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Mamadou Oury Ba E-mail : ba.oury13@gmail.com
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INTRODUCTION
L’exploitation des ressources halieutiques dans les eaux sénégalaises est le fait des pêcheries
artisanales (maritime et continentale) et industrielles.
La pêche artisanale maritime est caractérisée par son hétérogénéité structurelle. Elle est
pratiquée par plusieurs communautés de pêcheurs (Guet-ndariens, Lébous, Nyominka, …) qui
utilisent différentes méthodes de pêche suivant des stratégies qui varient de saison en saison
en fonction des facteurs biologiques et socio économiques. Ces communautés sont installées
dans plus de 200 centres de pêches répartis sur tout le littoral.
Le milieu de vie et le comportement des espèces expliquent les différentes stratégies et
tactiques de pêche développées pour l'exploitation des ressources halieutiques, car le seul
souci est l’accès aux ressources. On a dénombré une dizaine de types d’engins que sont :
- Les filets à mono filaments
- Les combinaisons de types de pêche
- La palangre
- Le trémail
- Le filet maillant dormant
- La palangrotte
- La senne de plage
- Le filet maillant encerclant
- La senne tournante et coulissante
Notre étude va porter essentiellement sur la senne de plage qui est un engin très ancien et qui
demeure encore l’engin préféré de certaines communautés de pêches telles que les Lébous.
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Cadre de la recherche
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Chapitre I : situation de la pêche au Sénégal
Au Sénégal la pêche occupe une place importante dans l’économie du pays, elle représente
2% du PIB national et comptabilise 600 000 emplois directs et indirects. Elle contribue aussi
de 32% dans les exportations totales du pays. Dans l’alimentation des populations les
produits de la pêche ont une contribution de 70% aux apports nutritionnels en protéines
d’origine animale.
Avec tous les avantages que recèle ce secteur, la nécessité d’établir des mesures permettant
de le préserver se fait sentir pour qu’il continue de contribuer à l’alimentation des
populations, de créer des emplois, et de générer des devises par les exportions des produits
halieutiques.
Aujourd’hui la pêche sénégalaise se trouve dans une crise environnementale et socio-
économique grave, menaçant la survie des communautés de pêcheurs et risque de
compromettre l’approvisionnement en produits halieutiques des populations et de l’industrie
halieutique et plus grave la contribution du secteur à la croissance économique et de la lutte
contre la pauvreté.
Entre 1998 et 2003, les captures des espèces démersales qui constituent l’essentiel de la valeur
ajoutée du secteur ont chuté de 32% en moyenne. Les exportations de produits halieutiques
ont aussi enregistré une baisse remarquable, estimée à 26%.
Cette évolution défavorable du secteur est essentiellement liée à la surcapacité de pêche qui a
entrainé une surexploitation des principales espèces marines démersales. La crise du secteur
est aujourd’hui aggravée par l’augmentation de l’armement national, que ce soit industriel ou
artisanal et les différentes pratiques de captures qui occasionnent des pertes post captures.
Ce contexte appelle des reformes vigoureuses et urgents visant à aménager le secteur des
pêches ainsi qu’a promouvoir le développement de l’aquaculture pour permettre au secteur
de rester parmi les secteurs créateurs de richesse et participe durablement à la lutte contre la
pauvreté.
Pour se faire , l’Etat du Sénégal a mis en place des directives telles que : : la définition de
nouvelles conditions d’accès avec l’introduction du permis de pêche artisanale ; l’ouverture
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de chantiers d’envergure dans le domaine de la maîtrise des capacités de capture (élaboration
du Programme d’ajustement des capacités de pêche maritime, Programme national
d’immatriculation des pirogues, audit de la flotte démersales côtière ); l’amélioration de la
gouvernance du secteur par l’introduction de la cogestion et la mise en place des CLPA ; le
renforcement notable des moyens opérationnels de la surveillance des pêches ; la mise en
œuvre de politiques de conservation de la ressource et de l’environnement marin (instauration
du repos biologique, création de récifs artificiels, gestion intégrée des ressources marines et
côtières, création d’aires marines protégées) ; la création d’une cellule de restructuration
industrielle et Elaboration d’un plan de restructuration industriel ; Actions de mise aux
normes de l’amont de la filière ; la création d’une Agence Nationale de l’Aquaculture (ANA)
et l’élaboration d’un programme prioritaire de développement de la pêche continentale et
l’aquaculture au Sénégal.
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Chapitre II : Présentation des zones d’étude
Figure 1: carte de Dakar montrant la position géographique de Rufisque et de Bargny
II-1°) Présentation de Rufisque
II-1-1°) historique
L’histoire de cette ville remonte au 16e siècle lorsque le village des pécheurs (Teung-Guedj)
fut fondé ce qui donne à la ville le nom de (tengèej) en wolof.
Etant un comptoir portugais, la ville devient (Rufisco) mais il pourrait s’agir de Rio Fresco
qui signifie rivière fraiche, Refresco (havre de fraicheur) ou encore Rio Fusco (rivière noire)
II-1-2°) Situation géographique
Rufisque est une ville du Sénégal situé au Sud-est à 25km de Dakar, à la latitude : 14°46’ N
et à la longitude : 17°16’ W. Cette localité constitue la porte d’entré et de sortie de Dakar. Le
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dernier recensement effectué en 2007 estime sa population à 162 056 hts dont 60 749 hts à
Rufisque Est, 37 634 hts à Rufisque ouest et 63 673 hts à Rufisque nord. C’est le décret
N°96-745 du 30 avril 1996 qui a fait de Rufisque l’arrondissement et en même temps un
département.
II-1-3°) Caractères socio-économique
Sur le plan économique Rufisque fut la capitale de l’arachide dont la Rufisquoise une huile
réputée est le fruit c’était aussi le principal port du Sénégal avant l’expansion du port de
Dakar. Mais aujourd’hui l’économie de la ville tourne autour des filatures, une cimenterie,
une usine de fabrique de pastille valda, une industrie de chaussure à Bata ainsi que dans les
services administratifs et le tourisme.
Souvent pendant l’hivernage il arrive que les eaux de pluies abondantes soient associées à la
montée de la marée et déclenchent des inondations et c’est ce qui attribut à la ville le nom de
« petite Venise du tiers –monde ».
II-1-4°) Situation dans la pêche
Pour aborder cette partie on se limitera à l’étude de trois (3) années que sont 2006, 2007, 2008
En 2006 Rufisque a débarqué 11 258 850 kg soit 11 258.850 tonnes, ce qui représente 3.02%
des débarquements nationaux qui sont de 372 688 tonnes, pour une valeur commerciale
estimée à 2 233 492 000 FCFA soit 1.84% de la valeur commerciale nationale estimée à
120.9Milliards de FCFA .
En 2007 les débarquements ont chuté de 825 100 kg soit une chute de 7.32%. Cette année, les
débarquements sont de l’ordre 10 433 750 kg soit 10 433.750 Tonnes pour une participation
de 2.47% dans les débarquements généraux qui sont de l’ordre de 421 910 Tonnes. Ces
débarquements ont engendrés une valeur commerciale estimée à 2 530 102 500 FCFA soit
1.71% de la valeur commerciale nationale qui est de l’ordre de 147.12 Milliards de FCFA.
En 2008 les débarquements à Rufisque ont observés une légère hausse de l’ordre de 13.65%,
ils sont estimés à 12 083 950 kg soit 12 083.950 Tonnes et contribuent de 1.64% dans les
débarquements généraux qui sont estimés à 735 171 Tonnes. La valeur commerciale
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occasionnée par ces débarquements est estimée à 1 936 881 650 FCFA soit 1.27% de la valeur
commerciale nationale qui est de 151.78 Milliards de FCFA.
Nous pouvons conclure tout en notant que durant ces trois(3) années la contribution de
Rufisque dans la pêche sénégalaise a été minime sur tous les plans que ce soit dans les
débarquements que dans les recettes
II-2°) Présentation de Bargny
II-2-1°) Situation géographique
Bargny est une ville du Sénégal crée en 1589, elle est située à une trentaine de kilomètre (30
km) au sud-est de Dakar à la latitude 14° 41’ 1N et à la longitude 17° 14’ 38 W. Elle est
devenue une commune autonome en 1990 à la faveur du décret 90-1134 du 8 octobre 1990.
Elle s’étend sur 1132 ha bordée par 6 km de côtes
II-2-2°) Cadre socio économique
Le dernier recensement 2007 estime sa population à 67 301 hts qui vivent dans de grands
ensembles parmi lesquels on peut citer Bargny Guedj, Ngout, Guinaw Rail (Kipp) et des
villages traditionnels comme Miname et Sendou. Aujourd’hui Bargny compte trente neuf (39)
quartiers à la tète desquels sont placés des délégués représentant le maire auprès de la
population.
Depuis le 28 aout 2004, la commune de Bargny fait partie de la communauté des
agglomérations de Rufisque (CAR) qui regroupe les collectivités locales de Rufisque,
Bargny, Diamniadio, Sébicotane Sangalcam et Yenne. C’est une ville carrefour avec tous les
accès que ce soit ferroviaires, maritime, et routier Cette ville est menacée de manière foncière
avec l’extension des carrières de la SOCOCIM qui a engloutit toute sa zone d’extension Nord.
L’avancée de la mer rapide aidée par l’extraction outrance du sable marin rétrécit la ville au
sud. Et enfin à l Est la commune se rétrécit au bénéfice de la plate forme de Diamniadio.
Sur le plan économique la pêche occupe la plus grande partie des activités car ce sont des
centaines de pirogues qui assurent quotidiennement la plus grande partie du commerce et de
la vie de cette ville.
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II-2-3°) situation dans la pêche
Pour se faire on va se focaliser sur trois (3) ans à savoir les années 2006, 2007, 2008 car les
données de 2009 ne sont pas encore disponibles dans leurs intégralités.
En 2006 la ville de Bargny a débarqué 5 640 230 kg soit 5 640.230 tonnes de produits
halieutiques. Ce qui représente 1.51% des débarquements nationaux qui sont de l’ordre de
372 688 tonnes pour une valeur commerciale estimée à 750 216 500 FCFA soit 0.62% de la
valeur commerciale nationale qui est estimée à 120.9 Milliards de FCFA.
En 2007on a noté une grande chute des débarquements qui sont de l’ordre de 1 175 300 kg
soit 1 175.300 tonnes, par rapport à ceux de 2006 qui étaient de 5 640 230 kg. Ces
débarquements représentent 0.27% des débarquements généraux qui sont de 421 910 tonnes,
pour une valeur commerciale estimée à 262 096 700 FCFA soit 0.17% de la valeur
commerciale nationale qui est estimée à 147.12 Milliards de FCFA.
En 2008 il est à noter qu’il ya eu une légère augmentation des débarquements qui sont de
l’ordre de 3 564 350 kg soit 3 564.350 tonnes soit 0.48% des débarquements généraux qui
sont de 735 171 tonnes, pour une valeur commerciale estimée à 321 922 650 FCFA soit
0.21% de la valeur commerciale nationale estimée à 151.78 Milliards de FCFA.
En définitive nous constatons que Bargny a une part minimale dans la pêche sénégalaise car
durant ces trois années que nous avons pris comme référence les résultats obtenus ne sont pas
aussi fameux tant sur les débarquements, tant sur les recettes engendrées
Tableau 1 : Tableau récapitulatif des résultats généraux
villes 2006 2007 2008
Débarquements en Kg 11 258 850 10 433 750 12 083 950
Rufisque V C E en FCFA *1000 2 233 492 000 2 530 102 500 1 936 881 650
Débarquements en Kg 5 640 230 1 175 300 3 564 350
Bargny V C E en FCFA *1000 750 216 500 262 096 700 321 922 650
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Chapitre III : Objet de la recherche
III-1°) : Problématique
La pêche à la senne de plage devient de plus en plus une source de préoccupation avec la
spécialisation d’une méthode cruciale qui débarque généralement que des fingerlings
(espèces qui ont la taille d’un doigt) dont la taille est très inférieure à la taille minimale de
capture autorisée. C’est le cas de la zone comprise entre Bargny et Rufisque (BATA). Un
développement de cette pratique menace à moyen ou à court terme l’équilibre de l’écosystème
côtier. Les principales critiques formulées à l’égard de la pêche à la senne de plage peuvent
être réparties à deux niveaux principaux.
- D’une part son intervention aveugle dans la zone de pêche ciblée. Ors la plupart des
zones d’action de l’engin constituent généralement des espaces de frayères ou de
nourriceries. Certes il y a une biodiversité importante mais peu d’individus par espèce
et en proportion variable selon les saisons. Ces zones sont caractérisées par des
conditions surtout favorables à la survie et à la croissance des juvéniles.
- d’autre part elle risque d’avoir un effet nuisible à la pérennité des espèces dont le cycle
de reproduction est très long ainsi qu’un effet destructeur sur l’environnement marin.
Cette dernière a été émise après avoir constaté que dans ces pêcheries, en plus des espèces
commerciales, une grande variété d’espèces accessoires était capturée. La presque totalité
surtout des prises accessoires est composée d’individus immatures des poissons de hautes
valeurs commerciales.
En tout état de cause les sennes de plage ne sont pas les seules à capturer des espèces non
visées ou à avoir un effet destructeur sur l’environnement. Par exemple le chalut crevettes
comme d’autres chaluts utilisés dans la pêche industrielle entraîne une mortalité considérable
de juvéniles d’espèces commerciales, et ses prises accessoires sont cinq à dix fois supérieures
aux captures de crevettes, dont les plus grands partis sont rejetés en mer.
Aussi les filets maillants dérivants de fond ou de surface ont un impact néfaste sur la
ressource car une bonne proportion des poissons pris par les filets tombe avant d’être ramenée
à bord et qu’une autre partie des poissons bien que blessés réussissent à s’échapper sans
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compter la quantité pourrie. Malgré tout les conséquences de la pêche à la senne de plage
constitue un sujet majeur préoccupant. Certaines critiques énumérées seront réexaminées plus
tard ainsi que l’impact probable sur l’environnement.
III-2°) : Cadre d’analyse
Dans cette partie nous allons parler de la question initiale, de ou des hypothèses possibles,
apporter des indicateurs de recherche et définir les différents concepts et mots clés
III-2-1°) Question initiale
Encore appelé question de recherche elle permet de situer le thème dans un contexte bien
définit. Pour notre thème la question initiale peut être formulée comme suit : « dans quelle
mesure les sennes de plage pourraient-elles constituer des engins de pêche qui ne
compromettent pas la durabilité de la pêche ? »
III-2-2°) Hypothèse
L’hypothèse permet d’apporter une réponse provisoire à la question initiale donc nous
pouvons la formuler comme suit : « l’impact des sennes de plage sur la durabilité de la pêche
dépend de leurs caractéristiques techniques et de leur mode d’utilisation. »
III-2-3°) les indicateurs
A°) Les caractéristiques de la senne de plage
A-1°) Historique
Utilisé depuis plusieurs décennies par nos ancêtres, la senne de plage demeure encore l’engin
de pêche préféré de certaines communautés de pêcheurs. A Bata (Rufisque) et à Bargny la
pêche à la senne de plage occupe une bonne partie dans le domaine de la pêche.
La senne de plage est communément appelée par les pêcheurs sénégalais mbaal laaw qui
signifie en wolof "filet encerclant" ; on la désigne aussi souvent par les termes de mbaal xëcc,
c'est-à-dire filet tiré. On remarque que ces modes d'utilisation ne sont pas spécifiques à la
senne de plage.
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Aussi bien la senne tournante que le filet maillant encerclant sont utilisés en mode encerclant,
de même qu'ils sont tirés après l’encerclement. Les pêcheurs disent qu'ils ont appelé ainsi la
senne de plage parce que ce fut le premier filet de type encerclant qu'ils ont connu.
A-2°) Matériaux
Les matériaux qui permettent la confection d’une senne de plage sont choisis selon leur
résistance, leur visibilité, leur capacité de filtration, leur élasticité, et leur densité. Cette
confection s’effectue par :
- l’assemblage de plusieurs nappes de filets de cinquante mètres (50 m) de longueur et
quatre cent (400) mailles de hauteur. ces nappes sont souvent en polyamide (P A) avec
une densité de 1.14 ou en polyéthylène (P E) pour une densité de 96%.
- Des cordes servant de ralingues (inférieure et supérieure) ;
- Des flotteurs montés sur la ralingue supérieure ;
- Du plomb monté sur la ralingue inférieure ;
- Des battons montés sur chaque flanc.
A-3°) Composants
La senne de plage normale est composé d’une poche (biiru mbaal) prolongée par une
ramification de chaque côté constituant l'aile de la senne, que les pêcheurs appellent jambe
(tank) ou bras (loxo). A chaque bout d’aile est attaché un morceau de bois (sikkou) à partir
duquel les cordes de halage (tambal) sont attachées lors des opérations de pêche.
Le tout forme un filet de 7 à 10 m de hauteur et de 200 à 1000 m de longueur, bordé d’une
ralingue supérieure (reubou kaw) qui porte des flotteurs et d’une ralingue inférieure (reubou
souf) munie de plombs.
Un filet de 500 m de longueur a en moyenne 150 kg de plomb et 800 flotteurs. Les mailles du
filet varient entre 15 et 30 mm. Le filet de la poche est généralement constitué de mailles de
plus petite dimension que le filet des ailes. La poche est confectionnée avec des mailles de
petite dimension en fil résistant, afin que les poissons qui s'y concentrent ne puissent passer au
travers des mailles sous la pression des poissons ramassés.
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La senne de plage est confectionnée avec du fil multi filament (koton) mais pour rendre plus
souple le halage du filet, la partie qui constitue la poche est de plus en plus fabriquée en mono
filament de grosse épaisseur pour pouvoir résister à la charge.
A-4°) Le montage
La senne de plage est un engin qui comporte un mur de filet, avec une ralingue supérieure sur
laquelle les flotteurs sont montés et une ralingue inférieure sur laquelle les plombs sont
incorporés. Le principe de construction est semblable à celui du filet maillant, mais les mailles
sont plus petites de sorte que les poissons sont enfermés dans les différentes poches au lieu
d'être maillés ou emmêlés.
De longs câbles (cordages) sont fixés à chaque extrémité de la senne. Le filet est monté par
les pêcheurs eux-mêmes. Il faut environ 4 balles de filet à 80 000 FCFA chacune pour
fabriquer un filet de 500 m de long. Pour les cordes de halage on emploie entre 3 et 4
rouleaux de 200 m chacun pour un prix qui varie entre 50 000 et 60 000 FCFA. Ainsi le coût
d'une senne de plage de 500 m après montage est estimé entre 1 500 000 et 2 000 000 FCFA.
A-5°) La sélectivité
Pour la pêche à la senne de plage, parler de sélectivité par espèce c’est avouer à l’échec. Non
seulement son intervention est aveugle mais la senne de plage agit dans une zone où la
biodiversité est importante.
Cependant on peut relativiser son impact négatif sur ce domaine car la prise d’une multitude
d’espèces peut être bénéfique vis-à-vis des besoins variés du marché ainsi elle peut aboutir à
des rendements meilleurs. Pour le cas de la sélectivité par taille, c’est là où se trouve la
problématique.
La majeure partie des pécheurs utilisant ce type d’engin se préoccupent plutôt de l’importance
de la rentabilité de leurs sorties que la performance de la sélectivité de l’engin. Ainsi c’est la
raison pour laquelle le respect du maillage de 50 mm préconisé par le code de la pêche n’est
de rigueur devant le manque de suivi du code par les services compétents.
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Pire même il existe des nappes de filets communément appelées moustiquaires qui sont
utilisées pour recouvrir la poche de la senne de plage lorsque celle-ci est suffisamment proche
du rivage afin de retenir les fingerlings dont ils se servent comme appât pour la pêche à la
palangre.
A-6°) Cout de la senne de plage
Le coût de la senne de plage n’est pas fixe il dépend de la taille et de la qualité de l’engin
qu’on veut avoir. Mais au cours de notre descente sur le terrain nous avons eu à côtoyer deux
(2) filets, un de (800 m) et un de (1500 m)
- Pour le filet de huit cent mètres (800 m) on peut dépenser jusqu’à quatre millions
(4 000 000 FCFA).
- Pour le filet de mille cinq cents mètres (1500 m) on peut dépenser jusqu'à dix millions
(10 000 000 FCFA).
B°) Mode d’utilisation
B-1°) Principe de capture
La pêche à la senne de plage consiste à encercler les bancs de poissons en formant un mur de
filet au maillage si fin que les espèces visées ne peuvent pas se prendre dans les mailles. La
figure ci-dessous nous montre le principe de capture et ses quatre (4) étapes
Figure 2: Principe de capture et
fabrication des sennes de plage,
montrant les quatre étapes du
processus de capture
Source : archives de documents de
la FAO
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B-2°) Equipage
Elle est constituée :
- D’un capitaine qui veille au bon déroulement du travail
- Et les autres membres
L’équipage dépend de la taille du filet et de la taille du banc de poison repéré, elle peut aller
de six (6) à trois cent (300) personnes.
Pour nos deux (2) filets :
- Le filet de huit cent mètres (800 m) l’équipage varie entre 20 à 50 personnes
- Le filet de milles cinq cent mètres (1500 m) l’équipage varie entre 100 à 200
personnes.
B-3°) Mode d’opération
Comme son nom l'indique, la senne de plage est utilisée à partir de la plage, et cette dernière
sert d'obstacle supplémentaire dans le processus de capture. On manœuvre généralement la
senne à partir d'une petite embarcation. On fait tout d'abord filer l'un des câbles d'extrémité en
le plaçant perpendiculairement à la plage. La senne est ensuite placée parallèlement à la plage,
et le second câble d'extrémité est ramené sur la plage.
Les câbles sont tirés vers l'intérieur, de manière que la senne se rapproche de la plage en
formant un demi-cercle, et la plupart des poissons qui se trouvent entre la senne et la plage
sont normalement capturés. Dans de nombreuses pêches où l'on utilise la senne, qu'elle soit de
plage ou coulissante, on a recours à la lumière pour attirer et concentrer le poisson avant de
placer la senne.
La figure suivante nous montre les différentes étapes qui constituent le mode d’opération
d’une senne de plage.
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Figure 3 : différents étapes du mode d’emploi d’une senne de plage
Source : Engins et techniques de pêche artisanale du Sénégal
Par E. Charles-Dominique, avril 2003 (d'après les enquêtes d’E. Charles-Dominique et
A. Mbaye, 1997-1998).
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III-2-4°) Concepts et mots clés
Dans cette partie nous allons essayer de définir quelques concepts et mots clés tels que : senne
de plage, halage, sélectivité.
Senne de plage : comme son nom l’indique la senne de plage est une technique de
pêche très ancienne qui se fait sur la et qui consiste à capturer les poissons à la surface
en pleine eau en l'encerclant à l'aide d'un filet.
Halage : c’est l’étape qui consiste à sortir l’engin de l’eau à l’aide des cordes.
Sélectivité : c’est la propriété qu’a un engin de pêche à éviter le maximum de prises
accessoires.
Fingerlings : c’est les espèces qui ont dépassé le stade d’alevins mais n’ont pas
atteints la taille mature. Autrement dit ce sont les espèces qui ont la taille d’un doigt.
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Présentation des résultats
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Chapitre IV : Méthodologie de recherche
Dans cette partie on essayera de montrer les moyens par lesquels nous avons abordé le travail
qui nous est soumis. Elle comprend : la population d’enquête, l’échantillon d’enquête, les
outils de collecte d’informations (recherche documentaire, observation, entretien,
questionnaire), analyse et traitement de données, et les difficultés qu’on a eu à rencontré
durant de notre travail sur le terrain.
IV-1°) Population d’enquête
Notre enquête a porté :
o D’abord sur des communautés de pécheurs lebou à Bata (Rufisque)
o Ensuite ceux de Bargny Guedj
o Enfin sur les agents de pêche au niveau de Rufisque, Bargny et au chercheur du
CRODT.
IV-2°) L’échantillon d’enquête
L’échantillon d’enquête a portée sur un nombre d’individu très réduit
A Bata elle a porté sur deux (2) personnes .la première personne (FEUGEU NDIAYE) qui est
le responsable des pécheurs sur les lieux ; la deuxième personne (le vieux NDIAYE) qui est
un ancien pécheur.
A Bargny elle a porté sur une seule personne (MOUSSA GUEYE) qui est le propriétaire de
l’engin.
Aussi j’ai eu à parler avec Mr NDiAGA THIAM chercheur au CRODT et les responsables
des services de pêche de Rufisque et de Bargny qui m’ont donné leurs avis sur le thème. .
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IV-3°) Outils de collecte d’information
Pour la collecte d’information on a eu recours à des méthodes comme :
IV-3-1°) La recherche documentaire
Elle s’est faite au niveau :
- De la DPM
- Du CRODT
- Bibliothèque du CNFTPA
- Service départementale des pèches de Rufisque
- Service des pèches de Bargny
- A la mairie de Bargny
- A la mairie de Rufisque
- Auprès de mon encadreur
IV-3-2°) observation
Une fois sur le terrain l’observation nous a permis d’avoir un constat général sur le thème et
de recueillir des données brutes.
IV-3-3°) l’entretien
A Bata elle s’et faite en présence de deux(2) personnes que sont FEUGEU et le vieux
NDIAYE elle a été une réussite dans l’ensemble.
A Bargny elle s’est faite seulement avec MOUSSA GUEYE le propriétaire du filet comme à
Bata elle a été une réussite car nous avons eu la majorité de ce que nous cherchions.
IV-3-4°) Questionnaire
Il a plutôt porté sur les agents de pêche des services de pêche de Rufisque, Bargny, et des
chercheurs du CRODT. Le constat général est que durant cette étape de notre recherche les
agents ont montré une grande disponibilité pour faciliter la réussite de notre travail.
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IV-4°) Analyse et traitement des données
Les données récoltées sur le terrain sont consignées dans les tableaux qui suivent.
Noms scientifiques Noms en français Noms en wolof
Sarda sarda Bonite à dos rayé Wan
Caranx crysos Carangue coubali Kafan
Scomber japonicus Maquereau espagnol weyen
Trichiurus lepturus ceinture tallaar
Mugil cephalus Mulet cabo guiss
Sardinella aurita Sardinelle ronde Yaabooy-mereg
Tableau 2 : liste de quelques espèces débarquées par une senne de plage
Dans ce tableau nous avons eu à répertorier l’essentiel des espèces rencontrées sur les lieux.
Cela nous permet de constater que la senne de plage capture une très grande variété d’espèces
qu’elles soient pélagiques ou benthique.
Dans ce deuxième tableau nous montre les tailles minimale et maximale des espèces capturées
par une senne de plage
Noms scientifiques Taille minimale Taille maximale
Sarda sarda 15,2 cm 40 cm
Caranx crysos 15,3 cm 24.7 cm
Scomber japonicus 27,6 cm 35,2 cm
Trichiurus lepturus 45,3 cm 60,8 cm
Mugil cephalus 10,5 cm 50,5 cm
Sardinella aurita 19,4 cm 25,8 cm
Tableau 3 : tailles minimale et maximale des espèces capturées par une senne de plage
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Ce tableau récapitule les espèces rencontrées et leur différentes tailles sans compter les
espèces de très petites tailles ( entre 3 à 8 cm) qui constituent généralement 70% des captures
ceci montre à quel point les sennes de plage dévastent si on peut le dire ainsi la mer.
IV-5°) Difficultés rencontrés
Sur le terrain j’ai rencontré pas mal de difficultés tel que :
La non disponibilité de certains donnés indispensables à la réalisation du travail par exemple à
Rufisque il n y’avais pas toutes les données statistiques.
La période de visite sur le terrain était mal choisi car à ce moment il n y’avait pas d’activités
de pêche à cause de la présence de méduse dans l’eau qui empêchait les pécheurs de mouiller
leurs filets. Et cela a affecté la qualité des résultats obtenus sur les lieux.
A cela s’ajoute le problème du transport, habitant à pikine il fallait se lever très tôt le matin
pour arriver à l’heure sur les lieux car dans ces localités les pécheurs des sennes de plage
commencent très tôt (5h du matin) pour finir vers 7h du matin.
De plus il ya les pécheurs qui ne coopèrent pas souvent. Il faut aussi signaler le manque de
temps car on na pas eu le temps nécessaire de récolter toutes les données qu’il faut pour
réaliser un bon document.
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Recommandations
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Pour garantir une meilleure offre de ressources halieutiques aux futures générations, le
Sénégal doit aménager le secteur de la pêche de façon à conserver ces dernières et leurs
habitats. Les sociétés d’aménagements doivent s’efforcer de préserver ou/et reconstituer les
stocks de poissons à des niveaux permettant de produire des volumes de captures raisonnables
tant maintenant qu’à l’avenir. Pour ce faire on doit gérer chaque pêcherie tout en tenant
compte des considérations d’ordre socio-économique, biologiques, environnementales et
techniques.
En ce qui concerne La pêche à la senne de plage on peut envisager un aménagement visant à
limiter son impact sur les ressources halieutiques et l’environnement à des niveaux
acceptables. Pour cela on peut agir sur la technique de conception de ces types d’engins de
pêche pour les rendre plus sélectifs.
L’une des critiques formulées à l’égard de la senne de plage concerne son apport important
en juvéniles occasionné par les maillages hors normes, il se trouve que la mise en place du
maillage défini par le code de la pêche Sénégalaise pose problème. Ainsi il est souligné que la
démarche prise pour’ son application n’est pas appropriée. Pour combler ce manquement,
l’Etat devrait prendre systématiquement des mesures sur les pécheurs pratiquant ce type de
pêche. Tout d’abord on doit commencer par une sensibilisation et assurer une formation des
acteurs à l’échelle nationale
Les autorités de pêche doivent veiller a ce que les textes du code soient appliqués en
procédant à l’élimination de toutes sennes de plage ayant un maillage inférieur à 50mm
existant sur nos côtes même s’il le faut accorder une indemnité aux propriétaires de ces
dernières.
Pour une sélectivité acceptable par taille des espèces, les sennes de plage devraient être
constituées suivant leurs différentes parties des maillages suivants :
Ailes : 75mm
Corps : 64mm
Poche : 50mm au minimum
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CONCLUSION
En définitive nous constatons que la pêche à la senne de plage à Bargny et à Rufisque
constitue l’une des principales causes de la raréfaction des ressources halieutiques dans ces
localités car elle apparait comme un obstacle face au renouvellement des stocks par le fait
qu’elle est pratiquée dans des zones réputées de zones de frayères. Ce qui se justifie par le fait
que 60%des débarquements d’une senne de plage sont constitués de juvéniles. A ce titre la
senne de plage constitue un engin de pêche « destructeur » de ressources halieutiques.
Face à cette situation le gouvernement devrait, à défaut d’une interdiction totale, définir des
règles d’utilisation et veiller à ce qu’elles soient mises en application.
Pour une meilleure gestion des ressources halieutiques ne faudrait-il pas que l’administration
des pêches invite les acteurs à une cogestion de cette pêcherie ?
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- Annexe B IDENTIFICATION DES ENGINS DE PECHE (archives de documents de la
FAO) Titre : Suivi, contrôle et surveillance de l'aménagement des pêches
- Engins et techniques de pêche artisanale du Sénégal Par E. Charles-Dominique, avril 2003 (d'après les enquêtes d’E. Charles-Dominique et A.
Mbaye, 1997-1998).
- Module I : Généralités sur la pêche artisanale Sénégalaise par
Ndiaga Thiam chercheur au CRODT
- Projet de lettre de politique sectorielle des pêches et de
l’aquaculture. (Version 2 de Mars 2007)
- Résultats généraux des pêches maritimes 2006 (direction des pêches
maritimes)
- Résultats généraux des pêches maritimes 2007 (direction des pêches
maritimes)
- Résultats généraux des pêches maritimes 2008 (direction des pêches
maritimes)
- Résultats généraux des pêches de Rufisque (2006 2007 2008) par
le responsable du service de pêche de Rufisque)
- Résultats généraux des pêches de Bargny (2006 2007 2008) par le
responsable du service de pêche de Bargny.
BIBLIOGRAPHIE
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Sources : anonyme 2010
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Sources : anonyme 201
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Plan de montage d’une senne de plage
Source : Engins et techniques de pêche artisanale du Sénégal
Par E. Charles-Dominique, avril 2003 (d'après les enquêtes d’E. Charles-Dominique et A.
Mbaye, 1997-1998).
Sennes de plage
Source : Annexe B IDENTIFICATION DES ENGINS DE PECHE (archives de documents de la
FAO)
Titre : Suivi, contrôle et surveillance de l'aménagement des pêches
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QUESTIONNAIRE
-Nom et Prénom ……………………………………………………………………………
- Adresse ……………………………………………………………………………………
- Profession ………………………………………………………………………………….
1) Qu’est ce qu’une senne de plage ?
2) Dans quelles zones intervient-il ?
3) Quelles sont les différentes mailles utilisées ?
4) Quelles sont les espèces les plus capturées et leur qualité ?
5) Parmi les prises quelles sont les espèces commercialisées ?
6) Que fait-on des espèces non visées
7) Quelle est la durée de filet dans l’eau ?
8) Quelle est la durée de vie d’une senne de plage
9) D’auprès vous quels sont les avantages et les inconvénients de la pêche à la senne de plage
10)
- Avantages
- Inconvénients
11) Quels sont les différents matériaux utilisés pour la fabrication de ces filets et comment sont-ils montés ?
12) Avez-vous une idée des conséquences de l’utilisation de ce filet sur l’environnement et la ressource ? Si oui, lesquelles ?
13) Et Quelles solutions préconisées vous ?
14) Ce type de filet doit-il être maintenu ou supprimé ? (justifier)
15) S’il faut supprimer que proposer vous à la place ?
16) Etes-vous au courant des conflits générés par ce type de filet ?
17) Pensez-vous que l’Etat est responsable ? Pourquoi
18) Quelles solutions proposez-vous pour arrêter ces conflits ?
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