HISTOIRE DE ROYAN PENDANT LA SEGONDE GUERRE MONDIALE Réalisation : Christian AUGIER Défilement...

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HISTOIRE DE ROYAN

PENDANT LA SEGONDE GUERRE MONDIALE

Réalisation : Christian AUGIER

Défilement automatique et son

Royan est une commune située

dans le département de la Charente-Maritime, qui porte le nom de Charente-Inférieure

jusqu'au 4 septembre 1941.

Qui n'a pas vu Royan ne

peut imaginer ce beau

spectacle. C'est une ville balnéaire de

premier ordre. Elle a

dix mille habitants en hiver et plus de cinquante

mille en pleine saison.

C'est le bain de mer des millionnaires, et des richards français.

Ça grouille de monde dans les rues, dans les magasins, sur la plage, dans les falaises et dans la

mer. Ce monde est élégant et nonchalant.

Le casino

En 1939, à la veille du

second conflit mondial, Royan compte plus de

12 000 habitants et

reçoit près de 200 000

touristes.

Les rues sont étroites et

pavées. Arbres, kiosques,

lampadaires et grands magasins

(Nouvelles Galeries)

Le tramway était aussi présent dans cette ville ultra moderne .. pour

l’époque !

Le petit port de pêche et de plaisance. Tout semble calme avant l’invasion et le déluge de feu.

En effet, après l’armistice du 22 juin 1940, Royan se trouve en zone occupée. Le premier

détachement allemand, de la 44e division de la Wehrmacht, pénètre en ville le matin du 24 juin.

La Kriegsmarine

installe un commandeme

nt dans l'ancien hôtel

du golf, réquisitionné.

La Kommandantur est, quant à elle, installée

à Focillon.

En 1942, les premiers blockhaus du Mur de

l’Atlantique. Ainsi naissent les deux

forteresses allemandes l'Atlantique sont érigés

par des jeunes réquisitionnés par le STO, sur des plans

conçus par l'organisation Todt. Ils

peuvent compter sur 96 canons de DCA, et 60

lances fusées V4.

Les deux forteresses allemandes

« Royan et sa proche » et « pointe de

Grave », de part et d'autre de

l'estuaire de la Gironde. Ces

forteresses de Royan-Grave

formaient ainsi un verrou stratégique.

Foyer du soldat Allemand.

La vie est belle … pour le moment !

Démonstration de force et de discipline sur la grande plage de Royan.

En 44, après le débarquement des alliés, des

unités allemandes, par

stratégie, se replient sur Rochefort et Royan. 5 000

hommes composent le

1er régiment de Royan, dont 2/5

sont des marins.

Après la chute de Rochefort en septembre 1944, 9 000

allemands sont répartis dans un ensemble qu’on appelle de la « Poche de Royan ».

Ci-joint le plan de la poche, pour la future attaque .

Par la suite, dans l’évidence d’une

attaque, une entrevue a lieu entre le colonel

Adeline, responsable du

secteur libéré, et le colonel Pohlmann, commandant de la

place forte de Royan, dans le but

d'obtenir l'évacuation des

civils.

Une majorité de la

population quitte la ville

peu après, cependant, malgré les

ordres d'évacuation, environ 2000

civils choisissent de demeurer dans la forteresse

assiégéeA Royan, l’occupant pile banques et villas désertées.

Le 5 janvier 45 (4h du matin),354 bombardiers

Lancaster de la RAF déversent une pluie de plus 2 000 tonnes de

bombes sur le centre ville.

En 1 heures, le cœur de la ville, est presque entièrement détruit. Tout ce qui a fait le renon de la station

balnéaire n’existe plus. 85 % du centre ville

disparait.

442 Royanais et 35 Allemands (seulement), trouvent la mort.

On dénombre environs un millier de blessés. Sept avions alliés sont abattus

pendant le raid.

Le vendredi 13 avril les autorités

militaires françaises (Général De Larminat),

décident de lancer l'assaut final contre la forteresse de

Royan.

Le lendemain, le 14 et 15 avril 45, des bombardiers B17 " Flying Fortress " et B24 " Liberator " de

l'USAAF couvrent de nouveau la ville de bombes.

C'est au cours des raids sur Royan que le napalm fut expérimenté pour la première fois de façon massive :

durant la seule journée du 15 avril, environ 725 000 litres de napalm sont déversés sur la ville.

Le matin du 17 avril, les premiers chars Sherman M4 du bataillon Foch pénètrent dans les ruines

fumantes de Royan.

De brefs combats éclatent aux abords du quartier général allemand, avant que le contre-amiral Michaelles ne consente à se rendre, aux environs de 12 heures 40.

Ce sont donc 30 000 hommes, appuyés par 1 200 avions et une flotte de 25 navires qui donnent l’assaut

final sur la poche.

200 chars, une partie de la division Leclerc, et 2 bataillons du génie viennent en renforts des

résistants.

Pertes civiles :- 47 tués,- 36 blessés.

Pertes de l’Armée Française et résistants:- 364 tués,- 13 disparus,- 460 blessés.

Blessé Français évacué sur l’hôpital de Saintes.

Bilan des pertes Allemandes :- 100 tués,- 800 blessés,- 8000 prisonniers.

Royan est enfin libérée le 17 avril 45, soit pratiquement 3 semaines avant la fin de la guerre

… le 8 mai 45 !

FIN

Photos et commentaires : source Internet

Montage du diapo : Christian AUGIER