INSULINOTHERAPIEINSULINOTHERAPIE QUOI DE … bats insuline2.pdf · Intérêt de l’équilibre...

Post on 14-Sep-2018

217 views 0 download

Transcript of INSULINOTHERAPIEINSULINOTHERAPIE QUOI DE … bats insuline2.pdf · Intérêt de l’équilibre...

INSULINOTHERAPIEINSULINOTHERAPIE

QUOI DE NEUF ENQUOI DE NEUF EN

20072007

Pourquoi et quand fautPourquoi et quand faut--il passeril passer àà

ll’’insuline dans le diabinsuline dans le diabèète type 2te type 2

PourquoiPourquoi

Intérêt de l’équilibre glycémique dans laprévention des complicationsdégénératives

UKPDSMaladie évolutive (physiopathologie)

nécessitant des escalades thérapeutiquesObservance médicamenteuse et

diététique?

UKPDS : les enseignements

Stratton IM et al. Association of glycaemia macrovascular and microvascular complications of type 2 diabetes (UKPDS 35): prospective observational study. BMJ 2000:321;405-12.

Une étroite relation HbA1c - Complications

Incidence ajustée pour 1 000 patients année (%)

UKPDS 35 - Résultats

Pour la méthodologie de l’étude UKPDS, se reporter à la slide 5.

UKPDS : les enseignements

12 % (p = 0,029)

25 % (p = 0,0099)

16 % (p = 0,052)

21 % (p = 0,015)

24 % (p = 0,0046)

33 % (p =

0,000054)

Toutes complications confondues

Complications de micro-angiopathie

Infarctus du myocarde

Rétinopathie*

Cataracte

Albuminurie*

La baisse de l’hémoglobine glyquée (HbA1c) de 0,9 % enmoyenne sur 10 ans (médiane) après le diagnostic de diabètea permis une réduction de :

Relation entre la réduction de l’HbA1c et complications du diabète

Traitement « intensif » : n = 2 729Traitement « conventionnel » : n = 1 138* à 12 ans

UK Prospective Diabetes Study (UKPDS) Group. Intensive blood-glucose control with sulphonylureas or insulin compared with conventional treatment and risk of complications in patients with type 2diabetes (UKPDS 33). Lancet 1998;352:837-53.

Pour la méthodologie de l’étude UKPDS, se reporter à la slide 5.

Cette dégradation est liée à une baisse de la sécrétion d’insulineavec le temps: de 50% au diagnostic à 25% après 6 ans de suivi(2).

6 (1) UKPDS Group (UKPDS 33). Lancet 1998; 352: 837-53.(2) Holman. Diabetes Res. Clin. Pract 1998; 40, suppl.1: 21-25.

Le contrôle glycLe contrôle glycéémique se dmique se déégrade avec legrade avec letempstemps

9

Années de randomisation

06

7

8

0 3 6 9 12 15

Hb

A1c

(%)

Traitement conventionnel

Traitement intensif

6,2% (limite sup. de la normale)

UKPDS(1)

Le diabète de type 2 est une maladieévolutive du fait de la baisseprogressive de la sécrétion d’insuline

Adapté de l ’UKPDS. Group. Diabetes 1995; 44 : 1249-1258.

100

80

60

40

20

0-12 -10 -8 -6 -2 0 2 6 10 14

Années

2

1

Intolérance

en

glucose

Glycémie

Post-prandiale

altérée

Glycémie

à jeun

élevée

Fonction des cellules (%)

Avant diagnostic1

2 Diagnostic

En cas de non atteinte de lEn cas de non atteinte de l’’objectifobjectifglycglycéémique savoirmique savoir éévoquervoquer

• Diabète de type 1 lent• Diabète secondaire

– Cancer pancréas pancréatite chronique– Hémochromatose– Endocrinopathie

• Hypercorticisme• Acromégalie• hyperthyroidie

InsulinoInsulino--requerancerequerancechez le diabchez le diabéétique de type 2 sitique de type 2 si

• Eliminer une pathologieintercurrente

• Diététique bien suivie /activitéphysique

• Traitement oral maximal• Hyperglycémie importante +/-

acétone• amaigrissement

En pratique quand poserEn pratique quand poserll’’indication?indication?

• 3 situations à distinguer

– Insulinodépendances transitoires– Insulinodépendances définitives– Fausses insulinoréquérances

Insulinodependances definitivesInsulinodependances definitives

• Cétose• Lada• Contre indication définitive aux

ado

InsulinodInsulinodéépendancespendancestransitoirestransitoires

• Poussée d’hyperglycémie aigue• Augmentation transitoire des

besoins en insuline• Contre indications transitoires à la

prescription des ado

Le cas particulier du sujet âgLe cas particulier du sujet âgéé>75 ans>75 ans

• Indications insulinothérapieimpératives– Echec des ado– Contre indications ado (clairance)– Dénutrition sévère

– Sinon au cas par cas

Cas particulier du sujet enCas particulier du sujet ensurpoids ou obsurpoids ou obèèsese

• Réevaluer– diététique/ activité physique– Traitement oral

Afin de prévenir l’aggravation del’insulino-résistance

Car obésité prédit une réponsemédiocre à l’insulinotérapie

INDICATIONS DE LINDICATIONS DE L’’INSULINOTHERAPIEINSULINOTHERAPIEDANS LE DIABETE DE TYPE 2DANS LE DIABETE DE TYPE 2

• Echec des antidiabétiques oraux– Sulfamide max + metformine max 3000 mg– HbA1c > ?

• Contre indications des antidiabétiques oraux– Clairance mesurée < 40 ml/min.– Insuffisance hépatique

• Indications temporaires– Grossesse– Infarctus– Intervention avec AG et jeûne 24 h– Infection ou corticoïdes glycémie > 2,5 g

PrPrééambuleambulepour le mpour le méédecindecin

Se donner les moyens nécessaires pour obtenirl’équilibre glycémique:

• Choix du schéma en fonction de l’indicationobèseDT2 insulino-réquirence vraieDT2 complication évolutive

• la dose d’insuline : ne pas minimiser la dose siobèse

• Contrôler les autres facteurs de risquevasculaire

PrPrééambuleambulepour le patientpour le patient

• Impliquer le malade dans la décision• Vaincre les réticences du patient:- peur de l’insuline (fausses idées

vitale,insulinodépendance )-peur de l’hypoglycémie (cf sous ADO)- prise de poids : surtout au début du

traitement , intérêt du suivi diététique

Prise de poids sous insulinePrise de poids sous insuline

• Réduction de l’HbA1c de 2% envaleur absolue expose à uneprise de poids de 4kg en un an

• Intérêt de l’association avec lesbiguanides

HISTORIQUEHISTORIQUE

• Années 70 insulines animales

• Années 80 insulines humaines

• Années 90 analogues de l'insuline

• Demain insulines inhalées

Cinétique des principales insulinesCinétique des principales insulines

21

Rapides

15 à 30 min 4 à 6 heures

Intermédiaires (NPH)

1 heure 12 à 14 heures

Analogues rapides

3 à 4 heures

Insuline glargine

1 heure 24 heures

NOUVELLESNOUVELLESINSULINESINSULINES

–Analogues lents–Analogues rapides

ANALOGUES DE LANALOGUES DE L ’’INSULINEINSULINE

• ANALOGUES RAPIDES « les ultra-rapides »- Lispro HUMALOG ( Lilly)- Aspart NOVORAPID (Novo Nordisk)-Glulisine APIDRA (Sanofi-Aventis)

• ANALOGUES LENTS « les ultra-stables »- Glargine LANTUS(Sanofi-Aventis)- Detemir LEVEMIR (Novo Nordisk)

Analogues lentsAnalogues lents

NOUVELLES INSULINES:NOUVELLES INSULINES:lantuslantus®® et levemiret levemir ®®

lantus®=insuline glargine

-remplacement sur la chaîne A de l’insuline de l’Asp par Glyet addition de 2 Gly sur la chaîne B

-permet la formation d’un dépôt sous cutané de résorption lentesolution stable et limpide ne nécessitant pas de remise ensuspension

-état d’équilibre au 2ème jour sans accumulation

Cys

6

Leu

6

Glargine

Thr

8

Ile

10

Cys

S

S

Cys

11

Ser

9

Ser

12

Leu

13

Try

14

Gln

15

Tyr

19

S

Leu

16

Glu

17

Asn

18

Asn

21

Cys

S

Gly

8

His

10

Cys

7

Leu

11

Ser

9

Val

12

Glu

13

Ala

14

Leu

15

Cys

19

Tyr

16

Leu

17

Val

18

Glu

21

Gly

20

Arg

22

Gly

23

Phe

24

Pro

28

Phe

25

Tyr

26

Thr

27

Thr

30

Lys

29

S S

Insuline lente ultra-stable fabriquée par génie génétique

Glargine = LANTUS

Sanofi-Aventis

Insuline GLARGINE vs NPH

Avantages

Inconvénients

• Action prolongée :

• Profil plus régulier : moins d ’hypoglycémies nocturnes• Solubilité : première lente utilisable en stylo

• Pas toujours aussi longue, relative inertie

• pH acide (4) : Tolérance locale ?

• Mitogénicité ?

1 injection par jour(meilleur impact / glycémie à jeun)

LANTUSLANTUS®® : pharmacocin: pharmacocinéétiquetique

L’effet hypoglycémiant de Lantus® en sous-cutané, apparaîtplus lentement que celui de l'insuline NPH humaine,Un profil régulier, sans pic, permettant de réduire leshypoglycémies nocturnes,La durée d’action (24 h) permet une seule injection par jour.

6

5

4

3

2

1

00 10

Temps (h) Après l’injection SC

Fin de la période d’observation

20 30

LANTUS®

NPH

Bolli G.B. Lancet 2000; 356 : 443-445.28

Tau

xd’

util

isat

ion

dugl

uco

se(m

g/k

g/h

)

Riddle M et coll. Abstract n° 150. 38th Annual Meeting of the EASD, Budapest, September 1-5th, 2002. Diabetologia2002; suppl. 43.

29

LANTUSLANTUS®® : un ratio efficacit: un ratio efficacitéé / tol/ tolééranceranceimportant dans le diabimportant dans le diabèète de type 2te de type 2

Hypoglycémies nocturnes

Nom

bre

d’é

véne

men

ts

0

1000

500

NPH

886

Lantus®

532

p < 0,002

40%réduction

Etude ouverte, parallèle, randomisée, multicentrique, réalisée durant 24 semaines chez 756patients diabétiques de type 2 mal controlés par antidiabétiques oraux.

levemirlevemir ®®

Action prolongé résulte de :• forte association des molécules entre elle

au niveau du site d’injection

• leur liaison à l’albumine parl’intermédiaire de la Chaîne latérale del’acide gras

C=O

(CH2)12

CH3

Thr

8

Ile

10

Cys

S

S

Cys

11

Ser

9

Ser

12

Leu

13

Try

14

Gln

15

Tyr

19

S

Leu

16

Glu

17

Asn

18

Cys

S

Gly

8

His

10

Cys

7

Leu

11

Ser

9

Val

12

Glu

13

Ala

14

Leu

15

Cys

19

Tyr

16

Leu

17

Val

18

Glu

21

Gly

20

Arg

22

Gly

23

Phe

24

Pro

28

Phe

25

Tyr

26

Thr

27

Thr

30

Lys

29

S S

Cys

6

Leu

6

Une insuline intermédiaire ultra-stablefabriquée par génie génétique

Detemir = LEVEMIR

Novo Nordisk

InsulineInsuline DETEMIR vs NPHDETEMIR vs NPH

Avantages

Inconvénients

• Profil d ’action + régulier : moins d'hypoglycémies• Solubilité : utilisable en stylo

• Durée plus longue que durée NPH, suffisamment ?

• Moins puissante mais la solution a été plus concentrée

• Mitogénicité ?

Les analogues rapidesLes analogues rapides

Thr

8

Cys

6

Ile

10

Cys

S

S

Cys

11

Ser

9

Ser

12

Leu

13

Try

14

Gln

15

Tyr

19

S

Leu

16

Glu

17

Asn

18

Asn

21

Cys

S

Gly

8

Leu

6

His

10

Cys

7

Leu

11

Ser

9

Val

12

Glu

13

Ala

14

Leu

15

Cys

19

Tyr

16

Leu

17

Val

18

Glu

21

Gly

20

Arg

22

Gly

23

Phe

24

Pro

28

Phe

25

Tyr

26

Thr

27

Thr

30

Lys

29

S S

Insuline ultra-rapide= insuline monomérique fabriquée par génie génétique

Humalog

Aspart

Insuline ultraInsuline ultra--rapide : NOVORAPIDrapide : NOVORAPIDAPIDRAAPIDRA

HUMALOGHUMALOG

• Avantages :– Ultra-rapide : pas de délai injection-repas– Meilleur contrôle des glycémies post-prandiales– Suppléments ponctuels d’insuline– Apidra meilleur difusion chez obèse

• Inconvénients– Rapide mais courte (« réascension » tardive des

glycémies)– la grossesse (AMM en cours)

InsulinothInsulinothéérapie : insulines prrapie : insulines préé--mixmixééeses

• Mélanges de NPH et de rapide ou d ’ultra-rapide

• Le chiffre correspond au pourcentage de rapide

• Peuvent être utilisées en multi-injections

• Peuvent réaliser un schéma intensifié dans certains cas

• Ont une place dans le diabète de type 2 (moins d ’injections)

BUT DEBUT DEL'INSULINOTHERAPIEL'INSULINOTHERAPIE

CONCEPT ACTUELCONCEPT ACTUEL

–Restaurer une insulino-secretion– défaillante en privilégiant une– association avec les ado qui

– luttent contre l’insulino-résistance

Comment traiter un DT2 par insulineComment traiter un DT2 par insuline

Avant de décider une insulinothérapie pour lemédecin:

il est nécessaire• Avoir des objectifs thérapeutiques

métaboliques, prévention des complications• Connaître l’efficacité des insulines• Vaincre les réticences du diabétique

peur de l’hypoglycémie,et/ou de la manipulation dumatériel, l’appréhension des injections sous-cutanée

• Recommander la pratique d’un fond d’oeil

Quels schQuels schéémas ?mas ?

• Analogues lents + ADO• NPH + ADO• Premix + ADO• Multi injections +/- ADO

Quels schQuels schééma proposer ?ma proposer ?

• Bed-time : une injection au coucherInsuline d’action intermédiaireNPH(insulatard ,UmulineNPH, Insuman basale oulente (Lantus)

Rationnel :insulinopénie ,néoglucogenèse est non freinéed’ou production hépatique de glucosehyperglycémie à jeun

Contrôle de la glycémie à jeun une meilleureefficacité des ADOen 1ère intention

LL’’ INSULINOTHERAPIE AU COUCHERINSULINOTHERAPIE AU COUCHER

7 h 19 h12 h 22 h(coucher)

ADO ADO ADO

InsulineIntermédiaire ou lente

OFFDIAB

LL’’INSULINOTHERAPIE AU COUCHERINSULINOTHERAPIE AU COUCHER

• Premier pas vers l ’insuline, mieux accepté

• Insuline au coucher + ADO maintenus

• Adapter de 2 en 2 toutes les semaines pouratteindre une glycémie à jeun 1,20 g/l

• Si résultat non concluant, 2ème injectionévidente, avec arrêt ou maintien des sulfamides

• Les biguanides restent recommandés enassociation avec l ’insuline

GLITAZONES + INSULINEGLITAZONES + INSULINE

• CONTRE INDIQUEE EN FRANCE• RISQUE

– OEDEMES– DECOMPENSATION CARDIAQUE

7 h 19 h

Insuline lente

7 h 19 h

NPHIns intermédiaire

7 h 19 h12 h 22 h(coucher)

ADO ADO ADOInsuline

intermédiaire

InsulinothInsulinothéérapie : schrapie : schéémas non intensifimas non intensifiééss

NPHIns intermédiaire

ECHEC DEECHEC DEl'iinsulinothl'iinsulinothéérapie basalerapie basale

Difficile à définirPatient dont HbA1c > 7% malgrébasale bien titrée ie dose nph ou

glargine au couher qui obtientglycémie au réveil à 1g/l

Cependant de nombreuxpatients

sont en échec avec Hba1c>7%mais

sans que la titration de la nphou de

la glargine soit correcteaugmentée au dela de 60-80

En cas dEn cas d’é’échecchecpassagepassage àà une insulinothune insulinothéérapierapie

optimalisoptimalisééee

Un avis spécialisé estindispensable

En cas dEn cas d’é’échecchec

Multiple injections• Deux injections :insuline d’action intermédiaire (NPH)

une injection: le matin avant le PDJune injection : avant le dîner

• Deux injections d’insuline premix- mélange d’insuline intermédiaire et rapideMixtard (Novo) 30, ou Profil

Insuman Comb (Aventis) 25,50%- mélange d’insuline intermédiaire et analogue rapide

NovoMix 30 /70, Humalog Mix 25 , 50

InsulinothInsulinothéérapie : schrapie : schéémas intensifimas intensifiééss(objectifs : 0,8(objectifs : 0,8 -- 1,2 g/l)1,2 g/l)

7 h 19 h

Insuline(ultra) rapide

idemidem

12 h 7 hTemp

s

22 h

Insulineintermédiaire

Insulineintermédiaire

Petit déj Déjeuner Dîner

7 h 19 h

Insuline (ultra) rapide

12 h 7 h22 h

Insulinelente

7 h 19 h

Insuline (ultra) rapide

12 h 7 h22 h

Insulineintermédiaire

7 h 19 h

Insuline (ultra) rapide

12 h 7 h22 h(coucher)

Insulineintermédiaire

InsulinothInsulinothéérapie aurapie aucouchercoucher

MODALITES PRATIQUES

LL’’INSULINOTHERAPIE AU COUCHERINSULINOTHERAPIE AU COUCHERContenu de lContenu de l’’enseignementenseignement

• Technique de l’injection au stylo

• Technique de l’auto-surveillance glycémique

• Adaptation des doses

• Conduite à tenir devant une hypoglycémie

OFFDIAB

A quelle dose dA quelle dose déébuter unebuter uneinsulinothinsulinothéérapierapie

• La posologie, l’horaire et le nombre desinjections sont établis au cas par cas

0,2 à 0,8 U/Kg /J ( dose moyenne 0,5 U/Kg /J)

suivant l’insulino-sécrétion résiduelle

• A adapter aux glycémies capillaires , à l’activitéphysique et l’alimentation

Quel type dQuel type d’’insulineinsuline

• En fonction du profil glycémique dupatient:

- nécessité d’apprendre au patientl’autosurveillance glycémique (lecteur)

- ou prescription d’un profil glycémique :glycémie a jeun, post-prandiale, à 17h

• Humaine/ analogue : le choix est fonctionde l’âge du patient, de la sévérité dehyperglycémie post-prandiale et àdistance des repas

adaptation les dosesadaptation les doses

• Bed-Time : la dose de NPH s’adapte sur laglycémie au réveil

• Lévemir : la dose s’adapte sur la glycémie auréveil si injection le soir

• Lantus : qq soit l’horaire , la dose s’adapte sur laglycémie au réveil

• Autosurveilance glycémique: glycémie au réveil,avant le dîner

• Ne pas méconnaître l’hyperglycémie derebond(effet Somogy) diminuer la dose

• Prendre en compte les autres facteurs:diététique, activité physique, l’effet des ADO

• Autosurveillance glycémique

QUELLE AUTOSURVEILLANCEQUELLE AUTOSURVEILLANCEGLYCEMIQUEGLYCEMIQUE

• À l’instauration– Glycémie à jeun (adaptation analogue lent)– Glycémie 14H 17H 19H (adaptation ado)

ENTRETIENglycémie à jeuncycle sur la semaine

Intensifier la prise en chargeIntensifier la prise en chargeglobaleglobale

• instaurer un régime alimentaire équilibré réparti 3repasGlucides~ 45 à 55% sucres lents

lipides ~30 à 35% (enrichi en AGmonosaturés

Protides 20% (viande blanche,poisson)30 g de fibres, 1,5 l d’eau

• Recommander une activité physique régulière :• 3 fois /semaine• Correction des autres facteurs de risque

cardiovasculaire

INSULINOTHERAPIE :INSULINOTHERAPIE :ll’’hypoglychypoglycéémiemie

• Pas assez de sucre dans le sang

• Causes: pas assez mangé, trop d ’exercice, trop d ’insuline, alcool

• Signes : malaise, tremblements, palpitations, sueurs, pâleur,comportement incohérent, agressivité

• Correction par apport de 15g de glucides

• Sinon, risque de coma hypoglycémique, perte de connaissance

OFFDIAB

CONCEPT DE DEMAINCONCEPT DE DEMAIN

Prendre en compte désormais laprévention de l'apoptose

programmée des cellules Bpancréatiques et non plus la

seulecompensation par lesado/insuline de leur

fonctionnementprogressivement déficient.

LE TRAITEMENT DE L’AVENIR : AU PLUSPRES DE LA PHYSIOPATHOLOGIE

1)1) Diminuer les graisses saturDiminuer les graisses saturéées et abaisser les et abaisser l’’index glycindex glycéémiquemiquela dila diééttéétiquetique –– les Iles IGG

2)2) Diminuer la production hDiminuer la production héépatique de glucosepatique de glucosela Metforminela Metformine –– les TZDles TZD

3)3) Augmenter la capture musculaire du glucoseAugmenter la capture musculaire du glucosell’’activitactivitéé physiquephysique –– les TZDles TZD

4)4) Augmenter lAugmenter l’’insulininsulinéémiemieSulfamidesSulfamides –– glinidesglinides –– GLP1GLP1 –– InsulineInsuline

5)5) PrPrééserver la fonction bêta insulaireserver la fonction bêta insulaireTZD ? GLP1 ?TZD ? GLP1 ?

CONCLUSIONCONCLUSION

• Savoir poser l’indication• Choisir l'association pertinente

reflexionreflexion• Avis diabétologue peut être utile

Ni banaliser ni diaboliserl'insulinotherapie

ni trop tôt ni trop tard enpartenariat avec le

diabetologuesi nécessité d'un schéma

intensifié

Les nouvellesLes nouvellesRecommandationsRecommandations

sontsont --elles recommandables?elles recommandables?

Envisager l’insulinothérapie en casd’échec de la bithérapie aux dosesoptimalesRecommandations 2000

après avoir réévalué la diététique et recherché unfacteur intercurrent de décompensation

63

Hb A1c6,6 - 8 %

Evaluer les avantageset inconvénients

HbA1c6,5%

Hb A1c > 8 %à 2 contrôles successifs

Insulinothérapie Continuer le traitement

Recommandations de l’ANAES. Sept.2000. Diabetes Metab 2000; 26, suppl. 5.

DT2Régime + activité physique (3 - 6 mois)

MetformineOu

Acarbose

HbA1c ≤6

Continuer Régime+

activité physique

HbA1c

6 <HbA1c ≤6,5 HbA1c > 6,5

Diabète de Type 2:Conduite à tenir initiale

Renforcement ou Changement de monothérapie

• atteindre dose maximale tolérée de

MetformineSinon

1. Glitazones ouAcarbose ou

27 < BMI > 27

SU ou Glinide1. Met Ou2. Glitazones ou

Acarbose

3- SU ou glinide

Futures Recommandations

Continuer Régime + activité physique

Diabète de Type 2:Conduite à tenir en cas d’échec de la monothérapie orale:

Bithérapie orale précoce

Objectifs non atteints à 6 moisHbA1c > 6,5%

Patientssous

InsulinosécréteursSU ou Glinide

Patientssous Met

27 < BMI > 27

Insulinosécréteur+ Met Met + Glitazones

Ins sécréteur + Glitazones Met + Ins sécréteur

sinon sinon

Diabète de Type 2:Conduite à tenir en cas d’échec de la bithérapie orale:

Objectifs non atteints à 6 moisHbA1c > 7%

HbA1c > 8%Insulinothérapie

Insulinothérapie

•Si IMC <25•Si amaigrissement spontané•Si HbA1c d’emblée >9%HbA1c ≤7

Continuer

Continuer Régime + activité physique

Sous Met + SuMet + GlitazonesSu + Glitazones

TrithérapieMet + Glitazones + Su

Rôle des glycRôle des glycéémies postmies post--prandialesprandialesdans le contrôle glycdans le contrôle glycéémique globalmique global

(18) L’importance des glycémies post-prandiales dans la prise en charge du diabète de type 2. 2003.

Le contrôle glycémique global repose sur3 valeurs essentielles(18)

La glycémie à jeun : valeur diagnostique

La glycémie post-prandiale : valeur permettantd’évaluer et de contrôler les excursions glycémiquesau moment des repas

L’HbA1C : résultante des 2 valeurs précédentes, refletde l’imprégnation glycémique des 3 derniersmois

Attitude thAttitude théérapeutiquerapeutique

> 6% MHD + Monothérapie> 6.5% MHD + Bthérapie> 7% MHD + Trithérapie> 8% MHD + Insulinothérapie

HBA1c > 7.5 surtout GoHBA1c <7.5 surtout GPPEn agissant sur la GPP on gagne o.5 HBA1c

Nouvelles classesNouvelles classesththéérapeutiquesrapeutiques

10 classes d'antidiabétiques en 20082 classes commercialisées prochainement

les analogues du GLP1les inhibiteurs DPP-4

Les incrLes incréétinestines -- definitiondefinition

Terme utilisé 1905 hormones intestinales quistimulent la sécretion d'insulineHormones digestives peptidiquesPotentilisent l'effet du glucose surl'insulinosécrétion60% de la sécrétion d'insuline en réponse à 1repas est liée à l'effet incrétine

2 incr2 incréétines principalestines principales

GIP (duodenum)GLP1 (jejunum iléon)– Apres clivage du proglucagon

Principaux stimuli de secrétion– glucose– acides gras

Metabolisation rapide dans la circulation– DPP-4

Principaux effetsPrincipaux effetsphysiologiquesphysiologiques

Pancréas– Secretion Iglucose

dependate +– Synthése I +– Sécretion glucagon

post prandiale -– Prolifération cel +– Apoptose -

Tube digestif– vidange gastrique

ralentieSNC– prise alimentaire– satiete +– perte de poids +

DiabDiabèète type 2te type 2AnomaliesAnomalies

Effet incrétine est diminué2 anomalies sécrétoires– déficit de la sécrétion d'insuline– défaut de fréination de la sécrétion glucagon

hyperglucagonémie

2 approches th2 approches théérapeutiquesrapeutiquesAnalogues GLP1– DPP-4 résitants– Augmentation taux

pharmacologiques duGLP1 Incrétinomimétiques

– Sous cutané– Perte de poids– Pas d'hypoglycémie– Effet B protecteur in

vitro

Inhibiteurs DPP-4– Augmentation des

taux physiologiquesdu GLP1Gliptines

– Per os– Neutre sur poids– Pas d'hypoglycémie– Effet B protecteur in

vitro

Incrétinomimétiques–Analogues du GLP-1Exenatide (byetta)Liraglutide

Gliptines–Inhibiteurs de la DPPIVSitagliptine (januvia)Vidagliptine (galvus)

ConclusionConclusion

PLUS TôTPLUS FORT

TOUS ENSEMBLE