· Julien Martre est aujourd’hui cueilleur-distillateur ... LE CONSEIL DE CLAUDINE Manger des...

Nous avons le plaisir de vous proposer le premier numéro de la Lettre d’informations d’IMDERPLAMet nous vous remercions de l'intérêt que vous lui porterez. Cette lettre est l’un des signes forts de l’investissement d’IMDERPLAM dans la vie du secteur desplantes médicinales et des médecines douces. Au fil de ses parutions, nous tisserons des liens entre notre travail de formation et le parcoursprofessionnel de nos élèves, actuels et plus anciens. Des portraits, des parcours, confirmeront la motivation, le professionnalisme et l’inventivité de celleset ceux qui ont décidé de s’engager dans un domaine qui prend une place accrue dans la sociétéactuelle. Nous suivrons également l’actualité des acteurs professionnels qui s’investissent pour une meilleurereconnaissance des métiers de l’herboristerie. Parce que le cœur de notre activité est la connaissance et le partage des savoirs, nous ouvrirons noscolonnes à la découverte ou à la redécouverte des plantes, au fil des saisons et, bien sûr, à l’actualitéde l’école. Outil vivant, cette lettre est la vôtre. Elle a vocation à s’enrichir constamment en étant le refletdynamique du réseau des élèves d’IMDERPLAM, de leurs partenaires professionnels et du secteurdans son ensemble. Claudine LUU, Nathalie HAVOND, Sylvie CROCHET

▬ PORTRAITS - PARCOURS Cueillir, cultiver, transformer, transmettre

Julien Martre, avec Boèmia, et Frédéric Gros, avec Savoir en Herbe, ont tous deux fait le choix deconsacrer leur activité professionnelle à la cueillette, la culture et la transformation des plantesaromatiques et médicinales.

Tous deux considèrent également comme une évidence de transmettre aux autres leurs savoirs surl’univers des plantes. Ils exercent leur métier dans deux environnements naturels proches et pourtant très spécifiques, lescollines des Corbières pour l’un, entre mer et montagnes des Pyrénées orientales pour l’autre. Si leurs parcours présentent de nombreux points communs, ils montrent également comment chacund’entre eux écrit sa propre histoire, guidée par des objectifs qui lui sont propres et qu’il affirme avecdétermination.

Julien Martre est aujourd’hui cueilleur-distillateurdans les Corbières audoises. Après s’être formé à la viticulture et y avoirconsacré une dizaine d’années d’activité, il fait lechoix de réorienter son chemin vers les plantesaromatiques et médicinales. De ce choix longuement pesé est née en 2013 unemarque, Boèmia, cadre à une activité qu’ildéveloppe progressivement et diversifie pas àpas. Julien Martre s'apprête à terminer le cycle deformation de 3 ans d’Imderplam « Plantesmédicinales et médecines douces ».

▬ BOEMIA :ETHIQUE ET EXIGENCE,DE LA CUEILLETTE A LATRANSFORMATION

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C’est entre mer et montagnes pyrénéennes queFrédéric Gros cueille et cultive les plantesaromatiques et médicinales qu’il transforme enune gamme de créations originales.

Partageant la passion de la transmission dessavoirs sur les plantes avec sa compagne et deuxamis, ils construisent ensemble un projet globalgénéreux, Savoir en Herbe.Leurs ateliers s’enrichiront dans un proche avenird’une école Montessori.

Frédéric Gros vient de terminer le cycle deformation de trois ans d’IMDERPLAM « Plantesmédicinales et médecines douces».

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▬ SAVOIR EN HERBE :LA FORCE D'UN PROJETAFFIRMÉ ET PARTAGÉ

▬ L'ACTUALITE DU SECTEUR

Une rencontre inédite a rassemblé le 22 juilletdernier à Paris les cinq écoles membres de laFédérations françaises des écoles d’herboristerie(FFEH) et les représentants de plusieursassociations et groupements de professionnelsdes plantes à parfum, aromatiques et médicinales : le syndicat de Simples, l’association descueilleurs de PAM, Bleu Vert Vosges, producteursde PAM du Morbihan, Altair.

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▬ Métiers de l’herboristerie Une première rencontre entre les écoles et les producteurs cueilleurs

La Fédération des Paysans herboristes a décidéde lancer une enquête nationale dans le cadre dutravail de redéfinition des métiers del'herboristerie en cours. Cette démarche a pour objectif d’associer le pluslargement possible l’ensemble des citoyens afinque la future loi soit la plus pertinente possible. L’enquête propose à chacun d’exprimer sespratiques et ses attentes concernant les plantesmédicinales et sa vision du métier d'herboriste.

▬ Perceptions et usages des plantes aromatiques et médicinales Une enquête nationale

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Lien vers l'enquête...

▬ L'ACTUALITE D'IMDERPLAM

L’ensemble des élèves des trois années de la

formation « Plantes médicinales et médecines

douces » ont été rassemblés à Candillargues le 17

septembre dernier pour passer leurs épreuves

écrites.

▬ Une grande journée d’épreuves écrites communes

R- Promotions 2016 - 2017 : plus de 200 élèvesvont suivre les formations longues de 3 ans et 1an ainsi que la 4ème année du cycle de 3 ans qui aété créée cette année.Afin de garantir à tous les meilleures conditionsd'enseignement, Imderplam n'a pu répondrefavorablement à bon nombre de demandesd'inscriptions exprimées.

- Samedi 22 octobre : Cueillette & Cuisine deplantes sauvages au rythme des saisons.

Davantage d'informations...

▬ Rentrée 2016▬ Formation spécialisée d’automne

- Toute la journée : Découverte des plantes

médicinales dans le parc et le jardin autour de

l'école

- 11 h : Présentation de l'école

Présentation des formation spécialisées

2016 - 2017

- 15 h : Présentation de son ouvrage Remèdes

naturels à faire soi-même par Claudine

LUU

▬ Journée Portes ouvertes Samedi 26 novembre de 10 h à 17 h

▬ LE CONSEIL DE CLAUDINE

Manger des fraises et des cerises en hiver n’est pas conforme aubon sens.Par contre, se préparer à changer de saison est beaucoup plusraisonnable, car chaque saison de l’année est en relation avec nosorganes et leur fonctionnement.Chacun sait que le printemps est la saison du foie et toutepersonne qui s’intéresse à la Médecine traditionnelle chinoiseassocie l’été au cœur, la mi-été à la rate pancréas, l’automne auxpoumons et l’hiver aux reins.A nous donc de favoriser chacun de ces organes en temps et enheure.

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▬ Respecter la saisonnalité : un gage de santé

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l'école



2016 - 2017



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IMDERPLAM

Mas des Bonnes Ouest - RD 106

34130 Candillargues

+33 (0)4 90 26 62 63

[email protected]

www.imderplam.com

Conception rédaction pour Imderplam : Martine Lagrange C.

Photos : Imderplam - Boèmia - M. Lagrange - F. Lamontagne

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Copyright Textes et photos : Imderplam

Marqué depuis l’enfance par l’environnement des garrigues et des plantes qu’elles abritent, Julien Martre a décidé d’aller au delà du plaisir des yeux et des odeurs pour faire de la mise en valeur de ces plantes et de leurs vertus son métier.

Tracer le chemin adapté à son projet, le doter de bases solidesCette décision prise, Julien Martre a fait sien le rythme de la nature en prenant le temps de murir son projet. Il y consacre alors deux ans, nécessaires pour offrir à son activité future un environnement adapté, doté de bases solides.Ces bases, il les construit tout d’abord en voulant mieux cerner la réalité d’une activité dont il découvre petit à petit qu’elle se situe aux frontières de deux grands univers, celui du monde agricole et celui de l’artisanat. Pour mettre en oeuvre un projet qu’il souhaite transversal, de la plante cueillie ou cultivée à la plante transformée, commercialisée et expliquée, Julien Martre doit alors construire patiemment une histoire originale qui doit ainsi trouver son chemin propre entre ces univers.Une première formation, à la distillation, au CFPPA de Nyons dans la Drôme, lui procure les outils techniques indispensables au volet transformation de son projet.C’est ensuite un stage de plusieurs mois et le dialogue approfondi qui s’instaure avec un ancien du métier, producteur distillateur de plantes aromatiques et médicinales, qui lui confirme l’aspect multiforme de la profession qu’il a choisie.

L’étape suivante est la recherche du statut juridique le plus adapté à son projet. Tout d’abord Cotisant solidaire en plantes sauvages, puis membre d’une Coopérative d’activités et d’emplois, il opte enfin pour le statut d’auto-entrepreneur rattaché à la Chambre de métiers avec, comme activité, la « production - vente d’huiles essentielles ». Ayant complété sa formation en gestion-comptabilité Julien Martre estime que son activité peut être lancée.

Boèmia est née.

Gérer la chaîne complète de l’activité, de la rela-tion aux plantes à la relation à la clientèle et au réseau de partenairesLa mise en œuvre de Boèmia fait entrer Julien Martre dans une phase nouvelle qui l’oblige à aborder de front l’ensemble des composantes de son activité : cueillette, distillation, élaboration des productions, organisation et gestion directe de la vente, communication, transmission de savoirs sur les plantes, sans oublier les choix stratégiques qui se poursuivent au quotidien.

Boèmia : éthique et exigence, de la cueillette à la transformation

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Le geste éthique déterminant de la cueillette, l’art exigeant de la distillationLa cueillette est évidemment le socle qui conditionne la qualité des productions. Elle est guidée par une démarche éthique d’ensemble, respectant la plante que Julien Martre considère comme un interlocuteur particulier dans chaque cas. La cueillette est ainsi réalisée avec des méthodes manuelles traditionnelles à la faucille ou au sécateur qui ne blessent pas les plantes, ensuite déposées dans un drap en coton afin de préserver toutes leurs vertus et leur énergie pour la distillation.Le temps de la reconnaissance des lieux, de la recherche d’environnement nouveaux et de plantes spécifiques est également essentiel. Les cueillettes conduisent Julien Martre de l’Aude, entre garrigue et montagnes sèches pour l’essentiel, à la Provence et à l’altitude des Pyrénées orientales. Après avoir distillé dans un premier temps au moyen d’alambics partagés, il est aujourd’hui équipé d’un alambic en cuivre, fruit d’une association avec Clémence Millet, « Miss Bouillon », cueilleuse - distillatrice comme lui, qui lui procure des plantes cueillies en Corse et avec qui il collabore pour la vente de leurs productions respectives sur les marchés ou dans les salons.

Un catalogue complet Boèmia propose à ce jour d’un catalogue de 25 huiles essentielles et d’une quinzaine d’hydrolats, enrichi d’une touche particulière dédiée à la cuisine aromatique.

Pour constituer cette gamme et la distribuer, Julien Martre a du se doter de nouvelles compétences, indispensables, et constituer un réseau de fournisseurs fiables lui permettant de compléter les productions issues de ses cueillettes.Il a aussi consacré un gros investissement au travail de communication, avec la création d’un logo porteur des symboles de solidité, pureté et terre que sont l’arbre, les couleurs blanc et marron, d’un site internet, la conception des étiquettes, le choix des flacons

La création d’une gamme de produits diversifiée et de qualité, l’alliance de compétences pluriellesTout en travaillant au plus près des plantes, Julien Martre sait que le devenir de sa société dépend autant de la qualité de ses productions que de leur diversité et de sa capacité à répondre aux demandes exceptionnelles. Ainsi, a-t-il entrepris d’enrichir les ressources issues de la cueillette en cultivant lui-même la lavande, la sarriette et l’hélichryse italienne (immor-telle) sur une terre autrefois exploitée par son grand père, viticulteur.

La force du travail en réseauL’intérêt d’un partage de compétences et de moyens ainsi que la mise en commun des ressources en plantes avec d’autres professionnels ayant une activité similaire lui est très vite apparu comme évident. Cette dimension s’est concrétisée sur les points de vente et salons ou encore l’organisation éventuelle de ventes en gros.

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La formation, un investissement en temps indispensableAprès avoir fait le choix de suivre par correspondance les deux premières années de la formation longue d’Imderplam « Plantes médicinales et médecines douces», Julien Martre va terminer ce cycle de trois ans en présentiel, à l’école de Candillargues, un week-end par mois. L’investissement nécessaire sera évidemment conséquent et a été mûrement préparé. Pour Julien Martre, la formation est non seulement indispensable à l’approfondissement de sa connaissance des plantes mais elle est aussi un élément à part entière de la dynamique dans laquelle il s’est engagé. En lui offrant un plus en terme de légitimité, elle est aussi un lieu d’échanges, de réflexion et de conseils.

Elle ouvre également des perspectives àl’évolution de son activité en le familiarisant avec des dimensions nouvelles, telle que, entre autres, la gemmothérapie.

Trois ans après la création de Boèmia, Julien Martre prend aujourd’hui la mesure d’une activité et d’un parcours qu’il avait imaginés plus simples. Puisant ses sources dans les savoir-faire anciens tout en devant s’ouvrir au monde des techniques de communication et de vente actuelles, solitaire en même temps que lié à la dynamique de réseaux et de partenariats à construire, son métier est, comme la plante son amie, un ensemble complexe et vivant.www.boemia-aroma.com

photos Boèmia

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Le choix de Frédéric Gros de travailler au plus près des plantes résulte d’une longue recherche personnelle. Après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur en eau et environnement, il exerce durant près de dix ans son métier et effectue des missions humanitaires lointaines, sans parvenir à trouver l’harmonie professionnelle à laquelle il aspire. Attiré par les montagnes et les plantes, qu’il aime sans les connaître encore, il décide enfin de s’installer à proximité des Pyrénées au cœur de ces deux univers. C’est là qu’un bilan de compétences approfondi lui permet de formuler ce qui répondra à sa quête : travailler en extérieur, au plus près des plantes et transmettre.

Murir et concrétiser son projet pas à pas, se nourrir de l’expérience des aînés, rester fidèle à ses objectifsL’esprit de son projet posé, s’ouvrent deux années faites de dialogue et de nombreuses rencontres avec des associations du secteur de l’environnement, avec des producteurs membres du réseau des Simples, faites aussi de stages auprès de professionnels, Thierry Thévenin, Jean-Louis Rey, Jean- Yves Charpentier, auprès de qui Frédéric Gros découvre la réalité de son futur métier.Durant cette période, il obtient également le Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitation Agricole (BPREA) au CFPPA de Rivesaltes.Après avoir collaboré durant quelques mois avec Samuel Moussali qui est alors en cours de création de son activité de producteur-distillateur dans les Pyrénées (à qui un prochain article sera consacré), il revient à l’objectif qui l’a guidé jusque là : faire par lui-même. La rencontre avec Magalie, devenue sa compagne, alors animatrice en environnement et aujourd’hui institutrice, lui permet de concrétiser son objectif de transmission et de partage de savoirs. Ils joignent leurs énergies et leurs convictions à celles de deux amis, Angélique et Charly, pour concevoir des ateliers pédagogiques et préparer le grand projet d’ouverture d’une école Montessori.Cette période est également celle de l’entrée en formation à Imderplam, un investissement de trois ans important, qu’il juge nécessaire autant pour conforter ses compétences professionnelles que pour enrichir le dialogue avec ses clients, très curieux de comprendre l’univers des plantes.

Savoir en Herbe : la force d’un projet affirmé et partagé

Savoir en Herbe est alors près à naître dans le respect des objectifs que Frédéric Gros s’est fixés : un travail artisanal manuel et créatif, permettant de maîtriser chacune des étapes de la relation avec les plantes, dans le cadre d’une économie de circuits courts, la transmission de la connaissance des plantes et de l’art de les transformer comme fil directeur.

La cueillette, la culture et la transformation des plantes au sein de Savoir en HerbeL’activité de Savoir en Herbe démarre en avril 2014.Frédéric Gros y développe une activité consacrée à la cueillette, à la culture et à la transformation des plantes. Il choisit de privilégier la transformation des plantes sèches dont il apprécie le contact direct et dont il aime travailler la matière.

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Un argument économique aussi à ce choix : l’investissement nécessaire pour un séchoir, plus adap-té au démarrage de son activité que l’installation d’un alambic à poste. La distillation des huiles et hydrolatss’effectue actuellement dans le cadre d’un partenariat avec d’autres producteurs dont Samuel Moussali. Ses plantes sont issues pour les deux tiers de la cueillette, guidée par une démarche éthique de respect de la ressource qui bénéficie de la diversité exceptionnelle des sols et climats de cette région, étendue de la mer aux altitudes de haute montagne.

Une parcelle cultivée de 1.000 m2 permet à Frédéric Gros de compléter et diversifier sa palette de plantes : verveine, géranium rosat, basilic, mauve, calendula, camomille, bleuet, tournesol, lavande, thym, hysope, rose, immortelle...Les quelques plantes achetées en bio, thé vert, gingembre, cannelle, citron, ne sont pas autochtones.

Fidèle à ses options de départ, Frédéric Gros réalise lui-même le séchoir qui lui est nécessaire. Dans le même esprit, il recrée et construit ses machines, trieuse, batteuse, broyeuse, bacs de sélection, à partir de modèles anciens notamment, avec l’aide d’un ami pour les pièces à souder. Il aménage également le local clos permettant le stockage de ses plantes et de ses productions. L’ensemble est installé dans le grand volume d’une ancienne grange, transformé en un véritable atelier de création empli des senteurs des plantes. Ce lieu est dédié à l’élaboration de productions originales ou plus traditionnelles, à la mise en sachets et en bouteilles des productions : tisanes et sirops, aromates pour la cuisine, huiles essentielles et hydrolats, macérations. Parmi ses créations : Belle Eternelle, une huile de soin visage, à la rose et à l’immortelle et le Curry Catalan, un mélange d’herbes typiquement locales pour la cuisine, notamment l’hélichryse (le curry du pauvre). La touche finale esthétique et commerciale apportée à la gamme de produits est celle des étiquettes aux dessins de plantes finement réalisés par Magalie.

Le chemin vers un statut professionnel adapté : un parcours complexeLa culture d’une parcelle de terre permet dorénavant à Frédéric Gros de travailler comme Entrepreneur agricole, transformant le produit de ses cultures et les commercialisant. Le chemin pour parvenir à un statut correspondant à son activité plurielle et adapté aux contraintes financières du démarrage fut pourtant complexe et dévoreur de temps et d’énergie. Successivement rattaché à la Chambre de commerce puis auto entrepreneur artisan affilié à la Chambre de métiers, sous condition d’un diplôme en gestion, obtenu en équivalence grâce à sa formation initiale Bac + 5, Frédéric Gros fut en effet contraint d’adapter son statut à chacune des étapes de concrétisation de son projet.

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La vente des productions : un élément à part entière de l’exigence qualitative d’ensemble de Savoir en HerbeL’organisation quantitative et qualitative de la distribution des productions de Savoir en Herbe fait intégralement partie de l’équilibre d’ensemble de l’entreprise. Ainsi, l’ensemble des productions sont commercialisées sous la mention Nature et Progrès. Par ailleurs, le réseau de partenaires locaux que Frédéric Gros a progressivement construit allie proximité et ouverture à un dialogue permanent. L’enjeu est en effet de permettre à la gamme de produits d’évoluer au rythme du travail de recherche et d’ajustement des créations.

A ce jour, ce réseau est constitué de la boutique paysanne du département des Pyrénées orientales, de boutiques Biocoop, d’une épicerie alternative, d’une coopérative de producteurs, de boutiques de produits locaux ainsi que de marchés et foires. Savoir en Herbe est également présent à la fête des Tulipes annuelle de Saint-Denis, en région parisienne.

Photos Martine Lagrange

Construit pas à pas, Savoir en Herbe est guidé par la recherche permanente d’équilibre entre la diversité de ses composantes, entre le temps indispensable à la construction du projet et les impératifs plus immédiats d’équilibre économique à trouver, avec comme objectifs constants de garder la maîtrise de la qualité de ce qui est réalisé en veillant à conserver le plaisir de faire et de partager.

savoirenherbe.blogspot.com

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Le conseil de Claudine

L’automneLe drainage et la stimulation : les deux grands axes de notre action

Bien que l’été soit, cette année, tardif, l’automne est là. Réparons donc ce que les températures excessives ont eu comme effets négatifs.Avec les fortes chaleurs, nous avons transpiré, ce qui a entraîné une perte de minéraux et une déshydratation de nos cellules plus ou moins importante. Ceux qui ont eu la sagesse de boire suffisamment sont moins éprouvés que les autres, qui ressentent une sécheresse plus ou moins marquée de la peau comme de nos tissus internes.

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Une cure de tisane à préparer le matin pour toute la journée Un litre à un litre et demi

- La prêle (tige stérile)Riche en acide salicylique et en silicates, elle apporte des minéraux et surtout de la silice, soluble pour une grande partie, qui permettra à tous les autres minéraux d’être métabolisés le plus complètement possible.La prêle va aider à régénérer et rendre plus résistants et plus souples les tissus conjonctifs résistants. Elle prévient et traite également les problèmes arthritiques et rhumatismaux qui ont tendance à être plus présents en automne.

- L’ortie (partie aérienne non fleurie), Son apport en calcium, en potassium et en silice a une action dépurative favorisera l’élimination des petits excès des vacances. Elle est également recommandée pour son action anti-arthritique.

- L’aubier de tilleul Agit sur la régulation de l’ensemble des métabolismes : acide urique, cholestérol,etc.

- Le noisetier (feuille)Parce qu’il fait encore des températures élevées et que la circulation veineuse a été très éprouvée par la canicule. Par ses tanins et ses anthocyanes, cette plante tonifie la paroi de vos veines et renforcera vos capillaires.

Notre formulePrêle tige stérile 30 gOrtie partie aérienne 30 gTilleul aubier 25 gNoisetier feuille 25 gSureau fleur 25 gVerveine odorante feuille 20 g Ecorce d’orange 20 g 200 g

Préparer la saison des poumons en faisant rentrer dans la formule de notre tisane deux plantes utiles pour eux :

- La fleur de sureau noirAdoucissante, apaisante et désinfectante, elle va prévenir les rhumes et les grippes et augmenter votre résistance aux infections. En cas d’arthrite, elle favorisera l’élimination des déchets métaboliques.

- Le marrube blancA une action directe sur la fonction respiratoire. C’est un remède préventif et curatif contre la toux, les bronchites et les difficultés respiratoire.

Pour une tisane agréable à boire Nous ajouterons :

- La verveine ordorante (feuille)Calmante, légèrement sédative pour le soir. Elle apaise les douleurs et combat les états mélancoliques pouvant s’installer lorsque les jours raccourcissent.

- L’écorce d’orangeOutre ses propriétés gustatives légèrement acidulées et parfumées, contient des flavonoïdes anti-inflammatoires et antibactiériennes.

Ce mélange doit s’effectuer avec des plantes coupées en petits morceaux – moins d’un centimètre – et conservées dans un bocal en verre fumé ou une boite métallique.

- Mettez 3 cuillères à soupe de plantes dans un litre et demi d’eau froide.- Portez à ébullition douce, maintenue cou-verte, pendant 10 minutes. - Puis laissez infuser 10 minutes, filtrez et remplissez votre bouteille thermos.

Commencez votre journée en buvant un grand bol de cette préparation pour votre petit déjeuner. p. 11

Autre conseil d’automne

Faites votre stock de vitamine C d’origine végétale.

Une macération pour 4 à 5 personnes, à faire le soirPlacez dans une cruche, en terre cuite de préférence, un creux de main du mélange suivant, à parts égales :Gogi baieArgouse baieCynorhodon entierCitron jaune – 3 à 4 tranches

- Versez dessus environ un demi-litre à trois-quart de litre d’eau tiède. - Couvrez et laissez mariner toute la nuit. - Le lendemain matin, filtrez et donnez à chacun un verre de cette préparation citronnée riche en vitamine C directement issue de fruits, donc très bien assimilable.

Compléter votre « prévention automne

Il est encore temps de mettre à solariser une poignée de souci des jardins toujours présent dans nos platebandes.. Une poignée de capitules bien fleuries pour 250 ml d’un mélange d’huiles grasses . H.V. noisette 25 ml. HV jojoba 25 ml. HV tournesol 200 ml bio de préférence- Mettre en plein soleil le bocal bien fermé pendant 21 jours en le couvrant lors des nuits de pleine lune. - Vous terminerez votre préparation en pressant les fleurs et en filtrant l’huile. - Ajoutez 2 ml d’huile essentielle de lavandula hybrida grosso.

Une huile merveilleuse pour adoucir et réhydrater votre peau

La gemmothérapie

Elle améliore la souplesse et soulage la gêne articulaire. Il faudra penser aux macérâts glycérinés concentrés debourgeons de vigne rouge, d’aulne glutineux ou de vigne vierge. Le bourgeon de cassis sera un excellent anti inflamma-toire pouvant éviter les douleurs rhumatismales et s’adapter à toutes situations d’attaques extérieures.

La nutrithérapie

Des gélules de calcium – magnésium sous forme de pédolates ou de bisglycinates offrent un apport en minéraux. Ces sels sont à choisir de préférence car ils constituent d’excellents transporteurs, le calcium et le magnésium étant rapidement et surtout complètement absorbés.Si vous jugez que votre apport en vitamine C n’est pas suffisant, prenez des comprimés d’acérola, naturellement riche en cette vitamine et grignotez des baies sèches de gogi, savoureuses et légèrement acidulées.

Les fruits de saison

Le raisin est roi ainsi que les poires, les prunes et les pommes qui pourront vous accompagner tout l’hiver.Et pour votre silhouette, évitez féculents et fruits le soir. Ceci est valable aussi bien pour les garçons que pour les filles.

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