Comment élit-on le Pape ?

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Comment élit-on le Pape ?. Le conclave de 2013. État des lieux La vacance du Siège Les jours qui suivent la mort du Pape Les funérailles pontificales. Le conclave Le nouveau Pape Les questions. LE PLAN. État des lieux…. Qu ’ est-ce que le Vatican ? - PowerPoint PPT Presentation

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Comment élit-on le Pape ?

Le conclave de 2013

LE PLAN

1. État des lieux2. La vacance du Siège3. Les jours qui suivent

la mort du Pape4. Les funérailles

pontificales

• Le conclave• Le nouveau Pape• Les questions

État des lieux…

• Qu’est-ce que le Vatican ?• La cité du Vatican et le Saint-Siège• Le rôle du Pape• Le rôle des évêques et des cardinaux• La curie romaine

Qu’est-ce que le Vatican ?

• Une des sept collines de Rome

• Lieu du supplice et de l’inhumation de Pierre (vers 64-67)

• 324 : première construction d’une basilique sous Constantin

• XIVème : résidence principale des Papes dans le palais apostolique.

• Construction de la Basilique saint-Pierre au XVIème siècle.

• Presque toute l’Italie devient « État pontifical ».

• 1929 : signature des accords du Latran entre le Pape et le nouveau Royaume italien pour mettre fin au conflit.

• Création de l’État du Vatican.

• Le plus petit État du monde (44 ha)

• Une entité juridique internationale : le Saint-Siège.

• La création de représentations diplomatiques : les nonciatures.

• De nombreux autres lieux bénéficient de l’extraterritorialité.

• Un État neutre…

• Comme tout État…• Des ministres…• Une monnaie : €• Un drapeau et un hymne• Les gardes suisses…• Corps de police interne en

lien avec le gouvernement italien.

• Une participation active aux divers organismes internationaux.

Vatican ou Saint-Siège ?CITE DU VATICAN

• Petit État souverain• Il garantit l’autonomie

politique et l’indépendance du Pape.

• Il offre au gouvernement central de l’Église un espace géographique clairement indentifiable.

SAINT-SIEGE• Entité juridique

internationalement reconnue

• Il incarne le pouvoir spirituel du chef de l’Église catholique

• Il est composé de tout ce qui participe à l’administration centrale de l’Église

Le Pape, Chef d’État• Les premiers territoires dès le VIIIème

siècle.• Les accords du Latran en 1929 après la

guerre de 1870 (annexion des États pontificaux).

• La souveraineté politique du Pape est au service de sa mission spirituelle : la Cité-État du Vatican n’est que l’instrument du Saint-Siège.

• Le financement vient en grosse partie de la générosité des fidèles et de la participation des Églises locales.

La diplomatie du Saint-Siège

• Un personnel diplomatique accrédité : les nonces (du latin nuntius, envoyé).

• 174 relations diplomatiques à ce jour.

• Le nonce est le doyen d’un corps diplomatique

Le Vatican : lieu du martyre de l’apôtre Saint-Pierre

• Martyrisé vers 64 et inhumé à côté du cirque.

• Petit mausolée retrouvé après des fouilles, en dessous de l’actuel autel majeur.

• Création d’un palais apostolique au IXème siècle.

Le rôle du Pape• Il est l’évêque de

Rome et, de ce fait, successeur de l’apôtre Pierre.

• Il jouit d’une primauté au sein du groupe apostolique des évêques.

• Il est donc le chef suprême de l’Église.

Les évêques, successeurs des apôtres

• Ils sont les successeurs des apôtres.

• Ils ont une fonction territoriale (diocèse)

• Ils portent le violet.• Les archevêques portent le

« pallium » et ont un pouvoir sur les diocèses suffragants.

Évêque de Rome• Il reçoit la charge de

l’apôtre Pierre dès l’acceptation de son siège de Rome par les Cardinaux.

• Il a donc la prééminence au sein du collège des évêques.

• Il est le premier des évêques : serviteur des serviteurs.

Pasteur de l’Église universelle• Triple mission de l’Évêque :

enseigner, rendre le culte, servir l’unité.

• Cela se vit dans le diocèse. • Le corps épiscopal est chargé de la

conduite de l’Église universelle.• Cette responsabilité collective

s’exprime dans le cadre des conciles.

• Ceux-ci sont convoqués par le premier d’entre eux : le Pape.

• C’est aussi lui qui confirme leurs travaux.

• Vatican II de 1962 à 1965 : 21ème concile de l’histoire de l’Église.

Évêque de Rome• Il exprime sa

sollicitude pour son diocèse romain par le cardinal vicaire (cardinal VALLINI).

• La Curie romaine collabore dans sa charge de Pasteur de l’Église universelle.

Les Cardinaux

• Ils sont le clergé romain des premiers temps de l’Église.

• Puis ils ont doucement constitués une sorte de chambre haute : le Sacré Collège.

• Depuis 1059, l’élection du pape leur est réservée.

Un titre historique

• « Cardinal » car l’église romaine se situait sur l’axe principale de la ville : le cardo.

• En rouge, car appelé à donner son sang.

Les Cardinaux• Ils sont nommés par le Pape (on parle de leur « création »).• Ils sont, soient à la tête des grands diocèses du monde,

soient en charge des dicastères de la Curie Romaine.• Ils se réunissent en conclave pour élire le Pape.• Ils se réunissent en consistoire pour délibérer d’affaires

importantes, ou pour le déroulement de grandes solennités.• Ils assurent collégialement la conduite de l’Église pendant

la vacance du Siège apostolique.• Ils restent, dès leurs créations, en lien avec le diocèse de

Rome.

Leurs missions• Le titre de Cardinal est

porté à vie.• Chaque Cardinal, sur

nomination du Pape, est membre d’un dicastère.

• La direction d’un dicastère cesse à 75 ans;

• À 80 ans, un cardinal ne peut plus être membre d’un dicastère, ni participer à l’élection du Pape.

Qui sont-ils ?

• Ils sont issus de trois ordres :– Diacres de la Cité– Prêtres de la Cité– Évêques des diocèses suburbicaires

• Ils sont actuellement quasiment tous évêques, mais ce n’est pas obligatoire (trois sont seulement prêtres).

Combien sont-ils ?• Primitivement : sept.• Croissance au cours des

années.• Depuis Paul VI, jamais

plus de 120 électeurs.• Jean-Paul II a été jusque

135 électeurs.• Aujourd’hui, voir ce

tableau en ajoutant un « in pectore ».

D’où proviennent-ils ?

• Benoît XVI, à la suite de Jean-Paul II, a diminué le nombre de cardinaux issus de l’Europe et surtout d’Italie.

• Les Églises jeunes et en développement furent privilégiées.

• La France est représentée par neuf cardinaux, dont quatre électeurs.

L’actuel collège cardinalice

• Doyen : Cardinal Angel SODANO

• Vice-Doyen : Proto-diacre : Cardinal Roger ETCHEGARAY

L’actuel collège cardinalice• Proto-diacre :

Cardinal Jean-Louis TAURAN

• Camerlingue et Secrétaire d’État : Cardinal Tarcisio BERTONE

La Curie Romaine

• C’est le gouvernement du Pape.• La Secrétairerie d’État occupe la première

place des organismes curiaux.• Le mot « curie » vient du latin curare :

« prendre soin de ».• Une organisation en dicastères et en

conseils.

Les dicastères• Ils sont au nombre de six :

1. Secrétairerie d’Etat2. Congrégations3. Tribunaux4. Conseils5. Services administratifs6. Commissions

La Secrétairerie d’État• Dirigée par le Cardinal

Tarcisio BERTONE• Deux sections• Affaires générales coordination des travaux,

affaires courantes, publication des documents publics

• Rapport avec les étatsDiplomatie.

La vacance du Siège

• Le Camerlingue• Le Doyen• Le collège des

Cardinaux• Les congrégations

Dès la mort du PapeTous les responsables des dicastères quittent leurs

fonctions, à l’exception :1. Du camerlingue2. Du substitut et du Secrétaire pour les relations avec les

États3. Du grand Pénitencier4. Le Cardinal vicaire de Rome5. Le Cardinal archiprêtre de la Basilique Vaticane6. Le Vicaire Général pour la Cité du Vatican7. Les Secrétaires des dicastères8. Les nonces apostoliques

Le camerlingue

• Actuellement, le Cardinal BERTONE.• C’est le « chambellan »• Il constate (Carolus trois fois) et notifie le décès du Pape.• La garde de la dépouille est sous sa responsabilité.• Il casse l’anneau pastoral et le sceau personnel du Pape.• Il veille à l’administration des biens et des droits temporels

du Saint-Siège.• Il sera chargé de fermer les appartements pontificaux, une

fois l’inhumation du Pape faite.

Le Doyen• Le Doyen est chargé d’annoncer le

décès du Souverain Pontife à toutes les représentations diplomatiques et aux chefs d’État.

• Il convoque les cardinaux du monde entier au Conclave.

• Il préside les funérailles pontificales.

Le collège des Cardinaux

• Son pouvoir est limité aux questions courantes.

• Ils préparent les funérailles pontificales.

• Ils préparent les élections du successeur.

• Il est assisté dans sa tâche par les Secrétaires des dicastères.

Cardinaux créés par 80 ans et plus Électeurs Total

Paul VI 2 0 2

Jean Paul II 72 51 123

Benoît XVI 17 67 84

Total 91 118 209

Les jours qui suivent le départ du Pape

• L’annonce officielle• Les congrégations• Les novemdiales

L’annonce officielle

• Elle est faite par le Doyen du Collège des cardinaux : le Cardinal SODANO.

• Tous les responsables de la curie romaine sont suspendus de leurs fonctions.

• Les congrégations se mettent en place.

Les congrégations• Elles sont de deux types :1. Congrégation générale – elle

rassemble tous les cardinaux, électeurs ou non.

2. Congrégation particulière – elle est constituée du Cardinal camerlingue et de trois cardinaux tirés au sort tous les trois jours.

Leur rôleCONGREGATION

GENERALE• Elle est présidée par le Cardinal

Doyen : le cardinal Sodano.• Organise les novemdiales.• Fixe la date de l’inhumation (entre le

4ème et le 6ème jour après le décès).• Fixe le jour et l’heure du

commencement des opérations de vote, idéalement le 15ème jour, et au plus tard le 20ème après le début de la vacances (ici, 16 jours : le 18 avril).

• Traite les questions exceptionnelles et urgentes (mais elle ne peut prendre aucune décision dont la validité excéderait la période de vacance).

• Elle n’a plus lieu une fois l’élection commencée.

CONGREGATIONPARTICULIERE

• Elle est constituée du Cardinal camerlingue et de trois cardinaux tirés au sort tous les trois jours (un de chaque ordre).

• Elle assiste les secrétaires des dicastères pour la gestion des affaires courantes.

• Elle continue durant le temps de l’élection.

• Pour les questions urgentes et importantes, elle se réfère à la congrégation générale et peut faire procéder à un vote.

Le Conclave

• Son histoire• Les participants• Les lieux

• Le début du rituel électoral

• Le rituel en détail• L’élection faite

Un peu d’histoire• Du latin cum « avec » et clavis « clef » : fermé avec une clef.• Une telle coutume s'instaura durant le XIIIème siècle autant pour

soustraire le corps électoral aux manipulations éventuelles des pouvoirs politiques que pour le contraindre à faire son choix dans des délais raisonnables.

• Les péripéties de l'élection de Grégoire X en soulignèrent la nécessité et le bienfait : elle demanda plus de deux ans et demi de délibérations, qui aboutirent seulement quand, sur le conseil de saint Bonaventure, le podestat de Viterbe eut fait murer les électeurs dans le palais épiscopal, dont on enleva le toit, les réduisant en même temps au pain et à l'eau.

• Devenu pape, Grégoire X promulgua, au IIème concile de Lyon (1274), la constitution rendant obligatoire une telle clôture à l'intérieur de laquelle personne ne devait pénétrer - ni faire entrer quoi que ce soit - sous peine d'excommunication.

Qui participe ?• Tout cardinal électeur, et donc éligible.• Il doit donc avoir moins de 80 ans.• Actuellement, ils sont 118, mais seront 117, le Cardinal

KASPER aura atteint la limité d’âge.• Au conclave, hors les moments d’élection, participent

d’autres personnes.

Les personnes admises• Un infirmier si un

Cardinal est malade. Il reste à la Maison Sainte-Marthe.

• Le personnel de la Maison Sainte-Marthe (cuisine, ménage, couture, etc.)

• Deux médecins.

• Le Secrétaire du Collège Cardinalice

• Le Maître des célébrations pontificales liturgiques avec deux cérémoniaires.

• Deux religieux sacristains.• Un ecclésiastique assistant

le Doyen.

Tous doivent prêter serment de secret absolu.

Les lieux et les mesures

• La Domus Sanctae Marthae

• La Chapelle Sixtine• Cette fois-ci,

l’ensemble du territoire de la Cité du Vatican.

La Domus Sanctae Marthae

• Beaucoup plus confortable que la Chapelle Sixtine et ses locaux ! Les chambres sont tirées au sort.

• Est isolée et contrôlée pour éviter tout transfert d’informations (par deux techniciens de services secrets étrangers non connus)

• Les cardinaux malades y demeurent même durant l’élection.

• Les Cardinaux se déplacent en bus blindé !

La Chapelle Sixtine• Elle reste le lieu du vote.• On y monte des sièges pour les Cardinaux, ainsi

qu’une table électoral pour l’urne et les assesseurs.• Des toilettes sont aménagées !• On installe le poêle et ses cartouches fumigènes.• On prépare le matériel liturgique pour la

célébration de la messe.• On prépare trois soutanes blanches…

Les Cardinaux français

• Ils sont au nombre de neuf.• Quatre seulement sont électeurs.• Les voici par âge décroissant :

Cardinal Jean HONORE• Archevêque émérite de Tours• Né le 13 août 1920• 93 ans• Prêtre le• Nommé évêque en• Créé cardinal le 21 février 2001.

Cardinal Roger ETCHEGARAY• Archevêque émérite de Marseille• Né le 25 septembre 1922 à Espelette

(Pyrénées-Atlantiques)• 93 ans• Prêtre le 13 juillet 1947 pour le diocèse de

Bayonne• Nommé évêque le 27 mai 1969• Créé Cardinal le 20 juin 1979.

Cardinal Albert VANHOYE• né le né le 24 juillet 1923 à Hazebrouck dans le

Nord en France, est un prêtre jésuite français, exégète et professeur d'Écritures saintes à l'Institut biblique pontifical de Rome, dont il est le recteur de 1984 à 1990. Particulièrement connu pour ses études sur la lettre aux Hébreux et le Sacerdoce du Christ, il est créé cardinal le 24 mars 2006 par Benoit XVI.

Cardinal Paul POUPARD

• Président du Conseil pontifical pour la culture depuis 1985.

• Né le 30 août 1930 à Bouzillé (Maine-et-Loire)• 83 ans• Prêtre le 18 décembre 1954 pour le diocèse

d'Angers.• Nommé évêque le 6 avril 1979.• Créé Cardinal le 25 mai 1985.

Cardinal Bernard PANAFIEU• Archevêque de Marseille, depuis 1995• Né le 26 janvier 1931 à Châtellerault

(Vienne)• 82 ans• Prêtre le 22 avril 1956 pour le diocèse

d'Albi• Nommé évêque le 9 juin 1974• Créé cardinal le 21 octobre 2003

Cardinal André VINGT-TROIS• Archevêque de Paris, depuis 2005• Né le 07 Novembre 1942 • Ordonné prêtre le 28 Juin 1969 • Nommé évêque le 25 Juin 1988• Consacré évêque le 14 Octobre 1988• Cardinal le 24 novembre 2007

Cardinal Jean-Louis TAURAN• Archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église

depuis le 24 Novembre 2003• Né le 5 avril 1943 à Bordeaux.• 70 ans• Prêtre le 20 septembre 1969 pour le diocèse de

Bordeaux• Nommé archevêque le 6 janvier 1991, titulaire du

diocèse de Telepte• Créé Cardinal le 21 octobre 2003.

Cardinal Philippe BARBARIN• Archevêque de Lyon, depuis 2002.• Né le 17 octobre 1950 à Rabat (Maroc)• Prêtre le 17 décembre 1977 pour le diocèse

de Créteil • 63 ans• Nommé évêque le 1er octobre 1998• Créé cardinal le 21 octobre 2003

Le type d’élection

• Jean-Paul II, dans la constitution de 1966, a supprimé l’élection par acclamation, mais aussi l’élection par compromission.

• Elle est maintenant au deux tiers des voix pour les 28 premiers tours, puis à la majorité absolue.

• C’est une élection au scrutin secret.

Déroulement des scrutins• Dès le premier acte de l’élection, la

Chapelle est fermée et tout se fait à huis clos.

• Le premier vote aura lieu l’après-midi. C’est souvent un vote nul.

• Les Cardinaux s’y rendront en procession en invoquant l’Esprit Saint après avoir célébré la messe en la Basilique vaticane.

Premier jour• Dès le premier jour, les Cardinaux sont contrôlés

sérieusement et sévèrement avec l’aide de moyens technologiques pour s’assurer du secret vers l’intérieur et l’extérieur.

• Chacun leur tour, ils prêtent serment de secret absolu, la main sur les Évangiles.

• Un ecclésiastique fera deux méditations sur les problèmes de l’Église et sur le choix éclairé du nouveau pontife.

• Un premier tour de scrutin.• S'il n'y a pas d'élu, le scrutin se poursuivra pendant trois

jours à raison d'un vote le matin et d'un vote l'après-midi.

Le vote• Des servants distribuent des bulletins à raison de 2 ou 3 à

chacun des cardinaux. • Par tirage au sort, trois scrutateurs sont déterminés ainsi

que trois réviseurs et trois infirmarii. • Le cardinal doit écrire le non du candidat de son choix

avec une écriture si possible non reconnaissable. • Un nom sur chaque bulletin sinon le bulletin est déclaré

nul. • Chaque bulletin est déposé dans une urne, mélangé et

décompté. Si le nombre de bulletins ne correspond pas au nombre des cardinaux-électeurs présents, tous les bulletins sont immédiatement brûlés.

Le dépouillement• Le dépouillement de chaque bulletin se fait à haute voix. • Sur une feuille préparée spécialement pour l'occasion,

chaque cardinal inscrit les résultats du dépouillement pour son information personnelle.

• Le 3ème scrutateur perfore chacun des bulletins avec une aiguille munie d'un fil à l'endroit indiquée Eligo pour les conserver précieusement. Une fois le dépouillement terminé les fils sont noués.

• Les scrutateurs procèdent au décompte oral des voix puis au brûlage des bulletins.

Les autres scrutins

• Si aucun des cardinaux ne reçoit les 2/3 des voix, aucun pape n'est réputé avoir été élu et la procédure doit reprendre.

• Si après trois jours de scrutin aucun pape n'est élu, le scrutin est suspendu une journée pour laisser place à la prière et il reprend ensuite.

• Il ne peut y avoir plus de 7 scrutins par période de vote de trois jours.

Au bout de 28 votes…

• On passe à la majorité absolue (majorité plus une voix) ou :– En votant pour tous les

candidats– En ne votant que pour

les candidats qui ont eu le plus de voix dans les trois derniers votes.

Qui peut-être élu ?

• Tout cardinal de moins de 80 ans.• Mais, reste sauve la possibilité d’élire un homme

hors du Conclave.• Tout catholique de sexe masculin est éligible (de

fait, des laïcs ont été élus papes, tels Benoît VIII, Jean XIX) au XIème siècle.

• Dans le cas où l'élu serait un laïc ou un simple prêtre, il devrait se faire ordonner évêque avant que son élection ne soit annoncée publiquement.

Le vote est positif• Tous les bulletins sont brûlés ainsi que toutes les feuilles de notes

distribuées aux cardinaux. • La fumée blanche est envoyée (ajout d’une substance chimique)• Cette fois-ci, pour éviter toute ambiguïté, les cloches sonneront.• Le camerlingue demande si le pape désigné accepte de remplir et de

s'acquitter de sa tâche de chef de l'Église.• Le pape annonce ensuite sous quel nom il se fera appeler.• Si le cardinal désigné est un non évêque, il est immédiatement

ordonné et devient de facto Évêque de Rome et chef de l'Église. • Les cardinaux présents viennent le féliciter et lui faire signe de respect

et d'obédience. • Le camerlingue rédige minutieusement un rapport complet de

l'élection. Ce rapport est remis au pape élu. Il sera inséré dans une enveloppe scellée et déposé dans un fond d'archives spécial pour n'être lu par personne.

L’annonce publique• L'annonce publique et la présentation du nouveau

pape a lieu sur le balcon du Vatican par le cardinal diacre, le Cardinal Jean-Louis TAURAN

• Les cérémonies d'inauguration suivent le lendemain ou un jour proche.

• Ultimement, le pape se rend lors d'une autre cérémonie prendre possession de l'Archibasilique du Latran.

• C’est en effet sa cathédrale.

Le nouveau Pape

• Il est intronisé (Il prend effet de son trône).

• Il donne sa première bénédiction urbi et orbi.

• Il nomme ses conseillers.

Les “papabili”

• Odilo Pedro Scherer, brésilien, archevêque de São Paulo, « conservateur dans son pays mais [qui] serait considéré comme un modéré ailleurs » ;

Les “papabili”

• Angelo Scola, italien, né en 1941, théologien et archevêque de Milan, « expert en bioéthique » et « président d'une fondation pour la promotion de l'entente entre musulmans et chrétiens », impliqué dans le dialogue avec l'Islam.

Les “papabili”

• Christoph Schönborn, autrichien, archevêque de Vienne, ancien étudiant de Benoît XVI et tenant de « prises de position prudemment réformistes ».

Les “papabili”• Peter Turkson, ghanéen, né en

1948, membre de la Curie romaine, « le plus solide candidat d'Afrique », président du Conseil pontifical Justice et Paix, « porte-parole de la conscience sociale de l'Église et […] favorable à une réforme du monde financier ».

Les “papabili”

• Francis Arinze, nigérian, « le nom le plus cité par les parieurs », ancien préfet du Vatican pour le dialogue inter-religieux.

Les “papabili”

• Marc Ouellet, canadien, né en 1944, préfet de la Congrégation pour les évêques il a été missionnaire en Amérique du Sud.

Les “papabili”

• Dionigi Tettamanzi, italien, archevêque émérite de Milan.

Les “papabili”

• Robert Sarah, guinéen, né en 1945, membre de la Curie romaine et président du Conseil pontifical Cor unum.

Les “papabili”

• Luis Antonio Tagle, philippin, né en 1957, archevêque de Manille.

Les “papabili”

• Luis Antonio Tagle, philippin, né en 1957, archevêque de Manille.

Les “papabili”

• Sont ainsi également cités : Timothy Dolan10 pour les États-Unis, le Français André Vingt-Trois, l'Italien Gianfranco Ravasi, le Hongrois Peter Erdö, ou encore le Portugais José da Cruz Policarpo.

Les “papabili”• En 2010, le Sri-lankais Albert

Malcolm Ranjith était également considéré comme un papable sérieux. Claudio Hummes (Brésil), Óscar Andrés Rodríguez Maradiaga (Honduras), Jorge Mario Bergoglio (Argentine), Norberto Rivera Carrera (Mexique), sont évoqués pour l'Amérique du Sud et John Onaiyekan (Nigeria) pour l'Afrique