à l’essentiel Éditorial L’ - CIC · la fois déroutante et familière, l’Inde est...

LATITUDE INTERNATIONALE n°21 - janv-fév 2010 - 1

d o s s i e r

Inde

n°21 - janv - fév 2010

à l ’ e s s e n t i e là l ’ e s s e n t i e l

a c c o m p a g n e r v o t r e e n t r e p r i s e s u r l e s m a r c h é s e x t é r i e u r s

Latitude internationale

Inde évoquait surtout, il n’y apas si longtemps, des imagesexotiques : tigres, épices,maharajas... mais aussi desimages de misère et même de

désespoir. Qui aurait imaginéqu'en l'espace d’à peine 15 ans,

le pays devienne, avec la Chine, l’undes acteurs majeurs de la mondialisation ?

L'économie indienne a en effet connu unecroissance impressionnante depuis 20 ans d’environ 6% par an en moyenne. En raison de leur faible exposition internationale,les banques indiennes ont été peu affectées parla crise financière et, malgré le ralentissementmondial, le taux de croissance du PIB indiendevrait être de 6,8% en 2009 selon la BanqueAsiatique de Développement.L’ouverture croissante de l’économie indien-ne aux échanges extérieurs et son potentiel de développement offrent des perspectivesconsidérables aux entreprises françaises.La récente loi de développement du commerceextérieur indien (2009-2014) prévoit notam-ment la possibilité d’importer hors taxes lesbiens d'équipement, l'extension du régime de remboursement des droits de douane etdiverses mesures destinées à faciliter les échangesavec les partenaires commerciaux de l’Inde.

Les perspectives sont d’ores et déjà prometteuses :les entreprises indiennes ont ainsi investi prèsde 60 milliards d’euros dans des projetslocaux au troisième trimestre 2009, soit uneaugmentation de 89% par rapport au trimestreprécédent, une croissance due principalementà l’industrie minière, aux services et auxindustries manufacturières.Toutefois, des investissements importantsseront nécessaires pour réaliser l’indispensablemise à niveau des infrastructures indiennes etcombler le retard du secteur de l’éducation parrapport aux besoins considérables du pays.Autant d’évolutions qui continueront à offrir,pendant de nombreuses années, des opportunitésaux entreprises françaises qui souhaitents’implanter en Inde.Les spécialistes de l’international de notreGroupe sont à votre disposition pour vousaccompagner dans vos projets sur ce pays. Laprochaine journée-pays Inde dans votre régionvous permettra d’aborder avec eux, lors d’unentretien individuel, vos attentes concrètes surles aspects opérationnels de votre démarche.

Thierry DelarueDirecteur des Activités Internationales

Éditorial

L’Inde

indicateurs

6,8%

Taux de croissanceprévu en 2009

CICLatitude21_7.qxd:CIC-Latitude 9/12/09 17:02

la fois déroutante et familière,l’Inde est aujourd’hui un payscaractérisé par le dynamisme, la confiance en l'avenir de ses

citoyens et par de nombreusesopportunités.

S’il est vrai que 200 ans de dominationbritannique ont laissé de nombreuses

traces dans la culture indienne, elle n’enreste pas moins profondément spécifique,surprenante… et différente.

Les indiens sont les premiers consommateursde leurs propres produits culturels. Les vête-ments traditionnels sont encore largementportés, les indiens neconsomment quasimentque leur nourriture tradi-tionnelle, regardent desfilms indiens (la part demarché d’Hollywood estminuscule), écoutent de la musique indienneet utilisent largement la médecine tradition-nelle (Ayurveda), désormais vendue en gélu-les par de grands laboratoires.

On se laisse parfois tromper par l’adaptabilitédes indiens qui, en Europe ou aux USA, sontprompts à apprendre la langue du pays d’accueil(l’anglais est de toute façon déjà largement parléen Inde) et à se fondre dans la culture locale.

Un sens de l’hospitalité développé et uneaversion pour les conflits en font un peuplefacile d’accès et agréable.

Les mentalités sont toutefois extrêmementdifférentes et les indiens sont les premiers àrevendiquer leurs spécificités :

• l’essentiel des mariages est encore arrangépar les familles, le plus souvent au sein d’unemême communauté (caste, ethnie, originegéographique…),

• les religions jouent un rôle important dansla vie quotidienne (aucune entreprise, fut-elle

une multinationale, ne s’installe dans unbureau sans faire venir un prêtre local pourréaliser le traditionnel “puja”),

• on vit encore beaucoup en “Famille Unie”:maison unique dans laquelle plusieurs géné-

rations cohabitentsous le même toit.La timide multiplica-tion des “famillesnucléaires” (foyersindépendants) dans

les villes est une tendance qui inquiète les tra-ditionalistes et réjouit les vendeurs de biensde consommation,

• de nombreuses épouses se lèvent à l’aubepour préparer le déjeuner de leur mari, que celui-ci emportera dans une “tiffin box” (container métallique à étages) qu’il consom-mera au bureau pour déjeuner…

Ces exemples ne sont qu’une partie infime desspécificités dont il faudra tenir compte lorsquel’on travaille avec l’Inde.

Le pays semble pourtant étrangement familier.Les français y retrouvent une culture riche,ayant influencé l’occident depuis des siècleset des interlocuteurs ouverts, dynamiques etaccessibles. Passé le choc initial, il est facile dese sentir à l’aise lorsque l’on accepte le pays etses difficultés.

Il ne faut toutefois pas oublier que les diffé-rences sont profondes et qu’une bonneconnaissance de la culture reste indispensa-ble au décryptage des situations. ■

d o s s i e r

• La France : 9ème investisseur

en Inde avec 1 352 Mds$ cumulés

• 550 implantations

françaises en Inde,

employant plus de 90 000

personnes

• 1erproducteur de lait

• 1èresurface agraire au

monde

r e p è r e s

à l a u n eà l a u n e

■ Système bancaire

■ Secteurs porteurs■ Échanges

commerciaux

■ Indicateurs■ Conseils pratiques

Inde

ch i ffres 2009

A

2 - LATITUDE INTERNATIONALE n°21 - janv-fév 2010

1 201 Mds $ PIB nominal

1 068 $ PIB par habitant

8,9 % Taux d’inflation

BBB- : Notation dettesouveraine à long terme(Standard & Poor's et Fitch)

Accessible malgréses différences

« Terre de dynamisme,d’opportunités et de

confiance en l’avenir.»



Mathieu Jouve-Villard40 ans

Formation• Institut Supérieur

du Commerce de Paris

Carrière• 1994 – 1996 :

Thales - Adjoint à ladélégation Inde

• 1996 – 2001 : Crée et dirige une sociétéd’import et de distributionau sein du groupe FrancisWacziarg, en charge de la division conseil auxentreprises

• 2001 – 2009 : Attaché au bureau duGroupe en Inde

• 2009 : Directeur du bureau dereprésentation en Inde.

Amrit Pal Singh35 ans

Formation• Maîtrise de français

de l’Université de Delhi• Université de Rennes - II• MBA - Institute of

Management Technology

Carrière• 2001–2008 :

Numéro deux à la sectionfinancière de l’Ambassadede France en Inde

• Depuis Février 2008 : Adjoint du bureau dereprésentation en Inde

Mathieu Jouve-Villard a pris en 2009 la suite deFrancis Wacziarg (qui quitte la représentationdu Groupe après plus de vingt ans) ; il connaîtbien les opérations du bureau qu’il gère en tantqu’adjoint depuis 2001.

Il est assisté d’Amrit Pal Singh, indien franco-phone, titulaire d’un MBA et ex numéro deux àla section financière de l’Ambassade de Franceen Inde.

Notre équipe maîtrise parfaitement les subtili-tés des cultures indienne et française et jouitd’une longue expérience dans l’accompagne-ment des entreprises en Inde.

Les spécificités du marché indien et la com-plexité du système bancaire local rendent diffi-cile une approche en solitaire. La combinaisondes points de vue bancaire et opérationnel denos équipes sur place nous permet de conseillernotre clientèle entreprise de manière à la foisconcrète et stratégique.

Les principaux obstacles rencontrés dans la miseen place des projets découlent dans leur grandemajorité des importantes différences culturel-les. Certains malentendus peuvent entraînerune méfiance mutuelle, des pertes d’informa-tions, des problèmes de délais et bien souventune mise en œuvre défectueuse des projetsentrepris en commun.

Si les équipes indiennes sont le plus souventcompétentes, travailleuses et ingénieuses, leniveau technologique local requiert parfoisquelques mises à jour et les cultures de mana-

Le CIC pour vousen Inde

parcours

>contacts

Pour rencontrer notre représentant,contactez votre chargé d’affaires en agence ou le responsableinternational de votre région.

(De gauche à droite)Amrit pal Singh, MathieuJouve-Villard et Rumi Saikia

gement peuvent être difficiles à appréhenderd’un point de vue européen.

Nous intervenons en amont des projets ettentons de promouvoir une approche d’en-trée réaliste qui permettra à l’entreprise fran-çaise d’évaluer au mieux l’opportunité d’unmouvement vers l’Inde (que nous savonsaussi parfois déconseiller) et de collecterrapidement les données nécessaires à la miseen place d’une stratégie opérationnelle.

A titre d’exemple, notre bureau a accompa-gné un nombre important d’entreprises,tant en matière de sourcing qu’en termes dedéveloppement commercial, et ce, sur demultiples produits : sourcing de produitsdivers (meubles, décoration de jardin, textileetc. ) et réalisation de démarches structuréesdans les domaines agricole, agro alimentaire,chimique, pharmaceutique, médical, dansl’hôtellerie etc.

Notre démarche, pragmatique et proche duterrain, basée sur une expérience unique dupays, nous différencie clairement des outilsclassiques d’approche du marché. ■

« Notre équipemaîtrise les subtilitésdes cultures indienne

et française »

Le bureau de représentation du Groupe en Inde est dirigé par Mathieu Jouve-Villard, françaisinstallé localement depuis près de 15 ans après des séjours réguliers depuis 1976.



à l a u n eà l a u n e

Malé

Panaji

Sambalpur

Jaisalmer Thimphou

Ujjain

Udaipur

Porbandar

Tiruppur

Tirupati

Tirunelveli

Shimoga

Satna

Rohtak

Parbhani

Muzaffarpur

Muzaffarnagar

Mathura

Kulti

Sillong

Dibrugargh

Korba

Kollam

Jammu

Ichalkaranji Gulbarga

Gaya

Durg Dhule

Darbhanga

Chandrapur

Berhmapur

Bellary

Belgaum

Alwar

Akola

Ahmadnagar

New Delhi Katmandou

Colombo

Warangal

Trivandrum

Salem

Raipur

Madurai

Kota

Kochi (Cochin)

Jodhpur

Jamshedpur

Jalandhar

Islamabad

Hubli-Dharwad

Gwalior Gauhati

Gorakhpur

Bhubaneswar

Bhiwandi

Bareilly

Asansol

Ajmer

Tiruchirapalli

Pondichéry

Mangalore

Solapur

Bikaner

Guntur

Visakhapatnam

Vadodara

Coimbatore

Rajkot

Srinagar

Agra

Bhopal

Bénarès

Vijayawada

Patna

Jabalpur Indore

Amritsar

Allahabad

Pune

Surat

Chennaï (Madras)

Lucknow Kanpur Jaipur

Ahmedabad

Hyderabad

Nagpur Kolkata (Calcutta)

Dacca

Bangalore

Kaboul

Delhi

Mumbaï (Bombay)

P a k i s t a n

Sri Lanka

Bhoutan

Myanmar (Birmanie)

Afghanistan

Bangladesh

N

ép a l

Mer

d'Arabie

Golfe

du

Bengale

O C É A N I N D I E N

Krishna

Bhima

Godavari Indravati

Penganga

Chambal

Yamuna

Son

Mahanadi

Padma

Brahmap

outre

Ghaghara

Yamuna

Ken

Gange

Narmada Tapi

Lunn

i

Mahi

Penner

Hag

ari

Palar

secteurs porteurs

> TIC : secteur phare de l’Inde.> Biotechnologies> Pharmacie : 4ème place de la

production mondiale.> Immobilier : fort besoin en

nouveaux logements (plus de24.3 millions d'ici 2015).

> Agro-alimentaire : tandisque l'Inde possède desapprovisionnementsalimentaires abondants,l'industrie agro-alimentaireest très peu développée :seulement 2 % des fruits et

légumes et 35 % du laitsont transformés. Le secteuroffre donc un potentielimportant à exploiter.

> Automobile> Commerce de détail :

actuellement dominé parles marchands inorganisésde toutes tailles, ce secteurpourrait révolutionner laconsommation en Inde.

> Aviation : secteur en pleineexpansion.

IND

ELe système bancaire> La structure du système

bancaire change lentement,passant d’un grand nombre de petites banques à un petitnombre de grandes banques.

> De plus, les compétences desbanques indiennes sediversifient rapidement.Les banques Indiennesd’aujourd’hui n’offrent passimplement des servicesbancaires mais proposentaussi d’autres produitsfinanciers tels que des fondsmutuels, des assurances, desproduits d’investissement…

> Les banques indiennes n’ontpas été affectées par la criserécente, à l’exception de cellesplus exposées sur les marchésinternationaux : ICICI, StateBank of India, Bank of India etBank of Baroda.

> Dans l’ensemble, le systèmebancaire indien bénéficie d’uncadre institutionnel etadministratif stable, structuréet efficace. Les organismes decontrôle jouent leur rôle etl’évolution des superstructuresfinancières figure en tête desréformes économiques.

> Moyen de paiement utilisé :crédit documentaire.

le système bancaire et les moyens de paiement


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conseilspratiques


■ Superficie : 3 288 000 km2

(6 fois la France)

■ Capitale : New Delhi

■ Villes principales :Mumbai, Delhi, Kolkata, Chennai,Hyderabad, Pune,Bangalore

■ Nombre d’habitants : 1 109 Millions (2ème au monde, 17 fois laFrance)

■ Démographie : 24 villes > 1M Hab.

■ Langues officielles : Anglais, Hindi et 16autres langueslocales

■ Monnaie nationale : Roupie Indienne,1 EUR = env. 65 INR(cours moyen en2008/2009)

points forts /points faibles

échanges commerciauxLes 3 premiers clients et fournisseursde l’Inde sont : les USA, les EAU et laChine. > Commerce bilatéral franco-indien :

en 2008, les importations françaisestotales en provenance de l’Indes’élevaient à 3,5 Mds euros contre3,3 Mds euros pour les exportationsfrançaises en Inde.

> Les exportations en 2008 :bateaux, avions, trains et motos(42,4% du total), équipementsmécaniques (13%), équipements

électriques (8%), produits chimiques(8%), métaux et produits métalliques(8,5%), composants électriques etélectroniques (6,3%).

> Les importations en 2008 :habillement et cuir (28%),combustibles et carburants (18,8%),équipements mécaniques (5,2%),produits chimiques (8,8%), produitsde l’industrie textile (8,7%), métaux etproduits métalliques (4,4%).

Les points forts> Un marché de plus en plus ouvert.> Une économie stable par rapport

aux autres pays développés ouémergents.

> Un usage répandu de l’anglais.> Un marché interne représentant

environ 60 % du PIB indien.> Un coût avantageux de la main

d’œuvre sur certains secteurs.> Des institutions stables.> Un pays démographiquement

jeune.> Un niveau d’éducation très élevé

chez les diplômés.

Les points faibles> Des loyers relativement élevés

surtout dans les grandes villes.> Une pénurie importante des

ressources en eau et en énergie.> Un taux d’urbanisation important

qui accélère la dégradation del’environnement et accroîtconsidérablement le manqued’infrastructures.

> Une culture très éloignée dela culture française.

> Des coûts de main d’œuvrecroissants dans certainssecteurs, notamment celui destechnologies de l’information.

> Des inégalités croissantes.> Un système administratif encore

lourd.

> Bien déterminer son prix : pourles consommateurs comme pour les entreprises, il est capital d'êtrecompétitif.

> Bien choisir ses partenaires : le choixinitial est capital car il est souventdifficile d'aborder seul le marchéindien. Un partenaire mal choisi peut,par contre, compromettre le projet lemieux préparé.

> Ne pas faire l'impasse surl'investissement initial, presque toujoursnécessaire. Une étude de marché,le choix des partenaires ou lapromotion d'un produit nouveaupeuvent éviter de mauvaises surpriseset s'avérer particulièrement profitables.

> Ne pas négliger le suivi des contactsentrepris après une mission en Inde.Ce suivi est capital pour concrétiser la rencontre.

> Envoyer un interlocuteur expérimenté.Les Indiens sont prompts à identifierl'inexpérience. Ce sont de redoutablesnégociateurs.

> Respecter ses interlocuteurs en dépitdes différences culturelles. Même s'ilspeuvent paraître confus, ils sont le plussouvent pragmatiques et abordenttoujours une rencontre avec un objectifprécis, parfois inattendu.

> Garder une attitude flexible dans lesnégociations car un compromis esttoujours possible.

d o s s i e r



Une économie tonique et résistanteDepuis la mise en place de sa politiqued’ouverture économique, l’Inde a maintenu le cap de la croissance et a,à chaque fois, tiré son épingle du jeudans les temps difficiles.En dépit d’un désordre apparent, le paysest doté d’un système législatif quifonctionne, d’institutions relativementefficaces et d’une population confianteen l’avenir.Créatrice de valeur, l’économie indiennecontinue à attirer des investisseurs detous pays, en dépit de certaines faibles-ses structurelles.

Une croissance basée sur unecréation de valeurLa qualité de la main d'oeuvre et soncoût relativement bas font de l’Inde unedestination privilégiée pour les contratsd’outsourcing. Parallèlement, l’espritentrepreneurial local a doté le pays degrands groupes industriels et d’un richetissu de PME, également présentes dansles petites agglomérations.La politique du gouvernement indien atoujours visé à faire de l’Inde une puissanceindustrielle. Toutefois, l’incapacité desgestionnaires indiens à concurrencer lesprix chinois oblige depuis longtempsl’Inde à monter dans l’échelle de valeur.

Un système financier régulé etprotégéLe système financier indien est solide etrelativement stable, régulé par desinstitutions actives (SEBI, RBI…).

L’Inde a été protégée de la crise Asiatiquede 1997 et n’a presque pas été directementtouchée par la dernière crise financière. Si la crise économique mondiale est évidemment ressentie, le gouvernementconduit une politique financière etmonétaire qui se traduit par le maintiend'une croissance élevée. Des mesuresincitatives à l'investissement et au développement du commerce extérieuront notamment été mises en place parles autorités.

Les fondamentaux solides dumarché intérieurSi l’Inde a dépassé le milliard d’habitants,elle représente un marché de “seule-ment” 300 millions de consommateursqui s’appuie sur une épargne solide, surdes consommateurs propriétaires sou-vent jeunes (la moitié de la population amoins de 25 ans) et sur la classe moyennequi s'est constituée ces dernières années.Tendance : le marché intérieur monte engamme.

Les défis de la diversitéS’il est vrai que les institutions indiennesfonctionnent, l’incroyable diversité ethnique, religieuse, économique et géographique du pays en fait un état difficile à gouverner.L’Inde a pourtant réussi à garder le capde l’ouverture. Les deux Indes – rurale eturbaine – sont étroitement liées par lesystème des migrations pour le travail.

• L’Inde rurale : peu d’infrastructures,une réserve agricole, une populationpeu éduquée avec des difficultés d’accès

aux services modernes. On y trouvebeaucoup de gens très fortunés, maisleur richesse reste difficile à recenser.Les disparités entre les États peuventêtre conséquentes.

• L’Inde urbaine est concentrée autourde 4 villes principales. Les villes de plusde 1 million d’habitants, ainsi que des centaines de villes de 100 000 à 1 milliond’habitants, jouissent d’un fort potentielde croissance.Les populations urbaines sont plus cosmopolites, plus consommatrices etmieux équipées.

En conclusion :Bien que complexe et culturellementéloignée de l’Europe, l’Inde est unmarché considérable et varié, danslequel les entreprises françaises, y compris les PME, peuvent trouver denombreux débouchés. ■

AV I S D ’ E X P E R T

L’INDE

Le cap de l'ouverture

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n° 21 - janvier - février 2010Directeur de la publication : Thierry Delarue - Rédactrice en chef : Danièle LuczakComité éditorial :Nadège De Cauwer, Jean Lhermite Crédits photos : © T.Lucet, © B.Sharvy, © Kshishtof, © Pebo, © Jupiter images,Réalisation :Mistigris communicationImpression : GRLI INTERPRINT– Dépôt légal : février 2010.

CIC Crédit Industriel et Commercial - Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 590 676 336 € - 6 avenue de Provence - 75009 Paris - RCS Paris 542 016 381 - N° ORIAS: 07 025 723• CIC Banque Transatlantique - Société anonyme au capital de 22 129 350 € - 26 avenue Franklin D. Roosevelt - 75008 Paris - RCS Paris 302 695 937 - N° ORIAS : 07 025 540 • CIC Banque BSD-CIN (Banque Scalbert Dupont - CIN) - Société anonyme au capital de 230 000 000 € - 33 avenue Le Corbusier - 59000 Lille - RCS Lille B 455 502 096 - N° ORIAS : 07 008 437 •CIC Banque CIO-BRO (Crédit Industriel de l'Ouest) - Société anonyme au capital de 83 780 000 € - 2 avenue Jean-Claude Bonduelle - BP 84001- 44040 Nantes Cedex 1 - RCS Nantes 855 801 072 - N° ORIAS: 07 008 480• CIC Lyonnaise de Banque - Société anonyme au capital de 260 840 262 € - 8 rue de la République - 69001 Lyon - RCS Lyon 954 507 976 - N° ORIAS : 07 022 698 • Banque CIC Est - Société anonyme au capital de 225 000 000 € - 31 rue Jean Wenger-Valentin - 67000 Strasbourg - RCS Strasbourg 754 800 712 - N° ORIAS : 07 026 287 •CIC Société Bordelaise (Société Bordelaise de CIC) - Société anonyme au capital de 155 300 000 € - 42 cours du Chapeau Rouge - 33000 Bordeaux - RCS Bordeaux 456 204 809 - N° ORIAS : 07 027 272• CIC IBERBANCO - Société anonyme au capital de 25 143 408 € - 8, rue d'Anjou - 75008 Paris - RCS Paris 384 122 123 - N° ORIAS : 07 034 585 • (www.orias.fr) • Banques régies par les articles L.511-1et suivants du Code Monétaire et Financier - pour les opérations effectuées en leur qualité d'intermédiaires en opérations d'assurance.

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Latitude internationale


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