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Journal chrétien d’informations locales • Mars 2011 • n° 673 • 67 e année Quartier Plaine-Lagny Sud 20 e : dépôt de bus Les riverains s’impatientent 15 mois après la fermeture de l’ancien dépôt de bus, le centre provisoire va durer encore au moins trois ans après la signature du fameux décret > Page 3 1,70 Porte des Lilas Les choses avancent, mais la ZAC est loin d’être terminée > 7 à 9 Police Un seul Commissaire pour quatre arrondissements Une brigade spéciale pour Belleville > 4 Hélène Boucher Forum de rencontres entre jeunes anciens et élèves de Terminale > 6 Les Lilas Une église contemporaine à la place de l’ancienne > 11 Histoire Qui était donc ce Mortier qui a donné son nom à ce grand boulevard ? > 14 Théâtre La 79 e édition de la Passion au Théâtre de Ménilmontant > 16 Crédit Mutuel Paris 20 Saint-Fargeau 167, avenue Gambetta (métro Saint-Fargeau) – Tél. : 0 820 09 98 93* 24, rue de la Py (métro Porte de Bagnolet) – Tél. : 0 820 09 98 94* Courriel : [email protected] Gagnez à comparer ! Crédits, Assurances, Epargne, Téléphonie Mobile *N° Indigo : 0,12 TTC/min. Maquette de la future dalle © SEMAVIP Dépôt de bus provisoire, en plein air, situé à la porte de Vincennes le long de la petite ceinture. Les habitants des immeubles qui le surplombent se plaignent des nuisances sonores et lumineuses qu’il provoque, notamment la nuit. © BRUNO MARGUERITE

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Journal chrétien d’informations locales • Mars 2011 • n° 673 • 67e année

Quartier Plaine-Lagny

Sud 20e : dépôt de busLes riverains s’impatientent15 mois après la fermeture de l’ancien dépôt de bus, le centre provisoire va durer encore au moins trois ans après la signature du fameux décret > Page 3

1,70 €

■ Porte des Lilas

Les choses avancent,mais la ZAC est loind’être terminée> 7 à 9

■ PoliceUn seul Commissairepour quatrearrondissementsUne brigade spécialepour Belleville> 4

■ Hélène BoucherForum de rencontresentre jeunes ancienset élèves de Terminale> 6

■ Les LilasUne église contemporaineà la place de l’ancienne> 11

■ HistoireQui était donc ce Mortierqui a donné son nomà ce grand boulevard ?> 14

■ ThéâtreLa 79e éditionde la Passion au Théâtrede Ménilmontant> 16

Crédit Mutuel Paris 20 Saint-Fargeau167, avenue Gambetta (métro Saint-Fargeau) – Tél. : 0 820 09 98 93*

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À traversl’arrondissement

Mars 2011 • n° 673

itué à la sortie du métroSaint-Fargeau, le kiosqueà journaux de MonsieurNaouri explose de jour-

naux et de magazines qu’il doitsortir le matin et rentrer le soirdans la minuscule et faussecolonne Morris qui abrite soncommerce. On comprend sonimpatience à voir enfin construireun kiosque digne de ce nom, dontle principe a été acté.

Inutile de dire que ses clients aussiverront d’un bon œil cet aména-gement urbain qui permettra uneoccupation rationnelle du trot-toir. Et pour circuler, pour vendreet pour acheter, ce sera plus pra-tique. Alors vivement, que cemobilier urbain qui est prévu là oùil y a le banc, arrive enfin !

Un Tunisien heureuxHasard des circonstances de lavie, Monsieur Naouri qui est tuni-sien, savoure avec délice les motsliberté et dignité. Qui savait quecet homme attentif aux soucis dechacun avait, depuis un an, deuxde ses fils en prison à Tunis ?Bonheur lié à la révolution, ses filssont libres depuis fin janvier tan-dis que leur juge les a remplacésen prison. Vive le futur nouveaukiosque de Saint-Fargeau et vivela révolution tunisienne ! ■

ANNE MARIE TILLOY

Eternel débat qui peut se poursuivre longtemps. Considérant que l'essentiel des arguments ont été avancés par les uns et les autres depuis son numéro paru fin décembre, l'Ami du 20e, sauf nouvelles approches, consacrera désormais son courrier des lecteurs à d'autres thèmes. Un grand merci à tous nos lecteurs pour leurs contributions.

J’’ai lu avec intérêt le dossier « propreté » de vos deux derniers numéros. Je souhaite y ajouterles remarques suivantes :

Chiens : obligatoirement en laisse ; il devrait être interdit de les laisser longer le bas des immeu-bles qu’ils arrosent (ou pire) tous les dix mètres. (« Apprenez-leur le ruisseau »).Graffiti : en nette recrudescence depuis l’été dernier. Rue St-Fargeau, on en note de nouveauxchaque lundi, sur les façades rénovées (et les trottoirs...). Apparemment les bandes descendent« teufer » à Paris le week-end. Est-il impossible d’organiser une surveillance policière nocturneune fois par mois ?Crachats : sujet délicatement abordé par un lecteur. Dans sa réponse, la chargée de communi-cation dit benoîtement que c’est une question de « pureté » pour les musulmans. Très bien,mais pourquoi ne cracheraient-ils pas dans le ruisseau ? Pigeons : l’angle de la caserne de pompiers a été nettoyé. Mais il se salit à nouveau et les pom-piers ont mieux à faire que de s’occuper de cela. Plutôt que de traiter les effets, il vaudraitmieux s’attaquer aux causes et exterminer ces bandes de volatiles nourris par de bonnes âmes.Les pigeonniers anti-conceptionnels sont une vaste plaisanterie.La neige enfin : rappelons que d’anciennes réglementations prescrivent aux riverains de déga-ger le sol devant chez eux. Peu l’ont fait car « je paie des impôts, donc je ne fais rien ».Tout ceci dénote le refus d’une certaine harmonie sociale et la dé-responsabilisation des citoyens.

NICOLE JOBELOT

Notre immeuble est situé sur la contre-allée du boulevard de Charonne, du côté du 20e, contre-allée qui sert de parking, de garage de réparation, voire de dépotoir, pour des véhicules variés :voitures souvent immatriculées en banlieue ou en province, motos, vélos abandonnés.Etant à la limite du 20e et du 11e, nous constatons que ce dernier est beaucoup plus propre. Pourtant les éboueurs font le maximum. C’est bien l’incivilité des habitants qui est en cause :– Des dépôts sauvages de meubles, pots de peinture mal fermés, téléviseurs, appareils électro-

ménagers au pied des arbres. Depuis le 1er janvier, nous notons une amélioration, mais noussavons par expérience qu’avec le retour des beaux jours reviendront les mauvaises habi-tudes. A la tombée de la nuit, ces dépôts sont visités par des récupérateurs qui laissent les resteséparpillés sur la contre-allée, la piste cyclable parallèle ou le trottoir.

– Certains gardiens d’immeubles sont «désinvoltes» et déposent leurs poubelles devant les mai-sons voisines. Le matin, le spectacle des voitures et des poubelles enchevêtrées est vraimentdésolant.

– Des dépôts de gravats, la nuit, au pied des arbres. A croire que les locataires font des travauximportants dans leurs appartements, même dans les immeubles récents !

– Certains cafés et bars «font terrasse» sans autorisation, même sur les trottoirs étroits, gênantles piétons, les personnes handicapés… Les clients jettent, au hasard, bouteilles, cartonnettes,mégots et détritus divers.

– L’élagage des arbres n’est pas assez fréquent. De nombreux sacs en plastique restent accro-chés pendant des années.

Merci de vous intéresser à ce sujet difficile.H. ET G. AZÉMA-MORINIÈRE

Courrierdes lecteurs

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CarnetCentenaire• Le 20 février a été célébrédans la salle des mariages de laMairie le centenaire de MadameRachel KARCENTY, née le20 février 1911. ■

Décès• Mort prématurée du mar-chand de journaux du 61 rue deMénilmontantLaurent nous manque déjà, ilsemble qu'il ait décidé de partiravant hier, chez lui. Il avait unecinquantaine d'années et deuxenfants presque adultes.Il était apprécié ; quatre personnespleuraient dans la rue pendant

que ses proches étaient au com-missariat : amis, commerçants,simples clients de tous âges quivenaient lui acheter un journalou l'un des nombreux livres sur lequartier qu'il exposait dans savitrine. Aimable, discret, il m'atoujours semblé voir une petitemélancolie dans son regard, maisla vie d'une homme est complexeet l'on ne peut se hasarder à com-prendre ce qui l'amène à y met-tre fin.L'équipe de l'Ami exprime sa soli-darité à ses proches et observeraun temps de silence et de prièreafin que la paix lui soit donnée. ■

PROPRETÉ : CITOYENS RESPONSABLES

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À traversl’arrondissement

Les nuisances du dépôt de bus provisoire C'est le problème récurrent depuisla fermeture de l’ancien dépôt debus et le transfert des ateliers demaintenance et du stationnementdes bus le long de la petite cein-ture. Malgré les explications don-nées par la RATP, le ressentimentreste vif. Nombreuses interven-tions des riverains du Centre Bus“provisoire” pour protester contreles nuisances sonores, les lumièresaveuglantes et une pollution dan-gereuse.Rémi Feredj assure que toutes lesdispositions ont été prises pourdiminuer les dites nuisances et rap-pelle que le double-vitrage dansles appartements les plus exposésva être installé aux frais de la RATP.D'autre part il insiste sur le faitque cette vaste opération fait par-tie d'un programme de “réinstalla-tion d'emplois" dans l'est parisien,très déficitaire sur ce point. Mur-mures sceptiques dans la salle.Les délais ? Réponse : le décret per-mettant le transfert patrimonial del’ancien dépôt de bus du STIF à laRATP n’est toujours pas signé, cequi empêche le démarrage des tra-

vaux de reconstruction du futurdépôt. A qui incombe la faute decette situation qui dure depuis15 mois ? Apparemment à l’Etat.La Mairie du 20e assure faire toutce qu’elle peut pour mettre fin àcette situation ubuesque. JulienBargeton conclut en annonçantune prochaine réunion exclusive-ment consacrée à ce sujet.Deux observations :• tout le monde se retrouve pourcondamner le retard mis par l’Etatà signer le décret. Mais le problèmede fond reste : même si le décretétait signé de suite les riverainsdevraient encore attendre trois ansou plus pour retrouver leur tran-quillité ;• la vigueur des protestations deshabitants de la rue des GrandsChamps, qui envoient quotidienne-ment des messages Internet à unemultitude de personnes, sembleirriter un certain nombre d’habi-tants.

Et toujours... la rue d’AvronL'aménagement de la rue d'Avron,c'est une très longue histoire donton ne voyait point le bout. Enfin,

ontrairement à ce quenous avions écrit dansun précédent feuilleton,les quelque 50000 tonnes

de granit du chantier du T3 nesont pas que chinoises. Dossierd’information à l’appui, il vientaussi d’Espagne, de Louvigné-duDésert en Bretagne et même deParis intra muros, car option«développement durable», le gra-nit parisien est recyclé.

A Pantin, un chantiernovateur de recyclage du « granit parisien »Initiative écologique de la Villede Paris, une usine de recyclage

installée à Pantin depuis début2010 au bord du canal de l’Ourcq,permet de remettre à neuf lesbordures et les pavés de granitposés à l’origine sur les boule-vards des Maréchaux. Aprèssciage et « flammage» (procédéqui consiste à rendre les maté-riaux plus rugueux pour amé-liorer le confort de marche etl’aspect esthétique), les pavés etles bordures sont reposés, parexemple, en délimitation despistes cyclables. C’est ainsi que grâce à cettedémarche, près de 18000 tonnesde granit ne sont pas prélevéessur les ressources naturelles.

Ainsi, outre la préservation desites naturels, ce qui représenteune sauvegarde «écologique» etune économie en euros, la remiseà neuf du granit parisien génèreune économie de CO2. En effetMonsieur François Wouts, chefde la Mission Tramway de la Villede Paris, estime que l’opération derecyclage ne génère que 50 tonnesde CO2 alors que l’achat de maté-riaux neufs en aurait généré 870,si la même quantité avait ététransportée depuis la Bretagne,2250 pour l’Espagne et 8400 pourla Chine.

Transport fluvial, un impact très positif pour l’environnementL’installation de l’usine sur lesbords du canal de l’Ourcq qui per-met une évacuation par la voiefluviale des déchets et le stockageà Bonneuil-sur-Marne de ce quin’est pas nécessaire au chantier duT3, participe de façon non négli-geable à ce bilan carbone.Qui pouvait imaginer que le gra-nit de Paris qui a pu servir, dansdes époques antérieures, à fairedes barricades serait un jour recy-clé pour refaire des chaussées ! ■

ANNE MARIE TILLOY

a réunion du Conseil dequartier de Plaine-Lagnydu 2 février est ouvertepar Julien Bargeton, pre-

mier adjoint à la Mairie du 20e,chargé de la Culture et desFinances. À ses côtés, plusieursélus et le président du Conseil dequartier Plaine-Lagny, Serge Col-lin. Dans la salle les représentantsde la RATP étaient venus nom-breux, notamment Jean-PhilippeHuet, chef de projet du tramway,et Rémi Féredj, directeur du Cen-tre Bus Lagny.

Le chantier du tramwayAprès un exposé par la RATP surl’avancement des travaux et latenue du calendrier, la salle posepeu de questions ; la principaleconcerne l’absence d’une stationrue Paganini à mi-parcours entreles Portes de Vincennes et deMontreuil. Mais les habitants nepeuvent avoir gain de cause, carla vitesse moyenne du tramwaydemande que le nombre d’arrêtssoit limité. Curieusement unenavette serait à l’étude. On pour-rait également modifier l’itiné-raire de la «Traverse».

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Au Conseil de quartier Plaine-Lagny Les riverains du dépôt de bus s’impatientent

Feuilleton du tramway n° 24 Le granit n’est pas que chinois !

une bonne nouvelle : les travauxsont “en voie d'achèvement”(dixit). Certes, ce ne fut pas sansdommage pour la circulation :voitures, vélos, malheureux pié-tons auxquels s'imposait un vraislalom, notamment les mamansavec poussette s'engageant surun parcours non fléché !Moitié par moitié, trottoirs etchaussée se libèrent. Reste à réglerquelques petits défauts de nivelle-ment propices aux chutes. Les tra-vaux nocturnes, de 22 à 6 heuresdu matin, n'ont pas généré deplaintes. En ce qui concerne lafermeture momentanée du carre-four Pyrénées-Avron, le publicsera averti par voie d'affiches.Serpent de mer depuis le début decette restructuration : les étalagesqui... s'étalent trop, la non diver-sité des commerces. “Il n'y a plusque des bazars” (entendu dans lasalle). Gageons que ce sera encoreà l'ordre du jour dans une autreséance.

Îlot Lagny - Davout -Paganini - Reynaldo HahnCette opération se situe dans lecadre du G.P.R.U. de la Porte deMontreuil. Ce quartier de 25000habitants est dépourvu d'équipe-ments culturels et sociaux. Aména-gements prévus : bibliothèque en2015, halte-garderie (60 places),reconstruction de la crèche actuelle,création d'un parking souterrain

(dates non avancées), équipementpour les jeunes (?).

Animations du Conseil Plaine-LagnyEtant donné le temps consacré auCentre Bus, Françoise Gaborit,chargée de l'animation à Plaine-Lagny, ne dispose que de quelquesminutes pour rappeler la prolon-gation de l'exposition sur le150e anniversaire du rattachementde Charonne au 20e arrondisse-ment. Lieux : Centre Louis Lumièreet quartier Saint-Blaise. La fêteannuelle du Conseil Plaine-Lagnyse déroulera au Square Sarah-Bernhardt le samedi 18 juin sur lethème “Fête foraine à l'ancienne".

Graffs et tags Un peu d'humour pour terminer :un mini-débat “interactif” s'en-gage dans le public à propos desgraffitis dessinés sur les mursRATP et avoisinants. Partisans etdétracteurs s'affrontent. Questionquasiment métaphysique : diffé-rence entre un graff et un tag ?Les premiers sont censés être“artistiques” ; les autres, qui sem-blent se répandre dans tout lequartier au grand dam des habi-tants, ne le sont pas. La discussionse perd dans le brouhaha dudépart, mais on y reviendra, c'estpromis. ■

COLETTE MOINE

Pavés recyclés et bordures neuves sur le point d’être posés boulevard Mortier.

Graffs et tags photographiés en janvier 2011 qui, éphémères ont déjà disparu.

ne association « lesappels d’Orphée» a étécréée au cimetière deMontmartre pour « la

sauvegarde du patrimoine funé-raire». Le nom fut inspiré par lamusique et l’opéra, bien repré-sentés parmi les tombes de Mont-martre.

Au Père-Lachaise, sous l’impul-sion de Pascal Payen-Appenzeller,plusieurs tombes ont été restau-rées ces dernières années avecquelques subventions de la Villede Paris, mais il reste un travailconsidérable. ■

Adresse : Rempart Ile de France (GRIF)11 rue de Clichy. 75009 Paris.

Sauver les tombes du Père Lachaise

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À traversl’arrondissement

Mars 2011 • n° 673

La médiathèque du 23 rue des Haies se garnit de livres et autre moyens d’informationpour se préparer à un service de proximité. L’ensemble est prêt à recevoir le public.Bertrand Delanoë inaugureraofficiellement les lieux le 31 mars prochain. Début avril, une ouverturefestive sera organisée: un groupe musical mettral’ambiance, circulant dans les rues pour revenir à la médiathèque.

La patience récompenséePour les personnes qui vont ani-mer ce lieu, cette ouverture cou-ronne leur patience. Les travauxde construction avaient fait l’ob-jet de malfaçons. La Mairie deParis a entamé un procès. Ensuite,les travaux ayant repris, la chutede la cheminée des bains douchesvoisins a tout arrêté. « Il a fallu ycroire, pendant le procès» disentles animateurs. Les habitants, euxaussi, assimilaient la futuremédiathèque à l’Arlésienne.

Une médiathèque « de poche »Nous avons longuement été reçuspar l’équipe, rassemblée autourde Blandine Aurenche: dix per-sonnes dédiées à l’animation pouroffrir un nouveau service aux

habitants des quartiers Plaine-Lagny et Réunion-Père Lachaise.La définition, médiathèque «depoche», proposée par l’équipe estmodeste, mais ne manque pasd’ambition. Modeste, car cette réalisation nepeut se comparer à Marguerite-Duras, la grande médiathèque dela rue de Bagnolet. Il y a ici dixfois moins de livres que là-bas,précise l’équipe. Le choix seconcentre sur les romans, essaisou revues d’actualité.Les locaux ne représentent qu’unesurface utile de 800 mètres carrés:la grande salle au niveau de la rueouvre sur un petit jardin, elle nefait que 400 mètres carrés ; deuxpièces, plus petites, sont disponi-bles à l’étage, avec une grandeterrasse, superbe pour les beauxjours.

Une offre culturelle de proximitéL’ambition tient à la démarched’une offre culturelle de proxi-mité. L’équipe souhaite que lespetits enfants et leurs famillesviennent acquérir une familiaritéavec l’écrit ou les images, leslivres, les disques ou les films. Unmini ciné club sera organisé pourles amateurs. Un local permettrala découverte de l’ordinateur oudu multi-média. L’équipe a déjà entrepris des liai-sons avec les écoles du voisinage

et les structures engagées dansle soutien scolaire ou l’alphabé-tisation : le centre social Etin-celles, l’Association d’EducationPopulaire Charonne Réunion(AEPCR). Contact est engagé avecle conseil de quartier Réunion-Père Lachaise ; la même ouver-ture est recherchée vers le quar-tier Plaine-Lagny. Le parti pris est d’agir en liaisonla plus étroite possible avec leshabitants. C’est donc là que sesitue l’ambition, justifiée par l’expérience et le sillon déjà tracé.

L’expérience acquise rue des OrteauxDepuis quelques années déjà,Blandine Aurenche et quelquesmembres de l’équipe actuelle tra-vaillaient, très à l’étroit, dans l’an-cienne bibliothèque, rue desOrteaux. Il n’y avait qu’un comp-toir de prêt. L’expérience acquiserue des Orteaux a permis à ceuxqui l’ont vécue de connaître déjàle quartier, ses atouts, et ses dif-ficultés. « Ici, disent-ils, les gens parlent»,ce qui est très positif par rapportau caractère « fermé » d’autresendroits de Paris. Un club de lec-ture a été créé avec le collègeHenri Matisse; c’est un genre dif-ficile avec des enfants dont lesfamilles sont parfois éloignées del’écrit. Il y a eu de bons résultats.

Un travail a également commencéavec une école maternelle rue desPyrénées.L’implication de personnes duquartier est donc un objectif clair,un chemin vers la réussite de l’ex-périence. Cela s’étendra au soutienscolaire. La médiathèque propo-sera à des habitants du quartier deparrainer un enfant. Ils seront enlien avec sa famille pour suivre sesdifficultés et ses progrès.

Louise Michel plutôt que Casque d’OrLes autorités culturelles ont tran-ché. Ils ont choisi pour la nouvellemédiathèque le nom de Louise

Michel. Cette femme a pris unepart active à la Commune de Pariset a donc titre à parrainer uneréalisation au service de la culturepopulaire. Déportée en NouvelleCalédonie, le souvenir de sonengagement y est encore vif. Ce parrainage pourra paraître auxhabitants du quartier moins évi-dent que «Casque d’or», nom dusquare voisin. Mais le Conseild’arrondissement a tenu à soute-nir le choix de Louise Michel et ladéputée George Pau Langevin asouligné l’opportunité multicultu-relle de ce choix. ■

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Mars 2011 • n° 673>5

À traversl’arrondissement

n continue de voirdans les rues de l’ar-rondissement de nom-breuses personnes avec

des poussettes usagées qui ser-vent à accumuler les marchan-dises collectées dans les poubellespour approvisionner des «ventessauvages». La répression policièrea un moment contenu ces ventes,mais les responsables recherchentune solution plus pérenne.Une large concertation s’estouverte fin janvier. Autour de latable, se sont réunies les associa-tions spécialisées dans les contactsavec les biffins, les maires concer-nés (18e et 20e, Montreuil, Bagno-

let), l’Hôtel de Ville, le Préfet deParis et la Région Île de France.Aucune solution ne peut se can-tonner à une seule de ces entités,ni à la répression, ni à l’assis-tance.Dans le 20e on pense toujours àune déchetterie qui alimenteraitune «ressourcerie». A partir desdéchets recueillis, on pourrait triermeubles ou bois, vêtements outissus, objets divers récupérables.Ce travail créerait des emplois aulieu d’aboutir aux ventes sau-vages. Mais, en tout cas, ceci neserait qu’une solution très par-tielle. ■

JMP

Biffins

Concertation tous azimuts

plus nécessaires. Autres travauxannoncés dans l’école de la rueLevau.

Soutien aux commerçantsFrancine Vincent-Dard fait voterune subvention 20000 euros pourles commerçants en vue de leursanimations de Noël. Au titre del’indemnisation des commerçantslésés par les travaux du tramway,le coiffeur du 2 square Guyne-mer obtient 3000 euros.Nouveaux jardinsLes démolitions 77 rue de Pixéri-court et 2 bis cité Aubry permet-tront la réalisation de petits jar-dins. Florence de Massol soulignel’intérêt de ces ouvertures vertesdans les quartiers. Elle rappellece qui se fait dans l’extension dusquare Karcher au-dessus de larue des Pyrénées. Elle cite pour lespetits jardins le travail d’éducationdes enfants accompli dans le jar-din partagé au-dessus du gym-nase de la rue des Haies.

Stèle en souvenir des victimes de l’OASFrédérique Calandra annoncel’instauration d’une stèle du sou-venir des victimes de l’OAS à lafin de la guerre d’Algérie. Pourelle, ce monument est particuliè-rement significatif au moment oùla France doit tout particulière-ment veiller à éclairer le souvenirdes souffrances des deux côtésde la Méditerranée. Cette stèledemandée par Bertrand Delanoëconfirme encore plus le rôle delieu de mémoire du grand cime-tière du 20e. Autre choix demémoire significatif : le nom deLouise Michel pour la média-thèque de la rue des Haies.(voir page 4)

Antenne relais Au 12 rue Olivier Métra, uneantenne relais de téléphoniemobile provoque des troubles chezde nombreux riverains. Desmesures effectuées prouvent queles seuils maximaux autoriséssont largement dépassés. L’opéra-teur Orange ne veut pas céder. Leconseil vote un vœu pour quesoit obtenue une décision favora-ble aux riverains

Chambres pour étudiants Ces chambres sont financées parla ville de Paris. Pour l’instant le«Crous», gestionnaire de ces loge-

es lycées parisiens ontcompris que la clé de laréussite de leurs élèvesne dépend pas seule-

ment de leurs résultats acadé-miques, mais aussi de la qualité deleur orientation. Le forum qui s’estdéroulé le 22 janvier dernier aulycée Hélène Boucher en est unexemple concret. Objectif : quelleorientation après l’obtention dubac ?

Le but du forum : une aideaux élèves à l’« APB » Cette date du 22 janvier coïncideavec la date de l’ouverture de« l’APB» ou Admission Post bac,portail numérique national decoordination des admissions dansl’enseignement supérieur. A par-tir du 20 janvier, tous les élèves determinale doivent se connectersur le site Internet de l’Académiede Paris, créer leur propre ses-sion, saisir et hiérarchiser tous lessouhaits d’orientation qu’ils sou-haiteraient voir réaliser après l’ob-tention de leur baccalauréat.Le forum organisé au sein du

lycée Hélène Boucher vient répon-dre aux interrogations des élèvesconcernant leurs futures étudessupérieures, interrogations quidoivent trouver des réponsesavant la fin mai. Cependant, ceforum n’est pas exclusivementréservé aux élèves de terminale;des élèves de première et deseconde ont aussi afflué à ce ren-dez-vous, beaucoup plus angois-sés aux dires des anciens élèvesqui animaient le forum que lesprincipaux concernés, c'est-à-direles élèves de terminale.

Des anciens élèves du lycée et des professeursinvestisLe forum s’organise autour de lalogique suivante: les professeurs,avec le concours de l’administra-tion, prennent contact avec d’an-ciens élèves du lycée, qui sontpar la suite, invités à animer leforum. M. Tama, professeur d’éco-nomie et l’un des organisateurs duforum, regrette la difficulté ren-contrée annuellement à rassem-bler d’anciens élèves à ce rendez-

our commencer Cathe-rine Maquoi dit tout lebien qu’il convient depenser du travail de

l’Association d’Education Popu-laire Charonne Réunion (AEPCR):les jeunes sont initiés à l’informa-tique et bénéficient de pro-grammes multi-média. Un «travailremarquable», dit-elle. Une sub-vention de 10000 euros est accor-dée.Laurent Boudereaux obtient levote de subventions dans le cadrede la politique de la ville. On saitque cette politique est destinée àsoutenir le travail d’insertion dansles quartiers où la situation socialeest particulièrement difficile. Avecles restrictions budgétaires encours, il est d’autant plus impor-tant que quelques opérations puis-sent encore obtenir les moyensd’agir. Douze associations desAmandiers reçoivent 47000 euros.

Sport à l’écoleIl est décidé de créer une salle desport à l’école Julien Lacroix. Lesmilitants associatifs attendentdepuis longtemps cette réalisa-tion explique Charlotte Keller. Onpourra installer un ascenseur dansles locaux, ce qui les rendra acces-sible aux personnes handicapées.Les enfants de l’école n’aurontplus besoin de marcher jusqu’austade Louis Lumière pour leursactivités sportives. Par ailleurs cestravaux permettront d’empêcherles intrusions dans l’école de lapart de personnes non autorisées.Les travaux de l’école la Plainevont commencer au 9 et 11 rue dela Plaine et 122 rue des GrandsChamps. Les logements inclusdans l’école seront réaménagés.Ces travaux devenaient de plus en

PConseil d’arrondissement du 27 janvier

L

Lycée Hélène Boucher

L’orientation, la clé du succès

O

ments n’accepte que les étudiantsde 3e année. Mais, rappelle lesénateur Assouline, les causesd’échec dans les premières annéesd’études sont justement dues auxdifficultés cumulées du début desétudes; le manque de logementsadaptés vient en tête de ces diffi-cultés et oblige les étudiants defamilles modestes à un travailsalarié sans lien avec leurs étudespour payer les loyers très élevésdes chambres du secteur privé.Fournir des chambres d’étudiantsavec des loyers abordables est unmoyen sûr de réduire le tauxd’échec dans les premières annéesuniversitaires.

Les locaux de la CAF de la Cité Fougères Le conseil émet le vœu que laCaisse d’Allocations Familialesrenonce à supprimer sa perma-nence dans la cité Fougères. Lasituation sociale dans cette citéest particulièrement difficile: pro-portion très élevée de famillesmonoparentales et de bénéfi-ciaires du RSA. De nombreusesassociations d’entraide socialesont abritées dans les locaux dela CAF. Leur fonctionnement estmenacé. ■

JEAN-MARC DE PRÉNEUF

vous, même si, au final, tous lessecteurs d’étude y sont représen-tés. Ce sont très fréquemment desélèves qui ont un «lien particulier»avec le lycée ou leurs professeursqui ont tendance à venir y parti-ciper. C’est ce même professeur,qui, 10 ans auparavant, avait ini-tié ce projet, réservé à l’origine àsa propre classe. La motivationde ces anciens à consacrer leursamedi matin à cette réunionprouve autant la volonté de par-tager leurs expériences d’étudiantsplus ou moins heureuses que lesouhait des retrouvailles entreanciens camarades.

Le forum : une initiativeparmi d’autresUn étage est réservé au forum oùchaque salle est consacrée à undomaine d’études: une salle pourles études de médecine, une autrepour les études d’économie, dedroit, de sciences humaines… Lesanciens élèves se répartissent pardiscipline dans chacune des salles;les élèves du lycée viennent à leurrencontre. Les professeurs s’éclip-sent ; le but est de permettre unerencontre informelle entre étu-diants et lycéens favorisant laconfiance et les échanges.Il faut cependant indiquer que leforum du 22 janvier n’est pas laseule initiative d’aide à l’orienta-tion menée par le lycée. MmeHonorat-Lagarde proviseureadjointe en poste à la date duforum mentionne que d’autresrencontres d’orientation ont étéorganisées par le lycée afin des’adapter à la demande d’informa-tion des lycéens, notamment en cequi concerne les études de méde-cine, études auxquelles les étu-diants portent un intérêt considé-rable. ■

CHRYSSANTHI GUILLON© C

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À traversl’arrondissement

Mars 2011 • n° 673

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Fondé en 1945 par le démographe Alfred Sauvyet le professeur Robert Debré,l’Institut National d’EtudesDémographiques est un organisme public chargé d’étudier les problèmes démographiquessous tous leurs aspects, en France et à l’étranger. Centre de documentation,d’enquêtes ou de recueild’expériences, il contribue à une meilleure connaissance de la population.

Des équipes de recherchereconnues et soucieuses de leur indépendanceAu cours de ses 65 ans d’existenceil a connu naturellement bien desévolutions, en particulier, en 1996,il devient un établissement public àcaractère scientifique et technolo-gique et, en 1998, il déménage dansdes locaux neufs au 133 boulevardDavout, au milieu de quartierspopulaires.Jalouses de leur indépendancescientifique vis-à-vis de l’Etat, leséquipes de chercheurs pluridiscipli-naires regroupent près de 250 per-sonnes d’origines variées: statisti-ciens, démographes, médecins,mathématiciens… et aussi docto-rants. Constituées à parité entrehommes et femmes, elles bénéfi-cient d’une réelle reconnaissancetant nationale qu’internationale.L’INED joue le rôle de conseil dansses domaines de prédilection auprèsde l’ONU, d’organismes étrangerssimilaires ou du gouvernement fran-çais. Il s’agit bien d’un pôle d’excel-lence exceptionnel au cœur de notrearrondissement, comme le sont laDGSE (services secrets français) oucertaines équipes médico-universi-taires de l’Hôpital Tenon.

Des travaux couvrant un large spectreLe travail de recherche étant parnature peu spectaculaire, ce sontprincipalement par ses nombreusespublications que les tiers, y comprisle «grand public», découvrent lesrésultats des études entreprises. Lesite Internet «ined.fr» se révèle par-ticulièrement riche en la matière,tout comme la bibliothèque de l’Ins-titut, ouverte également au publicaverti.Parmi les revues les plus connues:« Populations » (parution trimes-trielle) et le bulletin mensuel dequatre pages «Populations et Socié-tés ». L’Ami du 20e vous proposedeux exemples illustrant la variétédes champs étudiés et leur intérêt :Portraits de famille: une enquête de544 pages menée sous la directiond’Arnaud Régnier-Lorlier, parue auxEditions de l’Ined (29 Euros), quiporte, comme l’explique la notice deprésentation, sur « la famille (qui)n’en finit pas de se transformer,d’évoluer, de se réinventer. Depuisles dernières décennies la plupartdes sociétés occidentales partagentun ensemble d’évolutions: baisse de

la fécondité (sauf en France), par-ticipation accrue des femmes aumarché du travail, diminution desmariages, fragilisation des unions,complexification des formes fami-liales, augmentation de l’espérancede vie. Ces changements représen-tent des enjeux importants, tant dupoint de vue social que politique.Surpoids, normes et jugements enmatière de poids : comparaisonseuropéennes, une étude de Thibautde Saint-Pol, publiée dans «Popu-lations et sociétés » d’avril 2009.Présentation générale du bulletin:«Le développement de l’obésité estun enjeu majeur de santé publiquedans beaucoup de pays dévelop-pés. Une plus grande attention étantportée à la corpulence, quel est leregard des individus sur leur poids?Est-il le même pour les hommes etles femmes? Change-t-il d’un paysà l’autre? Trois observations intéressantes :• Les femmes sont plus insatis-faites de leur poids que les hommes.• Il est difficile de définir un poidsidéal.• Le sous-poids féminin est parti-culièrement valorisé en France. ■

PIERRE PLANTADE

Boulevard DavoutUn pôle d’excellence mondiale : l’INED

out d’abord il n’y a plusde commissaire du 20e. Ala suite du départ enretraite du Commissaire

Rosenthal, les commissariats des 11,18, 19 et 20e sont, selon l’annoncefaite au dernier conseil de quartierSaint-Fargeau, regroupés en un seul«commissariat de district». Le titu-laire de ce poste élargi, BernardBobrowska, vient du 93.Il a été déclaré que le travail déjàcommencé dans chaque arrondis-sement concentrerait l'action sur les«bandes». Deux sortes de bandesont été citées, d'une part les bandesde jeunes (occupation de halls, petitstrafics, violences), d'autre part, lesbandes organisées pour la délin-

quance. Le titulaire du poste de com-missariat de district a souligné quele regroupement lui permettraitd'agir avec une forte mobilisation en«coup de poing». La police de proxi-mité parait loin...Mais la notion de proximité revientpeut-être; en effet suite à une recru-descence d’actes de délinquance, lamairie du 20e a demandé à la Préfec-ture de Police de prendre les mesuresnécessaires. Elle a ainsi obtenu lacréation d’une Brigade Spéciale deTerrain (BST) à Belleville, qui a ététrès récemment mise en place. La BST Belleville est la premièreunité spécialisée de ce type à êtreimplantée à Paris. Elle est dédiée àl’intervention de terrain. Ses princi-

pales missions sont la lutte contre ladélinquance, la lutte contre la pros-titution de rue et également les pro-blèmes que peuvent poser les mar-chés sauvages.La BST Belleville est composéed’une vingtaine de fonctionnairesqui ont reçu une formation spéci-fique aux problématiques du quar-tier, patrouilleront uniquement àpied et disposeront d’un fourgonvisible en renfort. Leurs horaires d’intervention :14h30-22h30: la mairie du 20e

souhaite que ces plages horairespuissent être élargies afin d’assurerune présence plus continue sur leterrain. ■

JMP

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PoliceUn nouveau commissaire et une Brigade Spéciale de Terrain

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dossierPorte des Lilas

Une vie nouvelle pour ce quartier de Pariset les villes voisinesDOSSIER PRÉPARÉ PAR JEAN-MARC DE PRÉNEUF

Un beau tennis inauguré en janvier 2011, des continuités « vertes » créées, au sud entre la cité des Fougères et Bagnolet, au nord autour du jardin Serge Gainsbourg : ces nouveautés et les emplois sur place sont des réalités. La culture on l’espère, et sûrement les transports, seront d’autres ingrédients de la réussite attendue de la ZAC de la porte des Lilas. Grâce à la zone d’aménagement concerté dont la SEMAVIP (société immobilière de la Ville de Paris) assure la maîtrise d’œuvre, le concept « Paris métropole » devient ici une réalité vécue. A l’avantage des partenaires concernés : les quartiers est de Paris et les villes mitoyennes.

Au sud de la place le tennis est ouvertLa réalisation la plus récente est donc le nouveau tennisinauguré le 15 janvier. Situé entre la rue des frères Fla-vien et la rue Paul-Meurice, il a coûté 12 millions d’eu-ros à la ville de Paris. Le bâtiment comporte 4 courts cou-verts, 4 courts extérieurs et un court supplémentaire enterre battue. Les locaux comportent, autour du hall d’ac-cueil spacieux, un «club house», réservé au Tennis clubLutèce, un logement de fonction, une salle de réunion de50 places, les bureaux, les vestiaires équipés, et une ter-rasse avec un espace vert, très agréable quand le beautemps sera là.

3 800 licenciésLe jour de notre visite, un championnat des jeunes de11/12 ans se déroule. Entraîneurs et enfants se pressent,une ruche s’active avant les premiers échanges des gamins.C’est un signe de la réussite de l’équipement qui permet

de telles manifestations. Jean-Pierre Raviot et DanielLeclerc responsables locaux de la Ligue Paris Est de ten-nis, qui est gestionnaire du lieu, sont ravis. Plus de3800 licenciés sont concernés par ce nouvel équipement.Outre le Lutèce tennis club, deux autres clubs importantssont présents, le Passing Club 20e et l’Amicale Multi-sportParis Est 19e». Le nouveau tennis remplace le petit stadequ’occupait naguère le club local. Bien sûr, nos hôtessouhaiteraient encore quelques ajustements : la couverturede tous les terrains notamment, pour optimiser leur utili-sation.

Gaël Monfils a fait ses classes dans le 19e

L’équipement est ouvert au public. Il suffit d’être licenciéde la fédération française de tennis. Le carnet de 10 ticketscoûte 85€, il faut 1 ticket pour les courts découverts, 2 pourles courts couverts.La fédération organise ici les championnats de Francepar équipe et individuel, la formation des arbitres et desjuges arbitres. Ici se fait aussi la détection des jeunestalents. Le mercredi a lieu l’école du sport destinée à ladécouverte par les enfants.

Un des tout meilleurs joueurs français, Gaël Monfils,issu de l’union sportive du 19e, a été découvert grâce àce travail auprès des plus jeunes de l’est parisien.A quelques pas du tennis, la future cuisine centrale desécoles du 20e sort de terre ; déjà deux étages sontconstruits. Si les logements prévus (plus de 100), la crècheet le foyer pour enfants en difficulté sont financés, leurconstruction n’est pas encore lancée. D’ici 1 à 2 ans le nou-veau quartier sera habité. Des travaux sont en cours pourla déchetterie et la rue Paul-Meurice est en chantier pourpasser à deux voies. Ici, la ZAC avance.

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Tennis couvert en exploitation au sud de la ZAC.

Place accrue pour le sport

Des équipements sportifs en libre accès aux Fougères

n nouvel équipement sportif est annoncé pourbientôt, à quelques centaines de mètres, aunord de la rue Léon-Frapié : un petit gymnaseva voir le jour assez rapidement. Il comportera

notamment un mur d’escalade à l’intérieur. Comme le ditThierry Blandin, conseiller du 20e chargé des sports :« l’expérience du mur sur l’auberge de jeunesse à Saint-Blaise a servi. On ne peut utiliser un mur d’escalade sousla pluie». Juste de l’autre côté de la rue, le long de la cité des Fou-gères des installations sportives libres d’accès ont été réa-lisées : deux terrains de basket avec des panneaux fixeset un emplacement pour le skate pour permettre auxjeunes de s’éclater avec leurs rollers ou leurs planches àroulettes. Ils pourront ainsi s’adonner à une activité phy-sique de leur choix à proximité immédiate d’une instal-

lation pour les boulistes, le plus souvent des hommesplus âgés. Rapprochement des générations plus que chocdes cultures. Justement, un parc pour enfants, bien équipé,complète ces réalisations.Le square Emmanuel-Fleury est un ensemble consé-quent d’espaces verts qui marque également le nouveauvisage créé par la ZAC des Lilas dans sa partie sud. La cou-verture du périphérique est aussi un lieu de passage pié-tonnier assez pratique utilisé par les riverains, entre Pariset Bagnolet.

La cité des Fougères sort de son enclavementLa cité des Fougères peut sortir de son enclavement.Certes, des mesures sociales, autres que ce travail d’urba-nisme, restent indispensables. Raymond Pichon, locatairedepuis bien longtemps de cette cité, nous dit combien la

situation est difficile pour certaines familles, notammentdans un immeuble où la Préfecture loge des personnes engrande détresse sociale. On rejoint là le vœu du Conseild’arrondissement du 20e arrondissement du 27 janvier,demandant à la caisse d’allocations familiales de mainte-nir sa présence en ces lieux (voir page 5).

Des difficultés sociales demeurent Mais l’éloignement des commerces quotidiens ne contri-bue pas non plus à rendre cette cité facile à vivre : il fautaller presque jusqu’à l’avenue de Paris, aux Lilas, pour trou-ver un libre service conséquent et le seul boulanger tra-ditionnel se trouve à Bagnolet, assez loin. Le manqued’achalandage des rares boutiques ouvertes sur place neles rend pas évidentes à fréquenter au-delà de leur rôle dedépannage. ■

U

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l’opposé, au nord de la ZAC, entre la place desMaquis du Vercors, l’avenue René-Fonck, lePré Saint Gervais et le périphérique, le jardinSerge-Gainsbourg a pu paraître un peu désert cet

hiver. Il manque en effet non seulement les feuillages etfleurs qui reviendront à la belle saison, mais également lafuture médiathèque du 19e. Prévu au coin de l’avenue René-Fonck et de la place du maquis du Vercors, cet équipementétait présenté comme emblématique. Sa construction nedémarre pas. Son apport culturel à la ZAC manque.

Le jardin Serge-Gainsbourg déjà fréquentéLe jardin Serge-Gainsbourg se découvre progressivement,à mesure qu’on s’approche de la pente qui descend du PréSaint Gervais. C’est un grand espace de verdure entre Pariset banlieue, là où cela manquait cruellement de respiration.Ceux qui habitent à proximité témoignent qu’à la belle sai-son les parties basses du jardin, vers le Pré Saint Gervais,sont très prisées des enfants et des jeunes des quartiersconcernés et des autres habitants du voisinage.La partie haute est parcourue par les employés des entre-prises nouvellement installées dans la ZAC, pour aller etrevenir vers bus et métro, place des maquis du Vercors. Ony voit également des personnes y faire une pause casse-croûte à l’heure du déjeuner avant de repartir dans leursimmeubles de bureaux maintenant nombreux.

Un sérieux aménagement doit être faitFabienne Giboudeaux, adjointe au Maire de Paris, est res-ponsable des jardins pour tout Paris. Mais elle suit de prèsla réalisation de ce jardin Porte des Lilas, particulièrementsignificatif, par sa taille (15000 mètres carrés), mais aussipar les enjeux de son développement dans le temps. A ce

titre, elle est à l’écoute des demandes des riverains,notamment celles que nous a répétées Gilbert Gil-bon président de l’ASPEL (Association pour laSauvegarde de l’Environnement de la Porte desLilas), qui, une fois encore, a consacré un longmoment à répondre aux questions de l’Ami. Pour lui, il faut installer des bancs, des tables etdes pergolas avec des plantes grimpantes pourpermettre à ceux qui le souhaitent de s’abriter dusoleil en été. Fabienne Giboudeaux le reconnaîtbien volontiers.

Jardins partagés : prématuréGilbert Gilbon critique la mise en place de jar-dins partagés. Pour lui, un jardin partagé doitpouvoir se clore par des grilles pour ne pas êtrevandalisé, mais surtout, il ne peut être créé quesi des associations réunissent des bénévoles pours’y intéresser. Les personnes des immeubles HBMle long des boulevard des maréchaux se sententsoit trop âgées, soit trop éloignées des emplace-ments pour s’impliquer. Fabienne Giboudeaux pense qu’on pourrait trouver despersonnes qui se regrouperaient pour tenir un jardin par-tagé, soit parmi les jeunes de la cité universitaire ou desécoles du Pré Saint Gervais, soit parmi des salariés de«Prestalys» ou du «Pôle emploi», voisins de la ZAC .Sur place on est étonné, en longeant ce qui devrait être desjardins partagés, de découvrir des rectangles de bois d’en-viron 2 mètres sur 3, enserrant un bloc de terre apparem-ment compact, surélevé d’environ 40 cm au-dessus du sol,sans aucune plantation. Ces jardins-là ne sont pas partagés.

>8Mars 2011 • n° 673

dossierPorte des Lilas

Une vie nouvelle pour ce quartier de Paris et les villes voisines

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BagnoletLes Lilas

Paris

Le Pré Saint-Gervais

XIXe XXe

Station Saint-Fargeau

Station Porte des Lilas

20

Réalisé

1 Bureaux / activités 14 500 m2

2 maPaD : établissement accueillant des personnes âgées dépendantes

3 Résidence étudiante 268 logements

4 Bureaux / Commerces 13 000 m2

5 Bureaux / Commerces 22 000 m2

10 Tennis 9 courts

12 Jardin Serge Gainsbourg

15 Gare de Bus

16 Espace cirque 2,2 ha dont 1,4 ha de jardin

���En projet

6 Foyers jeunes travailleurs et travailleurs migrants 240 chambres / Crèche / Centre d’accueil d’urgence

8 et 9 Logements sociaux familiaux / étudiants / Foyer d’aide médicalisée / Crèche

11 Hôtel *** et restaurant 5 000 m2

13 Bibliothèque municipale

17 et 18 Bureaux

19 Services municipaux Direction de la Propreté et de l’eau / Pépinière d’entreprises

20 Déchetterie

21 Gymnase / espace jeunes Centre d’adaptation psychopédagogique

En chantier

7 Cuisine centrale des écoles du 20e

14 Cinéma 7 salles d’art et d’essai

22 Unité de Viabilité Hivernale

23 Square Fougères / Boulodrome

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Promenade verteFutur tramway T3Limites communales

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SUD

PlacePlacedu Maquisdu Maquisdu Vercorsdu Vercors

Avenue Paul MeuriceAvenue Paul Meurice

Rue des Frères FlavienRue des Frères Flavien

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Cuisine centrale pour les écoles du 20e en cours de finition.

ÀRespecter le temps des plantations

Pour le reste, un espace vert met du temps à prendreforme. Il faut que les arbres ou même les plantes manifes-tent que leur mise en terre a réussi et qu’elles grandissentà leur rythme. On mettra davantage de plantes à certainsendroits, mais l’insistance est mise sur la patience pour res-pecter le temps des plantes ou des arbres. Quant à l’emplacement prévu pour la médiathèque, onpourrait, en attendant, y favoriser la pousse des herbesfolles et autres espèces apportées par le vent. Mais un pan-neau devrait en informer les passants et le terrain devraitrester propre. ■

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Plan et légendes fournis par la SEMAVIP

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Page 9: > 7 à 9 Sud 20 : dépôt de bus Les riverains s’impatiententlamidu20eme.free.fr/numeros/lamidu20eme-201103-0d0bdaff7bd4251d... · 167, avenue Gambetta (métro Saint-Fargeau) –

aniel Guiraud, maire des Lilas, fait retour sur lepassé au début de notre entretien. Avant la réa-lisation de la ZAC, Paris se fermait sur lui-même,abandonnant ses propres espaces. Ici, en effet,

près de vingt hectares de terrain, de l’autre coté du péri-phérique, étaient laissés à l’abandon. Paris négligeait son propre domaine et oubliait ses voisins.Une station-service, entre le périphérique et les Lilas, ser-vait surtout de repaire aux trafics : drogues diverses, mar-chandises « tombées» du camion et vendues à la sauvette,prostitution-esclavage…. La préfecture de Paris, alertéepar le Maire des Lilas, ne se pressait pas d’intervenir.Peut-être y pensait-on qu’un abcès de fixation de l’autrecôté du «périph», c’était du trafic en moins dans Paris...

La reconquête de l’espaceet des transportsCe rappel permet à Daniel Guiraud de souligner le chan-gement. Dès son arrivée à l’Hôtel de Ville Bertrand Dela-noë s’est mis en rapport avec les villes voisines. Pierre Man-sat, conseiller municipal du 20e, est désormais adjoint aumaire de Paris chargé de ces rapports. «C’est notre inter-locuteur» se félicite Daniel Guiraud. Une concertationréelle s’est ouverte, non seulement avec les habitants desquartiers parisiens concernés des 19e et 20e arrondissements,mais aussi avec les villes voisines, qui apprécient.

L’exemple de la modification des transports illustre cequi est engagé. On constate déjà une augmentation du tra-fic de la ligne 11 par des échanges de voyageurs entre Pariset les Lilas. La ligne va être prolongée. Daniel Guiraud est Vice-président du Conseil général deSeine-Saint-Denis, il doit donc fréquemment se rendre àBobigny, siège de la Préfecture et du Conseil général.Jusqu’à présent, s’il voulait emprunter les transports encommun, il devait prendre le métro, ligne 11, de sa Mai-rie des Lilas jusqu’à République, pour retrouver la ligne 5,terminus Bobigny.

Les travaux du tramway sont durs à supporterDans les proches années, tout va changer. Pour l’instant, laPorte des Lilas, comme les autres segments concernés, souf-fre beaucoup du chantier du T3. Un exemple, le kiosque àjournaux de la porte des Lilas a été supprimé. Le directeur

de cabinet de Frédérique Calandra a reçu le kiosquier et Gil-bert Gilbon à l’origine de la pétition de plus de 650 signa-tures demandant son maintien. Le kiosquier a retrouvé unemploi ailleurs, mais le kiosque, qui aurait eu sa place mal-gré le chantier, a été déplacé. La décision n’était pas du res-sort de la mairie du 20e. Depuis, le bulletin de fin janvier de l’ASEPL fait part del’exaspération des habitants devant l’accumulation dessaletés dans les chantiers du T3 et autres qui éventrent lestrottoirs. Malheureusement, d’autres quartiers riverains dumême chantier pourraient faire le même constat. Tout lemonde aspire à la fin de ces grands travaux.Coïncidence heureuse avec l’arrivée du T3, et sans liaisondirecte avec lui, d’autres améliorations de transport encommun se profilent : le RER et Eole vont rejoindre le tram-way T1, qui relie Rosny et Noisy-le-Sec. «C’est un vérita-ble désenclavement» dit Daniel Guiraud. ■

Mars 2011 • n° 673>9

dossierPorte des Lilas

Une vie nouvelle pour ce quartier de Paris et les villes voisines

DParis n’est plus fermé sur lui-même

Le cinéma au mieux dans un anL’aspect culturel n’est pas le moins intéressant. «On vatravailler ensemble », dit le Maire des Lilas en évo-quant la prochaine arrivée (dans un an ?) du cinéma«CinElilas1 », au sud de la place des Maquis du Vercors.Il confirme ce que disait à l’Ami Daniel Hénoschberg,(futur directeur de ce cinéma) quand nous l’interrogionsen 2009. Aux Lilas existe un cinéma municipal, une petite salle,qui propose soit des films déjà amortis, soit quelques spec-tacles récents (Au-delà de Clint Eastwood le 24 février).Sa programmation se fera en concertation avec les nou-velles salles de «CinElilas ». A mi-février, l’emplacement du cinéma restait encore vide.Mais il ne s’agirait que d’un retard passager. Les sondagesdu terrain auraient révélé la nécessité de prendre encompte la présence de carrières souterraines. Une rallongebudgétaire vient d’être votée par la Région Ile-de-Francepour financer les travaux de consolidation.

a Semavip présente une plaquette soignée pourfaire connaître ses réalisations pour la ZACdes Lilas. Après rencontres multiples et visitesnombreuses sur place on ne peut qu’approuver

l’optimisme des rédacteurs de cette plaquette. L’objectifprincipal d’établir une liaison ferme entre Paris et lesvilles voisines est atteint. La conjonction avec l’arrivéeprochaine du T3 est bénéfique.Les espaces verts et les équipements sportifs sont bienprésents. Toute cette périphérie de Paris devient plusagréable à vivre. L’est de Paris en avait besoin. Il estessentiel que le choix du cirque et la construction du

cinéma soient accélérés. Sans quoi, la dimension cultu-relle de l’opération sera manquée.

Mais il y a encore des incertitudesD’autres retards ne sont pas vraiment compréhensi-bles. La médiathèque de la place des maquis du Vercorsn’est même pas commencée. On est réduit à l’espérer. Lesvaches maigres budgétaires sont peut-être une explica-tion. Quant aux emplois créés sur place, ils sont pourl’instant limités. Les entreprises installées à la Porte desLilas ont transféré leurs bureaux ici pour des raisons decommodité et de coût, pas pour embaucher. Il y aura

cependant, si les liens s’établissent entre toutes ces ins-tallations, de nouveaux emplois de services entraînés parl’afflux de population. Pour l’instant certains com-merces des Lilas ressentent un accroissement de leursventes ; avec le temps, d’autres restaurants, d’autres ser-vices verront sans doute le jour, à mesure que de nou-veaux logements se construiront, notamment rue Paul-Meurice. ■

1. CinElilas est la graphie présentée par le propriétaire de ce futurcinéma quand nous avions évoqué cette future salle en 2009.

Objectifs atteints

Le « Cirque Electrique »

Le cirque reste à choisirJuste en surplomb du cinéma, un cirque doit être implanté.Le choix de ce cirque devait être décidé en novembre2010. La ville de Paris tarde. La décision est du ressort dela Mairie centrale («C’est une question de personnes», pré-cise un adjoint au Maire de Paris), elle a un coût et elle tarde. En plus du «cirque électrique», associé à l’école de clownsSamovar, installé momentanément sur les lieux (voirencadré), un autre partenaire est retenu pour la compéti-tion. Le responsable en est Rémy Bauer. Il n’a pas de lieuattitré, son cirque est souvent sur la pelouse de Reuilly, sesbureaux sont à la Villette. Britt Harnisch, responsable del’école de clown Samovar, nous a volontiers donné cetteinformation : «nous travaillons aussi avec lui», dit-elle.

Ce ne sera plus un désert culturelQuel que soit le cirque retenu, la convention prévoira unengagement en direction des jeunes et des enfants, d’oùnotamment la coopération de Samovar avec le cirqueélectrique. C’est l’intérêt d’une offre culturelle de ce genre.Avec le ciné-club, plutôt orienté vers un cinéma de qua-lité et un cirque plus populaire, l’offre culturelle sur placesera assez large pour attirer un public varié. Voila qui ferareculer le désert culturel de ces coins de Paris et de la prochebanlieue. Le restaurant projeté par le «Cinélilas» et l’Hip-popotamus, dont l’emplacement est réservé avenue duDocteur-Gley, à quelques mètres du cinéma, compléterontla culture par la convivialité. ■

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Les deux responsables du Cirque Electrique animent une association qui compte une dizaine de membres, qui, pour la plupart, ont fait l’école du cirque. Mais, disent nos interlocuteurs : «Nous sommes à la fois monteurs, barmans,musiciens et profs de cirque». Le Cirque Electrique a réussi sa prestation durant l’été 2010 sur les lieux mêmes où la ZACprévoyait l’implantation d’un cirque. A l’annonce de la dissolution du cirque «Céleste», ils ont accepté de le remplacer au pied levé.«Nous sommes arrivés le 12 mars 2010, il n’y avait ni eau, ni électricité, ni chauffage, là où ils devaient monter leurspropres tentes et stationner leurs roulottes. On a fait à peu près 1000 personnes par semaine, 35000 jusqu’à fin octobre.» Pour eux, le cirque urbain «s’inspire de l’amour du rock pour rester populaire». Leurs spectacles sont montés avec l’aide de Samovar, une école professionnelle de clowns, dont le siège est tout proche, avenue Pasteur à Bagnolet.La subvention de la mairie permet de maintenir bas les tarifs, entre 8 et 10 euros. «Si nous avons la convention, l’accord de 4 années prévoit une subvention d’investissement et de fonctionnement». ■

L’attrait culturel © D

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Vie religieusecommunautés chrétiennes

Mars 2011 • n° 673

epuis 3 ans, la paroisse amis en place un accueil depersonnes à la rue durantla période hivernale.C’est le diocèse de Paris

qui a donné cette impulsion en réunis-sant chaque année les bénévoles moti-vés par ce service d’Eglise. Plus de 20paroisses ont répondu à l’appel, dont lanôtre.Ainsi une petite équipe accueille despersonnes qui ont besoin tant d’unabri pour la nuit que d’un accompagne-ment humain dans une période difficilede leur vie. L’hiver, ce service est vital,car dormir dans la rue, c’est risquer demourir !

F., un homme passionnantL’an dernier c’était F. un homme pas-sionnant avec lequel j’ai eu le plaisir departager une soirée et une nuit dans lepetit local de la rue de Ménilmontant.Il connaissait les forêts d’Ile de Francecomme sa poche et savait même com-ment se nourrir à partir des plantes, desbaies, des fruits que le Créateur nousdonne et que la majorité d’entre nousignore. J’ai également découvert à soncontact des « trucs» d’informatique etdes documentaires sur les apparitionsmariales qui le passionnent.Après son passage, des nouvelles en ontété prises régulièrement et nous savonsqu’il va bien et est hébergé à la Cité duSecours Catholique à Montreuil.

A., père de famille roumainCette année, c’est A., une personned’origine roumaine et de culte ortho-doxe qui a travaillé dans le bâtiment enEspagne et a dû quitter ce pays suite à

la crise de ce secteur qui y sévit actuel-lement. Sans réseau d’amis, sansfamille, sans connaître notre langue, ilest bien difficile de trouver emploi etabri à Paris. Mais ses deux filles ado-lescentes comptent sur lui pour pour-suivre leurs études et acquérir une qua-lification. C’est pourquoi il met tout enoeuvre pour étudier quotidiennementle français (le premier manuel estpresque fini!), être administrativementen règle et chercher un travail.On passe souvent devant des personnesdans la rue sans connaître leur vie,sans oser proposer un coup de main depeur d’être dérangé dans sa vie. Avechiver solidaire, c’est facile, on peutdonner à la mesure de sa disponibilitéet à plusieurs on est tellement plus fortet compétent ! Sur les dix bénévoles, l’un est un anciendirecteur des ressources humaines, unautre est ancien infirmier psychiatrique,l’une est responsable du réseau desCités du Secours Catholique, un autrea l’habitude des étrangers.Il n’est pas nécessaire toutefois d’avoirde compétences particulières : un peude temps, d’ouverture d’esprit et deconfiance dans les belles choses queDieu peut nous aider à faire ensemble.■

LAURA MOROSINI

Notre Dame de la Croix

Hiver solidaireTendre la maintout simplementous avons souvent évo-

qué dans ces pages le pro-blème de la visibilité denotre église encastrée dansun immeuble. Pour y

remédier, la qualité de l’accueil est par-ticulièrement importante.

L’accueil dans la rueUn samedi par mois des paroissiensoffrent des fleurs, des gâteaux et desboissons aux passants devant l’église etessaient d’engager une brève conver-sation avec eux. Une sonorisation sousle porche diffuse de la musique reli-gieuse et des prières à la Vierge deLourdes sont dites autour de sa statueet dans l’église.

Le service d’accueilCe sont des paroissiens qui assurent ceservice.

Une des responsables précise :« L’accueil se fait chaque jour du lundi au vendredi de 17h à 19h et lesamedi de 10 à 12h. Il est assuré parune équipe de bénévoles qui reçoi-vent toute personne, pratiquante ounon désirant s’entretenir soit avec unprêtre, soit avec des paroissiens mis-sionnés.Les demandes pour les baptêmes, lesmariages, le catéchisme, les intentionsde messes sont reçues au bureau d’accueil à gauche du narthex. Pour les personnes en difficulté sociale oupsychologique nous essayons de lesdiriger vers les instances compétentes.Nous n’oublions pas que ces personnesreprésentent souvent leur famille avec leurs préoccupations du moment.Nous faisons connaître toutes les offres paroissiales: éveil de la foi, caté-chisme, aumônerie, retraites, appro-fondissement de la foi, mouvementchrétien des retraités, préparation au

mariage, conférence St. Vincent dePaul…Nous n’oublions pas que nous sommesparfois le premier visage de l’églisepour les gens rencontrés. Notre missionest charité et écoute au nom du Christet de l’Evangile. »

L’accueil des prêtres• Le mercredi de 17 à 19h.

P. Bruno Guespéreau

• Le jeudi de 17 à 19h. P. Stéphane Esclef

• Le vendredi de 17 à 19h. P. Bao Dinh Ly

• Le samedi de 10h30 à 11h45P. Paul Auguste Sincère.

Tél : 0140316160 Courriel : [email protected]

JEAN BLAISE LOMBARD

Notre Dame de Lourdes

Visibilité de l’église :l’accueil

Chaque année, à l’occasion de la fête de Saint Jean Bosco, à la fin du mois de janvier, la paroisse organise ses Journées d’Amitié. C’est devenu un événementincontournable dans le quartieret même au-delà.

gr Pierre Pican, évêqueémérite de Bayeux-Lisieux, présidait la fêtereligieuse le dimanche30 au matin. L’église

était pleine de jeunes, d’adultes et degens d’âge. Un jeune, Arthur, rappelantl’interpellation de Barthélémy Garelli,le premier jeune accueilli par DonBosco, sut montrer par ses questionscomment Don Bosco est toujours bienvivant au sein de la paroisse : couplesengagés, jeunes du caté ou en aumô-nerie, participants au Frat ou aux JMJà venir, membres de la famille salé-

sienne, chacun sut dire par de courtstémoignages l’enthousiasme qui l’ha-bitait pour répondre à l’appel du Christ«Venez et vous verrez ».Le Père Pican trouva les mots justespour dire comment nous sommes invi-tés à accueillir les jeunes, à les com-prendre, à discerner leurs attentes, àpartager leurs préoccupations.

Cent bénévoles pour de multiples standsLa passion des jeunes, à la suite de DonBosco, est l’âme qui habite tous ceuxet celles qui oeuvrent aux Journéesd’Amitié. C’est une belle et noble aven-ture qui concerne plus de cent béné-voles. Chacun fait des merveilles làoù il s’investit et les propositions encomptoirs, stands, animations sontmultiples et variées. Sur le thème de«Paris Guinguettes», les repas ont attirébeaucoup de monde, mais aussi lesnombreux stands, qui sont autant de

lieux de rencontre tout comme « laplace du village » où l’on peut dégus-ter de bons gâteaux et boire un boncafé.

Et des activités pour les jeunesPour les jeunes, les animateurs del’AEPCR, avec leur directeur en tête,avaient tout prévu dans le gymnase :ateliers, jeux d’adresse, activités spor-tives, grand jeu de l’oie à la découvertede Paris, maquillage… Le cours dedanse d’Annick Laurent agrémentaaussi la fête le samedi et le dimanchepar un beau programme de huit dansesmodernes interprétées par une cin-quantaine de filles.Ces journées d’amitié sont un tempsfort pour la paroisse. En plus de l’aidefinancière apportée, elles renforcent lafraternité entre tous. On accueille beau-coup de monde et de ce fait la convi-vialité ne fait que grandir. Tout peut se

Saint Jean Bosco

Les Journées d’amitiéUn événement incontournable

DN

Accueil avec des roses.

Les bénévoles au travail.

résumer en trois mots : fraternité,convivialité et joie.

Les organisateurs sont fiers d’organi-ser et de réussir une telle entreprise. Lesvisiteurs se disent heureux de trouver

un bon accueil et une excellenteambiance.Les Journées d’Amitié 2012 sont déjàfixées aux 27-28 et 29 janvier. ■

JOB INISAN

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Visite virtuelle et panoramique de notre église :http://www.lesyeuxdansledos.fr/visites_virtuelles/eglise-de-menilmontant/

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Mars 2011 • n° 673>11

Vie religieusefoi et vie

ce don du salut par la communionau corps et au sang du Christ. Dansle repas eucharistique, dans l’actede manger le pain et de boire levin, le Christ accorde la commu-nion avec lui. Dieu lui-même agitdans l’eucharistie en donnant vieau Corps du Christ et en renouve-lant chaque membre de ce corps.Selon la promesse du Christ,chaque baptisé, membre du Corpsdu Christ, reçoit dans l’eucharistiel’assurance de la rémission despéchés et le gage de la vie éter-nelle... »On ne peut lire qu’avec intérêt laconclusion du document en ques-tion: «La compréhension mutuellecroissante exprimée dans le présentdocument peut permettre à cer-taines Eglises d’atteindre une plusgrande mesure de communioneucharistique entre elles et ainsi derapprocher le jour où le peuple duChrist divisé sera réuni visible-ment autour de la Table du Sei-gneur ». Ainsi soit-il ! ■

PIERRE PLANTADE

Grand évènement pour les Chrétiens de SeineSaint-Denis, les Lilas ont inauguré, en la consacrantle 30 janvier dernier, la première Eglise du XXI€

siècle construite dans le 93.

Comme la vieille église dont elle vaprendre le relais, elle est dédiée àNotre-Dame du Rosaire. En consa-crant leur nouvelle église, Les Lilas,ville et paroisse intelligemmentassociées, ont «dévoilé» un superbemonument à la fois architectural etspirituel. Il est évident que Le PèreFrédéric Benoist pour sa paroisse etle Maire Daniel Guiraud, pour saville des Lilas, ont l’un et l’autrebien œuvré.La tristesse qui habite certains habi-tants des Lilas devrait être viteoubliée grâce à la grande beauté deleur nouvelle église qui invite elle

aussi, dans sa manière architectu-rale si différente de l’ancienneéglise, à la prière. Un lieu de ras-semblement chrétien disparaît avecson atmosphère, un autre arrivequi surprend par son langage archi-tectural contemporain qui restecependant au service de la traditionchrétienne.

Un repère disparaît :« adieu petite église »Prévue pour durer 20 ans, la vieilleéglise de Notre Dame du Rosaireconstruite en 1887, qui devenaitdangereuse par sa vétusté, a fait«du rab». Mais sa démolition quidevrait avoir lieu en mai, rendtriste. La lecture du livre d’or est àcet égard très révélatrice des sen-timents qui habitent certains habi-tants des Lilas. «Adieu église de majeunesse où tant d’évènementsimportants de ma vie se sont

L’Espérance est dans l’es-calier»: c’est le titre d’unpetit film de 30 minutesqui a été tourné avec les

habitants dans quelques-unes descités du 20e et qui sera projeté lesamedi 19 mars.Nous avons constaté que souventceux qui habitent les cités parlenttrès facilement des nuisances qu’ilssubissent (bruit, saleté, difficultés àvivre ensemble…), mais il leur estbeaucoup plus difficile de partagerce qui se vit de positif et qui donnede l’espérance: entraide entre voi-

l me paraît nécessaire deremercier Henri Zuberpour son point de vue«protestant», en particu-

lier pour l’évocation de son expé-rience personnelle de l’accueileucharistique. Il s’agit d’un témoi-gnage vécu, donc vivant, d’autantplus intéressant qu’il est celui d’uncouple mixte. Il ne manque pas desoulever bien des interrogationsen matière de discipline sacramen-telle pour les traditions catholiqueet orthodoxe.Dans le domaine de l’approchethéorique de l’eucharistie, un texte(«Baptême, Eucharistie et Minis-tère»), adopté en 1982 par la Com-mission «Foi et Constitution» duConseil Oecuménique des Eglises(dans laquelle siègent des représen-tants de l’Eglise catholique auxcôtés des Eglises protestantes etorthodoxes) tente d’approcher sasignification. En voici des extraits:«L’eucharistie est essentiellement lesacrement du don que Dieu nousfait en Christ par la puissance duSaint-Esprit. Chaque chrétien reçoit

I

Eucharistie Réaction à l’articled’un ami protestant

Organisée par la Mission Ouvrière

Une rencontre entrechrétiens des cités

Dans la commune des Lilas

Une architecture remarquable pour une nouvelle église

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ERVÉ

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«

déroulés : baptême - le mien -,mariage, baptême de mon fils,communion solennelle, obsèquesde mes grands parents puis de mesparents, de mes amis… Toute mavie ».

Une tristesse qui peut se comprendre Avec ses 123 années de bons etloyaux services, c’est en effet l’his-toire de plusieurs milliers de viesqui disparaît : celles que portentles paroissiens vivants et prati-quants et l’Histoire avec un grand«H», qui participe à l’atmosphèred’un lieu de prière: où vont aller lesplaques commémoratives desguerres de 14-18 et de 39-45, oùvont partir les ex-votos des fidèlesd’autrefois qui savaient remercierMarie, où iront les vitraux d’unautre temps qui faisaient partie desmurs, etc…? Entre la vieille église et la nouvelleéglise, on a toute l’ambiguïté dutemps qui passe et de la grandeconfrontation entre l’ancien et lemoderne qui marque toute vie !

A la fois spirituel et architectural, un édifice superbeGrande différence avec l’ancienneNotre Dame du Rosaire qui étaitsombre, la nouvelle Notre-Damedu Rosaire est irradiée de lumièrenaturelle qui provient, pour l’es-sentiel, de deux puits verticauxcachés, mais ouverts sur le ciel.Outre sa lumière, l’église nouvellese caractérise par une distributionintérieure très originale. En effet,à la différence de bien des églisesoù on «monte » vers le chœur : ici,on « se retourne» pour aller vers lechœur et le «mur de gloire » du

L’intérieur de l’église déploie une nef carrée irradiée de lumière. Face à ceux qui prient : « le mur de gloire » qui est aussi le chevet de l’église, sur le côté droit le mur des vitraux avec en face les nichesqui ont été créées pour abriter trois des saints de la vieille église avec au-dessus une tribune.

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ERVÉ

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sins, actions pour rendre la vie plusfacile, action des associations, ini-tiatives dans les escaliers….C’est pour nous transmettre les unsaux autres cette espérance quenous avons organisé cette rencon-tre du 19 mars. Dans un premiertemps cette proposition est faiteaux chrétiens qui habitent ces citéset à leurs invités avec le désir depouvoir, dans un second temps,inviter plus largement.Chrétiens, habitant en cité, cetterencontre est faite pour vous.Venez nombreux!

Christ qui rejoint son Père. Impos-sible d’échapper à ce changementde direction à 160° qui a été pensédans le programme architectural«pour mettre le corps en mouve-ment ».Volume intérieur, lumière, mobilierliturgique, statuaire, vitraux et pan-neaux de verre hauts en couleurqui portent, telles des bannières,les mystères du Rosaire : l’édificereligieux de la nouvelle Notre-Dame du Rosaire avec ses nichespour les saints de la vieille église et

son chemin de Croix serti dans lesol est une œuvre architecturalecomplète. Elle surprend, mais elledevrait plaire.Que ce soit pour des motivationschrétiennes, architecturales ou desimple curiosité, la nouvelle Notre-Dame du Rosaire est à mettre sur saroute. ■

ANNE MARIE TILLOY

Ouverte tous les jours, elle est situéeau 15 de la rue Jean Moulin àquelques mètres de la rue de Paris.

Samedi 19 mars de 17 à 19 heuresau 124 ter, rue de Bagnolet. ■

PÈRE JEAN MINGUET

A la droite de la nouvelle Notre-Dame du Rosaire, on apercevait encoreen février l’ancienne église de 1887 avec son clocher. A sa place, il estprévu de construire le centre paroissial et le campanile.

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Vie religieusefoi et vie

Mars 2011 • n° 673

Le ComitéCatholique contre la Faim et pour le Développement(CCFD-Terresolidaire) a 50 anscette année.

Né à l’appel de l’Eglise pour lut-ter contre la faim dans le monde,il a regroupé de nombreux mou-vements d’Eglise et collecte desdons durant la période du Carême,des comités étant présents danstoutes les paroisses. Depuis l’origine ses actions sesont renforcées en développantle soutien à des projets issus descommunautés des pays du sud,en particulier ceux qui permettent

de prendre les problèmes enamont et de prévenir ainsi la faim.Entre le 5 et le 28 mars le cin-quantenaire du mouvement serafêté dans toute la France:- le samedi 5 à 19 heures, à laBasilique Saint-Denis (93), une veil-lée mêlera la prière à différentesformes d’expression artistique (Glo-rious, slam, chorale sénégalaise...);- le dimanche 6 à 10 h 45 unecélébration solennelle se tiendra àNotre-Dame de Paris, présidée parle Cardinal Vingt-Trois.

Pour ceux qui ne peuvent pas sedéplacer, la célébration sera trans-mise en direct dans l’émission leJour du Seigneur (France2).Jacqueline Uwimana, de l’asso-ciation UMUSEKE du Burundiparticipera aux événements ecclé-siaux.L’Ami consacrera le mois prochainun article détaillé au CCFD grâceà un entretien avec son Président.qui est un habitant du 20e. ■

L.M.

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40 joursTraditionnellement le mot Carêmesuscite en nous des images tris-tounettes de privation, accompa-gnées de jours maussades de pluieet de froid. Ce qui n’est pas entiè-rement faux, mais pour l’essentielle Carême chrétien, et des catho-liques en particulier, est quandmême autre chose!Le mot Carême vient du latin«quadragesima dies», le quaran-tième jour. Du mercredi des Cen-dres (le 9 mars cette année),1er jour du Carême, au jour dePâques, il y a 46 jours. Si l’on

soustrait les 6 dimanches de cettepériode, puisque les dimanches nesont pas des jours de pénitence, ontombe bien sur le chiffre 40.

Fragilité et brièvetéLe mercredi des Cendres est unjour de jeûne, une journée où lesadultes et jeunes, en bonne santé,doivent s’abstenir de viande, cequ’on appelle l’abstinence, et detout ce qui n’est pas strictementnécessaire. Les enfants, les per-sonnes âgées et les malades nesont pas tenus à faire pénitence decette façon, mais c’est à eux de

Un carême plus sérieux. Chiche !

Le dimanche 6 février Mgr Jérôme Beau a confirmé 13 jeunes de l’aumônerie et un adulte.

Saint GabrielConfirmation

Est parisien0139576138 / 0616824043Le 8 mars à 20 h à la Synagogue de la Place des Vosges.«Moïse sur la Montagne» (Exode 19) avec le Rabbin Olivier Kaufmann et Sandrine Caneri.

Amitié judéo-chrétienne

trouver les moyens par lesquels ilspeuvent s’abstenir de telle ou tellechose ou encore de réaliserquelque chose de positif vis à visde leur prochain.Le mercredi des Cendres, tousceux qui en ont la possibilité etqui veulent vraiment prendre laroute du Carême, se rendent àl’église, où au cours d’une messeils recevront le signe des cendres:geste très simple fait par le prêtreavec de la cendre sur le front deceux qui viennent en processionprès de l’autel.En faisant ce signe le prêtre dit àchaque personne: «Convertissez-vous et croyez à l’Évangile». Maisil n’est sans intérêt de rappeler laformule latine ancienne plusabrupte qui disait : «Memento,homo, quia pulvis es et in pulve-rem reverteris!», ce qui se traduitainsi: «Souviens-toi, homme, quetu es poussière et que tu retourne-ras en poussière!»

Qu’est-ce que je fais de la vie ?Cette formule, on le ressent bien,souligne particulièrement lacondition éphémère de l’existence.Toute vie humaine est un tempsde passage, un pèlerinage, pour lescroyants, vers leur vraie patriequi est Dieu et le monde divin.Aussi, à la suite du Christ quimonte avec ses disciples à Jérusa-lem pour y être condamné et cru-cifié, ce que les textes d’Evangilelus à l’église pendant cette périodenous rappellent, le chrétien estinvité à examiner sa vie, à pren-dre un certain recul par rapport àses occupations quotidiennes et àce qui le préoccupe, pour voir oùil en est, ce qui constitue sa vie,

ses recherches et désirs, et seremettre en question.C’est un temps de préparation à lafête de Pâques, la grande fête deschrétiens : en conséquence celuiqui veut vivre sa foi entre dans unchemin de conversion, avec leschoix et changements de com-portement que cela impose.

Une montée vers PâquesC’est aussi pendant ces 40 joursque les catéchumènes, jeunes etadultes, qui se préparent à rece-voir le baptême au cours de lanuit de Pâques, celle du samedisoir au dimanche de Pâques,achèvent leur préparation à deve-nir pleinement chrétien. LeCarême est pour eux un temps deretraite spirituelle avec méditationde l’Écriture Sainte et prière per-sonnelle et collective. Ce tempsn’est pas une mise à l’écart deleurs responsabilités profession-nelles et familiales, mais aucontraire le moment privilégiépour chercher, à travers leurs acti-vités et tâches quotidiennes, unemanière de vivre en face du Sei-gneur et de remettre leur vie entreses mains. Il va de soi que ce quiest proposé aux futurs baptisés,pourquoi ne le serait-il pas à l’en-semble des chrétiens qui, à leurtour, seront tous invités à renou-veler leur foi en recevant l’eau deleur baptême, au cours de lamesse de Pâques? C’est bien cequi se passe et que tous sont invi-tés à faire.

Des actions et un combatdans une prise de conscienceOn peut ajouter que les moyensproposés aux chrétiens pour

renouveler leur vie et faire le pointsur leur foi sont ceux qui ont tou-jours existé, à savoir ceux de laprière, du jeûne et du partage. Àchacun de savoir les adapter pourfaire du Carême un véritable che-min de conversion.Avec la prière, je vis plus préci-sément en présence de Dieu et jelui parle comme à un Père et unami.Avec le jeûne, je prends du reculpar rapport à toutes sortes dedésirs et de satisfactions souventsuperficielles et inutiles et jemesure ma fragilité vis à vis de la création qui m’est proposéecomme un don que je dois respecter. Je me sens plus fort égalementpour traverser avec courage lesjours difficiles et les épreuves. Avec le partage, j’ai un plus grandsouci de l’autre, mon prochain,que je regarde comme un frère etavec lequel je tente d’être soli-daire, qu’il soit riche ou pauvre,proche ou lointain.Que ce Carême 2011 permette auxchrétiens de chercher, dans leregard de la foi, à avoir un rap-port renouvelé à la création, en larespectant et en ayant le souci depréserver la nature et les espèces,ainsi qu’en ne gaspillant pasl’énergie et les matières premièreset autres richesses non renouve-lables !De même qu’une solidaritérenouvelée et effective advienneet progresse avec les peuples quin’ont pas ou peu accès auxmoyens modernes de la santé,de l’éducation et du développe-ment. ■

PÈRE EMMANUEL LEBRUN

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Solutions du n° 672Horizontalement. – I. Marmaille. - II. Irlandaise -III. No - Dièses - IV. Empesas - Or - V. Saül - LibreVI. TT - Étête - VII. Riais - Urée - VIII. Os - Ne - Dent -IX. Névé - Bette - X. Ère - Passes

Verticalement. – 1. Minestrone - 2. Aromatiser -3. RL - Pu - Vé - 4. Madeleine - 5. Anis - Tse -6. Idéale - Ba - 7. Lassitudes - 8. Lie - Bérets - 9. Essor- Ente - 10. Rejetés

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À traversl’arrondissement

Ingrédients (pour 4personnes) :Dans une sauteuse, verser :200g de riz long, 1oignon émincé, 1 tomate en dés100g de petits pois surgelés ou 1courgette en dés1 sac de fruits de mer surgelés de 500g

Préparation :Mélanger le tout et arroser avec 30cl d'eau, 10cl de vin blanc,1cuillère à café rase de sel, 1pincée de poivre blanc, 1 cube debouillon concentré, 1petite boîte de concentré de tomate et, àvolonté, un tube de safran. Couvrir et faire cuire à petit feu 16 à 20 mn jusqu'à ce que le bouillon soit absorbé. Servir dans un légumier. On peut remplacer les fruits de mer par 500 à 600g de poisson blanc coupé en gros dés.

Recette de JeannetteRiz aux fruits de mer (recette de Carême ! )

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Ordinaire • 1 an 16 €

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De soutien • 1 an 26 €

D’honneur • 1 an 36 €F.N.S./Chômeur • 1 an 9 €

Merci de joindre le règlement à l’ordre de L’AMI du 20e,

à adresser à : L’AMI du 20e,81, rue de la Plaine,75020 Paris

Liste des demandesde permisde construireDéposées entre le 1er et le 15 jan-vierBMO n°9 du 1er février41, rue des Grands ChampsRéhabilitation d’un bâtiment àusage de bureau et d’habitation de1 à 3 étages sur rue, jardin etcourette avec changement de des-tination total des locaux debureau en commerce et habitation(19 logements sociaux créés), fer-meture de la courette, surélévationde 1 à 3 étages du bâtiment.S.H.O.N. créée : 590m².

12, rue des LyanesPét. : M. Ludwig VOGEL,S.I.E.M.P.Construction d’un bâtiment d’ha-bitation (7 logements sociauxcréés) de 4 étages, sur cour, avecimplantation de panneaux solaires

photovoltaïques et création d’unetoiture-terrasse végétalisée, aprèsdémolition des boxes de station-nement existants. S.H.O.N. créée :366 m².

Déposées entre le 15 et le 31 jan-vierBMO n°13 du 13 février80, bd de MénilmontantSurélévation de 2 niveaux d’unbâtiment de 2 étages sur 1 niveaude sous-sol avec création d’uneterrasse S.H.O.N. créée : 173 m².

Liste des Permisde construireDélivrés entre le 15 et le 31 jan-vierBMO n°13 du 13 février67 au 69, rue de BuzenvalRéhabilitation avec changementde destination d’un bâtimentd’ateliers de un étage sur cour, enhabitation (8 logements créés)avec surélévation partielle destoitures.

103 au 105, rue de Ménilmon-tant, 3 au 5, rue de l’Ermitage,4, rue des CascadesConstruction d’une maison indi-viduelle bioclimatique de 3 étagessur 1 niveau de sous-sol partielsuite à la démolition totale d’unbâtiment de 1 étage à usaged’habitation. S.H.O.N. démolie :144 m². S.H.O.N. créée : 413 m².

• Travailleurs sans-papiers du20e : ils fêteront leur régularisa-tion le samedi 5 mars à partir de17 heures à la Forge. Une soiréefestive et un concert seront pré-cédés par un débat revenant surles luttes qui se sont dérouléesdurant les derniers mois pour leurpermettre d'être en règle en ayantdes papiers de résidence et ainsi dene plus vivre dans la peur. Cesmouvements ont été soutenus parune vingtaine d'organisations.La Forge - 23/25 rue Rampon-neau.

Urbanisme

En bref

HorizontalementI. Du soir. II. Prendrons une moitié. III. Qualifie un train rapide.IV. Parfois postaux - Très court. V. Poisson rouge - sans eau,c’est mieux - longueur d’ondes. VI. Rapace - Perdu. VII. Lettregrecque inversée - 5 Francs - Donne le choix. VIII. Fait tord -Parfois attelés. IX. Fabrique de cadres - On peut s’en faire une.X. Chacun le sien - Vieilles colères.

Verticalement1. Entrées. 2. Beaucoup. 3. Intensité de la sensation sonore(plur) - Économiste Français. 4. Fis se boucher le nez - Letemps des glaces. 5. Plus Metz que Vannes - Le berrylium.6. Remet sur le bon chemin. 7. Ferai mieux. 8. A respecter -Cité antique. 9. Porte un bonnet à l’envers - Astique. 10. Quiinterprètent sur un rythme scandé.

Les mots croisés de Raymond Potier n° 6731 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

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ABONNEZ-VOUS à L’AMI DU 20e 10 numéros

• 63 boulevard de Charonne(11e) : pour l’aménagement d’unepartie des terrains libérés par EDFun architecte a été choisi parmi5 candidats. Rappelons que ceprojet doit comprendre : – une centaine de logementssociaux répartis sur 4 bâtiments ;– une maison de santé et un grandcommerce au rez-de-chaussée ;– une vingtaine de studios pourpersonnes âgées handicapées ;– une crèche de 66 places, orga-nisée sur deux niveaux.Une réunion publique avec pré-sentation du projet aura lieu lelundi 23 mai à 19 heures à l’écoleAlexandre Dumas.• La Ronde des Fleurs au Carna-val de Paris

Viepratique

L’Ami du 20e • n° 673Membre fondateur :Jean Simon.Président d’honneur :Jean Vanballinghem (1986-2008).Président de l’association :Bernard Maincent.Trésorier : Pierre Plantade.Ont collaboré bénévolement à ce numéro :Jean-Michel Coignard,Chryssanthi Guillon, Jeannette GironPère Job Inisan, Liliane JungmanPère Emmanuel LebrunJean-Blaise LombardPère Jean MinguetLaura Morosini, Colette MoinePierre PlantadeRaymond PotierJean-Marc de PréneufFrançoise SalaunAnne-Marie Tilloy.

Conception graphique :Marie Linard.Administration, abonnements :Yvonne Guignard, Germaine Mercier.Diffusion, communication, informatique : Armel Boueyguet, Jean-ClaudeCrossonneau, Jacques Cuche, Jean-Michel Fleury, Roger Girand, Jean-Marie Haumonté, Cécile IungMichel Koutmatzoff, Annie Peyrelade,Pierre Plantade.

Régie publicitaire :BAYARD SERVICE REGIE, 1, Rond Point Victor Hugo,92 132 Issy-les-MoulineauxTél 01 41 90 19 30Mise en page et impression :

Chevillon Imprimeur,26, boulevard Kennedy,89100 Sens

L’Ami du 20e, bulletin de l’association L’ami du 20e

(loi de 1901), paraissant chaque mois.Commission paritaire n° 0611G-88395N° ISSN 1270-7643Dépôt légal : à parutionCourriel : [email protected] : 11106-74K ParisRédaction, administration :81, rue de la Plaine, 75020 ParisTél 06 83 33 74 66 – Fax 01 43 70 26 81

PERMANENCE DE L’AMIattention !La permanence de l’Ami du 20e estassurée chaque jeudi de 15 à 17 h au 69, rue de Ménilmontant.

Site Internet de l’Ami du 20e

http://lamidu20eme.free.fr

■ Elise Clément, Orthophoniste,exerce 6 rue l'ElyséeMénilmontantTél. : 06 60 08 38 40

■ Le Centre d’accueil de Jourl’Etimoë 27-29 rue de Fontarabierecherche un bénévole pour sonatelier de bricolage pourpersonnes âgées.Profil : homme, patient, minu-tieux et bricoleur. Mission : ani-mation d’un atelier de petit brico-lage pour un public de personnestrès âgées. Engagement sur l’an-née à raison d’au moins deuxheures minimum hebdomadaire etde préférence l’après-midi.

Contact : Mme Buet 0143733176

■ Rejoignez les 500 bénévolesde Main dans la main et solidaires pour écouter, distraire et apaiser les enfants à l'hôpital Robert-Debré au 48,bld Sérurier ou à la FondationRothschild, au 25, rue Manin.Une présence hebdomadaire de quatre heures consécutivesest nécessaire. Une formationsera assurée.Téléphonez le mardi ou le mercredi au0144494722ou consultez notre site:www.maindanslamain.asso.fr

Le Carnaval de Paris partira dela place Gambetta le dimanche6 mars à 13 h 30

Exclusivement réservées aux particuliers, à adresser à L’Ami du 20e

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Petites annonces

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Histoirehier dans l’arrondissement

Mars 2011 • n° 673

e boulevard Mortier s’é -tend à l’est de l’arrondis-sement entre les portesde Bagnolet et des Lilas.

Il porte ce nom depuis 1864 aprèsle rattachement de Belleville àParis. Au sud il est dans le prolon-gement du boulevard Davout etfait partie des «boulevards desma réchaux».

Une glorieuse vie militaireAntoine Edouard Casimir JosephMortier naît le 13 février 1768 àCateau-Cambrésis (Nord).Il est le fils d’un négociant, députéà l’Assemblée Nationale. Après desolides études commerciales àDouai, il préfère le métier desarmes et à 23 ans, en 1791, il estélu capitaine du 1er bataillon desvolontaires du Nord.Il est présent dans toutes lesbatailles importantes (Jemappes,Fleurus, Maastricht…entre autres)et est nommé général de divisionen 1799. Il soutient sans réserveBonaparte lors du coup d’Etat du18 brumaire (9 novembre 1799)et acquiert l’estime de celui-ci pourson flegme, son application et saparfaite exécution des ordres reçus.En 1803, en un mois, il occupe leHanovre et est fait maréchal unan plus tard. Pendant la cam-pagne de 1805, il commande l’in-

fanterie de la Garde et livrebataille avec 4000 hommes contre30000 Russes.Il combat dans toute l’Europe,défait l’armée suédoise en 1807 etse signale la même année à labataille de Friedland. Il est nommégouverneur général de la Silésie etreçoit, avec le titre de ducde Trévise, une dotation de100000 francs de rente. Com-mandant d’un corps d’armée enEspagne il prend une part glo-rieuse au siège de Saragosse. Il baten 1809 l’armée espagnole avecdes troupes deux fois moins nom-breuses que celles de l’ennemi,fait le siège de Cadix et est denou veau vainqueur des Espagnolsen 1811.

La Russie et la défaiteEn 1812, à Moscou il est nommégouverneur du Kremlin et estchargé de le faire sauter en par-tant le dernier, mais l’ordre nesera pas exécuté. Sa conduite estexemplaire au passage de la Béré-zina (où il sauve avec Ney unepartie de la Grande Armée) etpendant toute la retraite en 1813et 1814 jusqu’à Paris. Il combat lesAlliés dans la plaine Saint-Deniset refuse de capituler. Mais aprèsla suspension d’armes et le retourdes Bourbons, il se met au servicede Louis XVIII et devient gou-verneur de Lille. Il se rallie à l’Empereur pendantles Cent-Jours, mais, malade de lagoutte quelques jours avant, il neparticipe pas à la bataille deWaterloo. Napoléon dira plustard : «Mortier m’a fait du mal enquittant le commandement de laGarde à Beaumont pendant lacampagne de Waterloo : il con -naissait tout ce corps. Ce serasûrement la faute de Mortier, àqui l’on aura écrit de Paris que leCorps Législatif conspirait».

Sous les monarchiesune nouvelle carrièreA la seconde Restauration, il estun temps en disgrâce, se déclarantincompétent pour juger le maré-chal Ney en conseil de guerre.Puis réélu député en 1816 ildevient maire de la Queue en Brieentre 1822 et 1830. Il est nomméen 1830 ambassadeur à Saint-Pétersbourg puis devient ministrede la guerre et enfin Président duConseil..

Et une fin tragiqueEn tant que Grand Chancelier dela Légion d’Honneur, il accom-pagne le roi Louis-Philippe à unerevue de la Garde Nationale, le28 juillet 1835. Boulevard duTemple une «machine infernale»,composée de 25 canons de fusilscôte à côte, posée sur une fenêtrepar Fieschi et visant le roi,explose. Le roi est indemne maisMortier est touché par la mitrailleet expire peu après. La machinefera 18 morts. Fieschi, un Corsepayé par les Républicains, estblessé, arrêté et guillotiné. Mor-tier avait 67 ans. Il sera enterréaux Invalides, mais son cœur setrouve dans une tombe du PèreLachaise (emplacement : div.27).

Un grand soldat,mais un piètre politique Il a la réputation d’être un hommeloyal, intègre et modeste. Marié, ilaura trois enfants. Napoléon dira :«Le duc de Trévise est un bravehomme mais sa femme le mène» !C’est à contre cœur qu’il acceptela charge de premier ministre car,mal à l’aise pour parler, il n’est pasdu tout orateur et lui, le grandmaréchal ancien commandant

d’armées, n’a pas d’autorité surses ministres. Il est probablementun peu manipulé par le roi etdémissionne volontairement aubout de quelques mois.

De nombreux souvenirsOutre un boulevard à son nom,son nom est gravé sur l’Arc deTriomphe et son buste orne lagalerie des Batailles au château deVersailles ; Cateau-Cambrésis, saville natale où il a sa statue,

honore sa mémoire par des expo-sitions et des conférences.Le Plessis-Trévise, à 19km, deParis dans le Val de Marne, a prisle nom de Trévise , ville de Véné-tie, car le Maréchal, duc de Tré-vise, fort riche, dit-on, acheta unchâteau à la Queue-en-Brie voi-sine et devint maire. La villeconserve son bâton de maréchalet sa statue y a été élevée. ■

JEAN-BLAISE LOMBARD

L

Un boulevard porte son nom Le maréchal Mortier, un grand soldat

Statue du maréchal duc de Trévise, au Plessis - Trévise.Cette statue représentait à l’origine le général Colbert mort pendant la campagne d’Espagne. Elle devait orner le pont de la Concorde mais resta en magasin jusque sous Louis-Philippe. Elle est alors transformée par le sculpteur en statue du maréchal Mortier et installée dans la cour à Versailles jusqu’en 1931. Elle sera installée en 1963 devant la Mairie

La machine infernale de Fieschi

ans le numéro de mai2010 de l’Ami nousavons relaté l’histoiredu château de Saint

Fargeau. Nous donnons ci-aprèsquelques précisions complémen-taires fournies par M. Micheli,fidèle lecteur.Les habitants du 20e connaissentla rue Saint Fargeau dont le nomrappelle que, dans ce quartier,se trouvaient le parc et le châteaudu même nom depuis 1695.Louis Michel Le Pelletier de SaintFargeau devint député de lanoblesse aux Etats Généraux,puis député Conventionnel. Ilvota la mort de Louis XVI, cequi fera sa notoriété et son mal-heur, car il sera assassiné en1793. Son château de Ménilmon-tant et une partie de son parcétaient dé jà vendus en 1793 et lereste fut loti par sa fille entre1802 et 1850.

L’origine du nomLa famille Le Pelletier avait acquisla terre et la seigneurie de SaintFargeau en Puisaye, près d’Aux -erre en 1715. La terre s’était

d’abord appelée «ferrier» (le sol estferrugineux), puis «ferrolas», c'est-à-dire «ferrioles». Une chapelle yprend le nom de Saint Ferréol quideviendra Saint Fergeau puisSaint Fargeau au XVIIIe siècle. LaPuisaye est un pays argileux d’oùla présence de nombreux étangs :«puits» et «haies» ont donné lenom à la région. Sur ces terres avait été construiten 980 un rendez-vous de chassepar un fils naturel d’HuguesCapet, qui est devenu successive-ment, entre autres, la propriétéde Jacques Cœur, argentier deCharles VII, des familles de Renéd’Anjou et d’Anne Marie d’Or-léans, qui fit agrandir le châ-teau, qui fut enfin acheté par lesLe Pelletier. Depuis 1979 son pro-priétaire le restaure et le fait revi-vre. Citons encore, en souvenir :«Au lac Saint Fargeau», célèbre«guinguette» au bord d’un lacartificiel qui fonctionna jusqu’àla guerre de 1914 (voir l’Ami demai 2010). ■

J.B.LD’APRÈS LA DOCUMENTATION

FOURNIE PAR M. MICHELI

À propos de Saint Fargeau

Le capitaine Mortier à 24 ans.Peinture de Larivière

D

© D

.R.

Ami20_673:Mise en page 1 23/02/11 14:28 Page 14

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Mars 2011 • n° 673>15

Culturesortir dans le 20e

THÉÂTRE DE LA COLLINE

15, rue Malte-Brun, 01 44 62 52 52www.colline.fr

• au grand théâtreLes grandes personnesde Marie NDiayeMise en scène Christophe PertonDu 4 mars au 3 avrilDialogues entre familles autour des thèmes de la mort, de l’héritage, des fantômes, de la culture, de l’humiliation, ...

• au petit théâtreLong voyage du jour à la nuitd'Eugene O'NeillMise en scène Célie PautheDu 9 mars au 9 avrilL’auteur taille dans les souvenirs sombres de son histoire familiale, hanté par ses parents,son frère, son double Edmund, dont il est seul survivant.

THEÂTRE DE L'EST PARISIEN

159 avenue Gambetta, 01 43 64 80 80www.theatre-estparisien.net

Terres !de Lise Martin (à partir de 8 ans)Du 1er au 13 marsKétal et Aride, duo très drôle, recherchent une terre particulière, rejoints par une femme qui change de nom à chaque apparition.

En alternance, cycle “un Acteur-un Auteur” :

L’amour d’une femmede Claudine Galead’après le roman paru aux Editions du SeuilDu 2 mars au 2 avrilC’est le chemin d’une femme transfigurée par l’amour jusqu’au départ de l’Autre.Restent le manque et les petites choses de la vie.

Mal de pierresde Milena Agusd’après le roman paru aux Editions Liana LéviDu 9 mars au 9 avrilC’est sa petite-fille qui nous transmet l’histoire de cette femme, mariée en Sardaigne,qui rencontre le grand amour en cure thermale sur le continent.

Borges Vs Goyade Rodrio GarciaMise en scène Arnaud TroalicDu 18 mars au 9 avrilGoya, sourd, Borges aveugle, peignent et racontent le monde. Deux pièces jouées simultanément dans 2 langues (espagnol, français).

THÉÂTRE DE MÉNILMONTANT

15 rue du Retrait, 01 46 36 98 60www.menilmontant.info

• Salle XXLLa Passion à MénilmontantD’après les quatre évangilesVoir page 16

• LaboLes Kagde et par Karine Vergès et Agnès TihovLes 24 et 25 marsThéâtre musical humoristique.

VINGTIÈME THÉÂTRE

7 rue des Platrières, 01 43 66 01 13www.vingtiemetheatre.com

Non, je n’ai pas joué avec Sarah Bernardtde Marc Goldberg (mise en scène),David Ajchenbaum et Jacques CironJusqu’au 6 marsJacques Ciron a 82 ans. Majordome de Batman,avec Omar Sharif comme chauffeur, il a cotoyé plein d’artistes. Il joue son propre rôle plein d’humour et de fantaisie.

Moby Dick ou le chant du monstrede Jonathan KerrMise en scène Erwan DaoupharsDu 9 mars au 24 avrilEpopée musicale. Achab et son équipage, à bord du Péquod, sont à la recherche de Moby Dick, la baleine légendaire.

Frères du Bledde Christophe BottiMise en scène Thierry HarcourtDu 2 mars au 24 avril20 ans après les événements d’Algérie, dans un village français, une famille commémore la disparition du pèredont le plus jeune fils rapporte du bled le journal.

CONFLUENCES

Maison des arts urbains190 bd de Charonne, 01 40 24 16 [email protected],www.confluences.jimbo.com• jusqu’au 27 février exposition “no trepassing”sur l’occupation israëlienne en Palestine

• Words are watching youCréation collective inspirée du roman 1984 de George Orwell ; texte et mise en scène Julie TimmermanDu 3 au 20 mars, du mercredi au samedi à 20 h 30, le dimanche à 16 heures

• Exposition “La lutte des signes”40 ans d’autocollants politiquesDu 2 au 31 mars

COMÉDIE DE LA PASSERELLE

102 rue Orfila, 01 43 15 03 70www.comedie.passerelle.blogspot.com(spectacles pour jeune public)

Donkelila et autres petits potins d’AfriqueJusqu’au 27 mars

1, 2, 3... CoucouLa folle histoire du Chaperon rougeJusqu’au 30 mars

Ortie, La Sorcière CoquetteAlice au pays des merveillesJusqu’au 30 avril

Zigor et Gus, le SpectacleJusqu’au 1er mai

STUDIO DE L'ERMITAGE

8 rue de l’Ermitage, 01 44 62 02 86www.studio-ermitage.com

Jim Murple MemorialBal JamaïcainLes 10, 17, 31 mars

Jean-Marc PadovaniJazzLes 22 et 23 mars

STUDIO LE REGARD DU CYGNE

210 rue de Belleville, 09 71 34 23 50www.leregarducygne.com

Spectacles sauvagesFormes courtes de danse contemporaineLes 10 et 11 mars, 15 heures et 19 h 30

Une Rencontre Informellede Daniel DobbelsRépétition publiqueLe 23 mars à 15 heures

MÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS115, rue de Bagnolet, 01 55 25 49 10www.mairie20.Paris.fr (rubrique "Culture")

Le Printemps des Poètes :Changeons d’espace et de tempsLes Misères et les Malheurs de la guerreLe 8 mars à 19 heures

La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de FranceLe 11 mars à 18 heures

Exposition :Infinis paysages : Sarah Wiame, un parcours d’artisteDu 5 mars au 23 avril

Autour de l'exposition :Livres d’artiste et poésieLe 5 mars à 14 heures

Démarches créatives : élaboration d’une œuvreLe 19 mars à 15 heures

Hommage à Akira KurosawaLe 26 mars à 14 heures

PROGRAMME MUNICIPAL“INVITATION AUX ARTSET AUX SAVOIRS”

01 43 15 20 [email protected]

À LA MAIRIE DU 20E

Les mouvements artistiques du 20e siècleLe Fauvismeanimé par Robert MorcelletLe 17 mars à 15 heures

Déambulations philosophiques :le roman de la culture“Rien de trop” (Térence)par Jean Salem et Jean-François RiauxLe 17 mars à 18 heures

AU PAVILLON CARRE DE BAUDOUIN

121 rue de Ménilmontant 01 58 53 55 40

A la découverte de l’art actuel : figure(s) de l’humainLe corps en jeuanimé par Barbara BoehmLe 1er mars à 14 h 30

Dialogues littérairesCyrille Javary, sinologueauteur de “Les trois sagesses chinoises :Taoïsme, confucianisme, bouddhisme” (Eds Albin Michel)Dialogues conduits par Chantal PortilloLe 2 mars à 14 h 30

Logement et urbanisme :politiques sociales du logementet logement social dans l’Est parisien1945-1975 : les “Trente glorieuses” du logement socialAnimé par Jean-Paul Flamand, sociologueLe 19 mars à 15 heures

Cinéma et littératureRoman classique, cinéma moderne“La Lettre” de Manoel de Oliveira(Portugal/Espagne/France, 1999)présenté par Belleville en vue(s)Le 23 mars à 18 h 30(sur réservation : 01 40 33 94 15)

CONFERENCE L’A.H.A.V.01 40 33 33 61www.ahav.free.fr

Insurgés et forces de l’ordre en 1832Alexandre Deschapelles et Robert Richard O'Reillypar Pierre BaudrierLe 16 mars à 18 h 30Maison des Associations1-3, rue Frédérick Lemaître

BIBLIOTHEQUES

SAINT-FARGEAU

12 rue du Télégraphe à 15 heures• Le 5 mars : Rencontre-lecture avec Philippe Minyana autour de 5 pièces inéditesjouées au Théâtre des Abbesses.

• Le 12 mars : Rencontre avec Pierre Bauxautour de la pièce Long voyage du jour à la nuitd’Eugène o’Neill jouée au petit théâtre de La Colline du 9 mars au 9 avril.

MJC « LES HAUTS DE BELLEVILLE »43, rue du Borrégo – 01 43 6 4 68 13

En mars• le mercredi 2 de 10 h 30 à 12 h 30 :RécréalivresComme tous les 1ers mercredis de chaque mois, la librairie itinérante revient autour d’un petit déj’ littéraire pour faire découvrir de nouveaux ouvrages pour enfants et adultes,

• le dimanche 20 de 14 h 30 à 17 h 30 :évènement Hip Hop Concours chorégraphiqueavec les groupes fétiches (overdoz, Black skin,20e tribu) et tous les groupes de la Diez Family.

• le samedi 26 de 15 à 18 heures : en lien avec le fil rouge 2011 autour du jeu, la MJC lance la 1re édition des Olympiades.Tir à la corde, course en sac et autres défis sportifs.

VIENT DE PARAÎTREEcouter, un art de la présence Florence d’Astier de Boiredon, l’auteur, traitedans cet ouvrage de la préparation intérieure à l’écoute, du respect de l'autre. S’appuyant sur des références psychologiques et bibliques,elle affirme que toute écoute peut être un acte sacré, un moment d’éternité. Ce livre est à consommer sans modération, pour expérimenter que l’écoute peut être une béatitude pour chacun : celui qui écoute et celui qui est écouté. Il donne des pistes utilesà tous, notamment aux bénévoles engagés dans le relationnel pour déployer toutes les richesses qui les habitent. Editions DDB. Coût : 10 €

EN BREF

LECTURES

– Le 9 mars : dans le cadre des vitrines sonoresproposées par la voie des livres, Jean Guiet liraLes ours FEMMES– Le 12 mars : Hervé Kempf présentera son ouvrage L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie.A 17 heures au Merle Moqueur, 51 rue de Bagnolet.

• Dans le cadre des manifestations autour de la Journée internationale des droits des femmes, l’ADEL co-organiseavec le Centre d’animation des Amandiers une journée de rencontres et de débats sur le thème «Femmes créatrices du 20e » : la création d’activités économiques, artistiqueset de dynamiques locales : petit déjeuner citoyen,tables-rondes, présentation de projets, scènes musicales.Le mardi 8 mars, à partir de 9 heures, au Centre d’animation des Amandiers, 110 rue des Amandiers

COMPTOIRS DE L’INDE

60, rue des Vignoles – Tél. : 01 46 59 02 12

En marsJusqu’au 12 de 14 à 18 heures : Exposition de photographies sur l’Inde sur fond sonore.

Le 17 à 18 heures dans la Salle du Conseil de la Mairie : conférence sur « Gandhi, père de l’Indépendance de l’Inde », par Douglas Gressieux

Le 25 à 19 heures : Présentation dédicace de l’ouvrage de Frédéric Landy, professeur de géographie, Dictionnaire de l’Inde contemporaine.

Du 28 mars au 9 Avril à la Mairie du 7e,Exposition « Les troupes indiennes en France, 1914-1918 ».

EGLISE SAINT GABRIEL

dimanche 20 mars à 15 h 30 entrée libre (participation aux frais)

Le Chemin de Croix poèmes de Paul Claudel

Récitant Michaël Lonsdale Les textes seront accompagnés et entrecou-pés par la musique de Bach, Ravel, Bizet 5 rue des Pyrénées

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Culturesortir

n présentant le Jeu de l’île, Gilberte Tsaï quidirige depuis 2000 le centre dramatique natio-nal de Montreuil propose une vision très actuelledu comment vivre ensemble. Unité de lieu, de

temps et d’espace, l’île est un lieu parfait pour exprimerles trois facettes des utopies décrites par Marivaux.

Un questionnement avec quelques ridesAu 18e siècle, seule L’Ile aux esclaves (1725) qui traitedu rapport des maîtres et des valets avait eu du succès.Les 2 autres pièces avaient dû être retirées rapidementde l’affiche :• L’Ile de la raison, qui posait le problème technique dela représentation des petits hommes qui grandissent aufur et à mesure de leur éducation;

• La Colonie, un régal de finesse sur les revendications desfemmes. Les trois pièces du Jeu de l’île se déroulent dans le mêmedispositif scénique fait d’un tapis de neige très blanc,d’un grand écran qui permettent toutes sortes de couleurset d’effets de lumières. Quelques accessoires, trois rochers,cinq à six cageots, une porte-fenêtre à barreaux et degrandes perches/ longues vues meublent cet espace mini-maliste, mais très efficace pour montrer l’insularité.

De l’utilisation de la marionnettecomme métaphore de la petitesseScénographie, lumières, son, costumes, chant, marion-nettes et rythme, Gilberte Tsaï signe une mise en scène trèsintelligente qui permet de (re)découvrir avec bonheur la

belle langue et la finesse des analysesde Marivaux sur le monde tel qu’il netourne pas vraiment bien…Si, le premier volet de cette trilogie,peut paraître, aujourd’hui, un peu loinde notre époque, en revanche l’intro-duction de marionnettes, en rendantcrédible le changement d’échelle despersonnages, fait basculer, avec l’IIe dela raison, l’intérêt de la pièce. La mani-pulation de ces marionnettes est lagrande trouvaille de la mise en scène :celle qui permet de comprendre que laraison fait grandir. Quant à La Colo-nie, le bonheur des actrices qui serégalent des propos qu’elles tiennentdans des costumes su perbes qui mani-festement leur plaisent, est un plaisirà voir et à entendre.Bravo pour ce beau travail de théâtre !■

ANNE MARIE TILLOY

Du 28 février au 15 mars, 10 place Jean-Jaurès.

Réservation au 0148704890

oujours fidèle au postedepuis 1932, La Passion àMénilmontant va bientôtréinvestir les planches du

Théâtre avec sa production 2011. Grande nouveauté de l’année, unnouveau Jésus, le 18e depuis la créa-tion du spectacle. C’est Théophile dela Ronde qui va avoir le redoutableprivilège d’incarner « le» rôle.Ce sera un tout jeune Jésus, car Théo-phile a 10 ans de moins que le Christà la fin de sa vie ! Cette jeunesse vanous permettre de montrer toute lafougue du personnage. Du coup, il afallu «rajeunir» aussi certains des protagonistes pour que lecontraste soit moins frappant. Ainsi notre nouveau jeunehomme riche a 13 ans et notre nouveau Pilate 21 ans.Autre nouveauté, la voix du récitant pour le prologue etl’épilogue. Après le décès de Laurent Terzieff l’été dernier,dont la voix nous accompagnait depuis 2002, il a fallu pen-ser à une autre voix célèbre. Notre choix s’est porté surMichael Lonsdale, comédien à la carrière prestigieuse,encore auréolé de son succès dans le film «Des hommeset des dieux». Il a accepté avec enthousiasme. La Passionva ainsi s’enrichir d’une nouvelle «couleur» sonore.Cette cuvée 2011 est la dernière ligne droite avant le80e anniversaire de notre «aventure humaine», que nouscélèbrerons en 2012. Gageons que bien d’autres nouveau-tés seront au programme pour cette date importante dansnotre histoire. Mais chaque chose en son temps… ■

JEAN-MICHEL COIGNARD

METTEUR EN SCÈNE

Théâtre de Ménilmontant - 15, rue du Retrait Du 12 mars au 3 avril, les vendredis à 20h30,

les samedis et les dimanches à 16 heures.Location : 0146369860 et menilmontant.info.

E

Au nouveau théâtre de Montreuil

Le Jeu de l’île d’après Marivaux

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« Les petits hommes » de L’Ile de la raison que leurs errements ont rendu lilliputiens sont figurés par de judicieuses marionnettesréalisées à l’effigie des comédiens par Pascale Blaison.

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Mars 2011 • n° 673>16

79e édition

La Passion àMénilmontant

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