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Benoît MORON 1
« Savoir progresser en demi-fond, fond et grand fond en personnalisant
ses allures de course »
Patrick CHAUVELBenoît MORON
Club Olympique PacéenSection ATHLETISMEwww.copathle.net
08/02/2013

Benoît MORON 2
Le but de cette soirée est de vous présenter comment s’entraîner
pour ne pas se blesser et progresser régulièrement, en chassant l’idée
reçue majeure :
‘’Plus je cours vite et plus je me fais mal, mieux je m’entraine’’
08/02/2013

Benoît MORON 3
SOMMAIRE
I. NOTIONS PHYSIOLOGIQUES DE BASEA. GénéralitéB. Ce qui va nous intéresser
II. PRINCIPES ESSENTIELS DE CONSTRUCTION ET CONDUITE DE L’ENTRAÎNEMENT EN DEMI-FOND
A. Comment savoir si notre entraînement est efficace?B. La Notion de Surentraînement (Georges Cazorla, Laboratoire « Evaluation, Sport, Santé », Université Bordeaux 2)C. Comment programmer l’entraînement d’un athlète
III. Débats : Vos questions08/02/2013

Benoît MORON 4
I. NOTIONS PHYSIOLOGIQUES DE BASE
Pour une meilleure compréhension de la mise en place d’une programmation en vue d’une
échéance prioritaire : 1500m, 3000m, 5000m, 10000m, semi-marathon, marathon, ultra-
marathon, trail, raid.
08/02/2013

Benoît MORON 5
A. GENERALITE
1. Caractéristiques des sources énergétiques
2. D’où provient l’énergie du travail musculaire
3. Schéma des interactions énergétiques
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Benoît MORON 6
1. CARACTERISTIQUES DES SOURCES ENERGETIQUES
Chaque source énergétique se caractérise par :
• Son délai d’apport optimum d’énergie,
• Sa capacité ou énergie potentielle totale susceptible d’être utilisée,
• Sa puissance métabolique ou quantité maximale d ’énergie qu’elle peut fournir par unité de temps,
• Son endurance ou pourcentage de la puissance énergétique maximale qu’elle peut fournir pendant le plus long temps possible,
• Son ou ses facteur(s) limitant(s),
• Et la durée nécessaire pour reconstituer les réserves utilisées ou/et
pour éliminer ou métaboliser les déchets et métabolites produits
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Benoît MORON 7
ATP
ADP + PiCréatine + Pi
Phosphorylcréatine (PCr)
SOURCES1) Immédiate : ou « anaérobie alactique » : Sprints courts : départ…10 à 30 m,
sauts et tout exercice très court ( 1 à 4 - 5s ) et très intense.
Glycogène
Acide lactique
2) Retardée : ou « anaérobie lactique » : 60, 80, 100, 200, 400, 800, 1500m (6-7s à 2-3min)
++
=
CO2 + H2O
3) Très retardée : aérobie : 5-10000m, semi marathon, marathon et ultra marathon
Glycogène, glucose, acides gras libres, acides aminés
+ O2
1. CARACTERISTIQUES DES SOURCES ENERGETIQUES
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Benoît MORON 8
ENERGIE
ENERGIE
Aliments ingérés, digestion, réserves
1) HYDROLYSE (catabolisme)
2) PHOSPHORYLATION (anabolisme)
TRAVAIL BIOLOGIQUE + CHALEUR
ATP
ADP + Pi
2. D’OU PROVIENT L’ENERGIE DU TRAVAIL MUSCULAIRE ?
40 kJ/mol.
MuscleTissu adipeux Foie
TglyGlyc,Tgly
Glyc,Gluc
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Benoît MORON 9
100 %
50 % _
10s 20s 30s 40s 50s 1min 2min 3min 4min 10min 20min DUREE (s et min)
PUISSANCE « ANAEROBIEALACTIQUE » 6 à 8s
PUISSANCE « ANAEROBIELACTIQUE » 20 à 50s
PUISSANCE AEROBIE
MAXIMALE 7min
ENDURANCE ANAEROBIE ALACTIQUE 20 à 25s
ENDURANCE ANAEROBIELACTIQUE : ( 3min )
ENDURANCE AEROBIE à 7min…
GLYCOGENE..acide lactique
GLYGOGENE… acide lactique
GLYCOGENE
...H2O + CO2
GLYCOGENE + GLUCOSE+ ACIDES GRAS LIBRES+ ACIDES AMINES
IN
TE
NS
ITE
( e
n %
du
max
i mu
m)
Contribution respective de chaque processus métabolique dans l ’apport énergétique total (courbe du haut) lors de courses d’intensités et de durées différentes. En fonction de ces deux variables, on peut remarquer la prédominance d ’une source énergétique mais aussi l’interaction constante des autres.
ATP + PCr
+ Glycogène
+ PCr + Glycogène aérobie
+ Glycogène (acide lactique)
+ GLYCOGENE aérobie
3. Schéma des interactions énergétiques
08/02/2013

Benoît MORON 10
B. Ce qui va nous intéresser
1. Les exercices à dominante lactique et récupération1.a. Lactate et exercice court et intense1.b. Pour info
2. Les exercices de longue durée et récupération2.a. Sources utilisées en fonction de l’effort2.b. Déplétion des réserves en glycogène2.c. Reconstitution des réserves en glycogène
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ATP
ADP + Pi Créatine + Pi
Phosphocréatine (PCr)1) Immédiate anaérobie alactique
SOURCES :
Glycogène
Acide lactique2) Retardée :anaérobie lactique
- 100 m sprint
- 200 m
- 400 m
- 800 - 1500 m
1. Les exercices à dominante lactique et récupération
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Benoît MORON 12
EST- IL MAUVAIS DE PRODUIRE BEAUCOUP DE LACTATE ?
EST- IL MAUVAIS DE PRODUIRE BEAUCOUP DE LACTATE ?
• Une mole de glycogène permet la synthèse de 3 ATP et s’accompagne de la formation de 2 moles de lactate.
• Donc, plus le muscle produit de lactate par unité de temps, plus d’ATP ont été synthétisés, et donc plus important a été le travail musculaire.
• L’athlète qui réussit dans les disciplines courtes : 10 s à 9 min. est celui qui produit le plus de lactate par unité de temps (Lacour et Coll. 1991)
1.a. Lactate et exercice court et intense
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Benoît MORON 13
CINETIQUE DU METABOLISME DU LACTATE POST EXERCICE
Transformation du lactate après un exercice épuisant de deux minutes
1- RECUPERATION PASSIVE: 50 % en environ 25 min 75 % en environ 50 min 88 % en environ 1h 15 min 100 % en environ 1h 30 min2- RECUPERATION ACTIVE (entre 40 et 60 % de VAM)
50 % en environ 6 min 75 % en environ 12 min 100 % en environ 20 min
1.a. Lactate et exercice court et intense
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Benoît MORON 14
EN CONSEQUENCE
Le lactate n’est donc pas un « déchet » ni
surtout « une toxine qui empoisonne le
muscle » mais bien une source énergétique
potentielle utilisable après, ou au cours
d’une récupération passive ou active.
08/02/2013

Benoît MORON 15
La crampe n’a rien à voir, ni de près ni de loin avec l’accumulation de lactate - Phénomène mal connu, la crampe résulte probablement d’une hyperexcitabilité neuro-musculaire dûe elle-même à des déséquilibres hydro-minéraux, soit par
déshydratation soit par des carences minérales.
1.b. Pour info
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Les courbatures n’ont rien à voir avec l’accumulation de lactate. Elles se développent presque inévitablement, même
chez le sujet entraîné, après un exercice inhabituel. Elles sont sans doute dues à des microtraumatismes et des lésions du
tissu musculaire ou conjonctif.

Benoît MORON 16
ATP
ADP + Pi
Glycogène, glucose, acides gras libres, acides aminés
+ O2
Créatine + Pi
Phosphocréatine (PCr)
1) Immédiate anaérobie alactique
SOURCES :
CO2 + H2O
Glycogène
Acide lactique2) Retardée :anaérobie lactique
3) Très retardée :aérobie
- 100 m sprint
- 200 m
- 400 m
- 800 - 1500 m
- 3000 10 000 m
- semi marathon, marathon et ultramarathon
2. Les exercices de longue durée et récupération
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Benoît MORON 17
75,00%
25,00% 0%
SOURCES ENERGETIQUES DU 1500 m (en % du total)
Glycolyse aérobie
Glycolyse anaérobie
Glycolyseaérobie
Glycolyseanaérobie
D ’après Newsholme, 1988
2.a. Sources utilisées en fonction de l’effort
08/02/2013

Benoît MORON 18
87,50%
12,50% 0%
SOURCES ENERGETIQUES DU 5 000 m (en % du total)
Glycolyseanaérobie
Glycolyseaérobie
D ’après Newsholme, 1988
2.a. Sources utilisées en fonction de l’effort
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Benoît MORON 19
75%
20%
5%
SOURCES ENERGETIQUES DU MARATHON (en % du total)
= Glycogène aérobie
= Glucose circulant (hépatique et sanguin)Acides gras libresAGL =
D ’après Newsholme, 1988
2.a. Sources utilisées en fonction de l’effort
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Benoît MORON 20
30%
5%
60%
5%
SOURCES ENERGETIQUES DE L'ULTRA MARATHON : 80 KM (en % du total)
Glycolyse aérobie
Acidesaminésramifiés
Glucose circulant
Acides gras libres
D ’après Newsholme, 1988
2.a. Sources utilisées en fonction de l’effort
08/02/2013

Benoît MORON 21
L ’épuisement total des réserves en glycogène est réalisé en :
1 heure de travail musculaire à 80 - 85 % de VAM1 heure 30 min à 2 heures à 75 - 80 % de VAM
50 % des réserves sont reconstituées dès la 5ème heure (Piehl 1974).
La reconstitution totale (concentration initiale) est complète en 46 heures
2.b. Déplétion des réserves en glycogène
08/02/2013

Benoît MORON 22
La DEPLETION des RESERVES MUSCULAIRES en
GLYCOGENE dépend :
– De l'importance des réserves initiales;
– Du niveau d'entraînement du sportif;
– Du niveau et de l'intensité de l ’activité physique;
– De la qualité des fibres musculaires sollicitées.
2.b. Déplétion des réserves en glycogène
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Benoît MORON 23
La RECONSTITUTION des RESERVES nécessite
un DELAI POST- EXERCICE de 12 h (Machlum et
coll.,1977) à 46H (Piehl, 1974) dont la DUREE
dépend :
– De l'importance de la déplétion:
– Du niveau d'entraînement;
– Et du régime alimentaire;
2.c. Reconstitution des réserves en glycogène
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SOURCED’ENERGIE
SUBSTRATS PRODUCTION D’ATP
DELAI DEPRODUCTION OPTIMALE
CAPACITE PUISSANCE ENDURANCE
TRESRETARDEE
Oxydative
AEROBIE
GLYCOGENE+ GLUCOSE+ AGL+ AAR+ ALANINE
TRES IMPORTANTE
1 GL. = 39 ATP ...
LONG :
2 à 3 min
1 à 1.30 min (*)
TRESELEVEE:1500 à 5300 kJ45000 à80000 kJ (*)
FAIBLE :60 à 90 kJ.min-1
135 à155 kJ.min-1
Peut êtremaintenue de3 à 15 min
Dépend du %de VO2max Sollicité(entre 70 et 90% de VAM)
(*) Sportif spécialiste entraîné et de haut niveau
RECAPITULATIF
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II. PRINCIPES ESSENTIELS DE CONSTRUCTION ET CONDUITE DE L’ENTRAÎNEMENT EN DEMI-FOND
A. Comment savoir si notre entraînement est efficace?1. La Capacité aérobie2. La Vitesse Aérobie Maximale ou « VAM »3. Exemple d’orientation de l’entraînement4. Les Allures de Travail en Aérobie
B. La Notion de Surentraînement (Georges Cazorla, Laboratoire « Evaluation, Sport, Santé », Université Bordeaux 2)1. Définition2. Les Marqueurs3. Causes Possibles4. Les différents types5. Conseils
08/02/2013

Benoît MORON 26
II. PRINCIPES ESSENTIELS DE CONSTRUCTION ET CONDUITE DE L’ENTRAÎNEMENT EN DEMI-FOND
C. Comment programmer l’entraînement d’un athlète?1. Pour info : La carrière d’un sportif2. Pour vous : La préparation d’un marathon (charge, intensité, nombre de séries et répétitions, récupération…)
08/02/2013

Benoît MORON 27
A. Comment savoir si notre entraînement est efficace?
1. La Capacité Aérobie
2. La Vitesse Aérobie Maximale ou « VAM »
3. Exemple d’orientation de l’entraînement
4. Les ALLURES de TRAVAIL en AEROBIE
08/02/2013

Benoît MORON 28
• La capacité aérobie est la quantité totale d’énergie disponible susceptible d’être libérée par voie oxydative.
Comme la capacité aérobie dépend des réserves totales en substrats oxydables (surtout glucides
et lipides ou «carburants») de l’organisme et de l’apport en oxygène ou «comburant», il est impossible de l’évaluer directement .
1. La Capacité Aérobie
08/02/2013

Benoît MORON 29
LA PUISSANCE AEROBIE MAXIMALE :
VO2max, PAM, VAM
1. La Capacité Aérobie
L’ENDURANCE AEROBIE
L’ECONOMIE DE LOCOMOTION
08/02/2013

Benoît MORON 30
• La puissance aérobie maximale est le débit maximal de production d’énergie par voie oxydative .
• Elle correspond au VO2 max ou quantité maximale d’oxygène qu’un organisme peut utiliser par unité de temps au cours d’un exercice intense et de durée prolongée.
LA PUISSANCE AEROBIE MAXIMALE :
VO2max, PAM, VAM
08/02/2013

Benoît MORON 31
• L’endurance aérobie (AE) est la fraction ou le pourcentage de VO2 max , de la puissance aérobie maximale (PAM) ou de la vitesse aérobie maximale (VAM) susceptible d’être maintenu pendant une DUREE DONNEE.
Exemple : être capable de courir 30 minutes
à 83 % de sa VAM
L’ENDURANCE AEROBIE
08/02/2013

Benoît MORON 32
L’endurance aérobie est aussi la durée d’une activité susceptible d’être maintenue à un
POURCENTAGE DONNÉ de VO2 max,de PAM ou de VAM.
Exemple : Fixer une vitesse de course correspondant à 90 % de la VAM et
chronométrer la durée tenue à cette vitesse.
L’évaluation de l’endurance aérobie nécessite donc aussi de
connaître préalablement la vitesse aérobie maximale
08/02/2013

Benoît MORON 33
• L’économie de locomotion est le plus faible coût énergétique requis pour se déplacer sur une distance donnée (généralement un mètre) à une vitesse donnée ou mieux ,à un pourcentage donné de sa vitesse aérobie maximale.
Unité : ml d’oxygène (cal ou j) par kg de masse corporelle et par mètre parcouru .
Donc : pas de test de terrain !
L’économie de locomotion liée à un bon apprentissage peut pallier un VO2max de moindre importance…surtout dans les
disciplines hautement techniques
L’ECONOMIE DE LOCOMOTION
08/02/2013

Benoît MORON 34
• La vitesse aérobie maximale (vam) est la vitesse
limite de locomotion à laquelle est atteint VO2
max.
Elle résulte de l’interaction :
- de VO2max
- et de l’économie de course
Cette vitesse, une fois connue permet, durant un entraînement ou la pratique d’une activité physique quotidienne de mieux doser les vitesses de courses favorables au développement des capacités physiologiques d’un athlète.
2. La Vitesse Aérobie Maximale ou « VAM »
08/02/2013

Benoît MORON 35
20 mTests VAM-EVAL (Cazorla et Léger, 1993)
Paliers de 1 minIncrémentation : 1/2 km/h
Avec et sans cardiofréquencemètre
Tests Matériel nécessaire Compréhension et réalisation du
protocole
Durée Modalité
VAMEVAL 1 Piste multiple de 20m1 cassette enregistrée1 magnétophone1 ampli
Facile, bien expliqué 15 à 20 min Collectif (max 100)
Augmentation de la vitesse de 0.5km/h à chaque palier de 1 minute : échauffement à 8km/h pendant 2 minutes puis palier 1 à 8.5km/h, palier 2 à 9km/h…08/02/2013

Benoît MORON 36
% VMA Orientation de l’entraînement
Temps de passage au 100m en sec
Vitesse en km/h
50 à 60% Récupération active 42.3 à 35.1 8.5 à 10.2
60 à 65% - Echauffement- Entretien ou développement modéré de l’ endurance aérobie2 premières semaines de reprises
35.1 à 32.6 10.2 à 11.1
65 à 75% - Développement de l’endurance aérobieDébut de saison
32.6 à 28 11.1 à 12.8
75 à 85% Développement Mixte :- Prioritaire : endurance aérobie- Complémentaire : puissance aérobie maxPériode de compétition
28 à 24.8 12.8 à 14.4
85 à 100% Développement Mixte :- Puissance aérobie max- Capacité LactiquePériode de compétition
24.8 à 21.1 14.4 à 17.0
100 à 130% - Développement de la puissance aérobie max- Développement de la capacité lactique
21.1 à 16.3 17.0 à 22.1
3. Exemple d’orientation de l’entraînement (17 km/h de VAM)
08/02/2013

Benoît MORON 37
% DE VMA PULSATIONS DUREE DE
TRAVAIL SENSATIONS INTENTION
ECHAUFFEMENT RECUPERATION
50% 6 Km/h
120 10’ Préparer ou rétablir une
capacité de travail Extension et qualité de pied
Nb de foulée à 160 impacts /’
ALLURE 1 70% 8,4 Km/h
130 - 140 20’ à 120’ Promenade
Pouvoir parler sans difficulté
Mobiliser la ligne d’épaules
Ventilation en 4-2 Nb de foulée à 168
impacts /’
ALLURE 2 85% 10,4 Km/h
150 - 160 8’ à 30’ au
total De 2x4’ à 3x10’
Footing rapide – plaisant Sentiment de grande
aisance avec efficacité optimale
Ventilation forcée en 2-2 Nb de foulée à 176
impacts /’
ALLURE 3 100% 12 Km/h
160 - 180 6’ à 25’ au
total De 300m à 2000m
Grande fréquence gestuelle Relance par les épaules Vitesse du pied au sol
Allure progressive Ventilation forcée en 2-2
Nb de foulée à 192 impacts /’
4. Les ALLURES de TRAVAIL en AEROBIE – Exemple pour une VMA à 12 km/h
08/02/2013

Benoît MORON 38
B. La Notion de Surentraînement (Georges Cazorla, Laboratoire « Evaluation, Sport, Santé »,
Université Bordeaux 2)1. Définition2. Les Marqueurs3. Causes possibles4. Les différents types5. Conseils08/02/2013

Benoît MORON 39
“ Le surentraînement est assez courant dans les sportsd’endurance, puisque certaines études (Morgan et al. 1987 et 1988) ont montré qu’environ 2/3 des coureursde demi-fond et de fond ont souffert ou souffriront aumoins une fois de surentraînement au cours de leur
carrière ” Bosquet et Léger, 2000
08/02/2013

Benoît MORON 40
I I I I I I I80 100 120 140 160 180 200
Kilométrage hebdomadaire (km/semaine)
Perf
orm
ance
au
mar
ath o
n ( m
in )
140 -
135 -
130 -
125 -
Relation entre charge d’entraînement ( km/semaine ) et performances obtenuesau marathon par Ron Hill (fin 1960-début 1970), d’après les données rapportées par Noakes (1990). Adapté de Foster et Lehmann (1997)
08/02/2013

Benoît MORON 41
Charge d’entraînement
Perf
orm
ance
Charge insuffisante
Charge optimale
Charge exessive+
autres facteurs...
Sous entraînement surentraînementEntraînement
efficace
? ?
08/02/2013

Benoît MORON 42
Le surentraînement peut être défini comme « l’incapacité de l’organisme à maintenir stable ou positive la balance (adaptation) entre fatigue et récupération » (Israel et al. 1976).
1. Définition
08/02/2013
2. Les Marqueurs
« Le seul marqueur universel du surentraînement est une baisse substantielle du niveau de performance malgré le maintien ou l’augmentation des charges d’entraînement »
(Fry et al, 1991).

Benoît MORON 43
1- Intensité trop élevée des
charges d’entraînement(accumulation de
traumatismes) 2- Nature et durée des récupérations
inadaptées
3- Contenusd’entraînementpeu variés et
trop monotones
4- Aberrationsnutritionnelles
5- Stress de la vie sociale
et professionnelle
6- Accumulationd’autres stress de
la vie courante
SURENTRAÎNEMENT
3. Causes Possibles
08/02/2013

Benoît MORON 44
D’où la nécessité de contrôler les charges
d’entraînement ainsi que la nature et la durée des récupérations qui leur
font suite
08/02/2013

Benoît MORON 45
¤ « Il existe plusieurs types de surentraînement qui se différencient par leurs conséquences plus que par leur mode d’apparition »
(Israel 1976).
Deux types de perturbations d’ordre nerveux et/ou endocrinien se manifestent chez le sportif
surentraîné :* un comme le résultat d’une dominance du système nerveux sympathique,* l’autre caractérisé par la dominance du système nerveux parasympathique.
4. Les différents types
08/02/2013
Type parasympathique : disciplines endurance
- anémie progressive,- fatiguabilité accrue,- diminution de la fréquence cardiaque de repos,- décélération cardiaque rapide à l’arrêt de l’exercice,- diminution de la pression artérielle de repos,- désordres digestifs

Benoît MORON 46
1 - Respecter les principes du F.I.T.P.A.S. :
“I” de intensité : savoir gérer les intensités en fonction des capacités
“T” de temps : en fonction de l’intensité savoir limiter les durées des exercices (notion de temps limite) pour obtenir l’impact physiologique recherché,
5. Conseils
“P” de progressivité : quelle que soit l’orientation d’une nouvelle période (ou mésocyle) d’entraînement, n’augmenter que progressivement dans le temps les charges d’entraînement,
“A” d’alternance : savoir alterner les exercices, les séances, les entraînements et les récupérations adaptées. Alterner les séances et les microcycles “difficiles” et “faciles”. Conserver un minimum d’une journée de repos complet par semaine et d’un microcycle de récupération active tous les trois microcycles
“S” de spécificité : savoir tenir compte des capacités individuelles et spécifiques du sportif pour programmer les charges d’entraînement les mieux ajustées.
“F” de fréquence : se limiter à trois séances à fortes charges par microcycle d’une semaine,
08/02/2013

Benoît MORON 47
2 - Essayer d’évaluer le niveau de fatigue ressentie aprés chaque entraînement,
3 - Organiser avec le sportif l’environnement dans lequel il rencontrera le moins de stress extra sportifs,
4 - S’assurer du bon état nutritionnel du sportif,
5 - Interroger régulièrement le sportif sur les éventuels troubles du comportement (motivation, sommeil, agressivité, perte d’appétit...
6 - Tenir à jour un carnet d’entraînement, véritable “passe sport” entre le sportif, son entraîneur, son préparateur physique et son médecin
5. Conseils
08/02/2013

Benoît MORON 48
C. Comment programmer l’entraînement d’un athlète?
1. Pour info : la carrière d’un sportif
2. Pour vous : la préparation d’un marathon (charge, intensité, nombre de séries et répétitions, récupération…)
08/02/2013

Benoît MORON 49
Char
ge d
’ent
raîn
emen
t
0
1
2
3
4
5
15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34
13
14
15
16
17
18
Performance
JO JO JO
CM CM CM
CE
CE CE
CECE
CM
Age
1. Pour info : la carrière d’un sportif
08/02/2013

Benoît MORON 50
2. Pour vous : l’exemple de préparation d’un marathon sur 16 semaines (programmation, volume, intensité,
nombre de séries et répétitions, récupération…)
37.5%
50.0%37.5%
25.0%
Répartition des Périodes de Travail sur 16 semaines : Macro-
cycle
Reprise
Développement
Spécifique
Compétition
08/02/2013

Benoît MORON 51
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10 S11 S12 S13 S14 S15 S160
20
40
60
80
100
120
0
1
2
3
4
5
6
Volume Intensité Forme Fatigue Series5
10 km
Méso-cycles de travail
1 2 3 4 5
RepriseDéveloppementPrio : End FondComp : PMA L
TDéveloppementPrio : PMA L et CComp : Capa Lac
Rappel : EAT
SpécifiquePrio : End Spé
Rappel : PMA et EA
Compétition
Mara
Semi
08/02/2013

Benoît MORON 52
III. DÉBATS :VOS QUESTIONS
08/02/2013

Benoît MORON 53
MERCI DEVOTRE ATTENTION
Club Olympique PacéenSection ATHLETISME
www.copathle.net
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