Post on 08-Jan-2017
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1. Contexte et enjeux
2. Comment parler de biodiversité ?
3. Relations et interactions sur les espèces et les servicescontribuant à la production agricole
4. Producteur de lait et producteur de biodiversité
5. La Fruitière de Vernierfontaine : interactions bénéfiquesde la biodiversité
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Une fragmentation des territoires par la conversion des terres agricoles en zones
urbanisées et routières : soit 74 000 ha /an : plus d'un département tous les dix ans
Un déclin de la faune, de la flore, de l’activité biologique
des sols lié aux intrants chimiques utilisés en
cultures : - 48% des effectifs oiseaux
depuis 30 ans
Une simplification paysagère par une
« céréalisation » des territoires aux dépens de
l’élevage : - 4 millions d’ha de prairies permanentes depuis 30 ans
Démontrer que l’élevage laitier
produit de la biodiversité ordinaire
Faire savoir que l’activité laitière en
France contribue à la qualité des
écosystèmes
Parler de biodiversité ordinaire,
c’est fournir une lecture opposable
aux GES
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Le territoire agricole vu par la qualité descontinuités écologiques, par l’occupationdu sol agricole…
L’exploitation agricole vue par les pratiquesagricoles mises en œuvre et la gestion desinfrastructures agroécologiques (IAE)
Le parcellaire vu par la structure desparcelles et par la valeur floristique (etfaunistique) des prairies
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• Un patron paysager (trame formée par les zones non productives et les éléments fixes du paysage)
• Une mosaïque formée par la surface agricole utilisée :
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Territoire
Surface agricole
Eléments fixes du paysage
• Rotation des cultures,
• Gestion des IAE
• Place de la prairie
• Les composantes du paysage assurent différentes fonctions : lieux de reproduction, d’alimentation, d’hibernation…
• Elles contribuent à la stabilité de la production agricole et à la fourniture de services écosystémiques
?
Les espèces peu mobiles (lombrics, insectes) révèlent les pressions des pratiques à l’échelle de la parcelle.
Des espèces mobiles à très mobiles (oiseaux, chauves-souris) expriment les caractéristiques paysagères.
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9
105
7869
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
Prairie permanente Prairie temporaire (enrotation avec les cultures)
Culture annuelle
0
20
40
60
80
100
mg
CO
2 k
g-1so
l se
c
mg
C g
-1so
l se
c
Abondance bactéries Activité biologiqueSource : VAN EEKEREN et al., 2008. Adaptée PETITJEAN ; PIUTTI.
Les composantes SOL ≈ 4,5 t par ha de fraction vivante dont 20% de vers de terre = 1 tonne par ha de prairie
La structure du parcellaire influence à plus de 45% la richesse spécifique des bourdons
(Source CAS DAR INDIBIO 2011-2013)
10
0,21 0,25 0,17
0,210,30
0,27
0,580,45
0,56
BASSE NORMANDIE AUVERGNE LORRAINE CHAMPAGNE -ARDENNE
CO
NTR
IBU
TIO
N D
ES B
LOC
S Pratiques Paysage Parcellaire
(Forme, taille surface, distance
centre, …)
(Densité de haies, densité de
forêts, alignement d’arbres, … )(N minéral, N organique,
Intensité d’exploitation, … )
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BRETAGNE : Paysage
cultivé avec talus,
parcelles agrandies,
fort vent, haies
basses et hauts talus
MASSIF CENTRAL :
Paysage herbager de
collines et de vallons,
parsemé d’étangs, de
bosquets, de forêts et
de bocages
NORD : Plateaux et
fonds de vallées,
partagées entre
prairies bocagères et
grandes parcelles
cultivées
PAYS DE LA LOIRE :
Paysage de collines
boisées ou bocagères,
paysage herbager ou
de mosaïque
prairies/cultures
EST : Paysages de
vallons, avec des
vallées arborées et
dominées par la
prairies. Les cultures
émergent parfois.
(Source : Etude SODIAAL/IDELE Contribution de l'élevage laitier à la biodiversité et au maintien des services écosystémiques 2013.
Crédit photos: Nadège Michelin-IDELE)
Les fermes laitières étudiées assurent des continuités écologiques favorables à l’habitat et aux déplacements des espèces peu mobiles
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(Source : Etude SODIAAL/IDELE Contribution de l'élevage laitier à la biodiversité et au maintien des services écosystémiques 2013)
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
Pays Bretons Pays de l'Est Pays de Loire Pays du MassifCentral
Pays du Nord
% d
’In
fras
tru
ctu
res
agro
éco
logi
qu
es
IAE Densité du territoire IAE Densité Exploitation agricole
L’activité laitière conserve des composantes agroécologiques dans sa SAU et assure une capacité d’accueil et d’hébergement des espèces floristiques
et faunistiques
13
0,00
0,25
0,50
0,75
1,00
1,25
1,50
Pays Bretons Pays de l'Est Pays de Loire Pays du Massifcentral
Pays du Nord
Surf
ace
de
bio
div
ersi
té d
ével
op
pée
en
ha
par
ha
de
SAU
Haies Arbre Vergers Prairies permanentes ha
linéaire Lisières de bois Mares et lavognes Fossés et cours d’eau Ripisylves
(Source : Etude SODIAAL/IDELE Contribution de l'élevage laitier à la biodiversité et au maintien des services écosystémiques 2013)
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• Effets pratiques agricoles
• Effets infrastructures agroécologiques
Hétérogénéité d’utilisation des terres - Organisation spatiale des infrastructures agroécologiques -
Gestion des infrastructures agroécologiques - Gestion des cultures - Gestion des prairies
permanentes
Simple, rapide et pertinente
7Critères
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Par ha de SAU Haies en mlinéaire
Arbres isolés en nombre
Lisières de forêt en m linéaire
Mares, fossés et cours d'eau en ares
Ripisylves en mlinéaire
Pays Bretons 41 0,4 51 3,8 0,04
Pays de l'Est 37 0,7 24 1,2 0,00
Pays de la Loire 59 0,1 60 2,7 0,00
Pays du Massif central 61 0,6 39 2,2 0,04
Pays du Nord 34 0,4 20 4,3 1,04
(Source : Etude SODIAAL/IDELE Contribution de l'élevage laitier à la biodiversité et au maintien des services écosystémiques 2013)
• Amélioration de la production d’herbe au printemps et à l’automne(microclimat)
• Rôle de réservoir pour les pollinisateurs (habitat et diversité floristique)
• Contribue à l’insertion des bâtiments dans le paysage
• Favorables dans 90% des fermes étudiées, grâce àla mosaïque composée par les surfaces fourragères
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73%
17%
10%
Trame paysagère
Stimulante Conservation Erosive
73%
17%
10%
Pour 38% des fermes étudiées, la prairie permanente est à considérer comme une zone de régulation et de résilience écologique à part entière
29%
61%
10%
49%
28%
23%
• Favorables dans 90% des fermes étudiées grâce à la trameformée par les IAE de la SAU
• Favorables dans 77% des fermes étudiées grâce àun entretien adapté des IAE
Maintient des territoires en montagne qui se fermeraient àterme
Dispose de surfaces en herbe comme zone de régulationécologique
Compense avec les IAE les impacts négatifs des zonescultivées
Entretient des composantes agroécologiques pouraugmenter l'accueil des espèces et des servicesécologiques associées.
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Pour visionner la vidéo : www.idele.fr/recherche/publication/idelesolr/recommends/3eme-edition-journee-grand-angle-lait-les-supports.html