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Phase 1 - Diagnostic
Comité de Pilotage 13 septembre 2013
01- OBJECTIFS DE LA DÉMARCHE ET FONCTIONNEMENT DES INSTANCES DE PILOTAGE
Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Objectifs de la démarche
• Une démarche initiée par le Gouvernement de Nouvelle-
Calédonie
– Présentée lors du Comité de Pilotage du 14/08/2013
– Pour le développement des transports en Nouvelle-Calédonie,
dans une vision prospective 2030
• L’appel à un groupement de bureaux d’études
– Appel d’Offres lancé à l’automne 2012 pour une réalisation du
Schéma entre mai 2013 et juin 2014 ;
– Des bureaux d’études spécialisés couvrant les différentes
dimensions techniques de l’étude (transport routier, transport
collectif, transport maritime, transport aérien, gouvernance,
finances…)
SGTM 3Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Objectifs de l’étude
• Développer un Schéma de Transport s’ inscrivant dans les
perspectives tracées par la démarche NC2025, initiée par le
Gouvernement de Nouvelle-Calédonie
• Et répondant aux Objectifs suivants:
– Le « Droit au Transport »
– L’ attractivité des Territoires
– L’ optimisation des Financements publics
– Le développement durable
– Le développement économique
SGTM 4Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Programme et instances de pilotage
• Rappel des grands temps d’élaboration du Schéma
– Diagnostic (phase 1) – septembre 2013
– Phase d’élaboration des scénarios pour le Schéma – Décembre
2013
– Plan d’action détaillé et programmation – juin 2014
• Les différentes instances de pilotage de l’étude
– Une « équipe pilote » en liaison étroite avec le groupement
d’études : SAP, DITTT, services du GNC
– Un Comité Technique : techniciens des collectivités
– Un Comité de Pilotage : responsables politiques
SGTM 5Comité de Pilotage 13 septembre 2013
02-CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE
Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Caractéristiques du territoire
Principes d’organisation du territoire:
SGTM 7Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Hypothèses d’évolution du territoire
Un horizon 2030 sans grands chamboulements prévisibles dans
l’organisation territoriale:
.
SGTM
Une population portée à 315 000 habitants ;
Une montée en puissance douce du pôle VKP – 22 000 habitants en 2030 ;
Les 2/3 de la population installée sur le Grand Nouméa
L’économie calédonienne présente de bons résultats:
- Un Indice de Développement Humain proche de celui de la Nouvelle-Zélande ;
- Une économie dynamique (croissance moyenne de 3,3% par an entre 2000 et 2011)
qui a permis une certaine diversification (90% du PIB calédonien est issu de la
satisfaction des besoins internes)
Cependant:
- Elle présente des niveaux d’inégalités encore importants ;
- Sa balance commerciale est déficitaire et le territoire ne peut compter que sur une
seule ressource compétitive à l’international : le nickel
8Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Analyse quantitative des déplacements
• De la nécessité de la connaissance des déplacements
actuels au sein de l’approche prospective
Elaboration d’un modèle simplifié de déplacements tous modes
• Une cartographie des déplacements difficile à appréhender
– Absence d’enquête ménages globale rendant compliquée la
l’appréciation exhaustive des habitudes et des besoins des
habitants
Prise en compte des flux enregistrés dans les différents modes de
transport en tant que « résultante » des déplacements
– Prise en compte des flux de touristes et de croisiéristes (dont
l’évolution pourrait avoir un impact significatif sur les différents
réseaux)
SGTMComité technique - 11 septembre 2013 9
03-LES TRANSPORTS TERRESTRES
Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Les Transports Terrestres – offre routière et usages
• Caractéristiques du réseau routier calédonien :
Un linéaire revêtu de 2600 km géré par la Nouvelle Calédonie (22% du linéaire), les
Provinces (25%) et les communes (54%)
SGTM
Linéaire total (km) Linéaire revêtu (km)Routes territoriales 562 560Routes provinciales 779 640Routes communales 4100 1400Total 5441 2600
Répartition du réseau routier calédonien par domanialité
Charge de trafic de l’axe Koumac – Nouméa – Yaté
11
Un réseau supportant des volumes de
trafic modestes (hors du Grand Nouméa)
Un niveau d’entretien du réseau routier
interurbain plutôt minimaliste, mais
d’importantes dépenses d’investissements
programmées pour mettre à niveau le
réseau et le sécuriser
Principaux dysfonctionnements identifiés :
– Un niveau de service insuffisant sur la RT1
– Un réseau interurbain à fiabiliser
– Une signalisation à mettre aux normes
– Une insécurité routière préoccupante
2000 8600 2500 3600 5100 5700 9600 20000 53000 28000 600
Koumac Koné Pouembout Bourail Mont-Dore YatéNouméaLa Foa Tontouta Paita
Capacité de l'axe
8000
50000
28000
1600014000
Dumbéa
14000
Trafic journalier
actuel
Boulouparis
Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Les Transports Terrestres – offre routière et usages
• Une insécurité routière préoccupante
Un taux de mortalité particulièrement élevé
Une diminution du nombre d’accidents mais un taux de
gravité qui ne régresse pas
Une surmortalité qui s’explique avant tout par des problèmes de comportement (vitesse, alcool, absence de
port de la ceinture ou du casque)
L’état des infrastructures routières peut dans certains cas
constituer un facteur aggravant des accidents (obstacles
latéraux, état des accotements,…)
SGTM
Nouvelle France DépartementsCalédonie Métropolitaine d'Outremer*
Tendance d'évolution moyenne du nombre de tués -3% / an -5% / an -4% / anTaux de tués par million d'habitants 220 69 93Taux de tués pour 100 accidents 12,1 6,0 7,9% de tués avec facteur alcool 53% 32% 39%% de tués avec facteur vitesse 46% 26%
* : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion
Statistiques de sécurité routière en Nouvelle Calédonie depuis 2004
Indicateurs globaux de sécurité routière en Nouvelle Calédonie, en Métropole et dans les DOM
12Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Les Transports Terrestres – offre et usage des transports collectifs
• Les transports collectifs interurbains
– Une réorganisation et une rationalisation des services qui
doivent aboutir dès 2014 (nouveau matériel roulant, création /
modification de lignes, identité visuelle, modification des arrêts,
information voyageurs pédagogie, nouveau contrats
d’exploitation)
– Une offre actuellement théorique liée au statut des exploitants
(risques et périls)
– Peu d’infrastructures dédiées
SGTM 13Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Les Transports Terrestres – offre et usage des transports collectifs
• Les transports collectifs urbains
– Limités au Grand Nouméa (+ réflexion sur la zone VKP) ;
– Des transports urbains souffrant, mais à un degré moindre, des
mêmes maux que les transports interurbains ;
– Le projet Néobus comme catalyseur des développements des
Transports Collectifs dans le Grand Nouméa (augmentation de la
qualité de service, réorganisation des réseaux, intégration
tarifaire,….)
SGTM 14Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Les Transports Terrestres – offre et usage des transports collectifs
• Les transports scolaires
– Une multitude d’acteurs en charge de son organisation :
compétence exercée par les Provinces (collèges et lycées) et les
Communes (primaire) ; SMTU et SCT dans le Grand Nouméa, associations…dans un ensemble assez « informel »
– Des difficultés de coordination avec les services de transport
interurbain et urbain dans les zones les plus denses
• Des services complémentaires aux Transports Collectifs pour
pallier aux carences de l’offre
– Concerne principalement les zones les moins denses et/ou les
plus isolées ;
– Des services de VLC ;
– Moyens « opportunistes » : marche à pied, autostop…
SGTM 15Comité de Pilotage 13 septembre 2013
04-LES TRANSPORTS MARITIMES
Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Les Transports Maritimes – infrastructures
• Les infrastructures portuaires en Nouvelle-
Calédonie
Un réseau d’infrastructures portuaires constitué du PANC,
d’autres infrastructures publiques (Népoui, Maré, ile des Pins,
…) et d’infrastructures privées exploitées notamment par les
sociétés minières (Doniambo, Prony, Vavouto,…)
Diagnostic des infrastructures portuaires :
- Le port de Nouméa bénéficie d’infrastructures répondant
aux besoins actuels de la Nouvelle Calédonie et prévoit des
adaptations pour répondre aux besoins futurs (quai n°8
pour les marchandises, nouveau quai pour les navires de
croisière)
- Le port public de Népoui doit trouver sa place au sein du
réseau des ports publics
- Dans les iles les infrastructures sont insuffisantes : les
wharfs et quais doivent faire l’objet d’une remise en état et
d’une maintenance régulière, les flux portuaires et le
stockage marchandises doivent être mieux organisés
SGTM
Port de Nouméa
Port de Népoui
17Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Nouméa
Ile des Pins
Koumac
Bélep
Ouvéa
Tiga
Maré
Lifou
1 trajet / semaine dans le sens
Nouméa-Lifou-Maré
3 aller-retour / semaine
1 aller-retour / semaine
2 aller-retour / semaine
1 trajet / semaine dans le sens
Nouméa-Maré-Lifou
Les Transports Maritimes – transport de voyageurs
SGTM
Relations maritimes entre les iles
Répartition des volumes de passagers transportés par le Betico II sur 3 mois en 2013
18
• Diagnostic du
transport maritime de
voyageurs
Une organisation différente entre
les iles Loyauté / l’ile des Pins (80
à 100 000 voyageurs / an) et
Bélep (16 000 voyageurs / an),
mais dans chaque cas une
desserte organisée par la
Province
De nombreux
dysfonctionnements constatés
pour la desserte des iles Loyauté
et de l’ile des Pins
Une forte concurrence de l’aérien
pour la desserte de l’ile des Pins
et surtout des iles Loyauté
Sur les flux internationaux, un
trafic de croisiéristes en forte
croissance
Répartition des
volumes de passagers en 2011
Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Les Transports Maritimes – transport de marchandises
• Diagnostic du transport maritime de marchandises
Au niveau international :
- Une desserte maritime internationale de bon niveau, des infrastructures et
équipements portuaires adaptés aux besoins
- Mais un éloignement des centres de production et de fabrication qui contribue à
maintenir des coûts d’importations élevés
A l’échelle du territoire :
- Des problèmes récurrents constatés sur la desserte des iles Loyauté et de l’ile des
Pins
- Une situation plus satisfaisante pour la desserte de Bélep, organisée par la
Province Nord
- Un rôle marginal du transport maritime pour la desserte marchandises de la
Grande Terre, en dehors du trafic maritime généré par l’activité minière
SGTM 19Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Les Transports Maritimes – Conclusion
SGTM
• Diagnostic du transport maritime : synthèse des enjeux
Pour les voyageurs :
- Pour les croisiéristes : tirer de manière volontariste le meilleur parti d’ un un mouvement
naturellement favorable
- Pour la desserte des iles Loyauté et de l’ile des Pins : mettre en place une desserte avec un
niveau de service répondant vraiment aux besoins des habitants (qui rejettent totalement l’
alternative mer) et avec un outil naval adapté
- Pour la desserte de Bélep : consolider le service existant et le développer en fonction de
l’évolution des besoins
Pour les marchandises :
- Pour la desserte de la Nouvelle Calédonie : mettre en œuvre les aménagements programmés
au port de Nouméa (quai N°8)
- Pour la desserte des iles Loyauté et de l’ile des Pins : mettre à niveau les infrastructures et
mettre en place un approvisionnement régulier des iles dans une logique de continuité
territoriale
- Pour la desserte du Nord de la Grande Terre : déterminer le rôle que pourrait jouer le port
public de Népoui dans une optique de développement d’une desserte maritime du VKP
20Comité de Pilotage 13 septembre 2013
05- LES TRANSPORTS AÉRIENS
Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Le transport aérien
SGTM
• 3 niveaux de puissance publique concernés
- l’Etat,
- le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie
- et les Provinces.
• 2 grandes composantes
- Le transport aérien international,
- Le transport aérien intérieur
• 5 types d’acteurs :
La DAC, le gestionnaire de l’aéroport international de La Tontouta, les exploitants des
autres aéroports et aérodromes, les compagnies aériennes basées en Nouvelle-Calédonie,
les compagnies aériennes étrangères
Doit être considéré dans son ensemble
22Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Le transport aérien – infrastructures
• Les infrastructures aéroportuaires en Nouvelle-Calédonie
13 aéroports / aérodromes avec ou non activité commerciale
Des projets d’allongement de pistes, de dépôt de carburant, de mise à niveau des bâtiments
d’accueil (Gouvernement et Province des îles)
SGTM
Nouméa - Tontouta
Koné
Nouméa - Magenta
Lifou
Ile des Pins
Bourail - PoeMare
Tiga
Ouvéa
Belep
KoumacTouho
Canala
La Foa
EtatGouvernementP. des îlesP. sudP. nord
+ 50 000 pax.an
- 15 000 pax.an
23Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Le transport aérien international
• 7 Etats ou territoires
9 destinations internationales
• 4 compagnies aériennes
- Aircalin (en partage de code)
- 3786 mouvements au total en 2012
• L’aide à la continuité territoriale vers la
la Métropole
• La problématique des droits de trafic
internationaux vers la Nouvelle
Calédonie
Comité technique - 11 septembre 2013 SGTM
Nombre annuel de Passagers
2008 2009 2010 2011 2012p
Air Calédonie International (Air Calin)
350 443 335 313 332 036 342 735 363 721
Air New Zealand 21 951 21 621 22 615 25 742 26 215
Air Austral /// 27 311 45 764 45 247 14 987
Air Vanuatu 9 763 6 662 14 404 15 646 19 932
Qantas 64 912 60 659 58 009 57 968 60 315
Autres compagnies 5 015 8 693 4 947 4 049 809
Total passagers 451 834 460 219 477 985 491 387 485 979
2012 / 2011
Plus grande ouverture à la concurrence et baisse des tarifs au détriment d ’Aircalin ou système protecteur et risque pour le développement économique
24
Le transport aérien intérieur
• Liaisons assurées par la compagnie
Air Calédonie
– ATR 72 et ATR 42
– Twin Otter d’Air Loyauté pour les liaisons à
faible trafic
SGTM
Passagers 2008 2009 2010 2011 2012p
Magenta 348 532 370 056 367 636 343 651 385 308
Ile-des-Pins 86 548 88 675 78 915 80 469 84 778 Lifou 131 207 136 715 141 441 134 017 162 001 Ouvéa 63 713 69 247 70 673 66 755 72 616 Maré 63 920 69 586 69 349 60 499 67 555 Touho 1 439 957 211 902 1 370 Koné 1 310 2 689 4 493 4 902 5 601 Koumac 2 745 1 510 2 381 2 738 3 262 Tiga 2 037 2 978 2 276 2 245 2 340 Belep 1 807 872 1 447 1 528 2 010 Inter-îles 4 336 6 062
25Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Le transport aérien : les dessertes intérieures
• Un monopole naturel qui implique une autorité de régulation économique:
– Pas de concurrence sur ce marché non rentable
– Régulation nécessaire par la puissance publique : des tarifs, de l’obligation de service, de
situation économique…
• Une mission de service public qui implique une aide financière aux liaisons
naturellement déficitaires: à rationaliser et homogénéiser
• Un choix à faire entre propriété publique du transporteur avec autonomie de
gestion ou DSP avec mise en concurrence
• Conserver le principe d’aide à la personne pour la continuité territoriale
intérieure
• Intégrer le tourisme dans la réflexion
SGTM 26Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Conclusion sur le transport aérien
SGTM
Atouts : Bonne base d’organisation
• le système de navigation aérienne,• les compétences techniques de la DAC,• l’infrastructure aéroportuaire :
aménagements mais pas de remise en cause du réseau,
• le dimensionnement général et la flotte de chaque compagnie aérienne,
• l’existence d’un système d’aides publiques.
Faiblesses : Manque de cadre clair,
explicite
• Des besoins de clarification des principes de gouvernance
• Des besoins de simplification et d’homogénéisation
• Un besoin de rigueur de gestion
• Système de transport aérien existant correctement dimensionné
• Dessertes internationales : quelle évolution du marché?
• Dessertes intérieures
• Les bases techniques de l’outil existant correspondent aux besoins.
• Gouvernance et gestion financière de l’ensemble manquent de clarté,
• Infrastructures : poursuivre les investissements d’allongement et d’élargissement de
pistes, de modernisation des aérogares, Question des dépôts de carburant (Lifou)
• Regroupement de l’activité des deux aéroports de Nouméa
27Comité de Pilotage 13 septembre 2013
06- GOUVERNANCE
Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Aspects institutionnels et de gouvernance
• Compétences et délégations de compétences
– Les Accords de Matignon – Oudinot et la loi référendaire de 1988
comme point de départ de l’organisation actuelle ;
– L’Etat et la Nouvelle-Calédonie compétents en termes de
réglementation (+ délégations aux Provinces) ;
– En matière d’infrastructures, les compétences sont organisées en
fonction de l’intérêt territorial s’y rapportant ;
– De nouveaux transferts de compétences (droit civil et
commercial, transport maritime, police et sécurité de la
circulation maritime et aérienne intérieure)
• Un cadre législatif et réglementaire qui n’ est pas complet:
LOTI et Droit au Transport, problèmes liés au foncier et aux enquêtes
publiques, réglementation des professions, réglementation des
transports, Code des transports…
– Code du Transport
SGTM 29
Aspects institutionnels et de gouvernance
• Une variété de modalités de contractualisation :
DSP, marchés publics, délégation semi-publique (SEM),…
Des contrats souvent rédigés au regard de la « situation existante »
• Des risques et opportunités de gouvernance à appréhender
et saisir :
Calendrier politique, évolution des structures intercommunales ,
évolution de la fiscalité, nouvelles technologies (centrale de
mobilité), difficultés financières…Comité technique - 11 septembre 2013 SGTM 30
07-COMPTE DEPLACEMENTS ET ANALYSE FINANCIERE
Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Le Compte Déplacements ou la « photographie » du coût des transports
• Un exercice de reconstitution du coût réel des déplacements
quotidiens basé sur une approche économique et financière
(premiers éléments)
• Principaux résultats:
– 68,3 milliards de francs XPF sont dépensés lors d’une année type
pour les transports terrestres, dont 83% sont associés aux
dépenses des ménages pour la VP
– Cela ne représente que 10% du PIB, contre 12% en Métropole, et
18% à la Réunion et en Guyane.
– Mais cela représente néanmoins un poids important des
transports dans le budget des ménages (19% face à 15% en
Europe Occidentale)
SGTM 32Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Le Compte Déplacements ou la « photographie » du coût des transports
• Principaux résultats:
– Pour la voirie, la Nouvelle Calédonie dépense 34600 Francs par
habitant et par an, quand la Métropole dépense 38200 Francs, la
Réunion 88300 Francs et la Guyane 58500 Francs ;
– Pour les Transports Collectifs, la Nouvelle Calédonie dépense
22700 Francs par habitant et par an, quand la Métropole dépense
77600 Francs, la Réunion 29800 Francs et la Guyane 27400
Francs..
SGTM 33Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Le Compte Déplacements ou la « photographie » du coût des transports
• Principaux résultats:
– L’ usager paie 45% de la dépense transport collectif, quand celui
de Métropole en paie 35% et celui de la Réunion 28%.
– La taxe sur les produits pétroliers est encore loin des standards
de métropole concernant le taux de couverture des couts des
transports urbains (15% contre 40% en Ile-de-France)
– L’ insécurité routière se traduit par un « coût externe » de
54000 XPF par an et par habitant (contre 22 500 XPF en
métropole)
SGTM 34Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Diagnostic financier
• Analyse financière en vue de mesurer la politique existante
en matière de transport et mobilité au travers de l’analyse
des comptes des collectivités
• Principaux résultats
– 10,3 Mds XPF par an de dépenses, dont 6,7 Mds XPF dédiés à la
voirie et 3,6 Mds XPF dédiés aux autres modes de transport (hors
dépenses finales du SMTU, du SMTI et hors dépenses des
délégataires), acquittés par les Collectivités ;
– Ces dépenses se répartissent à 45% en fonctionnement et à 55%
en investissement ;SGTM 35Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Diagnostic financier
• Principaux résultats
– Ces dépenses mobilisent cependant assez peu les budgets des
collectivités (de 2,5% pour les Provinces et la Nouvelle-Calédonie
à 6% pour les communes) ;
– La fiscalité dédiée au transport représente 2,8 Mds XPF ;
– Les collectivités présentent en moyenne une santé financière
convenable ;
– Le système actuel de redistribution des recettes fiscales ne
facilite pas le lancement de projets par les Provinces et les
Communes.SGTM 36Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Analyse des contrats et modes de relations entre Autorités et Exploitants
• Une variété de modalités de contractualisation : DSP, marchés
publics, SPL, régimes de régie…, délégation semi-publique (SEM)
– Pas d’analyse (audit) des contrats existants dans le cadre de la
présente démarche ;
– Des contrats souvent rédigés au regard de la « situation
existante »
• Des réflexions qui devront éclairer la question des modes
d’évolution possibles et souhaitables de la gestion des
services de transport visant à:
– Bonne appréciation initiale des besoins ;
– Capacité des Autorités à exercer un pilotage efficace des
exploitants (exigences, qualité, coûts,…) ;
– Devenir et prise en compte des dispositifs de subventionnement
SGTM 37Comité de Pilotage 13 septembre 2013
08-SYNTHÈSE DES ENJEUX
Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Synthèse des enjeux
– Un territoire marqué par un polycentrisme économique et
démographique avec de (très) faibles densités en dehors du
Grand Nouméa : une tendance à la stabilité du modèle hors
émergence secondaire du pôle VKP ;
– De fortes disparités dans les habitudes de déplacements /
besoins en fonction des territoires ;
– Des difficultés à appréhender les besoins de mobilité et donc leur
évolution (absence d’enquêtes déplacements, fiabilité des
données relatives à l’évolution des touristes et des croisiéristes) ;
– La nécessité de la définition d’ un cadre législatif et
réglementaire SGTM 39Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Synthèse des enjeux
– Un réseau routier qui irrigue correctement le territoire et un
réseau a priori suffisamment capacitaire à l’horizon du SGTM,
mais dont l’entretien doit être perfectionné et devant faire l’objet
d’aménagements ponctuels, notamment afin de lutter contre
l’insécurité routière ;
– Des transports collectifs « loin du compte » en termes
quantitatifs et qualitatifs, mais dont les évolutions actuelles en
termes de gouvernance enclenchent une dynamique positive ;
– Des transports à adapter pour la desserte des zones de faible
densité ;
– Un transport maritime pour lequel l’encadrement de
l’approvisionnement des îles apparait indispensable (alors que
l’approvisionnement général international de la Nouvelle
Calédonie s’avère satisfaisant)
SGTM 40Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Synthèse des enjeux
– Un transport aérien, pour lequel une optimisation économique du
système intérieur apparait nécessaire (devenir des compagnies,
dispositifs de subventionnement) ;
– Des transports maritime et aérien vers les îles qui doivent
devenir plus complémentaires ;
– L’ hypothèse d’ un transport ferroviaire à long terme à
approfondir ;
– Une gouvernance générale des transports qui doit évoluer vers
davantage de coordination en vue de fournir des services
intermodaux rationalisésSGTM 41Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Synthèse des enjeux
– La nécessité de dégager des ressources pérennes suffisantes
pour financer les transports ;
– La nécessité de mettre en place des contrats performants entre
les Autorités Organisatrices et les Opérateurs, quels qu’ ils soient,
afin d’ améliorer l’ efficacité globale du système
SGTM 42Comité de Pilotage 13 septembre 2013
09-PROCHAINES ETAPES
Comité de Pilotage 13 septembre 2013
Prochaines étapes
• Validation du diagnostic
– Validation du diagnostic par les membres du Comité de Pilotage ;
– Un ensemble partagé d’enjeux et de constats relatifs aux
différents systèmes de transport et à leur organisation
• L’établissement de divers scénarios d’évolution des
systèmes de transport en Nouvelle-Calédonie (fin 2013)
Des scénarios à bâtir autour des composantes suivantes :
– horizons de mise en œuvre des actions proposées et phasage,
– effort financier à accomplir,
– priorisation territoriale,
– degré d’encadrement des services de transport par les
Collectivités,
– …
SGTM 44Comité de Pilotage 13 septembre 2013