Chronique Locale -...

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Chronique LocaleEphémérides Cannoises

1.1. Juillet , 7 f ) , . __ ].lt patrie riant décla-rée en danger, les édiles de Canncaétablissent des postes d'oltfervafionsur les hauteurs, font garder le rivi-ge et placent la garde nationale à l'hô-tel de ville.

Mandementde l'Ermite de St-Cassien

à ses OuaillesCannois, mos l'ivrcs !

•L'astre de feu qui fl:i.inl>oic au zé-nith <léversc MII1 uns lêtes des torrentsde lumière e! de chaleur. FI fait chaud.Les citoyens en marche lialrlcn! rani-me de vulgaire-, cahols après une cnur-se au lièvre et les citoyennes grassouil-lettes -vêtent leurs appas de (issus lé-gers et transparents. Les palmiers dela Croisetle eux-mêmes dressent versle ciel inclément des palmes ridées etmi-sèches, tandis que les bistros distri-buent aux gosiers secs les .liquides mul-ticolores qui rendent mon sacristainexubérant. Jusqu'à Gilletle-Arimondy,arapède de première classe, qui n'a purester attnclu' à son nicher de Saint-Hubei't cl qui s'e-,1 enfui vers des pa-rages plus frais.

Il fait chaud. Kt pourtant jeunes fil-les et jeunes gens viendront demainautour de mon antique demeure poury jouer sur l'herbe au son de la flûteet du tambourin.

Vieille coutume de Sainl-f.assien quise perpi'lue à hini1:^ 'es ;K"Cs el quidonne à mon eriniliii:e snlilairo les al-lures d'un royaume juveux où pour unjour je suis roi.

Je suis roi pour un joui", et pour unjour mon bâton esl un sceptre.

0 miracle des temps modernes ! Gil-lelte m'a honni, mais le peuple meconserve fidèlement sa synqntMe. Grâ-ces en soient rendues aux Dieux !

Cannoises et Cannois,

Je profite donc de nui dominationéphémère pour vous prodiguer les con-seils de la plus pure sagesse. Ouvreztoutes et tous vos esgourlcs, et unis-sez goulûment dans mes pâturages dubon sens.

II fait chaud. F,t malgré cela le gou-vernement barbare a convoqué leséleeleurs pour le. .'î août. Miséricorde !Obliger des ritnyons rnnsrirnN à af-fronter les rigueurs du <olril d'aoûtpour aller déposer dans l'urne un mor-ceau de papier pas plus grand que ca !C'est l'abomination de la désolation !M a i s e e n u i < ' s | [ ' u i i [ > s j | ' ; i j | . \ j r i i j / i c -

ta rsl. dirail mon éininenl collègue.l'abbé mitre de f,reins, qui parle lalin.Nul ne pont rien contre l'inévitable.

0 vous, pécheurs de pénuois, de sa-rangs, d'étoiles de mer et d'algues ma-rines, je verse un pleur sur votre di-manche gâché ,perdu. Adieu la bouil-labaisse sur les rochers ! Adieu la sies-te sous les jiins ! Adieu la baignadedans les calanques ensoleillées ! Il fanien faire son deuil. Allah est mort elGillette n'est pas son prophète.

Mais puisque la République ne craintpas les COUPS de soleil et puisqu'ilfaut défiler devant l'urne démocrati-que, citoyens prenez-en gaiement votreparti.

Sur l'autel du Jehovah électoral sa-crifiez votre journée. Allez au vole enrangs serrés. \> vous abstenez pas.\oni'mC7, votre conseiller général aupremier tour. .Ne faites pas de ballota-

ffe-Un ballolage ! Horreur el calamité !

Non, mais voyez-vous que pouvant enfinir le .1 aoùl, par votre indifférence.finies frères, vous décrétiez un deuxiè-me tour ! Celir simple hypothèse mefait frémir.

(!n ballolage n- n'est pas une choseà faire par ces temps caniculaires.

Ne vous suffit-il pas de voter unefois, A électeurs ! N'en avez-voiis paseu assez des campagnes électorales !Oui, n'est-ce pas ! Eh bien, fous enchœur, allez aux urnes, le 3 août sansabstentions !

F,i) vérité, je vous le dis.l'heure n'estplus aux bataille*. Ne troublez pas lecalme des Allées. On sue bien assezsans cela.

J'ai tenu à vous parler du haut de labutte de ees choses profanes. J 'auraispu. évidemment .tout comme Gillette,vous entretenir des républicains del'Empire, du transit des avoines, sonset repasses, des bandits de Pégomasoudes pantoufles du sous-préfcl.Mais j ' a ipensé que nous étions à la saison destomates et j 'ai craint que, me confon-dant avec. Gillette Don Quicholte et Ar-luc son .Sancho Pança, vous ne m'en-voviez un tas de ces s o l a r i s .

J'ai préféré m'en référer au verset

G300 de l'évangile, selon l.anthaiiine olvoas prêcher le devoir civique, pour cedimanche 3 août.

Ecoulez ma voix d'ermite el queTanii {iiirtlt vous protège.

Au nom de Gillette, d 'Al ine el deForest. Amen.

1,'EiiMiTE LE ST-CASSIEN.

Fête patronale de la Saint-Cassiencélébrée, lex 22, a3, ai et 27 Juillet 1913,.sous la présidence d'honneur de M. AndréCapron, maire de Cnnsies ; M. BaYmond-Caisson, conseiller général et MM. les Ad-niijiistralriir* du plateau de Saint-Cussien.

M;tnii •<•_<. — A 8 li. \ du soir : Faran-dole mauresque et bal sur le plateau.

Mercredi y3. — A 11 heures du matin :Vennoulh d'honneur ; distribution de co-cardos ; de i heures \ à 6 heures et de 9heures du soir 5 minuit : Grand Balgratuit, avec le précieux concours de l'or-chestre .'Kgitna et son répertoire des der-nières nouveautés. A 8 h. $ du soir : fa-nm,lnY [irovrni;;ilc diitis les prés. A mi-nuil : grand l'nl-Pimrri de l'Ermitage.

Jeudi -M. — A 9 heures du matin :Granti Concours de boules ferrées nonplombées ; 1er prix, 60 frs et la moitiédes mises ; :!B prix, l'autre moitié des mi-ses. (Les mises sont fixées à 2 fr. par jou-eur). Les parties se feront de trois en troisjoueurs, I.,'.-. j"ilrnrs suni prié- d apporterleurs lwiulrs qui iw ,lr\ntnl pas avoir undiamètre inférieur à 7 n'nlimrlres.

A 1.) heures : au Café' du liai : GrandConcours de Quadrette ; 1er prix : 20 frset la mnilié îles mises ; 2* prix, l'autremoitié des mises, (Les mises sont tixées àt fr. par joiii-'ur.)

(Toute discussion survenant dnns lesparliez sera tranchée par la commissionet sera sans appel).

De 2 h. ,', à 6 h. et de 9 h. à minuit :Méprise du Bal. A minuit : farandole d'a-dieu. A /t heures de l'après-midi : Jeuxdivers.

Dimanche 27. — Peli! S.iinl-f'.ttssicn.

A t| heures du matin : Concours de bou-les réservé aux sociétaires. De '). h. \ à(i heures el de 9 b. à nrnilil ; Grand Bal.A .S b. de l'après-midi : grand ronronrsde jti.i.lr--!11 n 'ser\r aux sociétaires. A 9b. .'. du -uii : ui,ui i concours de quadretleréservé ;n!\ siaisri 1 pleurs.

I.e meilleur areneil si.r;) n'.-(.r\,'. auxélraniiers.

L'enireprise de la fêle a été confiée auxbons soins de M. Revel, l 'entrepreneurbien connu lies f<Mi's publique^ h Tannes.

I.a ('onipa!,'nie des Train\ \a\s assureraun service régulier jusqu'à niionil.

A Saint-Cassien

Le pèlerinage annuel aura lieu lemercredi 23 courant, sous la présiden-ce de M. l'archiprèlre de Cannes.

Messes basses à l'Ermitage : à 7 h.et à 8 heures ; Grand'messe, à 10 h.

l.e sermon sera donné par M. le cha-noine Anlhoine.

Tramways de Cannes

A l'occasion de la fête de la Saint-Cassicn. il sera fait, demain, mercre-di 23 juillet, un service spécial dejour et de nuit, entre l'Hôtel de Ville etSaint-Cussien, jusqu'ù luinuil 20, der-nier départ de Saint-Gassien pour l'Hô-tel de Ville.

Après-demain, jeudi, deux départssupplémentaires auront lieu le soir <lel'Hôtel de Ville pour Saint-Cassien, à8 h. 30 et 0 heures et de Saint-Cas-sien pour l'Hôtel de Ville à 9 h. 3(1 el10 heures.

Tarif double à partir de 10 heuresdu soir.

En cas de mauvais temps les servi-ces île nuit n'auront pas lieu.

MUSIQUE MUNICIPALEProgramme du mardi, a a Juillet 1913.

Kingii!- des Allées, à 8 li. \ du ̂ oir.

1. Flot tez d r a p e a u x ! UII . -L 'P. miliiai-I-E• > Paradis. — Mr»u\ i-iiM'iit. cdiTiin1, <o-nori!*', tout cini'-ourl à l'effet dans celte,composition.

•>. Le cheval de bronze , (ouverture)\iilii'r-. — Compris dans If réperln're ha-bituel des musiques militaires, ce mor-ceau plaît par son inspiration facile et en-jouée.

,'i. Les P ' t i tes Mi chu . (F;miais>) Mes-sager. — Lu musique ilr cet If.1 oj>érelle,alerte cl pimpante, décèle une recherche,savante sans (ju'il y apparaisse.

!\. La Colombe. (Entr 'acte).— Gracieuxfragment île l'opéra-comique en :i actesde Gounod.

La S ta tue . (Air de ballet) Reyer.— Pro-duit une impression agréable par la légè-reté du contour mélodique et certains, dé-tails d'inslruineiilalion.

5. Le Voyage en Chine. (Mosaïque).•Bazin. — Ecrite avec une grande pu rdé ,celte partition contient do ehannanl*1 mu-tifs que l'auteur de la transcription a grou-pés avec ^n>ut.

C-,. Fleurs et Bruyères . (Labii). —Jo l i evalpe de concert d'un prand sentiment, mé-lodique..

Une Compagnie de boys-scouts alpinsà Cannes.

Nous lisons dans le Petit Provençal :

« M. Pécoud, président rie la Fédérationde tir des Alpes-Maritimes, soumettra pro-chainement à ses collègues du Conseild'administration, une proposition tendantà inviler les Sociétés de tir qui ont déjà or-ganisé des sections Ue préparation de mili-taire à constituer des sections de boysscouts. La Fédération elle-mCme groupe-rait ensuite les différentes sections en uneseule organisation. Un concours départe-mental aurait lieu a la Pentecôte, parallè-lement à son concours de tir et de prépa-ration militaire.

Celte organisation prénViriKnlaire dunotre jeunesse, si .:11c se fait à Cannes,au-ra les sympathies, l'appui de tous les ré-publicains qui seront heureux d'aider à laréussite d'une œuvre républicaine.

Les terrains d'expérience [pour les exerficus de gynmaslique, p<>ui les exeieieesde eauipemcnl. pour !••- e\eici'-es de télé-graphie Moi>e el de 1 éléplmni.-. de télé-graphie sans fil, ,.|e., ne manquent pas. à

de e| que nos édiles ne pourraient décem-ment refuser, à La Bocca. à côté des bâtiments .leancurd et Cîe.

Que ]>•< nrganisileur^ se mettant à l'œuS'ir : le eoneoui- de 1res nombreuses as-sociations ije noire ville leur est assuré ».

V u s sommes d'accord avec notre eun-frère : il cornidii d'encourager fortementl'aMivre de- buN-M-MiiK I"| nous sommescertain-- que l'édi!i;é eanno se professe lesmrnii'.v seul, 'îienis et qu'elle ne négligerapas son appui aux boys-scouts.

TAVERNE ROYALE

Nouvelle Salle pour Noces et Banqueta

— SALLE DE RESTAURANT — SALONS —

L'Avenir (S. A. G.).

( i esl re malin que les membres de laPirparalion Militaire de la Société Y Ave-nir si' sont rendus à Aulibes, subir lesépreuves [jour l'obtention du Iîrevêt d'Ap-titude Militaire.

Connue l'on suit, ces épreuves dureront,'S jours, les :'.:>., -<'A et •!,/( juillet courant.

Sept candidals son| présentés.N ni i s leur souhaitons brumi' chance ot.

plein -uecès pour récompenser les effortsfourni* par M. l ïa\naul , insl i iieleur mili-laire.

Mach ines à écr i re neuves et d'occa-sion depuis ioo fr. garanties. AllianctCommerciale, io, nue Chaurain, Nice.Tél. 7.68. — Agence des Hivernants, i,rue de lu Gare, Cannes. Tél. 6.79.

Yachting.

d'est avec plaisir que nous avons api p l d h d ill lp les dI.ea

bon '-I « Mle guidon

qyachts de notre \ ille le

prinev Cennam de Bour-[| » ;i M. liouher. ballant,t'nioti des ^ ach t^nm de

(les deux yachts en compagnie du «I''lyVI » el du ci dolibri » sont arrivés aux pla-ce,'; d 'honneur. Tous les quatre ont, étéconstruits dans nos ehanliers de Canneset Anlihes réunis, sur le.- plan- de M. J.Qiiei'nel el trois d'entre eux sont montéspar des équipages cannois.

Bonne occasion, à vendre, wagonnette, 4roues, banquettes démontables. S,adr. bu-reau du journal. 8861

Haas , , Graveur, 3, rue Bossu. Cannes.

Moto contre voiture.

d.e malin. vv< S b. .1, M. Chaimi fils,f i é g i i c i ; i n I fi ( ' m i l i i 1 - , p a r c o u r a i t à m o l o i ' y -

i - l e l l c •;•! à u n e i i < - e z v i v e a l l u r e l e ) > o u l e -

vard d'Alsace, >e dirigeant vers la gendar-merie. A l'in-lant précis où il arrivait àb a n l e u r il 11 p a - ^ a ^ e à n i \ eau de la i nfid . h a b a m l . 1.1 % Hillii.- de l i v r a i s o n ,1e la 1)01-c l i e i i e C i i i g l i - m . c o n d u i t e p; ,r \ I . L. Mé-v;r:i\, g a r ç o n l i v r e u r , d é h u n c l i a i t nu ti '^1

L ' i [ i é \ i t a b l e en l l i ^ inn -e [ i r o d i r s t . Lam u t n b u t a en p le in i l an - !,• l i a n e g a u c h i 1

' in c h e v a l et M. C l u b o l n m l a a t e r r \ b l e s -M'- au n,., , , , ,! g i im-he . 11 fui c o n d ' d t à la[il , n n a c i e A n t o n i p o u r y r e c e v o i r les p r e -m i e r s so in s et de la i! pu t r e g a n i 1 r s o nd o m i c i l e .

l.e c h e \ a l é la i t s a n s b l e s s u r e a p p a r e n t e .I.e- cMM«:)iit;t!ion' d i i s a g e o n t é t é fario» p a rM. SiM-ign;ni. le s y m p a t h i q u e a s p i r a n t of-f ic ie r de g e n d a r m e r i e .

Excursion. Observatoire du Roc Fleuri:Autos. Départs de Cannes-Casino Municipal.n h. ij2 et 2 h., 3 fr. aller-retour. Restau-rant. Téléphone io. Mandclicu.

Terrains pour villa a partir de 2 fr. lemètre. Eau et Electricité.

IVI. B O K K L , f l f tnl iNte , informe sanombreuse clientèle qu'il vient de transférerson cabinet, 49, rue d'Antibes et 1, rue deProvence. Téléphone 12-56.

Sans peur et sans reproche !

C'était, l'on s'en souvient, 'a devise duchevalier Itayard. de L'iiernère niémoin.'.d'e.l aus-i ci-Ile ,11, llnytd IWurn-, dontl'excellence MTa amplement démontrée.demain soir, nu repas champêtre de laSaini-dassien où i] figurera à toutes lestables, si l'on peut dire.

Se le procurer dès à présent chez tonsles grossistes, marchands beurriers ou épi-ceries, chez lesquels Âgnllo et. Cie, d bis,rue Hoche, ont répandu le Itoynl Beurre amofus.ion.

ETAT-CIVIL du na Juillet i o r3 .

Naissances.— Caghieris Georges, Louis,La Bocca.

Mariages. — Néant.Dêch. — Roux Pierre, époux Seigle,

37 ans, rue Saint-Dizicr.

Pompes Funèbres l * " i T -Transport des corps en France et Il'Etranger, Villa Marina, Square Mérimée.Téléphone : Jour : 6.82 : Nuit : 1.57.

LES SFOfiTB

Choses du SportU fusion île nos grand clubs eannois,

([lie nous a \ ions -\ eba mien IHI! prén mi-sée, ne se fera p;is. La diplumati'1, e\i'es-sivement concilianle cependant des Gros-so, Snapper et Bourrely, représentants duComité d'Kncouragement, n'est pas par-venue à l'élabli-semeni d'un acenrd.

[•ne trop grande rivalité, toute de spor-tivité d'un côté, mais un peu agressive del'autre, ex'ste encore entre les clubs pourque celle question d'entente, puisse ôtrer e p r i s e a v e c -meeè-s c e t t e a n n é e ,

H a p p a r l i r n t d o n c ;m |enif>s n et auxfait< » d ' a c c o m p l i r rv\\r t r u v r e d ' a p a i s e -m e n t (pie 1rs dii-iL'Mani- u n i é t é i m p u i s -s a n t s à r é a l i s e r .

Il n'e^l r a - ,•!,• n u i r e i v ^ o r t de r e c h e r -c h e r e! d u r .le , jur ' r ,Mé M >ut le- t o r t s , lus a i s o n q u i \ a - ' . n i \ r i r s.- e l u n g e r a b iend e n o u s f ixer ;'i ce > u j e | .

R n g r c t t o n a d o n c tout s i m p l e n i e n t <vttemésentente en son bai tant ardenimenlqu'elle ne porte pas trop alleinle à l'hon-neur sportif de notre ville.

* S. 'FOA.

HOTEL DES PINSiMvm-Tennis. — A«o:natur. — Téléphone. — fJrand

Jardin. — Scrvîcn spécinl do voitures pour la sure —A proximité de l'Egliso Knaao. 8411

DANS LA REGIONLK CANiSKT

Soirée, de famille. —- On nous annoncepour mercredi soir, a3 cnurant, à H h. I,d a n s l e - j a d n i s d u d a f é T i v o l i , ; iu ( " 111111 < • 1,

u n e g r a n d e M M I V C d e f a i i L l l e d o n n é e | i a r

h i f o u r m ' c i< l l . ' i u i i i l - I S r u n , a \ e r u n l u i l -

l a n l p n i ^ r a m i n e [ ' " i n i i o - i ' c o m i l H ' s u j 1 :

I n g r a n d d r m i e . MU b r i l l a n t i n l e n n è -

d e d e c h a n i a \ e c | e p r é c i e u x c o n n - u r . - . î l e

M M . M a \ - l ï e r g c a l , le s e u l K n i u l e d e V i l

l a r d s d a n - ; >es c h a n s i M i s li u n M i i i l a i j e - ; M .

(( J u i i u s n, e u n i i i p i i ' i ' \ e e n l l i r j t i e l l , m ^ - e -

c r é a t i o n s e t i h e u r e d e f e u - r r e a v e c «( H a r -

ti m i n n i o i j h y p n o p l i s e u r .

[ : n e [ o i n b o i a g r a t u i t e s e r a t i r é ; ' p e n d a n t ,

u n e n t r ' a c l e .

limml Tournoi ,/«• /Ju.yv \ntjlnisr nv>m-ni.-é [)iir I" « Kluile Spurlhe d'\nt".bcs H b-dimanche \>~ .luillei, à [\ h. £, sur le ter-rain des Spoi-i- de rr;toile Sportive.

Premier combat. — !\ rounds de :> mi-nutes. — Charles Simon, marseillai- con-tre Francis Zola, champion poids p.unie dela Côte d'Azur KJI I-I :>.-i ,'i.

Douxiènie coniba!. — ti rounds de •> mi-nutes. — Michel (Jhiozzi, ex-champion dela d«Me d'Azur Hi;i kir. i c u i r e I'"rancoisMillo, (fu Wond.'rland tle N'ee i li h kg.)

Troisième coniba I. — io rounds de :>.minutes (gants tic !\ onces). — Jean Ber-gi'sio, champion de la Côte d'Azur nji/»contre Jean lîlanc, cfiampion de Pro\ence(Poids Coq).

Crand combat. -- io round* de 3 niinu-les (ganls de \ onc.\s; avec enjeu person-nel de fion i'i-ancs. — Louis OlMvier, de Ï Vri< .'7.. ISLJ.1 contre Jean Chavne, Nîm^sl.tif) kg.}.

Lxhibilion : Louis Charpein'1, de Nice,contre John Kreel. anglais.

Arb.tre : M. Slablet, du Wonder and.de .Nice.

Prix de- Places. -- Chaises de Ring, 10l'rs ; Pieniières, ,"> fis ; Secondes. •> frs ;Knl rée pupula ire, i franc.

Tous défi" ou challenges son I acceptés.

MOIJCINS

Accident d'ittitunivliile. — Le n) du cou-r a n t , vers fi II. .\ d[i «>\v, u n a c c i d e n t d ' a u -l o m o b i l c a eu l 'eu s u r la m u l e de C a n n e sà C r a - r , •• l ' e n t r é e Av> p l a l a n i - du h a m e a uil-^ l i a r r a q t i e s , ;i la j o n c t i o n du d h c i n i nd i t ([ de J i l l o n e » d a n s les c i i c u i ^ l a n c e ssu ivan te - ! ; La j e u n e T o m a t i , â g é e d e1 1 a n - e m i n i n . " iille de M. T o m a i i , l a i t i e rel f e r m i e r de \ l . J e a n Dévie , d e m e u r a n ta u x Hoi.-! de la Sal e. -e n -nda i l i m \ l îar -r a q u e ^ , p u u r ) \ - ie l i ' . . , | I I l.i.l. l o r s q u e ar-r i \ e e à l ' e n d r o i l ^ r - i - u e , elle fui e l ï i a v é ej iar u n e a u t o m o b i l e i n a r c b a n t d a n s \;\ n iè -m e dire- ' t ion ( [u ' e l l e .

Al tiret; p a r le d a n g e r , n e s a c h a n t p l u ssi el le dcva i l p r e n d r e la d r o i t e , o u lu g a u -c h e île la r o u t e , le c h a s s e - p i e r r e , de la voi -t u r e la fit c h a v i r e r et elle r o u l aSous l ' a u t o m o b i l e , l a q u e l l e , p o u r é v i t e rl ' a c c i d e n t ve r sa à m o i t i é d a n s le fossé d ela route. Quand cette jeune Iille fut reti-rée de dessous l'automobile par des person-nes témoins ,de l'accident, l'on constataqu'elle portail deux blessures h la tête,dont une assez grave el avait un pied fou-lé; l'un emini également quV'le ail des lé-sion- i 111• • r ne-. I!! 11 • H été , uinluili1 à l'hô-pital de Canne* où l'inierne de service luia donné des soins.

On ne croit pas que M.Vaurx .-•hanffeurdemeurant à Cannes, .", Square Méiimée,soit responsable de col acridcni, en il mai -

chail à une allure plutôt modérée el il te-nait !a droite de la route.

D U U i i K ; \ \ >

Hri'i m,101 1. !Mi.\\r.\[Ki-:

i'irjn-tnr,' <ln Var

>-OIIS, PirMji du Var, Chevalier de la Lé-gion d'honneur,

\ u le rapport des agents voyers en datedes I I - J H juillet 1 <| 13 signalant hi néces-sité de dévier | a eirculat.on sur le chemind'intérêt commun n0 7 entre Fréjus cl St-Aygulf, pendant la durée des travaux doreconstruction du ponl sur l'étung de Vil-lepey ;

Vu !e regirmenl génén! sur lrn Chemin»V i c i n a u x e i ) - r l ; i ! e d u •>- d ê c e n i b i 1 * ' 1 M 7 1

• \ r n - l n n s :

Arliclc Premier. — J u s q u ' a u 3o Novem-bre inciiK. la circulation sur le chemind'inti'ièt riiiiitiiuii n" 7, entre Fréjus et St-A>^ulf. .-etfeeiucra en -uivant une dévia-tinii pn.\ snire empruntant un ancien che-niîn rjiii ii nui origine à aoo mètres enaniuni di- l'emplaceinent des travaux et quiva déboucher sur le chemin de Hoqnebru-ne à Sain!-\ygulf ;< •>'»• mehv- au deTS<le ce point.après avoir traversé à gué l'E-t i l l l i . ' de Vi l le | .e>.

\ i ' t . •'. I.-1 [ p u b l i e e s l i n v i l é a p r e n d r e

I 0 1 1 I 0 1-. i i i / ' c a u r o n - u t i l e s a n p a - s a g e d «

a e c i d r n t .

•\«'L 3. MM. les Maires, M. l'Agenl-Voyer eu Chef, M. le Comandant de Gen-danucrie <tu 1 (.'•part-nient du Var sontchargé*, chacun m ce qui ),• roncerne,de t'e\('eu!inn du pn'-rnl anvlé qui sera[uiblié dans les communes de Dragifignan,le Muy, Hoquebrune, le Puget-sur-Argens,Sainl-R;tplmël, Sainte-Maxime, Cannes etiiffielu' à l'origine et à la fin d<- la dévia-1 ir ui.

D r a - u g n a n . l e if) J u ' i ' - t i p i . H .

Le Prr'frl ,!,, \'ur ;Signé : L. IH'DKLO.

j

l l .USIHI .K .

CONTE DU LITTORAL

GAIETÉS DOMINICALESPAR

JEAN MIQUELKTM. Montant et M. Pi fnu s.-nt le- a ^ o -é-i bi

honnnu- de

\ !.. Cde

vieux ba-

es lieux

e .le la.ne u.père Cachou, le

ir île la maison, ils• le,- de leur putmn

el. les deux familles qui s'agrémentent au-joiml liui d'une nombreuse progénitureencore en bas Age, vivent étroitementunies.

Les affaires vont l>i<m, grand el petitssont tous n u i h a u K de sanlé «t à 1 issuede la -eiuaine sédentaire tout ce mondes'enfuit dès le dimanche malin, en quêtede grand air et de g/aîté-.

Après les farces classiques ; lapin em-paillé, leut's en m nhre, ~< unni- à 1 1 ré-quisition de* .i-enls ,1e l'oclroi, i s „• li-vrent ma nlenanl à mille facétie- -ur ledos des voyageurs naïf- ou«mis, dont il- <!• trau-seni t

toute la semaine, par uV-amplifiée- .-I eenl fo.- IVSSI

Ce jour là Y- M-iilanlgrands et pelils. an uornbrtcupent, comme à l'ordiu.iii

n plai-urant'liees

Pilou,

i I o rdm. t i r r ' , lout u nni ils o n t e i i ' - o m b r é les

lilet-s de v i c t u a i l l e s a l l é e h a u l e - , au t m l (p ic\a r i i ' e> . Le* ! i o r s - d ' o ' i n re a l i o m l e n i e| u n[M)l d e c o n i ; c h n n s v o i s i n e avec les p è c h e s ,el ca le le g i g o l à l'ail cl c u i t à p o i n t .

('n clair soleil de juin les met tous engaîlé. tandis que par la glace grande ou-verte , la saine odeur des foins les pénè-tre délicieusement'.

Sur le quai d'un-' peiih- ^ u v où le trainvient de stopper. M. Monta ni aperçoittoni à coup un vieux paysan endimanché,suivi de s,i femme, et qui se pressent l'unel l'autre, ,ui\ ieu\, haletants, les bras en-combrés d'une col leei ion de paniers de

Adiré par l'aubaine, Io patron mercierse penche à la porlière eu faisant degrands gestes.

Kl 1 ir i 1 • i. !Son. peu[ ih i - . n . n . c est e o m p l e t .

Les pauwe- gens vont et viennenl.com-plèteuieni désemparés et pendant ce tempsle coup de sifflet retentit, la locomotivehalète et le train s'ébranle lentement.

Les deux voyageurs se précipitent maisun omp'oyé vient d'aeourir et les saisis-sant par le bras les admoneste vertement :

•— lien quoi ! Vous \our<v. donc vousfaire éera.ser vous autre» ?

El sur les protestations du vieux pay-san qui indique désespérément et sanspouvoir parler, la portière close d'où lesappels sont partis,

— Vos enfants ! Fallait arriver plus tôt,vous les auriez, rejoints. Mie/, ouste, vouspartirez au. I rai n .-un a ni . . . dans troisheures.

M. Montant, qui pendant ce colloques'est prudemment éclipsé, ne peut toute-fois se passer du coup d'ceil. Tl reparaîlet bientôt, tous les petits Montant et tousles Pilou s'écrasent autour de lui en agi-tjint leurs mains dans la direction du cou-ple infortuné qu'une courbe de la Voieleur dérobe presque aussitôt.

Celle première aventure exalte son au-teur. Tout le monde rit aux larmes eiquelques voyageurs des compart imentsvoisins, gagnés par leur hilarité, vien-nent se joindre à eux el font, cercle dansle couloir.

Sur ces entrefaites Io train de banlieue