La crise, les crises, les cycles de crises 20/05/2014 Analyses et propositions.

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La crise, les crises, les cycles de crises

11/04/23

Analyses et propositions

Éléments sur la crise financière

Une crise du système capitaliste La cohérence d’une alternative systémique Du local au mondial, un autre crédit

Une crise du systèmecapitaliste

Une crise du capitalisme financiarisé

La crise a commencé en 2007 sur un marché particulier, la spéculation sur les crédits immobiliers titrisés…

Une crise du capitalisme financiarisé

La crise a commencé en 2007 sur un marché particulier, la spéculation sur les crédits immobiliers titrisés…Mais elle a immédiatement touché l’ensemble du système financier occidental :c’est un résultat de la « mondialisation financière » inaugurée en 1979

Interdépendances financières des années 2000

Source : Conseil d’Analysestratégique

Opérations de la Réserve fédérale dans la crise

Des engagements massifs des Etats

Variation des dettes publiques entre 2007 et 2009

0 50 100 150 200 250

Japon

Italie

Grèce

Belgique

Etats-Unis

Canada

Zone euro (16 pays)

Hongrie

France

Portugal

Allemagne

Royaume-Uni

Irlande

Espagne

2007

2009

Rendement des emprunts d’État à dix ans

Premier plan de "sauvetage"

Crise des "subprimes"

Entrée de la Grèce dans la zone euro

Faillitede Lehman

Une crise causée par l’accumulation de masses énormes de capitaux financiers

PIB mondial 179,1

Total finance

685,1

0

100

200

300

400

500

600

700

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

De l’économie de marché au capitalisme :la circulation simple des marchandises

De l’économie de marché au capitalisme :quand l’argent devient le but de l’échange

La dynamique d’accumulation du capital

Circulation simple (le but de l’échange est de se procurer des biens ou des services utiles) : M – A – M Accumulation capitaliste (on produit pour le maximum de taux de profit : A – M – P – M’ – A’Le profit : A’ – A.Le taux de profit : (A’-A)/A

L’exploitation capitaliste

Une journée de travail

Valeur créée

Salaire (valeur de la force de travail)Profit

Suraccumulation et dévalorisation du capital

Accumulation de capital matériel pour augmenter la productivité du travail vivantLimites à l’augmentation du taux de profitNécessité de dévaloriser une partie du capital pour restaurer le taux de profit des capitaux dominantsCycle des affaires

Suraccumulation - dévalorisation

100

20

50

20

Taux de profit : 20 %

Taux de profit :

40 %

Capital

Profit

Suraccumulation - dévalorisation

100

20

50 50

18

2

Taux de profit : 20 %

Taux de profit :

36 %Taux de profit : 4 %

Capital

Profit

Cycles courts et cycles longs

L’inflation financière, phénomène caractéristique des phases longues de difficultés de l’accumulation capitaliste

Expansion

de la financeExpansion

de la financeExpansion

de la finance

1800 1820 1840 1860 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000

1817

1844 1851

1870 1875

1890 1896

1914 1920

1940 1946

1967 19731810

L’inflation financière, phénomène caractéristique des phases longues de difficultés de l’accumulation capitaliste

L’inflation financière, phénomène caractéristique des phases longues de difficultés de l’accumulation capitaliste

Source : J. Beinstein

L’inflation financière a répondu à une crise systémique durable

Dégradation de l’efficacité du capital dès le milieu des années 1960Inefficacité des mesures de soutien de l’activité jusqu’à la fin des années quatre-vingt« Révolution financière » pour restaurer la rentabilité des capitaux les plus puissants

Le « coup d’État » monétaire de 1979

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000

%

Taux du marché monétaire américain

La prise du pouvoir par les marchés financiers

France : taux « réel » des obligations d'État à long terme

-3

-2

-1

0

1

2

3

4

5

6

7

1964 1968 1972 1976 1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004 2008

% l'

an

Source: OCDE, Perspectives économiques

La crise ne résulte pas d’une violation des lois du système mais de leur logique poussée au paroxysme

La titrisation : on achète et on vend…

de l’argent qui rapporte

Un seul critère : le taux de profit maximal

Les marchés financiers sont la quintessence du capitalisme

Les avantages de la croissance financière pour la rentabilité

Des restructurations capitalistes facilitées

Une pression accrue sur les gestions d’entreprises

Conséquences dans la gestion des entreprises

Surveillance des actionnaires et des marchésPriorité renforcée à la rentabilité

des fonds propresPression accrue sur les salaires et sur l’emploiPrécarisation des emplois, externalisations

La troisième crise de la financiarisation contemporaine…

80

90

100

110

120

130

140

1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007

Krach boursier

“Crise asiatique”,LTCM

krach de la « net-économie »et récession

Récession (« It’s the economy, stupid ! »)

Récession Reagan - Volcker

Emploi non agricole aux États-Unis (millions)

Mais une crise beaucoup plus grave que les précédentes

Des faillites de banques et de compagnies d’assuranceUn blocage complet du marché interbancaireDes interventions massives des banques centrales et des gouvernementsUn risque pesant sur le système monétaire international

Une reprise incertaine

PIB par tête

PIB par tête

Et maintenant ?Les plans de relance massifs ont pu stimuler l’activité mais…Le système financier mondial est toujours fragileLa situation financière des États et des banques centrales est angoissanteLa crise peut mettre en cause la confiance dans le dollarLes prochains krachs risquent d’être encore plus graves.

Et la France ?

Mécanique de la dette : ce qui pourrait arriver à la Grèce

taux de croissance annuel 0,0%taux d'intérêt réel 20,0%Excédent primaire 0,0%Ratio dette/PIB initial 115%

0%

50%

100%

150%

200%

250%

300%

2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040

Pou

rcen

tage

du

PIB

Dette

Déficitannuel

Mécanique de la dette : où l’UE mène-t-elle la Grèce ?

taux de croissance annuel -4,0%taux d'intérêt réel 4,0%Excédent primaire 3,0%Ratio dette/PIB initial 115%

0%

100%

200%

300%

400%

500%

600%

700%

800%

900%

1000%

2013 2018 2023 2028 2033 2038 2043

Pou

rcen

tage

du

PIB

Dette

Déficitannuel

Mécanique de la dette : pour que la Grèce s’en sorte

taux de croissance annuel 4,0%taux d'intérêt réel 1,0%Excédent primaire -3,0%Ratio dette/PIB initial 115%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040

Pou

rcen

tage

du

PIB

Dette

Déficitannuel

Mécanique de la dette : et la France ?

taux de croissance annuel 0,0%taux d'intérêt réel 1,0%Excédent primaire -1,0%Ratio dette/PIB initial 94%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

180%

2013 2018 2023 2028 2033 2038 2043

Pou

rcen

tage

du

PIB

Dette

Déficitannuel

Mécanique de la dette : pour que la France s’en sorte

taux de croissance annuel 3,0%taux d'intérêt réel 1,0%Excédent primaire -2,0%Ratio dette/PIB initial 94%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

2013 2018 2023 2028 2033 2038 2043

Pou

rcen

tage

du

PIB

Dette

Déficitannuel

Le plan européen

SPV 440 MdSPV 440 Md(spécial purpose (spécial purpose vehicule)vehicule)prête aux Etats en prête aux Etats en difficultédifficulté

Marchés financiers (banques et Marchés financiers (banques et fonds spéculatifs, etc..)fonds spéculatifs, etc..)

Etats (zone euro + Pologne + Suède)Se portent garants en fonction

de leur importance dans le capital de la BCE

BCE

Fournit des

liquidités à taux basPrêtent au SPV et aux états garantsPrêtent au SPV et aux états garants

Peut racheter les obligations

d’Etat

Chantage Chantage à à

l’austérité l’austérité contre contre tauxtaux

BCE – titres détenus pour des raisons de politique monétaire

(milliards d’euros)

Quelles solutions ?

Deux impassesToujours plus de fédéralisme au service des marchés financiers ?Sortir de l’euro ?

Le besoin de transformations radicales

La fuite en avant dans le fédéralisme

Un « gouvernement économique européen » ?

Des « eurobonds » ?

Eurobonds, « avantages »

et inconvénients

Une forme de solidarité entre Etats européens?Les « riches » vont-ils payer pour les « pauvres » ?Des contreparties insupportables pour les pays en difficultésSous le regard des marchés

Des euro-obligations, une proposition de gauche ???« Les euro-obligations visent à créer un grand marché européen des obligations afin d’apporter de la liquidité et de drainer du capital non européen en Europe…Je voudrais qu’en Europe, au sein de la zone euro, nous fassions tout pour éliminer ce désavantage de ne pas disposer d’un gouvernement unique et central qui veille au respect du bon sens… il faut suppléer à cette défaillance par l’émission d’euro-obligations qui au moins, faute d’un gouvernement que nous ne voulons pas avoir, nous donne un instrument pour nous permettre de gouverner avec des mécanismes de marché »

Jean-Claude Juncker, président de l’EurogroupeLibération, 16 décembre 2010

Sortir de l’euro ? Une catastrophe économique et sociale

Une dette extérieure plus lourde

Des prélèvements accrus sur la richesse nationale par le commerce extérieur

La « courbe en J »

Solde ducommerceextérieuraprès unedévaluation

La « courbe en J »

Mais il y a des conditions :

austérité salariale

pincement des margesbénéficiaires

Sinon…

La « courbe en J »

²

Sortir de l’euro ? Une catastrophe économique et sociale

Une dette extérieure plus lourde

Des prélèvements accrus sur la richesse nationale par le commerce extérieur

Une perte de compétitivité

Une atteinte meurtrière à la solidarité entre Européens

Sortir de l’euro :Sortir de la crise sans luttes ?

Sortir de l’euro n’est pas revenir à la situation de 1998

Sortir de l’euro ou s’en « faire sortir » par les marchés ?

Une opération complexe

et les peuples ?

Il n’y a pas de solution magique à la crise

On ne changera pas le monde sans changer l’Europe

Face aux marchés, l’action de l’Etat ne suffit pas !

Les limites systémiques du capitalismeL’extension du marché capitaliste se heurte à l’exigence d’une révolution écologiqueLes débuts de la révolution informationnelle rendent perceptible

la perspective d’un dépassement de l’économie de marchéLa révolution monétaire conduit à mettre en cause l’hégémonie du dollar…

La cohérenced’une alternativesystémique

S’attaquer au capitalisme sur tous les terrains

Marché des « biens et services »

Nouveaux services publics

Nouveaux critères de gestion des entreprises

« Marché du travail »

Sécurité d’emploi ou de formation

Marché de l’argent et de la finance

Un nouveau crédit

Marché mondial

La cohérence d’une alternative systémique

Un « levier » stratégique : réorienter le crédit bancaire

Des pouvoirs nouveauxpour les salariés et les citoyens

Au service d’objectifs sociaux ambitieux

Pour mobiliser les moyens(juridiques, économiques, financiers…)

Contre les marchés financiers, un nouveau crédit sélectif

Priver l’inflation financière de son alimentationPermettre le financement d’investissements à long terme, porteurs de créations d’emplois, d’élévation de la qualification de la main-d’œuvre et du potentiel de création de valeur ajoutée.Les banques, une porte d’entrée pour contester le pouvoir de la finance.

Financements de marchés et financement bancaire : une comparaison

Les marchés de titres

Utilisation d’une « épargne » préalablement accumulée

Le créancier peut à tout moment céder sa créance

Des marchés organisés pour faire prévaloir l’objectifs de rentabilité financière, à l’exclusion de tout autre

Le crédit bancaire

Création de monnaie ex nihilo

Relation durable entre la banque et son débiteur

Des organisations complexes, sensibles à la pression sociale

Du cercle vicieux de la finance à un cercle vertueux de la sécurisation de l’emploi et des financements

des productions répondant aux besoins

Sécuriser l’emploi et la formation

des entreprises plus efficaces de meilleurs

salaires

Plus de dépôts stables dans les banques

Moins de faillites

Davantage de ressources pour les services publics

Moins de surendettement

des débouchés plus stablespour les entreprises

Le XXIe siècle, « âge d’or des services publics »

Avec la rentabilité capitaliste :

déflation, chômage,

crise

D’immenses gains de productivité…

Avec de nouveaux services publics :

répondre à d’immenses besoins, au-

delà du marché

De nouvelles institutions

Des pouvoirs nouveaux pour les salariés et les citoyensDu local au mondial

Transparence sur le comportement des banques dans les territoires (cf. Community Reinvestment Act)Des fonds régionaux pour l’emploi et la formationUn pôle financier publicUne politique monétaire sélectiveUne monnaie commune mondiale, contre l’hégémonie du dollar et l’impuissance de l’euro

Des fonds régionaux pour l’emploi et la formation, pour qui ?

des luttes sociales

…en faveur d’un projet d’investissement…

… soutenu par la population

… et les élus

Mais quel financement ?

Des fonds régionaux pour l’emploi et la formation, pourquoi ?

Les banques

ne veulent pas prêter

… pas assez rentable!

Des fonds régionaux pour l’emploi et la formation, comment ?

réunit dans un fonds régional

La région

Les différentes forces sociales

et des moyens d’action économique :

réaffectation des aides publiques aujourd’huigaspillées

Des fonds régionaux pour l’emploi et la formation, comment ?

Soutien au projet

Bonification d’intérêtsou garantie d’emprunt

FREF

Ce que fait le FREF

Le FREF ne finance pas l’investissement, il aide la population à agir pour que les banques le financent

Bonification d’intérêt : la région paye une partie des intérêts d’un emprunt consenti par une banque ;

Garantie d’emprunt : la région remboursera le prêt si le projet échoue (moins d’un cas sur dix).

Ainsi, avec 1 million d’euros d’argent public, on peut mobiliser 10 millions de crédit, au moins 10 millions d’investissement !

Des fonds régionaux pour l’emploi et la formation : pour être encore plus efficaces

Un fonds national décentralisé

Un pôle financier public

Un pôle financier public

Mobiliser les institutions financières publiques : Caisse des dépôts, Banque postale, OSEO, Banque de France…Mais aussi de nouvelles banques à nationaliser, ainsi que les banques mutualistes, les Caisses d’épargneet encore, tous les fonds créés par Sarkozy à l’appui des banques et du financement des entreprises (FSI, SPPE, médiation du crédit…)Pour une nouvelle mission : mobiliser le crédit et l’épargne au service de l’emploi et de la formation, avec une nouvelle politique industrielle et de servicesEn coopération avec les pouvoirs publics, les banques et les entreprises publiques ou privéesAvec de nouveaux pouvoirs pour les usagers… nous tous !

Des fonds régionaux pour l’emploi et la formation : pour être encore plus efficaces

Un fonds national décentralisé

Un pôle financier public

Un soutien de la Banque centrale européenne

Financement et refinancement…

crédits

dépôts

Marchéinterbancaire

Refinancement

Les moyens d’une politique monétaire sélective

Les banques centrales exigent des garanties :

bons du Trésor et obligations d’ÉtatCrédits aux entreprises cotées AAA+

… BBB- dans la crise !?Crédits immobiliers ??????

Elles devraient réserver leurs refinancements aux investissements favorables à l’emploi et à la formation

Les moyens d’une politique monétaire sélective

Le crédit sert à des opérations financières, des sorties de capitaux, des délocalisations

pas de refinancement ! (ou refinancement à un taux prohibitif)

Le crédit finance des investissements favorables à l’emploi, à la formation, au développement maîtrisé des territoires

refinancement à 0 % !(ou à un taux faible, voire négatif)

Un refinancement sélectif,c’est possible

Facilité marginale de refinancement

Dépôts

“Refi”

EONIA

La Banque centrale européenne pratique déjà des taux différenciés

Comment la Banque de France a combattu les spéculations contre le SME tout en préservant les conditions de financement des entreprises

4

8

12

16

20

24

1992 1993 1994 1995

Taux de l’argent au jour le jourTaux des appels d’offres

D’autres instruments pour un crédit au service de l’emploi et du développement des êtres humains

Les réserves obligatoires

La réglementation « prudentielle » (« ratio de Bâle »)

Lutter dès à présent pour une autre Europe

Placer la Banque centrale européenne sous le contrôle du Parlement européen et des Parlements nationauxDonner à la BCE une nouvelle mission

au service de l’emploi et de la croissance réelleAbolir le « Pacte de stabilité et de croissance »Un engagement de l’Union européenne pour une mondialisation de codéveloppement

Une stratégiemondiale

Une stratégie mondiale

La politique monétaire américaine, une des causes de la criseS’émanciper de l’hégémonie du dollarUne alliance de l’Union européenne avec les pays du Sud

L’hégémonie monétaire

des États-Unis Taux de change effectif du dollar

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110

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1957 1962 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 2007

jusqu'en 1971 : régime

des changes fixes

1971 - 1976 : effondrement du système de Bretton Woods

1979-1982 : politique Reagan-Volcker,libéralisation financière

et restauration de l'hégémonie du dollar

1985 : le G3 (USA, Japon, RFA) organise le repli du dollar.

Spéculations et confrontation dollar - yen - mark

1997: la hausse du dollar

déclenche la « crise

asiatique »

1999 : l'euro

Taux de change effectif des principales monnaies

Source : FMI

ETATS-UNIS

UNION MONETAIRE EUROPÉENNE

CHINE

70

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100

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120

130

140

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Une menace sur le système monétaire international

-250

-200

-150

-100

-50

0

50

1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010

Solde de la balance des paiements des États-Unis (en milliards de dollars)

Une monnaie commune mondiale contre l’hégémonie du dollar

Une alternative à la domination américaine dans le domaine monétaireUne création monétaire mondiale régulée pour favoriser de façon sélective les crédits à long terme finançant des investissements favorables au développement de tous les êtres humainsUne opportunité historique: la montée des pays émergents et la nécessité d’une alliance avec l’Union européenneUn moyen technique : les droits de tirage spéciauxUne condition : réformer profondément le FMI

Droits de vote au FMI

Japon 6,1Reste du monde 40,7

Allemagne 6,0

France 4,9

Royaume-Uni 4,9

Autres pays de l'UE 16,5

Chine 3,7

Etats-Unis 17,1

En pourcentage

Une stratégie mondialepour le codéveloppement

La création d'une monnaie commune mondiale émancipée du dollar à partir des droits de tirages spéciaux (DTS) du FMI, ainsi que les constructions monétaires régionales voire locales, sont au centre du projet d'une architecture financière et monétaire mondiale nouvelle avec un FMI et des institutions internationales refondées garantissant notamment de nouvelles formes de financement pour le développement au service des peuples.

La question de l'utilisation de l'argent, des finances publiques et du crédit, est au cœur des batailles politiques, économiques et sociales contre les choix néo-libéraux et le dumping social; pour de nouveaux droits, pour de véritables alternatives, pour un véritable co-développement

(Objectifs communs adoptés à la rencontre des partis progressistes européens et latino-

américains, le 1er février 2010)

Pour en savoir plus…

www.cgtbanquedefrance.org