e-Pentagrammebulletin électronique du Lectorium Rosicrucianum

Septembre-Octobre 2018

Nouveau langage de l’Ecole Spirituelle

La perception géocentrique, héliocentrique, christocentrique

e-Pentagramme

Sommaire

Nouveau langage de l’Ecole

Spirituelle

La perception géocentrique,

héliocentrique,

christocentrique

12 ème année, No 5

Sep-Oct 2018

La globalisation, internet, la te¤ le¤ vision,les portables et les satellites font dispara|“ -tre frontie' res et horizons. La terre est re-devenue aussi plate qu’une galette maispenche dangereusement vers l ’est : les usi-nes et les chemins de fer disparaissent enAsie parce que main d ’�uvre et techni-ques y sont moins che' res. L’e¤ conomie ra-pidement croissante de la Chine et del ’ Inde est en train d ’absorber l ’e¤ conomieoccidentale. Le manque de pe¤ trole, de ma-tie' res premie' res et de puissance militairefait na|“ tre des inquie¤ tudes.Ni l ’Ame¤ riqueni l ’ Europe ne re¤ ussissent a' imposer leur

supre¤ matie mondiale, tandis qu’a' l ’ar-rie' re-plan certaines nations comptant unmilliard d ’ habitants e¤ mergent structurel-lement en tant que nouvelles puissances.Elles attendent le moment propice pourane¤ antir la supe¤ riorite¤ de l ’Occident soi-disant libre mais affaibli jusqu’a' la moelle.Les de¤ mocraties sont devenues extre“ me-ment vulne¤ rables. Le terrorisme est diffi-cile a' combattre, a' re¤ primer. L’ humanite¤en de¤ tresse cherche une porte de sortie.Elle semble, malgre¤ l ’ouverture de nou-veaux horizons, tourner en rond a' l ’ inte¤ -rieur des limites d ’une terre raplatie.

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Nouveau langage de l’Ecole Spirituelle

Au cours de deux re¤ centes allocutions, la Direction Spirituelle du Lecto-

rium Rosicrucianum a fait l’expose¤ de la nouvelle activite¤ entreprise par

l’Ecole Spirituelle de la Rose-Croix d’Or depuis 2001. Le sujet de la pre-

mie' re allocution portait sur le comportement a' observer et la nouvelle

fac� on de travailler a' notre e¤ poque, comportement et travail axe¤ s sur

l’expression d’expe¤ riences re¤ ellement ve¤ cues et non plus sur la trans-

mission d’une sagesse purement livresque.

La deuxie' me allocution donneunenouvelle place a' l’ Ecole Spirituelle dans

le cours de l’�uvre libe¤ ratrice. L’Ecole Spirituelle n’est pas constitue¤ e

d’un groupe isole¤ de travailleursmais fait partie d’une cha|“ne d’action

mondiale. Son objectif : mener les humains a' saisir leur double aspect

d’e“ tre de la nature et de porteur d’une e¤ tincelle d’Esprit immortelle.

Nous sommes heureux de pouvoir publier ces deux allocutions dans un

Pentagramme renouvele¤ .

Les humains ne veulent plus de

barrie' res

Aujourd ’ hui appara|“ t le de¤ sir de se li-be¤ rer de cette terre borne¤ e et d ’explorerl ’espace dans l ’ ide¤ e absurde de coloniserd ’autres plane' tes. Il a fallu y croire etmaintenant on finance l ’entreprise, alorsqu’on devrait secourir les millions degens qui meurent de faim. Remarquonsqu’ il s ’agit la' d ’une fausse compre¤ hen-sion de l ’e' re du Verseau dont les impul-sions incitent, c ’est vrai, a' sortir des limi-tes terrestres. L’ humanite¤ fit un pas dege¤ ant quand, de ge¤ ocentrique, l ’ image dela terre lui apparut he¤ liocentrique (autre-ment dit lorsque fut reconnu que c ’e¤ taitla terre qui tournait autour du soleil etnon l ’ inverse).

Cet important changement de concep-tion a-t-il rapproche¤ l ’ humanite¤ deDieu ?Cela devrait bien arriver un jour. Mais cegrandpas en avant a donne¤ un re¤ sultat desplus affligeants sous la forme du mode' leme¤ caniste rigide mis en place par Descar-tes et Newton. En effet, ce mode' le dumonde e¤ tablit une scission encore plusprofonde entre esprit et matie' re : cettedernie' re y appara|“ t comme ßmorte�. Ceßsommet� de la pense¤ e humaine expliqued ’ailleurs la fameuse parole de Laplace :ßDieu ? Je n’ai nul besoin de cette hypo-the' se.� Ces longues anne¤ es d ’e¤ touffantde¤ terminisme me¤ caniste ont engendre¤un grand pessimisme en occident : et cete¤ loignement de la nature et de l ’ ide¤ e d ’unplan divin a entra|“ ne¤ de se¤ rieuses conse¤ -quences. On s ’est repre¤ sente¤ Dieu et toutce qui existe sous l ’aspect d ’une horloge aumouvement d ’une pre¤ cision inexorable. Ledogmatisme scientifique e¤ tabli par Descar-tes et Newton aboutit a' l ’ ide¤ e qu’on nepeut reconna|“ tre a' la nature le moindresens, la moindre signification.

La main glaciale de cette conceptionpurement me¤ caniste a e¤ treint longtemps

le c�ur humain jusqu’au jour ou' , au sie' cledernier, de nouvelles the¤ ories ont faite¤ crouler le vieil e¤ difice : la the¤ orie de la re-lativite¤ , la physique quantique, la psycho-logie de Jung, les de¤ couvertes de la bio-dy-namique, de la cosmologie et de la psycho-somatique, l ’ holistique (l ’ ide¤ e qu’un en-semble a une re¤ alite¤ inde¤ pendante de sesparties, ou plus grande), la non-de¤ pen-dance a' l ’espace et au temps des liaisonsdes particules e¤ le¤ mentaires ainsi que de laconscience sur le plan de la communica-tion.

Le cosmos n ’est pas le fruit du

hasard

La physique moderne part de l ’ hypo-the' se d ’un ßsuper espace� a' 10 ou 11 di-mensions en raison des e¤ nigmes que po-sent la the¤ orie du ßbig bang�. Lapossibilite¤d ’une multitude d ’univers au sein d ’unimmense ensemble n’est plus exclue ;comme des milliards de bulles de savonces univers ont surgi, mais un seul e¤ volueet vit de la fac� on que nous connaissons etc ’est le no“ tre. Le moindre e¤ cart d ’un mil-liardie' me dans l ’un des rapports incroya-blement pre¤ cis de plus de trente cons-tantes cosmiques ferait imploser des syste' -mes stellaires re¤ cemment ne¤ s. Une seuleanomalie et ils explosent. Mais commentpeuvent-ils appara|“ tre s ’ ils ne sont que laconse¤ quence d ’un choc fortuit d ’atomes ?Voila' une question que les scientifiquescommencent a' se poser. Bienque l ’on sou-scrive toujours au principe de l ’e¤ volutionselon Darwin, le hasard suscite des dou-tes, comme si un simple bambin pouvait,par hasard, assembler les rouages d ’uneRolex.

De toute manie' re, l ’univers ne cessepas de nous surprendre, ne serait-ce qu’a'cause de ses ßtrous noirs�. Bien qu’enprincipe il ne puisse en e¤ maner aucune lu-mie' re (c ’est pour cela qu’on les a qualifie¤ s

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Derrie' re chaquehorizon enappara|“ t unnouveau...

de ßnoirs�), Stephen Hawkins et RogerPenrose ont e¤ tabli que, selon les calculsles plus vraisemblables, des atomes re¤ ussi-raient a' s ’en e¤ chapper et que ces trousnoirs pourraient me“ me ßs ’e¤ vaporer�. Iln’ y a pas longtemps, un astronome a de¤ -couvert aussi que certains petits trousnoirs e¤ mettaient beaucoup d ’e¤ nergiesous forme de deux courants relativementfaibles de particules charge¤ es d ’e¤ lectricite¤ ,lesquelles sont projete¤ es dans des direc-tions oppose¤ es. L’un de ces courants, ori-ginaire d ’un trou noir de la constellationdu Cygne X-1, a forme¤ une bulle de gazd ’un diame' tre de dix anne¤ es-lumie' re (!)qui ne cesse toujours pas de gonfler.

L’ immensite¤ de tout cela n’est pas loinde faire songer aux ßkalpas, manvataras etmahapralayas�, concepts orientaux quide¤ passent de loin les cadres de la physiqueoccidentale. Les hypothe' ses de la phy-sique quantique s ’approchent peu a' peudes concepts de la mystique orientale.L’un d ’eux postule l ’unite¤ de tout l ’uni-vers, hypothe' se fonde¤ e sur l ’ßAkasha� :un champ d ’ information cosmique acces-sible concernant tout ce qui existe. Ainsicomprend-on qu’ il n’ y a ni matie' remorte ni espace vide. De l ’ ide¤ e du videon est passe¤ a' celle d ’une ple¤ nitude quiembrasserait et pe¤ ne' trerait tout, autre-ment dit d ’une ple¤ nitude d ’ informationsconcernant la gene' se universelle.

Un changement des hypothe' ses de

de¤ part?

Pouvons-nous tirer de tout ceci laconclusion que l ’ humanite¤ se rapprochede l ’ Esprit? Oui, dans un certain sens. Lascission entre esprit et matie' re est sur lepoint d ’e“ tre abolie. Dans beaucoup decas, la relation entre conscience et matie' reest soigneusement recherche¤ e. Mais il fautencore attendre pour savoir si c ’est vrai-ment de l ’ Esprit divin que l ’on s ’appro-che. Et personne ne peut pre¤ voir le tempsqu’ il faudrapour y arriver. Beaucoup sontsur la voie, l ’ humanite¤ est sur la voie, deme“ me la science. Les religions sont peu a'peu supplante¤ es par la ßspiritualite¤ �. LeDieu re¤ gnant majestueusement sur sontro“ ne a' l ’e¤ cart des hommes a e¤ te¤ renverse¤ ;on le conside' re maintenant sous formed ’une e¤ nergie infinie, une e¤ nergie suscep-tible d ’e“ tre pre¤ sente dans l ’ homme lui-me“ me.C ’est un changement conside¤ rablede point de vue, rien de plus. Dieu doit en-core et toujours rena|“ tre en l ’ homme. Orles douleurs de pareil enfantement an-nonce¤ depuis plusieurs sie' cles sont fortpe¤ nibles car il faut que les conceptionsmentales des humains changent de fonden comble. Par ailleurs, il leur est impos-sible de lutter contre l ’ influence des pla-ne' tes desMyste' res et la tempe“ te de feu de¤ -clenche¤ es par l ’e' re duVerseau.

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Dans le de¤ sarroi qui annonce la nou-velle e' re, re¤ unis dans leTemple deRenovaa' l ’occasion du convent ge¤ ne¤ ral des e¤ le' -ves, nous comprenons que l ’e' re nouvellepose des exigences particulie' res. La ques-tion est de savoir si, dans la prochainephase du travail, nous pourrons y satis-faire. Beaucoup sont tre' s conscients del ’arrive¤ e de l ’e' re nouvelle. J. van Rijcken-borgh et Catharose de Petri l ’ont dit : ßUntemps vient ou' vous pourrez re¤ aliser dansun sens libe¤ rateur ce qui vous para|“ t en-core impossible.�

Telle est la raison pour laquelle il nousfaut tracer de nouvelles lignes directrices,des lignes diffe¤ rentes de celles d ’ il y atrente ou quarante ans. Le changementdu temps, l ’acce¤ le¤ ration du temps se fontde plus en plus sentir !

Ele' ve a' cent pour cent

On a beaucoup parle¤ des ßenfants dunouvel a“ ge�, ne¤ anmoins, depuis vingtans, ils ont eu le temps de devenir des adul-tes. Et ils aspirent a' une autre approche quecelle des sempiternelles argumentationsphilosophiques. Ces nouveaux adultes sonttre' s directs. Leur aura s ’e¤ tend a' tout ce quiles inte¤ resse et ils s ’ave' rent assez subtilspour saisir d ’un coup l ’essence des choses.La philosophie est utile mais surpasse¤ e parune connaissance spirituelle directementapplicable dans l ’existence personnelle.Quiconque parle de libe¤ ration doit avoircommence¤ a' la re¤ aliser en lui-me“ me, autre-ment l ’ inte¤ re“ t faiblit et les personnes atti-re¤ es par l ’ Ecole Spirituelle se de¤ tournentrapidement.

Aussi l ’exigence absolue est que le tra-vailleur soit un e¤ le' ve a' cent pour cent,qu’ il �uvre avec les e¤ le' ves, les inte¤ resse¤ sou les jeunes. Si ce n’est pas le cas, commeces derniers appartiennent a' l ’e' re nou-velle, ils le remarquent de suite et vosparoles ne leur transmettent aucun mes-sage. Il se peut que votre apprentissage ne

donne pas les re¤ sultats souhaite¤ s, que vousne repre¤ sentiez rien pour les autres si vousne vous donnez pas a' cent pour cent. Nefaites pas tout ßau nom de Dieu�, avec lecourage du de¤ sespoir. Agissez au contraireavec le courage de l ’espoir, la foi etl ’amour ! Un apprentissage formel ou' four-millent re' gles et interdits n’aide en rien,me“ me si l ’on y atteint la perfection. Seulsservent les v�ux que l ’on fait un jour dedevenir saint, pour les autres et pour soi !

Sans doute connaissez-vous la le¤ gendede l ’e¤ le' ve qui dit au ma|“ tre avoir fait toutce qu’ il e¤ tait possible et ajoute : ßQue fairede plus ?� Le sage re¤ pond : ßMais pour-quoi ton e“ tre manque-t-il de feu ? � End ’autres termes, cet e¤ le' ve avait tout fait,mais ce dont il s ’agissait vraiment : le re-nouvellement me“ me de la nature de sonfeu, cela il ne l ’avait pas fait. Le feu du ser-pent purifie¤ et enflamme¤ dans laGnose, ilne le posse¤ dait pas. Ici il n’est pas questiond ’un tempe¤ rament de feu, ni d ’une natureexalte¤ e ou d ’un quelconque trait de carac-te' re tout exte¤ rieur.

Le feu purificateur de la Gnose

L’ important est que la conscience, late“ te du serpent de feu, s ’enflamme dansla Gnose. Dans la phase d ’e¤ volution quiest la no“ tre, le feu de la Gnose n’est pasquelque chose que le moi ßressent�, c ’estfondamentalement un feu purificateur,une douleur poignante provenant de larencontre entre la nature et l ’ Esprit, ladouleur de l ’e¤ croulement de toutes ses il-lusions, de l ’adieu a' toutes ses illusions,une douleur si profonde que l ’e“ tre y som-bre dans un silence et une impassibilite¤absolus. Toute pre¤ tention a disparu. Seuledemeure la tranquille lumie' re de laGnose.

On parle et on e¤ crit beaucoup sur laGnose a' l ’ heure actuelle. Mais lequel deces orateurs ou e¤ crivains consentirait a' selaisser bru“ ler par le feu gnostiquejusqu’a'ce qu’ il ne reste plus rien de son ßmoi�?

Ils sont fort peu. Cependant ce brasier pu-rificateur est le feu de la gra“ ce perdue, lefeu avec lequel vous devez aller vers leschercheurs, le feu dont J. van Rijckenborgdit : ßAu commencement, la Gnose repre¤ -sentait l ’ensemble de la sagesse imme¤ mo-riale, l ’ensemble de toutes les connaissan-ces concernant directement la vie divineoriginelle [...] Les hie¤ rophantes de laGnose e¤ taient des envoye¤ s du Royaumeimmuable et ils le sont toujours. Ils appor-taient la sagesse divine a' l ’ humanite¤ per-due et montraient aux fils deDieu de¤ chusqui le de¤ siraient l ’unique chemin de re-tour vers la patrie originelle. Cette Gnose[...] ne peut jamais e“ tre e¤ tablie de fac� on li-vresque.� L’auteur poursuit : ßDisons entoute certitude que personne, dans les de¤ -rives du monde dialectique, n’a jamais re¤ -ve¤ le¤ la Gnose dans son inte¤ gralite¤ . Maisqu’est-ce que la Gnose ? Elle est avanttout force, rayonnement, lumie' re. LaGnose est la radiation du Royaume im-muable, radiation relie¤ e de fac� on uniqueet directe a' notre microcosme.� Tousceux qui travaillent en silence et re¤ fle¤ chis-sent spirituellement a' leur apprentissagedoivent garder cette ide¤ e claire et nette de-vant les yeux.

Comment e¤ tablir l’unite¤ ?

ßRose-Croix� est un nomdont on a faittoutes sortes d ’usage, le¤ gitimes et ille¤ giti-mes. Les catholiques (et entre autres les je¤ -suites) furent ma|“ tres en la matie' re. D ’au-tres qui pratiquaient la magie sexuelle sesont aussi appele¤ s rose-croix, mais e¤ gale-ment des ide¤ alistes, utopistes, chiliastes,pansofistes, libre-penseurs, alchimistes,occultistes, cabbalistes, pratiquants dutarot et de toutes sortes de magies blan-ches ou noires. En qualite¤ d ’e¤ le' ves rose-croix nous nous trouvons en compagnietre' s he¤ te¤ roclite ; le nom de rose-croix estcomme un drapeau couvrant toutes sortesde chargements. Aux chercheurs, nous de-

vons dire nettement qui nous sommes et a'quelle Rose-Croix nous appartenons. Sur-tout ne pas nous associer aux groupes quiportent notre nom de fac� on indigne, maismarquer nettement la distance qui nousen se¤ pare. Ceci courtoisement, certes,mais il est des diffe¤ rences essentielles quine doivent pas e“ tre dissimule¤ es.

Notre travail spe¤ cifique a pour sourceune structure initiatique vivante, un corpsvivant dont il faut distinguer les divers as-pects et organes. L’unite¤ fondamentaledans laquelle et par laquelle nous travail-lons est le Centre. Le Centre doit e“ tre tre' sattentif a' la Direction nationale, au Pre¤ si-dium et a' la Direction Spirituelle Interna-tionale. Il est ne¤ cessaire d ’aspirer a' l ’unite¤du travail des e¤ le' ves, des responsables, de lajeunesse et des activite¤ s publiques ; autre-ment dit, qu’ il y ait e¤ change et interactionentre ces divers aspects du travail.

Comment, a' partir de la' , entreprendreune �uvre communautaire ? Commentre¤ aliser l ’unite¤ des efforts et de l ’ Esprit?Comment e¤ tablir vraiment l ’unite¤ ? Cha-cun de nous repre¤ sente un aspect du joyauauxquarante-neuf facettes.Chacunde nousre¤ agit essentiellement a' l ’un des quarante-neuf rayons en provenance des sept Tem-ples, les sept cercles d ’or figurant la ple¤ ni-tude de la Fraternite¤ de la Vie. En qualite¤d ’ hommes de l ’e' re nouvelle, nous devonspolir la face de notre joyau, l ’atome origi-nel, jusqu’a' ce qu’ il e¤ tincelle de nouveaudans toute sa splendeur. En ce cas, nousnous relions a' la Fraternite¤ universelle etne faisons plus qu’un avec elle. Il faut quenous nous en rendions clairement compte !

Alors, dote¤ s de cette ple¤ nitude et decette royaute¤ , pare¤ s de ce joyau e¤ blouis-sant, allons vers tous les humains pourleur offrir ce secours et soutien magne¤ -tique, et leur donner la possibilite¤ deboire a' la coupe du Nouveau Testamentpar l ’ imitation duChrist.

Restons unis dans l ’�uvre a' ac-complir en ces temps nouveaux !

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Dionysos faitvoile sur la mer.Sept dauphinsl’accompagnent,sept grappes deraisins lui donnentla force del’extase tandisque la divinite¤demeure dans une¤ quilibre imper-turbable et unepaix ce¤ leste.Coupe a' boire duma|“ tre Exekias,540-535 av. J.-C.,Munich.

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La perception ge¤ ocentrique, he¤ liocentrique,

christocentrique

Nous avons e¤ te¤ frappe¤ s, re¤ cemment, par cette affirmation qui parle a'l ’ imagination : ßLa terre est plate !� ainsi que par cette constatation : ßl ’ humanite¤telle que nous la connaissons n’existe que depuis deux minutes !� Ce petit laps detemps repre¤ sente le rapport entre les deux cent mille ans depuis qu ’ßhomo sapiens�est monte¤ sur la sce' ne terrestre et les respectables quatre milliards quatre centcinquante millions d ’anne¤ es e¤ coule¤ es depuis l ’apparition de notre me' re la terre

d ’apre' s les donne¤ es de la science.

Repre¤ sentons-nous la plane' te terre dansle syste' me solaire, la place qu’elle y oc-cupe et la capacite¤ qu’elle a d ’entretenirun cycle sans fin d ’e“ tres vivants qui, touten ayant beaucoup de caracte¤ ristiques encommun, sont chacun diffe¤ rent. Pour lephilosophe grec He¤ raclite, qui ve¤ cut de550 a' 480 avant J.-C., ce fut l ’occasionde de¤ clarer : ßTout bouge, tout passe.� Ilvoulait transmettre que, malgre¤ lesaspects contraires et les transformationscontinuelles de l ’univers, celui-ci, enqualite¤ de cosmos, constitue une unite¤ .ßJe le dis, non d ’apre' s moi mais d ’apre' sle Logos auquel il est sage de s ’accorderet qui affirme : tout ne fait qu’un.� Toutest lie¤ .

Moins connue est cette citation de lui :ßIl n’est pas possible de passer deux fois lame“ me rivie' re...: elle se se¤ pare puis se re-joint...; elle se rapproche et s ’e¤ loigne.� 1

Vous ne rencontrez jamais deux fois lame“ me personne ; ce qui veut dire que laloi du changement s ’applique aussi a'l ’ homme en tant que petit monde, entant que microcosme.

L’ancienne triade de la cre¤ ation

A l ’exposition de la Bibliotheca Philo-sophica Hermetica d ’Amsterdam setrouve une carte de quelques me' tres delong portant comme titre : ßLes fleuvesde vie� ou ßLes courants de vie�. Elleoffre une vue de l ’ histoire humaine de-puis le de¤ luge, il y a environ douze milleans, ce qui, a' l ’ horloge du monde depuisle ßbig bang� 2 , ne repre¤ sente en re¤ alite¤qu’un bref instant. Cette carte et le coursde l ’ histoire qu’elle pre¤ sente sont de lamain de l ’e¤ minent historien James For-long. Nous y voyons, sous l ’aspect desembranchements de l ’ immense fleuve de

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Le ge¤ ne¤ ral JamesGeorge Roche, 1824 -1904 (JamesForlong) fit carrie' re dans l ’arme¤ e britannique indienne.Comme inge¤ nieur civil il fut responsable de la construc-tion de routes a' l ’ inte¤ rieur de l ’ Inde. Il voyagea dans lesud de l ’ Europe et auMoyenOrient.Tre' s inte¤ resse¤ par leslangues e¤ trange' res, l ’arche¤ ologie et les religionsorientales, ses e¤ tudes linguistiques le pousse' rent a' s ’ inte¤ -resser a' l ’origine des croyances religieuses depuis aussiloin que 10 000 ans avantJ.-C. Il de¤ couvrit que nombre demythes chre¤ tiens provenaient des anciens cultes. A saretraite, en 1877, il publia quelques �uvres importantes :Rivers of Life, en 1883 ainsi queFaith and Man, uneEn-cyclope¤ die des Religions.

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la vie, les grands courants religieux et lessujets de leur ve¤ ne¤ ration : les dieux, lesfondateurs de religion avec leurs doctrineset les the' mes importants de leurs saintse¤ crits. Cette sorte de boussole spirituelleinspire ceux qui, comme les disciples dugnostique The¤ odote (vers 150 ap. J.-C.), seposent les seules vraies questions : ßQuie¤ tions-nous, que sommes-nous devenus,ou' avons-nous jamais e¤ te¤ , qu’est-ce que celieu ou' nous avons atterri, vers ou' courons-nous, de quoi devons-nous e“ tre de¤ livre¤ s,qu’est-ce que la naissance et la renais-sance...?� 3 Par la' , The¤ odote appre¤ hende latriple et myste¤ rieuse cohe¤ sion de la vie :1 le cre¤ ateur : Dieu ;2 la cre¤ ation : le monde sans fin, le

macrocosme ;3 la cre¤ ature : l ’ homme en tant que petit

monde, microcosme.

C ’est l ’ancienne triade : Dieu, le cosmos,l ’ homme. La carte de Forlong montre lariche symbolique religieuse de nos ance“ -tres. Nous voyons surtout l ’adoration dusoleil, roue centrale de la vie, source origi-nelle de l ’e¤ nergie vitale. L’adoration dufeu en qualite¤ de force cre¤ atrice, cause dy-namique de la circulation cache¤ e de lase' ve, du sang dans tous les courants devie. Nous voyons la ve¤ ne¤ ration de l ’arbrede vie, force d ’expression visible de lacroissance et de la fructification ; la ve¤ ne¤ -ration de la reproduction symbolise¤ e parle phallus et lamatrice ; puis, la ve¤ ne¤ rationdu serpent, symbole de sagesse et de vi-gueur, la ßconnaissance de Dieu� qui estla Gnose et dont Herme' sTrisme¤ giste dit :ßQui se conna|“ t soi-me“ me, conna|“ t leTout.� La ve¤ ne¤ ration du serpent est enme“ me temps la connaissance du bien etdu mal, la distinction entre la lumie' re etles te¤ ne' bres.

La triade : mesure, nombre et poids

La vie se manifeste selon les lois de lamesure, du nombre et du poids : la formevisible ; la cohe¤ sion inte¤ rieure ; et le re¤ sul-tat, la cre¤ ature. C ’est l ’essence cre¤ atrice a'la fois visible, inte¤ rieure et spirituelle e¤ ma-nant du fleuve de la vie, d ’une profondeurinsondable, englobant tout, que nousnommons Dieu, le Cre¤ ateur ou Pe' re-Me' re. Un triple champ de tension de¤ ter-mine la qualite¤ de l ’existence de l ’e“ tre hu-main, son identification, son pouvoir devoir avec l ’�il du c�ur, et finalement saliaison avec l ’ Esprit. En tant que petitmonde, que microcosme, il peut pe¤ ne¤ trerle myste' re de la cre¤ ation. L’union de lapersonnalite¤ , de l ’a“ me et de l ’ Esprit estau centre du myste' re de l ’entite¤ humaine.

Tout e¤ volue, rien ne revient en arrie' re.La vie tend vers sa re¤ ve¤ lation et son ac-complissement du point de vue de la ma-tie' re, de l ’a“ me et de l ’ Esprit. Et cela cor-respond a' trois mondes de perception :

1 la perception ge¤ ocentrique de notreexistence et de notre terre ;

2 la perception he¤ liocentrique dusyste' me zodiacal qui nous entoure, etdes corps ce¤ lestes qui s‘ y meuvent;

3 la perception christocentriquetranscendant la perception sensorielleborne¤ e, l ’entre¤ e dans le monde del ’a“ me vivante. C ’est la' que surgit ßlaconnaissance du c�ur� qui permet derecevoir le ßprix de la course�: laliaison avec l ’ Esprit. Il s ’agit dudomaine du seul et unique Cre¤ ateur ;le domaine du premier et du dernier,de l ’alpha et de l ’ome¤ ga.

Si nous suivons les enseignements queconsigne' rent tous ceux qui firent la de¤ -

Fleuves de vie ouCroyances deshommes dans tousles pays. de J.G.RForlong, 2,45 x0,85 me' tres,1883.

couverte de l ’ Esprit au cours des sie' cles,nous parvenons dans un monde de per-ception ou' le passe¤ , le pre¤ sent et l ’avenirnous relient a' l ’unite¤ , comme les rayonsd ’une roue se rejoignent en son centre. Etnous de¤ couvrons que c ’est la roue de la viedivine qui met en mouvement les rouagesde l ’espace et du temps ; que l ’ infinimentpetit agit en concordance parfaite avecl ’ infiniment grand ; que ce qui est spiri-tuel e¤ mane de Dieu ; que ce qui est inte¤ -rieur proce' de de l ’ immortalite¤ ; et que lavie elle-me“ me de¤ coule de transformationssans fin. Nous pe¤ ne¤ trons le sens profonddes symboles exte¤ rieurs, nous expe¤ rimen-tons la justesse de la parole des Rose-Croix : l ’ homme est un ßminutus mun-dus�, un petit monde, un microcosme.

Nous apprenons a' conside¤ rer que tousles hommes du globe terrestre appartien-nent a' une seule famille, qu’ ils soient derace blanche, noire, jaune ou rouge. Etcomme ßl ’ homme est une grande mer-veille�, ainsi la cre¤ ation d ’ou' il est issu estune merveille encore plus grande tandisque son cre¤ ateur est la merveille supre“ me.L’e¤ merveillement est donc la force entra|“ -nante, a' l ’arrie' re-plan du chemin de notreque“ te. Il nous montre a' l ’e¤ vidence l ’exis-tence du cre¤ ateur, le grand architecte del ’univers, dissimule¤ dans la cre¤ ation de tri-ple fac� on. La merveille est qu’en re¤ alite¤ ily ait trois manifestations en mouvementles unes dans les autres : le monde visible,le monde inte¤ rieur, et le monde spirituel,ou comme l ’e¤ crit Von Eckartshausen :l ’exte¤ rieur, l ’ inte¤ rieur et le plus profondde l ’ inte¤ rieur. En chaque e“ tre humain estgrave¤ e une re¤ plique duplan de cre¤ ation.Unexamen attentifde ce planpermet de recon-na|“ tre les te¤ moignages e¤ vidents de la septu-ple Fraternite¤ mondiale.

He¤ raclite affirme que le changement

est la seule constante de la vie. En accep-tant que le changement soit la force pro-pulsive de la naissance et de la vie, nouspe¤ ne¤ trons le myste' re de l ’ immortalite¤ ;nous percevons les dimensions ^ la me-sure, le nombre et le poids ^ du mondeinte¤ rieur. Une triple clef ouvre le cheminde ce qui est changeant et mortel vers cequi est immuable : la vie de l ’Ame-Esprit.

Trois mondes, trois fre¤ quences vibra-toires, trois vitesses agissent simultane¤ -ment a' l ’ inte¤ rieur de la me“ me cre¤ ation :� exte¤ rieurement : de fac� on changeante

et mortelle;� inte¤ rieurement : selon la vie de l’a“ me

immuable;� spirituellement : de fac� on immortelle.

Compre¤ hension des lois de l’ Esprit

Douze mille ans ont passe¤ , et nous de-vons toujours de¤ voiler les te¤ moignagese¤ crits touchant les fondements de la vie.L’objectif est d ’enseigner a' tous les hu-mains la ve¤ ritable signification de l ’exis-tence humaine. A chaque division dutemps e¤ labore¤ e par Forlong, apparaissentenviron vingt-quatre sommets refle¤ tantune avance¤ e sociale et spirituelle. Il s ’agitde la projection du triple myste' re : micro-cosme ^ cosmos ^ macrocosme. Lemonde et l ’ humanite¤ sont inte¤ gre¤ s dansle plan impe¤ ne¤ trable du Seigneur du des-tin, lequel est au service duCre¤ ateur de lavie. Il existe une Fraternite¤ mondiale agis-sant sur sept plans pour orienter le destinde l ’ humanite¤ dans la direction des lois del ’ Esprit. Ces lois comportent sept aspectse¤ chappant aux forces contraires dumonde : positif et ne¤ gatif, lumie' re et te¤ ne' -bres... Le devoir de tout e“ tre humain est derenouveler sa personnalite¤ , son a“ me et sonesprit. Cre¤ atures fugitives, nous n’avons

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pas encore de¤ passe¤ la phase de l ’acquisi-tion de la conscience : la libe¤ ration ducycle mine¤ ral-ve¤ ge¤ tal-animal. Nous som-mes donc toujours lie¤ s au processus de lavie et de la mort dans un champ d ’exis-tence continuellement changeant. La mis-sion de la septupleFraternite¤ mondiale estde servir en aidant les hommes a' pe¤ ne¤ trerle myste' re du devenir conscient de leura“ me. Il s ’agit la' de la deuxie' me phase. Onpeut donc dire que la mission de tous lesguides spirituels doit e“ tre : conduire lesa“ mes des millions de chercheurs sur lechemin de la perfection. A ce sujet, il estpossible de puiser dans les e¤ crits sacre¤ s ladoctrine secre' te de l ’ humanite¤ . Il y a deuxmille ans, les sources e¤ gyptienne, in-dienne,perse, chinoise et juive ont conflue¤dans un creuset que nous nommons laGnose Herme¤ tique Chre¤ tienne. Nouspensons aux textes herme¤ tiques del ’ Egypte antique, a' la Bhaghavad Gita,aux Ve¤ das, au Zend Avesta, au Tao TeKing, auTripitaka (le canon de l ’enseigne-ment du Bouddha) et a' laTorah (le Penta-teuque, les cinq premiers livres de laBible). Au cours des deuxmille ans passe¤ s,on peut suivre la manifestation de laGnose en quatre phases ; l ’ influence duMoyen Age chre¤ tien et de la Renaissancey est encore tre' s perceptible.

Unite¤ des religions libe¤ ratrices

Aujourd ’ hui, lors du passage dudeuxie' me au troisie' me mille¤ naire, face a'la septuple Fraternite¤ mondiale, nousconfirmons la parole magique de laRose-Croix du xviie' me sie' cle : ßJ ’entredans les sept cercles, et ma pense¤ epe¤ ne' tre dans le cercle supe¤ rieur tandisque je me tiens sur les pieds dans lecercle infe¤ rieur.� Re¤ alisation possible

maintenant que la Fraternite¤ mondialese manifeste de nouveau septuplementdans notre communaute¤ , une commu-naute¤ mondiale d ’Ames-Esprits.

J. van Rijckenborgh a eu la visiond ’une telle mission sous forme de l ’ UnaSancta, l ’unite¤ de tous les vrais initie¤ s, cequ’ il a expose¤ en 1955 dans son livre, LaGnose des temps pre¤ sents, 4 ou' il dit ce quisuit :

ßPeut-e“ tre connaissez-vous cettevieille le¤ gende du Bouddha : il avait offerta' l ’ humanite¤ sa doctrine de sagesse etdonne¤ le branle a' un nouveau re¤ veil spiri-tuel. Parvenu au terme de son travail,ayant de¤ ja' quitte¤ les demeures de la nuit,il vit, il est vrai, qu’ il avait des millionsde partisans mais qu’ he¤ las, pre¤ cise¤ mentpar suite de son apparition dans lemonde, une lutte terrible et meurtrie' res ’e¤ tait de¤ veloppe¤ e, une lutte entre leBrah-manisme et le Bouddhisme. Les Brahma-nes, depuis longtemps protecteurs desVe¤ das et des Upanishads, donc aussid ’une sagesse divine, e¤ taient furieux etcombattaient par tous les moyens leBouddhisme croissant. Les e¤ le' ves duBouddha et leurs descendants ne restaientpas en arrie' re eux non plus. Et une grandesouffrance e¤ tait dans le c�ur du Sublime :lui qui avait voulu servir les hommes etdans un amour infini les sauver tous, ilvoyait la lutte qui se de¤ roulait en son nom.

Alors il de¤ cida de revenir. Il revintdans les ombres de la nature de la mortapre' s sa disparition, mais cette fois entant que Shankara le Sublime. Shankara,en effet, est un instructeur que l ’ histoirea enregistre¤ . Et il ne s ’agit donc pas icisimplement d ’une le¤ gende, mais d ’unere¤ alite¤ . Shankara enseigna la synthe' se detoute la sagesse divine. Il montra que lesVe¤ das, les Upanishads et les enseigne-

ments du Bouddha e¤ taient identiques etpoursuivaient les me“ mes objectifs. Il de¤ -montra l ’universalite¤ de toutes les sages-ses. Et quand il eut rempli sa ta“ che, Shan-kara, qui e¤ tait leBouddha, disparutmyste¤ -rieusement.

Cette le¤ gende nous vint a' la pense¤ e, enrapport avec l ’ Una Sancta, L’Una Mys-tica qui se manifeste a' nouveau dans lecorps magne¤ tique de la double Ecole Spi-rituelle. On ne peut pas dire de l ’ EcoleSpirituelle actuelle qu’elle suive une di-rection sectaire et exclusive. Non, cetteEcole, ce corps magne¤ tique, est une au-thentique Ecole-Shankara ou' la synthe' sede toute sagesse universelle est re¤ ve¤ le¤ e.Deme“ me que Shankara avec ses partisanset ses initie¤ s vint apre' s le Bouddha, deme“ me laGnose vint apre' s lamanifestationde Je¤ sus le Seigneur pour synthe¤ tiser tou-tes les doctrines de sagesse de l ’ histoiremondiale et les re¤ ve¤ ler comme unemagni-fique unite¤ . LeTao|« sme, le Brahmanisme,le Bouddhisme et le Christianisme sontpar essence, en tant que doctrines de libe¤ -ration et voies de libe¤ ration unes dans laGnose. C ’est pourquoi la Rose-Croixs ’e¤ le' ve au-dessus de la lutte me¤ taphysiquese¤ culaire et sert le Shankara de tous lestemps.� (Fin de citation).

Dans son aspect exte¤ rieur, en qualite¤d ’�uvre mondiale de Christian Rose-Croix, l ’ Ecole Spirituelle repre¤ sente leparvis. Dans son aspect inte¤ rieur, sa mis-sion envers ses membres est d ’e“ tre la voixvivante qui re¤ sonne dans la demeure del ’ Esprit pour pre¤ parer au travail dans lesanctum, le Saint. Et dans son aspect spi-rituel, elle instruit afin de passer du Saintdans le Saint des Saints : au plus profondde soi ou' re' gne l ’ Esprit, le Seigneur quiest au centre de tout.

Deme“ meJ. vanRijkenborgh e¤ crit dans

le dernier chapitre de LaGnose desTempsPre¤ sents :

ßC ’est pourquoi, dans le monde, desmillions de fle' ches s ’e¤ le' vent des clochers,tels des bras de¤ sespe¤ re¤ s pour agripper uneboue¤ e de sauvetage. Et la seule re¤ ponseque leur donne le Christ, le chef dumonde, est : ßMon Royaume n’est pas dece monde. Va, vends tout ce que tu as, etsuis-moi.� Or vers quoi la Pistis montre-t-elle la voie ? Vers la Sophia.Mais qui est ouqu’est la Sophia ? C ’est l ’autre e¤ manationdivine qui accompagne la Pistis. Elle est lavraie sagesse, inattaquable, qui, sans faireaucune concession, afflue du ple¤ ro“ me deDieu. Et cette Sophia prend corps dansce qui est appele¤ la ßGnose� dans les e¤ colesspirituelles de tous les temps. Aussi trou-vons-nous dans ces e¤ coles de la Gnose lame“ me Sophia, la me“ me Sagesse : la me“ meVoie, la me“ meVe¤ rite¤ et la me“ meVie. Queles chercheurs fussent sortis de telle outelle communaute¤ , qu’ ils eussent le teintnoir, rouge ou blanc, qu’ ils fussent venusdu camp bouddhiste ou mahome¤ tan ouchre¤ tien, ils e¤ taient enseigne¤ s par cetteunique Sophia et purifie¤ s par elle. Et enelle ils s ’ane¤ antissaient jusqu’a' la re-naissance. Ceux qui en veulent une pre-uve, qui veulent tenir fermement en mainle fil d ’Ariane, qu’ ils s ’ informent: laGnose e¤ tait et est de tout temps invariable-ment la me“ me. Elle montre invariable-ment le me“ me chemin et parle invariable-ment la me“ me langue [...] C ’est pourquoivous devez savoir que toutes les Fraterni-te¤ s gnostiques qui nous ont pre¤ ce¤ de¤ s sesont appele¤ es ßE¤ glises�, qu’elles ontvoulu e“ tre des E¤ glises mais des E¤ glises en-tie' rement consacre¤ es a' la Sophia, afin quetout pe' lerin accable¤ puisse devenir une ve¤ -ritable Pistis Sophia. Aussi n’est-il passans signification profonde que l ’ Ecole

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Spirituelle actuelle doive se pre¤ senter surla sce' ne du monde comme le ßLectoriumRosicrucianum�, ßl ’ Eccle¤ sia Pistis So-phia�. Depuis le 1er septembre 1954 l ’ Ecolea pu recueillir l ’ he¤ ritage de la Fraternite¤pre¤ ce¤ dente et, dans cet he¤ ritage et cette der-nie' re volonte¤ , est contenue la mission decontinuer son �uvre en tant qu’EcclesiaPistis Sophia, mission que nous avons ac-cepte¤ e entie' rement. Il est clair que, en re-cueillant cet he¤ ritage, nous e¤ tions occupe¤ sdepuis longtemps de¤ ja' a' en vivifier l ’es-sence afin d ’en devenir dignes [...]

Un corps hie¤ rarchique au sens gnos-tique dumot signifiait un appareil vital or-ganise¤ jusque dans sesmoindres particula-rite¤ s. Un corps vivant, par conse¤ quent,gra“ ce auquel l ’e¤ manation de la Sophiapouvait envelopper tous ceux qui e¤ taientadmis dans ce corps ; un corps vivantgra“ ce auquel la Sophia, venant du ple¤ ro“ mede la vie universelle, pouvait ope¤ rer en euxtous, et e“ tre rec� ue et assimile¤ e par euxtous.Ce n’e¤ tait pas simplement un lieu or-dinaire de re¤ union, ou' la collectivite¤ deceux qui e¤ taient rassemble¤ s entrait encontact magne¤ tique. Pour les e¤ glises de laPistis, c ’e¤ tait peut-e“ tre suffisant; maisdans l ’ Eglise des Cathares, dans ce corpsde la Sophia, l ’attouchement de la Sophiapouvait devenir, gra“ ce a' des lois gnosti-ques et a' l ’application de la magie gnos-tique, une effusion. Et cette effusion pou-vait pousser vers le processus du cheminde croix des roses ; puis vers leTrigonumIgneum, le Triangle de Feu ; de la' vers lefeu recre¤ ateur sur le ßlieu du cra“ ne�, leGolgotha ; et enfin mener a' la re¤ surrec-tion dans le nouveauChamp deVie [...]

Le corps hie¤ rarchique est devenucomplet et nous y avons trouve¤ et occupe¤nos places. Vous e“ tes donc devenus mem-bres de ce Corps Vivant, membres de

De¤ taild’une

peinturede

1900,G.K

limt(1862-1918),

Leopoldmuseum

deVienne.

l ’ Eccle¤ sia Pistis Sophia. Cet organismeest devenu vivant par la gra“ ce de laGnose.Tout est pre“ t. Le chantier estminu-tieusement pourvu de l ’ instrumentariumcomplet de l ’antique laboratoire alchi-mique avec toutes ses cornues, et le feubru“ le dans l ’athanor. Tout est pre“ t pourque la Pistis, en nous, forge la Sophia et,dans le courant de gra“ ce de la Sophia issudu ple¤ ro“ me, nous voulons nous vouer etnous vouerons notre vie entie' re a' la vraieVie, pour ainsi, de bas en haut, intelligem-ment, avec l ’enjeu de notre nouvelle qua-lite¤ d ’a“ me, vivifier e¤ galement l ’ Eccle¤ siaPistis Sophia. De' s lors se de¤ ploient denouveau sur le monde la Sophia et sagra“ ce, sous forme du Re' gne de la Gnose,le commencement du grand travail mon-dial de la septuple Fraternite¤ gnostique.Le Lectorium Rosicrucianum, ou Eccle¤ -sia Pistis Sophia, vivra ve¤ ritablement sinous vivons avec lui.� (Fin de citation)

Une nouvelle phase commence. Ve¤ ri-table sel de la terre, levain du pain de vie,force d ’une nouvelle alliance, unecommunaute¤ multiculturelle de nom-breuses a“ mes vivantes baptise¤ es du vin del ’ Esprit peut, aujourd ’ hui, poursuivre etexe¤ cuter le plan divin pre¤ vu pour lemonde et l ’ humanite¤ . L’union fait laforce. La main qui nous re¤ unit est celledu divin ma|“ tre constructeur. Dans cetteforce, nous devons avancer. Notre chemi-nement en direction de la vie immuabledes Ames-Esprits vivantes trouvera sonapoge¤ e en recevant le ßprix de la course�:la liaison avec l ’ Esprit divin.

Temple Principal, Haarlem, allocution du

dimanche 6 novembre 2005.

Notes

5 Heraclitus, Fragmenten, J. Mansfeld, Athe-

naeum, Amsterdam, 1979.6 Suivant les scientifiques, le ßbig bang�

marque la naissance de l ’univers, il y a environ

13-14milliards d ’anne¤ es.7 Excerpta exTheodoto 78.2.8 Jan van Rijckenborgh, La Gnose des Temps

Pre¤ sents, troisie' me partie, l ’ Una Sancta,

Edition du Septe¤ naire, rueTourtel Fre' res,Tan-

tonville, 54116, France. Shankara est le ma|“ tre

indien auteur duVedanta. J. van Rijckenborgh se

re¤ fe' re a' La Doctrine secre' te, 3e' me partie, deH.P.

Blavatsky, ßLeMyste' re deBouddha�, ou' figure le

nom de Shankara. Citons : ßGautama fit sous

serment une promesse tacite a' propos des lec� ons

e¤ sote¤ riques qu’ il avait transmises. Dans son

indicible affliction devant l ’ ignorance et les

souffrances de l ’ humanite¤ qui en de¤ coulaient, il

ne¤ gligea de dissimuler certains dogmes, contre-

venant ainsi aux lois du karma ce qui entra|“ na

une fausse compre¤ hension de ces dogmes [...]

Son nouvel enseignement eut des conse¤ quences

fatales et ne fut jamais compris de la juste

manie' re [...] C ’est pourquoi il plut au ßgrand

ma|“ tre� de rena|“ tre environ cinquante ans apre' s

sa mort [...] en raison de son karma et de son

amour des hommes.�

Les historiens reconnaissent l ’existence vers

788-820 d ’un Shankara originaire du Kevala, un

des plus grands brahmanes philosophes de

l ’Hindouisme, qui se livra tout jeune aux

pe¤ re¤ grinations d ’un moine. Il est tenu pour

auteur duVedanta et fondateur d ’e¤ coles hin-

douistes.

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Edshult, Sue' de.

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