Une frontière… qui a laissé des traces… Borne visible aujourdhui sur les Crêtes des Vosges...

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Une frontière…

qui a laissé des traces…

Borne visible aujourd’hui sur les Crêtes des Vosges

Guy VOIRIN

2008

Tout commence avec la guerre franco-prussienne

de 1870-1871

L’artillerie en action lors de la bataille de Wissembourg

Un épisode de la bataille de Wissembourg, le 4 août 1870.

La capitulation de Strasbourg, le 27 septembre 1870.

Vallée des Lacs

Col du Bonhomme

Col de la Schlucht

Col du Bramont

Ballon d’Alsace

Des bornes numérotées de 1 à 4056 sont posées de la

frontière luxembourgeoise à la frontière suisse…

Poteau-frontière de La Schlucht… Douaniers français et allemands.

C’est l’âge d’or des

contrebandiers…

Arrestation de contrebandiers

près de Plainfaing

Le tramway électrique MUNSTER – SCHLUCHT (1907) bénéficia d’une formidable campagne de promotion dans toute l’Allemagne… comme

étant « le chemin de fer à crémaillère le plus élevé d’Allemagne ».

Gérardmer avait été relié à Retournemer dès juillet 1897…puis à La Schlucht et au Hohneck en 1904

Mais…

à cause de la perte de l’Alsace-Lorraine, un

grand projet ferroviaire est resté inachevé…

Projet de la ligne ÉPINAL – COLMAR

par GÉRARDMER

1862

Belbriette

Tunnel

La ligne atteint Gérardmer le 8 juillet 1878…

mais le projet s’arrête là !

Certains quittent les territoires annexés…

D’autres, préfèrent ridiculiser l’adversaire…

Certains documents évoquent la nostalgie…

Ou l’ennemi menaçant…

Le Prussien, reconnaissable à son

casque à pointe… barbouille l’Alsace et la Lorraine de « bleu

de Prusse »…Dessin satirique de Caran d’Ache

paru dans « L’Éclipse », 1871.

L’Alsacienne et la Lorraine attendent

dignement le retour à la mère-patrie…

À l’école, on prépare la reconquête…

À Metz, la « Porte des Allemands » ne se sent pas dépaysée…

(construite vers 1230, restaurée en 1859-1862)

Un peu partout, l’Allemagne s’emploie à affirmer sa puissance…

À Strasbourg, le « Palais de l’Empereur » (actuel Palais du Rhin)

est construit de 1883 à 1887.

L’Université apparaît comme l’instrument privilégié de la

germanisation.

Groupe d’étudiants allemands lors de l’inauguration de

l’Université de Strasbourg.

Banquet inaugural de l’Université le 2 mai 1872.

Le 13 mai1908 est inaugurée la forteresse du Haut-Koenigsbourg… Les ruines du château, détruit par les Suédois en 1633, sont acquises en 1865 par la ville de Sélestat qui entreprend

des travaux de consolidation.

La restauration est l’œuvre de Guillaume II : il s’était fait offrir le château par la ville de Sélestat en 1899 afin de le reconstruire… Il s’agissait de marquer la nouvelle borne

historique des limites occidentales du Reich.

Guillaume II lors de l’inauguration de la

forteresse (13 mai 1908).

La germanisation de Metz est

spectaculaire…

Au cœur du nouveau quartier de la gare (1902-1910), la Poste a l’allure d’un château seigneurial.

La gare a été édifiée de 1905 à 1908 dans un style néo-roman à

fort caractère germanique.

Œuvre de l’architecte Jurgen KRÖGER, elle a été inaugurée le 17

août 1908.

Et ce fut…

et ce fut…1914-1918

Dessins de François

FLAMENG (1856-1923).

Entrée des troupes françaises dans Strasbourg

22 novembre 1918.

Affiche de Paul Kauffmann, éditée vers 1919, après le retour de

l’Alsace-Lorraine à la France.

Ouvrages vivement conseillés :

« Journal de l’Alsace des origines à nos jours », Bernard Vogler, Ed. Larousse, Paris, 2004.

« Quand la France pleurait l’Alsace-Lorraine », Laurence Turetti, Ed. La Nuée Bleue/DNA, Strasbourg, 2008.

Guy VOIRIN

2008