LE RENDEZ-VOUS DES CP LA QUESTION QUI ANIME Animation: Nicole Bizier, Roger Deladurantaye, Lina...

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L E R E N D E Z-VO U S D E S C P

LA QUESTION QUI ANIME

Animation: Nicole Bizier, Roger Deladurantaye, Lina Martel, Martine St-Germain et Lise St-Pierre, avec la

participation de Sylvie Bessette

Colloque de l’AQPC 2012 - Gatineau

2

Plan de l’atelierSujets Modalités Durée

Présentation de l’atelier Exposé (Lise) 5

Un cas typique – Cas no 1 Travail en petites équipes (Lise) 15

Règles et principes généraux Exposé et échange (Lina) 20

Un cas de questionnement – Cas no 2 Présentation du cas et travail en petites équipes (Lina)

20

Discussion sur le cas 10

Conclusion de la 1ère partie et présentation de la 2e partie

Exposé (Lise) 5

PAUSE 30

Présentation de la 2e partie Exposé (Lise) 5

Applications à diverses situations Exposés et échanges (Nicole, Roger, Martine) 25

Intégration dans diverses situations Travail en petites équipes 30

Synthèse : mise en commun Questions et discussion au sujet des 4 situations (Lise et tous)

10

Lien avec la formation des CP Exposé (Lise et Sylvie) 5

3

Un cas typique

Le cas de Jason-Patrick :

conseiller une enseignante aux prises avecdes problèmes de gestion de classe

4

Règles et principes généraux

Lina Martel, conseillère pédagogique au cégep St-Hyacinthe

5

Règles et principes généraux

La pose de questions est aussi affaire de JUGEMENT!

PRINCIPES DE BASE

TYPES DE QUESTIONNEMENT

INCIDENCE SUR LES STRATÉGIES DE QUESTIONNEMENT

QUELQUES RÈGLES

6

Le questionnement

Savoir poser les bonnes Q au bon moment!

Une forme d’intervention moins intrusive et permet de:

- stimuler la pensée individuelle ou collective; - faire progresser la recherche d’informations par la

communication : préciser, clarifier, approfondir; - susciter des réponses ciblées;- favoriser le passage du latent au réfléchi.

7

Forme interrogative

À la recherche de trois niveaux d’informations complémentaires :

Les faits : Ce qui a été vu, entendu, expérimenté

L’émotion : Ce qui a été ressenti, éprouvé…

L’opinion : Ce qui est pensé, réfléchi, estimé, jugé etc.…

8

Quelques principes de base

1. La qualité des réponses dépend de la qualité des questions et du climat de confiance établi;

2. Accorder une place à celles qui servent à entretenir l’échange autant, sinon plus, qu’à solliciter des informations;

3. Les questions ne peuvent être efficaces que si la personne fait preuve d’une véritable écoute;

4. Prendre conscience des effets possibles du questionnement sur la suite de l’intervention pour bien choisir les questions;

5. Adopter en priorité un questionnement plus descriptif et questionner ce qui est observable.

9

Questions d’investigation

Quoi d’autre que QQOQCC ?

• Chercher de l’information : QQOQ

• Dégager le caractère authentique d’une situation : faits, opinions, interprétations et susciter des choix ou des avis

• QUESTIONS OUVERTES OU FERMÉES?

10

Ajouter de la valeur

Fonction régulatrice du questionnement

Questions rituelles Questions de relance (ou relais) Questions miroir Questions de connexion Questions de validation

11

Questions rituelles

Comment ca va?

Marque une considération

Début et en cours d’entretien

La modération a bien meilleur goût!

12

Questions de relance

Intervention interrogative qui s’appuie sur l’énoncé qui précède et en dépend donc totalement et en ce

sens, elle ne peut pas être prévue!

But: Rechercher un approfondissement

Défi : Trouver dans quelle direction orienter la recherche d’informations :

“De quelles informations ai-je besoin par rapport au but que je poursuis dans ce questionnement?”

13

Questions de relance

Efficacité des formules suivantes: • “En quoi, en quel sens?” pour enrichir en respectant la clarté; • “Par rapport à ...” pour clarifier; • “Dans quel cas?” pour compléter par des faits; • “Dans quelle mesure?” pour un complément d’explication.

Peut être utilisée sciemment pour revenir sur une réponse qui avait été différée pour l'aborder à un moment choisi et lui donner plus de force, par exemple:

«Tout à l'heure, vous m'avez dit que/demandé si...».

14

Questions miroir

But: Refléter les propos de l’autre en faisant écho à ce qui a été dit en reprenant les mots, tels quels ou en partie, sur un ton interrogatif.

Bon indicateur du niveau d’écoute

Utile quand quelqu’un :- tente de s’exprimer et le fait en partie- prend une position catégorique- n’est pas clair- porte un jugement de valeur sans argumenter- est allusif

15

Questions répliques

• Pour faire impression ou marquer un étonnement

• Permettent de donner du temps à la conversation

• Utiliser avec discernement

• Par exemple: À quoi penses-tu?

16

Questions de connexion

• But: maintenir le contact et marquer toute intention d’accentuer ou d’intégrer la personne à la conversation.

Par exemple :• manifester un étonnement pour inciter l’autre à poursuivre:

«Est-ce vrai?»;• montrer des signes d’approbation pour encourager à

continuer: «C’est ça»;• ponctuer sur un ton interrogatif pour marquer une

transition: «Et puis après?»; • interpeller de façon répétitive pour maintenir l’autre en

éveil: «Tu vois?».

17

Questions de validation

But: S’assurer d’une bonne compréhension commune.

• Souvent n’apportent habituellement pas de sens au contenu, c’est le cas de: «Si je comprends bien...».

À des fins pratiques :

• de résumé: «De tout ce qui s’est dit, on peut retenir que...?»;

• de clarification: «Si je vous ai bien compris, vous pensez que...?»;

• de recentrage: «Puis-je vous rappeler que ...?»;• d’interprétation: « Autrement dit, vous me signifiez

que ...?»

18

Effets et influence des questions

Questions suggestives Enchainements contraignants valeur argumentative des questions Effets manipulateurs des questions Questions pièges Questions défis

19

L’incidence du pourquoi et du comment

L’interpellation du Pourquoi ? opère généralement vers un questionnement en interrogeant la

personne sur la pertinence de ses choix, de ses valeurs, de ses croyances, etc.

mécanismes de défense marqués par une réponse la plupart du

temps « Parce que »…

Plutôt orienter vers une ouverture avec le Comment?

20

Quelques règles

• Les temps d’arrêt et les silences

• Faire écrire

• Le temps de réponse

• Le contact visuel lors de l’intervention

• La validation des informations

• Intervenir ou pas ?

• La place des conseils et du jugement

• Quelques erreurs courantes

21

Pour conclure …

La qualité de la relation interpersonnelle ou avec l’équipe

Le choix d’un engagement conscient dans un processus de compréhension de part et

d’autre

Avez-vous une question?

22

Application dans une situation réflexive (analyse de pratique)

Amener la personne jusqu'au bout de l'information

• Considérer les facteurs temps et espace;

• Documenter le détail de l’action accomplie;

• Considérer ce qui a pu être observé dans l’action.

23

Jeu de questions de Vermersch

Entretien d’explicitation (Vermersch, 2006) :description et mise en récit des actions

professionnelles

savoir distinguer les faits des appréciations et des jugements

sur ces mêmes faits

24

Verbalisation de l’action

Le langage verbal est considéré à la fois comme un outil de communication (échanger, expliquer, etc.)

mais aussi un outil cognitif (conceptualiser, formaliser, etc.).

La partie difficile du travail d’explicitation est :• la part du non-conscient dans l’action;• le côté plutôt implicite de l’action;• la vision souvent partielle de l’évènement en raison de

l’action passée;• le passage facile vers la généralisation, le jugement ou la

justification.

25

Références

• Bellenger, L. et Couchaere M.J. (2012). Les techniques de questionnement - Poser et se poser les bonnes questions. (6ème éd.). Paris : ESF Éditeur. (1ère éd. 2005)

• Vermersch. P. (2006). L’entretien d’explicitation. (5ème éd.). Issy-les-Moulineaux : ESF Éditeur. (1ère éd. 1994)

• Site internet: www.analysedespratiques.com

26

Conclusion de la 1ère partie

… et présentation de la 2e partie

Une surprise: le tirage!

L E R E N D E Z-VO U S D E S C P

LA QUESTION QUI ANIME

PAUSE

Colloque de l’AQPC 2012 - Gatineau

28

Présentation de la 2e partie

29

Application dans une situation de questionnement didactique

• Nicole Bizier, conseillère pédagogique retraitée du cégep de Sherbrooke

30

Le questionnement didactique

Consiste, pour une ou un enseignant au collégial, à se questionner sur son rapport au savoir :• la représentation qu’il se fait de sa discipline;• sa compréhension du programme d’études et de

son contenu d’enseignement;• le lien qu’il établit entre sa discipline, son

contenu d’enseignement et les connaissances de ses étudiants;

• le lien qu’il fait entre ses choix de matériel et de stratégies et les représentations citées plus haut.

31

Que savent les enseignants sur les sources qu’ils utilisent ?

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32

Que savent les enseignants sur les savoirs à enseigner ?

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• Quels sont les savoirs qu’il trouve importants à faire acquérir par les étudiants?

• Sur quoi se base-t-il pour les choisir ?

33

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Que savent les enseignants sur le rapport des étudiants aux savoirs ?

34

Que savent les enseignants sur les ressources ?

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35

Que savent les enseignants sur les stratégies pédagogiques?

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36

Principes en lien avec le questionnement didactique

1.Déterminer dans quelle dimension du questionnement didactique se situe la problématique rencontrée.

2.Poser des questions en lien avec cette dimension.

3.Les réponses de la personne vont vous donnez des indices quant aux entrées suivantes à questionner.

4.Faites confiance à votre intuition.

37

Application dans une situation de questionnement éthique

• Roger Deladurantaye, conseiller pédagogique au cégep de Rivière-du-Loup

38

Une situation éthique

39

40

Application à une situation de questionnement métacognitif

• Roger Deladurantaye, conseiller pédagogique au cégep de Rivière-du-Loup

41

42

Métacognition, les sources

• Lafortune, L. et St-Pierre, L. (1994) Les processus mentaux et les émotions dans l’apprentissage. Montréal : Les éditions logiques.

• Lafortune, L. et Deaudelin, C. (2002). Accompagnement socioconstructiviste. Pour s’approprier une réforme de l’éducation.

Québec : Presses de l’Université du Québec.

43

Application dans une situation de travail collaboratif

• Martine St-Germain, conseillère pédagogique au cégep de l’Outaouais

44

Application dans une situation de travail collaboratif

Les questions qui surgissent avant d’intervenir en conseil pédagogique dans un contexte de travail collaboratif sont les suivantes:• Comment structurer la relation?• Comment mettre en place une structure

relationnelle qui favorise le partenariat et la concertation?• Quelles stratégies et quelles questions

peuvent servir à établir et à maintenir ce partenariat tout au long de notre travail?

45

Trois clés pour structurer la relation afind’établir et de maintenir la collaboration

• Quelles sont leurs représentations de la situation?• Quelles sont leurs préoccupations?• Tous s’expriment

Vision commune du problème

46

Questions à se poser à soi-même pour vérifier si on favorise la collaboration

Tout au long de la rencontre, une partie de mon attention est axée sur le processus, je me demande :

• La perception de la situation a-t-elle été formulée ou recadrée à la satisfaction de tous?

• Est-ce que je n’hésite pas à traiter des divergences d’intérêt, le cas échéant?

• Est-ce que j’utilise des mots comme « ensemble », « nous » ?• La façon de travailler et les responsabilités de chacun ont-elles été

décrites à la satisfaction de tous? • Faut-il y revenir?• Est-ce que je contribue à définir les champs de compétence de chacun?• L'objectif de l'interaction a-t-il été formulé à la satisfaction de tous? • Faut-il y revenir?

Je ne discute pas du contenu avant d'avoir structuré la rencontre

47

Quand revenir à cette structure relationnelle?

• Quand une personne du groupe donne des signes de résistance ou de passivité

• Quand la situation devient délicate et que l’on veut exprimer des commentaires qui pourraient déplaire

• Quand la personne conseillère sent un malaise, elle n’hésite pas à tout arrêter pour traiter la situation (la relation), et pour revenir sur la structure établie: la vision commune du problème (l’état de situation), la façon de travailler et l’accord final attendu.

48

Intégration dans diverses situations

• Une situation didactique : le cas de Janine

• Une situation éthique : le cas de Sébastien

• Une situation métacognitive : le cas de Béatrice

• Une situation collaborative : le cas de Marie-Anne

49

Synthèse – mise en commun

Commentaires suite au travail d’équipes

Qu’est-ce qui est transférable dans votrepratique?

50

Lien et suite avec la formation des CP

Une 2e surprise: un 2e tirage!