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Plan de travail

Semaine du 25 mai 2020

Polyvalente Hyacinthe-Delorme

Matière : Français

Niveau : 2e secondaire

cynthia.breton@cssh.qc.ca

marie-lou.foisy@cssh.qc.ca

cynthia.francoeur@cssh.qc.ca

amelie.gaulin@cssh.qc.ca

melanie.hebert@cssh.qc.ca

vanessa.shink@cssh.qc.ca

Au programme cette semaine:

· Retour sur l’introduction d’un texte descriptif justificatif (matière vue la semaine dernière)

· Le développement d’un texte descriptif justificatif: le paragraphe descriptif

· Grammaire: l’accord du participe passé employé avec avoir

Le plan de travail sera présenté aux élèves sur Teams lors du cours du 25 mai (9:00-10:15). Ce cours sera enregistré.

Plan de travail

Semaine du 25 mai 2020

Polyvalente Hyacinthe-Delorme

Matière : Mathématique

Niveau : 2e secondaire

helene.roy@cssh.qc.ca

Les élèves travailleront sur l’angle au centre et les mesures manquantes. (NDC p. 9 à 12) Lundi 25 mai (P3) et mardi 26 mai (P1) : rencontre sur Teams Mercredi 27 mai (P2) et jeudi 28 mai (P3) : je réponds aux questions Vendredi 29 mai (P4) :  je réponds aux questions des 2 groupes en même temps. 

claudia.lecours@cssh.qc.ca

Les élèves travailleront sur l’aire du secteur et l’aire du cylindre. (Notes de cours du panorama 14, p.9 à 15).

Cours théorique (rencontre sur teams) : lundi 25 mai à la 3e période et mercredi 27 mai 2e

période.

Cours d’exercices et de questions (rencontre sur teams) : mardi 26 mai à la 1 re période, jeudi 28 mai à la 3e période et vendredi 29 mai 4e période.

veronique.piche@cssh.qc.ca

Les élèves travailleront sur l’aire du secteur et l’aire du disque. (Notes de cours du panorama 14, p.8 à 12).

Cours théorique (rencontre sur teams) : lundi 25 mai à la 3e période et mercredi 27 mai 2e

période.

Cours d’exercices et de questions (rencontre sur teams) : mardi 26 mai à la 1 re période, jeudi 28 mai à la 3e période et vendredi 29 mai 4e période.

alexandre.rouillard@cssh.qc.ca

Théorie: Aire du disque et aire de secteur du disque

Exercices déposés sur teams le mardi et le jeudi lors des cours.

Vendredi est une période de questions pour l’ensemble de mes élèves.

benoit.degrandpre@cssh.qc.ca

Les élèves travailleront le calcul de l’aire d’un disque.

Lundi de 13h à 14h15 : Cours théorique sur Teams

Mercredi (10h30 à 11h45) et vendredi (14h30 à 15h45) : Périodes pour faire le devoir et pour répondre aux questions des élèves.

stephanie.petit@cssh.qc.ca

Les élèves travailleront sur l'aire du disque et l’aire du secteur. Lundi et Mercredi : cours théorique sur Teams. Mardi et Jeudi : Les élèves doivent terminer le travail qu’ils ont à remettre le lendemain. Vendredi : période où je suis disponible pour répondre aux questions. Les exercices seront disponibles sur Teams.

christine.robert@cssh.qc.ca

Les élèves travailleront sur l’aire du secteur (Notes de cours du panorama14, p.9 à 11). Ils feront aussi la révision sur la résolution d’équations. Les exercices de révision seront disponibles dans la section fichiers de mon équipe teams 005 MathsPEI Sec2 2019-2020.

Cours théorique (rencontre sur teams) : lundi 25 mai à la 3e période

Cours d’exercices (rencontre sur teams) : mercredi 27 mai à la 2e période

Disponibilités pour répondre aux questions sur teams : mardi 26 mai (1 re période) et jeudi 28 mai (3e période)

maxime.gallant-lapointe@cssh.qc.ca

Les élèves travailleront sur l’aire du secteur (Notes de cours du panorama 14, p.9 à 11). Ils feront aussi la révision sur la résolution d’équations. Les exercices seront disponibles sur TEAMS.

Cours théorique : mercredi 27 mai à la 2e période

Disponibilité pour répondre aux questions : vendredi 29 mai à la 4e période

Plan de travail

Semaine du 25 mai 2020

Polyvalente Hyacinthe-Delorme

Matière : Anglais

Niveau : 2e secondaire

marie-claude.robin@cssh.qc.ca

Writing Project: Journey to the Center of the Earth

Draft, Revise and Leave Traces, Final Copy

Project due on Sunday, May 31st, 202 23h59 in section «Devoirs» of my Teams

charlotte.dickie@cssh.qc.ca

catherine.cyr@cssh.qc.ca

Secondary 2 – groups 205, 206, 207

Grammar – Possessive Reading Task - Families, Colonies and Loners Listening Task - Pip

Secondary 3 – groups 311 and 322

Grammar – Prepositions (Quest Activity book + extra worksheets) Reading Tasks - The Green Inventor

- What’s Organic? Song

Secondary 4 – group 411

Grammar – The Passive VoiceListening task - Friends

andre.montmarquette@cssh.qc.ca

Monday MAY 25th, No Class, I will be online with sec 4

Tuesday May 26th, Correction, Grammar exercises, C2 audio Wednesday

May 27th, No Class, I will be online with sec 4

Thursday May 21st, Our Blue Planet C2 text and audio

Monday May 25th Recup., I’ll be online to answer your questions from 12h30 to 13h00!

I am looking forward to « seeing » you online

Plan de travail

Semaine du 25 mai 2020

Polyvalente Hyacinthe-Delorme

Matière : Science

Niveau : 2e secondaire

michael.lainesse@cssh.qc.ca

benoit.tessier@cssh.qc.ca

caroline.st-pierre@cssh.qc.ca

1. Visionner la capsule sur les molécules.

2. Faire l’activité forms 1.3 dans le teams de sciences de sec 2.

3. Visionner la capsule sur les changements chimiques et physiques.

4. Faire l’activité forms 2.1 dans le teams de sciences de sec 2.

Les activités interactives/forms doivent être faites au plus tard vendredi le 29 mai 2020 à 23h30.

Plan de travail

Semaine du 25 mai 2020

Polyvalente Hyacinthe-Delorme

Matière : Univers social

Niveau : 2e secondaire

eric.bourgeois@cssh.qc.ca

Le cours de lundi se penchera sur la Première Guerre mondiale. (documentaire)

Mardi les élèves débuteront un nouveau module sur la reconnaissance des libertés et droits civils.

Vendredi, les élèves verront les grands événements du XXe siècle.

L’information se retrouve aux pages 196 à 205 dans le cahier Chrono.

Les devoirs 1 et 2 du module 6 seront sur portail TEAMS

patrick.bernier@cssh.qc.ca

Les élèves verront les notions suivantes : Le féminisme et la ségrégation raciale (La ségrégation au 20e siècle aux États-Unis et l’Apartheid). Ces notions se retrouvent dans votre cahier de notes de cours aux p. 104 à 108. L’information peut aussi être vu dans le Cahier Chrono. Aux p. 206 à 223.

En complément, les élèves sont invités à compléter l’examen formatif sur le dossier 6.

andree-claude.magnan@cssh.qc.ca

Les cours de lundi et mardi porteront sur la reconnaissance des libertés et droits civils. Nous amorcerons le 6e chapitre (et dernier) avec le contexte historique et les événements importants du XXe siècle. Les notions se trouvent dans le cahier Chrono aux pages 194 à 205. Il y aura deux questionnaires-devoirs associés au contenu sur la plateforme TEAMS.

philippe.lavigne@cssh.qc.ca

Les élèves débuteront un nouveau module, le 6ème. Ils seront introduits aux notions suivantes : le féminisme, la décolonisation et la ségrégation raciale (La ségrégation au 20e siècle aux États-Unis et l’Apartheid). De plus, nous verront quatre événements marquants du 20ème siècle. L’information se retrouve aux pages 196 à 205 dans le cahier Chrono. Les devoirs 1 et 2 du module 6 seront sur portail TEAMS.

Plan de travail

Semaine du 25 mai 2020

Polyvalente Hyacinthe-Delorme

Matière : Arts plastiques

Niveau : 2e secondaire

vicky.collette@cssh.qc.ca, mylene.cote@cssh.qc.ca , marie-eve.drolet@cssh.qc.ca, isabelle.francoeur@cssh.qc.ca, marie-eve.lamothe@cssh.qc.ca, julie.marin@cssh.qc.ca, catherine.miron@cssh.qc.ca.

Info-trousse

Thème : Ton autoportrait en caricature

Un autoportrait est une représentation d'un artiste, dessinée, peinte, photographiée ou sculptée par l'artiste lui-même. Il est réalisé depuis des temps bien reculés. La caricature est un dessin humoristique souvent drôles, ridicules ou parfois même déplaisant d’un sujet qui souligne certains traits physiques ou même certains traits de personnalité par l'exagération ou la déformation de la réalité. Il faut donc mettre en évidence ce qui est déjà évident chez quelqu’un. Les journaux utilisent la caricature de façon très humoristique et dérisoire pour mettre en lumière une organisation ou un thème d’actualité.

Nous t’invitons à créer ton autoportrait en caricature. Première étape, tu dois observer ton visage. Tu peux utiliser un miroir ou une photo de toi pour observer les traits de ton visage. En examinant ton visage, tu peux t’aider des feuilles d’exemples sur les éléments du visage ci-bas. Par exemple, la forme de ton visage, est-elle plus ronde ou carré? Qu’est-ce que tu aimerais faire ressortir de toi? Tu peux également mettre ton personnage en action pour illustrer une de tes passions. Dans les caricatures, la tête des personnages est souvent plus grosse que le reste du corps. Il n’y a pas de soucis de respect de proportions.

Réalisé par Fannie Levasseur, caricaturiste, 2019

Voici quelques pistes pour t’aider dans la création de ta caricature :

- La caricature est souvent effectuée sur papier blanc aux feutres noirs. - Commence par dessiner différents croquis de ton personnage en essayant de

trouver un trait que tu aimerais faire ressortir de toi. Cela peut être un trait physique ou un trait de ta personnalité comme par exemple dans la caricature ci-haut qui représente une enseignante en arts. J

- Ensuite, tu peux personnaliser ton personnage en ajoutant des accessoires, chevelures et vêtements.

- Ajoute du calibre de ligne (variations de l’épaisseur des lignes) pour mettre en valeurs certains endroits.

- Tu peux mettre des textures représentées dans les vêtements ou chevelure pour imiter la texture réelle.

- Pourquoi pas ajouter de la couleur? Plusieurs choix s’offrent à toi. Dans l’exemple ci-dessous, nous avons utilisé des pastels secs, mais si tu as un fard à joues ou des ombres à paupières à la maison tu peux donner une touche de couleurs à ton dessin super intéressant! Des crayons feutres de couleurs aussi peuvent être utiliser. Bref, le plus important est de t’amuser! 

Envoie-nous la photo de ton oeuvre par courriel ou sur Messenger. Si tu le désires, nous pouvons publier ton œuvre sur Arts PHD (Facebook) !

Réalisé par Fannie Levasseur, 2019

Réalisé par Diane Laflamme, 2018

Plan de travail

Semaine du 25 mai 2020

Polyvalente Hyacinthe-Delorme

Matière : Éducation physique

Niveau : 2e secondaire

pierre-yves.champigny@cssh.qc.ca

alexandre.tessier@cssh.qc.ca

maxime.cormier@cssh.qc.ca

gabriel.cusson@cssh.qc.ca

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Les orientations visées: - Bouger plus

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Plan de travail

Semaine du 25 mai 2020

Polyvalente Hyacinthe-Delorme

Matière : Éthique et culture religieuse

Niveau : 2e secondaire

didier.lafleur@cssh.qc.ca

isabelle.frappier@cssh.qc.ca

Il existe différents types d’écoles, ici privée, publique ou alternative. Notre système d’éducation est parfois critiqué, taux de diplomation, accessibilité et gratuité sont des sujets récurrents. Or, qu’en est-il ailleurs dans le monde? Pouvons-nous s’en inspirer? Cette semaine, je t’invite à faire la lecture d’un article sur le système scolaire sud-coréen. La lecture est dans un fichier adopte reader, Corée du sud : L’enfer c’est l’école. Ensuite, répondez aux questions!

Questions

Corée du Sud: l’enfer c’est l’école

1) Combien d’heures par semaine les jeunes sud-coréens étudient-ils en moyenne par semaine?

2) Quel est le pourcentage de sud-coréens qui obtiennent leur diplôme d’études secondaires?

3) Combien d’heure de sommeil les jeunes élèves ont-ils en moyenne?

4) Selon les enseignants, que manquent-ils à leurs élèves?

5) Quelle est la cause de décès principale chez les jeunes sud-coréens?

Pourquoi?

6) Quelles sont les stratégies mises en place pour contourner la loi qui interdit de donner des cours après 22h? (Au moins 3)

7) Comment appelle-t-on l’examen d’admission à l’université? Pourquoi cette évaluation est si importante?

8) Pourquoi les jeunes tiennent-ils à aller à l’université?

9) Quel principe confucéen est très important en Corée? En quoi expliquet-il l’importance qui est vouée à l’éducation dans ce pays?

10) Quelle est la nouvelle vision de l’éducation chez certains parents?

11) Que penses-tu du système d’éducation coréen? (Points positifs, négatifs, voudrais-tu que le Québec s’en inspire? Pourquoi?)

Corée du Sud : l'enfer, c'est l'école !

Le nez dans leurs cahiers de l'aube au crépuscule, les élèves sud-coréens sont les

champions de la réussite scolaire dans les concours internationaux. Mais après avoir lu

ce reportage, pas sûr que vous voudrez que le Québec s'inspire de ce modèle.

Sprint

d'études le soir à l'école secondaire Cheongju. Afin de lutter contre le sommeil, des élèves restent debout au fond de la classe, leurs cahiers posés sur un lutrin. — Photo : J.-F. Légaré-Tremblay

Peu avant 22 h, dans une école secondaire pour garçons de Cheongju, les élèves ont encore les yeux rivés sur leurs cahiers. Malgré le silence monacal, c'est à peine s'ils remarquent l'étranger qui déambule entre les rangées. Au fond de chaque classe, des élèves sont debout, leurs cahiers posés sur un lutrin. « Que font-ils ? » demandé-je au directeur adjoint, Park Tae-kyun. « Ils luttent contre le sommeil pour continuer à étudier » répond-il alors que l'un d'entre eux se redresse in extremis après s'être assoupi. Pour ces jeunes Sud-Coréens, il s'agit d'un sprint d'études avant de rentrer au dortoir ou à la maison... où ils ressortiront leurs notes et leurs manuels pour une dernière séance de révision, jusqu'à ce qu'ils tombent endormis un peu après minuit. Affalé sur sa chaise dans le bureau des professeurs de cette école située à 125 km au sud de Séoul, les traits tirés par la fatigue, Park Tae-kyun assure que le marathon reprendra le lendemain dès 7 h 40. « Étudier autant n'est pas très sain », reconnaît entre deux soupirs l'homme d’une cinquantaine d'années, ses épaules ployant sous son col roulé et son veston sombres. « L'école ne veut pas que tes élèves restent si tard : ce sont leurs parents qui le veulent ! En Corée (du Sud), la compétition est très féroce entre les élèves. Ce n'est pas comme au Canada. » Garder le nez dans ses cahiers des lueurs du matin aux heures tardives du soir n'a en effet rien d'inhabituel en Corée du Sud. Les adolescents du « pays du matin calme » sont les champions mondiaux d’étude, avec en moyenne 50 heures par semaine, soit 16 de plus que la moyenne de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), qui

regroupe 34 des dé

mocraties et éc

onomies de marché les plus avancées de la planète. Le

s élèves sud-coréens collectionnent d'autres prestigi

eux trophées, puisqu'ils ont également obtenu les mei

lleurs résultats aux concours internationaux de lectu

re, de mathématiques et de sciences — coiffant de peu

les élèves finlandais et canadiens — lors de la dern

ière évaluation menée par l'OCDE, en 2009 (les résult

ats de la prochaine sont attendus en décembre). Qui p

lus est, pas moins de 98 % des Sud-Coréens âgés de 25

à 34 ans sont titulaires d'un diplôme d'études secon

daires, le taux le plus élevé de la planète. De quoi

faire l'envie des leaders du monde entier. Aux États-

Unis, Barack Obama a appelé à plusieurs reprises les

législateurs à s'inspirer du modèle sud-coréen, dans

le but notamment de rallonger les jours et les années

scolaires du système américain. Même le Québec, où s

eulement 72 % des élèves terminent leur secondaire en

sept ans ou moins, a les yeux tournés vers la Corée

du Sud. Lors de la campagne électorale de 2012, le ch

ef de la Coalition Avenir Québec, François Legault av

ait reproché aux Québécois de souvent vouloir « juste

faire la belle vie », en soulignant que, dans certai

ns pays asiatiques, « les parents veulent que leurs e

nfants deviennent tous ingénieurs » et qu'ils « sont

obligés de les arrêter d'étudier le soir ». « Ils se

rendent presque malades ! » avait-il ajouté. Le chef

caquiste ne croyait pas si bien dire. Car grand nombr

e de Sud-Coréens, des élèves aux leaders politiques e

n passant par les enseignants, ne sont pas tendres en

vers leur système scolaire. Lors de son discours d'in

vestiture, en 2008, l’ex-président Lee Myutv-bak l’av

ait vilipendé en déclarant qu’ « un curriculum unifor

me, de taille unique, dirigé par le gouvernement et u

n système d’éducation qui n’a pour cible que l'examen

d'admission à l'université ne sont pas acceptables »

. La course à la performance scolaire a mené à une su

renchère de compétition, dans laquelle les jeunes Sud

-Coréens sont été entrainés malgré eux. Arraché de pe

ine et de misère à ses manuels tard dans la soirée, à

l'école de Cheongju, Kim Bu-Yong, un élève de 17 ans

en dernière année du secondaire, affirme dans un ang

lais hésitant encore plus fort. « Je suis fatigué. C'

est difficile. Mais je dois avoir de meilleurs résult

ats». Pourtant cet élève, dont la cravate négligemmen

t nouée pend sur sa chemise d'uniforme, est le quatri

ème de sa promotion en mathématiques et en sciences,

assure le directeur adjoint en lui donnant une tape d

’encouragement sur épaule. La plupart des élèves sud-

coréens mènent une vie spartiate vouée aux études, la

issant de côté loisirs, sport et sommeil. Ils dorment

en moyenne sept heures et demie par jour, soit une h

eure de moins que les jeunes Américains ou Britanniqu

es. Pendant le secondaire, leur nuit est écourtée à s

ix heures et demie. Jusqu'à 96 % d'entre eux disent m

anquer de sommeil. Pas étonnant que de nombreux ensei

gnants se plaignent que leurs élèves dorment pendant

les cours. Et le sommeil n'est qu'un déficit parmi ta

nt d'autres. « Ils ne jouent pas assez, ne bougent pa

s assez et n'ont pas suffisamment l'occasion de socia

liser avec les autres jeunes », dit avec désolation P

ark Tae-kyun. Triste résultat : une étude universitai

re sud-coréenne révèle que ces adolescents sont les p

lus malheureux de tous ceux des pays de l'OCDE. Pas m

oins de un sur cinq dit d'ailleurs avoir déjà songé a

u suicide, qui, depuis 2011, est la principale cause

de décès chez les jeunes— il est presque deux fois pl

us meurtrier que les accidents de la route et quatre

fois plus fatal que les cancers. Dans cette course ef

frénée à la performance, le système public se retrouv

e complètement dépassé. Un gigantesque réseau d'établ

issements de tutorat privés, les hagwons, s'est dével

oppé en parallèle au fil des dernières décennies. Leu

r but : offrir aux élèves l'avantage qui leur permett

ra de se démarquer lors des examens d'entrée à l'univ

ersité, par le moyen de cours d'anglais, de mathémati

ques et de sciences, surtout. Environ trois élèves su

r quatre y ont recours. Véritable industrie, les quel

que 100 000 hagwons du pays génèrent 2 % du PIB, et y

étudier coûte en moyenne 2 600 dollars par élève par

année. À Séoul, où se concentre la majorité de ces é

tablissements privés, une famille type verse 16 % de

ses revenus à cette « éducation de l'ombre ». Ainsi,

même s'ils jouissent d'un réseau public gratuit jusqu

'au milieu du secondaire des droits de scolarité modé

rés sont exigés pour les trois dernières années, ce s

ont les Sud-Coréens qui se retrouvent à débourser le

plus au monde pour l'éducation de leurs enfants

.

Les enfants de parents fortunés fréquentent dès quatre ans des hagwons, établissements de tutorat privés où ils apprennent à parler, lire et écrire l'anglais et à résoudre des équations aussi simples que 465 + 128 ! — Photo : J.-F. Légaré-Tremblay

C'est dans le quartier séoul

ien de Gangnam que les hagwons pullulent le plus. Dév

oilé au reste du monde par la star pop Psy et son dés

ormais célèbre « Gangnam Style », le secteur le plus

cossu du pays est ultra-animé de jour comme de nuit.

En fin de soirée, hommes d'affaires titubant après av

oir bu trop de soju (spiritueux coréen à base de riz)

et couples de yuppies aux bras chargés de sacs Lacos

te et Hugo Boss arpentent ses rues bondées. À travers

cette foule hétéroclite, on peut apercevoir des jeun

es en tenue d'écolier se faufiler entre les énormes t

ours vitrées, regagnant leur domicile après une longu

e soirée au hagwon. Pour empêcher leurs neurones de s

urchauffer, Séoul a imposé un couvre-feu sur les acti

vités des établissements de tutorat privés : depuis 2

008, il leur est interdit de donner des cours après 2

2 h. Quelques patrouilles nocturnes traquent les tute

urs délinquants, mais elles ne suffisent pas à la tâc

he. Sans compter que les classes ont plus d'un tour d

ans leur sac pour poursuivre l'enseignement tard dans

la nuit— à la demande expresse des parents ! Fenêtre

s obstruées pour bloquer la lumière, changement de lo

cal... tous les moyens sont bons pour contourner la l

oi. Selon un quotidien local, une patrouille a récemm

ent intercepté peu après le couvre-feu des tuteurs qu

i transportaient leurs élèves vers une province voisi

ne de Séoul où la loi est plus laxiste, dans le but d

'étirer la séance d'études jusqu'à 2 h du matin. Pour

les parents fortunés de Gangnam, il n'est jamais tro

p tôt pour lancer leur progéniture dans la course à l

a performance. Dans l'un des hagwons bien en vue du c

hic quartier, ça commence... à quatre ans, en prémate

rnelle. Entre deux exercices de vocabulaire en anglai

s, parler coréen est proscrit en tout temps dans cett

e « preschool academy » — sur l'écran tactile géant,

Paul Mulcahy, un Britannique dans la jeune trentaine,

prend l'un de ses 15 jeunes privilégiés à part et po

se devant lui l'équation 465 + 128. En moins de 10 se

condes, le garçonnet en polo Lacoste et veston de lai

ne bleu roi inscrit ta bonne réponse au bas de la feu

ille... Dans cet établissement légèrement en retrait

du brouhaha de Gangnam et baigné au printemps par l'o

deur des cerisiers en fleurs, les parents paient 1 25

0 dollars par mois pour que leur enfant puisse lire,

converser en anglais et additionner jusqu'à 10 000 dè

s l'âge de cinq ans — les bases d'un savoir-faire cru

cial pour la réussite de son examen une quinzaine d'a

nnées plus tard. Pour l'épauler, Paul compte sur une

adjointe, une Sud-Coréenne dont la tâche principale e

st d'être en communication minute après minute avec l

es parents grâce à son téléphone intelligent. Elle pi

anote des textos et prend des photos de la classe, qu

'elle leur envoie sur-le-champ, puis leur remet chaqu

e jour une fiche détaillant les progrès de leur bambi

n. Et cette façon de faire s'étend à tout Séoul, selo

n un article du quotidien Korea Herald dans lequel de

s mères disaient recevoir jusqu'à 200 textos par jour

. «Les parents veulent tout savoir tout le temps » ré

sume Paul, qui, après plus de quatre ans à enseigner

l'anglais en Corée du Sud, s'avoue encore dépassé par

l'anxiété et les exigences sans bornes de ceux-ci. S

'ils s'inquiètent si tôt des résultats scolaires de l

eurs enfants, c'est qu'ils ont déjà en tête l'examen

que ces derniers devront réussir pour être admis à l'

université : le suneung, véritable clé de voûte du sy

stème scolaire sud-coréen. Tous les sacrifices consen

tis par les élèves pendant leur jeunesse trouvent leu

r justification dans cette épreuve uniforme qui déter

minera leurs chances de succès dans leur future carri

ère. Chaque année, quelque part en automne, la vie s'

arrête d'un bout à l'autre du pays pendant une journé

e complète, le temps de cet examen. Un fonctionnaire

du ministère de l'Éducation m'a même expliqué qu'il d

oit envoyer un courriel aux forces armées sud-coréenn

es quelques mois avant l'examen pour les prévenir de

la date choisie, afin

qu'elles bloquent l'espace aér

ien aux vols commerciaux pendant près d'une demi-heur

e, le temps de l'épreuve de compréhension orale. « Co

mme ça, m'a-t-il dit, les élèves ne sont pas dérangés

par le bruit.» Dans l'ordre social très hiérarchisé

de la Corée du Sud, les universités sont classées sel

on leur prestige, avec, au faîte de la pyramide, le t

riumvirat « SKY » : les universités de Séoul, de Coré

e (Korea) et YonseT. Le résultat obtenu lors de l'exa

men déterminera si l'élève accédera au Saint des Sain

ts ou s'il devra se contenter d'un établissement de d

euxième ou troisième ordre.« J'étais très, très stres

sée le jour de l'examen », confie Chung Hyo-eun, une

journaliste de 21 ans fraîche émoulue de l'université

. Tout en consultant son téléphone intelligent Samsun

g connecté sur le réseau sans fil du métro de Séoul c

apitale du pays le plus « branché » de la planète, el

le se rappelle que plusieurs de ses amis pleuraient c

e jour-là. « Une de mes copines a même dû aller à l'h

ôpital. Je ne revivrais cette journée pour rien au mo

nde. » Un autre de ses amis, Kim Chin-hwa, tenait mor

dicus à rejoindre les rangs de l'une des meilleures u

niversités de Séoul. Il s'y est pris jusqu'à trois fo

is pour obtenir le résultat requis. Aujourd'hui étudi

ant en administration des affaires, il a passé deux a

nnées de sa vie à étudier de 8 h à 23 h six jours sur

sept, dans le seul but de réussir l'examen. « Et si

j'avais échoué une troisième fois, j'aurais recommenc

é », dit-il sans hésiter, assis bien droit à la table

d'un café sur le campus verdoyant de la prestigieuse

Université Sungkyunkwan, à Séoul, fondée au XIVe siè

cle. Reprendre cet examen est si courant que la langu

e coréenne a même un mot pour désigner les élèves obs

tinés : jaesuesaengs.Comme beaucoup de ses compatriot

es, Kim Chin-hwa croit qu'aller à l'université est ab

solument nécessaire pour réussir en Corée du Sud. « L

es entreprises ne veulent engager que des diplômés un

iversitaires », dit-il avec conviction. Et les statis

tiques semblent lui donner raison, puisque deux Sud-C

oréens sur trois âgés de 25 à 34 ans possèdent un dip

lôme universitaire — le taux le plus élevé de l'OCDE,

encore une fois. Mais bien qu'impressionnants sur pa

pier, ces chiffres sont en réalité loin de favoriser

l'équilibre de la société sud-coréenne. L'arrivée sur

le marché de l'emploi d'un nombre faramineux de dipl

ômés chaque année ne fait que saturer davantage ce ma

rché déjà très compétitif. Les grands conglomérats in

dustriels sud-coréens, les chaebols (LG, Samsung, Hyu

ndai, etc.), sont les employeurs de choix et trient g

énéralement les candidats en fonction de leur alma ma

ter. Or, ils n'ont qu'environ 100 000 postes à pourvo

ir par année pour les 400 000 diplômés qui sortent de

s universités. Selon le quotidien national Chosun llb

o, seulement 51 % d'entre eux finissent par se trouve

r un emploi stable, que les chaebols, la fonction pub

lique ou les entreprises publiques sont parmi les seu

ls à offrir.Tenir coûte que coûte à aller sur les ban

cs de l'université la plus prestigieuse possible — au

détriment des écoles professionnelles ou techniques,

notamment — est très ancré dans la culture coréenne,

indique Daniel Tudor, ex-correspondant à Séoul de l'

hebdomadaire britannique The Economist et auteur de K

orea : The Impossible Country. Une question d'héritag

e philosophique, selon lui. « Un jeune sans diplôme u

niversitaire pourra peut-être se trouver un emploi dé

cent », explique ce journaliste britannique dans la j

eune trentaine, installé en Corée du Sud depuis près

de 10 ans. « Mais il y a une injonction propre à la p

ensée confucéenne, très forte en Corée, de s'améliore

r constamment grâce à l'éducation. » Cette injonction

est gravée profondément dans la mémoire collective,

puisqu'on lui attribue en bonne partie le développeme

nt économique ultrarapide qu'a connu le pays dans les

décennies suivant la guerre de Corée (qui a fait rag

e de 1950 à 1953) et qu'on a baptisé — ce qui n'est p

as peu dire — le « miracle sur le fleuve Han ». C'est

grâce à l'éducation que la Corée du Sud est sortie d

e sa pauvreté. Comptant auparavant plus de 30 % de sa

ns-abris, le pays est aujourd'hui devenu un acteur de

premier plan du commerce international. « L'état dés

espéré de la Corée du Sud a mené à la prise de consci

ence que la seule vraie ressource que le pays posséda

it était les méninges de son peuple », écrit Daniel T

udor. Puis, d'ascenseur social, l'éducation est deven

ue une « obsession nationale ». Les gouvernements ont

tenté l'un après l'autre de briser cette obsession d

e la performance scolaire, mais sans succès. Directeu

r de l'information et d'analyse au ministère de l'édu

cation, Oh Sun-moon assure que rien ne pourra changer

tant qu'on ne modifiera pas la formule de Vexamen d'

entrée à l'université. « C'est un très gros problème

», reconnaît-il sans hésiter. Notre ministère tente d

epuis quelques années de pousser les universités à pr

endre en considération autre chose que les résultats

d’un test standardisé, comme les aptitudes à l'écrit,

les lettres d'intention et le travail bénévole. Il f

aut diversifier les formes d'évaluation. » Le gouver

nement de Park Geun-hye, présidente en poste depuis f

évrier dernier, tente aussi de détourner les élèves d

e la route universitaire en les encourageant à prendr

e la voie des écoles professionnelles. Pour Oh Sun-mo

on, il va sans dire qu'il s'agit d'une « énorme perte

» pour la société sud-coréenne que tant d'élèves opt

ent pour l'université et se retrouvent ensuite sans e

mploi, d'autant plus que le manque de main d'oeuvre e

st criant dans certains corps de métiers professionne

ls, tels les plombiers et opérateurs de machines, « E

n fin de compte, il faut un changement de mentalité.

Et petit à petit, ça commence à changer.» Certains pa

rents, en tout cas, voient l’éducation autrement. « J

e ne veux pas que ma fille traverse ce que j’ai vécu

l'école. Je refuse de l'envoyer dans un hagwon », aff

irme avec aplomb l'ancienne conseillère d'un candidat

en coup de vent à l'ombre d'une des quatre tours en

miroir de Samsung Town, au cœur requis l'anonymat, ta

nt l'éducation peut être un sujet délicat en Corée du

Sud. « Je ne tiens pas à ce qu'elle devienne avocate

, comptable ou médecin, poursuit-elle. Elle peut être

artiste peintre, si elle le désire Je vois tellement

de collègues malheureux, misérables... Tout ce que j

e veux, c'est qu'elle soit heureuse.

Plan de travail

Semaine du 25 mai 2020

Polyvalente Hyacinthe-Delorme

Matière : Musique

Niveau : 2e secondaire

bruno.laplante@cssh.qc.ca

Lectures de notes (www.lire-les-notes.com) 

L’élève développe son habileté de lecture de notes sur la clef respective de son instrument de musique.  Audition et appréciation - Visionner le concert de fin d’année Volet Jazz Pop de 2019. - Devoir : M’écrire une appréciation et me le faire parvenir par courriel. Parlez-moi de ce que le spectacle vous a fait vivre et aussi ce que vous appréciez pendant la ou les prestations des numéros.

Visionner les photos prises par l’excellent photographe Ronny Thériault durant le concert

(tu pourras même capturer la ou les photos qui te concernent si tu le souhaites)