La société Agropole à Sidi Bibi

Post on 16-Jan-2017

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À la découverte d'une exploitation maraîchère

marocaine de la région du Souss, à Sidi Bibi

Entrée de l'exploitation Agropole (vue de l'intérieur)

On aperçoit très vite certaines des nombreuses serres sous plastique de la « ferme ».

Du sable partout. 80 % du sol du Souss en est constitué...

Entre deux serres...

La production de tomates

Dans chaque serre se trouve un certificat de conformité. Ici pour une certaine variété de tomates.

Il faut compter autour de 20 000 plants pour une surface de 2 hectares.

Pour ne pas épuiser le plant, les feuilles les plus basses sont régulièrement enlevées.

Entre chaque opération, 2-3 grappes de tomates sont récoltées.

On aperçoit ici un ouvrier en train de ramasser les feuilles fanées.

En raison de la nématode (maladie du sol caractéristique de la région du Souss), le greffage est en quelque sorte une nécessité.

Le procédé est le suivant :

on aménage une butte que l'on recouvre de plastique hermétiquement fermé ;

on l'arrose au goutte à goutte ;

puis on injecte un produit spécifique contre la nématode (l'équivalent de 300 litres par hectare) ;

au bout de 18 jours, le plastique est alors légèrement perforé, tous les 40 cm environ (espace qui séparera chaque plant), puis parfaitement « rebouché » ;

pendant 4 jours, la butte va être bien arrosée pour lessiver le sol ;

le camion arrive enfin pour livrer les plants à semer aussitôt.

La récolte pourra commencer 3 mois plus tard ; et s'étalera sur 7-8 mois!

Un bourdon travaillant à polliniser une fleur

Lorsque le bout de la fleur est marron, la pollinisation est terminée ; le bourdon n'y reviendra donc pas...

Ruches à bourdons situées dans la serre à tomates, près de l'entrée.

Il faut 4 ruches par hectare. Elles sont changées tous les mois (1,5 mois maximum).

À l'intérieur de la ruche, quelques bourdons venus se « restaurer »...

Les cagettes entrent (vides) et sortent (pleines) de la serre par cette ouverture conçue spécialement à cet effet.

La présence du bidon bleu rappelle la lutte permanente contre la nématode...

Des tomates prêtes à être expédiées.

Les tomates ont été triées (selon la couleur, l'aspect et le calibrage désirés).

La production de poivrons

Le poivron est récolté lorsqu'il est bien rouge.

La culture du poivron nécessite une chaleur très importante ;

il faut donc beaucoup de plastique pour chauffer un maximum !

Un couloir central (plus « aéré ») est aménagé entre deux espaces de culture du poivron.

La production de courgettes

On débute la récolte de la courgette seulement un mois après les semailles. Elle va se dérouler tous les jours pendant 3 mois.

Contrairement à ce qui est fait pour la tomate, il ne faut pas enlever le feuillage des plants.

Pour lutter contre l'oïdium (qui provoque des taches blanches sur les feuilles et leur donne une impression de pourriture), on utilise du souffre ; celui-ci est versé au pied des plants de courgette.

Le mot « fertigation » est formé sur fertilisation et irrigation.

À l'intérieur du local, une pompe destinée à alimenter les serres en eau.

Les bacs sont remplis d'engrais qui, mélangés à l'eau (provenant d'un bassin), vont irriguer les serres et « nourrir » les cultures.

L'eau est en effet pompée depuis un puits qui verse dans un bassin, situé à l'arrière de la station de fertigation.

Le bassin a une capacité de 5 000 m³ (pour la « ferme », cela correspond à 3 jours de réserve d'eau).

Les micro algues vertes qui peuvent se former sont détruites avec du sulfate de cuivre : il faut laisser le produit agir 2-3 jours.

C'est tout un système de tuyaux qui relie le bassin d'eau...

à la pompe située dans le local de fertigation.

Des points d'eau potable sont installés sur toute l'exploitation agricole.

Des ouvriers (hommes et femmes) quittant le travail dans les serres.

Moulay El Hassan et ses visiteurs d'un jour...