Le territoire de lAlaska appartient aux États-Unis dAmérique. Il a été cédé en 1867 par la...

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Le territoire de l’Alaska appartient aux États-Unis d’Amérique. Il a été cédé en 1867 par la Russie, pour la somme de 7,2 millions de dollars. Une somme ridicule quand on sait

que l’Alaska est aujourd’hui l’un des plus gros producteurs de pétrole des

deux Amériques.

L’Alaska a des caractéristiques diverses et des climats extrêmes. La température peut atteindre plus de 38°C en été et tomber à - 48°C ou moins

en hiver.

L’aspect le plus impressionnant de l’Alaska est sa dimension. Il couvre presque 1,5 million de kilomètres carrés avec plus de 55 000 kilomètres de

rivages et 1 800 îles. L’intérieur a plus de 50 000 glaciers et 3 millions de lacs. Il contient 17 des 20 plus hauts sommets des États-Unis, y compris le Denali,

d’une altitude de 6 194 mètres.

L’Alaska, avec ses immenses étendues de nature primitive, est bien probablement le plus bel état des États-Unis. Le nom lui-même est basé sur

le mot esquimau signifiant «grandes terres».

Les attractions panoramiques de l’Alaska peuvent être divisées en plusieurs régions distinctes, avec la ville d’Anchorage approximativement au centre.

Le milieu semble hostile à toutes les sortes de vie.

Mais à chaque année, au sortir de l’hiver

qui peut durer 9 mois, l’Alaska renaît.

Les chutes de neige font place aux chutes d’eau.

La végétation repousse, stimulée par la lumière qui peut briller jusqu’à 22-24 heures par jour.

Les animaux s’empressent de se gaver d’aliments avant le retour de l’hiver. Sans les bienfaits de la saison chaude, la vie ne résisterait pas aux longs

mois d’hiver.

Par centaines de milliers, les oiseaux affluent d’aussi loin que l’Antarctique

pour se reproduire et se nourrir dans les eaux poissonneuses.

À mesure que les chaleurs d’été s’installent, les 3 millions de lacs de l’Alaska se changent en lieux de rassemblements.

Les orignaux se font un festin des tendres plantes aquatiques.

Les eaux sont alors tellement fécondes que les baleines à bosses parcourent près de 6 500 kilomètres à partir d’Hawaii...

…pour venir ici profiter des fruits de l’abondance.

En été, un miracle vient de la mer. Par vagues, les saumons arrivent du large et entreprennent leur ultime migration pour retourner frayer dans les eaux de

leur naissance.

Certains devront surmonter d’énormes obstacles.

Pour les ours bruns en quête de

leur pitance, l’arrivée des saumons est

l’événement le plus important de

l’année.

C’est là pour les ours la dernière occasion de prendre du poids s’ils veulent affronter les

longs mois d’hibernation.

Afin d’emmagasiner de la graisse, les ours

peuvent pêcher jusqu’à 20 heures par jour.

Le festin du saumon est bref mais il y a à manger pour tous.

Pour les saumons qui échappent aux griffes des prédateurs, le temps presse.

Leur puissant instinct les ont amenés ici pour pondre les œufs de la prochaine

génération. Seul un poisson sur cent né dans ces eaux atteindra le lieu de la ponte.

En donnant la vie, tous mourront...

Les louveteaux se gavent de lait maternel pour essayer d’atteindre la taille adulte avant la saison froide.

Après 6 courtes semaines de chaleur, l’air se refroidit et les visiteurs repartent vers le sud pour échapper à la rigueur du froid qui s’annonce.

La première chute de neige peut se produire en août.

Viennent ensuite les longues nuits d’hiver...

Quand l’hiver se déchaîne sur l’Alaska, les températures peuvent descendre

jusqu ’à -50°C ou moins.

Mais les longues nuits donnent souvent lieu

à de magnifiques aurores boréales.

Là où la plupart des créatures périraient de froid, l’ours polaire prospère. Patiemment, il attend que la mer gèle.

Avec son extraordinaire odorat, l’ours peut détecter un phoque à 30 kilomètres de distance. Pour lui, le festin hivernal va commencer...

Seules quelques rares espèces peuvent survivre dans ce climat.

L’élan a appris à résister en

changeant son régime

alimentaire : il se nourrit

exclusivement de fourrage à

haute teneur en protéines.

Le bison, avec sa grosse fourrure hivernale, y arrive lui aussi.

Le bœuf musqué, avec son manteau d’hiver en laine

de cashmire, survit.

Les humains se sont eux aussi adaptés au royaume de l’hiver. Les étrangers les surnomment «Esquimaux.»

Ils ont appris à utiliser toutes les ressources des réserves de glace. Pour se nourrir, ils se sont tournés vers la mer.

Après avoir passé l’hiver sous la glace et alors qu’ils ont atteint leur maturité, les jeunes saumons

retourneront à la mer pour revenir quelques années plus tard sur le lieu même de leur naissance.