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LES ÉCHOS DE CANINES

tel; Ridotfc, banquier; Giilctte-Arimondifit Loubet, négociants.

— Volo d'un crédit de 25,370 IV. pourcouvrir l'indemnité allouée aux mineursLambert, par le jury d'expropriationpour leur iimm'ublo de la place Château-dun, et pou; le locataire qui l'occupait.

Séance du 30 Mai

— Election par le Conseil au scrutinsecret de MM. Michel, Labre, Trucet Théron, ces deux derniers ex a.-quo,comme candidats pour le poste de pré-posé en chef do l'octroi, en remplace-ment de M. Verne, dont la démission aété acceptée. ( Nous avons appris depuisque M. Michel avait été oflciellementnommé par le Préfet.)

— Lecture et approbation du travailde M. Millet, rapporteur de la Commissiondos finances pour le budget de 1883.

Do ce rapport nous relevons les failssuivants :

1° La Commission ramène de 10,000 t.à 4.000 f. le chiffre destiné à l'entretiendes digues de la mer. La dépense do cechef n'a exigé l'année dernière que3.321 fr. 33 cent.

2" L'entretien des maisons d'école aété ramené de (>,000 fr. à 4,000 fr. Ladépense de l'année dernière n'a été quede 3,707 fr.

3" Proposition de porter à 3,400 fr.l'au les appointements do M. le Secré-taire-Adjoint de la Mairie (M. Fontaine)pour le soi vice dévoué dont il a faitpreuve et les amélioratio.ns qu'il a appor-tées dans l'organisation des bureaux dela Mairie.

'•'>" Elévation au chiffre do 1,200 fr. dela rétribution de remploi du contrôleurde !a Musique.

4» La Commission émet l'avis de sup-primer le service de l'hygiène, ce servicepouvant être fait eu adjoignant à lavoirie un employé chargé de tout ce quiconcoru-' l'hygiène.

La Commis.oo;; demande que le Con-seil émelio Uii vceu pjur le curage duPort dans nu bref délai. Co curage a éiésouvent promis mais jamais exécuté.

5° Proposition pour que la municipalités'entende avec i'Ktat afin d'obtenir pournotre ville la s'V:'i:;-:i'o ;V\n\ lycée, laville s'origag.'.••::! à ocoiiir une subven-tion, où, à défaut du concours de l'état,s'aboucher avec uu des grands collègeslibres de Va\is .-.r>ee la mémo offre desubvention.

Le rapport se lorraine par l'exposé dubudget pour 1883, qui se chiffre en re-cettes par 1,301,211,98et en dépenses par 1,110,187,07

(à suivre)

ttOSSTIOJV DES EtJ

Dans l'une do ses dernières séancesle conseil municipal a été tout spéciale-ment amené à s'occuper de la grossequestion dos égouts.

Le maire, uprosavou- exposé l'histori-que do celle aii'airc ot rappelé que depuissou arrivée aux affaires, en 187S, lesconseils qu'il a présidé n'ont pas cessé dese préoccuper d'assainir la ville, a rap-pelé qne l'année dernière un projetprésenté par l'architecte delà ville faisaitaboutir les égeùts sur deux points ; à la(Voisette et au port, et la dépense étaitcotée à.300,000 fiancs.

Depuis, de non1, elles études furentfaites par des ingénieurs et des spécia-listes qui n approuvaient par le déver-sement àlaCroisettect étaient, unanimesà reconnaîtra que l'égoiit collecteurdevait être dirigé vers la plaine do Laval,au Ir'tu de iAncre, où !.-i profondeur es1!i \ a il de et, où do grands courants du r.ord•iiisud porteraient au loin les ceux desegoets o:i attendant qu'une société p;;ien iiror parti et les tmiuT'-rmer '^!AVpl.-i.o.. eu engrais.

M. i;r:;!iiqu'd, kigéniéi;,- d : le Siviéii'-Lyonneise des taux et do ré.•;,-di;i:-o.étudia-leHsysîém.js employé.: .:.-:;.; cé-toines villes d'.\\.;l';te;-Lv. ii .voiit | ; icertitude que cette dorniére idée éiait lapins pratique et c>'le qui présentait puisnotre ville le moins d'inconvénients.

Sur ses indications M. lo Mairedemanda an Ministre des travaux publicsdo charger l'ingénieur ordinaire M.Pollegrin, sous la direction de, l'ingénieuren chef, M. Vigau, d'établir nu avantprojet qui fut transformé à la date du 8avril dernier en projet définitif.

Le projet tout entier se divise en 2parties ; c'est la première seule qui estprésentée par le maire au conseil.

La dépense totale pour l'exécution decette première partie s'élève à 520,000fr. y compris une somme à valoir pour-imprévu do 52,720 francs (il centimes.

La deuxième partie du projet seralivrée six mois après qu'elle aura élédemandée.

La Commission des travaux publics atrouvé que es projet répondait à tout coque nous pouvions désirer.

Il a l'avantage de supprimer tout dé-versement le long de la plage ; Les eauxsales amenée par la Foux, le Chataigner,la liaumn, le Riou seront retenues parl'efi-o-.o ; celles produites par les pluiesseulement s'échapperont par des portes-vannes établies sur quatre points de laplage.

Pour faire face à la dépense du projetactuel et à la partie complémentaire,une somme de 900,000 fr est j • jéo néces-saire ,

Les 300,000 fr. de l'emprunt serontd'abord employés et, pour le surplus, ilfaudra le prendre sur les excédants oùplutôt recourir à un nouvel emprunt.

Le maire donne ensuite lecture ducahier des charges additionnel, où sontindiquées les conditions de paiement etles époques où chaque année les travauxdevront commencer. Ils no devront pascommencer avant le 1er avril et devront,prendre fin le 15 octobre. L'entrepre-neur adjudicataire devra les conduireavec la plus grande activité.

Le maire demande donc au conseil :1° d'approuver le projet tel qu'il est

présenté par M. lirnniqucl et approuvépar l'ingénieur du département et dontla dépense pour la ire partie est de520,000 francs.

2° La mise en adjudication le plus tôtpossible ;

3" L'approbation du traité passé entrele maire et M. Brnuiquel par lequel cedernier cède à la ville son projet ( Irepartie) moyennant 12,000 fr ; s'enga-geant à fournir la 2e partie moyennant0,000 fr. six mois après qu'il y aura étéinvité.

4- De déclarer que ces 520,000 fr. etces 12,000 fr. seront pris : 300,000 fr.fur l'emprunt de 1881, et le reste sur lesexcédents disponibles et sur le nouvelemprunt dont les bases seront établiesdans le courant do cette année 1882.Après diverses observations présentécsi

le Conseil, à l'unanimité, a voté les 4propositions ci-dessus et invité le maireà déployer la plus grande activité pourremplir les dernières formalités, et pourobtenir qne les travaux puissent com-mencer au plus tard le 15 juillet pro-chain.

s'emballa ot se- livra à travers cette rue jà une course effrénée.Le conducteur nopouvait, maîtriser sou animal qui lançaitdes ruades et un accident était ecriaine-meul. imminent.

Toutes les personnes qui se trouvaient,dans la rue et. assistaient a ce, spectacleémouvant se demandaient inquiètes cequi allait advenir lorsque M. Delpianoaine,qui se trouvait en co moment à cau-ser avec quelques amis près du magasinDecamp, et dont l'attention fut éveilléepar les cris qui étaient poussés,voyant cecheval se livrai ta une course folle,se je-ta bravement au devant de lui, lo saisithardiment par les naseaux. L'animal fu-rieux cherchait bien à se débattre ; maisM. Delpiano, qui était comme cramponnéà sa tête et lui serrait fortement les na-seaux, fat emporté avec co dernier à unedistance do 150.métros et finit parledompter d'une façon définitive en facede la maison Diiriou.

Cet acte de courage fut accompli avecune telle intrépidité que toutes les per-sonnes présentes ne purent s'empêcherd'applaudir. Suivant une expressioncaractéristique do l'un des témoins decette scène: M, Delpiano crampon-,né A la tête de l'animal pendant celong parcours de 150 mètres, ressem-blait à un lion en lutte avec l'animalqu'il veut terrasser.

Ajoutons que, seulement durant locours do la dernière saison, M, Delpianoa déjà accompli 5 autres actes de sauve-tage et qu'il en est aujourd'hui à sou dix-ième acte d'héroïsme. Nous espéronsbien que la municipalité daignera attirerl'attention do l'autorité supérieure sui-de tels actes qui ont leur caractère essen-tiellement philanthropique pour faire

| accorder à M. Delpiano la récompense àlaquelle il a légitimement droit.

Juan-les-P'.ns.— II n'est bruit enville que de la vente que la Société fon-cière de Cannes cl du Litlo'ral a faitemercredi dernier à une grande Sociétéfinancière anglaise de ses vastes terrain^de Juan-les-PJns. On nous assure que lavente aurait été faite au prix de septmillions et qne l'intermédiaire qui auraitfait aboutir cette ait'aire recevrait un bonide douze-cent mille francs.

Chronique Locale

Nice.— M. Marcy, avocat au barreaude Nice, qui a publié il n'y a pas long-temps un remarquable travail sur le Codede procédure pénale italien, vient d'êtrenommé, par le 'gouvernement italien,chevalier de l'ordre de la Couronned'Italie.

JJraguignan.— Aux courses de Dra-guignan, qui ont eu lieu dimanche 4 etlundi 5 juin, M. Auzias, de Cannes, a ga-gné le deuxième prix de la course autrot attelé pour corses et ponneys, avecPassc-Parloul.

Dans la course de consola lion qui aeu lieu le même jour et dont les prix ontété couverts par une souscription, M.lîesson do Cannes a obtenu le secondprix avec Tourbillon et M. Auzias agagné le troisième prix avec Oclavine.

Nous apprenons que lo conseil muni-cipai. cens : -\ se.'inc; du 5 juin a votél'envoi d'une lettre de condoléance à lafamille Caribald1. et qne le première voieà ci 'cor \ oi io[ a io nom do rue Garibaldi.

A I,". s:-it>- d'un rapport dressé parAI. \ idal. lo coi'soi! ,-! i,j; ' . i;n principe

u n e s , • i , : i o o o o o l i ; . , \ i o , V , d ^ g ^ Q ^ g :

1 • Ar . "m / ! i o i - a t i oudeséo : - - e x i s t a n t e s .

ïo A i.-i <-i .'..11.,ii i ". " i. s :. • :. o'e do g a r -

çons , d ' une écolo de u n e s a-., q u a r t i e r es t

do, C.iMie.-.

3- A l.i c réa ; ion d ' e u e école de gar-

çon s ol filles (mix te ; ci d'un as i le à la

Croi-ot: •.

• t1 A i a c r é a ' ï o u d ' ooe éc le de filles

et d'n1) rt^ije à la V e r r e r i e .

•Mc:e :vd i ;'-M-:ii ' i , • ."-.•; '•) h e u r e s dumat in nue vo i lu . e ul'.oléi! d 'un cheva l ,vouent, du côté de, (ioife Juan , t r a v e r -s 'ot le r r - H'.\n!:ln'S. ! n s q u o le c h e v a l

Nous recevons de M. Merle, pro-pviétaire-directeur du Brougham-

! Club, la circulaire suivante qu'ilnous prie d'insérer :

Cannes, le 15 Juin 1882.

M. MERLE, propriétaire et directeur-gérant du BROUGHAM-CI.UB.

A l'honneur de vous informer qu'il sepropose de donner à cet établissement,qui a été inaugure d'une façon si inté-ressante dans le courant de la saisondernière, une impulsion nouvelle.

Chacun sait qne le Brougham-Clubconstitue une sor:o de Casino, dans le-quel tous les abonnés ont le droit d'ame-ner leur femme ot leurs enfants; sonjardin, ses salons ont été spécialementorganisés à cet effet. C'est ainsi que,dans lo jardin, les enfants peuventtrouver tous les jeux do leur âge, etque, dans les salons réservés aux dames,on trouve également pianos, partitionsde musique, livres de lecture, revues et

î journaux de modo, enfin, les jeux quisont la distraction habituelle des dames.

Comme on a cru que les salons duCasino du Brougham-Club seraient

fermés durant la saison d'été, le Direc-teur de cet établissement s'empressed'informer le public que non-seulemeut ilrestera ouvert mais qu'encore il se ferauu devoir de soigner d'une façon touteparticulière ses consommations et qu'ilaura la satisfaction d'avoir, tous lesDimanches, un service de glaces pourles consommateurs.

Le Casino du Brougham-CluJ:>, parses dispositions toutes spéciales,convientd'une façon toute particulière aux réu-nions intimes d'amis, aux réunions defamille, aux noces et banquets de so-ciété ; aussi le Directeur, espère"que sesamis et connaissances voudront bienlui rendre visite et, pour leur en donnertoutes les facilités, le présent prospectusleur servira de carte d'entrée, quels quesoient les jours et heures auxquels ilsvoudront bien se présenter.

Dans l'espoir, Monsieur, que vousvoudrez bien venir visiter mon établis-sement, et me prêter votre bienveillantconcours, je vous prie d'agréer mes civi-lités empressées.

P. MEULE,M u i O v i l ' lni tc l i,| P rnp rw:a i r e - l> i i - ecU;u i - d u

BRGUGHAM-CLU8 DE CANNES.

Sauvons la Caisse! — Mercredi der-nier, le marchand de journaux Morère,se retirait très-paisiblement avec sa gen-tille nièce, âgée de 16 ans, portant larecette de la journée, lorsqu'arrivé auquartier de la Ferrage, un certain Perro-chetti, qui avait monté la garde toute lasoirée autour du kiosque, s'approcha delui et lui allongea un fort coup de poingqui le renversa par terre ; Morère danscette fâcheuse position, cria au secourset notre gaillard fut bientôt arrêté.

La jeune fille ne perdit pas son sang-froid, et se mit à courir aussitôt, ensauvant, la Caisse !

Disons bien vite que le prévenu Perro-chetti est un pensionnaire de la maisond'arrêt de Grasse.

Chasse à l'homme. — Dans la nuit de8 au S) juin, une véritable battue a étéfaite par les agents de la sûreté, dirigéepar l'intelligent sous-chef ; tous les wa-gons qui restent en gare, tous les ba-teaux ont été soigneusement fouillés,les écuries, les magasins qui ne sontjamais fermés n'ont pas éié oubliés.-Aussi qu'elle chasse!... 28 vagabondsont été conduits au bureau' central. Lelendemain plusieurs ont été relâchés.

—0—

Objets déposés au bureau central, du1er avril au 1er juin 1882.

Uu livre iutitulé ; (Mr Mme ot Bébé.—Deux paires de formes pour chaussures.-Une enveloppe portant le nom de laBanque Populaire de Cannes, et adresséeà M.Gaétan Lavaguino,Entrepreneur depeintures à Cannes, ( cette enveloppecontient une lettre et un billet à O/o,protesté.— Une pièce de harnais; ( autrait).— Un fichu noir en laine.— Unepetite chaîne en argent.— Un médaillonen or.— Un porte monnaie contenantune médaille eu argent, ( portant l'ins-cription ; Congrégation des enfants deMarie. )

— o—Plus de cors aux pieds.— Tel est le

cri de satisfaction que peuvent poussermaintenant ceux qui souffrent de ces dou-leurs lancinantes que causent les cors auxpieds, sijustement appelés des agacins.MM. Ardisson et Ponzio, pharmaciens àCannes viennent en effet de découvrir unspécifique in fa iliible pour la complètedestruction des cors, œils de perdrix,durillons, etc., qui est d'une applicationdes plus simples. Ce spécifique consisteen une sorte de vernis dont il suffit d'en-duire les cors deux fois par jour et pen-dant une dixaine de jour à l'aide d'unpinceau trempé dans le liquide de leurinvention. L'effet est certain, de nom-breuses expériences ont été déjà faites ;aussi recommandons nous ce spécifiqueinappréciable d'une façon toute particu-lière. S'adresser à lapharmacie Ardissonet Ponzio, rue d'Antibes à Cannes. Desdépôts sont faits dans tontes les bonnespharmacies,

Une Fête de Bienfaisance

Au moment où le comité du Sou desécoles laïques, d'accord avec la presse,organise une fête qui intéresse tout lele département, il n'est pas inutiled'appler l'attention du public sur la na-ture et la portée de cette œuvre ,qui adoublement le droit d'accaparer sessympathies puisqu'elle est non seule-ment une œuvre humanitaire, mais en-core éminemment patriotique.

Aider au développement de l'instruc-tion dans nos communes, donner desvêtements aux enfants pauvres pour lesmettre à môme de fréquenter la classe,exciter l'amour-propre des bons élèvespar un surcroît de récompenses, répan-dre le goût de la lecture on soutenant lesbibliothèques populaires et améliorer lematériel scolaire, voilà le but que pour-suit la Société du Sou des écoles laïques.Depuis le mois de janvier 1882, elle a dé-jà distribué 1,500 francs de vêtementsà Nice, à Grasse, à Puget-Théniers etdans les villages de nos moutagnes. Cesvêtements sont confectionnés dans unouvroir qui est à la charge de la Société:là des jeunes filles, au sortir de l'écoleprimaire, reçoivent une instruction pra-tique, comme dans une école profession-nelle. Elles y font un apprentissage gra-tuit, dirigées par une maîtresse ouvriè-re, encouragées par des prix annuels et,selon les cas, par une rétribution fixe.Leur ouvrage revient aux indigents:c'est donc une œuvre de double charité,une institution qui a pour objet d'ins-pirer à des jeunes filles sans fortune etl'amour du travail et l'esprit de solida-rité.

Outre les dons do vêtements, la So-ciété a donné des fournitures scolairesa des élèves que leurs parents pouvaienttout au plus envoyer chez l'instituteur.Elle a procuré des tableaux, des cartes

, et des méthodes do lecture aux écoles quij manquaient du matériel nécessaire. En-

fin, elle a soutenu les bibliothèques popu-laires, dans la mesure de ses ressources,en leur adressant les livres qu'elle ju-geait les plus utiles pour l'éducation dupeuple.

On voit que la tâche est difïîcile, parcequ'elle est multiple.

La Société s'efforce de soulager et dediminuer, autant qu'il est possible, tousles genres de misères, les misères ma-térielles et morales, la pauvreté et l'igno-rance.

Aujourd'hui que la nouvelle loi sur l'en-seignement primaire va être appliquéepartout, la Société du Sou des écoles laï-ques est destinée à rendre plus de ser-vices que jamais.

Sans doute chaque commune doit fon-der une caisse scolaire; mais toutes lescommunes seront elles en état de répon-dre à tant de besoins divers ? Quelquesvilles peut-ètie seront assez riches; com-bien de villages seront trop pauvres ?

L'action du Sou des écoles est plus lar-ge que celle des municipalités ; elle n'estpas même bornée aux limites d'un can-ton, elle enveloppe le département desAlpes-Maritimes tout entier.

Voilà pourquoi le comité est obligé defaire appel à la charité intelligente dede notre ville et de notre département.

Nous espérons que l'appel sera enten-du, et que le public ne manquera pas àla fête; ce sera, nous pouvons le dire, u-ne bonne œuvre.

La France Méridionale.

Le tribunal correctionnel a confirmécontradictoirement aujourd'hui le juge-ment rendu dernièrement par défaut etcondamnant M. Guerdat, rédacteur duProgrès du Nice, et M. Cauvin, rédac-teur du Fantasio, chacun à trois moisde prison et à 500 fr. d'amende pourdiffamation envers M. Seligmann, prési-dent du tribunal civil.

Cannes, 9 juin.— Les ouvriers me-nuisiers qui demandent une augmenta-tion do salaires, n'ayant pu l'obtenir, sesont mis en grève.

On nous annonce, à la dernière heure,que Mercredi prochain, aura lieu unegrande représentation de MadameLaverlel la dernière pièce d'EmileAugier qui a en ce moment tant desuccès à Paris. Cette représentation auralieu au bénéfice des victimes des catas-trophes maritimes de Toulon et dunavre.