LES FORMES PHARMACEUTIQUES A USAGE PARENTERAL

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LES FORMES PHARMACEUTIQUES A USAGE PARENTERAL. IFSI, 11 janvier 2010. SOMMAIRE. 1. Définitions 2. Caractéristiques 3. Pré-requis à l’administration 4. Matériels 5. Formes pharmaceutiques 6. Incompatibilités. SOMMAIRE. 1. Définitions 2. Caractéristiques 3. Pré-requis à l’administration - PowerPoint PPT Presentation

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LES FORMES PHARMACEUTIQUES A USAGE PARENTERAL

IFSI, 11 janvier 2010

SOMMAIRE

1. Définitions2. Caractéristiques3. Pré-requis à l’administration4. Matériels5. Formes pharmaceutiques6. Incompatibilités

SOMMAIRE

1. Définitions2. Caractéristiques3. Pré-requis à l’administration4. Matériels5. Formes pharmaceutiques6. Incompatibilités

1. DEFINITIONS

1.1. Per osEtymologie (latin) : par la bouche

1. DEFINITIONS

1.2. ParentéralEtymologie (gr) : para : à côté / enteron : intestinAdministration parentérale : qui se fait par une

autre voie que la voie digestive (bouche, rectum) injection

Applications : médicaments, alimentationHistorique : XXème siècle découvertes aiguilles /

ampoules / stérilisation Avantages : rapidité d’action, action localisée,

absorption intégrale, évite les inconvénients de la voie digestive

1. DEFINITIONS

1.3. Injection / PerfusionINJECTION : introduction sous pression, dans

l’organisme, d’une substance médicamenteuse fluide, au moyen d’une seringue munie d’une aiguille creuse

PERFUSION : injection IV, lente et prolongée d’une quantité importante de soluté, contenant ou non des médicaments

1.3. EntéralAdministration directement dans le tude digestifA l’aide d’une sonde oro- ou naso-gastriqueSoit directement :

au niveau de l’estomac (gastrostomie) ou de l’intestin (jéjunostomie)

1. DEFINITIONS

1.4. Intra-veineuseDirectement à l’intérieur d’un vaisseau sanguin du système

veineuxVoies d’accès : - Centrale (veine sous-clavière, jugulaire, fémorale)- Périphérique (pli du coude, dos de la main, avant-bras,

cheville)Inconvénients :- Extravasation- Pertes de perméabilité- Risque septique- Accessibilité

1. DEFINITIONS

1.5. IntramusculaireDans l’épaisseur du tissus musculaire

(vascularisation+++)Lieux d’élection : muscles fessiers, deltoïde,

quadricepsAvantages : facile à utiliser

1. DEFINITIONS

1.5. IntramusculaireInconvénients : - Délai : 15 / 30 min (voire plus avec solution huileuse)- Voie douloureuse- Volumes : 2 à 5 mL (pas plus de 2 mL chez l’enfant)- CI : anomalies de la coagulation (hémorragies),

immunodéprimés, lésions cutanéesExemple : anti-inflammatoire, antibiotiques…

1. DEFINITIONS

1.6. Sous-cutanée ou hypodermiqueInjection dans le tissu cellulaire sous-cutanéAvantages : - facile à utiliser (auto-administration)- Injections répétéesInconvénients : - Pas une voie d’urgence (délai d’action long,

vascularisation +/-)- Volume injecté faible (0,5 - 1 mL)- Douloureux (récepteurs nociceptifs)Techniques d’injection : 45 ou 90°

1. DEFINITIONS

1.6. Sous-cutanée ou hypodermiqueLieux d’élection : - face externe des bras- Face supéro-externe des cuisses- Région abdominaleExemples : Insuline; anticoagulants

1. DEFINITIONS

1.7. AutresPéridural, Intrathécal : anesthésie locorégionale

Intra-articulaire : genoux +++ corticoïdes,

Intraventriculaire : pulp fiction

1. DEFINITIONS

SOMMAIRE

1. Définitions2. Caractéristiques3. Pré-requis à l’administration4. Matériels5. Formes pharmaceutiques6. Incompatibilités

2. CARACTERISTIQUES

2.1. STERILITEAdministration parentérale effraction cutanée ou

muqueuse franchissement d’une barrière protectrice

Définition : probabilité de porter une contamination microbienne est inférieure à 1 pour 106.

Les médicaments présentés comme stériles doivent répondre à l’essai de stérilité de la Pharmacopée.

Ils sont stérilisés dans leur conditionnement définitifPré-requis à l’administration : désinfection du lieu

d’injection

2.2. LIMPIDITEContrôle optique d’une préparation injectable : - Aspect / Coloration / Limpidité = exempte de

particulesOrigine des particules étrangères dans un soluté

injectable :- verre, précipités, caoutchouc, micro-organismesRisques liés à la présence de particules :- Voie SC / IM : enkystées, digérées- Voie IV : thrombose

2. CARACTERISTIQUES

2.3. NEUTRALITEIntervention du pH : - Tolérance par l’organisme- Stabilité (conservation)- ActivitépH du sang, de la lymphe et du LCR : 7,35 - 7,40

Tolérance de l’organisme aux variations de pH : présence d’un système tampon.

Signes d’intolérances : douleurs, nécrose tissulaire

2. CARACTERISTIQUES

2.4. ISOTONIEMême pression osmotique : - Comportement des hématies en solution de NaCl

à différentes concentrations- Solutions iso-, hyper- et hypotoniquesExemples de solutions isotoniques : - NaCl 0,9% / Glucose 5%

2. CARACTERISTIQUES

2.5. APYROGENEEtymologie (gr)- a : privatif- pur : feu- gennan : engendrer= exempt de substances susceptibles de provoquer

par injection une brusque élévation de température

Origines (solvant, substances dissoutes, matériel): - Particules d’origine naturelle- Bactéries gram négatif : endotoxines

2. CARACTERISTIQUES

SOMMAIRE

1. Définitions2. Caractéristiques3. Pré-requis à l’administration4. Matériels5. Formes pharmaceutiques6. Incompatibilités

3. PRE REQUIS A L’ADMINISTRATION

3.1. OBJECTIFS- sécurité- efficacité- confort- économie3.2. REGLES D’UTILISATION- effets recherchés / EI possibles- Contrôles : DLU, aspect, étiquette, prescription- Remise à TA pour les médicaments conservés à

+4°C- Durée de conservation de la solution préparée

3.3. EVITER LES COMPLICATIONS

- Localiser parfaitement le lieu de l’injection- Désinfecter correctement la peau- Préparer l’ensemble de son matériel- Alterner les sites d’injection- Toute erreur ou toute observation doit être

communiquée

- NE JAMAIS DECONDITIONNER LES MEDICAMENTS - NE JAMAIS SEPARER LE SOLVANT

3. PRE REQUIS A L’ADMINISTRATION

SOMMAIRE

1. Définitions2. Caractéristiques3. Pré-requis à l’administration4. Matériels5. Formes pharmaceutiques6. Incompatibilités

4. MATERIELS

4.1. Dispositifs d’injection4.1.1. Seringues- de 1 à 50 mL / Usage unique- Plastique ou verre (héparine)- Graduée : mL / UI- Avec ou sans aiguille incorporée

4.1. Dispositifs d’injection4.1.2. Aiguilles

Diamètre (mm) Longueur (mm) Emploi

1,20 40 IV

0,90 55 IM

0,70 30 IV (veines fines)

0,55 25 SC

4. MATERIELS

4.1. Dispositifs d’injection4.1.2. Aiguilles

4. MATERIELS

4.1. Dispositifs d’injection4.1.3. CathéterTube souple en silicone ou Téflon

4.1.4. ObturateurGuide rigideEvite la coagulation dans le tube souple du cathéter

entre chaque injection

4. MATERIELS

4.2. Modes de perfusion4.2.1. Ecoulement par gravité70cmMise en place rapide, avec peu de

matérielMais : peu précise, débit variable

4. MATERIELS

4.2. Modes de perfusion4.2.3. DiffuseurSystème portablePas différence de hauteurDébit fixePrécision du débit f() :

viscosité remplissagela température

4. MATERIELS

4.2. Modes de perfusion4.2.3. DiffuseurSystème portablePas différence de hauteurDébit fixePrécision du débit f() :

viscosité remplissagela température

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4. MATERIELS

4.2. Modes de perfusion4.2.4. Pompe péristaltique- Assez précise (+/- 5%)- Perfusion de grands volumes- Débit continu- Incidence relative de la viscosité

sur le débit

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4. MATERIELS

4.2. Modes de perfusion4.2.4. Pompe volumétrique- Grande précision (+/- 2%)- Pas d’influence de la viscosité du produit sur le

débit- Sécurité et rapidité du système - Flux pulsé- Fonctionnent grâce au déplacement de volume

de fluides mesurés avec grande précision

4. MATERIELS

4.2. Modes de perfusion4.2.5. Pousse-seringuePerfuser, en continu, à débit constant, un soluté

ou un médicamentPossibilité d’administrer des bolus programmés

Mais : débit débit de démarrage irrégulier (5min); volume limité à la seringue (60 mL)

4. MATERIELS

4.2. Modes de perfusion4.2.6. Pompe pour l’analgésie

- Précision d’administration- Programmation de la concentration- Bolus déclenchés par le patient- Autonomie de fonctionnement- Perfusion IV ou péridurale- Coût important (consommables spécifiques)

4. MATERIELS

4.2. Modes de perfusion4.2.6. Pompe pour l’analgésie

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4. MATERIELS

SOMMAIRE

1. Définitions2. Caractéristiques3. Pré-requis à l’administration4. Matériels5. Formes pharmaceutiques6. Incompatibilités

5. LES FORMES PHARMACEUTIQUES

5.1. FORMES LIQUIDES5.1.1. Solutés Préparations injectables pour perfusion Solutions aqueuses ou des émulsions à phase externe

aqueuse IsotoniquesVolumes : 50 à 1000 mL IV

5.1. FORMES LIQUIDES5.1.2. Solutés pour nutrition parentéraleCalcul des besoins énergétiques de base * facteur de correction

(Kcal)Calcul des besoins azotés (g d’N)Voie d’adm : veineuse centrale +++ (voire périphérique

exceptionnellement étiquette ex : PERISTRUCTOKABIVEN®)NP : complète et équilibrée / eau, macronutriments (glucose, AA

et lipides), micronutriments (électrolytes, oligoéléments, vitamines)

Présentation : solutions ternaires / binaires (moins lipides) émulsionsVolume g d’N / composition en lipides, AA

5. LES FORMES PHARMACEUTIQUES

5.1. FORMES LIQUIDES5.1.2. Solutés pour nutrition parentérale

5. LES FORMES PHARMACEUTIQUES

5.1. FORMES LIQUIDES5.1.2. Solutés pour nutrition parentéraleMais électrolytes, vitamines, OE insuffisants complémentationCompléments : CERNEVIT®, TRACUTIL®, NONAN®…

ATTENTION : Pour des raisons de stabilité et de contamination il est recommandé de ne jamais faire d’ajout dans les solutions ternaires prêtes à l’emploi.

Durée de conservation : 24h

Volume d’adm : début / fin : 1/2 volume prévu

5. LES FORMES PHARMACEUTIQUES

5.1. FORMES LIQUIDES5.1.3. Solutés pour nutrition entéraleNE SONT PAS DES MEDICAMENTSPrésentation : Solutions composées de molécules entières (glucides,

protéines, lipides), Enrichies en fibres (tolérance digestive) et pauvres en lactose

Adm : Patient semi-assisePar pompe (meilleure régulation du débit)Adm en continue recommandéeDémarrage lent (1L/24h, 500mL/24h)

Adm conjointe de médicaments :préférer les médicaments sous forme liquide ou broyésrincer la sonde après chaque adm

5. LES FORMES PHARMACEUTIQUES

5.1. FORMES LIQUIDES5.1.4. AmpoulesVolumes : 1 à 20 mLPrêtes à l’emploi : A diluer : seringue ou pocheEtiquette +++ : PA, concentration, quantité totale

disponibleOPC : One Point Cut

5. LES FORMES PHARMACEUTIQUES

5.1. FORMES LIQUIDES5.1.5. Seringues / CartouchesSeringue pré-remplies : prêtes à l’emploiExemples : Anticoagulant, médicaments de

l’urgence : éphédrine, adrénalineSeringue auto-injectable : facteurs de croissance

cellules sanguinesCartouches : nécessitent l’utilisation d’un système

d’injection (stylo pour les insulines)

5. LES FORMES PHARMACEUTIQUES

5. LES FORMES PHARMACEUTIQUES

5.1. FORMES LIQUIDES5.1.5. Seringues / Cartouches

5.2. FORMES SOLIDES5.2.1. PoudresFlacon verre +++Système d’obturation : bouchon de caoutchouc +

capsule de protectionSolvants : NaCl 0,9%, EPPI, Glucose 5%Respecter le volume et le solvant de reconstitutionCas particuliers des chimiothérapies

5. LES FORMES PHARMACEUTIQUES

SOMMAIRE

1. Définitions2. Caractéristiques3. Pré-requis à l’administration4. Matériels5. Formes pharmaceutiques6. Incompatibilités

6. INCOMPATIBILITES

6.1. DEFINITIONS6.1.1. Instabilité= résultat de réactions continues, irréversibles,

aboutissant à la formation d’entités chimiques distinctes, inactives et / ou potentiellement toxiques

Une instabilité n’est pas nécessairement visible

6.1. DEFINITIONS6.1.2. Incompatibilités= résultat d’un changement physico-chimique qui peut se

manifester par :- Formation d’un précipité- Changement de coloration (opalescence)- Dégagement gazeux- Changement de pH- Diminution de concentrationNe pas confondre avec IM : modification de l’effet

pharmacologique attendu

6. INCOMPATIBILITES

6.2. Exemples6.2.1. Réactions d’oxydo-réductionEchange d’oxygène entre un oxydant et un réducteurNA et A : sensibles à l’oxydation, présence de disulfite de Na

dans les solutions

6.2.2. PhotodégradationDécomposition du médicament à la lumièreF() durée de l’exposition / Intensité lumineuse« à conserver (et à administrer) à l’abri de la lumière »Ampoules, tubulures coloréesEx : amphotéricine B, furosémide, quinine, LENITRAL® (TNT)…

6. INCOMPATIBILITES

6.2. Exemples6.2.3. Réactions acide - basePrécipitation de la forme acide ou basique d’un sel,

consécutive à un changement de pH

Ex : furosémide sodique (pH 8 - 9,3) + dopamine HCl (pH 3,5) précipitation du furosémide et la dopamine

Ne pas administrer par la même voie, un médicament très acide et un médicament basique

6. INCOMPATIBILITES

6.2. Exemples6.2.3. Réactions acide - base

6. INCOMPATIBILITES

6.2. Exemples6.2.4. SolubilitéLorsqu’on dépasse la solubilité d’une substance

dans un solvant donné on parle de sursaturation. Une solution sursaturée peut précipiter à tout moment.

Attention lors de l’administration de certains électrolytes : phosphate, magnésium ou calcium en même temps qu’un traitement déjà instauré, risque de précipitation

6. INCOMPATIBILITES

6.2. Exemples6.2.5. ColorationRésultat d’un changement de la structure moléculaire du PA

6.2.6. Dégagement gazeuxEx : bicarbonates (pH 8,5) + médicament acide formation

de gaz carbonique

6. INCOMPATIBILITES

6.2. Exemples6.2.7. Incompatibilité contenu / contenantAdsorption : interaction entre certains groupements de la

molécule avec des sites de liaison à la surface du contenant

Désorption : extraction de l’un des composants du contenant et libération dans la solution du médicament (ex : certains plastifiants du PVC qui donnent à la poche sa souplesse)

Les récipients en verre et en polypropylène peuvent résoudre ce problème

6. INCOMPATIBILITES

6.2. Exemples6.2.8. Rupture des émulsionsEmulsion : système dispersé composé de deux liquides non

miscibles dont l’un est finement dispersé dans l’autre à l’aide d’un tensio-actif

Rupture de l’émulsion coalescence : phénomène irréversible

Ex : Solutés pour NP + électrolytesSolutions huileuse : propofol / phénytoine / amphotéricine B…

6. INCOMPATIBILITES

6.3. Conséquences- obstruction des cathéters- Perte d’efficacité- Formation de dérivés toxiques- Risque d’embolie- …

6. INCOMPATIBILITES