Post on 05-Apr-2015
TOUS VERS La SCIENCE
Les monocytes proviennent des mêmes cellules souches que les globules rouges. © BruceBlaus, Wikimedia Commons, cc by 3.0
C’est ce à quoi pensent déjà les auteurs, Naomi Taylor et Sandrina Kinet
L'étude conduit donc à l'idée que les métabolismes du glucose et de la glutamine contrôlent tous les deux la différenciation des cellules souches hématopoïétiques en globules rouges. Par conséquent, l’utilisation de ce sucre et de cet acide aminé permettrait d’obtenir davantage de globules rouges à partir de cellules souches sanguines, et donc du sang artificiel.
« il est passionnant de penser qu’on puisse un jour faire une différenciation à la demande
des cellules du sang en influençant l’état métabolique
de la cellule ».
Naom
i Taylor
Des chercheurs affirment avoir découvert le talon d’Achille des bactéries, du moins de nombreuses d’entre elles : la fabrication de leur membrane protectrice. Selon eux, il est possible d’en empêcher la formation, ce qui condamne le micro-organisme. Mieux, l’espoir est que les bactéries ne puissent développer de résistance contre cette arme d’un genre nouveau.
La découverte pourrait permettre de mettre au point
« de nouveaux médicaments visant spécifiquement la membrane protégeant la bactérie et non la bactérie elle-même »
En d’autres termes, le médicament ne détruirait pas la bactérie mais son bouclier protecteur. Elle serait alors à la merci du système immunitaire de l’organisme infecté. Les bactéries à Gram négatif, justement, résistent bien aux antibiotiques et aux attaques du système immunitaire grâce à cette armure lipidique
Pour rester en bonne santé, il est important
de pratiquer une activité physique
régulière. Mais à partir de combien de temps de
pratique sportive et selon quelle intensité peut-on espérer vivre
plus longtemps ?
Pour rester en bonne santé, il est important
de pratiquer une activité physique
régulière. Mais à partir de combien de temps de
pratique sportive et selon quelle intensité peut-on espérer vivre
plus longtemps ?
C’est ce que se sont demandé des chercheurs états-uniens dans le cas de la pratique de la course à pied. Leurs résultats viennent de paraître dans Journal of the American College of Cardiology.
À partir des données de l’étude Aerobics Center Longitudinal Study, les chercheurs ont suivi 55.137 adultes âgés de 18 à 100 ans sur une période de 15 ans. La moyenne d’âge des participants était de 44 ans. L’objectif était d’identifier une possible relation entre la pratique de la course à pied et l’espérance de vie. Les participants ont ainsi rempli des questionnaires sur leurs activités physiques. Bilan : 24 % d’entre eux ont affirmé courir dans le cadre de leurs activités de loisirs.Entre-temps, 3.413 personnes sont décédées dont 1.217 à cause d’une maladie cardiovasculaire. Par rapport à ceux qui ne couraient pas du tout, les personnes qui pratiquaient la course à pied avaient un risque de décès diminué de 30 %, toutes causes confondues. Pour les maladies cardiaques et les AVC, le risque diminuait même de 45 %. En somme, les coureurs vivaient en moyenne 3 ans de plus que les autres !
???
Des chercheurs américains ont mis au point une technique permettant de rendre des souris de laboratoire transparentes. Cerveau, poumons, estomac et reins, l’ensemble des organes peuvent alors être visualisés en 3 dimensions à l’intérieur même du corps du sujet d’étude.
Le 12/08/2014 à 17:35 - Par Andréa Haug
cerveau
reins
Vue dorsale Vue ventrale
Pour Viviana Gradinaru, chercheuse à l’Institut de technologie de Californie, aux États-Unis, et co-auteur de l’article, il s’agit d’une première. De précédentes expérimentations avaient permis de rendre transparents des cerveaux ou des embryons, mais aucune à sa connaissance n’avait jusqu’alors pu s’appliquer à la totalité d’un rongeur adulte.
ClarityNouveau procédé qui consiste à
rendre transparente une souris dans sa totalité a pour finalité de
permettre la cartographie détaillée du système nerveux de l’animal
Le procédé permet de rendre visibles, au sein de leur organe et sans endommager leur interconnexion, des cellules nerveuses ou des vaisseaux sanguins, comme ici, dans ces images agrandies du cortex et de l'hippocampe du cerveau, et de simplifier leur étude in situ. © Yang et al, Cell.
Le procédé facilitera les travaux de recherche subcellulaireLe procédé facilitera les travaux de recherche subcellulaire
La méthode repose sur un gel aqueux contenant des détergents permettant d’éliminer rapidement les lipides, c’est-à-dire les molécules de graisse.
Ces dernières lessivées, la lumière peut alors traverser les tissus et rendre tous les organes visibles après deux semaines. Pour ne pas endommager le corps de l’animal, le mélange est injecté par voie sanguine, une fois le Muridé euthanasié.
Une technique complémentaire de stockage et d’imagerie d’échantillons de tissu offre la possibilité d’examiner les connexions intercellulaires, les structures de cellules et les molécules qu’elles contiennent, tout en recourant à des techniques standards de génétique et de biologie moléculaire , garantissent les auteurs.
Selon eux, ces protocoles simples qui emploient des réactifs et des équipements disponibles et rentables faciliteront les recherches à l’échelle subcellulaire de grands échantillons de tissu organique.