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Revue de presse
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Lundi 08 octobre 2018
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3
Université d’été du FCE : L’entreprise algérienne à la croisée des chemins
(Reporters) .................................................................................................................. 3 Université du FCE : Explorer de nouvelles pistes de croissance (El Moudjahid) ...... 4 Ouverture aujourd’hui de la 18e édition du Salon de l’élevage et de
l’agroéquipement : La mécanisation agricole au cœur des débats (El Moudjahid) .... 6 Sonatrach : Signature du contrat de réalisation d'une unité de propylène en Turquie à
fin 2018 (APS) ............................................................................................................ 7 DES INVESTISSEURS ÉTRANGERS SE PLAIGNENT DE BUREAUCRATIE
ET DE CORRUPTION (Maghreb Emergent) ............................................................ 9 12e édition du salon : « Alger-Industrie » une meilleure connaissance de l’industrie
algérienne (El Moudjahid) ........................................................................................ 10 SALON SIPSA-SIMA 2018 : L'agriculture intelligente mise en avant
(L’Expression) .......................................................................................................... 12
EXPLOITATION DU PHOSPHATE À BIR EL ATER : Le projet lancé
prochainement (L’Expression) .................................................................................. 13
Industrie du ciment : Vers une nouvelle production record du groupe Gica
(Reporters) ................................................................................................................ 13
À L'EXEMPLE DU GROUPE IVAL QUI VA OUVRIR UN SHOWROOM À
BAMAKO : Le "Made in bladi" prend l'accent africain! (L’Expression) ................ 14 Oran: l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration ouvre ses portes (APS)...... 16
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 17 “LA FINANCE ISLAMIQUE EST UN MOYEN POUR RATTRAPER LE
RETARD” (BENKHALFA) (Maghreb Emergent) .................................................. 17 Fonds national de la zakat : Plus de 1,4 milliard de dinars collectés (Reporters) ..... 18
Commerce ............................................................................................................................................................ 19 HAUSSE DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES : Les consommateurs intrigués
(L’Expression) .......................................................................................................... 19 Coopération ......................................................................................................................................................... 20
Développement des zones frontalières algéro-tunisiennes : l’enjeu d’aujourd’hui (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 20 Alger-Tokyo : Faible niveau d’investissement japonais en Algérie (Reporters) ...... 22 Raouya et l'ambassadeur du Japon souhaitent une plus grande présence d'entreprises
japonaises en Algérie (APS) ..................................................................................... 23 Veille ..................................................................................................................................................................... 23
Salon international des énergies renouvelables du 15 au 17 octobre à Oran (APS) . 23 Le chiffre du jour : 417 hôtels (El Moudjahid) ......................................................... 24
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A la une
Université d’été du FCE : L’entreprise algérienne à la croisée des
chemins (Reporters)
La quatrième édition de l’université d‘été du Forum des chefs d’entreprises
(FCE) a été organisée hier dans la ville de Oued Souf, sous le thème « Une entreprise intelligente pour une économie nouvelle ».
Une occasion pour les autorités locales de présenter aux nombreux patrons d’entreprises participant à ce rendez-vous annuel les opportunités
d‘investissement dans de nombreux secteurs d’activités, notamment
l’agriculture et l’agroalimentaire, dans cette wilaya. Une intervention qui s’inscrit en droite ligne avec l’esprit de cette université d’été où l’on s’est
particulièrement penché sur l’intérêt de mettre en œuvre une politique de développement local. A ce sujet, le président du FCE, Ali Haddad, a
indiqué dans son discours d’ouverture des travaux qu’« on peut constater à l’intérieur du pays et dans le Sud l’énorme potentiel d’opportunités
d’investissement ; l’agriculture et le tourisme en constituent un exemple de réussite et, partant, de fierté. Mais il reste beaucoup à faire dans ce
sens ». Avant d’ouvrir les débats, Ali Haddad a rappelé à l’assistance que lors du dernier Conseil des ministres, le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika
a demandé à approfondir les réformes engagées dans tous les secteurs. Le président de la République à de même exigé à ce que la valorisation
des richesses nationales, l’offre d’emplois et la promotion des exportations hors hydrocarbures avancent de pair et de manière plus soutenue avec le
concours des investisseurs locaux et des partenaires étrangers. « Ce qui
interpelle le gouvernement pour poursuivre et améliorer le climat des affaires dans le pays, a souligné Abdelaziz Bouteflika», dit-il. Le
programme de cette université d’été a été très varié. Preuve en est la richesse des débats autour de nombreux sujets tout aussi relatifs à l’essor
de l’économie et de sa diversification. Concernant les panels, là aussi, ils ont été mis à profit par leurs animateurs pour présenter leurs expériences
chacun dans leurs spécialités respectives. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux ont été longuement interpellés par des participants. C’était d’ailleurs
prévisibles compte tenu du fait que nos chefs d’entreprises sont de plus en plus intéressés à vouloir en savoir un peu plus afin d’engager des
transformations dans leur méthodologie de management. Notons qu’un point de presse a été organisé après la fin des débats animés par les
panelistes. Le président du FCE, accompagné de ses proches collaborateurs, s’est prêté aux questions des journalistes. Interpellé sur le
projet du FCE de se transformer en syndicat, il dira que le dossier déposé
dans ce but au niveau du ministère du Travail est conforme et donc il ne reste plus qu’a l’instance habilitée de se prononcer. «Si c‘est négatif, nous
accepterons le verdict», précise-t-il. A propos des prises de participations
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dans le capital de la société Fertial par son groupe, M. Haddad a été
catégorique : «C’est au gouvernement de trancher ». Ils ont dit…
Vahid Kamsi, vice-président de la société SAP : « La SAP est partenaire de
l’événement. Pour nous, cet événement démontre que l’Algérie est prête à affronter la révolution digitale. Aujourd’hui, j’ai eu l’occasion de côtoyer de
jeunes entrepreneurs algériens versés dans notre cœur de métier. J’ai saisi en eux un besoin de se projeter dans le futur ; les dix prochaines
années. Ils prennent ça au sérieux car ils ont compris que la révolution digitale est une opportunité mais c’est aussi une menace. Il faut se
préparer avant que des compétiteurs arrivent pour investir le marché algérien. Comme je l’ai constaté chaque fois que je viens en Algérie, il
existe un engouement certain au digital ici. Tout le monde est branché Internet et du coup le challenge pour les entreprises c’est de savoir
comment mettre à profit cette donne et aussi comment utiliser cette technologie au sein de l’entreprise. Ici il y a des prémices dans ce sens.
C’est le challenge des prochains mois. » Mohamed Hamoud, manager de la société Militech : « Nous sommes une société algérienne à 100% et en
activité depuis 2004. Militech est spécialisée dans le domaine des
télécommunications. En clair, nous réalisons des installations télécoms. Concernant l’événement, je dirais qu’il est d’une grande importance dans
le sens où les thématiques débattues sont d’actualité, surtout la partie digitalisation notamment pour les entreprises comme nous qui visent à se
développer. Nous constatons d’ailleurs chez nos clients une soif d’intégrer la digitalisation dans le management de l’entreprise. Et donc ce type
d’événement est à renouveler si on ne veut vraiment pas rater le train des nouvelles technologies ».
Université du FCE : Explorer de nouvelles pistes de croissance (El Moudjahid)
Le climat des affaires, les perspectives de développement économique, le
développement local, la création des start-up et des incubateurs, la digitalisation économique ont été au centre des débats, samedi dernier, à
l’occasion de la tenue de la 4e édition de l’université du FCE, dans la wilaya d’El-Oued.
Certains experts considèrent qu’à l’heure actuelle il est impératif de renforcer des concertations entre les différents acteurs et experts pour
résoudre tous les problèmes qui constituent et constitueront dans les années à venir un obstacle pour le développement de l’économie. À ce
propos Nacira Haddad, vice présidente du FCE, a mis en avant les différentes batailles réussies par l’Algérie, citant entre autres, celle de la
sécurité, de la solidarité et de l’éducation. Elle dira dans ce sens que «tous les ingrédients sont réunis pour que nous puissions véritablement aborder
toutes les problématiques, notamment celle liée au développement local.
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Regrettant le fait que malgré les moyens mis en place par l’Etat et toutes
les reformes qui ont été prises, l’entreprise souffre toujours pour pouvoir émerger et se développer, ainsi que pour créer son activité.
«L’amélioration du climat d’affaire constitue un élément déterminant pour
la croissance économique», a-t-elle dit. De son côté, Houria Ait Sidhoum, docteur en science économique et chercheuse, a souligné que avant de
parler de la création d’entreprise, il faut tout d’abord penser à la création de l’esprit de l’entreprise qui se fait au niveau des universités. Il est
nécessaire d’impliquer davantage l’université dans le développement de la culture entrepreneuriale, avant d’ajouter à cet effet que « les collectivités
locales ont un rôle majeur dans l’accompagnement et la création des entreprises». Pour sa part, Djamel Azzoug, membre du FCE à souligné le
fait que le modèle de développement que nous avons en Algérie est un modèle central, axé sur le schéma national d'aménagement du territoire,
qui constitue un frein réel pour permettre au développement local car, a-t-il précisé, «la connaissance de territoire elle est chez les acteurs locaux».
Les ENR, c’est une affaire de PME-PMI L’expert en pétrole, Abdelmadjid Attar, a mis l’accent sur les énergies
renouvelables qui renferment de grandes opportunités d'investissement. Il
a insisté sur la nécessité d’encourager l’investissement des petites et moyennes entreprises dans ce créneau porteur pour l’économie : «Les
EnR, c’est une affaire de PME-PMI », a-t-il indiqué. De son côté, Eyl Mazzega Marc Antoir, directeur du centre «énergie» de IFRI, a souligné
que «ces dernières années l’efficacité énergétique en Algérie a connue une amélioration remarquable». De toute évidence, il faut souligner que le
domaine des énergies renouvelables, est un créneau d’investissement incontournable qui constituera une alternative. Il s’agit également d’un
domaine générateur de nouveaux emplois par le biais du montage de nouvelles entreprises économiques. En coutre, Mohamed Skander,
président de Jil'FCE a évoqué la question des startups, insistant sur la nécessité de valoriser les talents et encourager la formation en entreprise.
Il a fait savoir que le FCE va créer prochainement un incubateur. Une opportunité aussi pour le directeur général de l'API du Mali Moussa
Ismaila Toure qui a souligné l'excellence des relations politiques entre
l’Algérie et le Mali qui doit, a-t-il précisé, «se refléter sur la coopération économique et se traduire par des partenariats solides entre les
entreprises des deux pays». Il a invité à cet effet, les opérateurs algériens à investir dans ce pays voisin.
Investir dans le capital humain Quand aux recommandations qui ont été formulées à travers les différents
panels composés globalement des experts, opérateurs économiques, chefs d’entreprise, sont, entre autres, l’amélioration du climat des affaires
surtout à l’heure actuel marquée par une mutation remarquable de l’économie mondiale, et le développement de l’économie locale qui
constitue un élément fondamentale de la diversification de l’économie. Les experts ont insisté également sur la nécessité de mettre en urgence une
stratégie susceptible de contribuer au développement de l’exportation du produit national, dont l’industriel et agricole, vers d’autres nouveaux
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marchés internationaux et l’encouragement de la production locale,
créatrice de richesses hors-hydrocarbures. Les intervenants ont également recommandé de procéder à la modernisation des mécanismes de
performance des entreprises, la création des entités économiques à même
de se mettre au diapason des défis du nouveau système économique mondial, la diversification des ressources économiques par l’amélioration
du climat d’investissement, l’encouragement du partenariat entre les secteurs public et privé. En vue d’assurer la compétence des ressources
humaines et une meilleure gestion, les participants ont insisté sur la nécessité d’intensifier l’investissement dans le capital humain et cela à
travers l’ouverture d’opportunités de formation et d’entraînement.
Ouverture aujourd’hui de la 18e édition du Salon de l’élevage et de l’agroéquipement : La mécanisation agricole au cœur des débats
(El Moudjahid)
C’est aujourd’hui que s’ouvrent les travaux de la 18e édition du Salon de
l'élevage et de l'équipement agricole à la Safex, avec la participation de la
Hollande comme invité d’honneur avec une vingtaine d’entreprises. Dans son intervention, le Dr. Amine Bensemane, président du Cercle de
réflexion Filaha Innove (CRFI), relève l’urgence de la mécanisation agricole, susceptible d’accroitre la production et améliorer le timing des
opérations dans toutes les chaînes de valeur agroalimentaire. Cet impératif, dit l’orateur, bute sur un problème de taille : le manque de
main d’œuvre, aussi bien pour l’Algérie que pour l’Afrique. L’introduction des nouvelles technologies dans ce secteur est incontournable. D’où le
choix du thème dudit salon qui portera sur «l’agriculture intelligente, face au défi d’une sécurité alimentaire et sanitaire durable». Le Sipsa, ajoute
M. Bensemane, «poursuit sa contribution dans l’identification des stratégies les plus adaptées pour augmenter durablement la productivité
et la résilience des cultures et œuvre dans la continuité de la consolidation des bases de notre sécurité alimentaire qui constitue la ligne de mire de la
politique nationale en la matière». A propos du Salon auquel prendra part
600 entreprises issues de 32 pays, le conférencier annonce que la Hollande sera le pays invité d’honneur avec une vingtaine d’entreprises.
Le choix n’est pas le fruit du hasard. «Il s’agit d’un pays qui est une superpuissance agricole, l’un des premiers fournisseurs de la semence de
la pomme de terre de l’Algérie et parmi les trois plus grands exportateurs mondiaux des fruits et légumes». Avec la Hollande qui prend part au salon
pour la 4e année consécutive, les responsables algériens, souligne Bensemane, discuteront notamment de la logistique à l’export. La
Hollande en tant que principal exportateur mondial de produits agricoles avec 91,7 milliards d'euro en 2017, et parmi les principaux exportateurs
d'équipements agricoles et de semences et génisses avec 9,1 milliards d'euros à la même année, constitue un apport pour le développement de
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l'agriculture en Algérie en termes d'expertise et de transfert de
technologie et du savoir-faire. De multiples projets sont en cours de réalisation. Il est question de la
construction de deux étables à Guelma d'une capacité allant de 15 à 60
vaches. Le projet géré par un groupe néerlandais assure une formation de deux ans aux éleveurs de cette wilaya ainsi qu'aux responsables du
groupe Giplait. D’autres projets seront réalisés à Biskra, Ouargla et El Oued dans le domaine de la formation, selon la spécificité de chaque
wilaya. À Biskra, à titre d’exemple, l'assistance consiste à développer les cultures maraichères et la construction de serre de types néerlandaises
tout en permettant d'économiser l'eau et augmenter la production de 30 % dans cette wilaya aride. D’autre part, M. Bensemane dira que cet
évènement de quatre jours sera ponctué par des rencontres B to B, destinées à favoriser les échanges entre investisseurs et porteurs
de projet, ainsi que conférences et forums sur les questions pendantes de politique agricole ainsi que la mise en route de l’opération «jeunes
agriculteurs porteurs de projets». Pour les quatre forums qui seront tenus, explique le président de Sipsa-Sima, ils porteront sur l’agro-écologie, la
filière lait, l’aquaculture et la filière fruits et légumes qui se focalisera sur
les forces et les faiblesses des entreprises algériennes dans l’export des fruits et légumes et mettra en évidence le rôle de la logistique et la
certification dans le développement à l’export. D’autre part, le conférencier indique que «dans les prochaines années,
nous nous efforçons d’avoir l’ambition tant souhaitée, de réunir le Maghreb agricole, du moins les trois pays, Algérie, Maroc, Tunisie, pour
aller ensemble conquérir ce marché colossal et encore vierge qu’est l’Afrique».
S’ajoute également le défi portants sur l’organisation des filières et niches agricoles à l’export. Objectif : «entrer dans la cour des grands
exportateurs de produits agricoles, grâce à l’organisation de la certification, de la normalisation et de la logistique et aborder sereinement
les marchés internationaux».
Sonatrach : Signature du contrat de réalisation d'une unité de
propylène en Turquie à fin 2018 (APS)
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Le contrat relatif à la réalisation d'une unité de propylène en Turquie sera signé en fin de l'année 2018 entre Sonatrach et le partenaire turc, a
indiqué dimanche à Alger le P-dg du groupe, Abdelmoumene Ould
Kaddour. "Nous sommes bien avancés dans nos discussions avec le partenaire turc
et je crois que vers la fin de l'année en cours, nous allons signer avec eux pour la réalisation d'une unité de propylène en Turquie", a précisé M. Ould
Kaddour dans un point de presse tenu à l’issue de la cérémonie de signature de deux accords avec le groupe français Total.
Ce projet algéro-turc permettra de développer les activités de Sonatrach à l’international, alors que pour la Turquie, il permettra de réduire ses
importations des produits propylènes en provenance notamment de la Chine.
"Il s'agit du second projet que réalisera Sonatrach à l'étranger en plus de l'achat de la raffinerie d'Augusta en Italie. Il faut ouvrir de nouveaux
horizons à international", selon lui. Sonatrach sera actionnaire dans ce projet avec 30% et fournira la charge
qui est de 450.000 tonnes de propane pour l'unité, a détaillé le même
responsable. Pour rappel, la compagnie nationale des hydrocarbures avait signé en août
2017 un mémorandum d’entente avec deux sociétés turques: Ronesans Endustri Tesisleri lnoaat Sanayi ve Ticaret et Bayegan pour la réalisation
d’une étude de faisabilité sur un projet d'installation de déshydrogénation du propane en Turquie.
Par ailleurs, M. Ould Kaddour a réaffirmé que Sonatrach était en discussion avec le groupe italien Eni pour le offshore.
Le groupe Sonatrach avait conclu en janvier 2017 un protocole d`entente avec la société italienne Versalis (filiale du groupe italien ENI) pour la
réalisation d`études relatives à des projets pétrochimiques. Le protocole d’entente avec Versalis (filiale à 100% d`ENI) porte sur les
études de faisabilité de réalisation de complexes pétrochimiques en Algérie, et le renforcement de la coopération entre les deux sociétés dans
le domaine de la pétrochimie.
Par ailleurs, M. Ould Kaddour a souligné que plus de 14 entreprises étrangères veulent s'associer avec Sonatrach dans la commercialisation
des produits, dont le groupe français Total. "Lors de nos discussions aujourd'hui (dimanche), nous leur (Total) avons
dit que la concurrence est féroce et qu'ils sont tenus de faire une bonne proposition pour qu'ils puissent être retenus", a-t-il déclaré.
En réponse à une question sur le renouvellement des contrats gaziers, il a déclaré: "Nous avons eu beaucoup des discussions avec Total dont les
contrats d'achat et de vente du GNL. Logiquement, nous renouvelons les contrats avant la fin de chaque année. Ils sont très intéressés par le
renouvellement des contrats". Par ailleurs, il a affirmé que les premiers forages en offshore seront lancés
au premier semestre 2019.
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Concernant la raffinerie de Hassi Messaoud, il a indiqué que l'entreprise
réalisatrice sera connue avant la fin de l'année en cours , tandis que la raffinerie d'Alger sera opérationnelle en début 2019.
Pour rappel, Sonatrach et Total ont signé dimanche à Alger deux
nouveaux accords dans l’amont pétrolier et la pétrochimie dans le cadre du renforcement de leur partenariat global.
Le premier document porte sur un nouveau contrat d’exploitation pour le développement conjoint du périmètre Tin Foyé Tabankort Sud (TFT Sud),
signé par Sonatrach, l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) et Total.
Quant au second contrat, il s'agit d'un pacte d’actionnaires permettant de créer la joint-venture STEP (Sonatrach Total Entreprise Polymères).
Cette société mixte sera chargée de mener à bien le projet pétrochimique commun à Arzew, qui comprend la construction d’une usine de
déshydrogénation de propane (PDH) et d’une unité de production de polypropylène (PP) d’une capacité de 550.000 tonnes/an.
Les deux partenaires (Sonatrach 51% et Total 49%) ont prévu de lancer les études d’ingénierie dès novembre 2018.
Pour le financement, il sera réalisé à 30% par capitaux propres et 70%
par des emprunts bancaires. "La conclusion de ces accords vont nous permettre de renforcer encore
davantage notre partenariat stratégique et global pour mieux valoriser nos réserves et développer notre industrie pétrochimique. Ceci figure parmi
les objectifs affichés de la stratégie de la compagnie SH 2030", a-t-il commenté.
Il a également estimé que le message que Sonatrach veut transmettre à l'étranger, à travers notamment la création d'une société mixte Sonatrach
Total Entreprise Polymères, consiste à dire que "l'Algérie est un pays fréquentable et que Sonatrach est une compagnie de business".
De son côté, le P-dg du groupe Total, Patrick Pouyanne, a déclaré que "ces accords signés aujourd’hui marquent une nouvelle étape dans le
développement du partenariat stratégique entre Sonatrach et Total afin de poursuivre la valorisation des réserves gazières du pays en apportant le
meilleur de notre expertise technologique".
DES INVESTISSEURS ÉTRANGERS SE PLAIGNENT DE BUREAUCRATIE ET DE CORRUPTION (Maghreb Emergent)
La règle 51/49% imposée représente elle aussi un obstacle face à l’investissement étranger en Algérie, selon des opérateurs rencontrés au
salon de l’industrie. « Une réglementation rigide, des blocages administratifs, des lenteurs au
niveau des procédures » et des cas de « corruption à différents
échelons » sont les difficultés auxquelles font face des opérateurs étrangers rencontrés par Maghreb Emergent au Salon international de
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l’industrie « Alger Industrie », qui se déroule actuellement au Palais des
expositions de Safex, à Alger. « L’Algérie a hérité d’une administration à la française; centralisée, lourde
et complexe, une administration qui ne facilite pas la tâche aux
investisseurs étrangers et même aux opérateurs nationaux », a indiqué Albert Jacob, directeur commercial du groupe ASTRON, spécialisé dans
l’étude et réalisation de bâtiments métalliques. « Il y a évidemment des dispositions réglementaires positives, à l’instar
des demandes établies auprès de l’Agence Nationale d’investissement (ANDI), qui assurent l’exonération de taxes d’importation et de la TVA ».
Pour ce responsable, l’obstacle principal qui empêche les investisseurs étrangers de venir en Algérie est « la règle 51/49% imposée dans la loi de
finances 2009 ». « Notre maison mère est en Suède, comment pourrais-je persuader les actionnaires du groupe d’investir dans une usine en Algérie
et leur dire qu’ils ne seront majoritaires ? ». Cette loi reste un frein pour faire venir les investisseurs étrangers en Algérie.
Un autre opérateur d’une entreprise hollandaise spécialisée dans la fabrication et l’installation de tous types de câblage a souligné la non
adaptabilité de la réglementation algérienne aux avancées technologiques.
« Nous avons des commandes sur certains types de câbles, mais ces derniers ne sont pas répertoriés dans la nomenclature des produits
autorisés à être importée, malgré leur existence dans les cahiers des charges ».
Eviter les collectivités locales pour éviter de verser des pots-de-vin L’autre problématique soulevée par les opérateurs étrangers est celle de la
corruption. « On n’acceptera jamais de travailler avec des établissements publics ou des collectivités locales », affirme Albert Jacob. D’après lui, « à
chaque fois, des représentants de ces établissements demande des pots-de-vin. Nous avons donc décidé de travailler seulement avec des
entreprises privées ou avec le ministère de Défense nationale (MDN) ou encore Sonatrach ».
La faiblesse du dinar algérien est aussi un autre obstacle face aux investissements. Le représentant d’ASTRON a souligné que « les banques
ont reçu des instructions de la part du gouvernement pour réduire les
lettres de crédits ». « A travers cette décision, ce sont nos achats en devises qui se réduisent », poursuit-il.
12e édition du salon : « Alger-Industrie » une meilleure connaissance de l’industrie algérienne (El Moudjahid)
La deuxième édition du Salon international de l’industrie «Alger-industrie 2018», a ouvert, hier, ses portes au Palais des expositions, Pins maritimes
d’Alger (SAFEX). Organisé par la société Batimatec Expo SP, en partenariat avec la
chambre de commerce et d’industrie de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Club d’affaires pour le développement des entreprises
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/129206http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/129206
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françaises en Algérie, cette manifestation économique et commerciale
regroupe cette année, plus de 120 entreprises nationales et étrangères dont 35 venues de France d’Italie et de Chine.
Des sociétés de renom dans leurs activités, et intervenant sur l’ensemble
de la chaîne des productions et des prestations industrielles. Parmi les participants, Alger Industrie 2018, rassemble des groupes
industriels et des entreprises publiques et privées de premier plan en Algérie comme les groupes des industrie du ciment (GICA), des mines
(MANAL), divers industries (DIVINDUS), textiles et cuirs (GETEX), le groupe SONELGAZ, des acteurs majeurs et opérateurs algériens et
internationaux, des fournisseurs d’équipements et de solution, des distributeurs, des sous-traitants, des concessionnaires, des importateurs
représentants de sociétés et marques internationales et autres agents et acteurs concernés par le domaine de l’industrie des porteurs de projets,
des institutions d’accompagnement des organismes financiers des experts et artisans.
Selon le directeur général de Batimatec expo, Raouf Stiti, le Salon Alger-Industrie 2018 a pour objectif de «regrouper un maximum d’industriels et
de professionnels du secteur et constituer un moment privilégié d’échange
d’expériences d’expertises et d’intensification des relations d’affaires, de coopération et de partenariats».
Le même responsable a fait remarquer que cette nouvelle édition du Salon vise à contribuer à «une meilleure connaissance de l’industrie algérienne,
et de son fort potentiel de développement, à faire connaître les innovations technologiques et les nouveaux produits, équipements,
process et prestations et accroître l’attrait envers les capitaux extérieurs ainsi qu’informer les investisseurs potentiels sur les récentes évolutions du
climat d’affaires en Algérie». Cette exposition de quatre jours se veut également un espace privilégié
de rencontre pour les industriels algériens décline, selon M. Stiti, «un large éventail de services et produits pour l’industrie notamment les
secteurs des équipements et accessoires, de la sous-traitance, de la maintenance, des services, des machines-outils, de la sécurité, de
l’automatisme, des matériaux de contrôle, norme, mesure et qualité, de la
robotique du conditionnement du stockage de la manutention des systèmes informatiques, industriels, des matières premières et additifs de
l’électronique industrielle, des pneumatiques, de la protection de l’environnement et de l’industrie de récupération et de valorisation des
déchets, des équipements thermiques». En marge de l’exposition, une journée d’étude est prévue aujourd’hui, sur
le thème : «Réussir une intégration économique locale à travers le partenariat industriel». Cette journée s’adresse aux responsables des
secteurs industriels, au public professionnel, aux universitaires, à la presse spécialisée, aux opérateurs économique et investisseurs potentiels.
Elle met en débat des questions que se pose le secteur, en présentant des opportunités de partenariat, de coopération et de collaboration.
A travers les communications qui seront présentées à cette occasion par différents intervenants, il sera question de mettre l’accent sur l’importance
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stratégique du partenariat industriel pour développer l’intégration locale.
A noter aussi, que la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française (CCIAF), interviendra lors de cette rencontre pour expliquer
comment cette dernière peut accompagner les entreprises algériennes à
faire du partenariat avec des entreprises françaises.
SALON SIPSA-SIMA 2018 : L'agriculture intelligente mise en avant (L’Expression)
Cette édition verra la participation de 500 entreprises nationales et des entreprises représentant 23 pays étrangers.
Le Salon international de l'élevage et de l'agroéquipement Sipsa-Sima s'ouvre aujourd'hui et s'étalera jusqu'au 11 de ce mois courant. Selon
Amine Bensemmane, président dudit salon, la 18e édition sera consacrée aux recommandations des Assises nationales issues de l'agriculture
portant essentiellement sur l'organisation interprofessionnelle des filières.
Amine Bensemmane qui s'exprimait hier au cours de la conférence de presse annonciatrice de l'événement a fait savoir que cette édition sera
placée sous le thème «Pour une agriculture intelligente face au défi d'une sécurité alimentaire et sanitaire durable». Le premier événement mettant
en valeur l'agriculture en Algérie verra une présence importante des entreprises nationales et étrangères. «En effet, pas moins de 500
exposants nationaux et 23 pays étrangers prendront part à cet événement. La participation étrangère a connu une certaine baisse par
rapport à l'année passée», a précisé le conférencier. «La nouvelle politique de l'Etat portant réduction des importations a fait que des taxes
supplémentaires ont été introduites. Chose qui a dissuadé des entreprises étrangères à être présentes», dira-t-il. Le gros des entreprises étrangères
est issu du continent africain. «Le continent africain a désormais une place privilégiée pour l'Algérie», note l'orateur. L'invité d'honneur de cette
édition sont les Pays-Bas. Le choix de ce pays n'est pas fortuit, a expliqué
Amine Bensemmane. «Ce n'est pas par hasard que le choix s'est porté sur les Pays-Bas. Ce pays est en fait une superpuissance agricole et un
partenaire de l'Algérie et l'un des premiers pays fournisseurs de semences de pomme de terre pour l'Algérie», a-t-il indiqué. Présent dans la salle,
Nikolas Cherig, représentant des Pays-Bas, chargé de la coopération avec les pays du Maghreb, a indiqué que c'est un honneur d'être l'invité
d'honneur d'un tel événement en Algérie. «Nous sommes doublement contents, car nos atouts sont complémentaires avec ceux de l'Algérie.
Nous disposons de la technologie et du savoir-faire et l'Algérie dispose des potentialités naturelles énormes», a-t-il souligné, notant que les Pays-Bas
sont d'ores et déjà présents en Algérie. «Le Salon Sipsa-Sima connaîtra une nouveauté cette année. En plus du pays d'honneur, cette édition
verra la présence d'une wilaya d'honneur. La wilaya choisie pour cette année est Djelfa. Cette dernière est un modèle en termes de la
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diversification des filières agricoles. La 18e édition du Sipsa-Sima sera
ponctuée par ailleurs, fera observer Amine Bensemmane, par des rencontres B to B destinées à favoriser les échanges entre investisseurs et
porteurs de projets. Le Salon verra aussi la tenue de plusieurs forums et
conférences sur les questions pendantes de la politique agricole.
EXPLOITATION DU PHOSPHATE À BIR EL ATER : Le projet lancé prochainement (L’Expression)
«Cet important projet, nécessitant un investissement d'environ 6 milliards de dollars.» Le projet d'exploitation et de mise en service de la mine de
phosphate de «Bled El-Hadba», commune de Bir El Ater dans la wilaya de Tébessa, sera lancé prochainement. Une opération de démolition d'une
cité de 139 logements situés à proximité du gisement de phosphate, dans la région sise au sud de Tébessa, a été entamée par les services de cette
commune, en vue du lancement du projet d'exploitation et de mise en
service de cette mine, a indiqué hier, le président de l'Assemblée populaire communale de cette collectivité locale, Mohamed Zergui. Le
même responsable a précisé à l'APS que «cette opération, visant à soutenir et renforcer les capacités de production nationales, a été lancée,
mardi dernier, en présence des autorités locales et de la Sûreté nationale ainsi que des représentants des sociétés Somiphos Sonatrach et le
partenaire chinois. Il a ajouté qu'«elle devra se poursuivre jusqu'à ce que toutes les habitations soient démolies». Cette opération s'inscrit dans le
cadre de la préparation du projet national d'extraction du phosphate de cette mine, de le transformer dans les unités qui seront construites dans
les wilayas de Souk Ahras et Skikda, avant son exportation vers les marchés internationaux à partir du port de Annaba afin d'augmenter la
capacité productive et atteindre 10 millions de tonnes annuellement. En contrepartie de ces démolitions, les autorités locales ont attribué 250
aides financières pour la construction de logements ruraux au profit de
familles concernées, a révélé le même responsable, ajoutant qu'ils seront réalisés sous forme de groupements urbains dotés de toutes les
commodités nécessaires, alors que Somiphos a consacré 92 millions de DA pour l'indemnisation de ces familles. A noter que les autorités
centrales oeuvrent à la réalisation de cet important projet, nécessitant un investissement d'environ 6 milliards de dollars, qui devrait être mis en
service dans un délai de 30 mois.
Industrie du ciment : Vers une nouvelle production record du groupe Gica (Reporters)
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Les douze cimenteries du Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA)
tournent à plein régime. Raison pour laquelle on s’attend au sein du groupe à une production record de ciment durant l’exercice 2018, sauf
mise à l’arrêt d’ici la fin de l’année pour raison technique majeure d’une
unité. C’est ce que nous avons appris hier lors de notre passage au stand du
groupe, qui participe au 12e Salon professionnel international de l’industrie. Il a ouvert ses portes hier au Palais des expositions des Pins-
Maritimes (Safex Alger) jusqu’au 10 octobre courant. Si les prévisions du groupe se confirment la production de 13 176 110 tonnes de ciment, en
2017, troisième record consécutif, sera donc dépassée. Ainsi l’objectif de GICA, qui vise à produire 20 millions de tonnes de ciment à l’horizon
2020, est de plus en plus à sa portée avec la réception de ses nouveaux projets de réalisation de deux cimenteries à Béchar et Oum El Bouaghi et
l’extension des capacités de production des cimenteries de Chlef et de Zahana. Ce qui laisse entendre qu’après avoir largement contribué à
satisfaire le marché national en ce matériau de construction, le groupe va s’atteler davantage à trouver des débouchés à son ciment, puisque, faut-il
le rappeler, il a déjà réussi à conclure un contrat d’exportation de 200 00
tonnes de Clinker vers le marché européen réparties en plusieurs cargaisons de 45 000 tonnes chacune et dont la première a été effectuée
à partir du port de DjenDjen, fin avril dernier. On déduit donc que le groupe va redoubler d’efforts pour exporter son ciment. Selon le ministère
de l’Industrie, GICA a entamé des discussions avec d’autres clients pour l’exportation de ses produits vers des pays africains et européens. Tout
comme le ministère de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi a réitéré sa disponibilité à aider et accompagner les opérateurs activant dans ce
segment afin de réussir le défi de l’exportation. Ce qui n’est pas une mince affaire dans la mesure où seul un partenariat gagnant-gagnant avec
les firmes qui contrôlent la commercialisation peut favoriser l’exportation du ciment en grande quantité. Dans les autres cas, c’est presque une
impossibilité en termes de rentabilité réelle (vente à pertes), sinon le groupe va se suffire de quantités dérisoires à exporter. Et du coup, il peut
se retrouver avec des volumes importants d’invendus d’autant que le
ciment ne peut être stocké au-delà de six mois. Autrement dit, le groupe pourrait se retrouver dans l’obligation de mettre à l’arrêt des lignes de
production. Un scénario à redouter tant cela pourrait avoir des conséquences financières douloureuses sur le groupe. Entre autres,
d’assurer les salaires du personnel. Il y a lieu d’espérer qu’un tel scénario ne se produise pas.
À L'EXEMPLE DU GROUPE IVAL QUI VA OUVRIR UN SHOWROOM À
BAMAKO : Le "Made in bladi" prend l'accent africain! (L’Expression)
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Électroménager, électronique, produits agroalimentaires, produits
d'hygiène et d'entretien, produits cosmétiques... sont en train d'envahir les étals des magasins du continent noir. Le succès est au rendez-vous...
Saga africa, attention... l'Algérie arrive! En effet, le «Made in bladi»
s'apprête à conquérir le continent noir! Doucement, mais sûrement, les hommes d'affaires algériens sont en train de s'implanter dans les pays
africains. À l'exemple de Mohamed Baïri, dont le groupe automobile Ival, va prochainement ouvrir un showroom au Mali.
En effet, Ival Industrie qui réalise le montage de véhicules industriels à Ouled Haddadj dans la wilaya de Boumerdès, en attendant les véhicules
de tourisme, va signer ce matin un mémorandum d'entente portant sur la création d'une représentation et d'un showroom Ival à Bamako. Ce n'est
pas un hasard si Mohamed Baïri et les grosses pointures du Forum des chefs d'entreprise ont effectué, le mois dernier, une tournée africaine.
«Nous avons rencontré les hommes d'affaires de plusieurs pays africains, mais aussi les hauts responsables politiques de ces pays», a fait savoir le
président du FCE, Ali Haddad, en évoquant leur périple africain. «Nous avons tracé avec eux les grandes lignes de ce que seront les futures
exportations algériennes, selon les besoins de chaque pays», a-t-il assuré
en promettant de voir bientôt les produits algériens à travers les quatre coins de l'Afrique.
Qualité et surtout prix compétitif D'ailleurs, avant Baïri d'autres entreprises algériennes ont réussi à se faire
une place sous le beau soleil africain. Le groupe Benhamadi a mis en place une plate-forme d'exportation vers
l'Afrique. Le géant algérien de l'électroménager est jusque-là implanté dans cinq pays africains. Il s'agit de la Mauritanie, du Sénégal, de la
Tunisie, du Congo et du Bénin. L'entreprise Iris est l'un des pionniers en la matière. Cette entreprise qui
exporte déjà ses produits en Espagne et bientôt aux USA est bien présente en Afrique depuis plusieurs années déjà. La Mauritanie, le Bénin,
le Maroc, la Tunisie... font déjà partie du giron de cette entreprise qui s'est même diversifiée en fabriquant des pneumatiques destinés
à...l'Afrique. Boamare Company, lui, exporte ses produits électroniques
vers le Sénégal et l'Afrique du Sud, après avoir conquis l'Italie depuis quelques années déjà!
Ce n'est que le début... L'industrie agroalimentaire algérienne, qui a atteint un niveau des plus
considérables, a commencé son expansion africaine depuis plusieurs années. Il y a bien évidemment le groupe NCA, leader algérien des jus de
fruits, qui est présent depuis plusieurs années dans de nombreux pays africains. Tout comme le groupe Amor Benamor, dont les produits ont
envahi les étals des magasins africains. De même pour ceux du groupe spécialisé dans la fabrication de dérivés de
Coton, Fadreco, dont les torchons en papier et autres essuie-tout sont les produits-phares de beaucoup de pays africains tels que la Tunisie, la
Lybie, le Togo le Bénin, ou encore le Ghana. Les détergents ont aussi la cote, à l'instar de l'entreprise Univers Détergent qui avec ses produits
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Aigle est arrivée à exporter vers le Maghreb et l'Afrique. Le groupe algéro-
turc, Hayat Algérie, a aussi placé ses détergents Test en Afrique au même titre que ses couches bébés, Molfix, Molped, Bebem, qui sont vendues en
Afrique depuis déjà 2012. Que dire alors du groupe Soumam qui avait
remporté en 2013 le trophée de Meilleur exportateur national, alors qu'il n'exportait que pour un seul pays la Libye et un seul groupe de produit le
yoghourt. Il avait réussi à exporter pour 3,8 millions USD. La Société des Pâtes industrielles (Sopi) a, elle, commencé à exporter en
Afrique, bien avant, dès 2009. Sa présence est remarquée au niveau des 17 pays de la Cédéao. La marque est d'ailleurs déposée et enregistrée
dans ces 17 pays africains. Le ciment, dont la production est arrivée à saturation en Algérie, est également un produit qui s'exporte bien. Le
groupe Gica et son concurrent LafargeHolcim ont effectué plusieurs opérations d'exploration vers l'Afrique. Kamel Moula a lui «parfumé»
l'Afrique. Son entreprise de produits cosmétiques, les laboratoires Vénus, s'est implantée dans plusieurs pays de notre continent. Ce ne sont là que
de petits exemples d'une dynamique qui est en train de prendre forme. Beaucoup d'autres produits «Made in bladi» ont aussi pris l'accent africain.
De bon augure pour l'avenir du pays...
Oran: l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration ouvre ses
portes (APS)
L’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration d’Algérie (ESHRA) a
ouvert ses portes à Oran pour assurer une formation technique au profit d'une première promotion d’une trentaine d’étudiants, a indiqué à l’APS
son directeur Ludovic Piniello. "Certifié par l’Ecole hôtelière de Lausane (Suisse), l’école offre trois
diplômes de technicien supérieur (DTS) : cuisine et haute gastronomie, service et restauration et hébergement", a précisé M. Piniello, ajoutant
qu’il s’agit de formations qui répondent aux standards internationaux.
L’accès à l’école est conditionné par l’obtention du baccalauréat et la réussite aux tests d’admission, note-t-il. La formation initiale (DTS) à
l’ESHRA d’Oran est dispensée pendant deux années avec des offres de cycles de courte durée à la carte pour les établissements hôteliers.
Conçue comme un hôtel, l’école dispose de toutes les commodités nécessaires à l’intégration de ses étudiants au quotidien d’un
établissement hôtelier: restaurant gastronomique ouvert pour le public extérieur (snack/bar, food court, banquet, ...), a fait savoir le même
responsable. Avec une capacité d’accueil globale de 130 étudiants, l’école dispose de 44
chambres lui permettant d’accueillir 88 étudiants qui optent pour l’internat. Le choix d’accueillir 30 étudiants au maximum pour la première
promotion s’explique par le souci d’assurer une formation de qualité, souligne le directeur de cet établissement de formation.
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Les inscriptions des candidats sont en cours et le démarrage de l’année
pédagogique est programmé pour le début du mois de novembre, alors que l’inauguration officielle de l’établissement est prévue au courant du
même mois.
S’agissant du choix d’Oran pour accueillir la deuxième école de tourisme de l’ESHRA (après celle d’Alger), M. Piniello a expliqué que la dynamique
enclenchée à Oran autour du tourisme ces dernières années, avec l’objectif d’en faire une destination touristique d’excellence, motive ce
choix, surtout que beaucoup de projets touristiques et hôteliers sont en cours de réalisation.
Banque/bourse/Assurance
“LA FINANCE ISLAMIQUE EST UN MOYEN POUR RATTRAPER LE
RETARD” (BENKHALFA) (Maghreb Emergent)
L’agence Moody’s estime que les banques islamiques détiendront 10% du
total des actifs bancaires en Afrique en 2023 contre moins de 5% actuellement.
L’agence américaine Moody’s prévoit une multiplication par deux des actifs bancaires islamiques, qui sont actuellement de 5%, d’ici 2023 dans 18
pays africains dont l’Algérie. L’expert et ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa estime
que les prévisions de l’agence d’expertise économique Moody’s quant au développement de la finance islamique en Afrique, mais aussi et surtout
en Algérie, sont totalement soutenables parce que « le marché des finances alternatives est captif et prometteur ». « La finance islamique,
qu’on appelle aussi la finance alternative, a un avenir prometteur en Algérie parce qu’il y a un grand marché.
Toutefois, pour assurer son développement, un certain nombre de
mesures d’applications, notamment les règles prudentielles, doivent être prises par la Banque Centrale et la COSOB. De plus, la coexistence dans le
secteur des finances des marchés conventionnel et alternatif a besoin d’aménagements au plan fiscal», assure Abderrahmane Benkhalfa. Il
estime qu’il y a une grande attente de la part des Algériens en la matière. De plus, estime-t-il, « la finance islamique peut être utilisée comme un
moyen parmi d’autres pour rattraper les retards enregistrés en matière de bancarisation ».
S’agissant des chiffres, M. Benkhalfa n’en a pas fourni, mais il considère que si les Banques publiques algériennes, qui détiennent actuellement
environ 90% des actifs bancaires, offraient des produits financiers islamiques, ce segment va très vite se développer et gagner davantage de
parts que ce que prévoit l’agence américaine de notation Moody’s.
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Pour rappel, dans le rapport intitulé « Finance islamique: des perspectives
de croissance prometteuses dans 18 pays africains », l’agence Moody’s estime que les banques islamiques détiendront 10% du total des actifs
bancaires en Afrique en 2023 contre moins de 5% actuellement.
« Nous avons assisté à une augmentation du nombre de banques islamiques agréées en Afrique ces dernières années, mais les actifs
bancaires islamiques représentent encore moins de 5% du total des actifs bancaires africains. Nous nous attendons cependant à ce que ces actifs
continuent de croître rapidement en Afrique pour doubler d’ici cinq ans», lit-on dans le rapport.
Fonds national de la zakat : Plus de 1,4 milliard de dinars collectés
(Reporters)
Le Fonds national de la zakat a collecté plus d’un milliard de dinars pour
l’année en cours, a annoncé, hier, le ministre des Affaires religieuses et
des Waqfs, M. Mohamed Aïssa, sur sa page facebook. «1,456 milliard de DA ont été collectés au titre du Fonds de la zakat en
2018» , a précisé M. Aïssa, expliquant que depuis la création du fonds, en 2012, ce montant est le «plus élevé», dépassant ainsi le chiffre de l’année
dernière - près de 5 milliards de centimes. Ce bilan reflète, selon le ministre, «la confiance grandissante placée par les bienfaiteurs dans ce
fonds, mais aussi l’efficacité et l’abnégation des responsables de ce projet». Les chiffres avancés font ressortir Constantine comme la première
wilaya en matière de fonds de Zakat, avec 72,6 millions DA, devant Sétif et Alger, tandis que la wilaya d’Adrar vient en tête en ce qui concerne la
récolte de la zakat, avec plus de 16 millions DA, et Sétif en première position quant au montant de la zakat El-Fitr (plus de 110 millions DA.
«Ces sommes ont été distribuées au profit des familles nécessiteuses tout au long de l’année, avec une petite contribution consacrée à l’alimentation
du fonds central de la zakat qui a contribué, à son tour, à l’initiative «Le
cartable de l’orphelin» et à la prise en charge des victimes des inondations de Bir Chouhada (W. Oum El Bouaghi)», a fait savoir le ministre.
Soulignant que la zakat est «importante dans la société algérienne», car, a-t-il rappelé, elle est la consécration «des principes d’entraide, de
solidarité et de fraternité, des valeurs prônées par l’Islam». Récemment, M. Aïssa a indiqué que son département s’attelle à la
préparation d’un travail technique mettant à contribution plusieurs secteurs, pour mettre en œuvre un avant-projet devant régir les biens du
waqfs. Une démarche qui «entre dans le cadre de la volonté du ministère d’apporter (à l’Etat) un soutien, en termes de capacités
d’investissements», a-t-il expliqué. L’amendement de la loi en vigueur vise, en premier lieu, selon le ministre,
à l’exploitation économique des biens et terrains wakfs pour
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l’investissement, ce qui les rendra plus rentables pour le ministère et
l’économie en général
Commerce
HAUSSE DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES : Les consommateurs
intrigués (L’Expression)
C'est une augmentation de près de 50% qui s'est opérée concernant
certains produits en l'espace de 10 jours, déplore-t-on.
Les prix des fruits et légumes ne cessent de grimper en ce début du mois d'octobre. A Alger les ménages sont sous le choc. En effet, c'est tout le
monde qui s'interroge sur le pourquoi de cette flambée qui n'est justifiée a priori par l'approche d'aucune fête. Au marché de Ben Omar de Kouba où
l'on s'est rendu hier, les consommateurs ne cessaient pas de lancer des soupirs de dégoût et d'agacement en prénant connaissance prix. «C'est
trop, c'est incroyable, c'est fou, etc.», réagissaient les consommateurs en apprenant les prix de tel légume ou tel fruit. «C'est une augmentation de
près de 50% qui s'est opérée concernant certains légumes, en l'espace de 10 jours», nous a fait part un citoyen apostrophé par nos soins. «Le prix
de la courgette qui faisait hier 120 DA était entre 60 et 70 DA à la fin du mois de septembre», dira notre interlocuteur. «C'est le cas aussi pour les
prix de la laitue, la tomate qui faisaient hier respectivement 160 et 130 DA, alors que leur prix était il y a 10 jours de 70 et 60 DA», dira de son
côté un autre citoyen. «Une augmentation de cet ordre n'est pas
habituelle», se sont accordés à souligner de nombreux consommateurs. Il faut dire par ailleurs que le constat de la flambée a touché aussi de façon
inhabituelle les autres légumes, à l'instar du piment et du poivron (100 DA), le concombre(80 DA), les radis et les navets, l'aubergine et la carotte
(70 DA), les haricots verts (130 DA), le chou-fleur(130 DA). Le seul légume qui a échappé un peu à cette tendance haussière est la pomme de
terre dont le prix variait hier entre 60 et 65 DA. Le prix de la pomme de terre n'a augmenté que de 10 à 15% par rapport au mois de septembre
où elle faisait entre 50 et 55 DA. La flambée des prix a touché par ailleurs en ce début du mois d'octobre aussi les prix des fruits. Le raisin, les
pommes, poires, le melon étaient tous intouchables. Ils faisaient respectivement hier 320, 550, 350 et 120 DA. Le raisin est pourtant un
fruit de saison par excellence. Durant les années précédentes, son prix ne dépassait pas les 100 DA. L'augmentation des prix des fruits, à l'exception
du raisin dont la production nationale est tout de même importante en
Algérie, n'est pas aussi choquante pour les consommateurs. «L'Algérien a pris maintenant l'habitude de se passer des fruits», a souligné amèrement
une maman. Interrogés par nos soins au sujet de cette flambée, de nombreux commerçants ont mentionné que cette augmentation est
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justifiable. «Ce qui justifie en premier lieu cette flambée est le fait que la
plupart des légumes exposés sur les étals sont hors saison. La tomate, le piment, le poivron, les haricots verts sont des produits de la
serre», indiquet-on. «Il est tout à fait normal donc que leurs prix soient
aussi élevés», note-t-on. «Les prix sont élevés en outre parce que les frais de transport, de la location et des autres charges ont augmenté», ont
indiqué d'autres. «Le consommateur doit savoir que ce n'est pas le commerçant qui détermine les prix.
Ce sont les fellahs qui sont les seuls maîtres à bord dans cette histoire. Les fruits et légumes sont moins chers quand les fellahs les cèdent à bon
prix et ils sont hors de portée quand ces derniers les cèdent à des prix élevés», ont tenu à expliquer d'autres commerçants.
Coopération
Développement des zones frontalières algéro-tunisiennes : l’enjeu d’aujourd’hui (El Moudjahid)
En visite dans la capitale tunisienne, le ministre de l'Intérieur, des
Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire soutient que le
développement des zones frontalières demeure un vrai enjeu, vu leurs «spécificités» par rapport aux autres régions de l’Algérie et de la Tunisie,
et assure que le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, accorde un intérêt particulier à ce dossier.
S’exprimant, en effet, samedi, à l’occasion des travaux du Comité bilatéral frontalier algéro-tunisien, Noureddine Bedoui a affirmé que le
développement doit englober toutes les conditions d'une vie « décente » pour les populations de ces zones et leur désenclavement, à partir de la
mise en place des infrastructures de base qui « ouvrent la voie » à la réalisation des grandes infrastructures socioéconomiques.
« L'aménagement de la bande frontalière commune est à même d'impacter positivement les déplacements des personnes en leur
permettant de bénéficier des services mutuels, notamment dans les domaines sanitaire, touristique et éducatif », a-t-il expliqué, saluant, au
passage, les résultats enregistrés dans le domaine sécuritaire dans les
zones communes entre les deux pays. Des résultats obtenus grâce, selon lui, à la « coordination étroite » et à l'action « commune » entre les
dispositifs sécuritaires des deux pays. « Au final, la sécurité de l'Algérie et de la Tunisie sont intimement liées. Nous devons de ce fait travailler en
symbiose », a-t-il souligné. Dans le même ordre d’idées, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités
locales et de l'Aménagement du territoire n’a pas caché sa grande
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/129208http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/129208
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satisfaction quant aux résultats jugés probants et positifs et aux acquis
réalisés dans le cadre des discussions entre les corps de sécurité des deux pays, et a tenu à cette occasion à rappeler la signature, en mars 2017,
d'un accord sécuritaire qui définit les axes majeurs de coopération entre
les deux parties. Appel à une coopération sécuritaire plus étroite
« J’appelle de cette tribune les acteurs des deux parties à la conjugaison de leurs efforts et à l'échange d'expériences et d'expertises pionnières en
matière de lutte contre le crime organisé sous toutes ses formes », a-t-il plaidé, citant dans la foulée la « facilitation » de la coordination et de
l'échange d'assistance entre les corps de la protection civile en cas de catastrophes naturelles dans l'un des deux pays et la garantie de « plus »
d'efficacité aux services sécuritaires face aux différentes formes de criminalité dans la bande frontalière commune. S’attardant sur les acquis
réalisés par les deux pays en matière de coopération décentralisée entre les collectivités territoriales algériennes et tunisiennes, Bedoui a évoqué la
signature de plusieurs conventions entre Alger et Tunis mais aussi entre les wilayas frontalières visant le «noble» objectif du développement de ces
régions aux différents plans social, économique, culturel et touristique, et
émis le souhait de voir les experts et les walis aboutir, à l’issue de cette rencontre, à des mesures et solutions « pratiques » à même de «
booster» le développement au niveau des régions frontalières. « Cependant, ce développement doit toucher tous les domaines et prendre
en considération les spécificités de chaque région », a-t-il insisté lors des travaux de ce Comité bilatéral frontalier algéro-tunisien, auxquels
participent les walis des régions frontalières des deux pays, en l’occurrence El Tarf, Souk Ahras, El Oued et Tébessa, côté algérien, et
Jendouba, El Kef, Tozeur et Gafsa côté tunisien. S’étalant sur deux jours, cette rencontre, qui porte sur la problématique du développement et de la
relance des régions frontalières, aura permis aux walis concernés d’aborder la question du développement et de la relance des régions
frontalières sous tous ses angles. Coordination et concertation pour assurer le développement des zones
frontalières
L’opportunité a été mise à profit pour « renforcer » la coordination et la concertation afin de « définir » les mécanismes devant « accompagner »
le développement des régions frontalières, dans l’espoir de répondre aux aspirations des populations locales et d’être à la hauteur de leurs attentes,
à la fois nombreuses et légitimes. Il faut souligner que le développement des régions frontalières a toujours
été au centre des différentes rencontres bilatérales algéro-tunisiennes, notamment celle de la Grande commission mixte, dont la 21e session,
tenue à Tunis en mars 2017, a été couronnée par un accord sur le projet d’approvisionnement de la région tunisienne de Sakiet Sidi Youcef en gaz
algérien. Et dans l’optique de « relancer» le développement dans les régions frontalières, les deux parties aspirent à « mettre à profit » les
atouts naturels que recèlent ces régions afin de lancer un « nouveau » partenariat axé sur la « valorisation » des ressources minières disponibles
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et la création d’activités industrielles et tertiaires pérennes autour des
grands projets. Parmi les domaines de coopération que les deux pays aspirent à renforcer, il y a lieu de citer l’exploitation des interconnexions
électriques entre les deux pays, l’examen de la possibilité d’augmenter le
seuil de transit de l’énergie et de développer les échanges commerciaux en matière d’électricité, ainsi que les échanges d’expérience en matière de
raccordement des régions isolées et frontalières aux réseaux d’électricité et de gaz, conformément aux conclusions du Comité bilatéral Énergie
algéro-tunisien.
Alger-Tokyo : Faible niveau d’investissement japonais en Algérie (Reporters)
Les relations économiques entre l’Algérie et le Japon ont été passées en revue, hier, lors d’une rencontre entre le ministre des Finances,
Abderrahmane Raouya, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon en Algérie, Kazuya Ogawa.
A cette occasion, il a été procédé, indique un communiqué du ministère
des Finances, à un tour d’horizon portant sur l’état de la coopération et des relations économiques et financières entre les deux pays, ainsi que les
voies et moyens à même de renforcer la présence des entreprises japonaises en Algérie. On lit, en outre, dans le communiqué que les deux
parties ont conforté le cadre juridique et bilatéral devant faciliter la présence des investisseurs japonais en Algérie, à travers, notamment,
l’accélération des négociations de l’accord relatif à la promotion et la protection réciproques des investissements et l’engagement
incessamment des discussions sur une convention de non-double imposition. Selon la même source, l’entrevue a également constitué une
opportunité pour Raouya à l’effet d’expliquer à son interlocuteur l’action du gouvernement en matière de politique économique et les mesures de
réformes engagées. Tout en affirmant la volonté de la partie japonaise à apporter son appui et son soutien au développement économique et social
en Algérie, Kazuya Ogawa a signalé que la priorité de son action demeure
l’élargissement et la diversification de la coopération entre les entreprises japonaises et leurs partenaires algériens, a poursuivi la même source.
Il y a lieu de rappeler que l’ambassadeur du Japon en Algérie avait expliqué à la presse algérienne, en début d’année, le peu d’engouement
des investissements de son lointain pays chez nous par un climat des affaires qui n’est pas au niveau requis. Selon le diplomate, les causes sont
surtout d’ordre bureaucratique, le manque de transparence, le changement récurrent de la réglementation et la règle 51/49%». Des
contraintes qui s’ajoutent au fait qu’il est «difficile» pour les investisseurs nippons de mettre la main sur un «bon partenaire algérien», avait révélé
l’ambassadeur. Et d’estimer, par ailleurs, que ces difficultés sont appelées à être «surmontées» dans un proche avenir, faisant part, dans ce sens, de
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projets, notamment dans le secteur de la construction automobile qui
verront le jour prochainement.
Raouya et l'ambassadeur du Japon souhaitent une plus grande
présence d'entreprises japonaises en Algérie (APS)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a reçu dimanche l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon à Alger, M.
Kazuya Ogawa, avec lequel il a évoqué les moyens de renforcer la présence des entreprises japonaises en Algérie, a indiqué un communiqué
du ministère. Lors de cet entretien, il a été procédé à un tour d'horizon portant sur l'état
de la coopération et des relations économiques et financières entre les deux pays, ainsi que les voies et moyens à même de renforcer la présence
des entreprises japonaises en Algérie, lit-on dans le texte du communiqué.
Dans ce cadre, il a été convenu de conforter le cadre juridique et conventionnel bilatéral devant faciliter la présence des investisseurs
japonais en Algérie, à travers, notamment, l'accélération des négociations
de l'accord relatif à la promotion et la protection réciproques des investissements et l'engagement incessamment des discussions sur une
convention de non double imposition. Selon la même source, l'entrevue a également constitué une opportunité
pour M. Raouya à l'effet d'expliquer à son interlocuteur l'action du gouvernement en matière de politique économique et les mesures de
réformes engagées. Tout en affirmant la volonté de la partie japonaise à apporter son appui et
son soutien au développement économique et social en Algérie, M. Kazuya Ogawa a signalé que la priorité de son action demeure l'élargissement et
la diversification de la coopération entre les entreprises japonaises et leurs partenaires algériens, a poursuivit la même source.
Veille
Salon international des énergies renouvelables du 15 au 17
octobre à Oran (APS)
La 9ème édition du Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (ERA 2018) se tiendra du
15 au 17 octobre au Centre des conventions d'Oran "Mohamed Benahmed" (CCO), a-t-on appris dimanche auprès des organisateurs.
"Pour l'émergence d'une filière industrielle nationale" est le slogan de cette nouvelle édition qui a pour objectif de "mettre en évidence les
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avancées enregistrées en matière de développement des énergies
renouvelables", a précisé la commissaire du Salon, Linda Oulounis. Une centaine d’exposants participeront à cet événement, issus notamment
des secteurs de l’énergie, de l’industrie, de l’hydraulique et de
l’assainissement, des finances et assurances, a-t-elle indiqué. Les Universités, Centres de recherche et organismes de soutien à la
promotion de l’entrepreneuriat seront également présents à ce Salon dont la dimension internationale est représentée par des entreprises françaises,
italiennes, chinoises et espagnoles, a fait savoir Mme Oulounis. Un cycle de conférences animé par des experts est aussi programmé
durant cette manifestation économique, traitant de plusieurs thématiques dont celles ayant trait aux "avancées enregistrées dans le tissu industriel
local en rapport avec les objectifs du programme national des énergies renouvelables".
Ce Salon est organisé par l'agence événementielle "Myriade Communication" basée à Alger, sous le haut patronage du Président de la
République.
Le chiffre du jour : 417 hôtels (El Moudjahid)
Selon un rapport du W Hospitality Group, le nombre de projets hôteliers à destination du continent africain a plus que doublé depuis 2009, année où
«l'Afrique commençait à peine à devenir le centre d’intérêt des chaînes
hôtelières». Ainsi de 30 000 chambres pour 144 hôtels seulement sur le continent en 2009, le nombre de projets hôteliers en Afrique est passé à
environ 73 000 chambres pour 417 hôtels en 2017.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/129183