MARIE-JO

VOUS

EMMÈNE

Ce prestigieux vignoble créé par le pape Jean XXII est situé idéalement à la fois à trente minutes de la baie de Saint-Tropez, de la Croisette de Cannes, de la cité d’Aix-en-Provence et des gorges du Verdon…

Les Crus classés du Château Sainte Roseline sont régulièrement récompensés.

Le domaine organise, également, chaque mois des manifestations culturelles, artistiques ou musicales…

Le vignoble fait partie du site de l’ancienne abbaye de la Celle-Roubaude, fondée au XIème siècle et occupée à partir du XIIIème par des Chartreuses.

Bernard Teillaud qui préside à ses destinées, se donne comme objectif d’en faire non seulement un haut lieu de la viticulture provençale mais aussi un lieu de rencontre des amateurs d’art de vivre et de culture.

Le magasin.

En entrant, un vieux bassin…

et une vaste cheminée!

En pénétrant dans ces lieux, difficile de résister à la tentation!

Le 27 janvier 1263, naît Roseline, fille de Giraud II de Villeneuve, Seigneur des Arcs. Jeune fille, elle rend de fréquentes visites à sa tante Jeanne de Villeneuve, supérieure du Monastère. Là, naît sa vocation. D’abord admise à Saint André de Ramières, elle revient à la Celle-Roubaud en 1285 et en devient Prieure à la mort de sa tante. Du Monastère il ne reste que la chapelle et le cloître roman provençal.

L’entrée de la chapelle.

On peut imaginer celle qui devint Sainte Roseline en méditation dans ce cloître. Épuisée par sa tâche et les mortifications qu’elle s’impose, elle demande à redevenir simple religieuse mais décède un an plus tard, le 17 janvier 1329.

Dans la chapelle on peut admirer le maître-autel qui offre un très beau retable en bois doré du XVIème siècle, avec, en son centre, une descente de la Croix.

La descente de la Croix.

Des stalles en bois artistement sculptées au XVIIème siècle se prolongent par la clôture qui sépare le chœur de la nef.

Durant sa vie, Sainte Roseline est la cause de plusieurs miracles. Alors qu’elle aide des miséreux en cachette et qu’elle est surprise par son père, il lui demande de montrer ce qu’elle cache dans son tablier et il s’en serait échappé une brassée de roses. Une autre fois, à Saint-André de Ramières, en extase, elle omet de préparer la table. La supérieure qui s’apprête à la réprimander, aurait vu des anges s’éloigner après avoir fait le travail… Exhumé 5 ans après sa mort, son corps apparaît intact et il est déposé dans une châsse. Il ne sera embaumé qu’en1894.

Tête, mains et pieds se dressent sans aucun support.

Les yeux de la Sainte, conservés dans ce reliquaire sont restés d’aspect vivant jusqu’en 1660. A ce moment, le médecin du roi, croyant à une supercherie donne deux coups de stylet dans l’œil gauche qui se vide. L’œil droit n’est plus aussi brillant mais conserve son aspect…

C’est Marguerite Maeght qui, en reconnaissance, fait restaurer la chapelle à l’abandon, en 1968. Par ses amis artistes contemporains, elle fait illustrer la légende de la sainte.

Diégo Giacometti, en plus de produire un lutrin en forme d’arbuste, réalise ce bas-relief en bronze pour illustrer le miracle des roses dans le tablier.

Marc Chagall, lui, évoque le repas des anges.

On doit à Bazaine la réalisation de ce vitrail aux tons chatoyants. Quatre autres sont l’œuvre de Raoul Ubac.

Musique : Sir Paul Mc Cartney’s Liverpool oratorio – Crypt Par le Quatuor La Flûte enchantée de Montréal

Photos et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Septembre 2006

A bientôt