LtE Vincen LITTORAt dLEe NUMER Paul. Oarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/... · en...

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28" Année. — N° 11.495. Saint Vincent de Paul. LE NUMERO CENTIMES Vendredi 19 Juillet 1912.

LE LITTORALORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES

JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSF

Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr.Autres Départements »Etranger et Union Postale »

IJ«* Ah»i»ii»m*ni» partent du 1er «1 18 '

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Administration et Rédaotion : R u e Hoche , «4 , CANNES — TÉLÊPHQKE 9.3S

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l> ligneAnnonces(7'col. ,4°page). . . O I 2 9Annonces légales (9 col. 4' p.) O f. 2 5Annonces légales (}• page) . . . O f. ISOAvis de Décès, de Messe et de Remerciements

Annonces (3* page). O f. 5 OChronique locale.. 1 fr. »Echos 2 fr. »

1 fr. la ligne

Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches

La PolitiqueEssayons de comprendre les mystè-

res ou tes difficultés du nouveau modede scrutin- ;d,ôimontrons le mécanismeet regardons, pièce par pièce.

« Les membres de in C.himilire ilt's Tu-pûtes sont élus au scrutin île liste avecreprésentation des minorités. »

« Chaque département forme une cir-conscription électorale. »

H Chaque circonscription élit un dépu-té par 70.000 habitants français et parfration supérieure à 20.000. »

Jusqu'à présent c'est assez clair; et•nous savons, de source certaine, queles Alpes-Maritimes auront à élireqvatrr députés.

D'autif pu ri, en 1910, le nombredes votarfs dans les Alpes-Maritimes,ayant été, en chiffre rond, de 48.000,supposons que ce chiffre ne sera paschange; il aura le mérite pour notredémonstration, de simplifier les opéra-tions d'arithmétique.

Continent va jouer, dans ces condi-tions, la représentation des minorités?Reprenons le texte de la loi :

« Le quotient électoral est déterminéen divisant le nombre total des votants parle nombre des députés à élire dans lacirconscription. »

Le quotient, pour noire départe-ment, sera donc de •iS.tlOM divi-é par4, soit 12.0(10. Kl. comme chaque listereçoit autant de sièges que le nombrede suffrages de cette liste contient defois le quotient électoral, tenons-nousen à l'hypothèse la plus simple.

Admettons, pour l'instant, qu'il n'yait que trois listes : Républicains,Socialistes et Réactionnaires.

Admettons encore la répartition sui-vante des suffrages :

Républicains : 24.000.Socialistes : 12.000.Réactionnaires : 12.000.Le quotient électoral étant de 12.000

il revie.ndi'ii doux députés à In liste ré-publicaine, un à la liste socialiste etun à la liste réactionnaire. Les élus,naturellement, seront ceux qui aurontobtenu le plus de voix dans chaqueliste.

Mais ce sont là des chiffres commo-des pour le raisonneinenl ; la réaliténe sera ni si simple, ni M complaisan-te; on peut la considérer sous un au-tre aspect :

Républicains : 30.000.Socialises : Ki.OOO.Réactionnaires : 5.000.•Les premiers ont encore droit à 2

sièges et ont un reste de 0.000; les so-cialistes conservent leur député et ontun boni de 1.000 voix; les réaction-naires n'ayant pas alleint le quotientélectoral, soit 12.000. n'uni pas d'é-lu. Mais il reste un siège à attribuer;quel scia le | m ri i bénéficiaire ?

Ce sera le parti républicain, d'aprèsl'application de l'article 8 ainsi li-bellé :

« Puis un siège est attribué à la tisteou au groupement de lisli'- ;i\:uil uhlenula majorité absolue du nombre des \olamssi cette liste ou ce groupement de listesn'a pas déjà obtenu la majorité absolue dunombre des sièges ».

Or, d'après notre hypothèse, la lis-te républicaine ayant obtenu la majo-rité absolue du nombre des votants,c'est à elle que revient le dernier siè-ge Cfui lui assurera la majorité abso-lue du nombre des mandats.

Si bien que, en définitive, les Alpes-Maritimes enverraient à la Chambretrois députés républicains et un socia-liste; les conservateurs n'y seraientpas représentés, ce qui prouve que lareprésentation des minorités n'estpas absolue.

Quoi qu'il en soit, en prenant ceschiffres extrêmement simples et enformulant les hypothèses les moinscompliquées, j'espère avoir donnéune idée suffisaimment exacte du fonc-

tionnement du mode électoral votépar la Chambre. H ne sera pas su-perflu pour les électeurs de le connaî-tre avant de le pratiquer.

XX.

HOTEL DES PINS

NOUVELLES DE PARTOUTParis.

L'Acuiémis Française a tenu une trèscourte séance, sous la présidence de M*J.Claretie, qui a rendu, en termes émus,un éloquent hommage à la mémoire deM. Henri Poincaré, membre de la com-pagnie. La séance a été levéeensuite ensigne de deuil.

— Le Président du Conseil et M. Steegassisteront dimanche, à Gérardmer, à Taclôture du Congrès delà Ligue de t'En-seignement.

— Le Bey de Tunis a visité l'aérodro-me de Bue. Quinze aéroplanes ont évo-lué en sa présence. Le Bey est partiémerveillé.

— La Chambre criminelle de la Courde Cassation a rejeté le pourvoi (ormepar Jean Danîelii, condamné à mort le14 juin dernier, par la Cour d'Assisesde Bastia, pour avoir assassiné sa mère,âgée de Si ans.

— A i h. i5 du matin, on déclarait,au ministère de la Marine, n'avoir reçuaucune nouvelle au sujet d'un accidentà bord du Cavalier, dont le bruit avaitcouru, avec persistance à Toulon.

— La i t r Chambre du Tribunal civila rendu, hier jeudi, son jugement dansle procès intenté par Said-Ali, Sultan dela Grande-Commorc, à M. Léon Hura-biot et à la Société de la Grande-Com-more. Le Sultan obtient gain de cause.M, Humblot devra lui présenter uncompte détaille* de sa gestion et lui ver-ser une provision de 20.000 fr.

— La Liberté annonce que la promo-tion de la Mutualité, dite du 14 Juillet,paraîtra vers le milieu de la semaineprochaine

— M. Gilbert juge d'instruction, a in-terrogé, hier jeudi, plusieurs individus,appartenant à la bande Garnier. Il a in-culpé de recel de malfaiteurs Gauzy, lesoldeur d'Ivry, chez qui M. Jouin trou-va la mort.

Départements.Toulon.— Le Bey de Tunis et les per-

sonnages de sa suite retourneront àToulon dimanche, à jo heures i5 dusoir, pour prendre passage sur le « Vic-tor-Hugo » qui les ramènera en Tunisie.

Les honneurs militaires lui serontrendus comme lors de son arrivée.

— De nouveaux cas d'insolation sontsignalés, tant la température est élevée ;le thermomètre a marqué 35 degrés àmidi, à Hyères, où un commerçant asuccombé à une insolation.

— La brigade mobile a procédé àl'arrestation du perruquier M..., impli-qué dans l'affaire des vols de linge deSaint-Mandrier ; d'autres arrestationsseraient imminentes.

Marseille. — Dans la réunion tenuehier, les grévistes ont voté la continua-tion de la grève.

Sur les quais, il ne s'est produit aucunincident. Les dockers travaillent.

— Un drame passionnel s'est dérouléhier matin, rue de la République. Unouvrier métallurgiste, le nommé Tarra-go, 39 ans, a tué d'un coup de couteaua la gorge, un Espagnol Jullian Vallèsqu'il accusait d'être l'amant de sa femme.

Saint-Etienne. — Des constructeursaviateurs l'ont procéder, sur le champd'aviation de Boutheon, à des essaisd'appareils. Hier après-midi, un mécani-cien lyonnais, Claude Renard, ne s'étantpas retiré assez vite, après avoir mis enmarche l'hélice, eut le crâne fracassé.

Vichy.— M. Pams, ministre de l'Agri-culture, est arrivé à Vichy, où il compteséjourner quelques jours,

Bayonne.— L'étape Luchon-Bayonncdu Tour de France cycliste a été des

plus dures. C'est Mottia qui est arrivépremier.

Dunkerque. — Les dockers ont tenuune réunion, au cours de laquelle ils ontdécidé de faire un pressant appel auxdockers français et étrangers, en faveurde la grève générale.

Les dockers continuent à demander leretrait des troupes.

Bône.— A la suite d'une discussion, lenommé Burghiero, âgé de 29 ans, atranché le cou à sa mère. Son crimeaccompli, le meurtrier s'est précipitédans le vide du haut d'un pont et a suc-combé peu après.

Etranger.Rome. — On annonce que le roi fera

une visite au Tsar à l'automne prochain.Rien n'est toutefois décidé à ce sujet et ilse pourrait même que cette visite fûtajournée, si la guerre n'est pas terminéed'ici là.

— On dément que des pourparlersaient été engagés entre le gouvernementet des délégués turcs, Dans les milieuxofficiels, on ne croit pas que le change-ment de ministère ait pour conséquenceune modification des intentions de laTurquie concernant la cessation deshostilités.

^Berne. — La nouvelle station du che-min de fer de la Jungfrau, située à 3.457mètres d'altitude, sera livrée à la cîrcu-laiion le 28 courant.

<SMet^. — L'n bac dans lequel avaientpris place six personnes, a lait subite-ment eau et s'est enfoncé, malgré lesefforts dés excursionnistes pour épuiserl'eau ; quatre se noyèrent, dont un pas-seur âgé de 75 ans.

"Bruxelles.— Hier ont commencé de-vant les Assises du Brabant, les débatsde l'arî'aire Jooris, inculpé dans le crimedu Véstnet. L'accusé a refusé de répon-dre a l'interrogatoire.

Berlin. — D'après le « Lokal Anzei-ger », le procès en espionnage du capi-taine Kostewich et du lieutenant Nik-holsi ne viendra, sans doute, pas avantle commencement de septembre,d'autrespersonnes ayant été arrêtées commecomplices.

— Un lieutenant-aviateur allemand afait une chute mortelle, dans la matinée,au camp d'aviation de Lindenthal.

Londres. — Hier après-midi,-au châ-teau de Windsor, les souverains ont don-né une garden party à laquelle prirentpart environ 10.000 invités.

Vienne. — Le cardinal Samas, arche-vêque d'Erlau, en Hongrie, est grave-ment malade ; c'est un des plus âgés par-mi les membres du Sacré-Collège, car ilest né le 3o septembre 1828 ; il fut créécardinal dans le Consistoire du n dé-cembre 1905 et reçut le chapeau et le ti-tre de Saint-Marc le û décembre 1906.

HOTEL DES ANGLAISMâinjo de premier ordre, apparteneat! complet*,

. . t e ««Ile de b*ix. C" -«(tf* cimtr»], O«vcrt di1" octobra »• i" \rnt- Uf

M" Vial, notaire, premier adjoint auMaire de Cannes, M>me et leurs en-fants, sont partis, Mer, pour leur vil-li'^inIuic annuelle au cluUoau 'Je Lalia unie, près des Arcs-sur-ArgensfVar). _

Nos HÔTES AU DEHORS.

.M. François Arago, ancien député,Mune et leurs enfants, ont. quitté Pans,se rendait à Trouvîl'le.

* * #M .L. Girau'H est en villégiature à

Epcnion.« * *»

Mme Louise. Ponrniery, notre hôteîle la villa INMIHIHTY, vient de s'ins-laHer vu >on chàleau de lîilly-Ja-Moula^iie.

* * *Le comité de Saint-Quentin, ' séna-

teur, gendre de M. Stephen Liegeard,est instaWé en son château de Gar-ce Ues.

Le comte H. d'Humières passe quel-ques semaines à la Tresne.

* * *Al. J .Gui-lloteaux, ancien député,

notre hôte de tous les hivers, est ren-tré à Paris.

* # #.M. Albert Tailliandier vient d'arri-

ver en son château du Poukhi.* * #

•M. H. Coilinet est en villégiature àLa Bourboule.

* * *Le comte Gaston de Contades, fail

une cure à Saint-^Moritz.* * *

La duchesse et le duc de Doudeau-ville, viennent, (['arriver au châteaud'Knnenonvirie, auprès de leur pèreet beau-père, le prince ConstantinRadziwiil.

* * *M .Coilinet, notre hôte, est en villé-

giature à Sands.* # *

-MJHC M. Bigot passe quelques se-maines i Comieilles-en-Vexin.

DE MONACO-MONTE-CARLOTous les jours : Concert au Kiosque

des Terrasses. L'après-midi, de 4 h. à5 h. -J; le soir, de 9 h. à 10 h. \.

Bains de mer de Monaco (Plage deLarvotto). — L'Etablissement desBains de Mer est ouvert tous,les jours,de 7 heures du matin à midi, et de 3h. à 7 h. du soir.

Leçons de natation; douches; mas-sage, etc.

Corp DE SoLErL.La vie chère.-- II parait que les bouchers hippo-

ptuHj'uittvs sou! tlibtis la désolation àh1 ter tour. Lu r-ionida. (te cheval est in-trouvable et atteint des prix exorbi-tants...

Très curieux. C'est, à présent,le chenal qui fait courir.

RéginaAIX LKS-BA1NS.

U tt froide, to

Hôtel• kilo de

Bernasconimbrei «vec o u i chi>-bftl*. M. Uitiucot, ttat

LA GRACE DE M. HERVESur la proposifion du garde (ios

sceaux, M. Gustave Hervé vient d'êtregracié. Cette mesure esl une façon li-bérale de souligner l'immense succèsde la revue diu 14 juillet. M. lirianil a,sans doute pensé qu'un pays où lessentiments patriotiques s'alfinucnlavec tant dr vaillante ciinlinuilr, <Mà l'abri des u panuluxes assassins »d'un nonraalien égaré dans l'anarchis-me. Et M. Hervé lui-même, en accep-tant cette fois la grâce qu'il refusaitl'année dernière, a peut-être comprisque i'nutranfp, parfois ajnusante com-me arlilicr lillérairc, risque d'êtrepernicieuse quand1 elle tombe sur descerveaux frustes, mal préparés à larecevoir. H a écrit sur Garnier et Val-let un article où se révèlent de la bon-ne foi et une pitié nuancée de regret,sinon de repentir.

Sans doute, il ne fallait pas s'at-tendre à ce que M. Gustave Hervé ac-cueillil sa lilirralimi avec une recon-naissaiilc IniMiilili'1. Son premier soinfut d'écrire au Président du Conseil etnu Ministre d'e la Justice une lettred'injures, na i s n'est-ce point déjàune concession que d'emprunter lemot le plus précieux de son vocabu-laire à une gloire militaire ? Les mi-nistres souriront en lisant les réminis-cences historiques de M .Gustave Her-vé, qui fut professeur d'histoire, etils continueront à traiter avec indul-gence les propagandistes de gauche etde droite, dont l'ardeur ne parvientpas à forcer le succès.

M. Jaurès, qui connaît ses devoirs,consacre à M. Gustave Hervé UJI arti-cle où il prodigue les éloges et les con-seils à cet enfant perdu du socialisme

révolutionnaire. De toute la force desa dialectique ,il essaye de le lier àla République ., ilnnorralique et laï-que » et il l'adjure de .. n 'y pas re-tourner <> (en prison) C'est une maniè-re aimable de l'engager à la modéra-tion. ,\f. Hervé suivra-t-il les avis deM. Jaurès ? Nous le souhaitons pourlui encore pins que pour nous. Il n'estd'ailleurs pas imp(,.-.silil<' que cef t'eri-vain renonce au dilciiiinlNmc spécial,qui consiste à choquer toutes les idéesadmises et à saper sans mesure tou-tes les institutions. Les résistancesqu'il rencontre peuvent lui démontrerl'inanité de ses efforts. Toutes les pro-pagandes idéologiques sont admissi-bles dans un régime de liberté, sauf laprovocation aux crimes et aux délits.L'individu, menilbre d'une société,n 'a pas le droit d'enfreindre les rè-gles nécessaires à l'existence de cettesociété. Détruire toute obéissanceaux lois, toute soumission au devoirsocial, c'est proclamer le règne dubon plaisir .11. Hervé lui-même a rail-lé la conception puérile — et féroce —des fionnot et des Garnier. M recon-naît la nécessité du groupement;qu'ilapprenne à inspecter le premier et le •plus utile de Unis : le groupement na-tional.

*o*o* .

Les Retraites desOuvriers Mineurs

l.a (JuMiilirc nr M' incl p a s suf/i-<.-wnnien! en ^mh1 emifre Je ( langerîles impro\ i s i I MUIS législat ives. Clini-que lois que nous a r r ivons à la veilledes vacance*, elle a* cumule à son or-dre du jour, eu une luvcipilution in-cohérente, le.s questions les plus dispa-rates, et à l'examen desquelles elle estle moins préparée. H en résulte le plus,souvent des lois mal conçues, d'uneapplication difficile, qu'il faut laissersommeiller ou remettre sur le chantier.

C'est ainsi que les députés, sansnièiinc a I!nuire que le rapporteur ait('lé en possession d'importants tlocu-menls qui lui étaienl nécessaires, ontconsacre 1 mis de leurs dernières séan-ces li di^euler une proposition de M.Allx'i-I Thomas lendant à inoditier la.loi du 2'i juin 181)4 et à créer une cais-se nationale de retraites des ouvriersmineurs, miniers et ardoisiers.

Il s'agissait, pour l'Etat, d'accor-der une allocation de 100 francs auxmineurs trop â^és pour bénéficier dela retraite de 7:10 francs prévue p a r l aloi du '1',) juin isni , cl d'imposer unMTM'inenl supplémentaire aux inté-ressés. Celle allocation, les autrestravailleurs en bénéficient depuis levote de la loi sur les retraites ouvriè-res; mais ils n ) oui Wioil qu'à l'âgede 00 ans. Les mineurs, plus favori-sés, en bénéficieront à cinquante-cinqans.

Coit'to dilféreiiee n ' a p p a r a i t r a - t - r l l cpas aux a u t r e s ouvr iers connue unefaveur const i tuant une <: injustice n ?

L a proposi t ion de .M. Albert Tho-m a s va plus loin dans la \o ie des pr i-vilèges, Klle élend IinisqiK'menl auxouvriers des minières et a rdo i s iè resun. régime de re l ra i les qui ne >\ijij)li-que actuellement qu'aux ouvriers etonijployés des mines. C'est trop outrop peu. Pourquoi, en effet, ne pascomprendre parmi les bénéficiairesdes dispositions nouvelles les ouvriersde toutes espèces de carrières ?

Cette adjonction, est en réalité ab-solument injustifiée .Depuis que la loide 1894 esl a-pliquée a une catégoried 'ouvr ie r s , des co t i sa t ions i m p o r t a n -t s ont i'lé versée- pa r les p a l r o n s e tles ouvr ie rs .des n ia jora l ions ont, é téal louées su r un fonds r o n u n u n . Or,d 'un seuil coup , on y inl rodui l lout unpersonne! qui n 'a infime j a m a i s son^éà profiler de l ' a r l ic le de la loi per-mietiUintaux exp lo i t a l ions île ca r r i è r e ssou t e r r a ine s d ' ê t re ass imi lées auxmines.