La société Agropole à Sidi Bibi

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À la découverte d'une exploitation maraîchère marocaine de la région du Souss, à Sidi Bibi

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À la découverte d'une exploitation maraîchère

marocaine de la région du Souss, à Sidi Bibi

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Entrée de l'exploitation Agropole (vue de l'intérieur)

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On aperçoit très vite certaines des nombreuses serres sous plastique de la « ferme ».

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Du sable partout. 80 % du sol du Souss en est constitué...

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Entre deux serres...

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La production de tomates

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Dans chaque serre se trouve un certificat de conformité. Ici pour une certaine variété de tomates.

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Il faut compter autour de 20 000 plants pour une surface de 2 hectares.

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Pour ne pas épuiser le plant, les feuilles les plus basses sont régulièrement enlevées.

Entre chaque opération, 2-3 grappes de tomates sont récoltées.

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On aperçoit ici un ouvrier en train de ramasser les feuilles fanées.

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En raison de la nématode (maladie du sol caractéristique de la région du Souss), le greffage est en quelque sorte une nécessité.

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Le procédé est le suivant :

on aménage une butte que l'on recouvre de plastique hermétiquement fermé ;

on l'arrose au goutte à goutte ;

puis on injecte un produit spécifique contre la nématode (l'équivalent de 300 litres par hectare) ;

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au bout de 18 jours, le plastique est alors légèrement perforé, tous les 40 cm environ (espace qui séparera chaque plant), puis parfaitement « rebouché » ;

pendant 4 jours, la butte va être bien arrosée pour lessiver le sol ;

le camion arrive enfin pour livrer les plants à semer aussitôt.

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La récolte pourra commencer 3 mois plus tard ; et s'étalera sur 7-8 mois!

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Un bourdon travaillant à polliniser une fleur

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Lorsque le bout de la fleur est marron, la pollinisation est terminée ; le bourdon n'y reviendra donc pas...

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Ruches à bourdons situées dans la serre à tomates, près de l'entrée.

Il faut 4 ruches par hectare. Elles sont changées tous les mois (1,5 mois maximum).

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À l'intérieur de la ruche, quelques bourdons venus se « restaurer »...

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Les cagettes entrent (vides) et sortent (pleines) de la serre par cette ouverture conçue spécialement à cet effet.

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La présence du bidon bleu rappelle la lutte permanente contre la nématode...

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Des tomates prêtes à être expédiées.

Les tomates ont été triées (selon la couleur, l'aspect et le calibrage désirés).

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La production de poivrons

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Le poivron est récolté lorsqu'il est bien rouge.

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La culture du poivron nécessite une chaleur très importante ;

il faut donc beaucoup de plastique pour chauffer un maximum !

Un couloir central (plus « aéré ») est aménagé entre deux espaces de culture du poivron.

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La production de courgettes

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On débute la récolte de la courgette seulement un mois après les semailles. Elle va se dérouler tous les jours pendant 3 mois.

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Contrairement à ce qui est fait pour la tomate, il ne faut pas enlever le feuillage des plants.

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Pour lutter contre l'oïdium (qui provoque des taches blanches sur les feuilles et leur donne une impression de pourriture), on utilise du souffre ; celui-ci est versé au pied des plants de courgette.

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Le mot « fertigation » est formé sur fertilisation et irrigation.

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À l'intérieur du local, une pompe destinée à alimenter les serres en eau.

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Les bacs sont remplis d'engrais qui, mélangés à l'eau (provenant d'un bassin), vont irriguer les serres et « nourrir » les cultures.

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L'eau est en effet pompée depuis un puits qui verse dans un bassin, situé à l'arrière de la station de fertigation.

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Le bassin a une capacité de 5 000 m³ (pour la « ferme », cela correspond à 3 jours de réserve d'eau).

Les micro algues vertes qui peuvent se former sont détruites avec du sulfate de cuivre : il faut laisser le produit agir 2-3 jours.

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C'est tout un système de tuyaux qui relie le bassin d'eau...

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à la pompe située dans le local de fertigation.

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Des points d'eau potable sont installés sur toute l'exploitation agricole.

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Des ouvriers (hommes et femmes) quittant le travail dans les serres.

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Moulay El Hassan et ses visiteurs d'un jour...