Jean-Claude, sois vivement remercié. « Il faut être ignorant comme un maître décole Pour se...

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Jean-Claude, sois vivement remercié.

« Il faut être ignorant comme un maître d’école Pour se flatter de dire une seule parole

Que personne ici-bas n’ait pu dire avant vous. » (Musset)

Aussi, pardonnel’audacieux et traitre plagiat de ton écrit.

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S’il en est quelques-uns à devoir subirles affres de tes foudres,

nul doute que ton perspicace courroux,et ta tranchante justice,

sauront bien vite les confondre, pour les accabler de ton incommensurable …

indulgente bonté !

Du Collège de Garçons Du Collège de Garçons de Saintesde Saintes

CHAPSALCHAPSAL

Vieux Collège disparu,Camarades …jamais revus

depuis un demi-siècle !

Quelque 20 générations,

plus de 300 ans durant,

y affrontèrent l’initiation

aux choses de l’esprit.

Derniers héritiers …

nous le serions, dit-on !

Vieux murs à l’abandon !...

‘Lieux’ d’aucune aisance,Souvenirs cauchemardesques

d’une ‘serre’autant que d’un cloaque …

Grisâtre et malodoranteSalle d’Etudes,

entrepôt du ‘quatre heures’ des Internes,

où même les ratsn’osaient se hasarder !

C’est que …

pour la Municipalité,

Internes ou Externes

Nous n’existions pas !!

Au dortoir sans chauffage,

dans le froid rigoureuxde l’hiver,

des draps glacésnous accueillaient.

Il arrivait que le Principalpassât une inspection du soir,

tapotant de sa cannequelques jambes recroquevillées,

qui, respectueusement,aussitôt s’allongeaient …

N’avait-il pas, lui (Monsieur COLIN),

quelques-uns le savaient,

dû laisser une partie de ses pieds

dans le froid … des tranchées !

Ô promiscuité, si courageusement vaincue !

Car nous formions, à la fois,la plus docile, et la meilleure société qui fût,

où les loups, dans ces mornes espaces,rarement montraient les dents.

Dupin

Bouffard

Fardou

Retoré

Reau

37

Antoine Puerto37-

Fardou

Dupin

Bouffard

Retoré

Réau

Que reste-t-il de ce Collège,

de ces Vénérables Murs

qui abritèrent notre enfanceet notre adolescence ?

Rien !Ou quasiment plus rien !

Anéantis, balayés, rasés,

ce sont Trois Siècles d’Histoireque ces Vandales ont effacé !

Mais, au-delà des ans,

NOS souvenirs demeurent.

Gardons-en le meilleur,comme celui de nous être, si cordialement,

RETROUVES !

OUI  ! Enfin RETROUVES  !!!

Musique : Les BarricadesFrançois COUPERIN (François le GRAND – 1668-1733)