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CONSEIL DES GÉOPARCS MONDIAUX DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES
POUR L’ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE
4e session, 31 août – 2 septembre 2019, Île de Gili Trawangan, Géoparc mondial UNESCO
Rinjani-Lombok, Indonésie
RAPPORT
Conformément aux Statuts du Programme international de géosciences et des géoparcs
(article 2, paragraphe 2.7 et 2.10), le présent document constitue le rapport établi par le Conseil
des géoparcs mondiaux UNESCO à l’intention du Bureau concernant ses décisions et sera
distribué aux États membres ainsi qu’aux États membres associés de l’UNESCO.
i- La 4e session du Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO (ci-après dénommé « le
Conseil ») du Programme international de géosciences et des géoparcs (PIGG) s’est tenue
à Lombok, au Vila Ombak Hotel, sur l’île de Gili Trawangan, en Indonésie, du 31 août au
2 septembre 2019.
ii- Un total de 54 participants dont 12 membres du Conseil et 39 observateurs ont assisté à
cette session du Conseil. Membres du Conseil présents (disposant du droit de vote) : Enas
ABD ELHADY AHMED, Asfawossen ASRAT, Melanie BORDER, Helga CHULEPIN, Soo
Jae LEE, Kirstin LEMON, Guy MARTINI, Ana RUIZ, Martina PASKOVA, Kristin RANGNES,
Mahito WATANABE, Jianping ZHANG.
Les autres membres présents (ne disposant pas du droit de vote) étaient Kristof
VANDENBERGHE (représentant de l’UNESCO), Benjamin van Wyk de Vries représentant
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de l’Union internationale des sciences géologiques — UISG), Nickolas ZOUROS
(représentant du Réseau mondial des géoparcs — GGN).
iii- Tim BADMAN (Union internationale pour la conservation de la nature – UICN) s’est excusé.
iv- Les observateurs suivants étaient présents :
UNESCO : Ozlem ADIYAMAN (Siège de l’UNESCO), Janice SEQUEIRA (Siège de
l’UNESCO), Hans Thulstrup (Bureau de l’UNESCO de Jakarta), Ai SUGIURA (Bureau de
l’UNESCO de Jakarta), Lan Huong Tran (Bureau de l’UNESCO de Jakarta).
Réseau Asie-Pacifique des Géoparcs (APGN) : Dita Pabrianti.
Canada : Amanda McCallum (candidat aux géoparcs mondiaux UNESCO Discovery),
John Norman (candidat aux géoparcs mondiaux UNESCO Discovery).
Allemagne : Maxie Syren (Commission allemande pour l’UNESCO).
Indonésie : Yunus Kusumabrata (Ministère du tourisme) ; Endah Ruswanti (Kemenpar) ;
Iryanti (géoparc mondial UNESCO) ; Sulastri (Commission indonésienne pour l’UNESCO) ;
Sukarna (Commission indonésienne pour l’UNESCO) ; Rante Sapna (Commission
indonésienne pour l’UNESCO) ; Chairul Mahsul (géoparc mondial UNESCO Rinjani-
Lombok) ; Firmansyah (géoparc mondial UNESCO Rinjani-Lombok) ; Meliawati (géoparc
mondial UNESCO Rinjani-Lombok) ; Aznir Malwon ; Muya Resana ; Indira Ni Tua ; Yusuf
Anha.
Japon : Marekazu Ohno (Commission japonaise pour l’UNESCO, Comité japonais des
géoparcs), Kana Furusawa (Secrétariat du Comité japonais des géoparcs).
Portugal : Emanuel de Castro (Coordonnateur du candidat aux géoparcs mondiaux
UNESCO Estrela), Gisela Firmino (Association du candidat aux géoparcs mondiaux
UNESCO Estrela).
République de Corée : WooWeon Lee (Directeur de la Division des parcs naturels,
Ministère de l’environnement), Eungcheol Kim (Directeur adjoint, Ministère de
l’environnement), Wansang Ryu (Chercheur principal, Secrétariat national des géoparcs),
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Kyeongdon Ju (Administrateur, Service des parcs nationaux de République de Corée),
Jongseok Yeom (Administrateur, Service des parcs nationaux de République de Corée),
Sungnam Park (Maire adjoint, candidat aux géoparcs mondiaux Hantangang River),
Kyesam Lee (Maire adjoint, Pocheon City), Misook Yoon (Chef de l’équipe en charge de
l’éducation, candidat aux géoparcs mondiaux Hantangang River), Woosang Lim (Chef de
l’équipe en charge de l’administration, candidat aux géoparcs mondiaux Hantangang
River).
Fédération de Russie : Larisa Belan (candidat aux géoparcs mondiaux UNESCO Yangan
Tau), Alfred Akbashev (candidat aux géoparcs mondiaux UNESCO Yangan Tau).
Espagne : Mónica Ruiz Bustos (Commission espagnole pour l’UNESCO).
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I. Ouverture de la session par le Président du Conseil
1. Guy Martini, Président du Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO ouvre officiellement la
réunion. Il souhaite la bienvenue aux observateurs de l’Allemagne, du Canada, de
l’Espagne, de la Fédération de Russie, du Japon, du Portugal, de la République de Corée et
des bureaux de l’UNESCO dans le monde entier. Il remercie l’équipe qui compose le
Secrétariat des géoparcs mondiaux UNESCO ainsi que les membres du Conseil pour leur
importante contribution et pour les travaux considérables effectués au cours de l’année qui
vient de s’écouler. Il invite les membres du Conseil à se présenter. Il résume l’ensemble des
travaux accomplis tout au long de l’année, notamment la préparation de la session du
Conseil. Il fait remarquer que beaucoup a été accompli et souligne notamment l’élaboration
de nouveaux documents, tels que les méthodes de travail pour les missions d’évaluation et
la Liste de vérification pour les géoparcs mondiaux UNESCO.
II. Remarques liminaires des représentants de l’UNESCO, du GGN, de l’UISG et de l’UICN
a. UNESCO :
b. GGN :
c. UISG :
d. Géoparc mondial UNESCO Rinjani-Lombok :
III. Adoption de l’ordre du jour et du calendrier de travail
Le Conseil adopte l’ordre du jour et le calendrier de travail à l’unanimité.
IV. Accord relatif aux futurs documents et méthodes de travail du Conseil
i. Proposition d’une nouvelle Liste de vérification pour les géoparcs mondiaux
UNESCO
Après avoir examiné en détail les points figurant dans la Liste de vérification pour les géoparcs
mondiaux UNESCO, le Conseil décide que les questions ci-après doivent faire l’objet d’un débat
supplémentaire visant à affiner les propositions : Q7, Q8, Q31, Q33, Q35, Q62, Q94 et Q97.
Q7 : Les caractéristiques géologiques du géoparc sont-elles comparables à celles d’un autre
géoparc mondial UNESCO situé dans le pays ? Ou à proximité ?
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Les questions relatives à la présence de caractéristiques géologiques comparables à
proximité d’un candidat au statut de géoparc mondial UNESCO ont fait l’objet d’un
débat. Le Conseil est convenu qu’il fallait clarifier la Q7 afin d’assurer une meilleure
compréhension. Après plus ample discussion, il est décidé que la Q7 doit être révisée
pour se lire comme suit : « Les caractéristiques géologiques du géoparc sont-elles
comparables à celles d’un autre géoparc mondial UNESCO situé dans le pays ? Ou
dans un pays frontalier ? » Il importe que les candidats au statut de géoparc mondial
UNESCO prennent en compte la notion de caractéristiques géologiques comparables et,
dans le cas où les caractéristiques géologiques comparables sont situées à proximité
immédiate du candidat au statut de géoparc mondial UNESCO, le dossier de
candidature doit inclure une analyse géologique comparative. Le Conseil approuve la
révision de la Q7 à l’unanimité.
Q8 : Si oui, une étude géologique indépendante a-t-elle été réalisée en vue de démontrer la
différence géologique (et la complémentarité) entre le candidat au statut de géoparc mondial
UNESCO et cet(ces) autre(s) territoire(s) ?
Le Conseil convient à l’unanimité qu’il est nécessaire de fournir aux candidats au statut
de géoparc mondial UNESCO davantage d’orientations dans les notes explicatives afin
de mieux définir les critères que comporte une étude géologique comparative.
Q31 : Le texte de présentation exposé dans le centre d’information ou le musée est-il disponible
en anglais ?
Q33 : Le site Web est-il disponible en anglais ?
Q35 : Existe-t-il une version en anglais des dépliants et des publications qui présentent le
candidat au statut de géoparc mondial UNESCO ?
Les questions Q31, Q33 et Q35 sont abordées conjointement, car elles sont toutes liées
au besoin de traduction vers l’anglais dans un géoparc mondial UNESCO. Après une
longue discussion, il est décidé que la langue de travail des géoparcs mondiaux
UNESCO étant l’anglais, toutes les nouvelles candidatures, évaluations et demandes de
revalidation doivent être soumises dans cette langue. Par conséquent, il est décidé que
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la traduction vers l’anglais (et vers d’autres langues internationales pertinentes)
constitue un critère minimum. Le Conseil convient qu’il est nécessaire de fournir aux
candidats au statut de géoparc mondial UNESCO davantage d’orientations dans les
notes explicatives afin de clarifier cette exigence. Le Conseil approuve la proposition à
l’unanimité.
Q62 : Les décideurs locaux (maires, administrateurs régionaux/provinciaux) sont-ils représentés
au sein de l’organe de gestion du candidat au statut de géoparc mondial UNESCO ?
Les critères de couleur relatifs à la Q62 ont été longuement débattus. Conformément à
la section 3 v), Mme Ruiz estime que la représentation des autorités locales constitue une
recommandation plutôt qu’une directive, d’où la nécessité de changer les critères de
couleur en vert/jaune. Après une discussion approfondie, le Conseil convient que la
« prise de décisions » constitue un élément clé de l’approche participative et que les
critères de couleur vert/rouge doivent être maintenus. Néanmoins, le Conseil décide que
la Q62 doit être révisée pour se lire comme suit : « Les décideurs locaux sont-ils
représentés au sein du processus décisionnel du géoparc ? »
Le Conseil approuve la formulation révisée de la Q62 ainsi que le maintien des critères
de couleur vert/rouge par 11 voix pour et 1 voix contre.
Q94 : L’un des membres de l’équipe en charge du candidat au statut de géoparc mondial
UNESCO a-t-il bénéficié d’une formation continue ou d’un cours intensif aux géoparcs
mondiaux UNESCO sous l’égide du Réseau mondial des géoparcs de l’UNESCO ?
À l’issue de la discussion, le Conseil convient de changer les critères de couleur pour la
Q94 en vert/jaune, car certains pays ne disposent que d’un accès limité aux formations
internationales. Le Conseil approuve le changement de couleur à l’unanimité.
Q97 : Est-il possible d’acheter des objets géologiques à proximité ou à l’intérieur du territoire du
candidat au statut de géoparc mondial UNESCO ?
Le Conseil convient que le terme « objet géologique » nécessite d’être clarifié. Il décide
de réviser la Q97 de sorte à aligner le libellé sur les Directives opérationnelles
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(section 3, vii)) : « Est-il possible d’acheter des fossiles, minéraux, roches polies et
pierres décoratives habituellement proposés dans les “boutiques de minéraux” à
proximité ou à l’intérieur du territoire du candidat au statut de géoparc mondial
UNESCO ? ». Le Conseil approuve la révision à l’unanimité.
Prochaines étapes :
Après une longue discussion concernant le nombre de cases rouge/jaune de la Liste de
vérification qui ont été utilisées pour estimer les niveaux de préparation du candidat au statut de
géoparc mondial UNESCO, le Président clôt le débat en proposant que tous les changements à
la Liste de vérification soient adoptés sous réserve que le nombre de cases rouge indiquant un
rejet potentiel soit porté à deux et le nombre de cases jaunes indiquant une faiblesse soit porté
à quinze.
Le Conseil vote l’incorporation de tous les changements effectués dans la Liste de vérification
par 11 voix pour et 1 voix contre. Mme Ruiz demande que ses observations soient consignées
dans un procès-verbal. Elle explique qu’elle estime que la Liste de vérification est un outil utile,
mais que le document nécessite une réflexion et un examen plus approfondis. Selon elle,
plusieurs des cases rouges devraient être jaunes, afin de rendre la Liste de vérification plus
conforme à l’interprétation stricte des Statuts et Directives opérationnelles. Elle estime
également que les cases entraînant un rejet potentiel sont trop strictes.
Le Conseil convient que la note explicative qui accompagne la Liste de vérification doit être
rédigée, puis approuvée par le Conseil dans les deux mois qui suivent la réunion du Conseil. Le
Conseil approuvera, ou non, le document final par vote électronique.
Le Président explique que la Liste de vérification sera également adaptée aux fins des
évaluations de revalidation et qu’un document sera élaboré de façon détaillée au cours de
l’année à venir. Un projet de document sera examiné et présenté pour approbation à la réunion
du Conseil en 2020.
La délégation allemande demande comment la Liste de vérification sera utilisée. Le Président et
des membres du Conseil expliquent que la Liste de vérification sous sa forme actuelle constitue
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un outil d’auto-évaluation que le candidat au statut de géoparc mondial UNESCO utilise aux fins
d’examen ou d’évaluation des progrès par rapport aux critères fondamentaux des géoparcs
mondiaux UNESCO. Le Président précise que le document ne sera pas incorporé dans le
dossier de candidature au statut de géoparc mondial UNESCO.
La déléguée de l’Espagne félicite le Conseil pour l’élaboration de la Liste de vérification et
suggère que le document soit considéré comme un « travail en cours », car il doit évoluer afin
de demeurer aligné sur les Directives opérationnelles. Le Président confirme les propos de la
déléguée.
ii. Règlement intérieur relatif aux observateurs du Conseil des géoparcs mondiaux
UNESCO
Après avoir longuement étudié le document « Règlement intérieur », le Conseil décide que les
huit articles ci-après doivent être examinés et révisés :
Article premier : – Pour éviter tout conflit d’intérêts éventuels, les membres du Conseil ne
participent pas directement aux missions d’évaluation ou de revalidation pendant la durée de
leur mandat.
- La plupart des membres du Conseil estiment que la déclaration de « conflit d’intérêts » des
observateurs et leur non-participation à la prise de décision du Conseil garantissent
l’impartialité. Le Conseil décide à la majorité de « rejeter » cette modification de procédure
par 11 voix pour et 1 voix contre. M. Vandenberghe explique que l’UNESCO et le Conseil
ont des divergences d’opinions. Il ajoute que l’équipe d’évaluateurs actuelle étant très
restreinte, l’expertise du Conseil doit être mobilisée. Cependant, il espère que cette pratique
pourra être progressivement abandonnée, grâce au recrutement de davantage
d’évaluateurs. Il est proposé de modifier l’article 10.1 pour tenir compte de cette
circonstance et d’évaluer la situation l’an prochain.
Article 2 : – Les observateurs peuvent assister aux sessions du Conseil et de son Bureau s’ils
en font la demande au Secrétariat des géoparcs mondiaux UNESCO par écrit par
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l’intermédiaire des représentations nationales pertinentes, c’est-à-dire les commissions
nationales et/ou les délégations permanentes.
- Après un débat approfondi, il est convenu de modifier le libellé comme suit : « Les
observateurs assistent aux sessions du Conseil et de son Bureau [...] ». Le Conseil
approuve la révision de l’article 2 à l’unanimité.
Article 8.4 : – Les observateurs ne peuvent prendre la parole à la réunion du Conseil que s’ils y
sont expressément invités par le Président, dans le délai qui leur est imparti, et en réponse à
des questions spécifiques.
Article 8.5 : – Les observateurs peuvent être invités par le Président à présenter leur point de
vue après que le Conseil a présenté sa décision concernant les questions relatives à
l’évaluation/la revalidation. La présentation se limite à une clarification ou à une mise à jour des
questions. Passé ce délai, les observateurs peuvent être autorisés à prendre à nouveau la
parole, mais uniquement pour répondre aux questions qui leur ont été posées, dans un délai
imparti.
- Le Conseil examine les articles 8.4 et 8.5 conjointement, étant donné qu’ils concernent tous
deux la participation et les contributions des observateurs. Les délégations allemande et
espagnole expriment leurs préoccupations concernant la limitation du droit de parole des
observateurs. Le Conseil adopte et approuve l’article 8.4, sans modification, à l’unanimité.
L’article 8.5 est modifié comme suit : « Les observateurs seront invités par le Président à
présenter leur point de vue après que le Conseil a présenté sa décision [...] ». Le Conseil
décide d’adopter l’article 8.5 tel que révisé, à l’unanimité.
Article 10.1 : – Tel qu’énoncé à l’article premier, les membres du Conseil sont des experts de
haut niveau activement engagés au sein des géoparcs mondiaux UNESCO. Dans le cadre de
leurs activités professionnelles, ils peuvent avoir à interagir avec des candidats au statut de
géoparc mondial UNESCO ou avec des candidats en cours de revalidation. En dépit des
dispositions énoncées à l’article premier, si un conflit d’intérêts survient, le membre du Conseil
qui entretient une relation personnelle ou professionnelle avec un candidat au statut de géoparc
mondial UNESCO ou avec tout géoparc mondial UNESCO en attente d’une revalidation doit en
informer le Conseil et devra quitter la salle de délibération du Conseil au début de la session
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consacrée à la discussion du candidat concerné ou du géoparc mondial UNESCO concerné. Le
membre ne participera pas à l’examen ou au débat du Conseil et ne pourra pas voter sur le
sujet.
- Il est indiqué que l’interprétation de l’article 10.1est reflétée dans l’article premier relatif aux
« conflits d’intérêts » et cette proposition est respectée par les membres du Conseil
lorsqu’ils déclarent un conflit d’intérêts et qu’ils se retirent des sessions du Conseil. Il est
convenu que les membres du Conseil cesseront leurs activités d’évaluation lorsque
suffisamment d’évaluateurs auront été recrutés. Suite à la suggestion de l’UICN, il est
convenu de modifier l’article 10.1 comme suit : « [...] ne pourra pas voter sur le sujet.
Pour garantir une procédure régulière, le Conseil s’efforcera, dans la mesure du
possible, d’éviter que les membres du Conseil entreprennent des missions
d’évaluation pendant la durée de leur mandat ». Le Conseil décide d’évaluer la situation
l’an prochain.
Article 12.2 : – Le Secrétariat enverra tous les rapports d’information ainsi que les rapports
d’évaluation et de revalidation aux membres du Conseil au moins quatre semaines avant la
tenue de la réunion du Conseil pour qu’ils les examinent de manière appropriée en vue des
discussions de vote.
- Il est convenu de modifier l’article 12.2 comme suit : « Le Secrétariat s’efforcera d’envoyer
tous les rapports d’information ainsi que les rapports d’évaluation et de revalidation aux
membres du Conseil au moins quatre semaines avant la tenue de la réunion du Conseil ».
Le Conseil décide d’approuver l’article 12.2 tel que révisé à l’unanimité.
Article 13.1 : – À l’issue de chaque session, le Conseil présente au Bureau et aux géoparcs
mondiaux UNESCO un rapport rédigé par le Secrétariat de l’UNESCO sur ses travaux et ses
décisions.
- Il est convenu de modifier l’article 13.1 comme suit : « À l’issue de la session, le
Secrétariat de l’UNESCO, en collaboration avec le Bureau du Conseil rédige et
soumet un rapport à l’intention du Conseil ». Le Conseil décide d’approuver la révision
de l’article 13.1 à l’unanimité.
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Article 13.2 : Le rapport des sessions du Bureau sera communiqué au Conseil ainsi qu’aux
États membres et aux membres associés de l’UNESCO au plus tard huit semaines après la
session du Conseil.
- Après une discussion concernant le délai de huit semaines accordé pour l’élaboration du
rapport, le Conseil décide d’approuver l’article 13.2 à l’unanimité.
Nouveaux articles à introduire dans le Règlement intérieur
Le Conseil examine deux nouvelles propositions d’articles en vue de leur inclusion dans le
document « Règlement intérieur ».
Nouvelle proposition relative à l’article premier : – L’observateur d’un pays doit quitter la
salle lorsque le Conseil délibère d’un dossier concernant son pays.
- Après un débat approfondi, il est convenu qu’il est inacceptable de demander aux
observateurs d’un pays de quitter la salle lorsqu’un dossier concernant leur pays est
examiné. Le Conseil décide à l’unanimité de rejeter cette proposition d’article par souci de
transparence et de ne pas l’inclure dans le Règlement intérieur. Pour la même raison, la
proposition de faire signer aux observateurs une « déclaration de confidentialité » est
également rejetée.
Nouvelle proposition relative à l’article 2 : – Le Secrétariat de l’UNESCO publiera les
« résultats » des décisions du Conseil sur le site Web de l’UNESCO une semaine après la fin
de la réunion du Conseil.
- Par souci de transparence, le Conseil décide à l’unanimité d’inclure l’article 13.3 dans le
Règlement intérieur. Le Secrétariat de l’UNESCO accepte de demander un avis juridique
pour s’assurer que le libellé approprié accompagnant les « résultats » du Conseil est
communiqué aux géoparcs et au public. Il reconnaît, en outre, que la décision et les
« résultats » du Conseil sont soumis à la ratification et à l’approbation du Conseil exécutif de
l’UNESCO à sa session d’avril.
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V. Discussion sur l’évaluation des nouvelles candidatures au statut de géoparc mondial
UNESCO
i- Conformément à la section 5.5 des Directives opérationnelles pour les géoparcs
mondiaux UNESCO, le Conseil recommande d’accepter une candidature, de la rejeter
ou de la reporter de deux ans au maximum pour que les améliorations qui s’imposent y
soient apportées. En cas de report, il n’est pas nécessaire de procéder à une nouvelle
évaluation de terrain.
ii- Conformément à l’article 2.7 de la partie B des Statuts du Programme international de
géosciences et des géoparcs, les demandes d’extension de géoparcs existants suivent
la même procédure pour être approuvées en tant que nouvelles désignations et sont
donc traitées dans ce chapitre.
iii- Selon les critères x) et xi) de la section 5.6 des Directives opérationnelles pour les
géoparcs mondiaux UNESCO, si un géoparc mondial de l’UNESCO souhaite modifier sa
taille, et que cette modification représente moins de 10 % de sa surface existante, il est
tenu d’en informer le Conseil par écrit, par la voie officielle définie par la Commission
nationale de l’UNESCO ou l’organisme compétent chargé de la coopération avec
l’Organisation dans l’État membre concerné, en faisant appel au comité national des
géoparcs, le cas échéant. La lettre ainsi rédigée exposera les raisons de la modification
et démontrera que le nouveau site continue de répondre aux critères relatifs aux
géoparc mondiaux UNESCO. Le Conseil est libre d’approuver ou de rejeter la
modification. Si un géoparc mondial UNESCO souhaite modifier sa taille, et que cette
modification représente plus de 10 % de sa surface existante, une nouvelle candidature
sera déposée selon la procédure décrite ci-dessus. Le géoparc mondial UNESCO
suivant a proposé de modifier sa taille de plus de 10 % de sa surface existante et a donc
dû soumettre une nouvelle candidature : Kula-Salihli (Turquie). Les géoparcs mondiaux
UNESCO suivants ont proposé de modifier leur taille de moins de 10 % de leur surface
existante : Stonehammer (Canada), Dunhuang (Chine), Zhijindong Cave (Chine),
Swabian Alb (Allemagne), Haute Provence (France) et Haţeg (Roumanie). Parmi ces
propositions, une consiste à réduire la taille du géoparc.
iv- Deux géoparcs mondiaux UNESCO ont également souhaité modifier leur appellation.
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v- Les membres du Conseil ont examiné, au cours de sa 4e session, 14 candidatures de
géoparcs mondiaux UNESCO et 6 extensions de géoparcs mondiaux UNESCO.
1. Cliffs of Fundy (Canada) : L’importance internationale du géoparc Cliffs of Fundy est établie
depuis longtemps et couvre de nombreux domaines du patrimoine géologique et autochtone,
notamment : i) l’une des plus importantes expositions au monde de la province magmatique
centre atlantique, la plus grande effusion de lave de l’histoire de la Terre ayant participé à la
désintégration du supercontinent Pangée et à l’extinction massive du Trias ; ii) un exemple
typique d’un ancien système de vallée du rift ; iii) un lien tectonique et structurel de
l’ensemble Pangée, visible à travers le système de failles Cobequid-Chedabucto et Minas,
qui constitue la limite du terrane entre Avalonia et Gondwana ; iv) un site qui abritait des
dinosaures primitifs dont on trouve des exemples similaires en Afrique, en Chine et en
Amérique du Sud ; v) un site présentant l’un des tout premiers exemples documentés
d’exploration minière par les explorateurs européens au début du XVIIe siècle ; vi) un centre
culturel riche en traditions orales et un lieu d’échange commercial : il s’agit de la région la
plus ancienne et la mieux documentée des peuples autochtones du nord-est de l’Amérique
du Nord ; et vii) le Bassin des Mines de la baie de Fundy, connu pour ses marées
extrêmement élevées parmi les plus hautes du monde. Le paysage regroupe différentes
formes de reliefs : des collines, des montagnes, des vallées, des zones densément boisées
et des marais côtiers. Le géoparc comprend des zones riches en biodiversité, abritant des
oiseaux, des champignons et des plantes rares, ainsi que des zones de nature sauvage et
des réserves. Les extrêmes du climat continental de la Nouvelle-Écosse sont modérés par
les vents marins de la baie de Fundy, ce qui se traduit par des étés plus frais et des hivers
plus chauds.
i- Nickolas Zouros signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion
et le vote.
ii- L’UISG a fait parvenir des rapports positifs sur le patrimoine géologique d’importance
internationale. Toutefois, il est ressorti au cours de la discussion que le libellé « la plus
grande effusion de lave de l’histoire de la Terre » est inexact et trompeur ; il devrait, par
conséquent, être reformulé comme suit : « l’une des plus grandes effusions de lave de
l’histoire de la Terre ».
iii- Après examen du dossier de candidature de Cliffs of Fundy (Canada) et du rapport
d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), iii) et vii)
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relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs
mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO.
Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce candidat
au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les recommandations
suivantes :
1. Entreprendre et mener des analyses plus approfondies concernant les changements
climatiques sur le territoire ; les résultats doivent être intégrés dans les activités
éducatives.
2. Renforcer les partenariats avec les communautés locales autochtones et encourager leur
participation en les impliquant dans les processus décisionnels et en utilisant leurs
connaissances dans les activités d’interprétation et les autres activités relatives aux
géoparcs.
3. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela
s’applique, sans toutefois s’y limiter, aux prestataires de services de logement, de
restauration, de transport et d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux.
4. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs ou du Réseau des géoparcs d’Amérique latine et des Caraïbes
en promouvant la valeur internationale du territoire au moyen de partenariats avec
d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.
5. Établir un comité de conservation géologique : Le Comité de conservation géologique
travaille en collaboration avec l’organe de gestion du géoparc et facilite la participation de
toutes les entités publiques responsables de la protection de la nature sur le territoire du
géoparc. Le Comité de conservation géologique est chargé d’examiner, de décider et de
mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires à la mise en valeur et à la protection du
patrimoine géologique.
6. Encourager de nouvelles activités commerciales sur le territoire du géoparc (par exemple,
vols en hélicoptère, excursions en bateau, etc.) et envisager la mise en place de visites
guidées spécifiques en période de marée basse.
7. Mettre en œuvre des programmes de formation à l’intention des guides, des opérateurs
touristiques, des partenaires, etc.
8. Envisager la possibilité d’ouvrir de nouveaux sites publics permettant l’observation des
marées hautes ; mettre à jour les cartes touristiques à l’usage des visiteurs et s’assurer
que l’ensemble des sites, installations, partenaires, etc. y figurent.
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9. Élaborer une stratégie commerciale qui définit le concept global du territoire, en assurant
l’inclusion de concepts à valeur ajoutée, tels que « les plus fortes marées du monde ».
10. Coordonner les activités éducatives offertes par les partenaires et les promouvoir sous la
marque du géoparc. Inclure des sujets liés à l’élévation du niveau de la mer dans les
programmes éducatifs du géoparc.
11. Si le Conseil exécutif de l’UNESCO approuve la désignation du géoparc, son organe de
gestion devra prendre toute disposition utile permettant de vérifier les limites du géoparc.
Plusieurs questions et possibilités devront être examinées et analysées :
- L’intégration éventuelle de sites liés aux marées les plus fortes du monde ;
- L’intégration éventuelle de la zone côtière la plus vulnérable au monde (selon un
rapport de l’ONU), confrontée à la fois à la menace des changements climatiques et à
l’élévation du niveau de la mer (zone du Fort Lawrence) ;
- L’intégration éventuelle de la forêt carbonifère (falaises de Joggins, site classé au
patrimoine mondial de l’UNESCO) ;
- Envisager la possibilité d’intégrer Truro City dans le territoire du géoparc afin d’y établir
un nouveau centre d’accueil des visiteurs et d’en faire l’entrée principale du géoparc.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
2. Discovery (Canada) : Le candidat aux géoparcs mondiaux UNESCO Discovery se trouve à
Terre-Neuve-et-Labrador, dans l’est du Canada, dans la moitié supérieure de la péninsule de
Bonavista. Le géoparc longe plus de 280 km de côtes accidentées et couvre une surface de
1 150 km2. Il repose entièrement sur le terrane Avalonia de l’orogenèse des Appalaches. La
géologie du site est dominée par un assemblage complexe de roches sédimentaires,
volcaniques et plutoniques néoprotérozoïques. Le site est recouvert de roches sédimentaires
cambriennes provenant d’eau peu profonde. Le géoparc rend compte d’un moment clé dans
l’histoire de la Terre, la transition de l’Édiacarien au Cambrien inférieur. La zone abrite des
exemples d’organismes édiacariens d’importance internationale, remarquablement bien
conservés. Avec plus de 20 taxons présents, ces fossiles énigmatiques constituent les plus
anciennes formes de vie multicellulaires complexes du point de vue architectural, offrant une
occasion exceptionnelle d’étudier la préface de l’explosion cambrienne. Des spécimens
individuels, tels que Haootia quadriformis, montrent des développements biotiques clés —
dans ce cas-ci, il s’agit du plus ancien animal pour lequel on dispose de preuves fossilisées
indiquant la présence de muscles. Le géoparc met en évidence l’impact durable de la
glaciation et des changements climatiques sur le paysage : la forme des roches, façonnées
lors de la dernière période glaciaire ; les signes d’élévation du niveau de la mer datant de
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plus de 500 millions d’années ; et les plages surélevées formées il y a seulement 10 000 ans
lorsque les glaciers se sont retirés.
i- Nickolas Zouros signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et
le vote.
ii- L’UISG a fait parvenir des rapports majoritairement positifs sur le patrimoine géologique
d’importance internationale.
iii- Après examen du dossier de candidature de Discovery (Canada) et du rapport d’évaluation
connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), v) et vii) relatifs aux
géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux
UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO. Par
conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce candidat au
statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les recommandations
suivantes :
1. Améliorer la visibilité du géoparc :
- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à l’entrée
principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.
- Envisager la possibilité de créer un nouveau centre d’accueil pour les visiteurs du
géoparc, qui fournit des informations détaillées sur le géoparc ; établir des réseaux de
partenaires clairs en vue d’appuyer les programmes destinés aux visiteurs.
2. Renforcer les activités éducatives à l’intérieur du géoparc.
3. Élaborer et renforcer des stratégies propres à assurer un tourisme durable.
4. Recueillir des données sur les risques naturels d’inondation et les partager à l’échelle
locale et mondiale afin de faciliter les mesures d’atténuation, tout en sensibilisant le public
grâce aux activités du géoparc.
5. Promouvoir la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).
6. Dresser un inventaire de tous les fossiles et plâtres observés sur le territoire du futur
géoparc mondial UNESCO, et le gérer professionnellement, en collaboration avec d’autres
instituts de recherche ou musées. Un inventaire de tout autre patrimoine (naturel, biotique,
culturel et immatériel) doit être dressé et géré par le géoparc. Une interprétation des
caractéristiques géologiques, mettant notamment en avant les liens entre la géologie et les
autres patrimoines, doit être établie et présentée aux visiteurs.
17
- La coopération internationale doit être renforcée en partageant l’expérience du
développement durable avec d’autres géoparcs mondiaux UNESCO.
- Le plan de gestion doit être appliqué dans son intégralité et en priorité. D’autres mesures
doivent être prises afin d’assurer la sécurité financière.
- Le candidat au statut de géoparc mondial UNESCO doit dresser et gérer un inventaire du
patrimoine immatériel.
- Délivrer une formation en géosciences aux interprètes et aux guides.
7. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs ou du Réseau des géoparcs d’Amérique latine et des Caraïbes en
promouvant la valeur internationale du territoire au moyen de partenariats avec d’autres
géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO (avec un accent
particulier sur les techniques et stratégies de développement durable).
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
3. Xiangxi (China) : Le candidat aux géoparcs mondiaux UNESCO Xiangxi, qui se trouve dans
la frange sud-est de la plateforme du Yangtsé en Chine et à proximité de la masse
continentale du sud de la Chine, retrace l’histoire évolutive de la plateforme du Yangtsé
vieille de 820 millions d’années. Il s’agit d’un bassin d’avant-pays qui a été développé sur la
base du craton moyen et supérieur du Yangtsé, et qui a subi de multiples stades d’évolution
tectonique. Son évolution et sa configuration tectoniques ont été soumises au contrôle de la
fissuration extensionnelle du Paléocontinent panchinois du sud de la Chine, ainsi qu’à la
collision et à la compression intracontinentales de la plaque chinoise du nord et de la plaque
cathare. Les strates du Jurassique supérieur et du Mésozoïque ont également été affectées
par la subduction de la plaque du Pacifique, formant une série de failles importantes,
courbes et profondes (par exemple, la zone de failles de la lithosphère Hubei-Hunan-
Guizhou, la zone de failles profondes Mayang-Lixian), ainsi que des chaînes de montagnes
fortement surélevées et plissées (c’est-à-dire le synclinal composite Sangzhi, le composite
anticlinal Wanyan-Siduping). Parmi les principaux vestiges géologiques d’importance
internationale dans le géoparc, citons : l’étage Guzhangien et l’étage Paibien des points
stratotypiques mondiaux dans le système cambrien, les plus grandes forêts de roches
carbonatées en pierre rouge du monde, et les spectaculaires paysages karstiques de type
plateau-plateforme-canyon.
i- Jianping Zhang et Mahito Watanabe signalent un conflit d’intérêts, quittent la salle et
s’absentent pour la discussion et le vote.
18
ii- L’UISG a fait parvenir un rapport positif sur le patrimoine géologique d’importance
internationale.
iii- Après examen du dossier de candidature de Xiangxi (Chine) et du rapport d’évaluation
connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i) et viii) relatifs aux
géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux
UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO. Par
conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce candidat au
statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les recommandations
suivantes :
1. Inclure des cartes géologiques simples et faciles à comprendre, ainsi que des illustrations
représentant l’histoire tectonique de la région, afin de permettre aux visiteurs de mieux
comprendre l’importance internationale du patrimoine géologique.
2. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs
mondiaux UNESCO. Les écoles situées à l’intérieur du géoparc devraient dispenser un
enseignement sur celui-ci ; de même, les responsables du géoparc devraient s’efforcer
d’élaborer des programmes d’apprentissage et des outils interactifs à l’intention des élèves.
3. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux
autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de
permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
4. Favoriser une représentation des sites plus équilibrée auprès des touristes, notamment
éviter la surexploitation des sites géologiques karstiques et renforcer l’attractivité d’autres
sites culturels, de points stratotypiques mondiaux (PSM) et des sites liés à l’histoire
géologique cambrienne.
5. Améliorer la gestion du comité de conservation des sites géologiques en collaboration avec
les organismes publics concernés et les organisations bénévoles.
6. Étudier la possibilité de rendre les certificats de partenariat et la signalisation disponibles
dans plusieurs langues internationales.
7. Donner aux partenaires l’occasion de suivre une formation régulière afin d’assurer un
contrôle efficace de la qualité des services.
8. Promouvoir les produits locaux mettant en valeur le patrimoine géologique et culturel du
candidat au statut de géoparc mondial UNESCO.
9. Établir des supports de communication en vue de promouvoir la géologie, l’histoire
humaine, la géographie et l’évolution de la culture autochtone au moyen de la recherche et
19
de l’expertise pertinentes, en faisant participer les partenaires du géoparc, les guides
locaux et la population locale.
10. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela
s’applique, sans toutefois s’y limiter, aux prestataires de services de logement, de
restauration, de transport et d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
4. Zhangye (China) : Le géoparc Zhangye est bordé par le bloc Alxa au nord et par les massifs
du Qilian au sud. Il appartient à la zone de transition de la ceinture calédonienne de Qilian et
du bloc Alxa. La situation géographique unique du géoparc et son processus géologique
complexe sont à l’origine d’un patrimoine géologique riche et singulier. En effet, le géoparc
Zhangye dispose de tout un ensemble de sites géologiques, notamment la suite ophiolitique
de Nine-Springs, les Colorful Hills, les reliefs typiques du Danxia dans les zones arides, de
petites et moyennes structures géomorphologiques causées par l’érosion hydrique, etc.
Parmi le patrimoine géologique, la suite ophiolitique de Nine-Springs a toujours attiré les
géologues chinois et étrangers. Le géoparc représente la zone de collision du Paléozoïque
précoce entre la plaque de Chine du Nord et la plaque de Qaidam. Étant donné son
importance géologique internationale, la suite ophiolitique a fait l’objet de l’une des
excursions de la 30e Conférence géologique internationale en 1996 et est devenue une
station importante de l’itinéraire de recherches sur le terrain du Centre conjoint des
ressources terrestres et tectoniques de l’Australie et de la Chine en 2018. Les Colorful Hills
de Zhangye sont caractérisées par des pics monoclinaux dus aux mouvements tectoniques,
présentant de nombreuses séquences lithologiques et strates, et revêtent aussi une
importance géologique internationale. Quant au site de Binggou Danxia, il a développé des
formes de relief de type Danxia dans les zones arides du nord de la Chine, souvent sous
forme d’émulsions de boue, de laminés et d’autres microformes de terre.
i. Jianping Zhang signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion
et le vote.
ii. L’UISG a fait parvenir plusieurs rapports positifs sur le patrimoine géologique
d’importance internationale. Toutefois, la protection des sites géologiques suscite des
inquiétudes.
20
iii. Résumé et examen : Le rapport de l’UISG fait état de préoccupations concernant la
protection des sites géologiques. Cependant, le rapport d’évaluation indique que les
mesures nécessaires sont en place pour assurer la protection, comme le montre le plan
de gestion.
iv. Après examen du dossier de candidature de Zhangye (Chine) et du rapport d’évaluation
connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), iii), vi) et vii) relatifs
aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs
mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO.
Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce
candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les
recommandations suivantes :
1. Assurer la conservation adaptée des sites du patrimoine géologique de valeur
internationale.
2. Mettre au point une présentation créative, simplifiée et moins technique pour les sites
géologiques ouverts au public. Le géoparc doit veiller à ce qu’une traduction anglaise
adaptée soit également disponible.
3. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs
mondiaux UNESCO. Les écoles situées à l’intérieur du géoparc devraient dispenser un
enseignement sur celui-ci ; de même, les responsables du géoparc devraient élaborer
des programmes d’apprentissage et des outils interactifs à l’intention des élèves et les
mettre à leur disposition.
4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à la
réduction des risques de catastrophe et à des visites.
5. Établir et mettre en œuvre des programmes de formation à l’intention des guides, des
opérateurs touristiques, des partenaires, etc.
6. Étudier la possibilité de faire de l’actuelle station de recherche de Jiugequan un centre
de recherche international dans les domaines de la géologie ophiolitique, de l’écologie
de la haute montagne et/ou du tourisme de montagne, afin de créer une niche dans le
« tourisme scientifique ».
7. Améliorer la gestion professionnelle du musée du géoparc Zhangye, y compris en ce qui
concerne les collections, l’éducation du public, les expositions temporaires, etc.
21
8. Améliorer les informations fournies sur la carte touristique, notamment en ce qui
concerne le green corridor, la route de la soie, l’emplacement du site, les installations,
etc.
9. Mesurer la satisfaction des visiteurs au moyen de sondages et de questionnaires afin
d’assurer une amélioration continue.
10. Intégrer les savoirs autochtones et le patrimoine culturel immatériel aux activités de
gestion du géoparc mondial UNESCO, de manière respectueuse.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
5. Lauhanvuori-Haemeenkangas (Finlande) : Le géoparc se trouve dans l’ouest de la
Finlande, dans la partie sud du bassin versant de Suomenselkä et à proximité des côtes de
la baie de Botnie. Le niveau d’élévation s’étend de 26 à 230 mètres au-dessus du niveau de
la mer ; la plus haute colline étant Lauhanvuori. La géologie de la région se compose de
quatre éléments distincts : le substrat rocheux granitique paléoprotérozoïque, le vestige de
grès édiacarien de Lauhanvuori, le dépôt sédimentaire multistrate du Paléozoïque au
Quaternaire et les tourbières holocènes. Ces éléments retracent l’histoire de l’évolution du
paysage, qui d’une chaîne de montagnes de type alpin est devenu une pénéplaine plate et
boisée en 1,9 milliard d’années. Au cours de l’évolution du paysage, la région a connu des
conditions climatiques allant des conditions alpines aux conditions tropicales, des fonds
marins au désert, une alternance de couverture de dépôts glaciaires, de plaine de pergélisol
sans glace et d’eau de fonte glaciaire avant d’atteindre les conditions boréales du sud
actuelles. L’importance internationale de la région s’articule autour de l’inselberg
Lauhanvuori. Cette formation de grès provient des derniers vestiges de la chaîne de
montagnes svecofennides, qui a été érodée, transportée et déposée dans une mer
précambrienne et ensevelie pour former un grès de quartz dur. Le dépôt sédimentaire
environnant a disparu, faisant aujourd’hui de Lauhanvuori le rare vestige d’un dépôt de grès
édiacarien autrefois étendu.
i- Kristin Rangnes signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion
et le vote.
ii- L’UISG a fait parvenir des rapports majoritairement positifs sur le patrimoine géologique
d’importance internationale.
22
iii- Après examen du dossier de candidature de Lauhanvuori-Haemeenkangas (Finlande) et
du rapport d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i),
iii), vi) et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les
géoparcs mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial
UNESCO. Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de
ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les
recommandations suivantes :
1. Étudier la possibilité d’améliorer les limites du géoparc en suivant les limites
préexistantes (par exemple, le site de Susiluola).
2. Envisager la possibilité de créer un nouveau centre d’accueil des visiteurs du géoparc,
qui fournit des informations détaillées sur le géoparc ; établir des réseaux de partenariat
clairs en vue d’appuyer les programmes destinés aux visiteurs.
3. Améliorer les capacités de recherche en renforçant les partenariats avec les universités
locales et étrangères ainsi qu’avec les instituts de recherche.
4. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs en promouvant la valeur internationale du territoire au moyen de
partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux
UNESCO.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
6. Belitong (Indonésie) : Situé dans la province de Bangka Belitung, à environ 400 km au
nord de Jakarta, la capitale de l’Indonésie, le géoparc Belitong est entouré au nord par le
détroit de Karimata, à l’est et au sud par la mer de Java et à l’ouest par le détroit de
Gaspar. Le patrimoine géologique de classe mondiale du géoparc Belitong est représenté
par son tor granitique. Les tors granitiques sont une formation géologique correspondant à
des blocs de granite déchaussés. À Belitong, la morphologie du tor granitique est associée
au milieu marin. Cela résulte sans doute de l’intrusion survenue lorsque l’île de Belitung
reposait sous le niveau de la mer. Cette formation se trouve dans le nord-ouest de l’île
Belitung, dans les plaines côtières. Ces groupes de tors granitiques ont formé de petites
îles qu’il est possible de visiter en bateau. La forme extraordinaire de ces roches attire de
nombreux visiteurs venus les immortaliser. De par sa richesse minérale et sa structure, le
gisement d’étain primaire Nam Salu à Kelapa Kampit revêt une grande importance
géologique. Proposant une véritable aventure souterraine, ce site recèle de possibilités
23
d’éducation, d’histoire et de culture pouvant attirer de nombreux touristes. La mine à ciel
ouvert peut être utilisée à des fins éducatives permettant aux visiteurs d’en apprendre plus
sur les roches exposées qui séquestrent les roches plus anciennes de l’île Belitung. Autres
éléments pouvant être reconnus comme patrimoine géologique d’importance : les tectites. Il
s’agit de fragments géologiques très rares.
i- Guy Martini signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le
vote. Le Vice-président Jianping Zhang préside le débat.
ii- Le rapport de l’UISG fait état de résultats peu concluants concernant le patrimoine
géologique d’importance internationale. Il relève l’absence d’informations sur les
gisements miniers et souligne que les gisements ne sont pas référencés.
iii- Résumé et examen : Le Conseil estime que la carte représentant les limites du géoparc,
fournie par le candidat Belitong au statut de géoparc mondial UNESCO dans son dossier
de candidature initial, n’est pas conforme aux Directives opérationnelles (section 3 i)), car
le territoire du candidat ne constitue pas un espace unifié. La carte présentée en annexe
du formulaire de candidature, qui a fait l’objet d’une vérification au niveau
intergouvernemental, conformément à l’article 5.4 des Directives opérationnelles, et la
carte figurant dans le rapport des évaluateurs présentent, en revanche, un espace unifié.
Par conséquent, le Conseil décide de reporter la candidature.
Le lendemain, dans une déclaration adressée au Conseil, le représentant ministériel de
l’Indonésie demande que le Conseil reconsidère le report de Belitong et fournit aux
membres du Conseil une nouvelle carte présentant des limites révisées. Le Président
exhorte chacun à respecter les Directives opérationnelles et rappelle des cas antérieurs
dans lesquels la candidature de géoparcs avait été reportée ou rejetée pour des
questions de limites similaires. À l’issue des délibérations du Conseil, il est décidé que la
carte transmise au Conseil sous forme de copie papier au cours de la réunion ne peut être
prise en considération, car elle n’a pas fait l’objet d’une vérification au niveau
intergouvernemental. Le Conseil conclut à l’unanimité qu’il importe de respecter les
Statuts et Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO et décide de
maintenir le report de la candidature de Belitong.
i- Après examen du dossier de candidature de Belitong (Indonésie) et du rapport
d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat ne satisfait pas au critère i)
24
relatif aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs
mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO.
Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif reporte la désignation de ce candidat
au statut de géoparc mondial UNESCO pour une période de deux ans maximum.
Le candidat au statut de géoparc mondial UNESCO Belitong doit soumettre un rapport de suivi
afin que sa candidature fasse l’objet d’un nouvel examen. Ce rapport doit inclure :
Une carte précise du candidat incluant les parties maritimes. Cette carte doit être
officiellement adoptée par l’administration indonésienne et transmise au Secrétariat des
géoparcs mondiaux UNESCO par la voie officielle, accompagnée d’une évaluation
clairement spécifiée des parties terrestres et marines.
Le vote du Conseil est divisé avec 10 voix pour le report de la candidature et 1 voix pour son
rejet.
7. La Majella (Italie) : Le géoparc candidat correspond au Parc national de la Majella, situé au
centre des Apennins, en Italie, et niché entre deux autres parcs nationaux. Le géoparc
occupe une surface de 740 km2. Il se compose principalement de reliefs carbonatés séparés
par des vallées et des plateaux karstiques et présente un large massif dont l’altitude varie
entre 130 et 2 793 m. Le géoparc est principalement constitué de calcaires fossilifères,
attestant d’une longue période de sédimentation dans des milieux marins chauds et peu
profonds ; ce qui signifie qu’il y a 140 à 7 millions d’années, le massif de la Majella
ressemblait à l’archipel des Bahamas d’aujourd’hui. L’orogenèse a impliqué la plateforme
pendant le Pliocène, faisant de la Majella l’un des plus jeunes reliefs des Apennins. Par
conséquent, un ensemble de failles normales du Quaternaire encore actif est responsable de
l’activité sismique récente et plus ancienne de la région. La présence d’autres lithologies
comme le gypse et l’argile, qui représentent un changement dans le système sédimentaire,
ainsi que les formes de relief résultant de la combinaison des processus karstiques,
glaciaires et fluviaux enrichissent également la géodiversité. Le système hydrogéologique de
la Majella est l’un des plus importants d’Italie. La région compte actuellement 95 sites
géologiques (parmi lesquels 22 sont internationaux) ; environ la moitié sont des
géomorphosites et une vingtaine présentent un intérêt stratigraphique ou structural-
tectonique. La plupart d’entre eux ont une valeur éducative ou géotouristique, tel que le site
de Capo di Fiume qui a ouvert ses portes au public en 2001. Enfin, la présence humaine, qui
25
remonte au Paléolithique inférieur (il y a 600 000 ans), fait de la Valle Giumentina l’un des
plus anciens archéogéosites d’Europe.
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- L’UISG a fait parvenir un rapport globalement positif sur le patrimoine géologique
d’importance internationale ; toutefois, il est ressorti que le libellé « plus ancien site
géologique humain » est inexact et trompeur.
iii- Après examen du dossier de candidature de la Majella (Italie) et du rapport d’évaluation
connexe, le Conseil décide que le candidat ne satisfait pas aux critères v) et vi) relatifs
aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux
UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO. Par
conséquent, il propose que le Conseil exécutif reporte la désignation de ce candidat au
statut de géoparc mondial UNESCO pour une période de deux ans maximum et formule
les recommandations suivantes :
1. Établir dès que possible un plan d’action incluant le patrimoine géologique et la
participation au sein du candidat au statut de géoparc mondial UNECO, conformément à
la section 3 v).
2. En ce qui concerne l’organe de gestion, accorder la priorité aux Directives
opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, tout en respectant les
règlements et statuts qui s’appliquent aux parcs nationaux italiens.
3. Différencier les activités du candidat au statut de géoparc mondial UNESCO de celles
du Parc national et s’assurer que la Majella soit dotée d’une visibilité, d’une identité
cohérente, notamment un logo et une charte graphique pour tous les supports de
communication.
4. Renforcer les partenariats avec la population locale et les parties prenantes et
encourager leur participation en les impliquant dans les processus décisionnels
(section 3, v)).
5. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères
clairs pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela
s’applique, sans toutefois s’y limiter, aux prestataires de services de logement, de
restauration, de transport et d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux.
26
6. Étudier la possibilité de dresser un inventaire en vue de sauvegarder le patrimoine
immatériel menacé du géoparc, y compris les dialectes locaux, le caractère unique de la
culture, etc.
7. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites,
etc.
8. Établir et mettre en œuvre des programmes de formation à l’intention des guides, des
opérateurs touristiques, des partenaires, etc.
9. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
10. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs en promouvant la valeur internationale du territoire au moyen de
partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux
UNESCO (section 3 vi)).
11. Améliorer les infrastructures, mettre à disposition des visiteurs un équipement approprié
et rendre accessible l’accès aux sites.
Le Conseil décide de reporter la candidature à l’unanimité.
8. Hantangang River (République de Corée) : Le géoparc se compose de roches
métamorphiques précambriennes et paléozoïques, de granites du Jurassique et du Crétacé,
de roches volcaniques du Crétacé, de basalte du Quaternaire et de divers types de sol, y
compris des strates de sol datant des périodes glaciaires. Cette région comprend l’une des
principales provinces tectoniques, appelée « Imjingang Belt », résultant de la collision des
cratons sino-koréen et yangtsé du Paléozoïque, et considérée comme le prolongement
latéral de la ceinture Qinling-Dabie-Sulu en Chine orientale, qui constitue l’une des
principales caractéristiques tectoniques en Asie orientale. Le champ volcanique de la rivière
Hantangang s’est formé à la fin du Quaternaire lorsque des éruptions causées par une
fissure ont provoqué une activité volcanique intraplaque. La lave basaltique a traversé le
paléochenal sur plus de 110 km, formant des roches volcaniques. Plus tard, des chenaux ont
commencé à se former sur un relief volcanique plat en regénérant la rivière Hantangang. La
rivière présente une topographie volcanique unique, créée par l’érosion fluviale continue qui
dissèque les gorges profondes du plateau. De telles formations géologiques peuvent être
trouvées le long des nombreux sites géologiques. Les joints en colonnes constitués de
27
basaltes forment des falaises abruptes, tandis que les zones formées de granites et de
roches métamorphiques présentent une vallée en forme de V caractéristique. Le géoparc se
distingue également par un processus d’érosion fluviale clair et contrôlé lithologiquement
entre le granit et le basalte. Si l’on compare ce géoparc avec d’autres sites volcaniques du
patrimoine mondial et d’autres géoparcs mondiaux, on constate que son relief volcanique est
exceptionnel et unique au monde, car il se compose d’un relief volcanique traversé par un
réseau hydrographique, ce qui en fait un cas à la fois rare et exemplaire.
i- Martina Paskova, Soojae Lee et Jianping Zhang signalent un conflit d’intérêts, quittent la
salle et s’absentent pour la discussion et le vote.
ii- L’UISG a fait parvenir un rapport positif ainsi qu’un rapport négatif sur le patrimoine
géologique d’importance internationale.
iii- Après examen du dossier de candidature de Hantangang River (République de Corée)
et du rapport d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères
i), v) et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les
géoparcs mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial
UNESCO. Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de
ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les
recommandations suivantes :
1. Intégrer la recherche scientifique dans le futur plan d’action du géoparc afin de mettre
en avant le patrimoine géologique d’importance internationale du géoparc.
2. Explorer la possibilité d’intégrer les activités volcaniques du Quaternaire et l’extension
future du territoire pour assurer la cohérence géologique de la région.
3. Intégrer la structure de gestion actuelle du géoparc pour former un organe de gestion
unifié (l’actuel organe de gestion du géoparc qui est composé de départements
distincts appartenant à différents organismes gouvernementaux) ; veiller à ce que celui-
ci soit doté d’un budget financier indépendant.
4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des
visites, etc.
5. Établir et mettre en œuvre des programmes de formation à l’intention des guides, des
opérateurs touristiques, des partenaires, etc.
28
6. Établir une coopération officielle avec la Réserve de biosphère Rivière Imjin de
Yeoncheon et la Réserve de biosphère Gangwon Eco-Peace, récemment désignées
par le Programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère, et travailler ensemble
pour promouvoir le territoire.
7. Améliorer la visibilité du géoparc :
- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à
l’entrée principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.
- Développer une identité cohérente pour le géoparc, notamment un logo et une
charte graphique pour tous les supports de communication.
- Mettre à jour les cartes touristiques à l’usage des visiteurs et s’assurer que
l’ensemble des sites, installations, partenaires, etc. y figurent.
- Améliorer la traduction anglaise dans tous les supports, au cours des visites
guidées, des expositions, etc.
8. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de
la population locale.
Le vote du Conseil est divisé avec 4 voix pour l’approbation de la candidature, 3 voix pour son
report et 2 abstentions. La candidature de Hantangang River au statut de géoparc mondial
UNESCO est approuvée à la majorité.
9. Bohol (Philippines) : Le géoparc de l’île de Bohol appartient à la Région VII, située dans la
partie centrale des Philippines. Les paysages de Bohol témoignent de son histoire
géologique, comme le montrent ses reliefs et ses caractéristiques structurelles variés. Citons
notamment les célèbres Chocolate Hills, le monument géologique de Loon-Maribojoc, le site
de prélèvement d’Inabanga, la grotte de Hinagdanan à Dauis, Alicia Schist, le parc
panoramique d’Alicia et le réseau de grottes de Cagongcagong à Alicia, les terrasses
marines relevées de Baclayon, les chutes de Canumantad et les sources de Canawa à
Candijay, le réseau de grottes de Trinidad, l’île de Lamanok et les étangs karstiques d’Anda,
et Danajon Bank, une des six doubles barrières de récifs au monde et le seul récif-barrière
en Asie du Sud-Est. Bohol regorge également d’une flore et d’une faune très diversifiées
grâce à sa riche histoire géologique et tectonique. Actuellement, les autorités locales
accordent la priorité à la conservation des espèces endémiques grâce à des aires protégées,
telles que Rajah Sikatuna Protected Landscape pour les arbres de la forêt tropicale humide
de la famille Dipterocarpacea et des sanctuaires d’animaux comme le Philippine Tarsier and
29
Wildlife Sanctuary. L’île possédant une riche biodiversité ainsi que des caractéristiques
géologiques très variées, ses traditions et sa culture témoignent de la façon dont ses
habitants se sont adaptés à leur environnement naturel, comme en témoigne son seul
patrimoine immatériel vivant, la tribu Eskaya de Bohol à Taytay, Duero. Le respect et la fierté
des habitants de Bohol à l’égard de leurs trésors patrimoniaux constituent la principale force
motrice derrière leur volonté d’obtenir le statut de géoparc mondial ainsi que de continuer à
enrichir leur savoir et à partager leurs expériences à travers le réseau.
i- Kristin Rangnes signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion
et le vote.
ii- L’UISG a fait parvenir un rapport positif sur le patrimoine géologique d’importance
internationale. Il est suggéré que le candidat exploite au mieux son potentiel pour
l’écotourisme.
iii- Résumé et examen : Lors de l’examen du dossier, le Conseil estime que le candidat au
statut de géoparc mondial UNESCO Bohol ne remplit pas les critères énoncés dans les
Directives opérationnelles :
- En effet, le territoire du géoparc ne constitue pas un espace unifié (section 3 i)).
- Il semble également que l’organe de gestion du candidat souffre de l’absence de
représentation locale (section 3 v)).
iv- Après examen du dossier de candidature de Bohol (Philippines) et du rapport
d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat ne satisfait pas aux critères i) et
v) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs
mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO.
Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif reporte la désignation de ce candidat
au statut de géoparc mondial UNESCO pour une période de deux ans maximum et formule
les recommandations suivantes :
Le candidat au statut de géoparc mondial UNESCO Bohol doit soumettre un rapport de suivi
afin que sa candidature fasse l’objet d’un nouvel examen. Ce rapport doit inclure :
1. Une carte précise du candidat incluant les parties maritimes. Cette carte doit être
officiellement adoptée par l’administration des Philippines et transmise au Secrétariat des
30
géoparcs mondiaux UNESCO par la voie officielle, accompagnée d’une évaluation
clairement spécifiée des parties terrestres et marines (section 3 i)).
2. Des preuves du renforcement de la visibilité du géoparc :
- Établir et développer l’identité du géoparc en créant le logo et le site Web du géoparc,
ainsi qu’en produisant plus d’informations et de supports de communication, tels que
des dépliants, des cartes touristiques et des panneaux d’information.
- Travailler avec les partenaires du géoparc ; utiliser les installations existantes comme
centre d’information du géoparc.
- Envisager la possibilité de créer un nouveau centre d’accueil des visiteurs à Tagbilaran
(ville principale), qui fournit des informations détaillées sur le géoparc ; établir des
réseaux de partenariat clairs en vue d’appuyer les programmes destinés aux visiteurs.
3. Renforcer la structure et le processus de gestion pour inclure des représentants locaux et
envisager la création d’un poste de géoscientifique au sein du personnel. Faire participer
des représentants des peuples autochtones (Eskaya) à la gestion du géoparc.
4. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
des géoparcs pour l’Asie et le Pacifique en promouvant la valeur internationale du
territoire au moyen de partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des
géoparcs mondiaux UNESCO.
5. Coordonner les activités éducatives offertes par les partenaires et les promouvoir sous la
marque du géoparc.
Le Conseil décide de reporter la candidature pour une période de deux ans à l’unanimité.
10. Granada (Espagne) : Le géoparc correspond aux vallées créées par l’érosion fluviale
survenue au cours des 500 000 dernières années, ainsi qu’à une grande partie du bassin de
Guadix-Baza et plusieurs des montagnes qui l’entourent. Les frontières du géoparc sont
alignées sur les frontières administratives des districts de Guadix, Baza et Huéscar (à
l’exception de leurs parcs naturels et nationaux). Les vallées du nord de Grenade, qui
constituent une figure proéminente du géoparc, et qui drainent actuellement le territoire vers
l’océan Atlantique, ont été créées par l’érosion fluviale survenue au cours des
500 000 dernières années. Environ 5 millions d’années à 500 000 ans avant notre ère, ce
territoire était dépourvu de toute sortie de drainage vers la mer, ce qui a engendré une
extraordinaire accumulation de sédiments continentaux du Quaternaire. La période
exoréique qui a suivi a façonné sa géomorphologie actuelle, caractérisée par un paysage
érodé de façon impressionnante. Le climat aride de la région et la rareté de la végétation
31
sur les pentes des vallées facilitent l’observation de l’un des meilleurs relevés quaternaires
d’Europe continentale. Grâce à leurs bad-lands spectaculaires, les vallées donnent à voir le
groupe de dépôts paléontologiques de vertébrés quaternaires d’Europe continentale le plus
vaste et le plus ancien. En particulier, d’importants gisements de vertébrés ont été
découverts dans les sédiments du Pléistocène précoce, et plus de 150 sites de ce type ont
été identifiés. Le géoparc Granada retrace aussi l’histoire du Mesozoïque et du Tertiaire
grâce aux indications laissées dans les roches.
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- L’UISG a fait parvenir de nombreux rapports positifs sur le patrimoine géologique
d’importance internationale.
iii- Après examen du dossier de candidature de Granada (Espagne) et du rapport
d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), iii), v), vi)
et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les
géoparcs mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial
UNESCO. Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de
ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les
recommandations suivantes :
1. Améliorer la visibilité du géoparc :
- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à
l’entrée principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.
- Envisager la possibilité de créer un nouveau centre d’accueil des visiteurs du géoparc,
qui fournit des informations détaillées sur le géoparc ; établir des réseaux de partenariat
clairs en vue d’appuyer les programmes destinés aux visiteurs.
- Améliorer les informations bilingues fournies aux visiteurs du géoparc, en mettant
l’accent sur les traductions en anglais et en espagnol.
2. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites,
etc.
3. Améliorer l’accès du géoparc aux visiteurs, tout en garantissant leur sécurité.
4. Développer une image de marque pour le géoparc qui soit en conformité avec les deux
images de marque territoriales préexistantes (Sabor Granada et Altiplano de Granada) et
envisager la possibilité d’unifier ces images.
32
5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
11. Maestrazgo (Espagne) : Le géoparc se trouve dans la région centrale orientale de la
province de Teruel (Aragon, Espagne) dans le bassin du fleuve Guadalope. Fort d’environ
14 000 habitants, il s’étend sur 2 622 km2. La région appartient au Système ibérique, une
région montagneuse sèche caractérisée par des étés chauds et des hivers froids ainsi que
par des vallées profondément encastrées. Le géoparc se trouve dans la branche ouest
aragonaise du Système ibérique (formé pendant l’orogenèse alpine), à la frontière avec la
dépression de l’Èbre et dans la zone de confluence avec la chaîne côtière-catalane. Il se
caractérise par un nombre considérable de formations stratigraphiques mésozoïques et
cénozoïques variées, observables à la fois dans des plateformes marines ainsi que dans
des environnements transitionnels et continentaux. Le Maestrazgo présente un patrimoine
géologique d’exception, reconnu à travers la nomination de quatre monuments naturels par
le Réseau naturel d’Aragon du Gouvernement d’Aragon. En outre, 38 sites géologiques (sur
les 67 que comprend l’inventaire actuel du géoparc Maestrazgo) sont inscrits dans
l’inventaire des sites géologiques d’Aragon. Parmi les nombreux sites paléontologiques du
géoparc en lien avec les dinosaures, on dénombre 76 sites paléontologiques catalogués,
dont 7 sont désignés comme étant des biens d’intérêt culturel (zone paléontologique). Il
dispose également de deux sites géologiques mondiaux d’importance internationale : le site
de dinosaures du Jurassique-Crétacé à Galve (site géologique FC006) et la série
Mésozoïque dans la région du Maestrazgo (site géologique MZ004). Il convient également
de noter la présence de 16 nouveaux genres et de 108 nouvelles espèces de fossiles
découverts et recensés dans le géoparc, dont le premier dinosaure documenté en
Espagne : l’Aragosaurus ischiaticus.
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- L’UISG a fait parvenir deux rapports positifs sur le patrimoine géologique d’importance
internationale.
iii- Après examen du dossier de candidature de Maestrazgo (Espagne) et du rapport
d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), iii), v), vi)
33
et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les
géoparcs mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial
UNESCO. Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation
de ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les
recommandations suivantes :
1. Mettre à jour tous les anciens panneaux d’information en suivant le nouveau style
développé au sein de « Geoland » ; étudier la possibilité d’améliorer la qualité de la
traduction anglaise fournie.
2. Établir et promouvoir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines
territoriaux (naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, et
à des visites.
3. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
4. Inclure les sites géologiques qui ont été exclus de la description du territoire et assurer
leur promotion auprès des visiteurs.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
12. Kula-Salihli (Turquie) [Extension > 10 %] : Le géoparc Kula-Salihli comprend le versant
nord ainsi que la partie centrale du graben actif de Gediz dans la partie orientale de la
région égéenne. La province volcanique de Kula, qui couvre la partie orientale du géoparc,
se situe dans la moitié sud du bassin néogène de Selendi, rempli d’épais sédiments du
bassin Miocène. Une grande partie des sédiments de ce bassin ne sont pas lithifiés et
s’érodent facilement, formant un paysage de bad-lands profondément encaissé. Une
séquence de coulées basaltiques quaternaires provenant de près d’une centaine de petits
cols volcaniques a coulé localement sur cette topographie encaissée, et a ainsi recouvert et
préservé, voire fossilisé, les dépôts fluviaux de l’ère miocène. D’autre part, la partie ouest du
géoparc se trouve sur le graben de Gediz ; une structure orientée est-ouest, qui constitue
l’un des éléments structurels les plus importants de la Turquie occidentale. Ce graben est
un fossé asymétrique en pleine expansion, composé de failles actives normales situées
principalement sur la marge sud. Le géoparc Kula-Salihli permet de faire participer un large
éventail d’intervenants œuvrant dans le domaine des sciences de la Terre. Il est situé dans
l’une des régions sismiques les plus actives et qui s’étendent le plus rapidement au monde.
34
La région constitue donc un lieu idéal pour l’étude de la tectonique mondiale et régionale
par les géoscientifiques. La géologie de cette région dispose également des archives les
plus complètes et les meilleures sur les changements environnementaux liés aux
changements climatiques globaux ainsi que sur l’activité tectonique régionale.
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- L’UISG a fait parvenir des rapports positifs sur le patrimoine géologique d’importance
internationale.
iii- Après examen du dossier de candidature de Kula-Salihli (Turquie) [Extension > 10 %]
et du rapport d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux
critères i), iii), v) et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives
opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le
statut de géoparc mondial UNESCO. Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif
approuve la désignation de ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour
quatre ans et formule les recommandations suivantes :
1. Accorder une attention particulière à l’utilisation correcte du nom et du logo du géoparc
Kula-Salihli afin de doter le géoparc d’une identité forte. Le logo et le nom du géoparc
doivent être utilisés dans toutes les communications du géoparc et toute référence au
nom et à l’identité du géoparc précédent doit être retirée.
2. Améliorer la visibilité du géoparc :
- Par exemple, installer des panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à
l’entrée principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.
- Envisager la possibilité de créer un nouveau centre d’accueil des visiteurs du
géoparc, qui fournit des informations détaillées sur le géoparc ; établir des réseaux de
partenariat clairs en vue d’appuyer les programmes destinés aux visiteurs.
- Renforcer la mise en place d’informations dans deux langues (anglais et turc) dans
l’ensemble du géoparc.
3. Mettre à jour les informations présentées dans les expositions et les centres
d’information gérés par le géoparc et ses partenaires ; étudier la possibilité d’utiliser des
outils interactifs. Dans la mesure du possible, fournir des informations sur les géoparcs
mondiaux UNESCO et le Réseau mondial des géoparcs.
35
4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites,
etc.
5. Établir et mettre en œuvre des programmes de formation à l’intention des guides, des
opérateurs touristiques, des partenaires, etc.
6. Étudier la possibilité d’offrir une formation spécifique sur le géoparc à l’intention du
personnel portant en particulier sur les sites culturels tels que la ville antique de Sardes
et le temple d’Artemis.
7. Renforcer les relations avec les exploitants du site archéologique de Sardes ; assurer
une promotion conjointe et l’intégration de l’offre culturelle.
8. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
9. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères
clairs pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela
s’applique, sans toutefois s’y limiter, aux prestataires de services de logement, de
restauration, de transport et d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
13. Dak Nong (Viet Nam) : Situé sur le plateau du M’Nong à une altitude moyenne comprise
entre 600 et 700 m (le point culminant étant Ta Dung, qui s’élève à 1 982 m d’altitude), le
géoparc Dak Nong — le pays des sons — couvre une surface d’environ 4 760 km2 dans les
districts du nord des provinces de Dak Nong, sur les hautes terres centrales du Viet Nam.
Le géoparc Dak Nong se distingue par ses caractéristiques géologiques et sa valeur
patrimoniale. Il y a environ 200 à 165 millions d’années, il appartenait à l’ancien
supercontinent Gondwana. Il était alors immergé profondément sous une mer marginale
continentale passive, très riche en ammonites et en fossiles bivalves. Plus tard, entre 145 et
66 millions d’années avant notre ère, cette marge continentale est devenue active à la suite
d’une collision de plaques, avec des sédiments de couches rouges, des roches éruptives
andésite-dacite-rhyolite éruptives et gabbro-diorite-granodiorite-granite intrusives. Au cours
des derniers 16,5 millions d’années, le territoire est redevenu actif et présente une activité
volcanique multiphasique étendue, formant un dépôt basaltique sur plus de 50 % de la
surface du géoparc. Ce dépôt a permis la formation de gisements de bauxite et d’autres
minéraux (saphir, pierres semi-précieuses, etc.) parmi les plus importants et de première
36
qualité au monde, et a rendu les sols particulièrement fertiles et aptes à nourrir des
générations d’habitants grâce à la culture d’arbres fruitiers. Les éruptions volcaniques
survenues il y a des dizaines de milliers d’années (Pléistocène supérieur-Holocène) ont
formé des cratères spectaculaires, des chutes d’eau majestueuses et le plus vaste réseau
de grottes volcaniques d’Asie du Sud-Est, dont beaucoup ont été utilisées comme abri par
les peuples préhistoriques depuis au moins 6 000 à 10 000 ans.
i- Guy Martini signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le
vote. Le Vice-président Jianping Zhang préside le débat.
ii- L’UISG a fait parvenir des rapports positifs sur le patrimoine géologique d’importance
internationale.
iii- Après examen du dossier de candidature de Dak Nong (Viet Nam) et du rapport
d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), iii) et vii)
relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs
mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO.
Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce
candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les
recommandations suivantes :
1. Améliorer la visibilité du géoparc :
- Enrichir le site Web du géoparc et le mettre à jour de façon régulière.
- Étudier la possibilité de créer un nouveau centre d’information pour les visiteurs du
géoparc consacré exclusivement aux sciences de la Terre, en utilisant les
connaissances professionnelles et techniques tirées des initiatives Explorasound ou
Lithophone House.
- Améliorer le parcours pédagogique (forêt de Nam Nung).
- Mettre en place différents itinéraires au sein du géoparc afin de faciliter les visites
d’une journée.
2. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, et à des
visites.
3. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et
aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue
de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
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4. Les écoles situées à l’intérieur du géoparc devraient dispenser un enseignement sur
celui-ci ; de même, les responsables du géoparc devraient s’efforcer d’élaborer des
programmes d’apprentissage et des outils interactifs à l’intention des élèves.
5. Renforcer la collaboration avec les conseils de gestion des parcs nationaux et des
réserves naturelles.
6. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
des géoparcs pour l’Asie et le Pacifique en promouvant la valeur internationale du
territoire au moyen de partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des
géoparcs mondiaux UNESCO.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
VI. Discussion sur l’évaluation des candidatures de 2018 au statut de géoparc mondial
UNESCO
1. Rio Coco (Nicaragua) : La région appartient à la partie ouest du terrane Chortis oriental, la
marge continentale distendue de la plaque nord-américaine qui s’est formée au cours de la
séparation jurassique des plaques nord-américaine et sud-américaine. Le sous-sol de la
région est composé d’une succession de schiste vert et de sédiments siliciclastiques
métamorphisés en faciès de schiste vert de l’ère paléozoïque. L’activité volcanique intensive,
qui a commencé dès le Néogène, a entraîné la formation d’ignimbrites acides atteignant
500 mètres d’épaisseur par endroit à la fin du Miocène. Ces formations sont propres à la
région. Sous la séquence d’ignimbrites se trouve une séquence d’andésite basaltique
dominante de 1 000 mètres d’épaisseur. Il s’agit d’une région de dénudation dotée d’un relief
caractéristique. La plupart des sédiments sont observables dans des cônes de déjection
(cônes alluviaux) et les dépôts fluviaux des cours d’eau. Outre les 21 sites géologiques
identifiés, la région inclut un site d’importance géologique internationale. D’une longueur
totale de 7 km, le Monumento Nacional al Cañón de Somoto, une formation d’ignimbrites
soudées apparue au cours du Pleistocène à partir de processus tectoniques et exogènes,
s’étend en profondeur sur 150 à 250 m. En revanche, en certains endroits, sa largeur ne
dépasse pas quelques mètres. Les processus tectoniques sont encore actifs dans cette
partie du monde ; dans le Canyon de Somoto, les effets de ces processus peuvent être
directement observés. Ce géoparc jouit de caractéristiques uniques où, dans une région
relativement peu étendue et très accessible, on peut observer un large éventail de
phénomènes géologiques et géomorphologiques d’origine volcanique, tectonique et
exogène.
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i- Martinia Paskova signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion
et le vote.
ii- L’UISG a fait parvenir des rapports positifs sur le patrimoine géologique d’importance
internationale. Toutefois, peu de références universitaires ont été incluses.
iii- Résumé et examen : En 2018, le Département de la sûreté et de la sécurité de
l’Organisation des Nations Unies a indiqué qu’il était dangereux d’effectuer une mission sur
ce territoire en raison de troubles civils. En septembre 2018, le Conseil a proposé de
« suspendre » cette candidature pour une période de deux ans ; l’évaluation du site
pouvant être effectuée à tout moment durant cette période, dès que les conditions de
sécurité sont réunies pour mener à bien la mission. Grâce au dévouement des deux
évaluateurs disponibles à ce moment, la mission s’est déroulée début 2019.
iv- Après examen du dossier de candidature de Rio Coco (Nicaragua) et du rapport
d’évaluation connexe, le Conseil décide que le candidat satisfait aux critères i), iii) et vii)
relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs
mondiaux UNESCO, section 3) en vue d’obtenir le statut de géoparc mondial UNESCO.
Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce candidat
au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les recommandations
suivantes :
1. La direction du géoparc doit s’efforcer de garantir la stabilité future du géoparc en
assurant la continuité du financement, ainsi qu’en travaillant étroitement avec les
institutions nationales et les municipalités locales.
2. Améliorer la visibilité du géoparc :
- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à
l’entrée principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.
- Développer une identité cohérente pour le géoparc, notamment un logo et une charte
graphique pour tous les supports de communication.
- Mettre à jour les cartes touristiques à l’usage des visiteurs et s’assurer que
l’ensemble des sites, installations, partenaires, etc. y figurent.
- Améliorer la traduction anglaise dans tous les supports, au cours des visites guidées,
des expositions, etc.
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3. Adapter l’approche pédagogique d’Icalupe et l’étendre à d’autres écoles pilotes du
territoire du géoparc, y compris pour former des enseignants et élaborer des projets
éducatifs communs.
4. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela
s’applique, sans toutefois s’y limiter, aux prestataires de services de logement, de
restauration, de transport et d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux.
5. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, et à des
visites.
6. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et
aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de
permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
7. Les géoparcs mondiaux UNESCO doivent faire participer activement les communautés
locales et les peuples autochtones en tant que parties prenantes clés. Il est
recommandé que tous les acteurs et autorités concernés aux niveaux local et régional
soient représentés dans la gestion du géoparc mondial UNESCO.
8. Améliorer GeoCIT dans le centre d’accueil des visiteurs de Somoto et le bureau du
géoparc ; affiner et étendre les activités de communication en améliorant l’interprétation
géologique aux niveaux local et régional.
9. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
des géoparcs d’Amérique latine et des Caraïbes en promouvant la valeur internationale
du territoire au moyen de partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide
des géoparcs mondiaux UNESCO.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
VII. Candidatures au statut de géoparc mondial UNESCO ayant fait l’objet d’un report lors
du Conseil 2016
1. Black Country (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord) : Située au
centre de l’Angleterre (Royaume-Uni), la région s’étend sur une latitude de 52,516857°N et
une longitude de 2,079533°O pour une superficie totale de 256 km2. Son point le plus à l’est
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est situé à un kilomètre du centre de la ville de Birmingham et ses limites sont définies par la
limite extérieure des quatre communes urbaines métropolitaines de Dudley, Sandwell,
Walsall et Wolverhampton. Cette région, qui compte actuellement 1,1 million d’habitants
dans plus de 200 communautés, est un patchwork d’établissements urbains denses répartis
sur une série de basses collines et de vallées fluviales. Les plus hautes terres résultent des
roches sédimentaires dures et ignées les plus compétentes. Quant aux structures de
drainage du Pléistocène et post-Pléistocène, elles sont liées à la fonte des fronts de glace et
au rebond isostatique de la masse continentale qui a ensuite formé des chenaux de rivière
profondément incisés. Malgré sa petite taille, Black Country possède une géologie parmi les
plus diversifiées au monde. À quelques rares exceptions près, toutes les expositions
géologiques sont les vestiges des activités minières et techniques de la révolution industrielle
et contiennent des preuves géologiques parmi les plus importantes au monde en ce qui
concerne certains domaines des sciences de la Terre. La géologie exposée et la diversité
géologique ainsi que les caractéristiques du patrimoine industriel de l’ensemble de la région
de Black Country permettent de retracer un récit géologique passionnant qui témoigne de
l’évolution des environnements au cours de quelque 430 millions d’années de périodes
géologiques. En outre, les collections géologiques historiques de Black Country et toutes les
collections d’histoire naturelle bien pourvues dans le monde indiquent l’existence d’une
géologie plus profonde. Ce matériel a été recueilli à l’époque de l’exploitation minière ou à
partir de carottes de forage prélevées pour explorer la géologie plus profonde.
i- Melanie Border et Kirstin Lemon signalent un conflit d’intérêts, quittent la salle et
s’absentent pour la discussion et le vote.
ii- Après examen du rapport d’exécution de Black Country (Royaume-Uni de Grande-
Bretagne et d’Irlande du Nord) et les recommandations du Conseil de 2016 (telles que
détaillées ci-dessous), ce dernier décide que le candidat satisfait aux critères i), iii) et vii)
relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs
mondiaux UNESCO, section 3). Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif
approuve la désignation de ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour
quatre ans et formule les recommandations suivantes :
1. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, et à des
41
visites. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux
résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et
l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères
clairs pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela
s’applique, sans toutefois s’y limiter, aux prestataires de services de logement, de
restauration, de transport et d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux.
3. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs en promouvant la valeur internationale du territoire au moyen de
partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux
UNESCO.
4. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs
mondiaux UNESCO. Les écoles situées à l’intérieur du géoparc devraient dispenser un
enseignement sur celui-ci ; de même, les responsables du géoparc devraient s’efforcer
d’élaborer des programmes d’apprentissage et des outils interactifs à l’intention des
élèves.
5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
VIII. Candidatures au statut de géoparc mondial UNESCO ayant fait l’objet d’un report
lors du Conseil 2017
1. Djerdap (Serbie) : Djerdab se trouve en Europe du Sud-Ouest, au nord-est de la Serbie.
Le Danube y a gravé la plus longue gorge d’Europe, qui s’étend sur 100 km et relie le
bassin pannonien à l’ouest au bassin du bas-Danube à l’est. L’altitude est de 40 m au
niveau du Danube, et atteint jusqu’à 810 m au niveau de la montagne Šomrda. Le
paysage est dominé par des montagnes et des vallées fortement enclavées. Djerdap
comprend une géologie des plus diverses, des plus anciennes roches de l’âge du
Protérozoïque aux plus récents sédiments quaternaires. Le Danube passe par les
montagnes et laisse derrière lui des profils géologiques fascinants comme celui de Pesača
(stratotype du Jurassique et Crétacé dans les Carpates du sud) et de Boljetinsko Brdo
(faciès classique du Crétacé inférieur avec céphalopodes). Au début du paléozoïque, les
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péridotites-gabbro-leucogranites ont pénétré dans un socle cratonisé de roches
métamorphiques (600-550 millions d’années). L’activité magmatique intense contraste
avec une sédimentation limitée. Le granit de type I témoigne de l’existence d’une zone de
subduction à la fin du Carbonifère. La période permienne est représentée par d’épais
dépôts de grès et de conglomérats rouges façonnés sur le sol, qui perturbent localement
la spilite, la porphyrite et les roches pyroclastiques. La terre est restée jusqu’à la
transgression liassique, lorsqu’une sédimentation marine remarquable des clastites d’eau
peu profonde et du calcaire avec sol dur et Ammonitico rosso a eu lieu. La fin du
Jurassique et le début du Crétacé ont enregistré des dépôts de calcaire d’eau profonde
avec des cherts riches en radiolaires, y compris des pierres marneuses riches en
ammonite et du calcaire marneux. La fin de l’étage de l’Albien marque aussi la fin de la
sédimentation dans le Danubicum. Des plutons laramiens se sont formés à la limite
Crétacée/Paléogène. Les mers épicontinentales (paratethys occidental et oriental), qui
existaient dans le Néogène, comprenaient plusieurs bassins.
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport d’exécution de Djerdap (Serbie) et les recommandations du
Conseil de 2017 (telles que détaillées ci-dessous), ce dernier décide que le candidat
satisfait aux critères i), iii) et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives
opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, Section 3). Par conséquent, il
propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce candidat au statut de
géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les recommandations suivantes :
1. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des
visites. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux
résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et
l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères
clairs pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela
s’applique aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et
d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces
entités.
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3. Renforcer la participation aux activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs en promouvant la valeur internationale du territoire au moyen de
partenariats avec d’autres géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux
UNESCO.
4. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs
mondiaux UNESCO. L’éducation au sujet des géoparcs devrait avoir lieu au sein des
écoles du territoire du géoparc, et la direction devrait faciliter l’élaboration de
programmes d’apprentissage et d’outils interactifs pour les élèves.
5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
IX. Candidatures aux géoparcs mondiaux UNESCO ayant fait l’objet d’un report lors du
Conseil 2018
3. Toba Caldera (Indonésie) : Le candidat est situé sur l’île de Sumatra et est le résultat de
l’explosion d’un supervolcan il y a 74 000 ans, entraînant la formation de la grande caldeira.
Le bassin de la caldeira est rempli d’eau et constitue le plus grand lac d’origine volcanique
d’Indonésie. Situé à 904 mètres au-dessus du niveau de la mer, il est composé d’environ
240 kilomètres² d’eau douce et a une profondeur de 505 m. L’élévation de la surface est
d’environ 2 000 m au-dessus du niveau de la mer. Les formations rocheuses sur lesquelles
repose la région sont constituées de méta-sédiments qui font partie du continent
Gondwana, qui se sont formés dans la région du pôle Sud au cours du Carbonifère-Permien
(300 millions d’années) et qui sont exposés autour des parois escarpées de la caldeira. En
vue d’atteindre un équilibre post-éruption de « supervolcan », le fond du lac Toba a été
élevé par la pression résiduelle de la chambre magmatique et a formé l’île Samosir au
milieu du cratère. Il s’agit de la caldeira résurgente la plus active au monde. La
« résurgence de caldeira » reste l’un des processus volcaniques les moins bien compris.
i- Kirstin Lemon et Guy Martini signalent un conflit d’intérêts, quittent la salle et s’absentent
pour la discussion et le vote. Le vice-président Jianping Zhang préside ainsi la discussion.
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ii- Après examen du rapport d’exécution de Toba Caldera (Indonésie) et les
recommandations du Conseil de 2018 (telles que détaillées ci-dessous), ce dernier
décide que le candidat satisfait aux critères i), iii) et vii) relatifs aux géoparcs mondiaux
UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, Section 3).
Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce
candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les
recommandations suivantes :
1. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des
visites. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux
résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et
l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela
s’applique aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et
d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces
entités.
3. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
des géoparcs d’Asie et du Pacifique en montrant la valeur internationale du territoire par
le biais de partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs
mondiaux UNESCO.
4. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs
mondiaux UNESCO. L’éducation au sujet des géoparcs devrait avoir lieu au sein des
écoles du territoire du géoparc, et la direction devrait faciliter l’élaboration de
programmes d’apprentissage et d’outils interactifs pour les élèves.
5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
6. Renforcer l’implication du géoparc mondial UNESCO dans les recherches, la
conservation et la promotion de la population autochtone locale, sa culture et son
langage.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
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4. Estrela (Portugal) : Situé dans le centre du Portugal, ce candidat dispose d’une superficie
de 2 216 kilomètres² répartie sur neuf municipalités. Elle comprend la chaîne de montagnes
de l’Estrela, depuis ses limites sud-ouest à la frontière avec la montagne Açor jusqu’au
contact nord-est avec la surface de la Meseta, ainsi que les régions piémontaises qui relient
l’Estrela au nord-ouest et au sud-est. L’altitude varie de près de 200 m à 1 993 m. L’histoire
géologique d’Estrela remonte au Néoprotérozoïque, avec le Super groupe Douro-Beiras,
une épaisse séquence terrigène dominée par des turbidites déformées par l’orogenèse
varisque, puis affectées par l’intrusion des batholites granitiques. À la fin de la chaîne
varisque, le relief a été plané et dans le Miocène, les failles variscaines ont été réactivées,
ce qui a entraîné le soulèvement de la Serra da Estrela en tant que structure, formant un
plateau montagneux avec une altitude autour de 2 000 m. Les formes et dépôts glaciaires
résultent de la variabilité climatique pléistocène qui avait développé un plateau de glace,
extrêmement sensible aux variations de l’altitude du paléoéquilibre glaciaire. Les reliefs et
les dépôts d’érosion glaciaire importants sont très remarquables compte tenu de la situation
géographique de l’Estrela dans le centre du Portugal.
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport d’exécution d’Estrela (Portugal) et les recommandations du
Conseil de 2018 (telles que détaillées ci-dessous), ce dernier décide que le candidat
satisfait aux critères i), ii), iii) et viii) relatifs aux géoparcs mondiaux UNESCO (Directives
opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, Section 3). Par conséquent, il
propose que le Conseil exécutif approuve la désignation de ce candidat au statut de
géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les recommandations suivantes :
1. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites.
Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et
aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de
permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela
s’applique aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et
d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces
entités.
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3. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de
partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.
4. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs
mondiaux UNESCO. L’éducation au sujet des géoparcs devrait avoir lieu au sein des
écoles du territoire du géoparc, et la direction devrait faciliter l’élaboration de programmes
d’apprentissage et d’outils interactifs pour les élèves.
5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
5. Yangan Tau (Fédération de Russie) : Le candidat est situé dans le district de Salavat de la
République de Bachkirie, qui comprend 16 agglomérations rurales et 60 villages. La zone
en question est dotée d’une superficie de 1 774 kilomètres². On y observe des dépôts de
bauxite, de calcaire, de mélange sable-gravier, d’argiles à ciment et de sable siliceux. Le
relief de la région est caractérisé par une plaine montagneuse à l’est et au sud, s’élevant
jusqu’à environ 450 m et disposant d’une topographie accidentée ; et descendant jusqu’à
environ 190 à 300 m à l’ouest et au nord. On compte trois grandes structures géologiques :
la plateforme de l’Europe de l’Est, la dépression de l’Oural et les montagnes de l’Oural
(pente ouest), qui illustrent la diversité géologique importante de la région et ses diverses
formes de relief et types de paysage. Des roches du Riphéen, du Vendien (Édiacarien) ainsi
que du Dévonien, du Carbonifère, du Permien et du Cénozoïque sont présentes sur le
territoire. Les sections bien exposées du Dévonien, du Carbonifère et du Permien sont
susceptibles de devenir des stratotypes internationaux. L’intérêt principal de la zone
candidate repose sur la section de Mechetlino, qui est candidate pour l’étape kungurienne
du point stratotypique mondial du système permien. Elle contient des fossiles, notamment
des conodontes, des foraminifères, des ammonites, des ostracodes, des brachiopodes, des
poissons, des crinoïdes, des trilobites, des calamites et des algues calcaires. La montagne
de Yangantau (« Burning Mountain ») présente également un intérêt géologique important
avec ses anomalies thermiques uniques (la température maximale enregistrée est
de 380 °C à 90 mètres de profondeur) et ne compte pas d’activité magmatique. Elle
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présente à la fois un intérêt géologique et médical, et la vapeur et les gaz sont utilisés en
balnéothérapie.
i- Helga Chulepin signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion
et le vote.
ii- Après examen du rapport d’exécution de Yangan Tau (Fédération de Russie) et les
recommandations du Conseil de 2018 (telles que détaillées ci-dessous), ce dernier
décide que le candidat satisfait aux critères ii), iii), v) et vii) relatifs aux géoparcs
mondiaux UNESCO (Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO,
Section 3). Par conséquent, il propose que le Conseil exécutif approuve la désignation
de ce candidat au statut de géoparc mondial UNESCO pour quatre ans et formule les
recommandations suivantes :
1. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des
visites. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux
résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et
l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela
s’applique aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et
d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces
entités.
3. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de
partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux
UNESCO.
4. Élaborer une stratégie d’éducation en travaillant en partenariat avec d’autres géoparcs
mondiaux UNESCO. L’éducation au sujet des géoparcs devrait avoir lieu au sein des
écoles du territoire du géoparc, et la direction devrait faciliter l’élaboration de
programmes d’apprentissage et d’outils interactifs pour les élèves.
5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
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Le Conseil approuve la candidature à l’unanimité.
Résumé des décisions relatives aux nouvelles candidatures :
Quinze nouveaux géoparcs ont été approuvés et trois nouveaux pays (Nicaragua, Fédération
de Russie et Serbie) ont été inclus dans la communauté des géoparcs mondiaux UNESCO.
X. Discussion sur la revalidation des géoparcs mondiaux UNESCO existants
i- Il est nécessaire de prêter attention à la section 5.6 vi), vii) et viii)) des directives
opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, qui soulignent clairement les
résultats éventuels du processus de revalidation. Ces résultats sont présentés ci-dessous.
ii- Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, section 5.6 vi) : si, sur la
base de ce rapport, le Conseil estime que le géoparc mondial UNESCO continue de remplir
les critères établis dans la section 3 des Directives opérationnelles pour les géoparcs
mondiaux UNESCO et, en particulier, que la qualité et la gestion du site se sont améliorées
ou au moins restent satisfaisantes depuis la désignation ou la dernière revalidation, il peut
décider de renouveler le statut de géoparc mondial UNESCO du site pour une nouvelle
période de quatre ans (« carton vert »).
iii- Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, section 5.6 vii) : si, sur la
base de ce rapport, le Conseil estime que le géoparc mondial UNESCO ne satisfait plus aux
critères, il peut décider de demander à l’organe de gestion du géoparc de prendre, dans un
délai de deux ans, les mesures nécessaires pour répondre aux critères de façon durable.
Dans ce cas, le statut de géoparc mondial UNESCO du site sera renouvelé pour une période
de deux ans seulement, à l’issue de laquelle un nouveau rapport et une nouvelle mission de
revalidation seront entrepris, selon les modalités énoncées dans les paragraphes ii), iii) et iv)
de la Section 5.6 des Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO
(« carton jaune »).
iv- Directives opérationnelles pour les géoparcs mondiaux UNESCO, section 5.6 viii) : si le
géoparc mondial UNESCO ne remplit pas les critères requis deux ans après avoir reçu un
« carton jaune », le Conseil peut décider, le cas échéant, de retirer au site son statut de
géoparc mondial UNESCO ainsi que tous les droits qui y sont attachés (« carton rouge »).
1. Naturpark Styrian Eisenwurzen (Autriche)
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i- Soojae Lee signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le
vote.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Naturpark Styrian Eisenwurzen (Autriche), le
Conseil décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Information, éducation et visibilité :
- Vérifier et améliorer la qualité des informations bilingues contenues dans l’ensemble des
communications du géoparc mondial UNESCO, notamment celles des infrastructures,
partenaires, musées, etc.
- Publier une carte touristique du géoparc mondial UNESCO fournissant des informations
sur l’ensemble de ses sites.
- Envisager la publication d’une carte géologique simplifiée du géoparc mondial UNESCO
(version papier ou électronique via le site Web) si les visiteurs la demandent.
- Assurer la promotion du territoire du géoparc mondial UNESCO dans son ensemble, en
évitant d’exclure des territoires de municipalités.
- Envisager d’augmenter le nombre d’informations données aux visiteurs en utilisant des
systèmes d’information complémentaires (QR code, etc.).
2. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
3. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela s’applique
aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et d’activités, ainsi
qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces entités.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
2. Araripe (Brésil)
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i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Naturpark Styrian Eisenwurzen (Autriche), le
Conseil décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Information et éducation :
– Améliorer l’interprétation du site géologique sur plusieurs sites notamment Batteira,
Ponte de Piedra, Pedra Cariri et Pontal de Santa Cruz pour veiller à ce que les
informations soient présentées de manière intéressante et facilement compréhensible.
– Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des
visites. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux
résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et
l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
– Renforcer, si possible, les partenariats.
– Renforcer l’éducation à l’environnement (faune et flore) dans des régions naturelles
comme Arajara Park.
– Envisager d’apporter un nouvel appui et de promouvoir davantage le site « Escola de
Saberes in Barbalha ».
– Promouvoir et partager au sein du Réseau mondial des géoparcs le modèle de
partenariat du géoparc mondial UNESCO et de la Fondation « Casa Grande ».
2. Enrichir l’inventaire et les études sur le patrimoine immatériel local ainsi que sur les
connaissances et pratiques autochtones. Encourager et appuyer l’étude des communautés
du Cariri et, si les résultats s’avèrent positifs, envisager d’appuyer et de reconnaître
officiellement ces communautés autochtones.
3. Envisager d’accroître le potentiel géologique du géoparc mondial UNESCO en intégrant
des caractéristiques géomorphologiques telles que le paysage, les glissements de terrain,
la formation de ravins, etc.
4. Envisager d’inclure les géoparcs dans des itinéraires découverte d’un ou deux jours en
utilisant leur nom et en les désignant.
5. Au vu du fait qu’Araripe est extrêmement attrayant, étant situé entre l’Amérique du Sud et
l’Afrique, envisager la possibilité de renforcer l’échange d’information et l’exécution de
projets au sein de l’Afrique de l’Ouest.
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6. Considérant le fait que les frontières des provinces ont changé et ont fait passer la
superficie du géoparc mondial UNESCO Araripe de 3 441 km² à 3 789 km², le Conseil
convient du fait qu’une demande d’extension formelle devrait être présentée pour
considération à la réunion du Conseil en 2020.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
3. Dunhuang (Chine)
i- Jianping Zhang signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et
le vote.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Dunhuang (Chine), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Développement durable :
- Poursuivre et renforcer les activités éducatives avec les partenaires du géoparc mondial
UNESCO, telles que des ateliers et sessions de formation.
- Envisager des échanges d’expérience avec d’autres communautés rurales et pauvres,
en se servant des liens avec le Réseau mondial des géoparcs en vue de sensibiliser et
impliquer davantage les communautés locales (notamment avec le géoparc mondial
UNESCO vietnamien).
- Envisager le renforcement de l’accessibilité au géoparc mondial UNESCO en améliorant
les routes et les infrastructures.
2. Développement du tourisme :
- Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela
s’applique aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et
d’activités, ainsi qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces
entités. Envisager de donner aux partenaires et aux producteurs locaux une plus grande
visibilité en se servant du logo et de la marque du géoparc, ainsi que de supports
promotionnels spécifiques.
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- Envisager la création de nouveaux produits locaux associés au géoparc mondial
UNESCO.
- Établir un système de suivi de l’expérience des visiteurs pour garantir leur satisfaction et
appuyer l’amélioration continue (études et questionnaires à destination des visiteurs).
3. Communication, éducation et interprétation :
- Envisager de renforcer l’identité du territoire du géoparc mondial UNESCO par
l’intermédiaire de la collaboration d’un groupe de travail avec la population locale.
- Envisager d’établir un « point focal » du géoparc mondial UNESCO qui pourrait fournir
des informations exhaustives au sujet des aménagements, sites géologiques et
installations du géoparc mondial UNESCO Dunhuang.
4. Au vu du nombre accru de visiteurs, la gestion des ressources en eau devient une
préoccupation importante pour le géoparc mondial UNESCO Dunhuang. Partager les
connaissances avec d’autres géoparcs mondiaux UNESCO rencontrant les mêmes
problèmes serait utile, notamment avec la centrale hydroélectrique du géoparc mondial
UNESCO Dong Van, au Vietnam.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
4. Taining (Chine)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Taining (Chine), le Conseil décide d’accorder
un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Information et visibilité :
- Envisager d’améliorer la conception des panneaux, brochures et livres sur le géoparc
mondial UNESCO (les nouveaux panneaux du village Lee Utopia pourraient être utilisés
comme modèles) et veiller à ce que la qualité des informations scientifiques et de la
traduction anglaise soit vérifiée.
- Publier une carte touristique bien définie du géoparc mondial UNESCO fournissant des
informations sur l’ensemble de ses sites, partenaires et installations. Envisager la
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possibilité de créer des cartes interactives pour les visiteurs, et de les publier sur le site
Web, les applications et autres plateformes du géoparc mondial UNESCO.
2. Poursuivre la rénovation de l’exposition permanente au musée géologique pour garantir
l’interprétation interactive du patrimoine géologique spécial du géoparc et l’évolution du
paysage local du relief Danxia en utilisant les résultats des recherches.
3. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites.
Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux
autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de
permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
4. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Cela s’applique
aux prestataires de services de logement, de restauration, de transport et d’activités, ainsi
qu’aux producteurs de produits locaux, mais ne se limite pas à ces entités. Envisager de
donner aux partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant
du logo et de la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.
5. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
des géoparcs d’Asie et du Pacifique en montrant la valeur internationale du territoire par le
biais de partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux
UNESCO.
6. Veiller à ce que le logo UNESCO soit correctement utilisé sur tous les panneaux et dans le
cadre de la marque du géoparc mondial UNESCO.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
5. Tianzhushan (Chine)
i- Soojae Lee signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le
vote.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Tianzhushan (Chine), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
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1. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites.
Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux
autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de
permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
2. Envisager d’améliorer les informations géologiques relatives au géoparc mondial UNESCO
et les explications éducatives en simplifiant les interprétations.
3. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,
sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des
transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux
partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de
la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.
4. Envisager d’offrir aux visiteurs des informations intéressantes sur la protection des vieux
arbres (Tianzushan Mountain). Envisager la possibilité d’utiliser les nouvelles technologies
pour limiter la taille des panneaux.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
6. Zhijindong Cave (Chine)
i- Jianping Zhang signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le
vote.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Zhijindong Cave (Chine), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Améliorer la visibilité du géoparc :
- Envisager l’installation de panneaux aux frontières du géoparc mondial UNESCO pour
accueillir les visiteurs et renforcer la notoriété du géoparc.
- Publier une carte touristique du géoparc mondial UNESCO fournissant des informations
sur l’ensemble de ses sites.
- Envisager la création de nouveaux outils visant à fournir des informations géologiques
aux visiteurs pour garantir la simplification des cartes.
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2. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
3. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux (naturel
biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites. Délivrer
une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux autres
personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de permettre le
partage de connaissance avec les visiteurs.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
7. Papuk (Croatie)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Papuk (Croatie), le Conseil décide d’accorder
un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Améliorer la visibilité en actualisant les anciens panneaux du géoparc mondial UNESCO
avec le logo adapté.
2. Envisager la promotion de l’expérience Rupkova Geološka Škola par le biais du Réseau
des géoparcs en se servant du site Web du géoparc mondial UNESCO, d’affiches des
conférences du Réseau mondial des géoparcs et d’autres supports de communication qui
garantissent la traduction en anglais.
3. Envisager l’amélioration et la fourniture de nouveaux panneaux d’information bilingues, par
exemple sur les sites de Marko Dobaš Grassland et Count’s Trail.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
8. Troodos (Chypre)
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i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Troodos (Chypre), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Les panneaux d’interprétation devraient être facilement compréhensibles pour tous les
visiteurs. Les informations sur le site géologique et les cartes géologiques devraient être
simplifiées, et les termes scientifiques devraient être évités ou correctement expliqués, en
offrant une traduction anglaise. Les nouveaux panneaux d’interprétation se trouvant dans le
centre des visiteurs sont un bon exemple à suivre. L’entrée et les panneaux se trouvant à
l’entrée pourraient être améliorés en affichant des photographies intéressantes, en
réduisant la taille du texte et en augmentant la taille du logo du géoparc mondial UNESCO.
2. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites.
Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux
autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de
permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
3. Renforcer les liens entre le géoparc mondial UNESCO Troodos et le site du patrimoine
mondial (église byzantine) grâce à un partenariat formel, et organiser une formation
commune à destination des guides.
4. Envisager le renforcement de l’organe directeur pour qu’il comprenne tous les partenaires
institutionnels. Permettre aux partenaires de participer à la direction du géoparc mondial
UNESCO renforcera la capacité de celle-ci à aborder les questions et défis rencontrés dans
l’ensemble des activités et programmes du géoparc.
5. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,
sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des
transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
9. Haute-Provence (France)
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i- Guy Martini signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le
vote. Le vice-président Jianping Zhang préside la discussion.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Haute-Provence (France), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. L’organe directeur du géoparc mondial UNESCO Haute-Provence devrait préparer un plan
d’action, Section 3 v). Envisager l’augmentation des ressources de l’équipe pour renforcer ses
capacités et son aptitude à traiter les problèmes dans tous les domaines du géoparc mondial
UNESCO. Il serait par ailleurs conseillé d’évaluer les ressources financières pour veiller à ce
qu’un financement approprié soit disponible pour gérer le territoire dans son ensemble.
2. Il est conseillé d’élaborer des publications et informations supplémentaires, notamment des
guides.
3. Renforcer l’activité d’inventaire du géoparc mondial UNESCO Haute-Provence pour veiller
à ce que les connaissances et le patrimoine immatériel local soient maintenus, l’accent
étant mis sur la promotion et la conservation des langues locales.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
10. Massif des Bauges (France)
i- Melanie Border signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et
le vote.
ii- Après examen du rapport de revalidation du Massif des Bauges (France), le Conseil
décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Actualiser la carte du géoparc mondial UNESCO pour faire en sorte que toutes les
références à l’ancienne carte soient retirées des communications. En vue de son
achèvement, la carte actualisée devrait être envoyée au Secrétariat de l’UNESCO. La
nouvelle carte devrait reconnaître les partenaires externes du géoparc mondial UNESCO.
L’entrée de la ville doit être clairement déterminée, distinctement des frontières du géoparc
mondial UNESCO.
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2. Mettre à jour l’ensemble des anciens panneaux d’information en améliorant la qualité de la
traduction en anglais. Garantir une meilleure promotion et publicité du géoparc mondial
UNESCO en utilisant les réseaux sociaux et le site Web.
3. Renforcer les activités de recherche sur le territoire et garantir la mise en oeuvre de
stratégies visant à suivre et rapporter ces activités, y compris l’examen de résultats et
publications de recherche.
4. Développer les informations relatives à la sécurité publique dans les sites à risque, par
exemple les Grottes de Prérouge.
5. Renforcer le partenariat avec les Sites palafittiques préhistoriques (inscrits au patrimoine
mondial) et promouvoir davantage le fait qu’ils étaient auparavant habités grâce à
l’utilisation de médias créatifs (par exemple caméra sous-marine fixe, etc.).
6. Renforcer et établir des partenariats avec différents organes territoriaux de tourisme.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
11. Parc naturel régional du Luberon (France)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Parc naturel régional du Luberon (France),
le Conseil décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Les panneaux d’interprétation devraient être facilement compréhensibles pour tous les
visiteurs. Les informations sur le site géologique et les cartes géologiques devraient être
simplifiées, et les termes scientifiques devraient être évités ou correctement expliqués, en
offrant une traduction anglaise.
2. Mettre à jour tous les outils de communication (site Web des panneaux d’information,
expositions, dépliants, etc.) et améliorer la qualité de l’anglais.
3. Renforcer le marquage en offrant une meilleure visibilité aux produits de la marque.
4. Renforcer les activités de recherche, de conservation et de promotion des différents
patrimoines du géoparc mondial UNESCO (géologique, naturel biotique, culturel et
immatériel).
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5. Renforcer et promouvoir davantage la coopération existante entre le géoparc mondial
UNESCO et ses partenaires par le biais du site Web du géoparc et des réseaux sociaux.
6. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de
partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
12. Terra. Vita Naturpark (Allemagne)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Terra.Vita Naturpark (Allemagne), le Conseil
décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Améliorer la visibilité du géoparc mondial UNESCO :
- Envisager de créer un guide du géoparc mondial UNESCO pour les visiteurs et à des
fins de référence.
- Envisager la publication d’une carte géologique simplifiée du géoparc mondial UNESCO
(version papier ou électronique via le site Web) si les visiteurs la demandent.
2. Envisager de promouvoir l’ensemble du territoire du géoparc mondial UNESCO en
élaborant et offrant des informations exhaustives au sujet de sites importants qui ne font
pas actuellement l’objet de publicités, comme « Ankum Bippener Berge » et les blocs
erratiques de glaciers.
3. Renforcer les activités d’inventaire dans les études de recherche, la conservation et la
promotion du patrimoine immatériel local.
4. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
13. Vulkaneifel (Allemagne)
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i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Vulkaneifel (Allemagne), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Envisager l’amélioration du musée et du centre d’information du géoparc mondial UNESCO
en y intégrant la muséographie contemporaine.
2. Envisager la promotion du géoparc mondial UNESCO par l’intermédiaire des réseaux
sociaux en utilisant notamment Twitter, Facebook, Instagram, etc.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
14. Muskau Arch (Allemagne/Pologne)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Muskau Arch (Allemagne/Pologne), le Conseil
décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Envisager d’améliorer la visibilité du géoparc mondial UNESCO à ses frontières pour
présenter clairement le géoparc comme un territoire uni, Section 3 i).
2. Promouvoir et partager le succès du groupement européen de coopération territoriale au
sein du Réseau mondial des géoparcs et du géoparc mondial UNESCO.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
15. Chelmos – Vouraikos (Grèce)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Chelmos – Vouraikos (Grèce), le Conseil
décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
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1. Renforcer l’interprétation géologique au sein du géoparc mondial UNESCO :
- Envisager d’élaborer de nouveaux outils pour fournir des informations géologiques, à la
demande des visiteurs, ainsi qu’une carte géologique simplifiée (version papier ou sur
Web).
- Envisager l’éventuelle intégration de nouveaux sites géologiques à présenter au public.
2. Envisager d’améliorer les informations géologiques présentées sur certains panneaux
d’interprétation. Veiller à ce que tous les panneaux soient facilement compréhensibles pour
les visiteurs.
3. Actualiser les anciens panneaux d’information pour garantir une meilleure promotion et publicité
du géoparc mondial UNESCO en utilisant les réseaux sociaux, le site Web et les nouveaux types de
supports écrits.
4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites et
aux chemins du géoparc. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs
touristiques, aux résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la
géologie et l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
5. Envisager la possibilité d’accroître le nombre de chemins du géoparc.
6. Les informations sur le site géologique et les cartes géologiques devraient être simplifiées,
et les termes scientifiques devraient être évités ou correctement expliqués. Envisager
d’offrir une traduction en anglais pour les visiteurs étrangers.
7. Une carte simplifiée du territoire est nécessaire pour mieux présenter le nombre de sites du
géoparc disponibles au sein du territoire.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
16. Psiloritis Natural Park (Grèce)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Psiloritis Natural Park (Grèce), le Conseil
décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
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1. Veiller à ce que l’équipe et le budget du géoparc mondial UNESCO dispose des ressources
appropriées pour gérer le territoire de manière durable.
2. Renforcer le partenariat et la coopération entre le géoparc mondial UNESCO et l’équipe de
direction.
3. Garantir la conformité continue entre le plan de direction du géoparc mondial UNESCO et
le nouveau projet de l’UNESCO sur les régions de Crète.
4. Développer davantage le Anogia Environmental Education Centre qui travaille avec les
partenaires du géoparc mondial UNESCO pour promouvoir l’éducation en faveur du
développement durable.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
17. Sitia (Grèce)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Sitia (Grèce), le Conseil décide d’accorder un
carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Veiller à ce que l’équipe et le budget du géoparc mondial UNESCO dispose des ressources
appropriées pour gérer l’ensemble du géoparc. Envisager la possibilité d’établir un bureau
du géoparc pour l’équipe du géoparc mondial UNESCO.
2. Examiner la gouvernance du géoparc mondial UNESCO, les partenariats institutionnels et
gouvernementaux ainsi que le mécanisme de prise de décision en vue d’élaborer un plan
d’action clair pour le géoparc, notamment une stratégie marketing, en consultation avec les
parties prenantes locales, les municipalités et les institutions locales. Le plan d’action du
géoparc mondial UNESCO devrait être conforme aux stratégies municipales et régionales.
3. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,
sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des
transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux
partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de
la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.
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4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites.
Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux
autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, en vue de
permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
6. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de
partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
18. Reykjanes (Islande)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Reykjanes (Islande), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Envisager la possibilité de promouvoir le géoparc mondial UNESCO Reykjanes directement
à l’aéroport international Keflavík, au centre du territoire du géoparc (en installant un
panneau de bienvenue ou un kiosque d’information).
2. Information et visibilité :
- Mettre à jour et améliorer le site Web du géoparc mondial UNESCO.
- Envisager de créer un guide du géoparc mondial UNESCO pour les visiteurs et à des
fins de référence.
- Envisager d’élaborer de nouveaux outils pour fournir des informations géologiques, à la
demande des visiteurs, ainsi qu’une carte géologique simplifiée (version papier ou sur
Web).
- Mettre à jour les anciens panneaux d’information du géoparc mondial UNESCO en
utilisant son nouveau logo.
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3. Envisager l’amélioration de l’exposition permanente du géoparc mondial UNESCO à l’aide
de la muséographie contemporaine et d’une zone désignée dédiée à la mise en réseau du
géoparc (Réseau mondial/européen des géoparcs) tout en offrant plus de visibilité aux
stands d’information du géoparc en leur apposant le grand logo de celui-ci.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
19. Gunung Sewu (Indonésie)
i- Guy Martini signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le
vote. Le vice-président Jianping Zhang préside la discussion.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Gunung Sewu (Indonésie), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Améliorer la visibilité du géoparc :
- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à l’entrée
principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.
- Développer et mettre à jour régulièrement le site Web du géoparc. Envisager d’utiliser les
réseaux sociaux pour promouvoir le géoparc mondial UNESCO.
- Améliorer la traduction anglaise dans tous les supports, les visites guidées et les
expositions.
2. Envisager d’améliorer le Karst Museum indonésien et le centre d’information de Pacitan.
3. Envisager de mettre en oeuvre des activités éducatives en établissant un réseau d’écoles du
géoparc mondial UNESCO Gunung Sewu pour promouvoir l’apprentissage et le partage
d’informations.
4. Envisager une plus grande implication dans des activités d’atténuation des effets des
changements climatiques en établissant un partenariat formel avec le Center for Geological
Survey indonésien et en offrant une formation intensive sur la réduction des effets des
changements climatiques et des risques naturels.
5. Le plan directeur du géoparc mondial UNESCO 2019-2023 doit être formellement approuvé
et adopté par l’organe directeur, puis publié sur le site Web du géoparc Gunung Sewu.
6. Renforcer l’inventaire pour préserver le patrimoine culturel en danger du géoparc et établir
des partenariats formels en coopération avec l’autorité chargée du patrimoine immatériel
(tissus traditionnels batik et spectacle d’ombres chinoises « Wayang Beber »).
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7. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau des
géoparcs d’Asie et du Pacifique en montrant la valeur internationale du territoire par le biais
de partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
20. Burren & Cliffs of Moher (Irlande)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Burren & Cliffs of Moher (Irlande), le Conseil
décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Améliorer la visibilité du géoparc :
- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à l’entrée
principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.
- Développer une identité cohérente pour le géoparc, notamment un logo et une charte
graphique pour tous les supports de communication.
- Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de
partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.
2. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux (naturel
biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites et aux
chemins du géoparc. Envisager d’améliorer les informations, l’interprétation et les récits sur
le patrimoine naturel qui se trouvent sur les panneaux des sites contenant des trésors
écologiques.
3. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,
sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des
transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux
partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de
la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.
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Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
21. Copper Coast (Irlande)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Copper Coast (Irlande), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Vérifier que le nouveau logo du géoparc mondial UNESCO est correctement utilisé sur tous
les supports d’information (dépliants, panneaux d’information, etc.).
2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,
sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des
transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux
partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de
la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.
3. Envisager de créer un guide du géoparc mondial UNESCO pour les visiteurs et à des fins de
référence.
4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux (naturel
biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites, aux
chemins du géoparc, en particulier sur le site de Dunhill Castle, en garantissant des mesures
de sécurité publique et des informations.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
22. Alpi Apuani (Italie)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Alpi Apuani (Italie), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
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1. Information et visibilité :
- Renforcer la promotion et la présentation du géoparc mondial UNESCO en élaborant et
en mettant à jour les dépliants du géoparc, ses panneaux d’interprétation, son site Web,
etc.
- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès au site, en
particulier au palace Rosetti.
- Vérifier que les informations fournies au public en ce qui concerne la sécurité tiennent
correctement compte des risques, en particulier dans des points de vue comme Bardiglio
Cappella Marble.
2. Renforcer les activités d’inventaire dans les études de recherche, la conservation et la
promotion du patrimoine immatériel local.
3. Envisager l’élaboration d’un plan marketing pour le géoparc mondial UNESCO, et élaborer
une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs pour devenir
partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique, sans toutefois
s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des transports, des
activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux partenaires et aux
producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de la marque du
géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.
4. Les panneaux d’interprétation devraient être facilement compréhensibles pour tous les
visiteurs. Les informations sur le site géologique et les cartes géologiques devraient être
simplifiées, et les termes scientifiques devraient être évités ou correctement expliqués, en
offrant une traduction anglaise.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
23. Madonie (Italie)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Résumé de la discussion : La question de la « visibilité » a été discutée en profondeur avec
Mme Ruiz, qui a expliqué que la « visibilité » n’était pas un critère fondamental des
Directives opérationnelles (Section 3), et que ce géoparc ne devrait donc pas être sanctionné
pour sa visibilité limitée. Le Président explique que la nouvelle Liste de vérification
contribuerait à éclaircir cette question, et a noté que le développement durable exigeait le
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critère de « visibilité » pour réussir. Il est convenu du fait que le concept de visibilité mérite
davantage de réflexion. La création d’une « Liste de vérification » sera l’occasion d’organiser
une discussion.
iii- Après examen du rapport de revalidation de Madonie (Italie), le Conseil décide d’accorder
un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Envisager de développer une nouvelle identité pour promouvoir le géoparc, qui distingue
l’identité du géoparc mondial UNESCO Madonie et celle du parc national. De manière
générale, le géoparc devrait toujours séparer ses activités des activités du parc national pour
maintenir et améliorer la visibilité du géoparc mondial UNESCO Madonie.
2. Veiller à ce que le logo approprié du géoparc soit visible dans les installations du partenariat
telles que les offices du tourisme, les musées, les centres de visiteurs dirigés par les
municipalités et d’autres organisations partenaires.
3. Améliorer les informations et la promotion du patrimoine géologique au sein du territoire du
géoparc mondial UNESCO en élaborant des panneaux d’interprétation spécifiques au site
Piano Battaglia (fossiles de coraux) et le chemin naturel de Filippo Arena.
4. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
5. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de
partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.
6. Par le biais de l’élaboration d’un plan d’action révisé pour le géoparc, examiner les
ressources financières pour veiller à ce que des ressources appropriées soient disponibles
pour gérer le territoire de manière durable.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
24. Pollino (Italie)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
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ii- Après examen du rapport de revalidation de Pollino (Italie), le Conseil décide d’accorder un
carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Renforcer le partenariat et les échanges entre le géoparc mondial UNESCO Pollino et
l’équipe du parc national de Pollino, et promouvoir clairement l’identité du géoparc et du parc
national. De manière générale, le géoparc devrait toujours séparer ses activités des activités
du parc national pour maintenir et améliorer la visibilité du géoparc mondial UNESCO
Pollino.
2. Élaborer et mettre en oeuvre des formations de sensibilisation régulière au sujet du géoparc
à destination des guides, des écoles, de la population locale et des parties prenantes.
3. Envisager d’intégrer de nouveaux sites au géoparc mondial UNESCO, et étendre ainsi le
panorama offert au public.
4. Examiner la position des panneaux d’interprétation publics, en particulier ceux se trouvant à
proximité des routes, en vue d’assurer la sécurité routière, en particulier sur la voie de Pollino
Line.
5. Mettre à jour les panneaux d’interprétation et tous les systèmes d’information du géoparc
avec le logo et le nom du géoparc. Les informations sur le site géologique et les cartes
géologiques devraient être simplifiées, et les termes scientifiques devraient être évités ou
correctement expliqués. Envisager d’offrir une traduction en anglais pour les visiteurs
étrangers.
6. Envisager de développer des espaces dédiés au géoparc mondial dans les installations des
partenaires pour promouvoir le travail du géoparc.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
25. Sardinia (Italie) (Parc géominier historique et environnemental de la Sardaigne)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
Propositions et discussion : Le territoire est très vaste et est devenu impossible à gérer pour le
géoparc mondial UNESCO. La mauvaise direction du géoparc a exacerbé ce problème. Les
zones maritimes ont été exclues de la carte du géoparc, montrant le caractère épars du territoire.
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Des préoccupations ont été soulevées au sujet de la direction, du budget des opérations et des
ressources visant à garantir le fonctionnement efficace du géoparc, comme présenté dans les
Directives opérationnelles, Section 3, critère iii). Si le territoire souhaite présenter une nouvelle
candidature au statut de géoparc mondial UNESCO à l’avenir, le Conseil propose que
l’UNESCO entreprenne une mission consultative spéciale d’experts pour appuyer et conseiller
Sardinia, le cas échéant.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Sardinia (Italie) et au vu du fait que ce géoparc
mondial UNESCO a reçu un carton « jaune » en 2017, le Conseil des géoparcs mondiaux
UNESCO décide d’accorder un carton ROUGE. Le géoparc mondial UNESCO Sardinia n’a
pas réussi à appliquer les recommandations faites en 2017 après le carton « jaune » reçu
lors de la revalidation et ne satisfait plus les critères i), iii) et v) des Directives opérationnelles
pour les géoparcs mondiaux UNESCO, Section 3. Le Conseil formule les recommandations
suivantes :
1. Créer une identité unique pour la zone élargie du géoparc, qui offre un aperçu d’ensemble de
l’île de la Sardaigne et intègre son patrimoine géologique, ainsi que ses caractéristiques et
atouts culturels et environnementaux.
2. Établir un réseau de partenariats fiables et actifs qui comprend le gouvernement régional,
l’ensemble des municipalités, les universités, les organisations de tourisme et d’autres
partenaires éventuels qui seraient importants pour le développement et le succès durables
du géoparc, comme présenté dans la Section 3 v) des Directives opérationnelles.
3. Développer et établir un organe directeur du géoparc disposant d’assez de ressources
financières, humaines et organisationnelles pour mettre en oeuvre et maintenir les mesures
recommandées à la Section 3 iii).
4. Il est nécessaire de prendre en compte la taille du géoparc et les missions qu’il doit
entreprendre, comme décrites dans les Directives opérationnelles pour les géoparcs
mondiaux UNESCO (Section 3).
5. Améliorer la visibilité du géoparc :
- Envisager l’installation de panneaux de signalisation en vue de faciliter l’accès à l’entrée
principale du site sur divers chemins, sites géologiques, etc.
- Développer une identité cohérente pour le géoparc, notamment un logo et une charte
graphique pour tous les supports de communication.
- Mettre à jour les cartes touristiques à l’usage des visiteurs et s’assurer que l’ensemble
des sites, installations, partenaires, etc. y figurent.
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- Améliorer la traduction anglaise dans tous les supports, les visites guidées et les
expositions.
6. Établir un plan d’action actualisé, Section 3 v).
7. Établir un réseau de partenaires avec le secteur du tourisme au sein du territoire, optimiser le
potentiel de publicité, promouvoir le géoparc et son histoire en vue d’améliorer la visibilité et
stimuler le développement économique.
Le Conseil décide d’accorder un carton rouge ; 11 membres appuient la décision ; un membre
s’abstient.
26. Mount Apoi (Japon)
i- Mahito Watanabe signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion
et le vote.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Mount Apoi (Japon), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Envisager de renforcer la communication et la promotion du Réseau mondial des géoparcs
et du Réseau des géoparcs d’Asie et du Pacifique dans toutes les installations du géoparc,
en particulier le Musée du folklore, le site Web du géoparc, les panneaux de signalisation
et d’information.
2. Assurer des mises à jour régulières de la base de données et de l’inventaire du site
géologique du géoparc mondial UNESCO et tenir compte des besoins de conservation.
3. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
des géoparcs d’Asie et du Pacifique en montrant la valeur internationale du territoire par le
biais de partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux
UNESCO.
4. Envisager la possibilité d’élaborer un plan marketing et de garantir son adoption et sa mise
en oeuvre par l’organe de gestion du géoparc mondial UNESCO.
5. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,
sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des
transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux
partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de
72
la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques, tout en veillant à
ce que les partenaires respectent les directives éthiques du Réseau mondial des géoparcs.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
27. Muroto (Japon)
i- Mahito Watanabe, Helga Chulepin et Martina Paskova signalent un conflit d’intérêts, quittent
la salle et s’absentent pour la discussion et le vote.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Muroto (Japon), le Conseil décide d’accorder
un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Envisager la création de nouveaux outils de communication visant à fournir des informations
géologiques aux visiteurs (cartes géologiques simplifiées, panneaux d’information
spécifiques, dépliants, etc.).
2. Assurer des mises à jour régulières de la base de données et de l’inventaire du site
géologique du géoparc mondial UNESCO et tenir compte des besoins de conservation.
3. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux (naturel
biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation et à des visites. Délivrer
une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques, aux résidents et aux autres
personnes concernées sur les liens entre la géologie et l’écologie, l’accent étant mis sur les
caractéristiques géologiques comme les terrasses marines du plateau de Nishiyama, les
sites géologiques et les activités agricoles. Envisager la possibilité de créer de nouvelles
voies et sites du géoparc, notamment le Nakagawauchi District (terrasses fluviales).
4. Améliorer le centre du géoparc Muroto en :
- Présentant davantage de pierres provenant de géoparcs japonais.
- Actualisant et améliorant le texte et les traductions en anglais.
- Veiller à ce que tous les panneaux soient facilement compréhensibles pour les visiteurs.
Les informations sur le site géologique et les cartes géologiques devraient être
simplifiées, et les termes scientifiques devraient être évités ou correctement expliqués.
5. Analyser et envisager la possibilité d’étendre le territoire du géoparc mondial UNESCO pour
comprendre les zones marines. Si elle est possible, cette extension pourrait offrir une valeur
73
ajoutée au géoparc en fournissant de nouveaux sites géologiques, la diversité biologique et
un patrimoine immatériel avec les établissements de pêche.
6. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,
sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des
transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux
partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de
la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
28. Toya Usu (Japon)
i- Jianping Zhang, Mahito Watanabe et Kirstin Lemon signalent un conflit d’intérêts, quittent la
salle et s’absentent pour la discussion et le vote.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Toya Usu (Japon), le Conseil décide d’accorder
un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Envisager d’améliorer la visibilité du territoire du géoparc mondial UNESCO en remplaçant
les anciens panneaux d’interprétation et en assurant l’utilisation constante du bon logo et
nom du géoparc.
2. Renforcer les activités d’inventaire dans les études de recherche, la conservation et la
promotion du patrimoine immatériel local, l’accent étant mis sur la langue et la culture des
Aïnous. Envisager la possibilité d’appuyer le « Toya Summer Festival » comme faisant partie
du patrimoine régional immatériel.
3. Envisager de partager avec le Réseau mondial des géoparcs le Volcano Meister System
visant à atténuer les risques volcaniques, développé par le géoparc mondial UNESCO.
4. Envisager la possibilité de développer de nouvelles infrastructures pouvant être utilisées
pour exposer et préserver des restes de catastrophes.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
74
29. Langkawi (Malaysie)
i- Kirstin Lemon signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le
vote.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Langkawi (Malaysie), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Promouvoir le géoparc mondial UNESCO en tant que territoire unifié en indiquant dans
toutes les cartes que le géoparc dispose d’une frontière définie et identifiable, Section 3 i).
2. En tant que territoire unifié, le nom du géoparc doit être visible et constamment promu au
sein du territoire. Éviter d’utiliser d’autres noms, comme le géoparc Kilim, pour veiller à ce
que l’identité du géoparc Langkawi soit toujours visible.
3. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux (naturel
biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites et aux
chemins du géoparc. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques,
aux résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et
l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
4. S’impliquer plus activement dans les activités du Réseau mondial des géoparcs (outre le
Réseau des géoparcs d’Asie et du Pacifique) et envisager de promouvoir le Réseau mondial
des géoparcs.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
30. Naturtejo (Portugal)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Naturtejo (Portugal), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Envisager d’améliorer la visibilité du territoire du géoparc mondial UNESCO en remplaçant
les anciens panneaux d’interprétation le long des routes du géoparc.
2. Développer et mettre à jour le site Web du géoparc pour garantir la qualité de la traduction
anglaise.
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3. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites et
aux chemins du géoparc.
4. Renforcer les liens et la coopération avec le nouveau Musée technologique de la laine.
5. Envisager de créer un nouveau centre de visiteurs dans le géoparc, qui serait le point central
pour le partage d’informations, l’engagement et l’implication des partenaires du géoparc le
cas échéant.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
31. Cabo de Gata – Nijar (Espagne)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Cabo de Gata – Nijar (Espagne), le Conseil
décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Envisager un développement en utilisant une muséographie contemporaine et intéressante
axée sur la « Maison des volcans ». Envisager la possibilité de se servir de la zone comme
d’un centre d’information, d’événements, de visites guidées, etc. Envisager la possibilité de
mettre en place un réseau de partenaires avec Minas de oro de Rodalquilar et d’autres
géoparcs mondiaux UNESCO.
2. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de
partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.
3. Veiller à ce que le site Web du géoparc mondial UNESCO soit régulièrement mis à jour.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
32. Lanzarote (Espagne)
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i- Kristin Rangnes signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le
vote.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Lanzarote (Espagne), le Conseil décide
d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Examiner les ressources financières et celles allouées à l’équipe pour veiller à ce que les
ressources appropriées soient disponibles pour gérer le territoire de manière durable.
2. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,
sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des
transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux
partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de
la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.
3. Envisager d’améliorer la visibilité du territoire du géoparc mondial UNESCO en installant des
panneaux de signalisation permettant de faciliter l’accès à l’entrée principale du site sur
divers chemins, sites géologiques, etc.
4. Renforcer les activités d’inventaire du géoparc dans les études de recherche, les
connaissances et la conservation et du patrimoine immatériel local.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
33. Sierras Subbeticas (Espagne)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Sierras Subbeticas (Espagne), le Conseil
décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Examiner les ressources financières et celles allouées à l’équipe pour veiller à ce que les
ressources appropriées soient disponibles pour gérer le territoire de manière durable.
2. Améliorer la visibilité du géoparc :
- Envisager d’installer des panneaux de signalisation sur l’autoroute.
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- Envisager de développer une identité cohérente pour le géoparc, qui peut être utilisée
pour tous les supports de communication, notamment les plaques des partenaires.
3. Envisager la possibilité de créer de nouvelles voies dans le géoparc mondial UNESCO,
notamment de rouvrir le chemin Tinosa, et évaluer la possibilité de fournir des chemins
pour les personnes handicapées.
4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux
(naturel biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites et
aux chemins du géoparc.
5. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
6. Envisager la possibilité de mettre en place un comité scientifique officiel pour développer la
recherche sur le géoparc.
7. Poursuivre l’élaboration de la politique du géoparc mondial UNESCO relative à la
réhabilitation des carrières et envisager la possibilité de conserver les preuves géologiques.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
34. Sobrarbe Pirineios (Espagne)
i- Ana Ruiz signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le vote.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Sobrarbe Pirineios (Espagne), le Conseil
décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. L’organe directeur du géoparc devrait envisager d’inviter des partenaires clés pour
entreprendre un examen global de l’interprétation du site et des informations se trouvant sur
les panneaux au sein du territoire du géoparc, en vue d’élaborer une stratégie commune de
signalisation du territoire, réduisant ainsi le nombre de panneaux de signalisation pour offrir
des informations claires sur les différents types de patrimoine (géologique, naturel biotique,
culturel, immatériel). Toutes les améliorations doivent donner une bonne visibilité au géoparc
et s’accorder avec la marque des partenaires.
2. Envisager d’organiser un programme de formation ordinaire pour le personnel travaillant
dans les centres de visiteurs du parc national, les points d’information et les centres
d’information aux visiteurs du géoparc mondial UNESCO.
78
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
35. Villuercas - Ibores, Jara (Espagne)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Villuercas - Ibores, Jara (Espagne), le
Conseil décide d’accorder un carton VERT et formule les recommandations suivantes :
1. Améliorer les panneaux d’interprétation du géoparc. Les panneaux d’interprétation
devraient être facilement compréhensibles pour tous les visiteurs. Les informations sur le
site géologique et les cartes géologiques devraient être simplifiées, et les termes
scientifiques devraient être évités ou correctement expliqués, en offrant une traduction
anglaise.
2. Envisager d’améliorer l’interprétation fournie au musée géominier Vicente Sos Baynat et au
centre de la grotte de Castañar pour améliorer la qualité de la traduction anglaise.
3. Améliorer la visibilité du géoparc :
- Développer l’identité du géoparc mondial UNESCO et assure l’utilisation constante du
logo et nom du géoparc dans toutes les communications : panneaux d’interprétation,
dépliants, expositions, etc.
- Veiller à ce que le site Web du géoparc mondial UNESCO soit régulièrement mis à jour.
- Améliorer la traduction anglaise dans tous les supports, au cours des visites guidées,
des expositions, etc.
- Mettre à jour les cartes touristiques à l’usage des visiteurs et s’assurer que l’ensemble
des sites, installations, partenaires, etc. y figurent.
- Renforcer la conservation des nouveaux sites géologiques du géoparc mondial
UNESCO tels que La Villuerca.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
36. English Riviera (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord)
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i- Melanie Border signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion et le
vote.
ii- Après examen du rapport de revalidation de English Riviera (Royaume-Uni de Grande-
Bretagne et d’Irlande du Nord), le Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO décide
d’accorder un carton VERT et de faire les recommandations suivantes :
1. Examiner les ressources financières et celles allouées à l’équipe pour veiller à ce que les
ressources appropriées soient disponibles pour gérer le territoire de manière durable.
2. Renforcer les liens et les partenariats avec le Torbay Coast and Countryside Trust (TCCT).
3. Élargir l’approche adoptée sur le site « Hope Nose » et s’en servir de modèle pour d’autres
sites du géoparc mondial UNESCO.
4. Impliquer les partenaires locaux au projet Geo-Impact en fournissant des données et en
échangeant des idées, etc.
5. Envisager de créer un nouveau centre de visiteurs dans le géoparc, qui serait le point central
pour le partage d’informations, et garantirait la pleine participation des partenaires du
géoparc.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
37. North West Highlands (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de North West Highlands (Royaume-Uni de
Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord), le Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO décide
d’accorder un carton VERT et de faire les recommandations suivantes :
1. Examiner les ressources financières et celles allouées à l’équipe pour veiller à ce que les
ressources appropriées soient disponibles pour gérer le territoire de manière durable.
2. Envisager la possibilité de redéfinir les frontières du géoparc pour y inclure les frontières
administratives des 7 communautés. Cette éventuelle extension offrirait au géoparc une
meilleure visibilité pour les partenaires et la population.
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3. Élaborer une stratégie de partenariat qui dispose d’une méthodologie et de critères clairs
pour devenir partenaire, et présente les accords connexes avec le géoparc. Elle s’applique,
sans toutefois s’y limiter, aux entités chargées de l’hébergement, de la restauration, des
transports, des activités, ainsi qu’aux producteurs locaux. Envisager de donner aux
partenaires et aux producteurs locaux une plus grande visibilité en se servant du logo et de
la marque du géoparc, ainsi que de supports promotionnels spécifiques.
4. Envisager d’améliorer l’identité et la visibilité du géoparc à la grotte de Smoo, à Knockan
Cgrag, et d’améliorer le réseau de chemins auto-interprétés, le parc de stationnement de la
grotte de Smoo, le point d’information et le nouveau centre du géoparc à Scourie.
5. Envisager de renforcer le géotourisme en créant des offres groupées utilisant la marque du
géoparc (combinant des activités du géoparc et des partenaires) pour comprendre des
visites guidées, des activités touristiques (escalade, équitation, kayak, excursions en bateau,
etc.) et des activités extérieures sans guide.
6. Renforcer le rôle de coordination du géoparc mondial UNESCO et d’harmonisation des
stratégies visant à l’engagement des organisations dans le développement local.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
38. Shetland (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord)
i- Les membres du Conseil ne signalent aucun conflit d’intérêts.
ii- Après examen du rapport de revalidation de Shetland (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et
d’Irlande du Nord), le Conseil des géoparcs mondiaux UNESCO décide d’accorder un carton
VERT et de faire les recommandations suivantes :
1. Veiller à ce que la nouvelle carte du géoparc mondial UNESCO soit utilisée dans toutes les
communications du géoparc (dépliants, panneaux d’information, site Web, etc.) à l’avenir.
2. Renforcer les connaissances de l’équipe du géoparc concernant le programme du géoparc
et le Réseau mondial des géoparcs en participant aux programmes intensifs du géoparc.
Renforcer et actualiser les informations sur les réseaux mondiaux dans toutes les
installations du géoparc mondial UNESCO.
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3. Renforcer l’implication dans les activités du Réseau mondial des géoparcs et du Réseau
européen des géoparcs en montrant la valeur internationale du territoire par le biais de
partenariats avec les géoparcs mondiaux sous l’égide des géoparcs mondiaux UNESCO.
4. Établir des liens entre le patrimoine géologique et les autres patrimoines territoriaux (naturel
biotique, culturel, immatériel) grâce à l’interprétation, à l’éducation, à des visites et aux
chemins du géoparc. Délivrer une formation aux guides locaux, aux opérateurs touristiques,
aux résidents et aux autres personnes concernées sur les liens entre la géologie et
l’écologie, en vue de permettre le partage de connaissance avec les visiteurs.
5. Envisager la possibilité de créer de nouveaux chemins découverte d’un ou deux jours en se
servant de noms de chemins attrayants. Réfléchir à l’inclusion d’une nouvelle carte
touristique à l’usage des visiteurs et s’assurer que l’ensemble des sites, installations,
partenaires, etc. y figurent.
6. Examiner les ressources financières et celles allouées à l’équipe pour veiller à ce que les
ressources appropriées soient disponibles pour gérer le territoire de manière durable.
Envisager la possibilité d’engager, si nécessaire, un géologue permanent dans l’équipe du
géoparc mondial UNESCO.
7. Améliorer les stratégies et activités éducatives pour permettre d’atténuer les effets des
catastrophes naturelles et des changements climatiques dans les écoles et auprès de la
population locale.
8. Les partenaires du géoparc doivent assurer des communications régulières sur le fait que le
travail de renforcement de la vision globale et territoriale qu’entreprend le géoparc ne se
limite pas seulement aux caractéristiques géologiques. Envisager d’organiser des formations
régulières visant à expliquer le concept du géoparc aux partenaires, aux guides, aux
opérateurs touristiques, etc.
Le Conseil décide d’accorder un carton vert à l’unanimité.
XI. Demandes d’extension (< 10 %)
1. Stonehammer (Canada)
i. Résumé et discussion : La demande d’extension comprend un élargissement de la
superficie, passant de 2 500 à 2 525 km² en vue d’intégrer au territoire la voie ferrée de
Fundy. La demande constitue une extension globale de 1 %, ce qui équivaut à 18 km².
82
L’extension permettrait également une nouvelle interprétation géologique. Aucun
problème n’a été remarqué en ce qui concerne son nouveau territoire avoisinant, les
falaises de Fundy.
ii. Après examen du rapport concernant la demande d’extension de Stonehammer
(Canada), le Conseil décide d’APPROUVER la demande.
Dunhuang (Chine) – Demande d’extension (< 10 %)
i. Résumé et discussion : Cette extension intègrera 15 nouveaux sites de patrimoine
géologique et deux sites du patrimoine mondial. Les frontières ont été adaptées pour
fournir un tracé plus naturel. La suggestion d’étendre ce territoire découle d’une
recommandation d’évaluation précédente. L’extension accroit la population du
géoparc, et renforce ainsi les capacités du géoparc en matière de développement
durable. Le géoparc demande une extension de 8,8 % de la superficie du territoire, ce
qui équivaut à 182,85 km².
ii. Après examen du rapport concernant la demande d’extension de Dunhuang (Chine),
le Conseil décide d’APPROUVER la demande.
2. Zhijindong Cave (Chine) – Demande d’extension (< 10 %)
i. Résumé et discussion : Le territoire a accru sa superficie pour inclure 8 nouveaux
villages et une nouvelle population de 3 000 personnes. Le géoparc demande une
extension de 8,19 % de la superficie du territoire, ce qui équivaut à 13,93 km².
ii. Après examen du rapport concernant la demande d’extension de Zhijindong Cave
(Chine), le Conseil décide d’APPROUVER la demande.
3. Haute-Provence (France) – Demande d’extension (< 10 %)
i. Résumé et discussion : Étendre le territoire permettra au géoparc mondial UNESCO
d’inclure davantage de communautés. Le rapport d’extension prévoit une extension
globale de 9,1 %, ce qui équivaut à 19,162 km².
83
ii. Après examen du rapport concernant la demande d’extension de Haute-Provence
(France), le Conseil décide d’APPROUVER la demande.
4. Swabian Alb (Allemagne) – Demande de réduction de la superficie
i. Résumé et discussion : Le géoparc mondial UNESCO demande de réduire la superficie
du territoire pour permettre au parc national Ries de bénéficier de frontières claires,
évitant ainsi le chevauchement des territoires. La demande prévoit une superficie
passant de 6 514 à 6 191 km², ce qui équivaut à une réduction de 5 %. Le cratère
d’impact restera au sein des frontières du parc national Ries tandis que la
paléontologie, la géologie avant l’impact et le volcanisme appartiendront à Swabian Alb,
permettant à chacun des territoires de bénéficier d’une géologie distincte. La demande
permettra également au parc national Ries de devenir un géoparc mondial UNESCO à
l’avenir. Une incohérence est déterminée dans la carte montrant les frontières du fait
d’une mauvaise résolution d’image, et le Conseil demande au Secrétariat de l’UNESCO
d’obtenir des fichiers mis à jour de la part du géoparc mondial UNESCO Swabian Alb.
ii. Après examen du rapport concernant la demande d’extension de Swabian Alb
(Allemagne), le Conseil décide d’APPROUVER la demande.
5. Haţeg Country Dinosaurs Geopark (Romanie) – Demande d’extension (< 10 %)
i. Jianping Zhang signale un conflit d’intérêts, quitte la salle et s’absente pour la discussion
et le vote.
ii. Résumé et discussion : Le rapport d’extension présente en détail une augmentation
globale de 100 km² de la superficie, qui passe de 1 024 à 1 124 km² et s’étend sur la
partie nord du territoire, augmentant ainsi la population et intégrant de nouveaux sites
géologiques.
iii. Après examen du rapport concernant la demande d’extension de Haţeg Country
Dinosaurs Geopark (Romanie), le Conseil décide d’APPROUVER la demande.
XII. Nouvelle désignation de géoparcs mondiaux UNESCO
84
1. Nouvelle désignation de Haţeg Country Dinosaurs Geopark (Romanie), pour devenir Haţeg
Country UNESCO Global Geopark.
i. Résumé et discussion : Le Conseil considère que cette nouvelle désignation constitue
une grande amélioration, car les noms des géoparcs ne doivent pas obligatoirement
contenir de références géologiques.
ii. Le Conseil décide d’APPROUVER la demande de nouvelle désignation, et de renommer
le géoparc mondial UNESCO Haţeg Country UNESCO Global Geopark.
2. Nouvelle désignation de Conca de Tremp - Montsec (Espagne), pour devenir Origens
UNESCO Global Geopark.
i. Résumé et discussion : La nouvelle désignation de ce géoparc mondial UNESCO est
proposée à la suite de conseils offerts par une entreprise de services de conseils dans
le cadre d’une stratégie marketing visant à attirer plus de touristes. L’ancienne
désignation a été considérée comme trop longue et complexe. La nouvelle désignation a
été convenue par le biais d’une consultation publique. Le Conseil déclare exiger
davantage d’informations dans les demandes futures pour expliquer la raison d’un
changement de nom et sa signification pour que la nouvelle identité puisse être
correctement comprise et articulée.
ii. Le Conseil a discuté de la nouvelle désignation proposée de Conca de Tremp -
Montsec (Espagne) et décide d’APPROUVER la demande de nouvelle désignation, et
de renommer le géoparc mondial UNESCO Origens UNESCO Global Geopark.
XIII. Présentation des futures procédures professionnelles :
Il est convenu du fait que les projets suivants de documents politiques seront examinés
davantage après la réunion pour allouer assez de temps aux considérations et aux ajustements.
i- Projet de Directives des missions d’inspection sur le terrain et d’évaluations de missions :
85
Il est décidé que les évaluateurs devraient être informés en avance de la participation des
observateurs avant le début des missions. Les « enseignements tirés » de la réunion du
Conseil seront inclus dans le document politique pour garantir une harmonisation dans
l’ensemble des directives politiques.
ii- Projet de Procédures relatives à la sélection et la gestion des évaluateurs :
Il est convenu du fait que les « enseignements tirés » de la réunion du Conseil devraient
être inclus dans ces Procédures. Le Secrétariat de l’UNESCO devrait veiller à ce que tous
les changements soient alignés avec les politiques et directives connexes.
iii- Projet de Directives de l’Union internationale des sciences géologiques sur l’évaluation du
patrimoine géologique et de la valeur internationale des demandes de statut de géoparc
mondial UNESCO.
Ce document étant complexe et détaillé, le Président demande de laisser davantage de
temps au Conseil pour prendre en considération cette politique. Le Conseil convient
d’analyser et examiner ce document au cours des prochains mois en vue de le finaliser par
le biais d’un vote électronique. Le document sera finalisé et approuvé d’ici la fin du mois de
mars 2020. Si un consensus ne peut être obtenu, le document sera proposé pour
discussion à la prochaine réunion du Conseil en 2020. Le représentant de la délégation
allemande déclare que la valeur géologique devrait également être examinée par d’autres
organisations accréditées pour offrir une perspective plus harmonisée et plus vaste de ce
sujet.
XIV. Activités de communication, planification et discussion stratégique :
L’UNESCO et le Réseau des géoparcs mondiaux expliquent le calendrier prévu pour les
formations et les ateliers thématiques.
XV. Questions diverses
Demande de vente de matériaux géologiques résiduels :
Le géoparc mondial UNESCO demande de prendre en compte la vente de matériaux
géologiques. Il remarque que les matériaux résiduels pourraient être utilisés depuis une carrière
fermée ou non utilisée, ce qui permettrait au géoparc de recycler les matériaux et d’en faire de
petits artéfacts et sculptures, appuyant ainsi les artistes locaux et la communauté locale. Au vu du
86
fait que le géoparc mondial UNESCO Langkawi n’utiliserait que des matériaux résiduels, le
Conseil APPROUVE la demande à l’unanimité.
XVI. Actions découlant de la réunion du Conseil :
1. La « Liste de vérification » doit être actualisée pour refléter les changements convenus lors de
la réunion ; les notes explicatives devraient par ailleurs être élaborées et convenues par le
Conseil, par l’intermédiaire d’un vote électronique, dans un délai de deux mois après la
réunion.
2. Le Président explique que la « liste de vérification » sera également adaptée aux fins des
évaluations de revalidation et qu’un document sera élaboré de façon détaillée au cours de
l’année à venir. Un projet de document sera examiné et présenté pour approbation à la
réunion du Conseil en 2020.
3. Il est convenu du fait que le Secrétariat de l’UNESCO devrait vérifier, en avance, toutes les
informations sur les frontières et obtenir davantage d’éclaircissements, le cas échéant, avant
les réunions du Conseil. Il est proposé que les informations sur les frontières de tous les
géoparcs, existants ou émergents, soient examinées et vérifiées par le Secrétariat de
l’UNESCO.
4. Le Secrétariat de l’UNESCO vérifiera et mettra à jour les informations se trouvant sur le site
Web des géoparcs de l’UNESCO pour tous les géoparcs existants, et fera en sorte que tous
les changements soient correctement détaillés.
5. Demandes d’extension et de réduction : Le Conseil conclut en déclarant que davantage
d’informations sont nécessaires à l’avenir dans les demandes d’extension ou de réduction du
territoire. Les demandes d’extension devraient déclarer l’ajout de nouveaux sites dans le
géoparc, et offrir des données sur l’accroissement de la population. De la même manière, les
réductions du territoire d’un géoparc mondial UNESCO devraient mentionner en détail les
pertes de valeur géologique et fournir des chiffres révisés sur la population. Il est ainsi
convenu du fait que les géoparcs mondiaux UNESCO devront fournir des preuves de
consultation publique. Le Conseil convient du fait que lui-même et le Secrétariat UNESCO
élaboreront un nouveau document visant à rassembler ces informations, tant pour les
extensions que les réductions de territoire. Des documents portant sur la « forme » devraient
87
être fournis pour que les changements apportés aux frontières soient clairement observables.
Il est demandé au Secrétariat de vérifier tous les documents futurs portant sur la « forme »
pour veiller à ce que les pourcentages de réduction ou d’extension soient corrects, et ce avant
chaque réunion du Conseil. Il est remarqué que les demandes d’extension et de réduction
sont soumises à une vérification intergouvernementale. Par ailleurs, les changements cumulés
(réductions de la superficie ou extensions du territoire au fil du temps) devront être pris en
compte pour faire en sorte que ces extensions ou réductions ne dépassent pas 10 %. Si les
changements cumulés dépassent 10 %, le géoparc devra présenter une nouvelle demande.
Le nouveau document de référence sera adopté par le Conseil par vote électronique avant
décembre 2019.
6. Demandes de nouvelle désignation : Il est décidé qu’un nouveau document de référence
devrait être élaboré par le Conseil et le Secrétariat de l’UNESCO pour veiller à ce qu’une
explication exhaustive soit fournie concernant les motivations et le concept sous-tendant la
demande de nouvelle désignation. Il est remarqué que les demandes de nouvelle désignation
sont soumises à une vérification intergouvernementale. Le représentant de la délégation
allemande demande comment ce document de référence sera utilisé. Le nouveau document
de référence sera créé et le document final sera adopté et convenu par le Conseil par vote
électronique avant décembre 2019.
7. Le Secrétariat de l’UNESCO et le Conseil devraient collaborer pour finaliser les documents
des « futures procédures professionnelles » comme détaillé dans le point XIII. Ces documents
seront finalisés par vote électronique d’ici mars 2020.
8. Il est proposé de publier les « décisions » du Conseil sur le site Web de l’UNESCO en
présentant en détail les produits des nouvelles demandes et revalidations. Les informations
devraient être publiées dans un délai d’une semaine après la réunion du Conseil. La
publication devrait stipuler clairement que les résultats sont des produits de la réunion du
Conseil et sont soumis à la ratification et l’approbation du Conseil exécutif de l’UNESCO en
avril. Le Secrétariat de l’UNESCO accepte d’obtenir des conseils juridiques pour faire en sorte
que les mots associés à la publication expliquent la manière dont les géoparcs et le public
devraient traiter ces informations.
9. Un nouveau protocole du Conseil est adopté concernant les géoparcs pour lesquels le Conseil
a donné un carton rouge et qui souhaitent soumettre une nouvelle demande en vue de rétablir
leur statut ; le Conseil convient du fait que le Secrétariat de l’UNESCO devrait entreprendre
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une mission consultative spéciale d’experts pour appuyer et conseiller le géoparc. Il est aussi
noté que les missions consultatives spéciales d’experts sont également disponibles pour les
géoparcs ayant reçu un « carton jaune ».
10. Des orientations sur l’utilisation correcte du logo adapté devraient être données pour tous les
géoparcs mondiaux UNESCO. Le Conseil recommande au secrétariat du géoparc mondial
UNESCO d’établir des directives relatives à l’utilisation du logo adapté et de transmettre ces
informations à tous les géoparcs mondiaux UNESCO.