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-1-Pl@nète Roche Cancéro -1-Pl@nète Roche Cancéro
Cancer du seinStatut HER2 et IHC
L’importance de la phase technique
-2-Pl@nète Roche Cancéro -2-Pl@nète Roche Cancéro
Détermination du statut HER2
par IHC et FISH/CISH
-3-Pl@nète Roche Cancéro -3-Pl@nète Roche Cancéro
Activation par amplification
Oncogène HER2, chr 17q1-2
Surexpression
de la protéine
-4-Pl@nète Roche Cancéro -4-Pl@nète Roche Cancéro
Tumeurs HER2 (+++)
Lobulaires < 5%
Canalaires < 2 cm 10 à 15%
> 2 cm 20 à 25%
grade I 0%
grade II 11%
grade III 27%
Cancers inflammatoires 30%
Cancers de la femme jeune
-5-Pl@nète Roche Cancéro -5-Pl@nète Roche Cancéro
Hybridation in situ en fluorescence (FISH)
et Chromogenic in situ hybridization (CISH) :
amplification du
Détermination du statut de HER2/neu
Immunohistochimie (IHC) :
expression de la
gène
protéine
-6-Pl@nète Roche Cancéro -6-Pl@nète Roche Cancéro
Les cellules tumorales des cancers du sein Nombre de chromosomes anormaux +++
( aneuploïdie)
HER-2: 17q21.1
Dr AURIAS, Institut Curie, Paris
-7-Pl@nète Roche Cancéro -7-Pl@nète Roche Cancéro
Sur-représentation d’HER-2
des polysomies 17 des translocations déséquilibrées du 17q
Translocation déséquilibrée 17q
6 copies de HER2Dr COUTURIER, Institut Curie, Paris
-8-Pl@nète Roche Cancéro -8-Pl@nète Roche Cancéro
Est-ce que le statut HER2 est stable,ou peut être acquis au cours de
l’évolution tumorale ?
Travail de Meng S PNAS 2004
-9-Pl@nète Roche Cancéro -9-Pl@nète Roche Cancéro
Etude sur 33 patientes stade I à IV
– Comparaison de l’amplification HER2 dans les cellules tumorales circulantes et dans la tumeur primitive
Puis même étude sur 24 patientes HER2 -
Meng S, PNAS 2004
-10-Pl@nète Roche Cancéro -10-Pl@nète Roche Cancéro
Le statut HER2 est concordant pour 29 patientes (11 +/+et 18 -/-).
Il est discordant pour 4 patientes présentant un statut HER2 tumoral positif (par FISH) et négatif sur les CTC ;
Pour 3 de ces patientes, un traitement par chimiothérapie et/ou Herceptin avait été instauré; faussant probablement les résultats, par la destruction des CTC HER2 positives.
Etude initiale sur 33 patientes HER2-
-11-Pl@nète Roche Cancéro -11-Pl@nète Roche Cancéro
2ème étude sur 24 patientes HER2-
Evaluation sur CTC chez 24 patientes initialement HER2 « négatives » et en rechute
– 9 ont acquis un statut HER2 « positif » lors de la progression
– Les 9 patientes ont alors reçu Herceptin®
2RP et une RC
-12-Pl@nète Roche Cancéro -12-Pl@nète Roche Cancéro
Critiques de l’étude
Les niveaux d’amplification (rapport HER2/chromosome 17) sont deux à trois fois plus élevés dans la tumeur initiale par rapport aux CTC.
Ceci est assez troublant car l’amplification génique est un phénomène stable.
Pourquoi les cellules métastatiques comme les CTC présentent des taux d’amplification plus faibles que ceux de la tumeur initiale ?
Pour les CTC qui acquièrent une amplification (tumeur initiale négative), les taux sont également faibles (de l’ordre de 2.2 soit inférieur à la valeur limite reconnue pour une amplification).
-13-Pl@nète Roche Cancéro -13-Pl@nète Roche Cancéro
Plusieurs hypothèses se discutent :
– Le statut HER2 n’a pas été correctement évalué dans la tumeur initiale (problème technique, problème de fixation tissulaire)
– La CTC présente surtout une hyperploïdie du chromosome 17 entraînant essentiellement une sur représentation de HER2, ce qui expliquerait ces valeurs limites d’amplification
– La cellule métastatique acquiert vraiment une amplification de HER2, par sélection d’un clone HER2+ lors des nombreux traitements reçus par ces patientes pour certaines en phase terminale
Pourquoi les CTC présentent elles des niveaux d’amplification si bas ?
-14-Pl@nète Roche Cancéro -14-Pl@nète Roche Cancéro
Si ces résultats sont confirmés,il faudra peut être re-tester
les patientes négatives sur la tumeur initiale,
au niveau des métastases
Conclusion
-15-Pl@nète Roche Cancéro -15-Pl@nète Roche Cancéro
Cible des traitements anti HER-2 = protéine HER-2 exprimée à un haut niveau (IHC 3+)
Surexpression à haut niveau d'HER-2 (3+) = liée à l'amplification du gène
Les surreprésentations donnent des hyperexpressions de faible niveau
Leur réponse au traitement n'est pas connue
Objectif : détection des hyperexpressions/amplifications vraies
Amplification Surexpression x10
-16-Pl@nète Roche Cancéro -16-Pl@nète Roche Cancéro
Détermination du statut HER-2par FISH
Technique idéale ‘’gold-standard’’ :- reproductibilité > à l'IHC- échecs identifiables (fixation BOUIN ++)- résultat sous forme d'une variable discontinue (numérique)
Plusieurs limitations :- investissement en microscopie en fluorescence- coût plus élevé que l'IHC (210 €)- nécessité d'un personnel entrainé- fixation FORMOL ou Formol-Ac Acétique
Indications :- calibration de l'IHC- détermination du statut des IHC 2+
-17-Pl@nète Roche Cancéro -17-Pl@nète Roche Cancéro
Hybridation in situprincipe
Visualisation in situ du nombre de copies d'un gène
Sur coupe à partir de tissu congelé, ou fixé
Lecture en référence à l'histologie,
– identification des structures invasives
– intérêt par rapport aux méthodes moléculaires +++
La sonde visualisée soit par l'intermédiaire
. d'un fluorochrome (FISH) technique de référence
. d'un chromogène (CISH)
-18-Pl@nète Roche Cancéro -18-Pl@nète Roche Cancéro
FISH HER-2
2 types de kits approuvés FDA- sonde HER-2 seule (Oncor/Ventana; Zymed) n. de copies HER-2
- sonde HER-2 + cent 17 (Vysis/Abott; Dako, …) rapport copies HER-2 / copies cent 17
Un impératif : distinguer les amplifications des sur-représentations
-19-Pl@nète Roche Cancéro -19-Pl@nète Roche Cancéro
FISH HER-2
amplifications sur-représentations
centromère 17 HER-2
cent 17
HER-2
>10copies
6 copies
-20-Pl@nète Roche Cancéro -20-Pl@nète Roche Cancéro
FISH HER-2 recommandations
- HER-2 : > 6 copies
- HER2/cent 17 : > 2.2 *
Les amas de signaux (hsr) signent les amplifications.
Donner les nombres de signaux HER-2
Vérifier HER-2/cent 17 en cas de 6-7 copies HER-2
Archiver les images (contrôle de qualité)
*ASCO 2006, recommandations JCO
Recommandation : afin de ne détecter que les amplifications vraies seuil ratio HER2/Cent 17 > 3
-21-Pl@nète Roche Cancéro -21-Pl@nète Roche Cancéro
Cas non amplifiés
2 spots
5 spots
CISH Dr ARNOULD, Dijon
-22-Pl@nète Roche Cancéro -22-Pl@nète Roche Cancéro
Cas avec amplification
CISH Dr ARNOULD, Dijon
-23-Pl@nète Roche Cancéro -23-Pl@nète Roche Cancéro
Faible amplification
6 spots
Vérification par FISH du centromère du chr 17
CISH Dr ARNOULD, Dijon
-24-Pl@nète Roche Cancéro -24-Pl@nète Roche Cancéro
Immunohistochimie : avantages
Visualisation de la protéine in situ > spécificité de l’évaluation de la surexpression
> quantification de la protéine cible
Largement répandue Sensible Automatisable et standardisable Faible coût Polyclonaux (A0485, Herceptest®), monoclonaux (CB11,
PathwayTM de Ventana, SP3 de lapin …)
-25-Pl@nète Roche Cancéro -25-Pl@nète Roche Cancéro
Cas (++)Faible niveau d’amplification 8 – 10 copies du gène
-26-Pl@nète Roche Cancéro -26-Pl@nète Roche Cancéro
Cas (+++)Fort niveau d’amplification > 15 copies du gène
-27-Pl@nète Roche Cancéro -27-Pl@nète Roche Cancéro
IHC : inconvénients
Grande sensibilité
Fixation inadéquate : altération des antigènes
Pas de seuil de positivité consensus
-28-Pl@nète Roche Cancéro -28-Pl@nète Roche Cancéro
Concordance statut HER2 FISH et IHC
Si…1. immunohistochimie calibrée
2. nombre de cas testés par an suffisant
90%
-29-Pl@nète Roche Cancéro -29-Pl@nète Roche Cancéro
« Discordances » FISH / IHC
• amplification sans surexpression
• surexpression sans amplification
< 10%
-30-Pl@nète Roche Cancéro -30-Pl@nète Roche Cancéro
Pas d’amplification Pas de surexpression
65 à 80% des cas
-31-Pl@nète Roche Cancéro -31-Pl@nète Roche Cancéro
Fort niveau d’amplification Surexpression forte +++
15% à 30% des cas
-32-Pl@nète Roche Cancéro -32-Pl@nète Roche Cancéro
Faible niveau d’amplification
Surexpression modérée ++ 5% des cas dont :
Pas d’amplification
40%
60%
-33-Pl@nète Roche Cancéro -33-Pl@nète Roche Cancéro
Herceptest® (Dako)
Anticorps primaire polyclonal ( A0485)
Sur tissus fixés en FORMOL neutre tamponné
Réactifs prêts à l’emploi
Témoins : lignées cellulaires, nombre déterminé de copies HER2/neu
Système de lecture standardisée
-34-Pl@nète Roche Cancéro -34-Pl@nète Roche Cancéro
Comparaison Herceptest® / FISH
Jacobs : J Clin Oncol, 1999, 17, 1974 - 82Pauletti : J Clin Oncol, 2000, 18, 3651- 64Lebeau : J Clin Oncol, 2001, 19, 354 - 63Tubbs : J Clin Oncol, 2001, 19, 2714 -21Perez : Mayo Clin Proc, 2002, 77, 148-154 Dowsett : J Pathol, 2003, 199, 418-423Ainsworth : J Clin Path 2005, 58, 1086-1090
– positivité faible (++) : 6 à 87 % de faux positifs– positivité forte (+++) : 6 à 25 % de faux positifs
Peut être une trop grande sensibilité mais la dernière version du kit donne de très bons résultats
– dans le respect strict des conditions de fixation non alcoolique,
– l’utilisation de témoins externes issus du laboratoire et dont le niveau d’amplification a été préalablement analysé
– l’apprentissage de l’interprétation
-35-Pl@nète Roche Cancéro -35-Pl@nète Roche Cancéro
Recommandations pour calibrer l’IHC sur la
FISH et maintenir la concordance entre les 2
techniques
Arch Pathol Lab Med, 2003, 127, p 549Modern Path, 2003, 16, p 173
Histopathology, 2003,42, p 337
-36-Pl@nète Roche Cancéro -36-Pl@nète Roche Cancéro
Conditions de fixation, préparation des coupes
Fixation optimale – en FORMOL neutre tamponné– moins d’1h après la résection chirurgicale– moins de 48h– fragment de 0.5 à 1cm d ’épaisseur
Préparation des blocs et coupes – conservation des blocs de paraffine à 20 à 25°C– réalisation des coupes idéalement moins d’une semaine
avant à 20- 25°C • au maximum 4 à 6 semaines avant la technique
d’immunohistochimie à condition d’un stockage à 4°C
– 3 à 5µm d’épaisseur
-37-Pl@nète Roche Cancéro -37-Pl@nète Roche Cancéro
Calibration de la technique
• Conditions de réaction calibrées sur • FISH • témoins• lignées cellulaires
• pH du tampon de pré-traitement (pH : 6)• Choix de l’anticorps : monoclonal ou polyclonal• Dilution de l’anticorps primaire
CB11 : 1/500 à 1/800A0485 : 1/500 pour le formol
1/400 pour l’AFA
Adapter la dilution à chaque changement de technique, y compris entre deux automates identiques mais plus ou moins neufs (expérience de Claudius Regaud, Toulouse)
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Témoins
Utilisation de contrôles :– lignées cellulaires, fixées comme le tissu analysé – bloc multi-tissulaire (0, ++, +++) : nombre de copies connues
par FISH
Bloc choisi avec tissu normal, en évitant le tissu décalcifié
Faux négatifs rares si pré-traitement par la chaleur
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Glandes normales :témoin interne négatif de réaction
Augmenter la dilution de l’anticorps primaire si marquage des glandes normal
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Fort niveau d’amplification Surexpression forte +++
Maladie de PAGET témoin positif de réaction
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Témoin (++) amplifié (témoin intermédiaire très utile)
À obtenir auprès d’un centre expert FISH
Sur un des cas du laboratoire (condition de fixation et préparation des blocs identiques aux cas à tester )
-42-Pl@nète Roche Cancéro -42-Pl@nète Roche Cancéro
Calibrage de l’immunohistochimieContrôle de qualité interne (1)
• Pas de marquage des glandes normales
• Coupe d’un bloc multi-tissulaire inclus à chaque manipulation :
– forte amplification (forte surexpression)
– amplification modérée (intensité modérée)
– pas d’amplification (pas de marquage)
-43-Pl@nète Roche Cancéro -43-Pl@nète Roche Cancéro
Calibrage de l’immunohistochimiecontrôle de qualité interne (2)
Fréquence des cas positifs : 15 à 30%
Retester 5% des cas positifs et négatifs / an
– CURIE en 2005:• 24 cas 3+: 100% concordance avec la FISH
– 4 cas 8 copies HER2
– 18 cas > 10copies
– 2 cas NI
• 19 cas négatifs 100% concordance avec la FISH
-44-Pl@nète Roche Cancéro -44-Pl@nète Roche Cancéro
MétastaseHER2+++
En cas de surexpression de HER2sur la tumeur primaire
Tumeur primaire
bronchique médullaire
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HER2 et récepteurs hormonauxcorrélation inverse
Lal et al Am J Clin Pathol 2005
Koneckny JNCI 2003
Taucher et al Cancer 2003
Huang et al, Annals of Oncology , 2005
HER2 IHC+++
ou FISH positif
HER2 négatif
RO + 10 à 49% 80%
RP + 8 à 24% 53%
-46-Pl@nète Roche Cancéro -46-Pl@nète Roche Cancéro
Calibrage de l’immunohistochimie contrôle de qualité externe :
Résultats à vérifier par FISH / CISH
Entraînement et formation du personnel
Tests nationaux (AFAQAP) 1 test / an européen (UK NEQAS) 4 tests / an
-47-Pl@nète Roche Cancéro -47-Pl@nète Roche Cancéro
Indications de la détermination du statut de HER2
En 2007, idéalement :– au diagnostic initial de carcinome infiltrant (ASCP 2006) !!
Ou bien :– Patientes métastatiques– N+– N- avec critères de prescription de chimiothérapie adjuvante
et/ou d’hormonothérapie adjuvante
-48-Pl@nète Roche Cancéro -48-Pl@nète Roche Cancéro
Regrouper les manipulations Validation
– vérification de la conformité des témoins externes, – détermination du niveau de l’intensité de la manipulation du
jour ++++
Interprétation des cas par le médecin ayant signé le diagnostic.
En pratique
-49-Pl@nète Roche Cancéro -49-Pl@nète Roche Cancéro
Interprétations
Prendre en compte– Le marquage membranaire
– Le % de cellules carcinomateuses infiltrantes
– L’intensité du marquage
Pas de seuil validé sur la réponse au traitement
-50-Pl@nète Roche Cancéro -50-Pl@nète Roche Cancéro
Le score
0 Absence de marquage ou < 30% des cellules
non
+ Marquage faible et incomplet de >30% de cellules
non
++ Marquage faible ou modéré et complet de >30% de cellules
Oui seulement si amplification prouvée par FISH
+++ Marquage fort et complet de > 30% des cellules
oui
Indication HerceptinScore Marquage
-51-Pl@nète Roche Cancéro -51-Pl@nète Roche Cancéro
Surexpression hétérogène de HER2situation exceptionnelle
TESTER LA METASTASE
GANGLIONNAIRE ou VISCERALE
-52-Pl@nète Roche Cancéro -52-Pl@nète Roche Cancéro
non
0
2+
oui
1+
non
marquage membranaire complet > 30% cellules
Algorithme test HER2 IHC
non
20x ou 40x
oui
3+
10x marquage membranaire complet
-53-Pl@nète Roche Cancéro -53-Pl@nète Roche Cancéro
2+
Retester par FISH ou CISH
–
Algorithme général test HER2
Réf. : HERA, BCIRG, NSABP B31, FIN HER
Tumeur mammaire
IHC
3+
Traitementanti HER2
+
Traitementanti HER2
–
HER2/Cent 171,82,2compter plusde cellules en FISHou retester en IHC
Statut HER2 équivoque
FISH / CISH
+
Traitementanti HER2
-54-Pl@nète Roche Cancéro -54-Pl@nète Roche Cancéro
Conclusion
HER2 surexprimé dans ~ 15-20% des cancers du sein
Thérapeutique anti HER2 spécifique
Analyse de HER2 par immunohistochimie APRES CALIBRAGE sur la FISH
• fiable
• rapide
• standardisable
• contrôle de qualité indispensable
-55-Pl@nète Roche Cancéro -55-Pl@nète Roche Cancéro
IHCAspects
méthodologiques
-56-Pl@nète Roche Cancéro -56-Pl@nète Roche Cancéro
Exemple du Protocole CurieSeptembre 2006
Echantillons tissulaires fixés en AFA , coupes à 3µm Démasquage antigénique par dénaturation thermique dans 400
ml tampon citrate 10 mM à pH 6,1, pendant 20’ Anticorps CB11 (Novocastra), dilué au 1/800
– Préparation de la dilution par un référent technique, 62.5 µl de l’AC primaire CB11 Novocastra (ref NCL-CB11), dans 50ml de diluant ZYMED (ref 00-32-18), aliquoté en tube de 5 ml stériles , stockés à 4 ° dans le réfrigérateur de la pièce d’immunomarquage,
– un aliquot est utilisé à chaque manipulation, à sortir sur GLACE pour préparation de la manipulation.
– Incubation 60 min
– Automate LABVISION
Révélation : complexe ABC Vectastain Elite de chez Vector Contrôle externe : bloc composé de 4 tissus (3+ amplifié à plus
de 10 copies, 2+ amplifié à 8 copies, 0 à 2 copies et un fragment de glandes normales)
-57-Pl@nète Roche Cancéro -57-Pl@nète Roche Cancéro
Exemple du Protocole centre Jean PerrinClermont-Ferrand
Echantillons tissulaires fixés en AFA, coupes 3 µm
Démasquage antigénique dans tampon citrate pH 6.0 (réf: ChemMate S2031 Dako) pendant 40 min au Bain Marie à 97°C puis 20 min sur la paillasse à température ambiante
Anticorps Ventana clone 4B5 prédilué (réf: 800-2996) temps de pose de l’anticorps 28 min avec l’automate Nexes de Ventana
Révélation par le kit iView DAB Détection Ventana (réf: 760-091) avec l’automate Nexes
-58-Pl@nète Roche Cancéro -58-Pl@nète Roche Cancéro
Exemple du Protocole centre René-Huguenin Saint Cloud
Echantillons tissulaires fixés en AFA, coupes 3 µm
Démasquage antigénique dans tampon citrate pH 6.0 pendant 40 min au Bain Marie à 95°C puis 20 min sur la paillasse à température ambiante
Anticorps polyclonal Dako (A0485) temps de pose de l’anticorps 30 min, automate Autostainer Dako
Révélation par le kit DAB Dako (réf: K5001)
Contrôle externe punch 3+, 2+, 0 contrôlés par Fish
-59-Pl@nète Roche Cancéro -59-Pl@nète Roche Cancéro
Exemple du Protocole Institut Paoli Calmette
Echantillons tissulaires fixés en FA , coupes à 3 µm
Démasquage antigénique par Bain Marie(95-99°) tampon KIT Herceptest TM pH6 pendant 40’, refroidir 20’
Anticorps polyclonal de lapin prédilué KIT Herceptest TM (30’) prêt à l’emploi non aliquoté
Autostainer (DAKO)
Révélation :DAB/KIT Contrôle externe TMA avec 3+,2+,0 contrôlés en FISH
-60-Pl@nète Roche Cancéro -60-Pl@nète Roche Cancéro
Généralités
Anticorps = Protéine de haut PM (Famille des glycoprotéines)
Conformation complexe de la protéine fragilité
Compromis de la fixation : morphologie et antigénicité
Fixation et démasquage: un couple à optimiser
-61-Pl@nète Roche Cancéro -61-Pl@nète Roche Cancéro
Durée de fixation
Le délai avant fixation le plus court
Durée de fixation 24 à 48H
-62-Pl@nète Roche Cancéro -62-Pl@nète Roche Cancéro
Fixation
Choix du fixateur
Délai de fixation
Taille de l’échantillon
Volume pièce / volume de fixateur
-63-Pl@nète Roche Cancéro -63-Pl@nète Roche Cancéro
Fixateur
Solution de formaldéhyde à 4% dans sa forme tamponnée
Idéale pour FISH et IHC (pontant)
A.F.A (alcool formaldéhyde, acide acétique) (coagulant)
Bon compromis entre morphologie et antigénicité
-64-Pl@nète Roche Cancéro -64-Pl@nète Roche Cancéro
Déshydratation-Imprégnation
L’eau contenue dans les tissus sera progressivement remplacée par la paraffine (Ethanol puis Toluène ou xylène..)
Infiltration des échantillons par la paraffine (ou mélange paraffine + polymères)
à 56-58°C (point de fusion de la paraffine !!! Attention à la paraffine trop chaude >60°C)afin préserver certaines propriétés chimiques et l’immunoréactivité
-65-Pl@nète Roche Cancéro -65-Pl@nète Roche Cancéro
Séquence des solvants
Ethanol 4h Toluène 5h Paraffine 3h 58°C* Pour un cycle de nuit 12h Séquence automatisée vide / pression/T°
programme spécial pour le week-end en prolongeant l’étape la moins délétère : TOLUENE (12 heures ou plus)
ENROBAGE en paraffine :
température aussi à 58°C +++
-66-Pl@nète Roche Cancéro -66-Pl@nète Roche Cancéro
Étalement-Séchage
Coupes de 3µ sur ►bain d’eau distillée à 37- 40°C, décontaminé le soir !!!!
ou
►Sur plaques chauffantes progressives +++
Lames spéciales (+système adhésif)
Drainer sur champ à température ambiante
Sécher 1h à 58° puis une nuit à 37°+++ dans l’étuve ventilée ( thermomètre de contrôle à l’intérieur)
-67-Pl@nète Roche Cancéro -67-Pl@nète Roche Cancéro
Microtome dédié et piscine thermostatée et lumineuse
-68-Pl@nète Roche Cancéro -68-Pl@nète Roche Cancéro
Déparaffinage ++++
Séquence automatisée:
Toluène 3 x (5minutes) 15 min
Ethanol 100%, 95%, 80% 6 min.
Eau déminéralisée 2 min.
RENOUVELLEMENT DES BAINS REGULIEREMENT • un bain par jour !!
-69-Pl@nète Roche Cancéro -69-Pl@nète Roche Cancéro
Démasquage au micro-ondes
• 7000 euros…..!!!! Sinon rien ou bain marie
-70-Pl@nète Roche Cancéro -70-Pl@nète Roche Cancéro
Les cuves du four micro-ondes
-71-Pl@nète Roche Cancéro -71-Pl@nète Roche Cancéro
Démasquage au bain-marie
Puis 20 minutes précises dans le tampon sur la paillasse
40 minutes à 97°C (thermomètre !!)
-72-Pl@nète Roche Cancéro -72-Pl@nète Roche Cancéro
Tampon citrate
à faire soi même ou tout prêt (chez DAKO par ex) Acide citrique 1mM (solution A)
Tris sodium citrate 1mM (solution B)
14 ml de A + 86ml de B + eau distillée qsp 1000ml = solution de travail
Le pH est ajusté à 6.10 +++par addition de HCl ou NaOH
-73-Pl@nète Roche Cancéro -73-Pl@nète Roche Cancéro
Le pH mètre un investissement indispensable
-74-Pl@nète Roche Cancéro -74-Pl@nète Roche Cancéro
Anticorps utilisés
Polyclonal : grande sensibilité A485
Monoclonal : grande spécificité CB11, SP3 (lapin), Ventana (clone 4B5)
Reconnaissant un des domaines externe ou interne de HER2
-75-Pl@nète Roche Cancéro -75-Pl@nète Roche Cancéro
Pipetage
• Apprendre à pipeter juste avec des Pipettes contrôlées. Précision, fidélité et justesse!!
• Maintenance tous les ans (joints d’étanchéité)• Au labo : tous les 2 mois par pesées
– 1000µl = 1gr et 500µl= 0,5g, (trois mesures )
– Cônes stériles+++– Précision du pipetage : contrôle visuel lors du
pipetage
-76-Pl@nète Roche Cancéro -76-Pl@nète Roche Cancéro
Dilution
La plus élevée possible - pas de marquage des glandes normales
Détecter uniquement la surexpression (glandes normales négatives)
Étalonnée par rapport à la FISH +++++
Les dilutions sont ajustées en fonction du lot d’anticorps. (annexes exemples FPL )
-77-Pl@nète Roche Cancéro -77-Pl@nète Roche Cancéro
Prévention des contaminations
Utilisation de gants et de matériel à usage unique
Utilisation de diluant pour anticorps du commerce (surfactant et bactéricide)
-78-Pl@nète Roche Cancéro -78-Pl@nète Roche Cancéro
« Aliquotage »
Limiter la fréquence des pipetages Les dilutions d’anticorps primaires sont réalisées à distance de la
manipulation par un technicien responsable. Chaque lot d’anticorps dilué fait le l’objet d’une vérification du titre Garder la feuille de l’ANTICORPS (n° du LOT à noter sur le flacon
ainsi que la date d’ouverture) Préparer les aliquots par ex CB11 NOVOCASTRA : un tube stock
aliquoté ajusté en fonction de la dilution que l’on utilise et de la consommation du laboratoire.
L’anticorps dilué se conserve moins bien (moins d’1 semaine) Les aliquots sont conservés congelés à -20°C 100µl minimum sinon
risque de dessication (>6MOIS)
-79-Pl@nète Roche Cancéro -79-Pl@nète Roche Cancéro
Tous les réactifs (PBT, PBS…), sont préparés stérilement en dose unique
En dehors des produits prêts à l’emploi des automates type Benchmarck, Ventana…
-80-Pl@nète Roche Cancéro -80-Pl@nète Roche Cancéro
Kits de révélation
AC-BIOTINE<>AVIDINE (exemple: ABC de VECTOR, Ventana)
Polymères (de dextran; exemple : Envision…)
-81-Pl@nète Roche Cancéro -81-Pl@nète Roche Cancéro
Regroupement des demandes
Pour l’analyse en série (minimum de 10 cas à la fois)
Regroupement des techniques HER2 pour des structures avec recrutement plus faible
Optimisation du temps technique et préparation des réactifs
Introduction de lames témoins externes à chaque manipulation
DATER les lames d’une même manip(lot de lames techniquées)
-82-Pl@nète Roche Cancéro -82-Pl@nète Roche Cancéro
Automatisation de la séquence
Autostainer
Benchmark
Bond max
etc...
-83-Pl@nète Roche Cancéro -83-Pl@nète Roche Cancéro
Avantage de l’automatisation
Standardisation
Pas de consommable spécifique
Ouverture à tout les système détection
Intervention possible du technicien en cas de problème
Grande capacité
-84-Pl@nète Roche Cancéro -84-Pl@nète Roche Cancéro
Lames témoins
Des coupes multi-tissulaires issues de blocs dont le statut du gène HER2 est connu (FISH)
Sinon accessibilité de la FISH (à rechercher auprès des centres de référence ++++)
Prendre au minimum des glandes normales et une maladie de PAGET ou un Carcinome in situ de haut grade HER2 +++)
Elles sont utilisées dans chaque série analysée Lames datées à chaque manipulation et conservées au
laboratoire, accessibles à tous Ne pas couper les lames trop longtemps avant la manipulation
(idéalement une semaine avant), à conserver à +4°C à l’abri de la poussière
-85-Pl@nète Roche Cancéro -85-Pl@nète Roche Cancéro
Choix des zones d’intérêt
-86-Pl@nète Roche Cancéro -86-Pl@nète Roche Cancéro
Forage des blocs donneurs
-87-Pl@nète Roche Cancéro -87-Pl@nète Roche Cancéro
Confection du bloc multi-tissulairetémoins externes
-88-Pl@nète Roche Cancéro -88-Pl@nète Roche Cancéro
Témoin négatifGlandes normales
Témoin positif de réactionMaladie de PAGET
Utilisation de témoins
-89-Pl@nète Roche Cancéro -89-Pl@nète Roche Cancéro
Expression forte Score : 3+
Marquage complet et intense
Expression modéréeScore : 2+
Vérification du statut du gène/FISH
Critères d’interprétation des cas positifs
Faible niveau d’amplification 8 – 10 copies du gène
Fort niveau d’amplification > 15 copies du gène
-90-Pl@nète Roche Cancéro -90-Pl@nète Roche Cancéro
Feuille de paillasse
Un exemple
-91-Pl@nète Roche Cancéro -91-Pl@nète Roche Cancéro
Commentaires de manipulation et de validation
-92-Pl@nète Roche Cancéro -92-Pl@nète Roche Cancéro
Dialogue médecins & techniciensTRAVAIL MAIN DANS LA MAIN
Feuilles de manip, commentaires de validation des témoins
-93-Pl@nète Roche Cancéro -93-Pl@nète Roche Cancéro
remerciements
À l’équipe qui l’a réalisé
Anne Vincent Salomon Institut Curie ParisAndré Nicolas Institut Curie Paris
Jérôme Couturier Institut Curie ParisMatthieu Roche Centre Jean Perrin Clermont Ferrand
Et à ceux qui ont bien voulu le relire
Laurent Arnould Centre Georges François Leclerc DijonJean-Marc Guinebretière Centre René Hugenin St CloudJocelyne Jacquemier Centre Paoli Calmettes Marseille
Frédérique Penault Llorca Centre Jean Perrin Clermont FerrandMagali Lacroix Centre Claudius Regaud ToulouseGaetan Mac Grogan, Institut Bergonié Bordeaux
-94-Pl@nète Roche Cancéro -94-Pl@nète Roche Cancéro
Le statut HER2 ne serait pas stable et pourrait être acquis au cours de l’évolution tumorale
Meng S PNAS 2004
-95-Pl@nète Roche Cancéro -95-Pl@nète Roche Cancéro
Meng S, PNAS 2004
33 patientes stade I à IV
Comparaison de l’amplification HER2 dans les cellules tumorales circulantes et dans la tumeur primitive
Puis même étude sur 24 patientes HER2 -
-96-Pl@nète Roche Cancéro -96-Pl@nète Roche Cancéro
Etude initiale sur 33 patientes
Le statut HER2 est concordant pour 29 patientes (11 +/+et 18 -/-).
Il est discordant pour 4 patientes présentant un statut HER2 tumoral positif (par FISH) et négatif sur les CTC ;
pour 3 de ces patientes, un traitement par chimiothérapie et/ou anti HER2 avait été instauré; faussant probablement les résultats, par la destruction des CTC HER2 positives.
-97-Pl@nète Roche Cancéro -97-Pl@nète Roche Cancéro
24 HER2-
Ils ont alors évalué le statut HER2 sur CTC chez 24 patientes initialement HER2 « négatives » en rechute.
Parmi ces 24 patientes, 9 ont acquis un statut HER2 « positif » lors de la progression
Les 9 patientes ont alors reçu un traitement anti HER2: 2RP et une RC
-98-Pl@nète Roche Cancéro -98-Pl@nète Roche Cancéro
Critiques de l’étude
Les niveaux d’amplification (rapport HER2/chromosome 17) sont deux à trois fois plus élevés dans la tumeur initiale par rapport aux CTC.
Ceci est assez troublant car l’amplification génique est un phénomène stable.
Il est difficile de comprendre pourquoi les cellules métastatiques comme les CTC présentent des taux d’amplification plus faibles que ceux de la tumeur initiale.
Par ailleurs, pour les CTC qui acquièrent une amplification (tumeur initiale négative), les taux sont également faibles (de l’ordre de 2.2 soit inférieur à la valeur limite reconnue pour une amplification).
-99-Pl@nète Roche Cancéro -99-Pl@nète Roche Cancéro
Plusieurs hypothèses se discutent :
– soit le statut HER2 n’a pas été correctement évalué dans la tumeur initiale (problème technique, problème de fixation tissulaire)
– soit la CTC présente surtout une hyperploïdie du chromosome 17 entraînant essentiellement une sur représentation de HER2, ce qui expliquerait ces valeurs limites d’amplification ;
– soit la cellule métastatique acquiert vraiment une amplification de HER2, par sélection d’un clone HER2+ lors des nombreux traitements reçus par ces patientes pour certaines en phase terminale
Pourquoi les CTC présentent elles des niveaux d’amplification si bas ?
-100-Pl@nète Roche Cancéro -100-Pl@nète Roche Cancéro
Si ces résultats sont confirmés,il faudra peut être re-tester les patientes négatives sur la tumeur initiale au niveau des métastases