Post on 02-Aug-2020
Direction des Etudes – Camille de Fleuriau 1
MEDEF Actu-Eco - n°258 Semaine du 19 au 23 septembre 2016
SOMMAIRE
FRANCE
1. Climat des affaires en septembre 2016 : une légère amélioration, mais plafonnement depuis un an
2. Financement des ETI et des grandes entreprises en septembre 2016 : une situation de trésorerie un peu plus difficile
3. Créations d’entreprise en août 2016 : des créations hors micro-entrepreneurs au plus haut depuis 2008
4. Masse salariale dans le secteur privé au 2ème trimestre 2016 : +1% sur un an pour les effectifs, +1,4% pour le salaire moyen par tête (+1,2% en pouvoir d’achat)
EUROPE 5. Coût horaire de la main d’œuvre en Europe au 2ème trimestre 2016 : 30,2 euros dans la zone euro, un
écart qui se réduit entre la France et l’Allemagne
INTERNATIONAL
6. Constructions de logement aux Etats-Unis en août 2016 : des mises en chantier à leur plus haut niveau depuis novembre 2007 en moyenne sur trois mois
7. Tendances récentes des marchés : interruption de la baisse du prix du pétrole à 46,9$ le baril, remontée des cours des matières premières
MEDEF Actu-Eco semaine du 19 au 23 septembre 2016 2
1. Climat des affaires en septembre 2016 : une légère amélioration, mais plafonnement depuis un an
* Selon les dernières enquêtes de conjoncture
publiées par l’INSEE, le climat des affaires en France s’est un peu redressé en septembre 2016. L’indicateur global semble toutefois plafonner
depuis l’automne 2015, à un niveau, il est vrai, légèrement supérieur à sa moyenne de longue période (2000-2015).
Source : INSEE
* Dans le détail, cette amélioration du climat des affaires recouvre :
o une dégradation dans le commerce de détail (moindre optimisme concernant les ventes prévues et les intentions de commandes, amélioration des perspectives générales d’activité, détérioration des anticipations de recrutement) et, plus encore, dans le commerce de gros (dégradation des perspectives générales et des intentions de commandes, prévisions d’emploi quasiment stables). L’indicateur synthétique de ce secteur est à son plus bas niveau depuis mars 2015 ;
o une stagnation dans le bâtiment (optimisme accru concernant l’activité des prochains mois, moindre pessimisme concernant l’évolution à venir de l’emploi, capacités de production à
nouveau sous utilisées, carnets de commandes toujours jugés inférieurs à la normale) ;
o une amélioration dans l’industrie
manufacturière (net redressement des perspectives personnelles comme générales de production, amélioration des carnets de commandes du fait des commandes intérieures), qui se retrouve dans l’agro-alimentaire et dans les matériels de transport, et dans les services (amélioration des soldes d’opinions relatifs à l’activité et la demande prévues, quasi-stabilité des perspectives générales, rebond attendu des effectifs dans les services hors intérim), et de façon notable dans l’hébergement-restauration, mais à partir d’un niveau bas. L’indicateur synthétique du climat des affaires dans les services est à son plus haut niveau depuis juillet 2011.
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Indice synthétique du climat des affaires
Moyenne 2000-2015
Direction des Etudes – Camille de Fleuriau 3
Source : INSEE
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Indice synthétique du climat des affaires
Industrie
Bâtiment
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Indice synthétique du climat des affaires
Commerce de détail
Commerce de gros
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Indice synthétique du climat des affaires
Services
MEDEF Actu-Eco semaine du 19 au 23 septembre 2016 4
2. Financement des ETI et des grandes entreprises en septembre 2016 : une situation de trésorerie un peu plus difficile
Selon la dernière enquête réalisée par l’AFTE
et Coe-Rexecode en septembre 2016, les trésoriers des ETI de 500 salariés ou plus et des grandes entreprises font état :
- d’une situation de trésorerie d’exploitation un
peu plus difficile. Le solde d’opinions s’éloigne de la moyenne des années 2005-2015 ;
- d’une interruption de la détente des délais de paiement clients. La tendance du solde d’opinions reste toutefois à son plus bas niveau depuis mai 2011 ;
- d’un nouveau recul des marges pratiquées sur
les crédits bancaires ; - d’une recherche de financement toujours
aisée, et ceci depuis deux ans et demi.
Source : AFTE / Coe-Rexecode
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Situation de la trésorerie d'exploitation(solde d'opinions, %)
Moyenne 2005-2015
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Délais de paiement clients (solde d'opinions, %)
Moyenne 2005-2015
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Evolution des marges de crédits bancaires (solde d'opinions, %)
Moyenne 2005-2015
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Recherche de financement (solde d'opinions, %)
Moyenne 2005-2015
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3. Créations d’entreprise en juillet 2016 : des créations hors micro-entrepreneurs au plus haut depuis 2008
* Les créations d’entreprise, tous types d’entreprises confondus, se sont accrues de +1,6% en août 2016 (données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables), après une baisse de -1,3% en juillet dernier.
Dans le détail, cette hausse recouvre : +1,1%
pour les créations hors micro-entrepreneurs (après +0,5%) et +2,3% pour les immatriculations de micro-entrepreneurs (après -4%).
Les microentreprises représentent 39% des
créations totales d’entreprise.
* En moyenne, sur les trois derniers mois
connus (juin, juillet, août 2016), l’ensemble des créations d’entreprise a progressé de +5,4% par rapport aux mêmes mois de l’année 2015, pour s’établir à 46 017 unités.
Hors micro-entrepreneurs, la hausse a été plus
marquée (+10,6% sur un an), pour atteindre 27 997 unités, plus haut niveau depuis août 2008. Les créations de micro-entrepreneurs se sont contractées de -1,7% pour s’établir à 18 020 unités.
Source : INSEE
Par grande famille d’activité, toujours en moyenne sur trois mois, cette progression sur un an recouvre : - une baisse dans la construction (-1,9%),
secteur représentant 11,2% de l’ensemble des créations d’entreprise ;
- un repli plus marqué dans le commerce (-2,9%), secteur qui totalise 17,2% des créations. Le nombre de créations dans ce secteur est à son plus bas niveau depuis janvier 2009 ;
- une progression modérée dans l’industrie
(+1%, dont +2,7% dans la seule industrie manufacturière), représentant 4,4% du total ;
une hausse importante dans les services marchands (+11,8%, réalisent 55% de l’ensemble des créations), dont +9% pour le soutien aux entreprises, +10,2% dans l’information et la communication.
46017
42 000
44 000
46 000
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Créations totales d'entreprise (moyenne mobile sur trois mois, données CVS-CJO)
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21 000
23 000
25 000
27 000
29 000
31 000
33 000
35 000
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Créations d'entreprise (moyenne mobile sur trois mois, données CVS-CJO)
hors micro-entreoreneurs
micro-entrepreneurs
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4. Masse salariale dans le secteur privé au 2ème trimestre 2016 : +1% sur un an pour les effectifs, +1,4% pour le salaire moyen par tête (+1,2% en pouvoir d’achat)
* La masse salariale dans le secteur concurrentiel s’est accrue de +0,2% au 2ème trimestre 2016, après +1,3% au 1er trimestre. Cette nouvelle augmentation résulte de :
- la baisse en valeur de -0,1% du salaire moyen par tête (SMPT), après +1% au 1er trimestre. « Ces évolutions s’expliquent en partie par le versement de primes au 1er trimestre, c’est-à-dire des éléments de rémunération par nature non pérennes » ;
- de la progression de +0,3% des effectifs salariés moyens, comme au trimestre précédent.
Cette hausse de la masse salariale sur un trimestre se retrouve dans l’industrie (+0,1%, recouvrant -0,3% pour les effectifs, +0,3% pour le SMPT) et le tertiaire (+0,4%, recouvrant +0,5% pour les effectifs et une stagnation du SMPT). En revanche, elle s’est contractée de -1,1% dans la construction (stagnation des effectifs, -1,1% pour le SMPT).
Source : Acoss / (*) Le secteur concurrentiel comprend tous les secteurs d’activité économique sauf les
administrations publiques, l’éducation non marchande, la santé non marchande et l’emploi par les ménages de salariés à domicile.
* Entre le 2ème trimestre 2015 et le 2ème trimestre 2016, la masse salariale a progressé de +2,4%, en ralentissement par rapport au 1er trimestre mais en accélération par rapport au rythme enregistré en 2015. Par secteur : -0,2% sur un an dans la construction, +0,9% dans l’industrie, +3,1% dans le tertiaire.
Dans le détail, d’un côté, le salaire moyen par
tête s’est accru de +1,4% (valeur), proche du rythme moyen enregistré depuis deux ans. La hausse a été identique dans le tertiaire, de +2% dans l’industrie et de +1,2% dans la construction.
De l’autre, l’emploi salarié du secteur privé est en hausse pour le 4ème trimestre consécutif : +1% au 2ème trimestre 2016, après +0,8% au 1er. Elle recouvre : -1,1% dans l’industrie, -1,4% dans la construction et +1,7% dans le tertiaire.
Par région, la hausse de la masse salariale a
été de +0,6% en Normandie (+0,6% du SMPT et stagnation des effectifs moyens) mais supérieure à +3% dans les Pays de la Loire (+1,4% pour le SMPT et +1,6% pour les effectifs), en Bretagne (+1,7% pour le SMPT, +1,4% pour les effectifs) et en Corse (+1,3% pour le SMPT et +2,1% pour les effectifs).
2,4
1,41,0
-4
-3
-2
-1
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+1
+2
+3
+4
+5
Evolution annuelle (%, secteur concurrentiel*)
Masse salariale
Salaire moyen par tête
Effectifs moyens
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Evolution sur un an de la masse salariale du secteur privé (2ème trimestre 2016, %)
Source : Acoss
* Au total, compte tenu de la progression de +0,6% de l’indice des prix à la consommation (hors tabac) de l’ensemble des ménages entre le 1er et le 2ème trimestre 2016 (+0,2% sur un an), le
pouvoir d’achat du salaire moyen par tête s’est contracté de -0,7%, après un accroissement de +1% au trimestre précédent. Sur un an, il a augmenté de +1,2%.
Hauts de France +1,6%
Normandie +0,6%
Provence-Alpes-Côte-
D’azur +2,9%
Centre-Val de Loire +1,7%
Auvergne-Rhône-Alpes
+2,8% Nouvelle Aquitaine +2,1%
Grand Est +1,3%
Ile-de-France +2,8%
Corse +3,5%
Bretagne +3,1%
Pays de la Loire +3%
Bourgogne-Franche-Comté
+1,4%
Occitanie +2,7%
< +1% de +1 à +2% de +2 à +3%
>+3%
MEDEF Actu-Eco semaine du 19 au 23 septembre 2016 8
5. Coût horaire de la main d’œuvre en Europe au 2ème trimestre 2016 : 30,2 euros dans la zone euro, un écart qui se réduit entre la France et l’Allemagne
Eurostat vient de publier les indices trimestriels du coût horaire de la main d’œuvre pour le 2ème trimestre 2016. Cet indice permet d’extrapoler le coût horaire en euros tel qu’il ressort de l’enquête quadriennale de 2012, et de faire des comparaisons avec les pays européens.
Ainsi, le coût horaire de la main d’œuvre dans le secteur marchand non agricole pour l’ensemble
de la zone euro, hors apprentis et pour les entreprises de 10 salariés ou plus, a stagné au 2ème trimestre 2016 à 30,2 euros (données désaisonnalisées et corrigées des jours ouvrables). La hausse a été de +1% sur un an.
Le coût du travail le plus élevé de la zone euro est celui de la Belgique avec 41,3 euros de l’heure, suivi de celui de la France avec 36,5 euros.
Source : Eurostat / (*) calculé à partir de l’indice CVS de l’INSEE
En France, le coût horaire s’est légèrement réduit (-0,6% sur un trimestre, +1,5% sur un an). « Ce repli est principalement dû à l’extension, depuis le 1er avril 2016, du taux réduit de cotisation patronale pour allocations familiales, aux salaires compris entre 1,6 et 3,5 Smic », INSEE.
L’Allemagne a, quant à elle, enregistré un
accroissement de +0,1% sur un trimestre et de +1,9% sur un an à 34,5 euros de l’heure. Les salaires et traitements ont toutefois baissé : -0,2% sur un trimestre (+1,1% sur un an). Le taux de
charges est nettement moins important qu’en France, représentant 28,2% du salaire, contre environ 47%.
Il s’est réduit de -0,3% en Italie et en Espagne. Au vu de ces évolutions, l’écart de
compétitivité-coût entre la France et l’Allemagne reste défavorable à la France mais se réduit : 5,9% au 2ème trimestre 2015, contre 6,5% au 2ème trimestre 2015. Pour mémoire, l’écart était favorable à la France en 2000.
1 - Les charges annexes aux salaires comprennent, selon la définition d’Eurostat, les cotisations employeurs de sécurité sociale, les frais de formation professionnelle, les « autres dépenses », telles que les coûts de recrutement et les vêtements de travail, et les taxes sur l'emploi considérées comme coûts de main d'œuvre, déduction faite des subventions reçues.
44,3 44,241,3
36,534,5 33,6 33,5 33,4
30,2 29,427,2 26,4 26,1
21,1
15,813,2
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Coût horaire de la main d'oeuvre dans le secteur marchand non agricole (euros/heure, 2ème trimestre 2016)
MEDEF Actu-Eco semaine du 19 au 23 septembre 2016 9
Source : Eurostat
Par secteur, dans l’industrie manufacturière, le coût du travail pour la moyenne de la zone euro a stagné au 2ème trimestre 2016 (+0,9% sur un an), à 32,8 euros de l’heure. En France, il s’est réduit : -0,3% sur un trimestre (+1,7% sur un an) à 38 euros. En Allemagne, la baisse a été un peu moins importante : -0,1% sur un trimestre (+1,3% sur un
an) à 39,9 euros. Dans ce secteur, l’écart de compétitivité entre la France et l’Allemagne est favorable à la France, puisque son coût est inférieur de -4,6% au coût allemand. En revanche, il est nettement défavorable en considérant les coûts espagnol et italien.
Source : Eurostat / (*) calculé à partir de l’indice CVS de l’INSEE
92,784,3
103,395,0
109,7
99,4
110,3
99,9105,9
95,4
0
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40
60
80
100
120
Coût horaire de la main d'oeuvre en France (100 = Allemagne)
2000 2004 2008 2012 2016T2
Secteur marchand non agricole Industrie manufacturière
45,543,7 43,4
39,938,0 36,6 36,5
32,831,1
27,4 26,8 25,822,7
15,4
11,4 10,8 10,5
0
5
10
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30
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45
50
Coût horaire de la main d'oeuvre dans l'industrie manufacturière (euros/heure, 2ème trimestre 2016)
MEDEF Actu-Eco semaine du 19 au 23 septembre 2016 10
6. Constructions de logement aux Etats-Unis en août 2016 : des mises en chantier à leur plus haut niveau depuis novembre 2007 en moyenne sur trois mois
* Les mises en chantier de logement aux Etats-Unis ont été un peu décevantes ce mois-ci : elles se sont contractées en août 2016 (-5,8%), après avoir progressé au cours des deux mois précédents (données corrigées des variations saisonnières), retombant à 1 142 000 unités en rythme annualisé.
Au-delà des variations mensuelles, en
moyenne, sur les trois derniers mois connus (juin,
juillet, août 2016), elles se sont accrues de +4,5% par rapport aux trois mois précédents. Sur un an, elles ont progressé de +1,6%.
Les mises en chantier se sont donc établies à
1 183 000 unités, plus haut niveau depuis novembre 2007. Elles restent toutefois inférieures de -7,2% à la moyenne de longue période (2000-2015).
Source : US Census Bureau
* Au-delà, les perspectives du marché de la construction résidentielle sont plutôt bien orientées.
Les permis de construire se sont certes réduits
pour le 2ème mois consécutif en août 2016 (-0,4%, après -0,8%).
En revanche, en moyenne sur les trois derniers
mois connus, ils ont progressé de +2,8%, après +1,9%. Ils se sont ainsi établies à 1 145 000 unités
en rythme annualisé, niveau inférieur de -13,1% à la moyenne des années 2000-2015.
Par ailleurs, selon la dernière enquête auprès
des constructeurs sur le marché résidentiel, l’indice NAHB (National Association of Home Builders), mesurant leur opinion sur l’activité, a, contre toute attente, nettement augmenté en septembre 2016, retrouvant le niveau élevé d’octobre 2015.
1183
300
500
700
900
1 100
1 300
1 500
1 700
1 900
2 100
2 300
Mises en chantier de logements (moyenne mobile sur trois mois annualisée, milliers)
Moyenne 2000-2015 = 1 274
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Source : US Census Bureau / National Association of Home Builders
1145
0
500
1000
1500
2000
2500 Permis de construire de logements (moyenne mobile sur trois mois annualisée,
milliers)
Moyenne 2000-2015 = 1 317
0
10
20
30
40
50
60
70
80Indicateur d'opinions agrégé des constructeurs
sur le marché immobilier résidentiel
MEDEF Actu-Eco semaine du 19 au 23 septembre 2016 12
7. Tendances récentes des marchés : interruption de la baisse du prix du pétrole à 46,9$ le baril, remontée des cours des matières premières
0,240,01
-0,4
-0,2
0
+0,2
+0,4
+0,6
+0,8
Taux de rendement des obligations d'Etat à 10 ans (%)
France
Allemagne 1,01
1,29
3,43
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
Taux de rendement des obligations d'Etat à 10 ans (%)
Espagne
Portugal
Italie
8,53
7
8
9
10
11
Taux de rendement des obligations d'Etat à 10 ansde la Grèce (%)
1,12
1,05
1,07
1,09
1,11
1,13
1,15
1,17 1 euro = ... dollar
90
92
94
96
98
100
102
104
106
108
110 Indice boursier CAC 40 (100 = 2008)
76
81
86
91
96
101 Indice boursier Eurostoxx 50 (100 = 2008)
MEDEF Actu-Eco semaine du 19 au 23 septembre 2016 13
Contact : cdefleuriau@medef.fr Rédaction achevée le 22 septembre 2016
160
164
168
172
176
180
184Indice boursier Standard and Poor's(100 = 2008)
46,9
42,0
30
35
40
45
50
55 Prix du baril de pétrole brut Mer du Nord(brent)
dollars
euros
140
150
160
170
180
190
200
210Cours des matières premières alimentaires
(1988 = 100)
dollars
euros
120
130
140
150
160
170Cours des matières premières industrielles
(1988=100)
dollars
euros
130
140
150
160
170
180
190
200 Cours des matières premières métaux communs (1988=100) dollars
euros
dollars
1321,8
1145
1195
1245
1295
1345
1395
Cours de l'once d'or (en dollars)