Le G

rand

Sile

nce

le silence est l’absence de son.

CERTAINES BATAILLES

SE GAGNENT EN SILENCE.

LA PEUR EST

UN CRI. LA TERREUR

EST MURMURE.

L’HORREUR D’ UN ACCIDENT

QU’ON DÉCOUVRE SUR SA ROUTE

PROVIENT DE CE QU’ IL EST

DE LA VITESSE IMMOBILE,

UN CRI CHANGÉ EN SILENCE.

L’HORREUR D’ UN ACCIDENT

QU’ON DÉCOUVRE SUR SA ROUTE

PROVIENT DE CE QU’ IL EST

DE LA VITESSE IMMOBILE,

UN CRI CHANGÉ EN SILENCE.

TU DOIS VIVRE DANS

LE PRÉSENT, TE LANCER

AU-DEVANT DE CHAQUE

VAGUE, TROUVER TON

ÉTERNITÉ À CHAQUE INSTANT.

CHUT.

CHUT.

Le c

ri du

sen

timen

t est

touj

ours

abs

urde

; m

ais

il es

t sub

lime,

par

ce q

u’il

est a

bsur

de.

LA NAISSANCE EST UN ACTE

SONORE, UNE ACTION

QUI ENGENDRE LE BRUIT :

CHAQUE NAISSANCE EST

UN CRI

QUI SE DÉROULE,

SE RÉPERCUTE À TRAVERS

LA VIE.

Il lu

i fal

lait

voir

l’océ

an: i

l ava

it, il

le s

enta

it, b

esoi

n pa

r-des

sus

tout

de

ce la

rge

horiz

on, i

l ava

it be

soin

du

brui

t des

vag

ues.

Il s

avai

t que

ça

le c

alm

erai

t.

Il lu

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l’océ

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Linc

eul b

lanc

en

cons

tant

e re

com

posi

tion,

son

imm

ensi

té c

oton

neus

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pose

sa

cade

nce.

Il se

mbl

e qu

’on

ente

nd le

s hu

rlem

ents

des

loup

s, la

pla

inte

de

l’orf

raie

et l

e cr

i des

hib

oux.

Il faut hurler avec les loups, si l’on veut courir avec eux.

Il fa

ut h

urle

r ave

c le

s lo

ups,

si l

’on

veut

cou

rir a

vec

eux.

QUI CRIE SE DÉCRIE.

L’en

vie

qui p

arle

et q

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rie e

st to

ujou

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roite

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ie q

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doit

crai

ndre

.

Si tu

veu

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’on

t’ent

ende

, crie

. Si t

u ve

ux q

u’on

t’éc

oute

, chu

chot

e.

Le

gran

d ho

mm

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t com

me

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le ;

plus

il s

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isib

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t il e

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gra

ndeu

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la s

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de d

e l’â

me.

Il ne

faut

pas

enf

erm

er le

loup

dan

s la

ber

gerie

.

L’a

igle

ne

perd

it ja

mai

s pl

us d

e te

mps

que

lors

qu’il

con

sent

it à

rece

voir

les

leço

ns d

u co

rbea

u.

PAN

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