DU TIMBRE ANTITUBERCULEUX · sanatoriums et 4.000 lits de stations sanitaires ; en 1937, il y a...

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V.

Les Enseignements de la Campagne NationaleDU TIMBRE ANTITUBERCULEUX

par le Professeur F. BEZANCON" Vice-Président du Comité National de Défense contre la Tuberculose,•\ . • ... Président de l'Académie de Médecine.

La XI« Campagne Nationale duTimbre Antituberculeux, coïnci-dant avec la commémoration del'arrivée en France, il y a 20 ans,de la Mission Rockefeller, vient dese terminer.

Vous avez libéralement achetédes Timbres ; vous avez eu entreles mains le petit carnet de 2 francs,sur la couverture duquel vousavez pu lire :

Quelques points de comparaison :En 1917, le nombre des dispen-

saires antituberculeux était de 48 ;en 1937, il était de 880.

En 1917, le nombre de consulta-tions données montait à 20.150 ;en 1937, à 1.725.000.

En 1917, le nombre de sujetsplacés en sanatoriums et préven-toriums était d'environ 3.000 ; en1937, il y en a 81.000.

En 1917, il y avait 1.200 lits desanatoriums et 4.000 lits de stationssanitaires ; en 1937, il y a 25.000lits de sanatoriums pour pulmo-naires.

En 1917, pas d'hôpitaux spécia-lisés ;en 1937, 12.000 lits.

Quel triomphe ! mais aussiquelle somme d'efforts et de tra-vail pendant 20 ans.

Alors, avez-vous pensé à cequ'était, avant 1917, ce que nousappelons maintenant notre orga-nisation antituberculeuse, c'est-à-dire l'ensemble des Etablissementsde préservation et de cure.

Vous êtes-vous demandé aussi,devant ces chiffres qui représententun si immense progrès, comment,par quels moyens, on a pu toucherun but si grandiose ?

L'idée de la lutte contre la tuber-culose n'était pas absente, avant laguerre, de la pensée des médecins,des économistes, des hommes duGouvernement, mais il fallait unfait nouveau pour montrer lagrandeur du fléau. Dès les pre-mières années de la guerre, leretour en masse dans leurs famillesdes tubeiculcux réformés, émut

, tout le pays. De fervents anima-teurs : Léon Bourgeois, JulesBrisac, Justin Godart, rendirentpossibles les premiers foyers derésistance, soit en les créant, soiten faisant sortir les articles deloi qui en favorisaient la création.

La mission américaine envoyéepar la fondation Rockefeller nousapporta les fruits de son expérience et les largesses de sa muni-ficence. Le comité national dodéfense contre la Tuberculose,héritier direct de la commissionRockefeller, entreprit alors lagigantesque tâche d'amener à soncomplet aboutissement l'équipe-ment antituberculeux français etd'instruire le pays tout entier surles mesures de préservation quechacun peut et doit prendre ainsique sur les moyens qui sont misà la portée de tous pour y arriver.

Mais pour qu'une œuvre de silarge envergure progresse etdonne ses fruits, il faut que tousacceptent de la soutenir mora-lement, de même que doil s'établirune atmof"hère de consentementgénéral aux sacrifices financiers àaccomplir.

C'est alors que le comitié depropagande du comité nationalcréa, en France, le Timbre Anti-tuberculeux dont le produit, exclu-sivement réservé à la lutte contrela tuberculose allait fournir unelarge part des moyens financiersindispensables et organisa lescampagnes nationales qui pour-suivent l'éducation sanitaire dupays. ' ]••: '

Lorsqu'on compare ce qu'était,avant la guerre, l'effort chétif ettrop longtemps stérile de la lutteantituberculeuse et les prodigieuxrésultats actuellement atteints, on

doit bien convenir que le magni-fique résultat obtenu est dû àl'énorme mouvement d'opinion etde sympathie que déclenche, cha-que année, à la date fixée, la cam-pagne du Timbre Antituberculeux.

Cette petite vignette de deuxsous, c'est-à-dire à la portée detoutes les bourses, symbolise l'undes grands facteurs de la santé.

Les tracts, brochures, affichesrépandus par millier? pendant lescampagnes du Timbre, les leçonset conférences faites à cette occa-sion, tant dans les écoles par lesinstituteurs eux mêmes que dansles autres collectivités, ont pour

.résultat que dans tous les foyers,le Timbre suscite réflexions etremarques, et que chacun apprendainsi que l'on peut se préserver dela tuberculose en observant lesrègles de l'hygiène, et protéger lesnouveau-nés grâce au vaccin B. C.G. de l'Institut Pasteur.

Lorsqu'à la fin de cette XI0 cam-pagne, j'essaie de récapituler ceque le pays doit à l'initiative duTimbre Antituberculeux, je voisd'admirables résultats.: la pratiquedu dispensaire, le rôle indiscuté dumédecin phtisiologue et de l'infir-mière-yisiteuse, les grandes réali-sations pour la sauvegarde del'enfance et sa vie au grand air.

Là propagande éducative quis'intensifie au cours des campagnesnationales du Timbre a réussi àacclimater en France ces nouveauxmodes de défense ; elle a dans ces20 années transformé au point devue hygiénique et sanitaire, notrevieux pays.

Quand la grande offensive contreles fléaux sociaux commença,nous avions 85 iiifirmières-viei-teuses en France ; actuellement,nous en comptons 2 000 spécialisées dans la lutte antituberculeuse,et en fonctions dans les dispen-saires. Nous possédons 26 écolesd'infirmières spécialisées.

Le Timbre de cette année, envous montrant lejoyeux «rescapé »qui rentre, tout riant, du préven-torium où l'on a affermi sa parité,aura certainement orienté vos pen-sées vers le lien étroit qui unit leTimbre Antituberculeux et lasauvegarde de l'enfance.

Parmi les résultats tangibles duTimbre, je ne vous citerai que 4des plus magnifiques :

Hôpital-Sanatorium de Niort.Sanatorium de la Mcmbrollo,

dit « du Timbre » (Indre-et-Loire).Préventorium de Montceau-

Saint-Waast(Nord).Préventorium du Mesnil (Seine-

et-Oise).Quand j'eus le plaisir de m'entre-

tenir avec vous, par radio, à l'occa-sion de l'ouverture de cette XI0

campagne, je vous ai parlé de laprogression remarquable que l'onobserve, depuis l'ouverture descampagnes du Timbre, dans lesplacements à la campagne d'en-fants menacés par la contagion.

Je vous ai cité le Pas-de-Calaisqui, dans un court espace detemps, de 3b\ placements en 1928,passait à 2.484 six ans après. LaCreu'se, qui mettait 35 enfants àl'abri de la contagion en 1918, enplaçait 200en>,i#24, etc. ., etc..

1 Laissez-moi aussi vous rappelerque 30 départements français ontconsacré 10 millions aux œuvresde plein air et de colonies de va-cances, que l'idée féconde del'école de plein air trouve cheznous ses plus belles réalisations,et que si vous voulez en avoir unmodèle, celle de Suresnes vous lefournira.

Voilà quelques-uns des germesd'avenir que la propagande duTimbre Antituberculeux a semésen France. Le bon grain a levé !

Arrêté Municipal

Nous, Maire de la ville d'Issoire,Vu les lois des 5 avril 1884 et 15

février 1902;Vu l'arrêté Préfectoral du 17 no-

vembre 1937, prescrivant les mesu-res destinées à protéger et main-tenir la santé et la salubrité publi-que ;

Considécons que bon nombre depersonnes se permettent à touteheure de la journée, de secouer,battre aux fenêtres ou sur les bal-cons, torchons, tapis et objets deliterie.

Considérant que c'est là unemauvaise habitude qui présente deséiieux inconvénients.

Considérant qu'il y a lieu d'yremédier en prescrivant des heuresréglementaires.

Arrêtons :Article 1er. — A partir de ce

jour, il est formellement interditde secouer, battre aux fenêtres ousur les balcons, torchons, tapis,objets de literie, e t c . , au-delà desheures ci-après :

Heure d'été, jusqu'à 9 heures.Heure d'hiver, jusqu'à 10 heures.Article 2. — Les contraventions

aux dispositions qui précèdent,seront constatées par des procès-verbaux, et poursuivies conformé-ment aux lois

Article 3 — La Gendarmerie,l'agent de police et les gardes-champêtres, sont chargés de l'exé-cution du présent arrêté.

Avis du Commissariat

Extrait du règlement sanitairedépartemental

Denrées alimentaires — L'étala-ge à l'air libre, à l'extérieur desmagasins de vente, des produitsalimentaires ne subissant pas lacuisson, est interdit.

Les sucreries, crèmes, fromages,beurres, fruits séchés, gâteaux etc.devront être renfermés dans desbocaux, cases, globes, cloches, boi-tes vitrées ou métalliques etc..

Les commerçants ambulants etceux des marchés publics sont te-nus de prendre les mêmes précau-tions.

Les aliments cuits préalablementà la vente et des'iné-; à être con-sommés dans l'état où ils sont misen vente ne devront jamais être ex-posés aux étalages à l'air libre àl'extérieur des magasins de vente.

Les commerçants qui vendentdes produits alimentaires sont te-nus de mettre à la disposition deleur personnel, dans un local faci-lement accessible, et au voisinageimmédiat du magasin de vente, del'eau et du savon pour le lavagedes mains.

L'entrepôt, le transport ou la li-vraison à domicile des alimentsdoivent être entourés des précau-tions nécessaires pour les mettre àl'abri de toute souillure:

II est. interdit de déposer dessubstances destinées à l'alimenta-tion humaine, et notamment dupain, sur le sol, sur les paillassonsaux portes des habitations ou à laportée des animaux.

Balayage — Nettoiement

II est interdit de secouer ou debattre aux fenêtres ou sur la voiepublique, des torchons, tapis, ob-jets de literie etc. en dehors desheures réglementaires. Il est interdit de balayer à sec les cours, cor-ridors, allées, escaliers et en géné-ral toutes les parties communes desmaisons comportant plusieurs lo-cataires ou dont les portes sont ou-vertes sur la voie publique. La mê-me interdiction est applicable auxlocaux ouverts au public, aux heu-res où celui-ci y est admis.

Au Théâtre Municipal

Samedi, 26 février, un- spectaclenouveau avec René de Buxeuil, lagrande vedette do la chanson etde la Radio, le populaire chanson-nier et compositeur aveugle.

René de Buxeuil présentera dixsiècles de chansons françaises etles meilleurs artistes de sort studio:

Gerrn&ine Hilbert, des Variétés.Le chansonnier Fernand Bone,

du Chat Noir.Le comédien fantaisiste du Casi-

no de Paria, Roger Doit, dans— FANTAISIE 38 —

Prix des placer : 5 a 14 francs.Louez, c'est prudent.Tarif spécial aux élèves groupés

des écoles.

A la Mémoirede Pierre de Nolhac

Clermont a élevé des monumentsaux professeurs Julien et Glan-geaud, ou savant P'orest, aux mu-siciens Claussmann et Gémont.D'autres monuments se prépatenten l'honneur du peintre Charreton,des ministres Clémente! et Mar-co m bes.

Les nombreux amis de Pierrede Nolhac ont pensé qu'il seraitjuste de rappeler aussi le souvenird'un érudit, d'un écrivain, d'unpoète, que la France et l'Italie ontentouré d'une égale et respectueu-se sympathie, qui a compté parmiles restaurateurs de Versailles, etqui, ancien étudiant de notre Uni-versité n'a jamais oublié ni ses ori-gines auvergnates, ni son pays na-tal.

Les Comités qui se sont formésà Paris et a Clermont pour prépa-rer la réalisation de ce projet ontdécidé qu'une stèle ornée d'un mé-daillon serait érigée au centre denotre département. Ils ont déjà re-cueilli une somme appréciable, maisqui n'est pas encore suffisante pourmener l'entreprise à bon terme.Aussi le Comité de Clermont adres-se-t-ii un nouvel et pressant appelà tous ceux qui connaissent et admi-rent'l'oeuvre historique, littéraireet poétique do Pierre de Nolhac.. Se souvenant que notre illustrecompatriote avait commencé sesétudes à Rodez, l'Aveyron s'est ho-noré en participant largement à lasouscription. Il faut espérer que lagénérosité de l'Auvergne ne serapas moindre; que là aussi, là sur-tout, on tiendra à l'honneur de luirendre hommage.

La première liste de souscription(Comité de Clermont) s'élève à lasomme de 3.730 francs.

Prière d'adresser les souscrip-tions au compte postal de Ja Ban-que Chalus : Clermont-Fd c/c 304.

Médaille d'honneur du Travail

Par arrêté en date du 16 Fé-vrier, la médaille d'honneur du tra-vail (argent) a été décernée à M.Jacques Voûte, à Issoire pour 30ans de service.

Nos félicitations.

Renversé par une Automobileun piéton

est grièvement blessé

Un grave accident s'est produit,dimanche, à 22 h. 30, dans laligne droite que forme la route na-tionale numéro 9, entre Venêt etCoudes, à environ 300 mètres decette dernière localité.

Un automobiliste, M. Reul, chirurgien dentiste à Brassac-les-Mi-nés, a heurté un piéton, M. Desco-teix, 57 ans, maçon à Authezat, quicirculait en sens opposé, tenant àla main sa bicyclette dépourvued'éclairage.

L'accident n'eut aucun témoin,M. Reul» a déclaré aux enquêteursque la collision s'était produiteaprès qu'il eût croisé une automo-bile et alors que ses phares étaientencore à la position «code».

Il semble, d'après l'enquête ou-verte par les gendarmes Filiiol etDissard, de la brigade d'Issoire,que la victime cheminait à gauchede la chaussée.

Le docteur Bataille, appelé au-près du blessé qui gisait, sans con-naissance, sur la route, constataqu'il était atteint d'une fracture dela jambe gauche, et probablementd'une fracture de la base du crâne.

M. Descoteix fut transporté àCoudes, puis à l'Hôtel-Dieu deClermont-Ferrand, où son état futjugé désespéré.

Don GénéreuxA l'occasion de leur mariage, les

époux Esbelin-Chaduc ont fait donde 40 francs au Bureau de bien-faisance. -,

Parti Social Français

On nous communique :La réunion mensuelle aura lieu

jeudi 24 février à £0 h. 30, au Cafédes Tilleuls.

Pharmacien de GardePour dimanche 27 février et lun-

di matin, M. Aubert, boulevard dela Manlière.

M O D E R N ' C I N E M ACafé du Globe. Télé. 0,44

Vendredi, à 20 h. 30Samedi, à 20 h. 30

Dimanche à 15 h. et 20 h. 30

Le triomphe de la gaieté et de l'espritfrançais

BJ.UCIEI1 BAROUX " ^MGNORET

En première partie : Comédie dramati-que de Marcel Pagnol.

165 TTUMSMarcd PAGNOL

présentent

un ÏILM OB JEAN BENOIR *

TONI— — Actual i tés P a t h é — —

Sur Scène : Les Reynol's, acrobates,équilibristes : force, beauté, souplesse.

ETAT CIVIL ;DE LA VILLE D'ISSOIItE

du 16 au 22 Février 1938

N A I S S A N C E S '•';,. •;.

Rafïier Roger-Camille fils deAdrien-Eugène, cultivateur et deBillebaud Antoinette.

Echoux Marie Madeleine fille deAbel-Gustave, représentant decommerce et de Juthy Marguerite-Suzanne. - .-.. :,/<:,-;{.y,:.

MARIAGE :

Esbelin Armand, mécanicien etChaduc Marcelle-Marie, s., p. àIssoire. „ • ; ';

DÉCÈSCrépin Marie, 70 ans, veuve de

Gilbert Fargeix, îBoulevard Trio-zon Bayle. ; ' . . . • • . ••?.

Chaput Marie, 77 ans, veuve déMestre Jean, Hospice d'Issoire.

Pichot Marie-Antoinette, 77 ans,veuve de Touriat Jean, Hospice

REMERCIEMENTSMadame et Monsieur Adrien MARRET

et leur fils ; Les familles FARGEIX, JA-BERT, SOUBR1ER remercient les person-nes qui leur ont témoigné de la-sympathieà l'occasion du deuil qui vient de les frap-per en la personne de

Madame Veuve Jules FARGEIXnée Marie CRÉPIN