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Guide Pratiquede Médecine interne
chien, chat et NACFabrice HÉBERT
Christophe BULLIOT
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NAC
•3e
édition
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Guide Pratique de Médecine internechien, chat et NAC • 3e édition
Fabrice HÉBERTChristophe BULLIOT
Cette nouvelle édition, enrichie de plus de 120 pages, présente plus de 70 articlestotalement remaniés, une actualisation avec les données les plus récentes, denombreuses illustrations couleur intégrées au texte, de nouveaux arbres décisionnelset plus d'une dizaine de techniques nouvellement abordées.
L'essor considérable de la médecine des animaux de compagnie permet d'offrir aupraticien une diversité croissante de traitements. Mais la multiplicité des optionsthérapeutiques ne facilite pas la prise de décision. L'objet de cet ouvrage est de
présenter au praticien et à l'étudiant les lignes directrices pour le traitement desprincipales affections rencontrées en pratique courante.Conçu pour une consultation quotidienne facilitée, l'ouvrage est divisé en quatreparties. La première est un dictionnaire de présentation synthétique (introduction,étiologie, symptômes, diagnostic, traitement, pronostic et complications) desprincipales pathologies ou syndromes. La seconde expose les démarches diagnostiqueset thérapeutiques sous forme d'arbres décisionnels à partir des symptômes courants.La troisième présente, sous forme de tableaux, l'étiologie des pathologies ousyndromes décrits.Une dernière partie présente les principales techniques ou examens complémentairesabordables par le praticien.Enfin, le lecteur trouvera en fin d'ouvrage le rappel des valeurs usuelles biologiques, desnormes échocardiographiques et de la posologie des principaux médicaments utiliséesen thérapeutique des animaux de compagnie.
Le Dr Fabrice HEBERT est ancien interne du service de Médecine de l'ENVA, ancienassistant au service de médecine de l'ENVA, ancien collaborateur au service de médecinede la clinique Frégis et donne des consultations référées en Médecine Interne. Il est auteurde la première édition du guide pratique de médecine interne canine et féline, du guidepratique des urgences canines et félines, du guide pratique d'uro-néphrologie vétérinaireet co-auteur du Vade-Mecum des Urgences vétérinaires.
3e édition
CD-ROMdes conduites à tenirinclus dans l'ouvrage
Conduites à tenir
soMMAiresoMMAire
Abdomen Aigu : démArche diAgnostique
Affections du bAs AppAreil urinAire du chAt et du chien : démArche diAgnostique
Alopécie : démArche diAgnostique
AmAigrissement : démArche diAgnostique
Anémie : démArche diAgnostique
Anorexie : démArche diAgnostique
AtAxie : démArche diAgnostique
Avortement : démArche diAgnostique
cécité : démArche diAgnostique
choc hypovolémique sAns hémorrAgie : choix d’un soluté
chylotorAx : démArche diAgnostique et thérApeutique
constipAtion : démArche diAgnostique
crise convulsive : démArche diAgnostique
cyAnose : démArche diAgnostique
diArrhée Aiguë : démArche diAgnostique
diArrhée chronique chez le chAt : démArche diAgnostique
diArrhée du côlon : démArche diAgnostique
dilAtAtion-torsion de l’estomAc : démArche thérApeutique
dyspnée : démArche diAgnostique
dysurie et pollAkiurie : démArche diAgnostique
épAnchement AbdominAl : démArche diAgnostique
épAnchement pleurAl : démArche diAgnostique
fructosAmine : intérêt lors de diAbète sucré
hémAturie et urines colorées : démArche diAgnostique
hémorrAgie externe : choix d’un soluté
hypercAlcémie : démArche diAgnostique
hypercorticisme : démArche diAgnostique
hypercorticisme : diAgnostic étiologique
hypercorticisme d’origine hypophysAire : démArche thérApeutique de lA phAse d’induction
hypercorticisme d’origine hypophysAire : démArche thérApeutique de lA phAse d’entretien
hypercorticisme d’origine surrénAlienne : démArche thérApeutique médicAle
hyperkAliémie : démArche diAgnostique
hyperprotéinémie : démArche diAgnostique
hypertension Artérielle : démArche diAgnostique
hyperthermie d’origine indéterminée : démArche diAgnostique
hypertrophie prostAtique : démArche diAgnostique
hypoglycémie : démArche diAgnostique
hypokAliémie : démArche diAgnostique
soMMAiresoMMAire
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hyponAtrémie : démArche diAgnostique
ictère : démArche diAgnostique
incontinence urinAire Avec dysurie : démArche diAgnostique
incontinence urinAire sAns dysurie : démArche diAgnostique
infection urinAire : démArche thérApeutique
insuffisAnce rénAle Aiguë : démArche diAgnostique
insuffisAnce rénAle Aiguë : démArche thérApeutique
JetAge nAsAl et éternuement : démArche diAgnostique
lithiAse urinAire : démArche thérApeutique
neutropénie : démArche diAgnostique
obstruction urétrAle : démArche thérApeutique
Œdème périphérique
Œil rouge : démArche diAgnostique
pneumothorAx : démArche diAgnostique
polyglobulie : démArche diAgnostique
polyphAgie : démArche diAgnostique
polyuro-polydipsie : démArche diAgnostique
prise de poids : démArche diAgnostique
procidence de lA membrAne nictitAnte : démArche diAgnostique
protéinurie : démArche diAgnostique
prurit : démArche diAgnostique
ptyAlisme : démArche diAgnostique
réAnimAtion cArdiorespirAtoire : démArche thérApeutique
sArcomes des tissus mous : démArche thérApeutique
syncope : démArche diAgnostique
ténesme : démArche diAgnostique
troubles de lA coAgulAtion : démArche diAgnostique
troubles de lA croissAnce : démArche diAgnostique
tumeur mAmmAire : démArche thérApeutique
vomissements chroniques : démArche diAgnostique
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
Éliminer une obstruction urétrale ou obstacle urétral parvidange manuelle de la vessie
ou cathétérisme urétral
305
CONDUITE S À TENIR
AFFECTIONS DU BAS APPAREIL URINAIRE DU CHAT ET DU CHIEN : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
(Voir aussi Étiologie affections du bas appareil urinaire chez le chat Chapitre III, p.383)
Analyses d’urines(culot, ECBU)
Absence d’obstruction
Pollakiurie, hématurie, dysurie ou strangurie
Anormales
Cristallurie LITHIASE
GermesCYSTITE
Mise en place d’un traitementmédical spécifique
Eliminer une cause comportementale
Obstruction urétrale (bouchon, calcul,sténose, tumeur)
- ionogramme- urée, créatinine sanguine- fluidothérapie- sondage urétral- cystocentèse si sondage
urétral impossibleVoir Obstruction urétrale :démarche thérapeutiqueChapitre II
Mise en place d’un traitementmédical spécifique
Normales
- radiographie avec ou sans produit de contraste (malformation, urolithiase, tumeur, polype)
- échographie (urolithiase, tumeur, polype)- cystoscopie
Anormales
Biopsie
Normales
Anormales
Biopsie
Mise en place d’un traitement spécifique
Normales
Essai traitement cystite interstitielle idiopathique (DMSO, anti-inflammatoire)
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 305
AbdoMen AiGu : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie abdomen aigu Chapitre III, p. 382)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
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CONDUITE S À TENIR
ABDOMEN AIGU : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie abdomen aigu Chapitre III, p. 382)
Abdomen aigu
Bilan sanguinTGP, PAL, bilirubine,
glycémie, urée, créatinine, lipase,amylase, ionogramme,
numération-formule
Anormal- Pancréatite- Insuffisance rénale- Insuffisance hépatique- Autres non spécifiques
(leucocytose, anémie, hyperkaliémie, acidose, alcalose, hypokaliémie)
Normal ou anomalies non spécifiques
Douteuse ou non spécifique(iléus, masse abdominale)
Anormale- Masse abdominale- Perte de contraste
(péritonite, pancréatite)- Densité liquidienne diffuse
(épanchement abdominal)- Image aérique extradigestive
(perforation digestive ou péritonite avec germesproduisant des gaz)
- Ileus (péritonite, obstruction digestive)
- Corps étranger radio-opaque
Normale
Échographie abdominale
Anormale- Masse- Épanchement abdominal- Lymphadénopathie- Kystes- Abcès- Lithiase urinaire, biliaire
NormaleAbdocentèse ou lavage
péritonéal, p. 491
Radiographie abdominale face et profil
Transit baryté (iléus)Échographie (masse abdominale)
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Conduites à tenir
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AFFeCtions du bAs APPAreiL urinAire du ChAt et du Chien : déMArChe diAGnostique
(Voir aussi étiologie affections du bas appareil urinaire chez le chat Chapitre III, p.383)
Éliminer une obstruction urétrale ou obstacle urétral parvidange manuelle de la vessie
ou cathétérisme urétral
305
CONDUITE S À TENIR
AFFECTIONS DU BAS APPAREIL URINAIRE DU CHAT ET DU CHIEN : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
(Voir aussi Étiologie affections du bas appareil urinaire chez le chat Chapitre III, p.383)
Analyses d’urines(culot, ECBU)
Absence d’obstruction
Pollakiurie, hématurie, dysurie ou strangurie
Anormales
Cristallurie LITHIASE
GermesCYSTITE
Mise en place d’un traitementmédical spécifique
Eliminer une cause comportementale
Obstruction urétrale (bouchon, calcul,sténose, tumeur)
- ionogramme- urée, créatinine sanguine- fluidothérapie- sondage urétral- cystocentèse si sondage
urétral impossibleVoir Obstruction urétrale :démarche thérapeutiqueChapitre II
Mise en place d’un traitementmédical spécifique
Normales
- radiographie avec ou sans produit de contraste (malformation, urolithiase, tumeur, polype)
- échographie (urolithiase, tumeur, polype)- cystoscopie
Anormales
Biopsie
Normales
Anormales
Biopsie
Mise en place d’un traitement spécifique
Normales
Essai traitement cystite interstitielle idiopathique (DMSO, anti-inflammatoire)
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
ALoPéCie : déMArChe diAGnostique
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
306
CONDUITE S À TENIR
ALOPÉCIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Alopécie
Absence de prurit
Peau calme
Présence de prurit
Peau inflammatoire- pyodermite- mycose cutanée- dermatose immunitaire- néoplasie
Autres- alopécie d’origine héréditaire- origine immunitaire- dysplasie- néoplasie
Origine hormonale- hypothyroïdie- hypercorticisme- alopécie répondant à
l’hormone de croissance- déséquilibre hormonal
sexuel
Infection- mycose cutanée
Parasite- démodécie
Voir « Prurit : démarche diagnostique »
Chapitre II, p. 366
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AMAiGrisseMent : déMArChe diAGnostique
Perte de poids
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CONDUITE S À TENIR
AMAIGRISSEMENT : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Commémoratifs et examen clinique
Raison évidente (dysphagie, vomissement, diarrhée…),
alimentation inadaptée, gestation, lactation
Examens complémentaires en fonction du trouble observé
Anorexie ou hyporexie
Bilan sanguin (numération-formule, biochimie complète, ionogramme,
test FeLV, FIV, dosage T4)Analyses urinaires (bandelette, culot,
ECBU si nécessaire)
Radiographies thoraciques, abdominales, échographie abdominale
Exploration organique spécifique :- acides biliaires- test ACTH
Biopsies intestinales
Ponction de liquide céphalorachidienScanner cérébral
Aucun signe ou trouble évident
HyperthyroïdieDosage TLI
Insuffisance pancréatique
exocrine
Dosage T4
Origine purementintestinale
Biopsies intestinales
Appétit normal au moment de laconsultation ou au début des
premiers symptômes
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
AnéMie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie anémie Chapitre III, p. 386 et p. 388)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
308
CONDUITE S À TENIR
ANÉMIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie anémie Chapitre III, p. 386 et p. 388)
Anémie
Signes d’hémolyse- ictère- hémoglobinurie-bilirubinurie
Signe d’hémorragie (saignements observés)
Numération-formulePlaquettesRéticulocytes
Saignements diffus- numération formule- plaquettes- temps de coagulation- temps de saignement
Thrombocytopénie et temps de coagulation normaux Taux plaquettaire normal, temps
de saignement augmenté et tempsde coagulation normaux
Voir tableau étiologie thrombocytopénieChapitre III, p. 467
Maladie de Von WillebrandAINSUrémieThrombocytopathie
Anémie régénérative(réticulocytes > 60000/µL
Test de Coombs et recherche desphérocytes sur un frottis sanguin
Positif NégatifMacrocytose- rechercher une
intoxication à unemolécule hémolysante
Anémie hémolytique à médiationimmunitaire
Microcytose et thrombocytose- rechercher une fuite
digestive ou autrefuite externe
Voir étiologie anémie hémolytiqueChapitre III, p. 386 et 388 Test de Coombs positif
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CONDUITE S À TENIR
Aucun signe d’hémolyse oud’hémorragie
Saignement local- méléna- hématochézie- hématémèse- hématurie
Numération-formulePlaquettesRéticulocytesRecherche de sang dans les selles
Poursuivre les examens en fonction de l’origine du saignement- échographie- endoscopie- urographie
Taux plaquettairenormal et tempsde coagulation augmenté
Intoxication aux anticoagulantsCIVDAffections hépatiquesCoagulopathie congénitale
Recherche de sang dans les selles positif
Anémie hypo- ou arégénérative (réticulocytes < 60000/µL)
Analyse biochimique sanguine
Normale
Refaire réticulocytes 4-5 jours après et test deCoombs et biopsie moelleosseuse si réticulocytes< 60000/µL
Test de Coombs négatif
Anémie d’origine médullaireVoir étiologie anémie
Chapitre III, p. 386 et 388
Anormale
Rechercher- insuffisance rénale
chronique- hypothyroïdie- hypocorticisme- anémie secondaire à
une affection chronique
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Conduites à tenir
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CONDUITE S À TENIR
Aucun signe d’hémolyse oud’hémorragie
Saignement local- méléna- hématochézie- hématémèse- hématurie
Numération-formulePlaquettesRéticulocytesRecherche de sang dans les selles
Poursuivre les examens en fonction de l’origine du saignement- échographie- endoscopie- urographie
Taux plaquettairenormal et tempsde coagulation augmenté
Intoxication aux anticoagulantsCIVDAffections hépatiquesCoagulopathie congénitale
Recherche de sang dans les selles positif
Anémie hypo- ou arégénérative (réticulocytes < 60000/µL)
Analyse biochimique sanguine
Normale
Refaire réticulocytes 4-5 jours après et test deCoombs et biopsie moelleosseuse si réticulocytes< 60000/µL
Test de Coombs négatif
Anémie d’origine médullaireVoir étiologie anémie
Chapitre III, p. 386 et 388
Anormale
Rechercher- insuffisance rénale
chronique- hypothyroïdie- hypocorticisme- anémie secondaire à
une affection chronique
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
311
CONDUITE S À TENIR
Ataxie
Examen clinique et neurologique complet
Radiographie anormale- fracture- discospondylite- luxation- tumeur osseuse
Radiographie sans préparation de la zone du rachis concernée
(C1C5, C5T2, T3L3, L4S1)
Localiser la lésion (MNC ou MNP sur antérieur
et/ou postérieurs)
Ataxie sensorielle
Myélographie- voie haute (de C1 à T2)- voie basse (de T2 à S1)
Myélographie et/ouponction de LCR
Radiographienormale
ou suspecte
Compression médullaire- Extradurale- Intradurale extramédullaire- Intradurale intramédullaire
Ponction de LCR anormale (taux de protéines, cellules)- méningomyélite- tumeur
Ponction de LCR
Chirurgie décompressive
Absence de compression- myélopathie dégénérative- embolie fibrocartilagineuse
Ataxie cérébelleuse
Anormale (taux deprotéines, cellules,bactériologie)- Méningomyélite- Tumeur
Normale
Examen tomodensitométrique
Normal- Maladie de stockage- Toxique (hexachlorophène)
Anormal- Tumeur primitive- Métastase- Embolie- Hémorragie
Ataxie vestibulaire
Centrale Périphérique
- Otoscopie- T4/cholestérol- Radiographie/
scanner bullestympaniques
- Potentiels évoqués auditifs
Ponction de LCR
Ponction de LCRanormale (taux deprotéines, cellules,bactériologie)- Méningomyélite- Tumeur
Normale
Examen tomodensitométrique
ATAXIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie ataxie Chapitre III, p. 389)
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 311
Anorexie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie anorexie Chapitre III, p. 388)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
310
CONDUITE S À TENIR
Anorexie
Anamnèse
État d’anxiété ou changement alimentaire
État anxieux- nouvel animal dans le foyer- nouvelle personne dans le foyer- changement de domicile, etc.
Changement alimentaire- ration inappétente
Absence d’état anxieux oude changement alimentaire
Présenter une alimentationappétente
Intérêt de l’animal
Examen attentif de la cavitébuccale et de la face- fracture osseuse- corps étranger buccal ou
pharyngé- myosite des muscles
masticateurs- affections dentaires- névrite du nerf trijumeau- abcès rétrobulbaire
Désintérêt de l’animal
Éliminer une affection systémique du tableau étiologie anorexie (Chapitre III)- analyses sanguines- analyses urinaires- radiographie- échographie
ANOREXIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie anorexie Chapitre III, p. 388)
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 310
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AtAxie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie ataxie Chapitre III, p. 389)
311
CONDUITE S À TENIR
Ataxie
Examen clinique et neurologique complet
Radiographie anormale- fracture- discospondylite- luxation- tumeur osseuse
Radiographie sans préparation de la zone du rachis concernée
(C1C5, C5T2, T3L3, L4S1)
Localiser la lésion (MNC ou MNP sur antérieur
et/ou postérieurs)
Ataxie sensorielle
Myélographie- voie haute (de C1 à T2)- voie basse (de T2 à S1)
Myélographie et/ouponction de LCR
Radiographienormale
ou suspecte
Compression médullaire- Extradurale- Intradurale extramédullaire- Intradurale intramédullaire
Ponction de LCR anormale (taux de protéines, cellules)- méningomyélite- tumeur
Ponction de LCR
Chirurgie décompressive
Absence de compression- myélopathie dégénérative- embolie fibrocartilagineuse
Ataxie cérébelleuse
Anormale (taux deprotéines, cellules,bactériologie)- Méningomyélite- Tumeur
Normale
Examen tomodensitométrique
Normal- Maladie de stockage- Toxique (hexachlorophène)
Anormal- Tumeur primitive- Métastase- Embolie- Hémorragie
Ataxie vestibulaire
Centrale Périphérique
- Otoscopie- T4/cholestérol- Radiographie/
scanner bullestympaniques
- Potentiels évoqués auditifs
Ponction de LCR
Ponction de LCRanormale (taux deprotéines, cellules,bactériologie)- Méningomyélite- Tumeur
Normale
Examen tomodensitométrique
ATAXIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie ataxie Chapitre III, p. 389)
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 311
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
AvorteMent : déMArChe diAGnostique (Voir aussi Avortement Chapitre I, p. 35)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
312
CONDUITE S À TENIR
ProstaglandinesAntiprogestérone
Date de la saillie
<14 j > 22-25 j > 35-40 jentre 14 j et 22-25 j
Échographie pourconfirmation
- avortement sanssavoir si la chienne est fécondée
- attendre 22-25 j pourun diagnostic de certitude
- si moins de 2 j et la chienneest en début de proestrus,la gestation est improbable
- si plus de 2 j, soit attendre22-25 jours avec examenéchographique, soit avortement directement
Avortement déconseillé
Chienne gestante
Oui
Prostaglandines synthétiquesAntiprogestéroneAgonistes de la dopamineAssociation cabergoline et cloprosténol
AVORTEMENT : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE (Voir aussi Avortement Chapitre I, p. 35)
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CéCité : déMArChe diAGnostique
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CONDUITE S À TENIR
CÉCITÉ : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Cécité
Examen ophtalmologique
Normal
Pression intraoculaire
Anormale
Anormal
ERG
Normal
Normale
Potentiels évoqués visuels
Tomodensitométrie
Lésions cérébrales
ÉlevéeGLAUCOME
DiminuéeUVÉITE
Anormal- orbite- paupières- conjonctives- membrane nictitante- cornée- iris- cristallin- vitré- rétine- papille du nerf optique
Angiographiefluorescéïnique
Lésion de la rétine
Lésion du nerf optique
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
ChoC hyPovoLéMique sAns héMorrAGie : Choix d’un soLuté
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
314
CONDUITE S À TENIR
Choc hypovolémique sans hémorragie
Pose d’un cathéter veineux
Choc modéré Choc installé ou sévère
Ringer lactate ou NaCl 0.9% :70-90 ml/kg (chien)
ou 30-50 ml/kg (chat) la première heure
puis 10-12 ml/kg/h (chien) ou
5-6 ml/kg/h (chat)
NaCl 7.5% (69 ml de NaCl 10% avec 181 ml de NaCl 0.9%) :
3-5 ml/kg en 5 minutes
puis perfusion ringer lactate 10-12 ml/kg/h (chien) ou 5-6 ml/kg/h (chat)
EtHEA 20-30ml/kg en 5 minutes
OuHEA seul 20-30ml/kg en 5 minutes
CHOC HYPOVOLÉMIQUE SANS HÉMORRAGIE :
CHOIX D’UN SOLUTÉ
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Conduites à tenir
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ChyLotorAx : déMArChe diAGnostique et thérAPeutique(Voir aussi étiologie chylothorax Chapitre III, p. 392)
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CONDUITE S À TENIR
CHYLOTORAX : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
ET THÉRAPEUTIQUE(Voir aussi Étiologie chylothorax Chapitre III, p. 392)
Épanchement pleural
Recherche de l’affectionresponsable
Confirmation chylothorax
Drainagethoracique/thoracocentèse
Radiographie thoracique
Masse intrathoracique
Thoracotomie et/ou biopsie de la masse
Torsion de lobe
Lobectomie
Réussite Drainagethoracique
Échec après2 semaines
Lymphangiographie etligature du canal thoracique
Silhouette cardiaqueanormale
Chylothoraxidiopathique
Pleurodèse ou drainagepleuropéritonéal
Réussite
Affectioncardiaque
Normales
Traumatisme
Échographiethoracique
Masseintrathoracique
Thoracotomieet/ou biopsie de la masse
Traitementmédical
(drainage)
Échec
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 315
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
ConstiPAtion : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie constipation Chapitre III, p. 396)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
316
CONDUITE S À TENIR
CONSTIPATION : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie constipation Chapitre III, p. 396)
Constipation
Absence de causes favorisantes
Examen rectal, neurologique et radiographies abdominales caudales
Obstruction colorectale
Hypomotilitécolorectale- hypothyroïdie- dysautonomie- mégacolon
idiopathique
Obstructionintraluminale
HerniepérinéaleTumeurSténoseDiverticule- endoscopie
et biopsie
Corps étranger- endoscopie ou
chirurgie
Masse extradigestive- échographie- chirurgie
Fracturepelvienne- chirurgie
Présence de causes favorisantes- changement de mode de vie- ration inadéquate- constipation d’origine
médicamenteuse- inactivité
Origine neuromusculaire
Affections neurologiques- myélographie- épidurographie- analyse liquide
céphalorachidien
Obstructionextraluminale
Absence d’anomalie
Endoscopie et biopsie
Normale(hypomotilitécolorectale)- hypothyroïdie- mégacolon
idiopathique
Anormale- néoplasie- granulome- sténose- colite
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 316
Conduites à tenir
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Crise ConvuLsive : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie crise compulsive Chapitre III, p. 397 et p. 398)
317
CONDUITE S À TENIR
Patient- Âge (étiologie différente selon âge)- Race (certaines races prédisposées à l’épilepsie,
tumeur cérébrale, shunt portosystémique)
Commémoratifs- description des crises (âge lors des premières crises, fréquence,
facteurs extérieurs agissant sur l’apparition des crises)- antécédents pathologiques- traitements précédents- vaccination (maladie de Carré)- environnement (risque ingestion neurotoxique)
Examen physique général- cardiovasculaire (pouls, rythme, muqueuses)- examen du crâne : taille et forme (hydrocéphalie,
fontanelles fermées)
Examen neurologique- nerfs craniens- examen du fond d’œil (lésions rétinite ou choriorétinite)- réactions posturales- réflexes spinaux
Examens complémentaires indispensables- hématologie- biochimie : glycémie, calcémie, TGP, ALKP, acides biliaires, urée, créati-
nine (insulinémie si hypoglycémie), cholestérol, triglycérides, T4, TSH- sérologies FeLV, FIV, PIF, toxoplasmose chez le chat- néosporose, toxoplasmose, maladie de Carré chez le chien
Examens complémentaires utiles selon les résultatsdes examens sanguins et de l’examen neurologique
- ponction de LCR (processus inflammatoire)- scanner/IRM
CRISE CONVULSIVE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie crise compulsive Chapitre III, p. 397 et p. 398)
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 317
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
Périphérique (exclusivement les extrémités)
319
CONDUITE S À TENIR
Généralisée- insuffisance cardiaque- choc circulatoire
Localisée aux extrémités
Pouls artériel absent- obstruction artérielle- thromboembolie
Pouls artériel présent- obstruction veineuse localisée- thrombose veineuse
Affections des voies respiratoires profondes
Crépitements ou sifflements
Affections pulmonaires- œdème pulmonaire- pneumonie- asthme- bronchite chronique
Bruits cardiaques ou pulmonaires
assourdis
Affections pleurales- épanchement pleural- pneumothorax
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 319
CyAnose : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie cyanose Chapitre III, p. 398)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
318
CONDUITE S À TENIR
CYANOSE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie cyanose Chapitre III, p. 398)
Cyanose
Généralisée (muqueuses et peau)
Respiration normale Respiration anormale
Polycythémie
Shunt cardiaque
Bradypnée
Examen neurologique anormal(affections du tronc cérébral,de la moelle épinière cervicale,neuromusculaire)
Stridor inspiratoire
Obstruction des voies respiratoiressupérieures- brachycéphales- affections laryngées- collapsus trachéal- corps étranger
Dyspnée inspiratoire et/ou expiratoire
Polycythémie
Shunt cardiaque
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Conduites à tenir
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Périphérique (exclusivement les extrémités)
319
CONDUITE S À TENIR
Généralisée- insuffisance cardiaque- choc circulatoire
Localisée aux extrémités
Pouls artériel absent- obstruction artérielle- thromboembolie
Pouls artériel présent- obstruction veineuse localisée- thrombose veineuse
Affections des voies respiratoires profondes
Crépitements ou sifflements
Affections pulmonaires- œdème pulmonaire- pneumonie- asthme- bronchite chronique
Bruits cardiaques ou pulmonaires
assourdis
Affections pleurales- épanchement pleural- pneumothorax
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
diArrhée AiGuë : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie diarrhée aiguë Chapitre III, p. 400)
DIARRHÉE AIGUË : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie diarrhée aiguë Chapitre III, p. 400)
Diarrhées aiguës
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
320
CONDUITE S À TENIR
Commémoratifs en faveur d’une cause précise
Commémoratifs n’orientant pas la démarche diagnostique
Examen clinique normal
Traitement symptomatique
Selon l’examen clinique et l’état général de l’animal :
• Recherche dans les selles de parvovirose/NFsanguine (leucopénie lors de parvovirose)
• Coprologie parasitaire• Radiographie abdominale (recherche corps
étranger)• Test ACTH (si d’autres signes cliniques sont
compatibles avec un hypocorticisme)
• Glycémie (rechercher une hypoglycémie secondaire)
• Ionogramme (pour corriger d’éventuels troubles ioniques)
Examen clinique anormalExamen clinique normal
Jeune animal Animal adulte
Selon l’examen clinique et l’état général de l’animal :• Analyses sanguines : NF et biochimie (rein, foie,
pancréas, ionogramme)• Test ACTH (si d’autres signes cliniques sont
compatibles avec un hypocorticisme)• Radiographie abdominale•Coprologie parasitaire
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 320
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diArrhée Chronique Chez Le ChAt : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie diarrhée chronique Chapitre III, p. 401)
321
CONDUITE S À TENIR
DIARRHÉE CHRONIQUE CHEZ LE CHAT :
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie diarrhée chronique Chapitre III, p. 401)
Diarrhée chronique
Éliminer la possibilité d’une alimentation inadaptée
Recherche parasitaire (notamment Giardia sur plusieurs prélèvements) ou traitement antiparasitaire empirique
Traitement spécifique ou examen complémentaire si besoin
Analyses sanguines (biochimie complète, ionogramme, test FeLV, FIV etdosage T4 chez le chat), analyses urinaires
Résultats anormaux (autres que hypoalbuminémie)
Hypoalbuminémie (entéropathie exsudative)
Albuminémie normale
Biopsies intestinales Dosage TLI
NormalInsuffisance pancréatique exocrine
Affection purement intestinaleTraitement empirique
Régime hypoallergénique ou d’éviction
Antibiotiques(tétracycline)
Si aucun effet
Fibroscopie et biopsie, échographie abdominale, laparotomie
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 321
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
diArrhée du CôLon : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie colite Chapitre III, p. 394)
DIARRHÉE DU CÔLON : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie colite Chapitre III, p. 394)
Diarrhée du côlon
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
322
CONDUITE S À TENIR
Aiguë (< 1 mois)
Examen coproscopique parasitaire
Traitement
NégatifPositif
Répéter l’examen coproscopique 2 ou
3 fois à 48 h d’intervalle
Négatif
Adapter le régime alimentaire et/outraitement symptomatique
Hypoallergénique ou hyperdigestible ou riche en fibres
Antibiotique et/ou anthelmintique
Chronique (> 1 mois)
Bilan minimal : examen coproscopique parasitaire, testsFelv, FIV, typhus, toxoplasmose, dosage TLI
Positif
Traitement
Négatif
Radiographie ou échographie abdominale
Coloscopie et biopsies
Positif
Traitement
Négatif
Adapter le régime alimentaire
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Conduites à tenir
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diLAtAtion-torsion de L’estoMAC : déMArChe thérAPeutique
323
CONDUITE S À TENIR
DILATATION-TORSION DE L’ESTOMAC :
DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE
Suspicion SDTE
Radiographie abdominale
Dilatation et /ou torsion gastrique
Absence de dilatation gastrique
Pose de un ou deux cathéters (16 ou 18 G)Perfusion ringer lactate 90 ml/kg la première heureOuSolution de NaCl 7% 5 ml/kg en 5 minutesPuisPerfusion ringer lactate 20 ml/kg/hAntibiothérapie, antihistaminiques de type 2 (cimétidine ou ranitidine IV, IM), antiémétique (métoclopramide IV)
Électrocardiogramme en continu
Décompression gastrique par sonde orogastrique soit vigile
soit anesthésie (barbiturique)
Lidocaïne 2 mg/kg IV si extrasystoles ventriculaires
Passage aisé de la sonde
Vidange gastrique et charbon activé
Pose d’une sonde nasogastrique à demeure
Passage de la sondeimpossible
Pousser la sonde à travers le cardia en soufflant avec
force dans la sonde
Surveiller toutes les heures que la sonde nasogastrique ne se bouche pas et qu’aucune
dilatation gastrique ne récidive
Chirurgie différée lors de torsion (éviter les risques anesthésiques liés aux troubles
du rythme potentiels) Envisager pexie gastrique lors de dilatation seule
Passage impossible
Gastrocentèse et réessayer de passer la sonde
Si impossible chirurgie
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 323
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
dysPnée : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie dyspnée inspiratoire et dyspnée expiratoire Chapitre III, p. 404)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
324
CONDUITE S À TENIR
DYSPNÉE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie dyspnée inspiratoire et dyspnée expiratoire Chapitre III, p. 404)
Dyspnée
Effort inspiratoire et expiratoire
Radiographies cervicales et thoraciques
Effort expiratoire +/- toux
Affections des voies respiratoires inférieures- radiographies thoraciques- lavage bronchoalvéolaire- bronchoscopie
Effort inspiratoire et/ou expiratoire ou bruits d’obstruction
AFFECTION OBSTRUCTIVE
Effort inspiratoire
Jetage nasal ou déformation
- radiographies du crâne
- rhinoscopie- biopsie muqueuse
nasale
Dysphagie, cornage
- examen du larynx, pharynx
- biopsie
Toux
- radiographie de la trachée cervicale
- radiographie thoracique
- trachéoscopie- LBA
Diminution de l’amplitude respiratoireAFFECTION RESTRICTIVE
Densification alvéolaire, interstitielle
- NF- LBA- échocardiographie- thoracotomie
Épanchement pleural- ponction et analyse de
l’épanchement- échographie thoracique- radiographie thoracique- thoracotomie
Images d’affection restrictive
ou obstructive
Pneumothorax
Radiographie thoracique
LBA lavage bronchoalvéolaireNF numération-formule sanguine
Aucune anomalieradiographique
Affections des vaisseaux pulmonaires
- sérologie dirofilariose
- recherche hypocorticisme
Affection du système nerveux central
- examen neurologique
Affection neurologique périphérique
- examen neurologique
Affection métabolique
- dosage CO2 et bicarbonate
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Conduites à tenir
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dysurie et PoLLAkiurie : déMArChe diAGnostique (Voir aussi étiologie dysurie/pollakiurie Chapitre III, p. 405)
325325
CONDUITE S À TENIR
DYSURIE ET POLLAKIURIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE (Voir aussi Étiologie dysurie/pollakiurie Chapitre III, p. 405)
Dysurie et pollakiurie
Analyses d’urine- Culot de centrifugation- Bandelette- Densité
Normales- comportemental- affections
neuromusculaires
Anormales- hématurie- pyurie- bactériurie
ECBURadiographie ou échographie
ECBU normalRadiographie / échographie normales- troubles neuromusculaires- traumatisme- infection virale, bactérienne
ou fungique- idiopathique
ECBU normalRadiographie / échographieanormales- calcul- tumeur- malformation- troubles neuromusculaires
ECBU anormalRadiographie / échographie normales
ECBU anormalRadiographie / échographieanormalesInfection urinaire associée à- calcul- malformation- tumeur- troubles neuromusculaires- iatrogène
Pyurie absente (infectionurinaire seule)- spontanée- iatrogène
Pyurie présente (infectionurinaire secondaire)- insuffisance rénale- diabète sucré- hypercorticisme- iatrogène
303-380 CHAP2 Conduites_ajout 20/10/10 9:11 Page 325
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
327
CONDUITE S À TENIR
ges,
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EXSUDAT SUPPURÉASEPTIQUE
(aspect jaune citrin)Bactériologie négativeNeutrophiles essentiellementPIF (chat)
CHYLOPÉRITOINE
Protéines entre 25-60 g/LDensité > 1.018Taux de triglycérides > triglycéridémieTaux de cholestérol< cholestérolémieCellularité variable : lymphocytes, neutrophileset macrophages
EXSUDATSÉROHÉMORRAGIQUE
Protéines > 25 g/LDensité > 1.025Cellularité : macrophages, cellules mésothéliales, lymphocytes, hématies et parfois cellules néoplasiques
• Obstruction des voies lymphatiques- néoplasie abdominale- cirrhose hépatique- infection
* tuberculose* péritonite infectieuse féline
- obstruction intestinale- lymphangiectasie/lymphangite- pancréatite- cardiomyopathie
* épanchement péricardique* péricardite constrictive
• Traumatisme- spontané- postchirurgical
• Néoplasie abdominale- adénocarcinome- lymphome- sarcome
• Péritonite par rupturedes voies biliaires
• Hépatopathie chronique• Péritonite infectieuse
féline•Péritonite d’origine
pancréatique• Uropéritoine
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 327
éPAnCheMent AbdoMinAL : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie épanchement abdominal Chapitre III, p. 408)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
326
CONDUITE S À TENIR
Épanchement abdominal
TRANSSUDAT
Protéines < 25 g/LDensité < 1.018Cellularité < 1000/mm3
(macrophages, quelquesneutrophiles et cellulesmésothéliales)
TRANSSUDAT MODIFIÉ
Protéines entre 25-60 g/LDensité entre 1.018-1.025Cellularité > 5000/mm3
(macrophages, cellules méso-théliales, hématies et quelques neutrophiles, parfois cellules néoplasiques)
• Néoplasie abdominale obstruant les vaisseaux lymphatiques et sanguins(carcinome ou sarcome)
• Insuffisance cardiaquecongestive
• Hypertension portale post-hépatique, parfoishépatique ou préhépatique
• Hypoprotéinémie- insuffisance hépatique
chronique- affections glomérulaires- malabsorption intestinale- entéropathie exsudative- lymphangiectasie- pertes protéiques (brûlures)
• Néoplasie (lymphome)• Obstruction lymphatique• Hypertension portale
hépatique ou préhépatique• Insuffisance cardiaque droite
Dosage cellularité, protéines et densité
EXSUDAT SUPPURÉSEPTIQUE
Protéines > 25 g/LBactériologie positiveCellularité riche : neutrophiles, macrophages,cellules mésothéliales,hématies, parfois cellulesnéoplasiques
EXSUDAT
Protéines > 25 g/LDensité > 1.025Cellularité > 5000/mm
3
HÉMORRAGIQUE
Protéines entre 35-75 g/LDensité élevéeCellularité très riche : hématies, macrophages, cellules mésothéliales parfois cellules néoplasiques
• Coagulopathies• Néoplasie
- hémangiosarcome- tumeur vasculaire
• Thrombose• Torsion
- splénique- gastrique
• Traumatisme• Néoplasie à envahissement
vasculaire- phéochromocytome
• Extension d’un foyerinfectieux abdominal
• Perforation intestinale• Plaie abdominale
perforante• Rupture d’abcès
intraabdominal•Rupture de pyomètre
ÉPANCHEMENT ABDOMINAL : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie épanchement abdominal Chapitre III, p. 408)
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 326
Conduites à tenir
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CONDUITE S À TENIR
ges,
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EXSUDAT SUPPURÉASEPTIQUE
(aspect jaune citrin)Bactériologie négativeNeutrophiles essentiellementPIF (chat)
CHYLOPÉRITOINE
Protéines entre 25-60 g/LDensité > 1.018Taux de triglycérides > triglycéridémieTaux de cholestérol< cholestérolémieCellularité variable : lymphocytes, neutrophileset macrophages
EXSUDATSÉROHÉMORRAGIQUE
Protéines > 25 g/LDensité > 1.025Cellularité : macrophages, cellules mésothéliales, lymphocytes, hématies et parfois cellules néoplasiques
• Obstruction des voies lymphatiques- néoplasie abdominale- cirrhose hépatique- infection
* tuberculose* péritonite infectieuse féline
- obstruction intestinale- lymphangiectasie/lymphangite- pancréatite- cardiomyopathie
* épanchement péricardique* péricardite constrictive
• Traumatisme- spontané- postchirurgical
• Néoplasie abdominale- adénocarcinome- lymphome- sarcome
• Péritonite par rupturedes voies biliaires
• Hépatopathie chronique• Péritonite infectieuse
féline•Péritonite d’origine
pancréatique• Uropéritoine
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Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
326
CONDUITE S À TENIR
Épanchement abdominal
TRANSSUDAT
Protéines < 25 g/LDensité < 1.018Cellularité < 1000/mm3
(macrophages, quelquesneutrophiles et cellulesmésothéliales)
TRANSSUDAT MODIFIÉ
Protéines entre 25-60 g/LDensité entre 1.018-1.025Cellularité > 5000/mm3
(macrophages, cellules méso-théliales, hématies et quelques neutrophiles, parfois cellules néoplasiques)
• Néoplasie abdominale obstruant les vaisseaux lymphatiques et sanguins(carcinome ou sarcome)
• Insuffisance cardiaquecongestive
• Hypertension portale post-hépatique, parfoishépatique ou préhépatique
• Hypoprotéinémie- insuffisance hépatique
chronique- affections glomérulaires- malabsorption intestinale- entéropathie exsudative- lymphangiectasie- pertes protéiques (brûlures)
• Néoplasie (lymphome)• Obstruction lymphatique• Hypertension portale
hépatique ou préhépatique• Insuffisance cardiaque droite
Dosage cellularité, protéines et densité
EXSUDAT SUPPURÉSEPTIQUE
Protéines > 25 g/LBactériologie positiveCellularité riche : neutrophiles, macrophages,cellules mésothéliales,hématies, parfois cellulesnéoplasiques
EXSUDAT
Protéines > 25 g/LDensité > 1.025Cellularité > 5000/mm
3
HÉMORRAGIQUE
Protéines entre 35-75 g/LDensité élevéeCellularité très riche : hématies, macrophages, cellules mésothéliales parfois cellules néoplasiques
• Coagulopathies• Néoplasie
- hémangiosarcome- tumeur vasculaire
• Thrombose• Torsion
- splénique- gastrique
• Traumatisme• Néoplasie à envahissement
vasculaire- phéochromocytome
• Extension d’un foyerinfectieux abdominal
• Perforation intestinale• Plaie abdominale
perforante• Rupture d’abcès
intraabdominal•Rupture de pyomètre
ÉPANCHEMENT ABDOMINAL : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie épanchement abdominal Chapitre III, p. 408)
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 326
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
329
CONDUITE S À TENIR
EXSUDAT SUPPURÉASEPTIQUE
Bactériologie négativeNeutrophiles essentiellementPIF (chat)
CHYLOTHORAX
Protéines entre 25-60 g/LDensité > 1.018Taux de triglycérides > triglycéridémieTaux de cholestérol < cholestérolémieCellularité variable : lymphocytes, neutrophiles, et macrophages
EXSUDAT SÉROHÉMORRAGIQUE
Protéines > 25 g/LDensité > 1.025Cellularité : macrophages, cellules mésothéliales, lymphocytes, hématies et parfois cellules néoplasiques
• Néoplasie thoracique
• Idiopathique• Traumatisme et rupture du canal
thoracique• Insuffisance cardiaque
(dirofilariose, épanchement péricardique)
• Torsion de lobe pulmonaire• Néoplasie (lymphome, tumeur
pulmonaire, autre tumeur thoracique)
• Congénital• Infectieux
Blastomycose ?
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 329
éPAnCheMent PLeurAL : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie épanchement pleural Chapitre III, p. 410)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
328
CONDUITE S À TENIR
Épanchement pleural
Dosage cellularité,protéines et densité
TRANSSUDAT
Protéines < 25 g/LDensité < 1.018Cellularité < 1000/mm3
(macrophages, quelquesneutrophiles et cellulesmésothéliales)
• Hypoprotéinémie- insuffisance
hépatique chronique- affections
glomérulaires- malabsorption
intestinale- entéropathie
exsudative- lymphangiectasie- pertes protéiques
(brûlures)• Néoplasie (lymphome)• Obstruction lymphatique• Insuffisance
cardiaque droite
TRANSSUDAT MODIFIÉ
Protéines entre 25-60 g/LDensité entre 1.018-1.025Cellularité > 5000/mm3
(macrophages, cellules mésothéliales, hématies etquelques neutrophiles, parfois cellules néoplasiques)
• Néoplasie thoracique obstruant les vaisseauxlymphatiques et sanguins (carcinome ou sarcome)
• Insuffisance cardiaque congestive
EXSUDAT
Protéines > 25 g/LDensité > 1.025Cellularité > 5000/mm3
HÉMORRAGIQUE
Protéines entre 35-75 g/LDensité élevéeCellularité très riche : hématies, macrophages, cellules mésothéliales parfois cellules néoplasiques
EXSUDAT SUPPURÉSEPTIQUE
Protéines > 25 g/LBactériologie positiveCellularité riche : neutrophiles, macrophages, cellulesmésothéliales, hématies,parfois cellules néoplasiques
• Coagulopathies• Néoplasie
- cardiaque• Traumatisme
• Plaie thoracique perforante
• Rupture pulmonaire• Pyothorax idiopathique
(recherche FeLV et FIVchez le chat)
ÉPANCHEMENT PLEURAL : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie épanchement pleural Chapitre III, p. 410)
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 328
Conduites à tenir
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329
CONDUITE S À TENIR
EXSUDAT SUPPURÉASEPTIQUE
Bactériologie négativeNeutrophiles essentiellementPIF (chat)
CHYLOTHORAX
Protéines entre 25-60 g/LDensité > 1.018Taux de triglycérides > triglycéridémieTaux de cholestérol < cholestérolémieCellularité variable : lymphocytes, neutrophiles, et macrophages
EXSUDAT SÉROHÉMORRAGIQUE
Protéines > 25 g/LDensité > 1.025Cellularité : macrophages, cellules mésothéliales, lymphocytes, hématies et parfois cellules néoplasiques
• Néoplasie thoracique
• Idiopathique• Traumatisme et rupture du canal
thoracique• Insuffisance cardiaque
(dirofilariose, épanchement péricardique)
• Torsion de lobe pulmonaire• Néoplasie (lymphome, tumeur
pulmonaire, autre tumeur thoracique)
• Congénital• Infectieux
Blastomycose ?
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 329
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
328
CONDUITE S À TENIR
Épanchement pleural
Dosage cellularité,protéines et densité
TRANSSUDAT
Protéines < 25 g/LDensité < 1.018Cellularité < 1000/mm3
(macrophages, quelquesneutrophiles et cellulesmésothéliales)
• Hypoprotéinémie- insuffisance
hépatique chronique- affections
glomérulaires- malabsorption
intestinale- entéropathie
exsudative- lymphangiectasie- pertes protéiques
(brûlures)• Néoplasie (lymphome)• Obstruction lymphatique• Insuffisance
cardiaque droite
TRANSSUDAT MODIFIÉ
Protéines entre 25-60 g/LDensité entre 1.018-1.025Cellularité > 5000/mm3
(macrophages, cellules mésothéliales, hématies etquelques neutrophiles, parfois cellules néoplasiques)
• Néoplasie thoracique obstruant les vaisseauxlymphatiques et sanguins (carcinome ou sarcome)
• Insuffisance cardiaque congestive
EXSUDAT
Protéines > 25 g/LDensité > 1.025Cellularité > 5000/mm3
HÉMORRAGIQUE
Protéines entre 35-75 g/LDensité élevéeCellularité très riche : hématies, macrophages, cellules mésothéliales parfois cellules néoplasiques
EXSUDAT SUPPURÉSEPTIQUE
Protéines > 25 g/LBactériologie positiveCellularité riche : neutrophiles, macrophages, cellulesmésothéliales, hématies,parfois cellules néoplasiques
• Coagulopathies• Néoplasie
- cardiaque• Traumatisme
• Plaie thoracique perforante
• Rupture pulmonaire• Pyothorax idiopathique
(recherche FeLV et FIVchez le chat)
ÉPANCHEMENT PLEURAL : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie épanchement pleural Chapitre III, p. 410)
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
FruCtosAMine : intérêt Lors de diAbète suCré
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
330
CONDUITE S À TENIR
FRUCTOSAMINE : INTÉRÊT LORS DE DIABÈTE SUCRÉ
Dosage de la fructosamine lors d’hyperglycémie
Élevée (valeur de référence pour le suivi)Confirmation du diabète
Mise en place du traitement
Dosage de la fructosamine toutes les 1-2 semaineset courbe de glycémie (vérifier durée d’action de l’insuline et éviter hypoglycémie)
Fructosamine normaleet courbe correcte
Continuer et contrôle tous les 3-6 moisou avant si besoin
Normale- soit hyperglycémie de stress- soit diabète sucré récent
Fructosamine élevée et courbe incorrecte (durée d’actiontrop courte de l’insuline et hyperglycémie prolongée en fin de journée...)
Fructosamine normalemais courbe incorrecte(hypoglycémie, durée d’actiontrop courte...)
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Conduites à tenir
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héMAturie et urines CoLorées : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie hématurie Chapitre III, p. 415)
331
CONDUITE S À TENIR
HÉMATURIE ET URINES COLORÉES : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie hématurie Chapitre III, p. 415)
Urines colorées- rouge- brune- noire
Bandelette urinaire
Réaction positivesur la plage sang
Réaction négativesur la plage sang
Culot urinaire
Présence de globules rouges
Absence de globules rouges
- bilirubine- médicaments- colorants- porphyrines- autres
Présence de symptômes urinaires
Absence d’historiquede traumatisme
Historique detraumatisme
Absence de symptômes urinaires
Pyurie présente Pyurie absente
Sérum normal
Sérum rose
Hémoglobinémie
Test au sulfate d'ammoniumou électrophorèse
des protéines urinaires
Positifsmyoglobinurie
Négatifs- lyse des
hématiesdans l'urine
- hémoglobine
Toucherprostatique
Femelle ou mâle castré
Infection urinaire- ECBU, échographie
Protéinurie sévère
Protéinuriemodérée
ou absente
Glomérulopathie- rapport PU/CU- échographie- biopsie rénale
Anormal Normal Examen de l'appareil génital
- prostatite- abcès- hyperplasie
glandulokystique- tumeur- kystes- métaplasie squameuse
Normal- malformation
vésicale- cystite- urétrite- calculs- tumeur
Anormal- sarcome de
Sticker- œstrus- vaginite
Radiographie(UIV)
Echographie
Normales- coagulopathie- traumatisme rénal- hématurie rénale
idiopathique- télangiectasie
des Welsh corgi- maladies
vasculaires
Anormales- tumeur- calcul- maladie
kystiquerénale
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
héMorrAGie externe : Choix d’un soLutéHÉMORRAGIE EXTERNE : CHOIX D’UN SOLUTÉ
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
332
CONDUITE S À TENIR
NE PAS UTILISER- les dextrans (modifient
la coagulation)- le NaCl 7.5% (favorise
l’hémorragie tant qu’elle n’est pas arrêtée)
Choc modéré
Ringer lactate ou NaCl 0.9% : 70-90 ml/kg (chien) ou 30-50 ml/kg (chat) la première heure puis 10-12 ml/kg/h (chien) ou 5-6 ml/kg/h (chat)
HEA 20-30 ml/kg en 5 minutes OuNaCl 7,5% (69 ml de NaCl 10% avec 181 ml de NaCl 0,9%) : 3-5 ml/kg en 5 minutes puis perfusion ringer lactate 10-12 ml/kg/h (chien) ou 5-6 ml/kg/h (chat)OuHEA même doseEtNaCl 7,5% même dose
Stopper l’hémoragie et pose d’un cathéter veineux
Hémorragie jugulée
Évaluation de l’état de choc
Choc installé ou sévère
Pertes de sangmodérées
Transfusion
Pertes de sangimportantes (Ht<20 L/L)
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Conduites à tenir
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hyPerCALCéMie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie hypercalcémie Chapitre III, p. 418)
l’hypercalcémie doit être vérifiée systématiquement et sa valeur doit être corrigée en fonction du taux de protéines ou d’al-bumine :
• Ca corrigée = Ca mesurée (mg/l) – albumine (g/l) + 35• Ca corrigée = Ca mesurée (mg/l) – (0.4 x protéines (g/l)) + 33
dans le cas où la protidémie est augmentée, il est nécessaire de rechercher si les signes cliniques sont compatibles (après avoir vérifié que l’animal n’était pas déshydraté) avec :
- un hypocorticisme (test Acth)- un myélome multiple (électrophorèse des protéines plasmatiques et radiographie osseuse)
333
CONDUITE S À TENIR
HYPERCALCÉMIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie hypercalcémie Chapitre III, p. 418)
L’hypercalcémie doit être vérifiée systématiquement et sa valeur doit être corrigée en fonction du taux de protéinesou d’albumine :
• Ca corrigée = Ca mesurée (mg/l) – albumine (g/l) + 35• Ca corrigée = Ca mesurée (mg/l) – (0.4 x protéines (g/l)) + 33
Dans le cas où la protidémie est augmentée, il est nécessaire de rechercher si les signes cliniques sont compatibles(après avoir vérifié que l’animal n’était pas déshydraté) avec :
- un hypocorticisme (test ACTH)- un myélome multiple (électrophorèse des protéines plasmatiques et radiographie osseuse)
Hypercalcémie
Hypophosphatémie
Glandes anales
Nœuds lymphatiques
Radiographie/échographieabdomen et thorax
Biospieostéomédullaire/ponction de moelle osseuse
Lymphome Normale
Masse : adénocarcinome des glandes apocrines
des sacs anaux probable
Hypertrophiés : biopsieou ponction aiguille fine
Normale Lymphome
Normale
Dosage de la parathormone
Normale àdiminuée
Augmentée
Hypercalcémie maligned’origine indéterminée
Hyperparathyroïdie primaire
Si tous les examens précédents étaientnormaux, essai traitement symptomatique
(corticoïdes)
Masse Biopsie
Lésions osseuses(tumeurs, ostéomyélite,
myélome)
Intoxicationvitamine D
Lymphome, carcinome ou autre tumeur
Urée et créatinine
Hyperphosphatémie
Normales Augmentées
Insuffisancerénale
Normales
Normaux
Normales
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
hyPerCortiCisMe : déMArChe diAGnostique
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
334
CONDUITE S À TENIR
HYPERCORTICISME : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Suspicion clinique de Cushing
Test de stimulation à l'ACTH
Positif Négatif
Diagnostic étiologique Forte suspicion clinique
Test de freinage à la dexaméthasone
dose forte
Test de freinage àla dexaméthasone
dose faible
RCCU
Échographiesurrénalienne
C2 peu différentde C0
C2<50% de C0
> 10.10-6
Diagnosticétiologique
< 10.10-6
C2, C4,C6, C8 < 50% de C0Hyperplasie
bilatéraleTumeur
surrénalienne
C4<50% de C0puis C8 peu
différent de C0
C2, C4, C8 peudifférents de C0
Exclusion quasidéfinitive
Hypercorticismehypophysaire
Hypercorticismesurrénalien
Hypercorticismehypophysaire probable
Hypercorticisme surrénalien possible
C0 = cortisol basal, C2 = cortisol 2H après stimulation, C4 = cortisol 4H après stimulation, C8 = cortisol 8H après stimulation
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hyPerCortiCisMe : diAGnostiC étioLoGique
335
CONDUITE S À TENIR
TS : tumeur surrénalienneHH : hypercorticisme hypophysaire
HYPERCORTICISME : DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
Syndrome de Cushing
Tests hormonaux
Dosage ACTH endogène si possible
< 20 pg/ml 20-40 pg/ml > 40 pg/ml
TS Non diagnostique HH
Refaire undosage del’ACTHendogène
Faire un test defreinage à ladexaméthasoneforte
Imageriemédicale
Test de freinage à ladexaméthasone forte(0.1 mg/kg IV chien ;
1 mg/kg IV chat)
Freinage Pas de freinage
HH, rares faux-positifs (2%)
TS ou HH
Faire un dosage de l’ACTH endogène
Refaire le testmais à la dosede 1 mg/kg IVchez le chien
Imagerie médicale
- échographie- scanner- résonance
magnétique nucléaire
Imagerie médicale
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
hyPerCortiCisMe d’oriGine hyPoPhysAire : déMArChe thérAPeutique de LA PhAse d’induCtion
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
336
CONDUITE S À TENIR
HYPERCORTICISME D'ORIGINE HYPOPHYSAIRE :
DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE DE LA PHASE D'INDUCTION
Phase d'inductionop'-DDD 50 mg/kg/j PO en deux prises quotidiennes pendant 8-10 jours- donner 1/3 de la ration habituelle avant chaque administration- administrer l'op'-DDD après les repas dans de la matière grasse- arrêter l'administration si la quantité d'eau bue quotidiennement
est inférieure à 60 ml/kg/j ou si elle diminue brutalement- ne pas administrer l'op'-DDD au-delà de 10 jours sans contrôle
préalable
Contrôle de l'animal 10 jours après le début du traitement. On réalise un examen clinique et vérifie l'attitude, le poids,
on demande la quantité d'eau bue quotidiennement et un test de stimulation à l'ACTH est effectué
Cortisolémie après stimulationcomprise entre
100 et 150 nmol/L
Cortisolémie aprèsstimulation inférieure à
25 nmol/L
Cortisolémie aprèsstimulation supérieure à
150 nmol/L
Hypocorticisme iatrogène- arrêter l'op'-DDD- contrôle avec un test ACTH après
2 et 6 semaines- la cortisolémie peut se normaliser
dans les 18 mois suivants
Continuer 8-10 jours à laposologie de 50 mg/kg/j
et contrôle
Cortisolémie après stimulationsupérieure à 150 nmol/L
Cortisolémie après stimulationcomprise entre 100 et 150 nmol/L
Augmenter la posologie à75-100 mg/kg/j et contrôle
8 jours après
Passer à la phase d'entretien
Rechercher une cause de résistance à l'op'-DDD
Cortisolémie après stimulationsupérieure à 150 nmol/L
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Conduites à tenir
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hyPerCortiCisMe d’oriGine hyPoPhysAire : déMArChe thérAPeutique de LA PhAse d’entretien
337
CONDUITE S À TENIR
HYPERCORTICISME D'ORIGINE HYPOPHYSAIRE :
DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE DE LA PHASE D'ENTRETIEN
Phase d'entretienop'-DDD à la posologie de 25-50 mg/kg 2 fois par semaine
Contrôle tous les 3 mois : examen clinique, attitude, contrôle de la quantité d'eauingérée, test de stimulation à l'ACTH
Cortisolémie après stimulationcomprise entre
100 et 150 nmol/L
Cortisolémie après stimulationcomprise entre
150 et 210 nmol/L
Cortisolémie après stimulationsupérieure à 210 nmol/L
Continuer à la même posologie Augmenter la dose de 50% Reprendre le protocole d'induction
Contrôle tous les 3 mois Contrôle à 3 mois Cortisolémie après stimulationcomprise entre 100 et 150 nmol/L
Reprendre l'entretien avec uneposologie supérieure de 50% par rapport à celle employée au début de cette phase et
contrôle tous les 3 mois
Cortisolémie après stimulationcomprise entre
100 et 150 nmol/L
Cortisolémie après stimulationcomprise entre
150 et 210 nmol/L
Cortisolémie après stimulationsupérieure à 210 nmol/L
Contrôle tous les 3 mois Reprendre le protocoled'induction
Augmenter la posologie de 50% ou reprendre
le protocole d'induction
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 337
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
hyPerCortiCisMe d’oriGine surrénALienne : déMArChe thérAPeutique MédiCALe
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
338
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
338
CONDUITE S À TENIR
HYPERCORTICISME D'ORIGINE SURRÉNALIENNE :
DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE MÉDICALE
Phase d'induction à la posologie de 50-100 mg/kg/j POpendant 8-10 jours et association avec prednisone 0,2 mg/kg/j
Contrôle à 10 jours : symptômes, test de stimulation à l'ACTH, échographie abdominale pour évaluation
de la masse surrénalienne
Cortisolémie après stimulationsupérieure à 150 nmol/L
Cortisolémie après stimulationinférieure à 150 nmol/L
Passer à la phase d'entretien
Continuer 10 jours de phased'induction à la posologie
de 50-100 mg/kg/j PO et contrôle 10 jours après
75-100 mg/kg/semaine en deux prises lors d'unemême journée et contrôle 1 mois plus tard
Cortisolémie aprèsstimulation supérieure
à 150 nmol/LOn passe à 150 mg/kg/j PO
pendant 10 jours puis contrôle 10 jours après
Cortisolémie après stimulation supérieure à 150 nmol/LOn reste à 150 mg/kg/j en faisant des contrôles
tous les 10 jours jusqu'à obtenir une cortisolémie après stimulation inférieure à 150 nmol/L
Cortisolémie après stimulationinférieure à 150 nmol/L
Continuer même traitement et contrôle tous les 2 mois
Cortisolémie après stimulationsupérieure à 150 nmol/L
Continuer même traitement et contrôle tous les 2 moisRecommencer le protocole
d'induction
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Conduites à tenir
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hyPerkALiéMie : déMArChe diAGnostique
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
380
CONDUITE S À TENIR
K> 5,7 mEq/L
CPK, ASAT, LDH augmentées
Lésions musculaires (traumatisme,
rhabdomyolyse, thrombose)
Hyperkaliémie partransfert du milieuintra- vers le milieu
extracellulaire
Rechercher un épanchement pleural,une hyperosmolalité,
une trichurose
Na/K<27
Test ACTH
Normal ou augmenté
Diminué
Hypocorticisme
Dosage aldostéronémieavec test ATCH
Hypoaldostéronémie :hypoaldostéronisme
primaire
Troubles digestifs présents ; les traiter et
contrôler la kaliémie
<1,029 chien, <1,034 chat ;
rechercher un hypocorticisme,une insuffisance rénale oligurique ou anurique
>1,029 chien, >1,034 chat ;
rechercher une origine prérénale ou postrénale (obstruction ou rupture)
Urémie Aucune anomalieAcidose, hyperchlorémie
Numération formule sanguine, biochimie, analyses urinaires
Éliminer une origine médicamenteuse(IECA, potassium, AINS, digoxine, mannitol), une insuffisance rénale(rupture des voies urinaires, obstruction urétrale)Pseudohyperkaliémie (leucocytose,thrombocytose, hémolyse)
Densité urinaire
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
hyPerProtéinéMie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie gammapathie monoclonale et étiologie gammapathie polyclonale Chapitre III, p. 412)
339
CONDUITE S À TENIR
HYPERPROTÉINÉMIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie gammapathie monoclonale et Étiologie gammapathie polyclonale Chapitre III, p. 412)
Hyperprotidémie chez un animal normalement hydraté
Électrophorèse des protéines plasmatiques
Inflammation/infection bactérienne chronique (pyodermite, pyomètre,pneumonie)Maladie fongique (blastomycose, histoplasmose, cryptococcose)Rickettsie ou protozoose (ehrlichiose, leishmaniose)Maladie virale (PIF, FeLV, FIV)Maladie parasitaire (dirofilariose, démodécie, gale)Maladie immunitaire (lupus, anémie hémolytique, thrombocytopénie,arthrite rhumatoïde, pemphigus, polyarthrite)
Pic polyclonal
Gammapathie polyclonale
ImmunoélectrophorèseMyélogrammeAnalyses sanguines hématobiochimiquesBiopsie ganglionnaireSérologies (maladies infectieuse, parasitaires, fongiques et immunitaires)Ponction articulaire
Pic monoclonal
Gammapathie monoclonale
Voir Gammapathie monoclonaledans Chapitre I
Myélome multipleLymphomeLeucémie lymphocytaireEhrlichiosePIFLeishmanioseGammapathie monoclonale idiopathique
ImmunoélectrophorèseMyélogrammeSérologies
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Conduites à tenir
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hyPertension ArtérieLLe : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie hypertension artérielle Chapitre III, p. 421)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
340
CONDUITE S À TENIR
HYPERTENSION ARTÉRIELLE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie hypertension artérielle Chapitre III, p. 421)
Suspicion clinique d’hypertension artérielle
ou maladie connue pour être responsable d’hypertension artérielle
Mesures répétées de la tension artérielle
Confirmation d’hypertension artérielleChat > 160 mmHg (systolique)Chien > 180 mmHg (systolique)
Suspicion origine rénale
Examens complémentaires choisisselon le tableau clinique
Suspicion origine endocrinienne
Analyses sanguines(hématologiques et biochimiques)Analyses urinaires (densité, rapport PU/CU, ECBU)Échographie rénaleBiopsie rénale
Suspicion origine cardiaque
Hyperthyroïdie et hypothyroïdie- T4, test de freination à la T3
Maladie de Cushing- Test de stimulation ACTH- Rapport RCCU- Test de freination faible
Phéochromocytome- Echographie abdominale- Tomodensitométrie
Hyperaldostéronisme- Aldostéronémie (Test ACTH)
ÉchocardiographieRadiographie thoraciqueÉlectrocardiogramme
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
hyPertherMie d’oriGine indéterMinée : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie hyperthermie d’origine indéterminée Chapitre III, p. 423)
l’ordre des examens complémentaires n’est pas immuable, il peut varier selon les signes présentés par l’animal, la région où il a voyagé, les préférences du praticien.
341
CONDUITE S À TENIR
HYPERTHERMIE D’ORIGINE INDÉTERMINÉE :
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie hyperthermie d’origine indéterminée Chapitre III, p. 423)
Présence d’un signe cliniqueorientant vers un appareil ouorgane particulier
Fièvre d’origine indéterminée
Examens complémentaires spécifiques permettant l’explorationde cet organe ou appareil
Anamnèse complèteExamen clinique complet appareil par appareil (lymphatique, oculaire,cardiovasculaire, respiratoire, système nerveux central, musculo-squelettique, gastrointestinal, urinaire, génital, cavités pleurales et péritonéales, peau)
Absence de signe clinique orientant le diagnostic
1ère étape d’examens complémentaires
2e étape d’examens complémentaires
3e étape d’examens complémentaires- échocardiographie (si aucun souffle cardiaque n’est
présent)- radiographie dentaire- ponction/biopsie moelle osseuse- ponction de liquide céphalorachidien- fibroscopie respiratoire et lavage bronchoalvéolaire- laparotomie/laparoscopie- thoracotomie/thoracoscopie
- échographie abdominale- radiographie osseuse- ponction articulaire- ponction ganglionnaire- échocardiographie si souffle cardiaque présent- sérologies de maladies infectieuses (PIF, leishmaniose)- dosage des facteurs antinucléaires- hémocultures
L’ordre des examens complémentaires n’est pas immuable, il peut varier selon les signes présentés par l’animal, la région où il a voyagé, les préférences du praticien.
- numération-formule sanguine et frottis sanguin- examen biochimique complet (urée, créatinine, TGP,
ALKP, bilirubine, protéines, albumine, calcium, lipase,amylase, glycémie)
- test FeLV et FIV- analyses urinaires (ECBU, culot, bandelette)- radiographies abdominales et thoraciques
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Conduites à tenir
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hyPertroPhie ProstAtique : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie hypertrophie prostatique Chapitre III, p. 424)
CONDUITE S À TENIR
HYPERTROPHIE PROSTATIQUE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie hypertrophie prostatique Chapitre III, p. 424)
Hypertrophie prostatique
Déterminer les lésions responsables de l’hypertrophie prostatique
Échographie Massage prostatique- examen bactériologique (prostatite)- examen cytologique (tumeur)
Kyste Abcès
Massage non diagnostique
Biopsie prostatique- hyperplasie glandulokystique- tumeur- métaplasie squameuse- prostatite
Échographie non diagnostique
Traitement spécifique
Rechercher les complications possibles
Échographie- adénopathie sous-
lombaire (tumeur)
Analyses sanguines- choc septique
Radiographie- dyscopondylite (prostatite)- métastase osseuse (tumeur)- péritonite (prostatite, abcès)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
342
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 342
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
hyPoGLyCéMie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie hypoglycémie Chapitre III, p. 426)
343
CONDUITE S À TENIR
HyperkaliémieHyponatrémie
HYPOGLYCÉMIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie hypoglycémie Chapitre III, p. 426)
Plusieurs hypoglycémies (<0.6 g/L)
HYPERLEUCOCYTOSE- septicémie ou foyer septique- néoplasie à réaction
leucémoïde
POLYCYTHÉMIE- polycythemia vera- polycythémie secondaire
Insulinémie faible (< 10 µUI/ml)
Tumeur sécrétant une hormone insuline-likeAPUDOME, LEÏOMYOSARCOME, ADÉNOCARCINOME
Radiographie abdominale/thoracique,échographie abdominale, scanner
Dosages hormonaux- test ACTH (HYPOCORTICISME)- dosage GH (HYPOSOMATOTROPISME)
Insulinémie lorsd’une hypoglycémie
Test ACTH pour recherche d’un HYPOCORTICISME
Insulinémie normale
Exploration hépatique : acides biliaires, échographie, biopsie
NÉOPLASIE, CIRRHOSE, HÉPATITE
Insulinémie élevée ( > 40 µUI/ml)
Tumeur pancréatiqueINSULINOME
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Conduites à tenir
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hyPokALiéMie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie hypokaliémie Chapitre III, p. 427
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
344
CONDUITE S À TENIR
HYPOKALIÉMIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie hypokaliémie Chapitre III, p. 427)
Hypokaliémie < 3.5 mE q/L
Diarrhée
Oui Non
Causeinconnue
Causeconnue
Traitementspécifique
Traitementsymptomatique etsupplémentation
potassique
Vomissement
Oui Non
Affection purement gastro-intestinale
- gastrite- gastroentérite- autres (corps étranger,
tumeur, sténose pylorique)
Traitement spécifique etsupplémentation potassique
Affectionextradigestive
Diabèteacidocétosique
Traitement insulinique etsupplémentation potassique
Rechercher parmi les causes suivantes :
- diurétiques- administration de mannitol- perfusion intraveineuse excessive- administration de minéralocorticoïdes
(lors d'hypocorticisme notamment)- administration d'alcalinisant- insuline- alcalose métabolique- insuffisance rénale
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 344
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
hyPonAtréMie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie hyponatrémie Chapitre III, p. 428)
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CONDUITE S À TENIR
HYPONATRÉMIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie hyponatrémie Chapitre III, p. 428)
Hyponatrémie (natrémie < 140 mEq/L)
Osmolalité plasmatique
Osmolalité normale (290-310 mOsm/kg)
Osmolalité basse (290 mOsm/kg)
Osmolalité augmentée (310 mOsm/kg)
Hyperlipémie ?Hyperprotidémie ?
Pseudohyponatrémie Détermination du volumeextracellulaire
- hyperglycémie ?- perfusion de mannitol ?
Hypervolémie Normovolémie Hypovolémie
Fraction d'excrétionurinaire du sodium
< 1% > 1%
- potomanie- administration de
molécules antidiurétiques- coma myxœdémateux- administration de fluide
hypotonique
Pertes extrarénales(fraction d'excrétion
urinaire du sodium < 1%)
Pertes rénales(fraction d'excrétion
urinaire dusodium > 1%)
- hépatopathie sévère- insuffisance cardiaque
congestive- syndrome néphrotique
Insuffisance rénaleavancée
• pertes digestives- vomissement- diarrhée
• formation d'un troisièmeespace
- pancréatite- péritonite- uropéritoine
• pertes cutanées- brûlures
- hypocorticisme- administration de
diurétiques- néphropathie avec
pertes sodiques
Osmolalité (mOsm/kg) = (2 x natrémie [mEq/L]) + (glycémie (mg/dl)/18) + (urée (mg/dl)/2,8)Fraction d'excrétion urinaire du sodium = (UNa/PNa) x (PCr/UCr) x 100UNa : sodium urinaire. PNa : natrémie. PCr : créatininémie. UCr : créatinine urinaire
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Conduites à tenir
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iCtère : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie ictère Chapitre III, p. 430)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
346
CONDUITE S À TENIR
ICTÈRE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie ictère Chapitre III, p. 430)
Ictère
Examen clinique, bilans sanguins et urinaires complets (numération-formule, biochimie, bandelette urinaire, culot, densité)
Anémie régénérativeTaux de protéines normal ou augmentéPlasma hémolyséEnzymes hépatiques normales ou peu augmentéesFrottis sanguin (microcytose)Test d’agglutination sur lame positifHépatomégalie et/ou splénomégalie
Absence d’anémie ou anémie hyporégénérative modéréeTaux de protéines variablePlasma non hémolyséEnzymes hépatiques augmentéesTest d’agglutination sur lame négatifFoie de taille normale, petite ou augmentée
Suspicion d’ictère hépatique ou posthépatique
Échographie hépatique
Absence de signe de cholestase posthépatique
Biopsie hépatique +/- bactériologie
Suspicion d’anémie hémolytique ou derésorption d’hématome
Test de CoombsImagerie médicale (recherche hématomecavitaire : thorax, abdomen)
Signes de cholestase posthépatique
Obstruction intraluminale des voies biliaires (calcul,tumeur)Obstruction extraluminale des voies biliaires (pancréas, masse abdominale voisine)
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
inContinenCe urinAire AveC dysurie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie incontinence urinaire Chapitre III, p. 432
347
CONDUITE S À TENIR
Examen neurologique normal
INCONTINENCE URINAIRE AVEC DYSURIE :
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie incontinence urinaire Chapitre III, p. 432)
Incontinence urinaire avec dysurie(trouble de la phase mictionnelle)
Examen neurologique anormal
Troubles neurologiques cérébraux ou médullaires
(en amont de L4)
Détrusor normal- dyssynergie
vésicosphinctérienne- hyperréflexie
sphinctérienne
Détrusor anormal- atonie vésicale- dysautonomie
Troubles fonctionnels
Analyses urinaires normales
Cathétérisme urétral normal
Analyses urinaires anormales- infection- tumeur- autres
Obstacle intraluminal- urolithiase- polype- sténose- caillot- autres
Obstacle extraluminal- tumeur- lésion prostatique
Cathétérisme urétral difficile
Examenurodynamiqueéventuellement
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 347
Conduites à tenir
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inContinenCe urinAire sAns dysurie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie incontinence urinaire Chapitre III, p. 432)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
348
CONDUITE S À TENIR
Examen neurologiqueanormal
Incontinence urinaire sans dysurie (trouble de la phase de stockage)
Examen neurologiquenormal
Miction contrôlée (miction inopportune)
PolyurieRechercher la cause
Trouble comportemental
Contractions vésicales à faible volume
Instabilité de détrusor
Miction impérieuse- cystite- hypoplasie vésicale- masse compressive
extravésicale
Lésions acquises- traumatisme- postchirurgical- tumeur- polype- fistule
Lésions congénitales- ectopie urétérale- persistance du canal
de l’ouraque- fistule urétrorectale- fistule urétrovaginale
Lésions acquises- traumatisme- tumeur- hernie discale- dégénérescence- infection
Lésions congénitales- bulldog- chat de l’île de Man
Lésion médullaire de type MNP(L4-S3)
Troubles cérébraux- lésion cérébrale- lésion cérébelleuse
Miction incontrôlée(fuites urinaires)
Incompétencesphinctérienne- ovariectomie- castration- malposition du col
vésical- obésité- idiopathique
Anomalie anatomique
INCONTINENCE URINAIRE SANS DYSURIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie incontinence urinaire Chapitre III, p. 432)
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
inFeCtion urinAire : déMArChe thérAPeutique(Voir aussi étiologie infection urinaire Chapitre III, p. 432)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
350
CONDUITE S À TENIR
INFECTION URINAIRE : DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE(Voir aussi Étiologie infection urinaire Chapitre III, p. 432)
Suspicion d’infection urinaire
ECBU après récoltepar cystocentèse
Urines stériles Urines septiques
Rechercher la localisationprécise de l’ITURechercher la cause favorisante et la traiter- radiographie avec ou sans
préparation- échographie
Choix de l’antibiotiqued’après l’antibiogramme
ECBU réguliers (toutes les 2 semaines) jusqu’à l’obtention d’urines stérilesContinuer l’antibiothérapie 2 semaines supplémentaires
Antibiothérapie- 2 semaines infections
basses aiguës- 4-8 semaines infections
basses chroniques- 3-4 semaines infections
hautes aiguës- 4-8 semaines infections
hautes chroniques
Rechercher et traiter les complications- Incontinence- Discopondylite- Insuffisance rénale- Endocardite
ECBU toujours septiques- contamination lors du prélèvement- plusieurs germes en cause- mauvaise observance du traitement- mauvaise absorption digestive
de l’antibiotique- mauvaise diffusion de l’antibiotique dans
le parenchyme rénal ou dans les urines
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insuFFisAnCe rénALe AiGuë : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie insuffisance rénale aiguë Chapitre III, p. 435)
351
CONDUITE S À TENIR
INSUFFISANCE RÉNALE AIGUË : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie insuffisance rénale aiguë Chapitre III, p. 435)
IRA- hyperazotémie- hypercréatininémie- apparition brutale
Éliminer une IRA postrénale- anamnèse, signes d’obstruction
urinaire ou de rupture des voies urinaires
- globe vésical- masse pelvienne ou abdominale
Cathétérisme urétral
ImpossibleConfirmation par urétrographierétrograde si nécessaire
IRA postrénale obstructive
Levée de l’obstacleCorrection des troubleshydroélectrolytiques
Possible
Éliminer une IRA prérénale ou rupture des voies urinaires
(uropéritoine, abdocentèseou échographie)
Densité
> 1.030 chien> 1.035 chat
IRA prérénale
Rétablissement de la volémieet rechercher la cause de l’IRAprérénale
< 1.030 chien< 1.035 chat
IRA rénale probable
Corriger les troubleshydroélectriquesRechercher la cause de l’IRA rénale
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
insuFFisAnCe rénALe AiGuë : déMArChe thérAPeutique(Voir aussi Insuffisance rénale aiguë Chapitre I, p. 160
et étiologie insuffisance rénale aiguë Chapitre III, p. 435)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
352
CONDUITE S À TENIR
INSUFFISANCE RÉNALE AIGUË : DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE(Voir aussi Insuffisance rénale aiguë Chapitre I, p. 160
et Étiologie insuffisance rénale aiguë Chapitre III, p. 435)
IRA
BILAN GLOBAL
Faire un bilan urinaire (densité urinaire au réfractomètre, culot urinaire, bandelette) et sanguin (urée, créatinine, protéines totales, albumine, calcium, phosphore
et ionogramme au minimum), estimation du déficit hydrique
Corriger les déficits hydriques en 4-6 heures
Corriger éventuellement l’hyperkaliémie et l’acidose
Suivi du débit urinaire après correction des déficits hydriques
Adapter la fluidothérapieaux besoins quotidiens
Réadministrer les mêmes quantités de solutés si aucun signe
d’hyperhydratation n’est présent
Anurie ou oligurie(< 1-2 ml/kg/h)
Furosémide/dopamineMannitol
Débit urinaire convenable(> 1-2 ml/kg/h)
Anurie ou oligurie(< 1-2 ml/kg/h)
Anurie ou oligurie(< 1-2 ml/kg/h)
Envisager dialyse péritonéale
Débit urinaireconvenable
(> 1-2 ml/kg/h)
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JetAGe nAsAL et éternueMent : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie jetage nasal Chapitre III, p. 436)
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oir aussi étiologie jetage nasal Chapitre III,p.436)
Jetage
Jetage nasal et éternuement
Éternuement
UnilatéralBilatéral
AllergieAffection virale en début d’évolution
Infections des voiesrespiratoires supérieures ou
pulmonairesAffections œsophagiennes
MucopurulentSéreux
Éternuement normal(affection intranasale)
Éternuement inversé pendant la phase inspiratoire
Séreux MucopurulentSanguin Sanguin
Rhinite infectieuseAffection dentaireNéoplasie
Abcès racine dentaireCorps étranger ancienAspergilloseNéoplasiePolype
Début d’affection dentaire
NéoplasieParfoiscoagulopathieCorps étrangerrécent
Affection nasopharyngéeCorps étrangerParasites
Affection sinusale
Coagulopathies
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
LithiAse urinAire : déMArChe thérAPeutique(Voir aussi Lithiases urinaires Chapitre I
et étiologie lithiase urinaire Chapitre III, p. 437)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
354
CONDUITE S À TENIR
LITHIASE URINAIRE : DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE(Voir aussi Lithiases urinaires Chapitre I
et Étiologie lithiase urinaire Chapitre III, p. 437)
UROLITHIASEVÉSICALE
Impossible Possible
Cystotomie
Échec
Possible
Dissolution médicale
Impossible
Mise en place de mesures préventives
Urétrostomie
UROLITHIASEURÉTRALE
Suivi régulier (imagerie médicale, analyses urinaires : pH, densité, ECBU)
Traitement médical
Suivi par imagerie de la réduction de taille des calculs
Traitement efficace
Possible Impossible
Hydropropulsion urétrale rétrograde
Possible Impossible
Détermination de la nature des calculs
Cystotomie
SondageDétermination de la nature des calculs par urohydropropulsion
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 354
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neutroPénie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi Neutropénie Chapitre I et étiologie neutropénie Chapitre III, p. 449)
355
CONDUITE S À TENIR
NEUTROPÉNIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Neutropénie Chapitre I et Étiologie neutropénie Chapitre III, p. 449)
Neutropénie (< 3000/µl chez le chien)(< 2500/µl chez le chat)
Animal asymptomatique
Refaire une numération-formule sanguine 2-3 semaines plus tard- neutropénie cyclique- certains chats ont un
taux de neutrophiles physiologiquement bas et sans conséquence
Radiographie thoracique(recherche foyer infectieux)Échographie abdominale(recherche foyer infectieux)ECBU
Animal présentant dessignes en rapport avec la neutropénie
Commémoratifs et examen clinique n’orientant pas le diagnostic
Test FeLV, FIV, toxoplasmosechez le chatSérologie ehrlichiose, toxoplasmose chez le chien
Aucune anomalie concernantles autres ou une autre lignée sanguine
Commémoratifs en faveur d’unecause (radiothérapie, médicaments, chimiothérapie)
Examen clinique en faveurd’un foyer septique ou d’unecause infectieuse courante- diarrhée, vomissement
(parvovirose, typhus)- état de choc septique
Positif
Négatifs
Foyerinfectieux
Pas de foyerinfectieux Radiographie thoracique
(recherche foyer infectieux)Échographie abdominale(recherche foyer infectieux)ECBU
Anormale- Nécrose de la moelle
osseuse- Myélofibrose- Ostéopétrose- Néoplasies
Anomalie concernant les autres ou une autrelignée sanguine
Ponction de moelle osseuse
Neutropénie cycliqueNeutropénie à médiation immunitaire cortico-sensible
Pas de foyer infectieux
Normale
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 355
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
obstruCtion urétrALe : déMArChe thérAPeutique(voir aussi Sonde de cystotomie Chapitre IV, p. 507)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
356
CONDUITE S À TENIR
OBSTRUCTION URÉTRALE : DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE(voir aussi Sonde de cystotomie Chapitre IV, p. 507)
Obstruction urétrale
État général dégradé ou état de choc (déshydratation,
hypothermie, bradycardie)
Réanimation médicale- fluidothérapie d’état de choc- antibiotiques
ÉlectrocardiogrammeKaliémieUrée et créatinine
Sondage urétral (sans tranquillisation ou anesthésie si possible), prélèvement d’urine pour analyses (culot, ECBU, bandelette)
Traitement hyperkaliémie
Si sondage impossible
- cystocentèse décompressive- rétropulsion- massage urétral transrectal
Fixation de la sonde vésicale 24-48 heures et rinçage vessieavec sérum physiologique si nécessaire
Suivre kaliémie si besoin (risque hypokaliémie après
levée d’obstacle)
État général satisfaisant(absence de déshydratation,
de bradycardie)
Tranquillisation
Si impossible, urétrostomie ou pose de sonde de cystotomie
Sondage urétral et prélèvementd’urine pour analyses
(culot, ECBU, bandelette)
Mise sous perfusionAntibiotiques
Prélèvements sanguins(urée, créatinine,
potassium)
Correction de l’hyperkaliémie si besoin
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Conduites à tenir
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ŒdèMe PériPhérique
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CONDUITE S À TENIR
ŒDÈME PÉRIPHÉRIQUE
Œdème périphérique
Généralisé Localisé
Inflammatoire Non inflammatoire
VasculiteRéaction allergique
systémique
HypoprotéinémieInsuffisance cardiaquePerfusion trop rapide
Les deux membres antérieurs- syndrome obstructif de la
veine cave crâniale
Ascite- insuffisance cardiaque- mauvais retour veineux dans
l'atrium droit- hypertension portale- fistule artérioveineuse
hépatique
Épanchement pleural- obstruction lymphatique- masse médiastinale crâniale- insuffisance cardiaque- pleurésie
Facial
Inflammatoire- réaction
allergique
Non inflammatoire- obstruction de
la veine cave crâniale
Les deux membrespostérieurs
Avec ascite- obstruction de
la veine cave caudale
- hypertensionportale
Sans ascite- obstruction des
veines iliaques- lymphœdème
primaire
Un seul membre
Inflammatoire- traumatisme- cellulite- artérite- phlébite- envenimation
Non inflammatoire- obstruction
veineuse locale- obstruction
lymphatique- fistule
artérioveineuse
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 357
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
ŒiL rouGe : déMArChe diAGnostique
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
358
CONDUITE S À TENIR
ŒIL ROUGE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Œil rouge
Œil rouge diffus
- affections palpébrales- anomalies ciliaires- kératoconjonctivite sèche- ulcère cornéen- conjonctivite- dacryocystite- affections orbitaires
Vaisseauxconjonctivaux
Œil rouge localement
PIO basse
Uvéite antérieure
PIO élevée
Glaucome
- luxation de la glande lacrymale accessoire
- épisclérite- épisclérite nodulaire- néoplasie- tissu de granulation
- traumatisme- affection systémique : vasculite, troublesde la coagulation
Vaisseaux épiscléraux Masse Hémorragie
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PneuMothorAx : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie pneumothorax Chapitre III, p. 455 et Pneumothorax Chapitre I, p. 217)
359
CONDUITE S À TENIR
PNEUMOTHORAX : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie pneumothorax Chapitre III, p. 455 et Pneumothorax Chapitre I, p. 217)
Pneumothorax spontané
Thoracocentèse diagnostique et thérapeutiqueRadiographie thoracique une fois l’animal stabilisé
Pneumothorax récidivant
Pose d’un drain thoraciquependant 48-72 heures
Pneumothorax récidivant
Thoracotomie exploratrice
Lobectomie totale ou partielle dulobe responsable
Pneumothorax ne récidivant pas
Repos en cage et surveillance
Pathologie pulmonaire focale
Pas d’autre traitement
Pathologie pulmonaire diffuse
Pleurodèse
Peropératoire- abrasion pleurale- pleurectomie pariétale
Pleurodèse chimique postopératoire
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 359
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
358
CONDUITE S À TENIR
ŒIL ROUGE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Œil rouge
Œil rouge diffus
- affections palpébrales- anomalies ciliaires- kératoconjonctivite sèche- ulcère cornéen- conjonctivite- dacryocystite- affections orbitaires
Vaisseauxconjonctivaux
Œil rouge localement
PIO basse
Uvéite antérieure
PIO élevée
Glaucome
- luxation de la glande lacrymale accessoire
- épisclérite- épisclérite nodulaire- néoplasie- tissu de granulation
- traumatisme- affection systémique : vasculite, troublesde la coagulation
Vaisseaux épiscléraux Masse Hémorragie
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 358
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
PoLyGLobuLie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi Polyglobulie Chapitre I et étiologie polyglobulie Chapitre III)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
360
CONDUITE S À TENIR
POLYGLOBULIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Polyglobulie Chapitre I et Étiologie polyglobulie Chapitre III)
Polyglobulie
DéshydratationPolyglobulie relative
État d’hydratation normalPolyglobulie absolue
Mesure de la pression en O2 artériel (PaO2)
PaO2 diminué
Polyglobulie secondaire appropriée
- animal vivant en altitude- hypoventilation alvéolaire- affections pulmonaires
chroniques- shunts cardiaques
droite-gauche
Origine hormonale
- maladie de Cushing- corticothérapie- administration
d’androgènes
Polyglobulie secondaire inappropriée
(origine rénale)- néoplasie rénale- pyélonéphrite- autres affections
rénales
Polyglobulie vraie
- taux d’érythropoïétinenul ou faible
- +/- leucocytose- +/-splénomégalie- ponction médullaire
montrant une hyperplasie de la lignéerouge
PaO2 normal
Conduites à tenir
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PoLyPhAGie : déMArChe diAGnostique
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CONDUITE S À TENIR
POLYPHAGIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Polyphagie
Prise de poids
Éliminer une éventuelle corticothérapie, anticonvulsivants
Analyses sanguines- diabète sucré- hypercorticisme- insulinome
Perte de poids
Régime alimentaire hypocalorique
Régime alimentairenormal
Recherche de parasites intestinaux
Positif
Négatif
Rechercher une origine métabolique- diabète sucré- hypercorticisme- hyperthyroïdie- insuffisance pancréatique exocrine- syndrome de malabsorption
(biopsie intestinale)
Poids inchangé
Causes environnementales :froid, effort physique, alimentation hypocalorique
Rechercher une maladie systémique débutante à l’origine de polyphagie- diabète sucré- hypercorticisme- hyperthyroïdie- insuffisance pancréatique exocrine
syndrome de malabsorption (biopsie intestinale)
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 361
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
PoLyuro-PoLydiPsie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi Test de restriction hydrique Chapitre IV et étiologie polyuro-polydipsie Chapitre III)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
362
CONDUITE S À TENIR
POLYURO-POLYDIPSIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Test de restriction hydrique Chapitre IV et Étiologie polyuro-polydipsie Chapitre III)
Polydipsie(> 100 ml/kg/j)
Bandelette urinaire et densité au réfractomètre
Éliminer une cause iatrogène (diurétiques, corticoïdes, progestatifs…)
Absence de glycosurie Rechercher un pyomètre(échographie, radiographie)
Présence de glycosurie
Si densité > 1,025polydipsie pathologique
peu probable
ECBU Pyélonéphrite
Analyses sanguines biochimiques et T4chez les chats âgés
Anormales- IRC- insuffisance
hépatique- hypercalcémie- hyperthyroïdie
Normales
Test ACTH
NormalAnormal(Cushing spontané ou iatrogène)
Test de restriction hydrique
Concentration des urinesPolydipsie primaire
Absence de concentration urinaire
Faire un test à l’ADH
Rechercher une cause cérébrale,hépatique ou comportementale
Recherche de causes cérébrales (en général idiopathique ou post-traumatique)
Absence de concentration urinaireDiabète insipide néphrogénique
Rechercher des lésions rénales (échographie et biopsie rénale)
Répéter un test de restrictionhydrique suivi d’un test à l’ADH afind’éliminer l’hypothèse de « rinçage médullaire rénal »
Glycémie
Normale
Syndrome de FanconiAffections tubulairesrénales dont IRA
Hyperglycémie
Diabète sucré
Concentration des urinesDiabète insipide central
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Conduites à tenir
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Prise de Poids : déMArChe diAGnostique
363
CONDUITE S À TENIR
PRISE DE POIDS : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Prise de poids
Absence d’ascite
Ration alimentaire
Ration incorrecte (trop riche)
Ration correcte
Réduire la quantité de calorie et augmenter l’exercice physique
Polyphagie
Rechercher- diabète sucré- hypercorticisme- acromégalie- lésions hypothalamiques- insulinome
Métabolisme énergétique diminuéRechercher- hypothyroïdie- hypopituitarisme
Appétit normal ou diminué
Ascite ou œdème (pseudo-prise de poids)
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 363
Guide Pratique de M
édecine interne : chien, chat et nAC - 3
e édition
Conduites à tenirProCidenCe de LA MeMbrAne niCtitAnte : déMArChe diAGnostique
Guide Pratique de M
édecine Interne canine et féline
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Procidence unilatéraleP
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Procidence bilatérale
Exophtalmie
Affections des muscles masticateurs (myosite)
Absence d’exophtalmie
Troubles généraux(digestifs)
Enophtalmie
Œil de taille diminuéePhtisie bulbaire
Œil de taille normale
Douleur oculaire
Kératite, uvéite…
Absence de douleur oculaire (myosis, ptose palpébrale)
Syndrome de ClaudeBernard Horner
Masse rétrobulbaire
Cytoponction ou biopsie
Scanner
Abcès Kyste Tumeur
Exophtalmieet/ou strabisme
Échographie
Absence de masse
Cytoponction (cellulite)Angiographie orbitaire
(fistule artério-veineuse)
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 364
Conduites à tenir
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Protéinurie : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie protéinurie Chapitre III)
365
CONDUITE S À TENIR
PROTÉINURIE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie protéinurie Chapitre III)
Protéinurie sur bandelette(par sondage ou lors de miction spontanée)
Répéter avec des urines récoltées par cystocentèse
Positif
Faire un culot de centrifugation
Présence d’un sédiment
Présence de cylindre
PROTÉINURIE TUBULAIRE
PU/CU compris entre 2 et 5Protéinurie modérée
PROTÉINURIE PRÉGLOMÉRULAIRE, TUBULAIREOU PARTIELLEMENT GLOMÉRULAIRE
Présence- d’hématies- de globules blancs- de bactéries- de cellules néoplasiques- de cristaux
PROTÉINURIE INFLAMMATOIRE RÉNALE OU POSTRÉNALE
Négatif
PROTÉINURIE D’ORIGINE URÉTRALE,VAGINALE OU PROSTATIQUE
Absence de sédiment
Rapport PU/CU
PU/CU > 5Protéinurie sévère
PROTÉINURIE GLOMÉRULAIRE
PU/CU < 2Protéinurie faible
PROTÉINURIE PRÉGLOMÉRULAIRE FONCTIONNELLE OU TUBULAIRE
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 365
Guide Pratique de M
édecine interne : chien, chat et nAC - 3
e éditionG
uide Pratique de Médecine Interne canine et féline
366
CO
ND
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Absence de lésion cutanée
PR
UR
IT : DÉM
AR
CHE D
IAG
NO
STIQ
UE
(Voir aussi É
tiologie prurit Chapitre III)
Présence de puces- traiter contre
les puces
Prurit
Raclages cutanés, calques,lampe de Wood.RÉSULTATS POSITIFS- gale- démodécie- aoûtats- teigne- malassezia
Raclages cutanés, calques,lampe de Wood.RÉSULTATS NÉGATIFS
Lésions cutanées
Présence de papules
Traiter contre les puces
Traitement efficace
Traitement inefficace
Présence de papules et de pustules
Antibiothérapie
Traitement efficace
Traitementinefficace
Traitement efficace(allergie alimentaire)
Traitement inefficace
Régime d’éviction
Biopsie cutanée
Traitement inefficace
Skin tests in vivo ou in vitro (IgE)
Atopie
Traiter contre les puces
Traitement efficace(allergie aux puces)
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 366
Conduites à tenirPrurit : déMArChe diAGnostique
(Voir aussi étiologie prurit Chapitre III)
Conduites à tenir
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PtyALisMe : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie ptyalisme Chapitre III)
367367
CONDUITE S À TENIR
PTYALISME : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie ptyalisme Chapitre III)
Ptyalisme
Examen de la cavité buccale anormal
Gingivite, glossite,stomatite
Malformationsbuccales, traumatisme
(fracture)
Masses Lésions dentairesou parodontales
- examen complet de la cavité buccale
- biopsie des lésions- cytologie- bactériologie
- biopsie- radiographie cavité
buccale- bilan locorégional et
général (RX thoracique,exploration nœudslymphatiques)
- chirurgie d'exérèse
- examen complet de la cavité buccale
- biopsie des lésions gingivales
- radiographie dentaire
Examen de la cavité buccale normal
Affections des glandes
salivaires
Régurgitationsassociées
Dysphagieassociée
Vomissementsassociés
Encéphalosehépatique
Troubles neurologiques
associés
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 367
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
réAniMAtion CArdioresPirAtoire : déMArChe thérAPeutique
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
368
CONDUITE S À TENIR
RÉANIMATION CARDIORESPIRATOIRE : DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE
Arrêt cardiorespiratoire
Intubation trachéale
Faire deux insufflationsde 2 secondes
L'animal respire de nouveau
Surveiller afin d'anticipertoute récidive
L'animal ne respire passpontanément
Ventiler l'animal à raison de 12 à 20 insufflations/minute Pouls présent
Ventiler jusqu'à ceque l'animal respire
spontanément
Surveiller de façon à anticiper tout arrêt
cardiaque
Pouls absent
Massage cardiaque
Si deux personnessont présentes
Si une seule personneest présente
Réaliser 15 compressionsthoraciques puis deux
ventilations
Réaliser 15 compressionsthoraciques puis deux
ventilations
L'animal pèsemoins de 7 kilos
L'animal pèseplus de 7 kilos
Massage cardiaqueen décubitus latéral
à raison de 120 compressions/
minute
Massage cardiaqueen décubitus dorsal
à raison de 80 à 100 compressions/
minute
Ventiler en même temps quechaque compression thoracique
Suite en 1
Pratiquer ces cycles à raisonde 80 à 100 compressions/
minute
Non Un tracé électrocardiographique est-il possible ? Oui Suite en 2
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Conduites à tenir
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CONDUITE S À TENIR
Un ECG est indispensable ! !
Administrer adrénaline etmasser énergiquement une fois
en regard du cœur
Rythme sinusal
Non
Oui
Fibrillationventriculaire Non Dissociation
électromécaniqueOui
Administrer adrénalineet naxolone
Oui
Défibrillation Administrer du bretylium ou chlorure de magnésium
Non
Asystolie ventriculaire
OuiAdministrer adrénaline et atropine
Non
BradycardieOuiAdministrer atropine
Non
Tachycardie supraventriculaire
OuiAdministrer unefluidothérapie massive
Non
Administrer de la lidocaïne
Complications fréquentes après une réanimation cardiorespiratoire
Complications cardiaques avec troublesdu rythme et phénomène de bas débit
Administrer lidocaïne et dobutamine
Complications neurologiques avecœdème cérébral
Administrer corticoïdes, mannitol,furosémide
Surveillance étroite des fonctions cardiorespiratoires de l'animal
Complications respiratoiresavec œdème pulmonaire
Administrer oxygène,furosémide, inotropes
Suite 2
Suite 1
Suite en 3
Suite 3
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 369
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
sArCoMes des tissus Mous : déMArChe thérAPeutique
(1) uniquement pour les fibrosarcome, myxosarcome, leïomyosarcome, sarcome synovial, rhabdomyosarcome et sarcome faiblement différenciés
(Voir Protocoles chimiothérapie Chapitre IV)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
370
CONDUITE S À TENIR
SARCOMES DES TISSUS MOUS : DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE
Sarcome des tissus mous
Excision large
Histologie
Excision au-delà des marges saines
Oui
Grade histologique
Élevé Faible/intermédiaire
Chimiothérapie adjuvante (1)
Suivi régulier tous les 3 mois
Non
Radiothérapie adjuvante
Élevé
Grade histologique
Faible/intermédiaire
Nouvelle excision plus large si possible
Chimiothérapie adjuvante (1)
(1) uniquement pour les fibrosarcome, myxosarcome, leïomyosarcome, sarcome synovial, rhabdomyosarcome et sarcome faiblement différenciés
(Voir Protocoles chimiothérapie Chapitre IV)
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Conduites à tenir
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synCoPe : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie syncope Chapitre III et Syncope Chapitre I)
371
CONDUITE S À TENIR
SYNCOPE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie syncope Chapitre III et Syncope Chapitre I)
Syncope
Réaliser un historique complet, un examenclinique, un électrocardiogramme, uneanalyse sanguine avec bilan complet
Aucune anomalie
Syncope par choc vagalSyncope de situationSyncope secondaire à un traitementmédicalTrouble du rythme cardiaqueTroubles métaboliques
Réaliser un ECG après effortMonitoring cardiaque avecappareillage Holter
Aucune anomalie
Considérer un phénomènede bas débit cardiaque oude troubles neurologiques
En faveur de bas débit cardiaque- dirofilariose- sténose pulmonaire- sténose aortique- cardiomyopathie- embolie pulmonaire
Réaliser :- une recherche de dirofilariose- radiographie thoracique- échocardiographie- scanner pulmonaire
(embolie pulmonaire)
En faveur de syncope parhyperactivité des sinuscarotidiens
Réaliser un ECG lors d'unecompression sinocarotidienne
En faveur de troubles neurologiques- crise convulsive possible- signes neurologiques focaux
Réaliser une ponction de LCRRéaliser un scanner ou IRMcérébral
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 371
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
372
CONDUITE S À TENIR
TÉNESME : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie ténesme Chapitre III)
Ténesme
Examen clinique et rectal
Affections périnéales ou périanales- lésions des glandes anales - tumeur anale- sténose anale- fistule périanale- hernie périnéale
Obstruction intraluminale
Sténose/tumeur Corps étranger
Endoscopie/biopsieChirurgie
Retraitpar endoscopie
Masse intrapelvienne ouabdominale
Obstruction extraluminale
Radiographie abdominale caudale et de la région pelvienne
(avec ou sans produit de contraste/marquage du côlon)
Échographie Biopsie
Chirurgie exploratrice
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 372
373
CONDUITE S À TENIR
Fracture dubassin
Chirurgie
Muqueuse épaisseDouleur rectalePalpation de corps étrangerrectalPalpation d’une masse ou anomalie rectale
Absence d’obstruction
Coloscopie- biopsie- culture
Maladies inflammatoireschroniques du colon
TumeurPolype
Origine infectieuse(bactérie, mycose)
Aucune anomalie : syndrome du côlon
irritable
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 373
ténesMe : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie ténesme Chapitre III
Conduites à tenir
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CONDUITE S À TENIR
Fracture dubassin
Chirurgie
Muqueuse épaisseDouleur rectalePalpation de corps étrangerrectalPalpation d’une masse ou anomalie rectale
Absence d’obstruction
Coloscopie- biopsie- culture
Maladies inflammatoireschroniques du colon
TumeurPolype
Origine infectieuse(bactérie, mycose)
Aucune anomalie : syndrome du côlon
irritable
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
374
CONDUITE S À TENIR
TROUBLES DE LA COAGULATION : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Troubles de la coagulation Chapitre I et Étiologie troubles de la coagulation Chapitre III)
Troubles de l’hémostase
Temps de saignement
Normal
Temps de céphalineactivée augmenté
Temps de céphaline activé et temps
de Quick augmentés
Temps de Quick augmenté
Déficit congénital en facteur VIIIntoxication aux anticoagulant récente
Temps de thrombineaugmenté
Temps de thrombinenormal
Thrombocytopénie- CIVD
PDF augmentés- fibrinolyse primitive
PDF normaux- insuffisance hépatique grave- afibrinogénémie congénitale- héparinothérapie
Taux plaquettairenormal
Hémophilie A (facteur VIIIc)Hémophilie B (facteur IX)Carence en facteur XICarence en facteur XII
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375
CONDUITE S À TENIR
Insuffisance hépatiqueIntoxication aux anticoagulantsDéficit congénital en facteur II et facteur X
Augmenté
Numération plaquettaire
Thrombocytopénie
Myélogramme
Anormal (thrombocytopéniecentrale)- aplasie- néoplasie
Normal (thrombocytopéniepériphérique)
Distribution anormale (splénomégalie)
Destruction périphérique- thrombocytopénie d’origine
immunitaire- CIVD- FeLV, FIV- ehrlichiose
Normale
Maladie de Von WillebrandThrombopathies- médicamenteuse- urémie
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troubLes de LA CoAGuLAtion : déMArChe diAGnostique(Voir aussi Troubles de la coagulation Chapitre I et étiologie troubles de la coagulation Chapitre III)
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CONDUITE S À TENIR
Insuffisance hépatiqueIntoxication aux anticoagulantsDéficit congénital en facteur II et facteur X
Augmenté
Numération plaquettaire
Thrombocytopénie
Myélogramme
Anormal (thrombocytopéniecentrale)- aplasie- néoplasie
Normal (thrombocytopéniepériphérique)
Distribution anormale (splénomégalie)
Destruction périphérique- thrombocytopénie d’origine
immunitaire- CIVD- FeLV, FIV- ehrlichiose
Normale
Maladie de Von WillebrandThrombopathies- médicamenteuse- urémie
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Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
376
CONDUITE S À TENIR
Commémoratifs et examen clinique
TROUBLES DE LA CROISSANCE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie troubles de la croissance Chapitre III)
Croissance anormale
Nourritureinadaptée
Vomissements ou diarrhées
Changement de nourriture Exploration de l’appareil
digestif et recherche d’une cause parasitaire
Normaux
Numération-formule sanguine, biochimie complète, analyses d’urine
Augmentation de l’urée, hypo- ou isosthénurie,
protéinurie
Hypoprotéinémie et hypoalbuminémie
sans protéinurie
Hyperglycémie,glycosurie
Explorer les reins(échographie,
biopsie rénale)
Diabète sucré
Explorer l’appareildigestif (fibroscopie,biopsies intestinales)
Hypoalbuminémiesans protéinurie
Exploration hépatique (échographie, acides biliaires,
biopsie hépatique)
Shunt portosystémiqueAffections hépatiques
congénitales
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377
CONDUITE S À TENIR
Conformation anormale du squelette
Auscultation cardiaque anormale
Hypothyroïdie Chondrodystrophie
Dosage T4 ou test à la TSH
Exploration cardiovasculaire (radiographie, échographie, ECG)
Hypercholestérolémieet anémie
Recherche hypothyroïdie
Augmentation des ALKP, hypercholesté-rolémie, hyposthénurie
Aucune anomalie
Recherche hypercorticisme
(test ACTH)
Recherche de nanismehypophysaire
Augmentation des enzymeshépatiques, hypoglycémie, diminution de l’urée,du cholestérol, Cristaux urinaires de biurates
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 377
troubLes de LA CroissAnCe : déMArChe diAGnostique(Voir aussi étiologie troubles de la croissance Chapitre III
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Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
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CONDUITE S À TENIR
Commémoratifs et examen clinique
TROUBLES DE LA CROISSANCE : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Étiologie troubles de la croissance Chapitre III)
Croissance anormale
Nourritureinadaptée
Vomissements ou diarrhées
Changement de nourriture Exploration de l’appareil
digestif et recherche d’une cause parasitaire
Normaux
Numération-formule sanguine, biochimie complète, analyses d’urine
Augmentation de l’urée, hypo- ou isosthénurie,
protéinurie
Hypoprotéinémie et hypoalbuminémie
sans protéinurie
Hyperglycémie,glycosurie
Explorer les reins(échographie,
biopsie rénale)
Diabète sucré
Explorer l’appareildigestif (fibroscopie,biopsies intestinales)
Hypoalbuminémiesans protéinurie
Exploration hépatique (échographie, acides biliaires,
biopsie hépatique)
Shunt portosystémiqueAffections hépatiques
congénitales
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377
CONDUITE S À TENIR
Conformation anormale du squelette
Auscultation cardiaque anormale
Hypothyroïdie Chondrodystrophie
Dosage T4 ou test à la TSH
Exploration cardiovasculaire (radiographie, échographie, ECG)
Hypercholestérolémieet anémie
Recherche hypothyroïdie
Augmentation des ALKP, hypercholesté-rolémie, hyposthénurie
Aucune anomalie
Recherche hypercorticisme
(test ACTH)
Recherche de nanismehypophysaire
Augmentation des enzymeshépatiques, hypoglycémie, diminution de l’urée,du cholestérol, Cristaux urinaires de biurates
303-380 CHAP2 Conduites Coul ok 8/09/06 15:41 Page 377
Guide Pratique de Médecine interne : chien, chat et nAC - 3e édition
Conduites à tenir
tuMeur MAMMAire : déMArChe thérAPeutique(Voir aussi Tumeurs mammaires Chapitre I)
Guide Pratique de Médecine Interne canine et féline
378
CONDUITE S À TENIR
Tumeur bénigne
TUMEUR MAMMAIRE : DÉMARCHE THÉRAPEUTIQUE(Voir aussi Tumeurs mammaires Chapitre I)
Analyse histologique
Surveillance
Exérèse incomplète
Réintervention chirurgicale élargie
Associée à des foyers suspects
de transformation maligne
Réintervention chirurgicale élargie
Suivi régulier (local, régional et à distance)
Marges de résection saines
Absence d’embol Présence d’embol
Réintervention chirurgicale élargie
si avait été effectuée une nodulectomieou mastectomie
Réintervention chirurgicale élargie
si avait été effectuée une nodulectomie ou mastectomie
Suivi régulier (local, régional et à distance)
Chimiothérapie
Suivi régulier (local, régional et à distance)
Tumeur maligne
Réintervention chirurgicale élargieet/ou radiothérapie
Absence d’embol
Marges de résection infiltrées
Exérèse complète
Présence d’embol
Réintervention chirurgicale élargie et/ou
radiothérapie
Suivi régulier (local, régional et à distance)
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Conduites à tenir
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voMisseMents Chroniques : déMArChe diAGnostique(Voir aussi Vomissements Chapitre I et étiologie vomissements aigus et chroniques Chapitre III)
379
CONDUITE S À TENIR
VOMISSEMENTS CHRONIQUES : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE(Voir aussi Vomissements Chapitre I et Étiologie vomissements aigus et chroniques Chapitre III)
Vomissement chronique
Traitementadéquat
Numération-formuleBiochimie sanguine (reins, foie, pancréas…)T4 chez les chats de plus de 10 ans
Résultats anormauxet suggérant une affection
métabolique
Recherches complémentairesd’affections plus rares- maladie d’Addison- shunt portosystémique- gastrinome- mastocytome
Radiographies anormales
Résultats anormaux ou n’expliquant pas
à eux seuls les vomissements
Radiographies abdominales
Radiographies normales ou montrant un corps étranger
Échographie abdominale
Signe d’occlusion ou de phénomène
infiltratif
Chirurgie
Fibroscopie et biopsie gastrique et duodénale
Gastrotomie
Transit baryté
Pas de signe d’occlusion
Endoscopie
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Guide Pratiquede Médecine interne
chien, chat et NACFabrice HÉBERT
Christophe BULLIOT
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NAC
•3e
édition
Fabr
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Guide Pratique de Médecine internechien, chat et NAC • 3e édition
Fabrice HÉBERTChristophe BULLIOT
Cette nouvelle édition, enrichie de plus de 120 pages, présente plus de 70 articlestotalement remaniés, une actualisation avec les données les plus récentes, denombreuses illustrations couleur intégrées au texte, de nouveaux arbres décisionnelset plus d'une dizaine de techniques nouvellement abordées.
L'essor considérable de la médecine des animaux de compagnie permet d'offrir aupraticien une diversité croissante de traitements. Mais la multiplicité des optionsthérapeutiques ne facilite pas la prise de décision. L'objet de cet ouvrage est de
présenter au praticien et à l'étudiant les lignes directrices pour le traitement desprincipales affections rencontrées en pratique courante.Conçu pour une consultation quotidienne facilitée, l'ouvrage est divisé en quatreparties. La première est un dictionnaire de présentation synthétique (introduction,étiologie, symptômes, diagnostic, traitement, pronostic et complications) desprincipales pathologies ou syndromes. La seconde expose les démarches diagnostiqueset thérapeutiques sous forme d'arbres décisionnels à partir des symptômes courants.La troisième présente, sous forme de tableaux, l'étiologie des pathologies ousyndromes décrits.Une dernière partie présente les principales techniques ou examens complémentairesabordables par le praticien.Enfin, le lecteur trouvera en fin d'ouvrage le rappel des valeurs usuelles biologiques, desnormes échocardiographiques et de la posologie des principaux médicaments utiliséesen thérapeutique des animaux de compagnie.
Le Dr Fabrice HEBERT est ancien interne du service de Médecine de l'ENVA, ancienassistant au service de médecine de l'ENVA, ancien collaborateur au service de médecinede la clinique Frégis et donne des consultations référées en Médecine Interne. Il est auteurde la première édition du guide pratique de médecine interne canine et féline, du guidepratique des urgences canines et félines, du guide pratique d'uro-néphrologie vétérinaireet co-auteur du Vade-Mecum des Urgences vétérinaires.
3e édition
CD-ROMdes conduites à tenirinclus dans l'ouvrage