ה״ב - Hassidout.org · 2013. 11. 11. · Vendredi : 04/04/2008 - 28 Adar 2 5768 MITSVA Négative...

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Samedi : 29/03/2008 - 22 Adar 2 5768 MITSVA Positive N° 181 : Il s'agit du commandement nous enjoignant de briser la nuque d'une génisse si nous trouvons un mort dans un champ, dont on ne connaît pas le meurtrier. MITSVA Négative N° 309 : C'est l'inter- diction qui nous a été faite de semer et la- bourer le bas-fond sauvage où on a brisé la nuque de la génisse. MITSVA Négative N° 298 : Il nous est interdit de laisser les sources de danger ou des obstacles dans le domaine public et privé, pour éviter qu'ils ne soient la cause d'accidents mortels pour des hommes. MITSVA Positive N° 184 : Il s'agit du commandement nous incombant d'éloigner toute embûche, tout danger qui pourrait menacer la sécurité de tous les endroits où nous demeurons, c'est-à-dire que nous de- vons construire une barrière autour des toits, puits, fossés et endroits similaires pour que personne n'y ou n'en tombe. Dimanche : 30/03/2008 - 23 Adar 2 5768 MITSVA Négative N° 299 : C'est l'inter- diction qui nous a été faite d'induire son prochain en erreur par un conseil. MITSVA Positive N° 202 : Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint de décharger une bête qui succombe sous son fardeau, dans le champ. MITSVA Positive N° 203 : Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint d'ai- der un homme à relever une charge sur sa bête ou sur lui-même s'il est seul, après qu'elle ait été déchargée par nos soins ou par quelqu'un d'autre. MITSVA Négative N° 270 : Il nous est interdit d'abandonner celui qui, en chemin, succombe sous son fardeau. Au contraire, nous devons l'aider en le déchargeant de son fardeau jusqu'à ce qu'il puisse le réins- taller et nous devons soulever avec lui sa charge jusque sur son dos ousur celui de sa bête. Lundi : 31/03/2008 - 24 Adar 2 5768 MITSVA Positive N° 245 : Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint en ce qui concerne la loi de l'achat et de la vente: c'est-à-dire de quelle manière se pratiquent une acquisition et une vente entre les ven- deurs et les acheteurs. Mardi : 01/04/2008 - 25 Adar 2 5768 MITSVA Positive N° 245 : Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint en ce qui concerne la loi de l'achat et de la vente: c'est-à-dire de quelle manière se pratiquent une acquisi- tion et une vente entre les vendeurs et les acheteurs. Mercredi : 02/04/2008 - 26 Adar 2 5768 MITSVA Négative N° 250 : Il nous est interdit de léser notre prochain lors d'une transaction commerciale, qu'il s'agisse d'un achat ou d'une vente. Jeudi : 03/04/2008 - 27 Adar 2 5768 MITSVA Négative N° 250 : Il nous est interdit de léser notre prochain lors d'une transaction commerciale, qu'il s'agisse d'un achat ou d'une vente. Vendredi : 04/04/2008 - 28 Adar 2 5768 MITSVA Négative N° 251 : Il nous est interdit de léser autrui par des paroles, c'est- à-dire d'avoir à l'égard de son prochain des paroles susceptibles de le blesser, de l'hu- milier et de lui causer une peine irréparable. Les 12 Mitsvot présentées par le Rabbi sous forme de campagnes : V ous faites allusion à certaines personnes et à l‟événement malen- contreux qui s‟est produit, puisqu‟elles ont consommé un aliment interdit. Elles ont agit par inadvertance, mais il est clair que la réparation doit intervenir dans le même domaine, c‟est -à-dire par une vigilance scrupu- leuse en tout ce qu‟elles mangent et boivent, afin de s‟assurer que tout est convenable. En toute chose, la bénédiction de D.ieu est nécessaire. Chaque jour de semaine, avant la prière, elles donneront donc quelques pièces à la Tsé- daka. Après la prière, chaque jour également, y compris le Chabbat et les fêtes, elles liront au moins un Psaume. Lettres du Rabbi MHM, tome 6, à la page 21 22 ADAR בLa bénédiction des Cohanim (Sidour p.268) met en évi- dence les Attributs divins de l'intellect. Les mains levées confèrent l'élévation aux attributs de l'émotion. La bénédiction est accordée aux Juifs qui sont fils de Roi. Elle évoque ainsi l'Attribut de la Royauté divine, celui de Mal'hout. On retrouve donc le schéma complet des 10 Sefirot. N ous approchons du mois de Nissan, de la même étymologie que Ness, le miracle. Bien plus, nos Sages constatent qu‟il y a deux Noun dans le nom de Nissan, ce qui fait allusion au “miracle du miracle” ou encore au miracle au sein du miracle”. Il est donc certain que D.ieu nous montrera les plus grandes merveilles. Combien plus en est-il ainsi quand les enfants d‟Israël s‟efforcent d‟a- dopter un comportement juif, au quotidien, une pratique de la Torah et des Mitsvot à la mesure de ce miracle, dans la plus haute élévation. Chacun et chacune s‟élèvera donc au-dessus de l‟habitude qui a été la sienne jusqu‟à maintenant, en tout ce qui concerne l‟étude de la Torah et la pratique des Mitsvot, de la meilleure façon, avec des “miracles des miracles”, au pluriel, qui permettront de se hisser toujours plus haut. Lettre du Rabbi MHM, 25 Adar 5751-1991 Pour l’élévation de l’âme Pérets ben Pérets ben Mikhael Haïm Mikhael Haïm ATTIA ATTIA ע ה הNiftar le 24 Menahem Av 5767 ת. נ. צ. ב. הPour l’élévation de l’âme Chalom ben Yéochoua Chalom ben Yéochoua HADDAD HADDAD ע ה הNiftar le 8 Chevat 5768 ת. נ. צ. ב. הUne étude quotidienne instaurée par le Rabbi pour l’unité du peuple juif. Notre Paracha correspond au centre des mots de la Torah. Ce centre se situe entre deux mots identiques, au verset 10,16 (5 ème Aliyah) : daroche / darache. ־הׁ ש מֿ ד׀רׁ ט׀את ד׀רֿ חֿ ה25 ADAR Anniversaire de la Rabbanit 'Haya Mouchka Épouse du Rabbi Vivre avec la Paracha LES SIGNES DE CACHEROUT Une grande partie de la Paracha de la semaine traite des lois de la diététique Juive : la Cacherout. La Torah définit les animaux qu‟un Juif a le droit de consommer et ceux qui sont non- Cachers. Elle donne deux conditions pour qu‟un animal soit Ca- cher : il doit être ruminant et avoir les sabots fendus. La Torah recommande que l‟on veille tant à son bien-être physique qu‟à sa santé spirituelle. Les lois de la Cacherout concernent ce deuxième aspect : la santé de l‟âme. Ainsi, la Torah interdit les aliments qui seraient nuisibles à notre statut spirituel. La nourriture que nous mangeons se trans- forme et devient rapidement une partie de notre corps. Nous devons donc veiller à ce qu‟elle soit saine matériellement et spirituellement. La santé spirituelle et morale dépend de la Cacherout ; c‟est pourquoi l‟homme doit lui aussi pos- séder les qualités requises à l‟animal Cacher : il doit «ruminer» et avoir «les sabots fendus». Le sabot est la partie la plus basse du corps de l‟animal ; il est en contact direct avec le sol et per- met de protéger l‟animal des dangers qui s‟y trouvent. En fait, symboliquement, même un animal doit être séparé de la terre pour être considéré Cacher. Il en est de même pour le Juif : il doit avoir un sabot. Il doit créer une séparation entre la terre (ses pulsions corporelles) et ses hautes facultés spirituelles. Même les degrés les plus inférieurs de l‟â- me (comparables aux pieds) ne devraient jamais être en contact avec le sol. L‟homme ne doit jamais s‟investir totalement dans les affaires matérielles. C‟est avec un certain détachement qu‟il s‟engagera dans ses occupations. Le sabot d‟un animal Cacher doit être fendu en deux. Ceci indique que le Juif doit diriger ses affai- res matérielles (le sabot) dans deux directions opposées : «La droite approche et la gauche repous- seL‟homme engagera son «côté droit» dans l‟étude de la Torah et la pratique des Mitsvots, ainsi que pour rapprocher son prochain au Judaïsme ; tandis que son «côté gauche» l‟aidera à s‟éloigner des influences négatives. Faire la différence entre la gauche et la droite est une chose essentielle. Nul ne peut espérer obtenir le bien sans avoir à fuir le mal. Le bien et mal ne doivent jamais être confondus à l‟image du sabot de l‟animal Cacher fendu en deux parties distinctes. La deuxième caractéristique d‟un animal Cacher, c‟est qu‟il doit être ruminant. Le Juif doit égale- ment «ruminer». Avant chaque nouvelle étape de son existence, il lui faut reconsidérer ses projets avant d‟agir. C‟est en soumettant son comportement à un examen minutieux qu‟il pourra avoir la garantie que ses actes seront purs. Les lois de la Cacherout statuent aussi sur la définition des oiseaux Cachers. Certaines espèces sont inaptes à la consommation. Or, en la matière, seule la tradition détermine les espèces permi- ses. Ceci aussi révèle un enseignement : nous ne devons pas uniquement compter sur notre raison, sur notre intellect ; le Judaïsme vit intensément en s'inspirant de la tradition sacrée. Nous devons donc, en plus de nos acquis intellectuels, nous relier au maître de la génération (détenteur de la tradition) pour que nos actes soient purs. Likouté Si’hot Vol I Ce feuillet contient des textes sacrés. Merci de le respecter en conséquence. ב״ה ב״הFEUILLET HEBDOMADAIRE 205 ה בנמ ב מב ב י נר נ מנ ה בנמ ב מב ב י נר נ מנ ה בנמ ב מב ב י נר נ מנJERUSALEM 18:2019:34 TEL-AVIV ( * ) 18:3619:36 HAIFA 18:2719:35 BEER-CHEVA 18:3719:35 EILAT 18:3619:31 Horaires allumage bougies CHABBAT CHEMINI שבת שבת שבת שמיני שמיני שמיניParah 22 ADAR ב5768 29 mars 2008 MACHIA’H ARRIVE … Soyons prêts à l’accueillir ! Talith-Téfilines ( * ) à partir de 5:43 Heure limite du Chéma ( * ) 9:39 Edité par le Beth Habad Francophone OR MENAHEM 6 re’hov Gad Ma’hness—NETANYA Rav Yaacov MAZOUZ - 0544.941.848 (Hôtel La Promenade 1 er étage) site : www.ormenahem.com Réalisé par : Chmouel BOKOBZA - 0547.922.180 - [email protected] Beth Habad Francophone OR MENAHEM Cours pour Hommes Tous les jours Yéchivat Boker de 9:30 à 13h00 (‘Houmach-Tanya-Guémara-Hala’ha) Yéchivat Erev après Arvit : Dimanche Si’ha sur Paracha Lundi Guémara Mardi Hala’hot Mercredi Hil’hot Téfila Jeudi Tanya Kollel Tous les jours de 17h30 à 20h30 Arvit au Kollel à 20h45 Daf Yomi de 20h à 21h (en hébreu) Amoud Yomi de 20h à 21h Activités pour Femmes Lundi 20h30 ‘Hassidout Mardi 10h00 à 13h00 Tanya - Machia’h et Guéoula - Hala’hot Mercredi 20h30 Si'ha Paracha Vendredi 12h00 Néchek Minyan pour les jeunes Tous les Chabbat matin à 10h00 Cours pour Jeunes Hommes Mercredi 19h00 Nida pour ‘Hatanim Mercredi 20h00 Hala’ha - Machia’h Activités pour Jeunes Filles Cours dimanche à 20h00 Itvaadout Jeudi à 20h30 TSIVOT HACHEM 4 à 12 ans Filles mardi 16h00 à 18h00 Changement d’heure CACHER NON CACHER ALLUMAGE DES BOUGIES ATTENTION : CHANGEMENT D'HEURE

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  • Samedi : 29/03/2008 - 22 Adar 2 5768 MITSVA Positive N° 181 : Il s'agit du commandement nous enjoignant de briser la nuque d'une génisse si nous trouvons un mort dans un champ, dont on ne connaît pas le meurtrier. MITSVA Négative N° 309 : C'est l'inter-diction qui nous a été faite de semer et la-bourer le bas-fond sauvage où on a brisé la nuque de la génisse. MITSVA Négative N° 298 : Il nous est interdit de laisser les sources de danger ou des obstacles dans le domaine public et privé, pour éviter qu'ils ne soient la cause d'accidents mortels pour des hommes. MITSVA Positive N° 184 : Il s'agit du commandement nous incombant d'éloigner toute embûche, tout danger qui pourrait menacer la sécurité de tous les endroits où nous demeurons, c'est-à-dire que nous de-vons construire une barrière autour des toits, puits, fossés et endroits similaires pour que personne n'y ou n'en tombe. Dimanche : 30/03/2008 - 23 Adar 2 5768 MITSVA Négative N° 299 : C'est l'inter-diction qui nous a été faite d'induire son

    prochain en erreur par un conseil. MITSVA Positive N° 202 : Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint de décharger une bête qui succombe sous son fardeau, dans le champ. MITSVA Positive N° 203 : Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint d'ai-der un homme à relever une charge sur sa bête ou sur lui-même s'il est seul, après qu'elle ait été déchargée par nos soins ou par quelqu'un d'autre. MITSVA Négative N° 270 : Il nous est interdit d'abandonner celui qui, en chemin, succombe sous son fardeau. Au contraire, nous devons l'aider en le déchargeant de son fardeau jusqu'à ce qu'il puisse le réins-taller et nous devons soulever avec lui sa charge jusque sur son dos ousur celui de sa bête. Lundi : 31/03/2008 - 24 Adar 2 5768 MITSVA Positive N° 245 : Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint en ce qui concerne la loi de l'achat et de la vente: c'est-à-dire de quelle manière se pratiquent une acquisition et une vente entre les ven-deurs et les acheteurs.

    Mardi : 01/04/2008 - 25 Adar 2 5768 MITSVA Positive N° 245 : Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint en ce qui concerne la loi de l'achat et de la vente: c'est-à-dire de quelle manière se pratiquent une acquisi-tion et une vente entre les vendeurs et les acheteurs. Mercredi : 02/04/2008 - 26 Adar 2 5768 MITSVA Négative N° 250 : Il nous est interdit de léser notre prochain lors d'une transaction commerciale, qu'il s'agisse d'un achat ou d'une vente. Jeudi : 03/04/2008 - 27 Adar 2 5768 MITSVA Négative N° 250 : Il nous est interdit de léser notre prochain lors d'une transaction commerciale, qu'il s'agisse d'un achat ou d'une vente. Vendredi : 04/04/2008 - 28 Adar 2 5768 MITSVA Négative N° 251 : Il nous est interdit de léser autrui par des paroles, c'est-à-dire d'avoir à l'égard de son prochain des paroles susceptibles de le blesser, de l'hu-milier et de lui causer une peine irréparable.

    Les 12 Mitsvot

    présentées par le Rabbi sous forme

    de campagnes :

    V ous faites allusion à certaines personnes et à l‟événement malen-contreux qui s‟est produit, puisqu‟elles ont consommé un aliment interdit.

    Elles ont agit par inadvertance, mais il est clair que la réparation doit

    intervenir dans le même domaine, c‟est-à-dire par une vigilance scrupu-

    leuse en tout ce qu‟elles mangent et boivent, afin de s‟assurer que tout

    est convenable.

    En toute chose, la bénédiction de D.ieu est nécessaire. Chaque jour de

    semaine, avant la prière, elles donneront donc quelques pièces à la Tsé-

    daka. Après la prière, chaque jour également, y compris le Chabbat et

    les fêtes, elles liront au moins un Psaume.

    Lettres du Rabbi MHM, tome 6, à la page 21

    22 ADAR ב La bénédiction des Cohanim (Sidour p.268) met en évi-dence les Attributs divins de l'intellect. Les mains levées confèrent l'élévation aux attributs de l'émotion. La bénédiction est accordée aux Juifs qui sont fils de Roi. Elle évoque ainsi l'Attribut de la Royauté divine, celui de Mal'hout. On retrouve donc le schéma complet des 10 Sefirot.

    N ous approchons du mois de Nissan, de la même étymologie que Ness, le miracle. Bien plus, nos Sages constatent qu‟il y a deux Noun dans le nom de

    Nissan, ce qui fait allusion au “miracle du miracle” ou encore au

    “miracle au sein du miracle”.

    Il est donc certain que D.ieu nous montrera les plus grandes merveilles.

    Combien plus en est-il ainsi quand les enfants d‟Israël s‟efforcent d‟a-

    dopter un comportement juif, au quotidien, une pratique de la Torah et

    des Mitsvot à la mesure de ce miracle, dans la plus haute élévation.

    Chacun et chacune s‟élèvera donc au-dessus de l‟habitude qui a été la

    sienne jusqu‟à maintenant, en tout ce qui concerne l‟étude de la Torah

    et la pratique des Mitsvot, de la meilleure façon, avec des “miracles des

    miracles”, au pluriel, qui permettront de se hisser toujours plus haut.

    Lettre du Rabbi MHM, 25 Adar 5751-1991

    Pour l’élévation de l’âme

    Pérets benPérets ben Mikhael HaïmMikhael Haïm

    ATTIA ATTIA ה ה ““עע Niftar le

    24 Menahem Av 5767

    ה.ב.צ.נ.ת

    Pour l’élévation de l’âme

    Chalom ben YéochouaChalom ben Yéochoua

    HADDAD HADDAD ה ה ““עע Niftar le

    8 Chevat 5768

    ה.ב.צ.נ.ת

    Une étude quotidienne instaurée par le Rabbi pour l’unité du peuple juif.

    Notre Paracha correspond au centre des mots de la Torah.

    Ce centre se situe entre deux mots identiques,

    au verset 10,16 (5ème Aliyah) : daroche / darache.

    ה ש מֹּׁשֶּ רַּ רֹּׁש דָּ את דָּ טָּ חַּ הַּ

    25 ADAR Anniversaire de la Rabbanit

    'Haya Mouchka

    Épouse du Rabbi

    Vivre avec la Paracha

    LES SIGNES DE CACHEROUT Une grande partie de la Paracha de la semaine traite des lois de

    la diététique Juive : la Cacherout. La Torah définit les animaux

    qu‟un Juif a le droit de consommer et ceux qui sont non-

    Cachers. Elle donne deux conditions pour qu‟un animal soit Ca-

    cher : il doit être ruminant et avoir les sabots fendus.

    La Torah recommande que l‟on veille tant à son bien-être physique qu‟à sa santé spirituelle. Les

    lois de la Cacherout concernent ce deuxième aspect : la santé de l‟âme. Ainsi, la Torah interdit les

    aliments qui seraient nuisibles à notre statut spirituel. La nourriture que nous mangeons se trans-

    forme et devient rapidement une partie de notre corps. Nous devons donc veiller à ce qu‟elle soit

    saine matériellement et spirituellement.

    La santé spirituelle et morale dépend de la Cacherout ; c‟est pourquoi l‟homme doit lui aussi pos-

    séder les qualités requises à l‟animal Cacher : il doit «ruminer» et avoir «les sabots fendus».

    Le sabot est la partie la plus basse du corps de l‟animal ; il est en contact direct avec le sol et per-

    met de protéger l‟animal des dangers qui s‟y trouvent. En fait, symboliquement, même un animal

    doit être séparé de la terre pour être considéré Cacher.

    Il en est de même pour le Juif : il doit avoir un sabot. Il doit créer une séparation entre la terre (ses

    pulsions corporelles) et ses hautes facultés spirituelles. Même les degrés les plus inférieurs de l‟â-

    me (comparables aux pieds) ne devraient jamais être en contact avec le sol.

    L‟homme ne doit jamais s‟investir totalement dans les affaires matérielles. C‟est avec un certain

    détachement qu‟il s‟engagera dans ses occupations.

    Le sabot d‟un animal Cacher doit être fendu en deux. Ceci indique que le Juif doit diriger ses affai-

    res matérielles (le sabot) dans deux directions opposées : «La droite approche et la gauche repous-

    se.»

    L‟homme engagera son «côté droit» dans l‟étude de la Torah et la pratique des Mitsvots, ainsi que

    pour rapprocher son prochain au Judaïsme ; tandis que son «côté gauche» l‟aidera à s‟éloigner des

    influences négatives.

    Faire la différence entre la gauche et la droite est une chose essentielle.

    Nul ne peut espérer obtenir le bien sans avoir à fuir le mal. Le bien et mal ne doivent jamais être

    confondus à l‟image du sabot de l‟animal Cacher fendu en deux parties distinctes.

    La deuxième caractéristique d‟un animal Cacher, c‟est qu‟il doit être ruminant. Le Juif doit égale-

    ment «ruminer». Avant chaque nouvelle étape de son existence, il lui faut reconsidérer ses projets

    avant d‟agir. C‟est en soumettant son comportement à un examen minutieux qu‟il pourra avoir la

    garantie que ses actes seront purs.

    Les lois de la Cacherout statuent aussi sur la définition des oiseaux Cachers. Certaines espèces

    sont inaptes à la consommation. Or, en la matière, seule la tradition détermine les espèces permi-

    ses. Ceci aussi révèle un enseignement : nous ne devons pas uniquement compter sur notre raison,

    sur notre intellect ; le Judaïsme vit intensément en s'inspirant de la tradition sacrée.

    Nous devons donc, en plus de nos acquis intellectuels, nous relier au maître de la génération

    (détenteur de la tradition) pour que nos actes soient purs.

    Likouté

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    FEUILLET HEBDOMADAIRE N° 205 משנשנש שנשרשששששיש שבשששששמשבשבש ש שששששבשנשמש שהשמשנשנש שנשרשששששיש שבשששששמשבשבש ש שששששבשנשמש שהשמשנשנש שנשרשששששיש שבשששששמשבשבש ש שששששבשנשמש שהש

    JERUSALEM 18:20—19:34

    TEL-AVIV (*) 18:36—19:36

    HAIFA 18:27—19:35

    BEER-CHEVA 18:37—19:35

    EILAT 18:36—19:31

    Horaires allumage bougies

    CHABBAT CHEMINI

    שמינישמינישמינישבת שבת שבת Parah

    22 ADAR 5768 ב

    29 mars 2008 MACHIA’H ARRIVE … Soyons prêts à l’accueillir !

    Talith-Téfilines (*) à partir de 5:43

    Heure limite du Chéma (*) 9:39

    Edité par le Beth Habad Francophone OR MENAHEM 6 re’hov Gad Ma’hness—NETANYA Rav Yaacov MAZOUZ - 0544.941.848 (Hôtel La Promenade 1er étage) site : www.ormenahem.com

    Réalisé par : Chmouel BOKOBZA - 0547.922.180 - [email protected]

    Beth Habad Francophone

    OR MENAHEM

    Cours pour Hommes Tous les jours

    Yéchivat Boker de 9:30 à 13h00 (‘Houmach-Tanya-Guémara-Hala’ha)

    Yéchivat Erev après Arvit : Dimanche Si’ha sur Paracha Lundi Guémara Mardi Hala’hot Mercredi Hil’hot Téfila Jeudi Tanya

    Kollel Tous les jours de 17h30 à 20h30

    Arvit au Kollel à 20h45

    Daf Yomi de 20h à 21h (en hébreu)

    Amoud Yomi de 20h à 21h

    Activités pour Femmes Lundi 20h30 ‘Hassidout Mardi 10h00 à 13h00 Tanya - Machia’h et Guéoula - Hala’hot Mercredi 20h30 Si'ha Paracha Vendredi 12h00 Néchek

    Minyan pour les jeunes Tous les Chabbat matin à 10h00

    Cours pour Jeunes Hommes Mercredi 19h00 Nida pour ‘Hatanim Mercredi 20h00 Hala’ha - Machia’h

    Activités pour Jeunes Filles Cours dimanche à 20h00 Itvaadout Jeudi à 20h30

    TSIVOT HACHEM 4 à 12 ans Filles mardi 16h00 à 18h00

    Chan

    geme

    nt

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    CACHER

    NON CACHER

    ALLUMAGE DES BOUGIES

    ATTENTION :

    CHANGEMENT D'HEURE

  • LE SANCTUAIRE :

    FUSION ENTRE LES PÔLES DE L’EXISTENCE « Le huitième jour, Moché convoqua Aaron, ses fils… Moché et

    Aaron entrèrent dans le Ohel Moëd, et lorsqu’ils en sortirent, ils

    bénirent le peuple. La Gloire de D-ieu fut alors révélée à tout le

    peuple. »(Lévitique 9 9 9 ––– 1,231,231,23)

    La Paracha de cette semaine raconte l‟inauguration du Michkan. Après sept jours de consécration et d‟initiation, le Huitième jour toute l‟assemblée se regroupa autour de Moché et de Aaron et ce n‟est qu‟à ce moment que se produisit la révélation de la Gloire

    Divine aux Yeux de Tous.

    Durant sept jours, Moché initia les prêtres au service du Temple et aucun signe de révélation ne prit place dans le Sanctuaire. Le peu-ple commençait à s‟inquiéter. Avait-il entrepris une telle œuvre en

    vain ? La Présence Divine dans ce Temple devait témoigner que le

    péché du Veau d‟Or était pardonné. Qu‟est-ce qui n‟allait pas ?

    Ils découvrirent, alors, nous disent nos sages, qu‟il manquait la participation de Aaron, le Grand Prêtre. Les deux frères (Moché et Aaron) incarnent deux facettes du service de D-ieu radicalement différentes, certes, mais complémentaires. Seul leur association

    pouvait produire la Révélation.

    La démarche de Moché consistait à déverser le savoir du Haut vers le Bas ; sa mission était d‟apporter la Parole Divine ici-bas. C‟est lui qui a cherché la Torah dans les Cieux pour l‟offrir au peuple

    d‟Israël.

    La démarche de Aaron se situe dans la direction opposée : il tente de monter vers le Haut. Ceci se reflète d‟ailleurs dans le rite quoti-

    dien qu‟il avait pour mission de remplir : allumer «faire monter» les flammes de la Ménorah. Il avait pour mission d‟élever et de guider le peuple Juif vers D-ieu. Aaron ravivait la flamme qui dor-

    mait en chaque individu.

    Les deux pulsions (la dynamique «vers le haut» et celle «vers le bas») sont indispensables pour la réalisation du projet Divin d‟éta-

    blir « pour Lui une Résidence ici-bas ».

    D-ieu engage Sa Sainteté dans les dimensions matérielles afin que nous puissions atteindre le raffinement et l‟élévation. Une fois que Moché descendit la Torah en ce bas monde, une autre étape était nécessaire : les hommes devaient faire l‟autre moitié du chemin et venir à la rencontre du Divin dans le Sanctuaire. Seule la fusion des deux élans peut garantir que le plus Haut degré vienne habiter

    le plus humble des niveaux.

    Néanmoins, la Paracha souligne l‟importance du rôle de Aaron.

    La leçon que nous fournit la Paracha est claire : Nous devons imi-

    ter Aaron, tenter d‟agir dans son esprit, si nous souhaitons que la

    Présence Divine nous imprègne.

    Nos maîtres rappellent dans Pirkéï-Avoth que Aaron était un hom-

    me qui « aimait la paix, qui la poursuivait, qui aimait les créatu-

    res et qui les approchait de la Torah. »

    L‟effet d‟une telle démarche envers son prochain n‟a pas pour seul

    résultat le bien d‟autrui ; nous en jouissons tout autant.

    En effet, comme nous l‟avons démontré plus haut, c‟est l‟élan

    « vers le Haut » qui précisément invite la Présence Divine à inves-

    tir notre œuvre.

    Likouté Si’hot Vol VII

    Vivre avec la Paracha

    Au début de notre Paracha, au Passouk 7, Moché demande à Aharon :

    ר יֹּאמֶּ ל וַּ ה אֶּ ן מֹּׁשֶּ ל, ַאֲהרֹּ ב אֶּ חַּ ְקרַּ ְזבֵּ מִּ הַּApproche vers l’autel…

    Pour faire les sacrifices…

    Pourquoi Moché demande-t'il à Aharon de s’approcher ? Rachi nous explique sur ce Passouk d‟après Torath Cohanim : Aharon avait honte et avait peur de s’avancer. Moché lui dit : «Pourquoi as-tu honte ? C‟est pour cette dignité que tu as été choisi !» Il faut remarquer que Aharon était humble et la honte était chez lui une forme de respect devant les grands tout comme devant D.ieu… D‟autres disent que sa honte et sa crainte étaient dues à la faute du veau d‟or qu‟avaient commise les Bné Israël lorsqu‟il n‟avait pas réussi à les en empêcher, pendant que Moché était au mont Sinaï pour recevoir les Tables de la loi…

    Trois explications nous permettront de

    mieux comprendre ce que dit Rachi :

    1 - Pirouch 1 : A la base, Moché Rabénou et ses enfants de-vaient être désignés en tant que Cohanim (prêtres dans le Beth Hamikdach), et Aharon

    et ses enfants devaient eux être désignés en tant que Léviim (pour chanter dans le temple). Mais comme Moché a refusé une fois par timidité et honte une mission divine, D.ieu se mit en colère et inversa les nominations en accordant le statut de prêtre à Aharon et ses enfants. Voir la Paracha Chemot au Pérek 4, Passouk 14 : … יִּחַּר ה' ַאף ה וַּ ֹּשֶּ וִּי, בְּמ לֵּ יָך הַּ ֹּן ָאחִּ ר ֲהֹלא ַאֲהר ֹּאמֶּ י י וַּ תִּ עְּ יָּדַּ

    En effet, pour appliquer l‟ordre divin, il faut surmonter ses traits de caractère tels que la timidité et la honte, sans discuter… On comprend alors ce que nous rapporte Ra-chi lorsque Moché dit à Aharon : «Pourquoi as-tu honte ? C‟est pour cette dignité que tu as été choisi !». C'est dans le sens : Attention, c‟est pour cette honte que j‟ai aussi exprimée une fois, que tu as pu être désigné comme Cohen, pour servir dans le temple, alors, toi, vas-y sans honte ni crainte…

    2 - Pirouch 2 : Pourquoi Moché questionne Aharon sur sa honte et non pas sur sa crainte ? Dans la Guémara „Avoda Zara (Daf 47) il

    est dit au sujet de celui qui faute : s‟il prend conscience de son acte et qu‟il éprouve un

    sentiment de honte, alors sa faute lui est complètement pardonnée.

    D‟où la question de Moché uniquement sur la honte, car si Aharon a éprouvé un senti-ment de honte suite à l‟histoire du veau d‟or, c‟est qu‟il a fait Téchouva et il n‟a désormais plus rien à se reprocher (ni hon-te, ni crainte…)

    3 - Pirouch 3 : Les «Korbanot» (sacrifices) que l‟on faisait au temps du Beth Hamikdach sont remplacés, de nos jours, par nos prières journalières. Donc l‟officiant est comparé à celui qui fai-sait les «Korbanot». D‟après la Halakha, lorsque l‟on désigne un officiant à la synagogue pour prier, il ne faut pas qu‟il accepte dès la première demande de monter au Amoud, sauf s‟il est l‟officiant officiel et habituel. Là aussi quand Moché reproche à Aharon sa honte de s‟approcher et de faire les premiers sacrifices, c‟est dans le sens où Aharon est désormais «l‟officiant habituel» qui ne sera plus tenu de refuser, d‟après la Halakha, de remplir son rôle (de faire les Korbanot) quand on le lui demandera.

    MMMATSAATSAATSA CCCHMOURAHMOURAHMOURA

    C ette histoire se passe à Toulouse, et les Juifs (à majorité d'Afrique du Nord) considèrent comme tout le

    monde que l'assimililation est une catastro-phe. Aussi, inutile de dire leur sentiment, et sur-tout celle de la famille A., lorsque leur fils ainé voulu épouser une non juive. Comment supporter cela ? Tous tentèrent, en vain, de convaincre le garçon de renon-cer à son projet. Tous les moyens furent tentés, ils le mirent même en quarantaine

    mais cela n'eut aucun résultat. On leur conseilla de consulter le Rav Matu-sov, Chalia'h du Rabbi de la ville. Ils implorèrent son aide en s'engageant à faire tout ce qu'il dirait. Sans perdre un seul instant, il téléphona au secrétarat du Rabbi afin de demander une bénédiction. Le jour même la réponse arriva : "lui re-mettre de la Matsa Chmoura". Le Rav Matusov leur suggéra d'inviter le garçon pour le soir du Seder afin de lui remettre cette Matsa. "Pas question, après ce qu'il nous as fait ?

    Après que nous l'ayons rejeté ? Et s'il vient avec elle ?" Le Rav Matusov leur répondit : "Si vous voulez le sauver, faites le et remettez lui cette Matsa Chmoura qu'il devra manger le soir même". Le Rav Matusov n'eut pas de nouvelles si ce n'est que : le dernier jour de Pessah, la famille du garçon arriva à la Choul pour Séoudat Machia'h et annonça au Rav Matu-sov : "Voilà notre fils, il a passé toute la fête de Pessa'h avec nous sans elle : il ne veut plus la revoir"…

    Au huitième jour (suivant les sept jours

    d‟inauguration) Aaron et ses fils commen-

    cent leur office de Cohanim, de prêtres.

    Après que les différentes offrandes ont été

    présentées, un feu sort de devant l‟Éternel

    et les consument sur l‟Autel.

    Les deux premiers fils d‟Aaron, Nadav et

    Avihou offrent un feu étranger que D.ieu

    ne leur avait pas commandé. Ils meurent.

    Aaron demeure silencieux devant ce dra-

    me.

    D.ieu enseigne lesquels, d‟entre les êtres

    vivants, sont permis à la consommation.

    Pour les animaux terrestres sont autorisés

    ceux qui sont à la fois ruminants et ont le

    sabot fendu.

    Des poissons, on ne peut manger que ceux

    qui possèdent des écailles et des nageoi-

    res.

    Une liste d‟oiseaux non cachers est don-

    née.

    La Paracha contient enfin certaines lois

    relatives à la pureté rituelle : «car Je suis

    l’Éternel votre D.ieu et vous vous sancti-

    fierez et vous serez saints».

    Histoire : Tout dépend de quel point de vue... L‟autre soir, il m‟est arrivé quelque chose de merveilleux mais, au

    départ, c‟était loin d‟être positif. Je rentrai en voiture chez moi

    après une longue journée de travail. Au bout de quelques kilomè-

    tres, ma voiture commença à s‟essouffler puis s‟arrêta complète-

    ment. Heureusement, j‟avais tout de même réussi à la garer dans

    une petite rue calme. Que faire maintenant ?

    «Peut-être, est-ce le moteur ; peut-être faudra-t-il le changer ; à

    moins que ce ne soit le réservoir ; peut-être faudra-t-il que j‟achète

    carrément une nouvelle voiture. Et mon banquier ne sera vraiment

    pas d‟accord ! Oh non ! Ce n‟est pas le moment !»

    Je téléphonai à mon mari pour lui demander le numéro de la carte

    pour le service de réparation : «Tu sais, lui dis-je, je crois que la

    voiture est hors service!»

    Le réparateur arriva, entra dans la voiture, tenta de la faire démar-

    rer sans succès.

    «Madame ! Je crois que vous êtes en panne d‟essence !»

    Panne d‟essence ! Et je n‟y avais même pas pensé !

    Je rappelai mon mari immédiatement : «Bonne nouvelle ! criai-je.

    D.ieu merci ! Je suis en panne d‟essence !»

    Puis je réfléchis à ce que je venais de dire. Si, dès que la voiture

    avait commencé à ralentir, j‟avais pensé à vérifier le niveau du

    réservoir, j‟aurais réagi tout à fait différemment, quelque chose

    comme : «Que je suis stupide ! J‟aurais dû faire le plein avant !

    etc…» Mais comme j‟avais dû imaginer bien pire que cela, une

    panne d‟essence était la meilleure nouvelle du monde ! Mais ce

    fut encore plus extraordinaire.

    Mon mari revenait d‟une course et, de fait, se trouvait à cinq mi-

    nutes de mon point de chute. Il vint donc me dépanner et nous

    avons décidé de dîner au restaurant, juste comme cela, sans avoir

    à célébrer un anniversaire, une délicieuse oasis de retrouvailles au

    milieu d‟une semaine bien chargée.

    Cela me rappelle une histoire „hassidique bien connue : un jour,

    les deux célèbres frères, Rabbi Zouché d‟Anipoli et Rabbi Elimé-

    lé‟h de Lizensk, voyageaient avec un groupe de mendiants quand,

    dans une auberge, l‟un des vagabonds fut accusé de vol. La justice

    était assez expéditive à cette époque et tout le groupe fut jeté en

    prison, dans une cellule surpeuplée et peu respectueuse des règles

    élémentaires d‟hygiène.

    Quand arriva le moment de la prière de Min‟ha, Rabbi Zouché

    remarqua que son frère pleurait et lui en demanda la raison.

    Pour toute réponse, Rabbi Elimélé‟h désigna le seau destiné aux

    besoins des prisonniers, qui dégageait une odeur nauséabonde :

    - Tu sais bien que, selon la Hala‟ha, il est interdit de prier dans un

    endroit pareil. Ce sera donc la première fois de ma vie que je ne

    pourrai pas prier Min‟ha !»

    - Et pourquoi cela te rend-il triste ?

    - Que veux-tu dire ? Ne comprends-tu pas combien cela me fait de

    la peine ?

    - En ne priant pas dans cette cellule, tu accomplis aussi une Mits-

    va, un commandement de D.ieu ! Le même D.ieu qui nous deman-

    de de prier Min‟ha nous ordonne également de ne pas le faire dans

    ces circonstances ! Effectivement, ce n‟est pas le type de relation à

    D.ieu auquel tu es habitué et qui te plaît mais tu devrais être heu-

    reux de pouvoir Lui obéir autrement !

    Cette logique réconforta Rabbi Elimélé‟h. Le fait que cet horrible

    seau lui donnait l‟occasion de servir D.ieu différemment le mit

    dans une telle extase qu‟il se mit à danser.

    Les deux frères se tenaient par la main et dansaient en chantant

    joyeusement à cette perspective de se lier ainsi à D.ieu. Les pri-

    sonniers non juifs qui étaient détenus avec eux les regardèrent,

    intrigués, puis se laissèrent entraîner par leur enthousiasme. En un

    instant, des dizaines d‟hommes se retrouvèrent en train de danser,

    de sauter et de frapper des mains en chantant. Les gardiens, alar-

    més par ce bruit soudain, accoururent et demandèrent quelle était

    la cause de cette «animation» inhabituelle.

    - Nous n‟en savons rien, répliqua l‟un des détenus. Ces deux Juifs

    discutaient à propos du seau dans le coin et, tout à coup, ils se sont

    mis à chanter et danser !

    - Ah bon ? ricana un gardien. C‟est le seau qui les rend si heu-

    reux ? Je vais leur faire comprendre où ils se trouvent et ils arrête-

    ront de danser en prison !

    Le gardien, tout heureux de sa bonne idée, enleva le seau et, effec-

    tivement, tout s‟arrêta.

    Rabbi Zuché se tourna alors vers son frère et remarqua :

    «Maintenant, Elimélé‟h peut commencer sa prière !»

    Quel rapport avec ma panne d‟essence, direz-vous ? Mais c‟est

    évident ! J‟ai réalisé que l‟art d‟être heureux ne dépend que du

    point de vue auquel on se place.

    Nous n‟avons pas toujours le choix des situations mais nous avons

    toujours la possibilité de choisir d‟être heureux. Les circonstances

    ne sont peut-être pas satisfaisantes mais nous pouvons toujours

    choisir de nous lier à D.ieu – et avec joie !

    Rav Ekman Shagalov

    BÉRÉCHIT CHÉMOT VAYIKRA BAMIDBAR DÉVARIM

    LLLAAA MMMATSAATSAATSA CCCHMOURAHMOURAHMOURA

    En hébreu, “Chmoura” signifie “gardée” et ce terme décrit parfai-

    tement ce qu'est cette Matsa. La farine utilisée pour sa fabrication

    est gardée, protégée de tout contact avec de l'eau, depuis le mo-

    ment de la moisson.

    En effet, si elle était mouillée, elle pourrait lever et devenir im-

    propre à la consommation pendant Pessa'h.

    Ces Matsots sont rondes, pétries à la main et ressemblent à celles

    que les enfants d'Israël consommèrent lorsqu'ils quittèrent l‟E-

    gypte.

    Elles sont cuites en moins de 18 minutes

    sous stricte surveillance rabbinique, afin

    de s'assurer qu'elles ne puissent en aucu-

    ne façon augmenter de volume et deve-

    nir levain pendant la fabrication.

    La Matsa Chmoura doit être utilisée

    pendant la nuit du Séder, c'est-à-dire

    samedi soir 19 avril 2008, en particulier

    pour les trois Matsots posées sur le pla-

    teau.

    Il n‟est pas nécessaire d‟avoir terminé son ménage de Pessa‟h

    pour acheter les Matsots; il suffira de les stocker à l‟abri de tout

    „Hametz.