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DÉFICIENCE INTELLECTUELLE
ET ACTIVITÉS PHYSIQUES ET
SPORTIVES
USEP – 6 juillet 2010
Claire Boursier – INS HEA
INS HEA
Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés
http://www.inshea.fr
claire.boursier@inshea.fr
2C. BOURSIER - USEP - 6 juillet 2010
Missions• prévention des difficultés scolaires • enseignement des enfants, adolescents et
adultes qui présentent des besoins éducatifs particuliers (BEP)
- difficultés apprentissage- handicap et maladie - Justice et PJJ
• Mise en œuvre de la politique nationale
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• La recherche• L’édition et la production d’outils• La formation• L’expertise
• L’information
ACTIVITES ET MISSIONS
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SITUATION DE HANDICAP ET
PARTICIPATION SOCIALE
DÉFINITIONS (1)« Constitue un handicap toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un poly handicap ou d'un trouble de santé invalidant. » (Loi n°2005-102 article 2)
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DÉFINITIONS (2)
La loi met en exergue l’existence de troubles des fonctions cognitives à côté des fonctions mentales et psychiques. De ce fait est reconnue, pour la première fois, l’existence des conséquences de ces troubles des fonctions cognitives en terme de handicap.
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DEFINITIONS (3) Sous le vocable de handicap cognitif ont
été réunies les grandes problématiques de handicap qui ont en commun le rôle déterminant de l’altération de fonctions cognitives. La classification proposée va distinguer, les troubles cognitifs spécifiques, développementaux et acquis, les troubles envahissant du développement, et enfin les troubles cognitifs évolutifs.
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REMARQUES : l’altération de fonctions cognitives peut
intervenir de façon significative dans des processus de handicap liés principalement à l’altération d’autres fonctions mentales, psychiques, physiques, ou sensorielles ;
à l’altération des fonctions cognitives peut s’adjoindre l’altération d’autres fonctions mentales, psychiques, physiques, ou sensorielles, intervenant significativement dans le handicap de la personne. 9C. BOURSIER - USEP - 6 juillet 2010
CONSÉQUENCES Le handicap cognitif peut, en l’absence
de réponses adaptées, avoir des conséquences majeures sur la vie des personnes, en termes de limitation d’activité et de restriction de participation sociale.
De nombreuses difficultés peuvent être réduites par des apprentissages spécifiques, une éducation structurée, des scénarios sociaux adaptés et un accompagnement approprié.
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LES FONCTIONS COGNITIVES Les fonctions cognitives représentent
tous les processus cérébraux par lesquels l’être humain acquiert l’information, la traite, la manipule, la communique, et s’en sert pour agir.
Elles incluent la perception, l’attention, la mémoire, les fonctions exécutives, le langage oral, le langage écrit, le calcul, la représentation dans l’espace et le temps, le geste, le raisonnement, les émotions, la capacité à se connaître, à interagir avec autrui.
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LES TROUBLES COGNITIFS (1) On appelle trouble cognitif, toute
altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions cognitives résultant d’un dysfonctionnement cérébral, quelle qu’en soit l’étiologie.
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TROUBLES COGNITIFS (2) On peut les représenter sur deux
dimensions, au moins, en fonction de l’étendue de l’altération et de l’âge d’apparition: Ils peuvent être globaux, affectant toutes
les fonctions cognitives de façon homogène, communément appelés déficiences intellectuelles, ou spécifiques à une ou plusieurs fonctions cognitives particulières.
Ils peuvent apparaître aux différents stades de la vie : congénitaux, apparaissant au cours de l’enfance, de l’adolescence ou à l’âge adulte.
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LE HANDICAP MENTAL Le handicap mental est la conséquence
sociale d'une déficience intellectuelle. La personne handicapée mentale est
porteuse de manière permanente d'une déficience intellectuelle dont l'origine peut être très diverse.
Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication et de décision.
Cette déficience provoque un handicap car elle touche à différentes fonctions : la compréhension, la mémoire, l'analyse des situations, la prise de décisions.
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CIH-2 (OMS) Trois dimensions seront appréhendées,
en s’appuyant sur les définitions de l’OMS qui figurent dans la Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé :
La nature des déficiencesLes limitations d’activitéLa restriction de participation
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ICIDH-2
Condition de santé(dysfonctionneme
nt ou maladie)
Facteurs contextuels a) environnementaux b)
personnels
Fonction et structure corporelle
ParticipationActivité
ICF = International Model of Functioning, Disability and Health (2001)
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UNE ACTIVITÉ PEUT ÊTRE EVALUÉE
en termes de capacité, répondant aux questions suivantes : la personne peut-elle faire telle ou telle activité ? En a-t-elle intrinsèquement la capacité sans assistance ?
en termes de performance, en répondant à la question : la personne fait-elle effectivement telle ou telle activité dans son environnement réel ?... Dans un autre environnement?
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CONSEQUENCES DU HANDICAP MENTALDifficultés pour : mémoriser les informations orales et
sonores, fixer son attention, apprécier l'importance relative des
informations à disposition, évaluer l'écoulement du temps, se repérer dans l'espace (difficulté à
utiliser les plans ou cartes), mobiliser ou remobiliser son énergie,
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CONSÉQUENCES (2)connaître : l'environnement immédiat ou élargi, les conventions tacites qui régissent
l'échange d'information, les modes d'utilisations des
appareillages, dispositifs et automates mis à disposition,
les règles de communication et de vocabulaire. Cela peut se traduire aussi par une maîtrise insuffisante de la lecture et/ou de l'écriture.
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PRINCIPALES LIMITATIONS D’ACTIVITÉ (1) Troubles de la communication verbale et
non verbale :Ces troubles portent sur l’acquisition de la parole,
du langage ou de toute forme de communication non verbale.
Ils touchent de façon quantitative et qualitative : Le versant expressif : retard de parole, écholalies
qui durent, langage bizarre ou répétitif, stéréotypé. Le versant réceptif : compréhension des sons, de la
voix, des mots, du sens des phrases, des mimiques et des attitudes corporelles
L’utilisation du langage dans sa fonction sociale pour communiquer ses idées, ses sentiments
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PRINCIPALES LIMITATIONS D’ACTIVITÉ (2)Troubles des interactions sociales :Ces troubles sont globaux, ils touchent
dès les premiers stades du développement les interactions précoces entre l’enfant et son entourage : capacité à regarder, à pointer, à montrer capacité d’attention conjointe (autisme), capacité de jeux symboliques (selon degré
DI), Manque de réciprocité sociale ou
émotionnelle / empathie et « éponges émotionnelles ».
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PRINCIPALES LIMITATIONS D’ACTIVITÉ (3)Troubles de l’attention et des
fonctions exécutives :
Difficultés d’attention (en durée, en qualité) Difficultés de mémorisationDifficultés à structurer et se repérer dans
l’espace et le tempsDifficultés dans l’organisation : planification,
stratégies, flexibilité (manque d’adaptabilité)
Difficultés à maîtriser l’enchaînement logique, à conceptualiser, à généraliser.
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PRINCIPALES LIMITATIONS D’ACTIVITÉ (4)Troubles de la neuro-modulation
sensorielle Ils peuvent présenter suivant les moments
des troubles hyper ou hypoesthésiques, hypo ou d’hyperacousiques,
Ils peuvent être très sensibles ou pas sensibles à la lumière, hypo ou hyperactifs, hypo ou hypertoniques, hyper coléreux ou apathiques, etc.
extrême hétérogénéité / besoins similaires
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PRINCIPALES LIMITATIONS D’ACTIVITES (5)
Troubles du comportement : Ils résultent des différentes
difficultés décrites précédemment. Ces troubles altèrent la communication,
l’autonomie personnelle, les apprentissages de base, les apprentissages scolaires, la scolarisation, la socialisation, la formation professionnelle, l’aptitude à travailler, la vie au travail…
Souvent considérés comme freins à l’intégration
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TROUBLES DU COMPORTEMENT / GESTION DES « CRISES » Rencontrer en amont les professionnels
voire parents pour connaître les facteurs facilitant les situations de crise et ceux permettant de les prévenir ou d’y faire face
Souvent liés : à une mauvaise gestion des émotions (trop ou
trop !) À des difficultés pour comprendre les situations /
les consignes et les règles des jeux A des difficultés à comprendre son rôle et sa place A accepter les frustrations et les efforts (manque
de la capacité à anticiper de futurs progrès)25C. BOURSIER - USEP - 6 juillet 2010
APA – NOTION D’ADAPTATION
L’utilisation de la CIDIH 2 pour la mise en place de programmes
et de projets d’APSA
CHOIX DE L’ACTIVITÉ Les caractéristiques de l’activité créent des
conditions plus ou moins favorables à la participation et à l’intégration : son caractère compétitif ou non, individuel ou collectif, (« coopecompétitives ») le niveau d’élaboration des processus cognitifs
qu’elle mobilise, le fait qu’elle permet facilement, ou difficilement, à
la personne de se sentir gratifiée par son engagement dans l’activité et les résultats qu’elle y obtient.
Question essentielle : qu’entend-on par résultats?
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EVALUATION DES CAPACITES FONCTIONNELLES
évaluations informelles, que l’on peut considérer comme une évaluation alternative (observations, grilles, listes de contrôle, etc.) : informations sur la performance de l’enfant dans une situation naturelle liée à une APSA
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EVALUATIONS FORMELLES tests standardisés:
Test of Gross Motor Development (TGM2) – Ulrich 2000
Brockport Physical Fitness Test (Winnink & Short 1999)
Peabody Developmental Motor cales- 2 (Folio & Fewel 2000)
Bruininks-Osetersky Test of Motor Proficiency Short From (Bruinink 1978)
CEPI-PE (Computerized Evaluation Protocol of Interactions in Physical Education), Klavina 2008
Cf : www.ifapa.biz29C. BOURSIER - USEP - 6 juillet 2010
SITUATION DE DÉPART1. pouvoir de réalisation trop faible : tâche
est trop difficile 2. manque de connaissances (savoir
insuffisant) : temps à disposition n’est pas suffisant ou les connaissances de la personne insuffisantes
GESTION DE L’ESPACE -> DIMINUTION DES INCERTITUDES
diminution du nombre d’informations à traiterl’installation de la personne, de sa position
dans l’espace
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STRATÉGIES D’ADAPTATION Les adaptations sont des outils pour
individualiser une séance d’APS pour des participants ayant des niveaux de compétences et aptitudes hétérogènes.
Ces stratégies adaptatives ne sont pas réservées aux personnes en situation de handicap…
31C. BOURSIER - USEP - 6 juillet 2010
Observer
Evaluer
Accompagner
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INDICATEURS D’ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ :
Agir : l’accessibilité à la tâche doit être garantie pour tous (le premier niveau de réponse correspond aux capacités minimales d’un des membres du groupe) ;
Expérimenter : l’espace d’action est ouvert et incitateur au mouvement (les individus ont envie d’expérimenter) ;
Choisir : l’organisation offre plusieurs niveaux de pratique et permet un choix dans les réponses motrices ;
Evoluer : les niveaux de pratique offerts dans chaque situation facilitent la progression dans l’organisation proposée.
Tous ces indicateurs sont déterminants dans la recherche du plaisir, de la participation et du progrès, règle des 3P dont on se rappellera facilement.
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CONTEXTE
Objectif Méthode
Domaine Contenu
COMPÉTENCES• Compétence pédagogique : observation des
comportements moteurs (difficultés – capacités)
• Compétence sécuritaire : connaissance des pathologies
• Compétence didactique : connaissances des éléments ressources pour les adaptations
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AIDER L’INDIVIDU À ORGANISER SA PERCEPTION :
Créer un espace structuré et structurant Adapter le rythme de l’activité Rendre le geste accessible et l’améliorer Insister sur le ressenti et le verbaliser ou
le faire exprimer
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Diversifier
Donner du temps
Tenir compte de la représentation du sujet
Prévoir une mise à niveaux
Faire émerger l’habileté générale
Valoriser la production des sujets
Aider les sujets à réfléchir et comprendre les opérations mises en œuvre (métacognition)
Donner une chance à tous
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MODIFICATIONS DU MATÉRIEL Changer le matériel dans une activité peut
rendre la rendre plus facile ou à l’inverse plus difficile à exécuter. Cela peut modifier la vitesse et la dynamique de l’activité.
Il existe plusieurs sortes de matériel adapté qui vont maximiser la participation des jeunes: Des appareils d’aide à la manipulation d’objets Des matériels technologiques Des matériels adaptés plus simples
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MODIFICATION DES RÈGLES OU DES TÂCHES
Une autre adaptation pour adapter des jeux dans le cadre d’une APA mixte ou non est d’adapter les règles pour augmenter les chances de réussite pour des enfants particuliers.
On peut également adapter les tâches à exécuter. Chaque tâche peut être exécutée de différentes manières et à différents niveaux de difficulté (adaptation par et pour le sujet).
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MODIFICATION DE L’APPROCHE PÉDAGOGIQUE, DES CONSIGNES La première étape est de déterminer
l’approche pédagogique
La seconde étape consiste à définir les modifications des moyens de communication qui peuvent améliorer la compréhension et par là, la participation des personnes déficientes intellectuelles
Les adaptations des consignes incluent à la fois
des modifications de la manière d’enseigner et du type de communication.
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COMMUNIQUER… Consignes verbales
Les consignes verbales doivent être données dans un langage clair, approprié aux besoins et compétences des personnes.
DémonstrationsMontrer la tâche à accomplir et si
nécessaire la scinder en différentes étapes.
Par l’adulte ou par un pair. Doit être annoncée et adaptée au public.
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COMMUNICATION (SUITE) Aide Physique
Peut être proposée par un adulte ou un pair.Partielle ou complèteDiminuer cette aide physique au fur et à
mesure jusqu’à ce qu’un simple contact ou signal suffise.
« Brailing »
Pictogrammes / signesUtilisation de moyens de communication
visuelle (dessins, photos, pictogrammes, LSF, mimiques, gestes, etc.).
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ADAPTATION DES RESSOURCES HUMAINES – INTERACTIONS ENTRE PAIRS
L’aide est souvent apportée par des adultes, ce qui peut être un frein aux interactions sociales
Le système de tutorat entre pairs peut être utilisé comme méthode alternative et complémentaire
Les aides peuvent être apportées par des professionnels, des bénévoles, des proches… effets et incidences différents
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MODIFICATIONS DE L’ENVIRONNEMENT Il peut être modifié de manière à le
rendre plus accessible (« access means success »)
Les adaptations de l’environnement peuvent également avoir un effet sur l’activité. agrandir ou diminuer la taille du terrain,
mettre le panier ou le filet plus ou moins haut, etc.
Des informations tactiles, visuelles, matérielles peuvent permettre de se repérer dans l’espace et dans le temps.
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L’ADAPTATION DES PRATIQUES SPORTIVES Il s’agit de veiller à adapter les situations
auxquelles chaque personne est appelée à être confrontée lors de sa pratique sportive plutôt que de se focaliser sur l’adaptation de cette personne à une situation « normale ».
Ce souci d’adaptation aux singularités des individus dans une perspective d’intégration ne concerne pas que les plus performants d’entre eux, mais tous, en visant des niveaux d’intégration plus ou moins ambitieux.
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STRATEGIES OPERATOIRES
Pour faciliter les apprentissages de tous les élèves, L’enseignant devra :
1. Aider à percevoir clairement le but
2. Structurer l'environnement pour le simplifier
3. Aider à focaliser l'attention
4. Aider à l'organisation motrice individuelle et
collective
5. Aider au contrôle de la réponse de chacun des
élèves
6. Aider à analyser la réponse de chacun des
élèves
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Ce que l’enseignant doit faire pour construire des situations adaptées : Ø DIVERSIFIER LES SITUATIONS:• afin de conduire l’élève en situation de
handicap à utiliser les ressources qu‘il possède• afin de permettre au groupe d’exercer sa
capacité à s’adapter continuellement Ø PROPOSER DES SITUATIONS qui permettent aux élèves :• de les comprendre en fonction de leurs
ressources• de leur donner un sens en fonction de leurs
ressources.
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• METTRE À LA DISPOSITION DES ELEVESles éléments nécessaires à leur propre représentation du but et de l’action à mener pour l’atteindre (ex. : critères de réussite perceptibles et clairement définis).
• DONNER DU TEMPS POUR APPRENDRE
• Permettre la confrontation pour tous avec la COMPLEXITÉ DE LA TÂCHE
• PRÉVOIR L’ERREUR... L'UTILISER... LA FAIRE EXPLOITER pour la dépasser
47C. BOURSIER - USEP - 6 juillet 2010
• VALORISER la production de tous les élèves (satisfaction de se voir progresser)
• Renforcer les interactions dans LE GROUPE par des situations d’inter-dépendance et de collaboration
• Essayer de faire PRENDRE CONSCIENCE aux élèves des opérations mises en œuvre pour réaliser la tâche
• Ne pas faire de PRONOSTIC sur la CAPACITÉ A PROGRESSER de l’élève en situation de handicap
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DES PISTES…Troubles observés Prise en charge
Pathologie neuro-sensorielle qui perturbe la réception des informations
Environnement calme, cadre dépouillé. Consignes claires et peu nombreuses, (simplifier les messages, écouter et regarder). Respecter les temps de latence. Ne pas donner plus de deux stimuli simultanément.
Difficulté à communiquer (notamment chez les autistes)
Susciter la motivation, l’envie d’expérimenter, d’explorer l’environnement et les activités en
partant des goûts et aspirations de l’enfant
Troubles cognitifs : difficultés pour donner sens aux informations
Aménager l’environnement : repères visuels et concrets espace/temps. Utiliser des outils amplificateurs. (B. Vincent)
Troubles de l’expression orale et gestuelle
Développer la communication verbale et non-verbale. Utiliser différents média (écrits, pictogrammes, signes, aide physique, etc.)
Difficultés pour généraliser les acquisitions
Pratique des APA dans des lieux différents (salle, gymnase, extérieur…), collaboration avec tous les partenaires (parents, professionnels)
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JEU DE MOTS
Activités Physiques Sportives Artistiques
Apprentissage Partagé Sécurisant Amusant
Accessibilité Potentiel Sensoriel Adapté
Accompagnement
Participation Sensationnel Attrayant
Aventure Propice Soutien Apprivoisé
C. BOURSIER - USEP - 6 juillet 2010 50
RESSOURCESLa malette USEPLes fédérations sportives FFSA & SOFLes collectivités locales, les MDPHLes départements APA des UFR-STAPS Le Centre Ressource National Sport et
Handicap, NCPAD…)Les associations liées à l’APA (AFAPA,
EUFAPA, IFAPA) INS HEA : bibliothèque et vidéothèque
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RESSOURCES…
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Motor Activities Training Program
SO University Curriculum
53C. BOURSIER - USEP - 6 juillet 2010
RESSOURCES EN FRANCE
54C. BOURSIER - USEP - 6 juillet 2010
En résumé, c’est l’adaptation des pratiques de tous et de chacun qui est
recherchée :
de tous car on ne saurait créer de l’exclusion en ne s’attachant qu’à l’inclusion de quelques-uns
de chacun dans la mesure où le respect des singularités individuelles nécessite des stratégies différenciées.
55C. BOURSIER - USEP - 6 juillet 2010
MAINTENANT À VOUS DE JOUER,
D’OSER…
Que vos rencontres oublient leur S et permettent LA RENCONTRE !
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