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Dépôt Légal Mars 2015
Bulletin de santé du végétale (BSV):
Retrouver les bilans par filière de l’année 2014
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Agrumes , Numéro 01 du 04/03/2015
Table des matières
Filière Diversification Végétale
BSV971 Agrumes ................................................................................ 3
BSV971 Cultures vivrières ................................................................... 9
BSV971 Cultures maraichères .......................................................... 13
Filière Grandes Cultures
BSV971 Banane ................................................................................. 19
BSV971 Canne-à-sucre ...................................................................... 23
Filière Horticulture/Pépinière
BSV971 Anthurium ........................................................................... 29
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Agrumes , Numéro 01 du 04/03/2015
Retrouvez toutes nos
éditions du BSV
Guadeloupe sur :
http://www.ctics-gp.com/ et
http://daaf971.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-Sante-du-Vegetal
Responsables de la rédaction : Lucie AURELA Mail : aurela.fredon971@orange.fr Christina JACOBY-KOALY Mail : jacobyk.fredon971@orange.fr Christelle LAMOUCHE Mail : lamouche.assofwi@yahoo.fr Comité de rédaction : CTCS - F. GROSSARD INRA - S. GUYADER SICA LPG - M. HERY DAAF/SPAVE - K. LOMBION et E. CABIROL Chambre d’Agriculture - J. OSSEUX CIRAD – JH. DAUGROIS
FREDON Guadeloupe
Jardin d'Essais BP 180
97182 ABYMES CEDEX Tél. : 0590 23 93 34 Fax : 0590 28 54 07
Dans ce bilan :
Dispositif régional d’épidémiosurveillance
Les caractéristiques de
la campagne
Le bilan sanitaire par
nuisible suivi
Les charançons
Le psylle
Le puceron brun et
La cochenille fiorinia
…
Fili
ère
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DISPOSITIF REGIONAL D’EPIDEMIOSURVEILLANCE
Répartition spatiale des parcelles d’observations
Dans le cadre de la surveillance biologique du territoire de Guadeloupe, en arboriculture fruitière, 28 parcelles (voir carte ci-dessous) ont été suivies, soit :
- 2 fixes sur la commune de Vieux-Habitants; - 26 flottantes sur l’ensemble du territoire ;
Le suivi a démarré en janvier. Toutes les parcelles ont été observées par les techniciennes de l’ASSOFWI (Association des producteurs de
fruits et de cristophines de Guadeloupe).
BILAN 2014 – BSV ARBORICULTURE - N°1 du 04 mars 2015 -
3
Réseau BSV – Diversification végétale : Agrumes
Guadeloupe 2014 Localisation des parcelles fixes et flottantes du
réseau (N=29)
Kilomètres
Kilomètres
Echelle : 1/340 400 Réalisation : Lucie AURELA, FREDON971
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Agrumes , Numéro 01 du 04/03/2015
Protocole d’observation
Il n’existe aucun protocole national, pour le suivi des cultures en milieu tropical. Le protocole a été établi avec l’aide des instituts techniques et/ou scientifiques.
Nuisible Charançons des agrumes
Psylle des agrumes Puceron brun Cochenille fiorinia
Fréquence Mensuelle Mensuelle Mensuelle Mensuelle
Echantillonnage
Parcelle fixe : 5 arbres ; Parcelle flottante : 3
arbres
Parcelle fixe : 5 arbres, 4 flushs par arbre ;
Parcelle flottante : 3 arbres, 4 flushs par arbre
Parcelle fixe : 5 arbres, 4 flushs par arbre ;
Parcelle flottante : 3 arbres, 4 flushs par arbre
Parcelle fixe : 5 arbres, 4 rameaux
par arbre ; Parcelle flottante : 3
arbres, 4 rameaux par arbre
Type d’observation
Comptage Comptage Comptage Comptage
Mode opératoire
Comptage autour de l’arbre des adultes
visibles
Compter le nombre de flush avec des psylles (larves et adultes). Noter le niveau d’attaque: 0: pas de psylles 1: [1:3] psylles 2: [3:10] psylles 3: >10 psylles
Compter le nombre de pucerons bruns et noter le
niveau d’attaque : 0 : pas d’attaque 1 : peu d’attaque
2 : attaque importante
Compter le nombre de cochenilles
fiorinias et noter le niveau d’attaque : 0 : pas d’individus
1 : entre 1 et 9 individus
2 : plus de 10 individus
Données Nombre de charançons
Niveau d’attaque et % de flushs attaqués
Niveau d’attaque et % de flushs attaqués
Niveau d’attaque et % de rameaux
attaqués
CARACTERISTIQUES DES SUIVIS
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Données météorologiques
Source : http://www.meteofrance.gp
Des températures moyennes dans la norme Les moyennes annuelles de températures des postes de nos îles sont très proches de leurs normales (1981-2010). Des cumuls annuels dans les normes ou légèrement déficitaires. L’année 2014 sera classée parmi les années climatologiques normales (1981-2010). Certaines zones de l’archipel ont connu une sécheresse relative. La Désirade, Les Saintes, Sainte-Rose et les communes de Basse-Terre et Grande-terre au sud d’une ligne Saint-François – Pointe-Noire connaissent des cumuls annuels normaux. Les Îles du nord, Deshaies, Lamentin et les communes du Nord de la Grande-Terre ont des déficits annuels avoisinant les 15 à 25%. Sur l’île de Marie-Galante ce même déficit peut atteindre près de 40 %
pour certains postes.
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Agrumes , Numéro 01 du 04/03/2015
Parcelles suivies
Espèces d’agrumes suivies
Une grande diversité d’agrumes est cultivée sur le territoire. Nos observations ont été faites sur plus de 5 espèces différentes, avec une plus grande représentativité en lime (47%).
Le nombre de parcelles flottantes suivies est très hétérogène.
Au total sur l’année 2014, 28 parcelles ont été suivies.
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BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Agrumes , Numéro 01 du 04/03/2015
BILAN SANITAIRE Les charançons des agrumes
Sur cette année 2014, 113 charançons adultes ont été capturés, dont 81% provenant d’une des parcelles fixes du réseau (parcelle intégrée au réseau à partir d’août 2013). C’est 16 fois plus qu’en 2013. Les captures sont plus importantes entre les mois d’avril et d’août, ce qui correspond à la période d’accouplement et des pontes (entre mai et septembre).
Cependant, il serait très difficile et très lourd d'estimer le niveau de population des larves, ravageurs souterrains, qui sont les véritables nuisibles de la culture. Pour rappel, les adultes ne sont pas les plus à craindre sur une parcelle. Les larves de charançons se nourrissent des racines favorisant l’entrée de champignons pathogènes comme le phytophtora et pouvant entraîner la mort de l'arbre.
Accouplement de charançons
Larves de charançons © ASSOFWI
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BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Agrumes , Numéro 01 du 04/03/2015
Le psylle des agrumes (Diaphorina citri)
Les agrumes sont en flushs (jeunes pousses) toute l'année. Le psylle asiatique est un insecte suceur-piqueur qui affectionne particulièrement ce stade végétatif.
Le psylle est présent sur 86% des parcelles observées en 2014 et dans toutes les communes d’observation. Les niveaux de dégâts sont très variables, cependant, pour 72% des suivis, le taux de d’attaque est supérieur à 30%. Le problème majeur est que D. citri est le vecteur de l’organisme bactérien agent du Huanglongbin (ou citrus greening), redoutable maladie des agrumes causant un affaiblissement considérable des arbres et leur mortalité. Le citrus greening a été observé pour la première fois sur le territoire en 2012. La présence du psylle engendre la dissémination de la bactérie sur le territoire. Les premières pontes ont été visibles à partir de mars et jusqu’en décembre. Les adultes et les larves sont visibles tout au long de l’année.
Pour lutter contre Diaphorina citri, Tamarixia radiata (photo ci-contre), un parasitoïde spécifique de D. citri a été introduite sur le territoire en 1999. Il a
été observé sur 61% des parcelles d’observations.
Les différents stades de Diaphorina citri :
Les œufs, mesurent environ 0,3 mm de long. Ils sont élargis à leur base et fuselés à l’autre extrémité. D’abord pâles, ils deviennent orangés avant l’éclosion. Les œufs sont déposés
verticalement à la surface des tissus.
La larve, aptère, mesure de 0,25 mm de long (premier stade) à 1,7 mm (cinquième stade). Le corps jaune-orangé est très aplati. Ses yeux sont rouges et les pattes sont dissimulées sous de larges fourreaux alaires latéraux. L’abdomen est bordé de filaments
blancs et relativement courts.
L’adulte mesure entre 3 et 4 mm de long; le corps est gris tacheté. Les ailes antérieures, triangulaires, sont disposées en toit au-dessus de l’abdomen. Elles sont grises, tachetées, avec une bande marron qui commence à la moitié supérieure et qui s’interrompt progressivement
à l’apex.
http://cisr.ucr.edu/blog/
Adultes et œufs sur flushs d’agrumes
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BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Agrumes , Numéro 01 du 04/03/2015
Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. Nous nous dégageons de toute responsabilité quant aux décisions prises par l’exploitant et les invitons à prendre toutes les décisions sur la base d’observations qu’ils auront eux-mêmes réalisés sur leurs parcelles et/ou en s’appuyant sur les préconisations issues de bulletin d’information technique ou de conseils obtenus auprès des techniciens.
La cochenille « Fiorinia proboscidaria » et le puceron brun « Toxoptera citricida »
La cochenille fiorinia et le puceron brun semblent assez bien régulés sur le territoire :
Ces nuisibles sont présents sur quasiment l’ensemble des parcelles d’observations, soit respectivement sur 96% et 68% pour le puceron brun et pour la cochenille fiorinia. La pression due à ces ravageurs reste moyenne sur l’ensemble de l’année.
Cochenilles fiorinias sur feuilles et fruits. © ASSOFWI Pucerons bruns sur feuilles et flushs d’agrumes
La régulation de ces nuisibles se fait assez souvent naturellement. De nombreux prédateurs sont présents dans nos vergers, tels que les coccinelles, les chrysopes …
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
Crédit photo : FREDON Guadeloupe
Larves de coccinelles et adultes chrysopes
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BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Culture vivrière, Numéro 01 du 04/03/2015
Responsables de la rédaction : Lucie AURELA Mail : aurela.fredon971@orange.fr Christina JACOBY-KOALY Mail : jacobyk.fredon971@orange.fr Julian OSSEUX Mail : osseux.j@guadeloupe.chambagri.fr Comité de rédaction : CTCS - F. GROSSARD INRA - S. GUYADER SICA LPG - M. HERY DAAF/SPAVE - K. LOMBION et E. CABIROL Chambre d’Agriculture - J. OSSEUX CIRAD – JH. DAUGROIS
FREDON Guadeloupe
Jardin d'Essais BP 180
97182 ABYMES CEDEX Tél. : 0590 23 93 34 Fax : 0590 28 54 07
BILAN 2014 – BSV CULTURE VIVRIERE - N°1 du 04 mars 2015 -
Dans ce bilan :
Dispositif régional d’épidémiosurveillance
Les caractéristiques de
la campagne
Le bilan sanitaire par
nuisible suivi
Le charançon de la patate
douce
L’anthracnose de l’igname
DISPOSITIF REGIONAL D’EPIDEMIOSURVEILLANCE
Dégâts de l’anthracnose « Colletotrichum
gloeosporioides» sur igname
Piège contenant des charançons adultes mâles
Crédit photo : 1 : Julian OSSEUX (chambre d’agriculture)
2 : Josy CLAMY (SICACFEL)
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Protocole d’observation
Il n’existe aucun protocole national, pour le suivi des cultures en milieu tropical. Le protocole a été établi avec l’aide des instituts techniques et/ou scientifiques.
Nuisible: Charançon de la patate douce
Anthracnose de l’igname
Fréquence Tous les 15 jours Tous les 15 jours
Echantillonnage 1 piège par parcelle suivie
Surface entière
Type d’observation
Piégeage sexuel des charançons mâles
Estimation visuelle
Mode opératoire Comptage du nombre de capture
Préciser les variétés et observer les dégâts sur la parcelle par variété, d’après la grille ci-dessous: 0 : RAS 1 : quelques symptômes 2 : quelques foyers irréguliers >= 10 foyers par parcelle (ou +/- 1 foyer pour 100 plants) 3 : foyers réguliers >= 100 foyers par parcelle (ou +/- 1 foyer pour 10 plants) 4 : foyers très réguliers (ou +/- 1 foyer par plant)
Données Nombre de capture Note pour chaque variété plantée : 0 ; 1 ; 2 ; 3 et 4
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BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Culture vivrière, Numéro 01 du 04/03/2015
Igname : Dans le cadre de la surveillance biologique du territoire de Guadeloupe, en culture d’igname, 2 parcelles (voir carte ci-contre) ont été suivies. L’ensemble des parcelles a été observé par les techniciens de la chambre d’agriculture et
de la SICACFEL.
Répartition spatiale des parcelles d’observations
Patate douce : Dans le cadre de la surveillance biologique du territoire de Guadeloupe, en culture de patate douce, 19 parcelles (voir carte ci-contre) ont été suivies, soit :
- 18 réparties sur la Guadeloupe continentale;
- 1 à Marie-Galante. L’ensemble des parcelles a été observé par les techniciens de la chambre d’agriculture et de la SICACFEL (Société d’Intérêt Collectif Agricole Caribéenne de Fruits et Légumes).
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Réseau BSV – Diversification végétale : Patate douce
Guadeloupe 2014 Localisation des parcelles fixes et flottantes du
réseau (N=19)
Réseau BSV – Diversification végétale : Igname
Guadeloupe 2014 Localisation des parcelles fixes du réseau (N=2)
Kilomètres
Echelle : 1/340 400 Réalisation : Lucie AURELA, FREDON971
Kilomètres
Echelle : 1/340 400 Réalisation : Lucie AURELA, FREDON971
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Culture vivrière, Numéro 01 du 04/03/2015
Caractéristiques des suivis La patate douce est une plante herbacée rampante, cultivée en moyenne sur 4 à 5 mois. Sur l’année 2014, 19 parcelles ont été observées dans 7 communes (voir carte du réseau en page 2).
Etant une culture à cycle court, les parcelles suivies mensuellement ne sont pas toujours les mêmes. Au total, 56911 charançons mâles ont été capturés sur l’année, avec un pic en septembre (26500 charançons capturés). Bilan des suivis
LE CHARANÇON DE LA PATATE DOUCE « CYLAS FORMICARIUS »
Carte d’infestation de charançons sur culture de
patate douce Région Guadeloupe, données
année 2014
La population de charançons est très répandue sur le territoire :
87% 98% 98% 82%
Part des captures de charançons males situés dans les parcelles de la Grande-Terre.
Dégâts du charançon sur patate douce © Yann
ALEXANDRINE, chambre d’agriculture
Cylas formicarius appelé charançon de la patate douce est le plus important ravageur sur patate douce. Les femelles perforent les tiges et les tubercules pour déposer leurs œufs. Après éclosion, les larves creusent des galeries dans les tubercules, ce qui les déprécie et les rend impropres à la consommation. Les charançons sont présents dans toutes les communes d’observation, Marie-Galante y compris.
Depuis, le début du réseau en 2011, la zone de la Grande-Terre reste très infestée :
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BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Culture vivrière, Numéro 01 du 04/03/2015
Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. Nous nous dégageons de toute responsabilité quant aux décisions prises par l’exploitant et les invitons à prendre toutes les décisions sur la base d’observations qu’ils auront eux-mêmes réalisés sur leurs parcelles et/ou en s’appuyant sur les préconisations issues de bulletin d’information technique ou de conseils obtenus auprès des techniciens.
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
Caractéristique des suivis
Deux parcelles ont été suivies dans le cadre du réseau de la surveillance biologique du territoire en culture d’igname. Les suivis ont été réalisés sur le territoire de Sainte-Rose (mai à décembre) et de Saint-François (septembre à décembre). Les parcelles suivies ont été plantées en Kabusah :
Bilan des suivis L’anthracnose est une maladie cryptogamique qui cause d’importants dégâts sur l’espèce Dioscorea alata. Les variétés de cette espèce sont généralement plantées de mars à juin pour une récolte de décembre à février. Au cours de cette année 2014, aucune trace d’anthracnose n’a été observée sur les parcelles de référence. Des symptômes similaires avec d’autres champignons reste possible, c’est ainsi qu’un doute a été émis en octobre sur la parcelle de Saint-François, mais il s’est avéré par la suite que le champignon présent sur cette parcelle n’était pas de l’anthracnose.
L’ANTHRACNOSE DE L’IGNAME « COLLETOTRICHUM GLOEOSPORIOIDES»
Tâches dues à l’anthracnose sur feuille d’igname © Chambre d’agriculture 971
Parcelles plantées en Kabusah © SICACFEL
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BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Culture maraichère, Numéro 01 du 04/03/2015
Responsables de la rédaction : Lucie AURELA Mail : aurela.fredon971@orange.fr Christina JACOBY-KOALY Mail : jacobyk.fredon971@orange.fr Yanick BORDEY Mail : yb.sicacfel@orange.fr
FREDON Guadeloupe Jardin d'Essais
BP 180 97182 ABYMES CEDEX
Tél. : 0590 23 93 34 Fax : 0590 28 54 07
Comité de relecture : CTCS - F. GROSSARD INRA - S. GUYADER SICA LPG - M. HERY DAAF/SPAVE - K. LOMBION et E. CABIROL Chambre d’Agriculture - J. OSSEUX CIRAD – JH. DAUGROIS
BILAN 2014 – BSV MARAICHAGE - N°1 du 04 mars 2015 -
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Guadeloupe sur :
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http://www.ctics-gp.com/ et
http://daaf971.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-Sante-du-Vegetal
Dans ce bilan:
Dispositif régional d’épidémiosurveillance
Les caractéristiques de
la campagne
Le bilan sanitaire par
nuisible suivi
Les solanacées
La laitue
Les cucurbitacées
Répartition spatiale des parcelles d’observations
DISPOSITIF REGIONAL D’EPIDEMIOSURVEILLANCE
13
Réseau BSV – Diversification végétale : Maraîchage
Guadeloupe 2014 Localisation des parcelles fixes du réseau (N=11)
Dans le cadre de la surveillance biologique du territoire de Guadeloupe, en culture maraîchère, 11 parcelles (voir carte ci-dessous) ont été suivies.
Toutes les parcelles ont été observées par les techniciens de la
SICACFEL (SICA Caribéenne de fruits et légumes ).
Kilomètres
Echelle : 1/340 400 Réalisation : Lucie AURELA, FREDON971
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Culture maraichère, Numéro 01 du 04/03/2015
Protocole d’observation
Il n’existe aucun protocole national, pour le suivi des cultures en milieu tropical. Le protocole a été établi avec l’aide des instituts techniques et/ou scientifiques.
Cultures : Laitue
Solanacées (Tomate, aubergine, poivron et piment végétarien) Cucurbitacées (Melon)
Nuisibles Fréquence Echantillonnage
Type d’observation
Mode opératoire Données à
saisir
Aleurodes Bemisia tabaci, Trialeurodes vaporariorum Thrips Thrips palmi, tabaci et Frankliniella occidentalis Mouche mineuse serpentine Liriomyza sp Mouche mineuse en plaque Amauromyza maculosa (Nemorimyza maculosa) Puceron jaune-vert Aphis gossypii Puceron vert de la tomate Macrosiphum euphorbiae Pucerons vert Mysus persicae
Hebdomadaire Lecture plaques chromatiques
Piégeage
# Plante au sol: plaque doit être placé à 20 cm du sol # Plante mesurant < 1 m : 20 cm au-dessus du feuillage # Plante mesurant 1-1,5 m : 1 m du sol: *< 200 m² : 1 panneau, *200-500 m² : 2 panneaux, *500-1000 m² : 3 panneaux, *> 1000 m² : 4 panneaux. Comptage des individus
Nombre d’individus capturés
Bimensuelle 10 plantes fixes Comptage
Compter le nombre de plantes présentant des individus ; Et/ ou compter le nombre de plantes présentant des symptômes et/ou des nuisances.
% plantes atteintes
Acariens Tetranychus urticae Metatetranychus ulmi Chenilles (pyrale)
Bimensuelle 10 plantes fixes Comptage Compter le nombre de plantes portant des dégâts
% plantes atteintes
Oïdium Mildiou
Bimensuelle 10 plantes Visuelle Diagnostic présence ou absences de symptômes. Sévérité
% plantes atteintes Sévérité
Flétrissement bactérien Ralstonia solanacearum
Bimensuelle Parcelle Visuelle (présence symptômes)
Diagnostic présence ou absences de symptômes. Analyse complémentaire : outils de détection rapide (flash kit)
présence ou absences symptômes
Répartition des nuisibles suivis par culture en 2014 :
Laitue Solanacées (Tomate, aubergine, poivron et
piment végétarien) Cucurbitacées (Melon)
Aleurodes Thrips Toutes les mouches mineuses
Aleurodes Thrips Tous les pucerons Acarien
Aleurodes Thrips Toutes les mouches mineuses Tous les pucerons Chenilles Oïdium Mildiou Flétrissement bactérien
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BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Culture maraichère, Numéro 01 du 04/03/2015
Caractéristiques des suivis
Culture Nombre de parcelle suivie
Localisation Période de suivi
Aubergine 1 Vezou Mars à avril
Poivron 1 Espérance Mars à mai
Piment végétarien 1 Espérance Mai à juillet
Tomate 1 Vezou Mai à juillet
Laitue 5 Loyette, Vezou, Esperance Mars à décembre
Melon 2 Baie Olive Août à décembre
Aubergine
Pucerons, acariens et thrips
Une pression faible à moyenne de pucerons et moyenne à forte d’acariens a pu être observée sur la parcelle d’observation. Un pic de ces deux nuisibles a été observé en semaine 13. Cependant l’incidence de ceux-ci sur la récolte fût négligeable. Des cicatrices liégeuses légères (dégâts d’acariens et de thrips) ont été observées sur quelques fruits. Autres suivis
Aucune présence de flétrissement bactérien n’a été décelée sur la parcelle suivie. Un important vol des populations d’adultes d’aleurodes a été observé sur la période d’observation (carême). Les pièges n’étant pas encore installés, la pression n’a pu être mesurée.
Bilan sanitaire
15
Nombre total de captures sur les parcelles d’observations de l’année 2014
Piment Tomate Laitue Melon Végétarien
Min
euse
s se
rpenti
nes
Min
euse
s en p
laque
Min
euse
s se
rpenti
nes
Pourcentage moyen des plantes atteintes sur les parcelles d’observations de l’année 2014
Aubergine Poivron Piment Tomate Laitue Melon Végétarien
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Culture maraichère, Numéro 01 du 04/03/2015
Poivron
Pucerons et acariens
Sur la période du suivi, on observe une augmentation de la population des pucerons et d’acariens sur la parcelle. De nombreux auxiliaires (larves de coccinelle, punaises prédatrices, larves de chrysopes) ont été également observés. Cependant, la pression est restée faible à moyenne et ces ravageurs n’eurent aucune incidence sur la récolte.
Autre suivi
Pas de flétrissement bactérien observé sur cette parcelle.
Piment végétarien
Pucerons et acariens
Aucune présence de pucerons détectée sur la parcelle d’observation, au cours de l’année 2014. Probablement lié à des conditions climatiques propices à leur développement et une absence de contrôle phytosanitaire, une augmentation constante des dégâts d’acariens fut observé sur cette parcelle, jusqu’à atteindre un pic de 100% de plantes atteintes au dernier suivi.
Thrips et aleurodes
La population de thrips est très importante sur cette parcelle, au total 257 adultes piégés sur 3 mois de suivis. Tandis que la population d’aleurodes reste faible sur la période du suivi. Autre suivi
Aucune présence de flétrissement bactérien n’a été décelée sur cette parcelle.
Dégâts liés aux acariens: décoloration, déformation et aspect étiré voire
filiforme des feuilles
Larve de coccinelle
© Yanick BORDEY, SICACFEL
© Yanick BORDEY, SICACFEL
16
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Culture maraichère, Numéro 01 du 04/03/2015
Tomate
Pucerons et acariens
Le pourcentage de plantes atteintes par les pucerons reste très faible au cours du suivi réalisé. Comme pour le piment végétarien, le taux de dégâts attribuables aux acariens reste très élevé et en constante augmentation au cours du suivi. Thrips et aleurodes
Sur cette parcelle de tomate, les captures liées aux adultes thrips ont été très faible. Par contre, la population d’aleurodes fut très variable, en fonction des semaines. Autre suivi
Aucune présence de flétrissement bactérien.
Quelques plants ont présenté des symptômes du virus TYLC (jaunissement et enroulement des feuilles), mais globalement l’impact de la situation phytosanitaire de cette parcelle à été modéré sur la récolte.
Laitue
Mineuses en plaque et mineuses serpentines
Le taux de présence des mines sur les feuilles est resté moyennement élevé et fluctuant sur l’année écoulée. Le nombre de mines par feuilles n’a jamais dépassé une moyenne de trois par pieds. Les captures montrent une présence faible mais continu avec des pics remarquables entre les semaines 40 à 49 Thrips et aleurodes
Le réseau de piégeage a duré de septembre à décembre. Le nombre de capture de ces nuisibles restent très variables d’une semaine à l’autre. Cependant les captures d’aleurodes sont plus importantes durant le mois de novembre, et, celles des thrips entre octobre et novembre. Des attaques d’aleurodes ont été observées au cours du premier semestre, mais en l’absence de dispositif de piégeage. Celle-ci ne s’est pas prolongé plus de 3 semaines mais a eu une incidence sur la récolte. Une baisse de rendement de 20% a été estimée. De même, au cours du mois de septembre, des dégâts importants attribuables à la mouche mineuse Amauryza maculosa ont été identifié. Une baisse de 20% du rendement moyen a là aussi été évaluée. Au plus fort de la saison des pluies, des dégâts liés à la cercosporiose ont été observé sur la parcelle de Loyette. Bien que certains relevés ont révélé une présence sur plus de 40% des plants l’incidence fut là encore que très moyenne. Au cours des mois de septembre et octobre, des dégâts significatifs liés à des larves et des chenilles ainsi qu’une attaque de tigres a été observée.
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BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Diversification Végétale – Culture maraichère, Numéro 01 du 04/03/2015
Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. Nous nous dégageons de toute responsabilité quant aux décisions prises par l’exploitant et les invitons à prendre toutes les décisions sur la base d’observations qu’ils auront eux-mêmes réalisés sur leurs parcelles et/ou en s’appuyant sur les préconisations issues de bulletin d’information technique ou de conseils obtenus auprès des techniciens.
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
Melon
Pucerons, chenilles (pyrales) et mineuses serpentines
Thrips, aleurodes et mineuses
Augmentation de thrips capturés sur le mois de novembre. Le nombre de captures d’aleurodes est très variable durant les semaines de suivis. Cependant, on constate un fort taux de capture durant le mois d’octobre. Forte pression (66% des captures) de la population de mineuses sur la première parcelle d’observation du réseau, en fin de récolte, au mois d’août. Autres suivis
Aucune présence de flétrissement bactérien lié à Ralstonia n’a pu être identifiée. Cependant, des symptômes caractéristiques de la présence de pseudomonas syringae ont été observé en pleine sais on des pluies. Sur les feuilles, on observe des taches marrons, nécrotiques avec une zone jaune autour ; sur les tiges, des chancres marrons d’abord humides sont observés puis ils se développent le long de la tige et des axillaires ; sur les fruits, on observe des taches humides, brunâtres qui se creusent à la surface du fruit et qui peuvent envahir la chair à l’intérieur du fruit. Des symptômes de flétrissement ont également été observés de manière ponctuelle et localisé courant novembre. Une hypothèse s’est portée sur le virus du rabougrissement du melon (cf. photo ci-dessous). Des traces de mildiou et d’oïdium ont été observées lors des derniers relevés du mois des novembre/décembre.
Cladosporioses sur melon © Yanick BORDEY, SICACFEL
Plaques engluées : piégeages thrips, aleurodes et mineuses. © Yanick BORDEY, SICACFEL
18
Pas de pucerons observés sur les parcelles de melon au cours des suivis de l’année 2014. Les attaques dues à la chenille sont très importantes durant le mois d’octobre. De nombreuses larves de pyrale ont pu être identifié. Les dégâts des mineuses serpentines ont été observés sur toutes les plantes suivies durant cette année. Le site présente une pression particulièrement élevée de Liryomiza sp.
Chenille (pyrale) sur melon. © Yanick BORDEY, SICACFEL
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Grandes Cultures – Banane, Numéro 01 du 04/03/2015
Responsables de la rédaction : Lucie AURELA Mail : aurela.fredon971@orange.fr Christina JACOBY-KOALY Mail : jacobyk.fredon971@orange.fr José CARRIERE Mail : banatrace_serviproban@orange.fr Comité de rédaction : CTCS - F. GROSSARD INRA - S. GUYADER SICA LPG - M. HERY DAAF/SPAVE - K. LOMBION et E. CABIROL Chambre d’Agriculture - J. OSSEUX CIRAD – JH. DAUGROIS
FREDON Guadeloupe
Jardin d'Essais BP 180
97182 ABYMES CEDEX Tél. : 0590 23 93 34 Fax : 0590 28 54 07
BILAN 2014 – BSV BANANE - N°1 du 04 mars 2015 -
Dans ce bilan :
Dispositif régional d’épidémiosurveillance
Les caractéristiques de
la campagne
Le bilan sanitaire par
nuisible suivi
La cercosporiose jaune
DISPOSITIF REGIONAL D’EPIDEMIOSURVEILLANCE
Retrouvez toutes nos éditions du BSV
Guadeloupe sur :
http://www.ctics-gp.com/
et http://daaf971.agriculture.gouv.fr/
Bulletin-de-Sante-du-Vegetal Fi
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Répartition spatiale des parcelles d’observations
Dans le cadre de la surveillance biologique du territoire de Guadeloupe, en culture de banane destinée à l‘exportation, 26 zones fixes (voir carte ci-contre) ont été suivies, et, environ 45 parcelles flottantes. Toutes les parcelles ont été observées par les techniciens de SERVIPROBAN (SERvice de la PROfession BANanière)
19
Réseau BSV – Grandes Cultures : Banane
Guadeloupe 2014 Localisation des parcelles fixes du réseau (N=26)
Kilomètres
Echelle : 1/340 400 Réalisation : Lucie AURELA, FREDON971
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Grandes Cultures – Banane, Numéro 01 du 04/03/2015
Protocole d’observation
Nuisible Cercosporiose jaune
Fréquence Hebdomadaire
Echantillonnage 10 bananiers
Type d’observation Observation visuelle
Mode opératoire
Noter la contamination par parcelle. Elle fait référence à l'Etat d'Evolution* (EE) du
champignon relevé sur le terrain de façon hebdomadaire.
Données
Attribuer une note globale à la parcelle : 1 : EE = [0-250[ contamination faible
2 : EE = [250-500] contamination moyenne 3 : EE > 500 contamination forte
Il n’existe aucun protocole national, pour le suivi des cultures en milieu tropical. Le protocole a été établi avec l’aide des instituts techniques et/ou scientifiques.
CARACTERISTIQUES DES SUIVIS
Cercosporiose jaune (Mycosphaerella musicola)
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Données météorologiques
Source : http://www.meteofrance.gp
Des températures moyennes dans la norme Les moyennes annuelles de températures des postes de nos îles sont très proches de leurs normales (1981-2010). Des cumuls annuels dans les normes ou légèrement déficitaires. L’année 2014 sera classée parmi les années climatologiques normales (1981-2010). Certaines zones de l’archipel ont connu une sécheresse relative. La Désirade, Les Saintes, Sainte-Rose et les communes de Basse-Terre et Grande-terre au sud d’une ligne Saint-François – Pointe-Noire connaissent des cumuls annuels normaux. Les Îles du nord, Deshaies, Lamentin et les communes du Nord de la Grande-Terre ont des déficits annuels avoisinant les 15 à 25%. Sur l’île de Marie-Galante ce même déficit peut atteindre près de 40 %
pour certains postes.
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Grandes Cultures – Banane, Numéro 01 du 04/03/2015
Parcelles suivies
Au total pour l’année 2014, 29 parcelles ont été suivies dans 26 zones d’observations. La majorité des parcelles suivies est située dans le sud Basse-Terre. Etat d’évolution de l’année 2014
BILAN SANITAIRE
Hormis pour les semaines 14 et 37, la cercosporiose jaune semble être bien maîtrisée sur l’ensemble de l’année. L’effeuillage reste un des moyens efficace permettant de limiter la propagation et la dispersion des spores de ce champignon. Cela consiste à
supprimer toutes les feuilles présentant des symptômes de la maladie.
Nécroses dues à la cercosporiose jaune
sur feuille de banane
21
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Grandes Cultures – Banane, Numéro 01 du 04/03/2015
Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. Nous nous dégageons de toute responsabilité quant aux décisions prises par l’exploitant et les invitons à prendre toutes les décisions sur la base d’observations qu’ils auront eux-mêmes réalisés sur leurs parcelles et/ou en s’appuyant sur les préconisations issues de bulletin d’information technique ou de conseils obtenus auprès des techniciens.
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
La cercosporiose jaune
Les cercosporioses sont des maladies foliaires causées par des champignons microscopiques, qui se propagent de deux manières :
- par l’eau qui transporte les conidies (forme de reproduction asexuée) des feuilles hautes du bananier vers les feuilles basses ou les rejets,
- par le vent qui transporte les ascospores (forme de reproduction sexuée) dans toutes les directions. On constate que les zones d’altitudes sont les plus touchées. Cela s’explique, d’une part, par l’humidité persistante de la zone, et d’autre part, par les nombreux foyers de cercosporiose jaune issus des bananiers des jardins non entretenus situés autour des bananeraies:
Le contrôle de la maladie sur ces zones reste très difficile, la lutte doit donc perdurer de manière constante. Car, contrôler la cercosporiose permet de conserver jusqu’à la récolte du régime un nombre suffisant de feuilles saines conditionnant la croissance normale des fruits. Une surface foliaire amoindrie par la maladie entraîne des perturbations dans le fonctionnement du bananier et donc une baisse des rendements et de la qualité (notamment un risque de mûrissement plus élevé).
Les parcelles classées en forte et moyenne contamination de l’année 2014, en Guadeloupe :
Contamination moyenne Contamination forte
Crédits photos : FREDON Guadeloupe
22
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Grandes Cultures – Canne-à-sucre, Numéro 01 du 04/03/2015
Responsables de la rédaction : Lucie AURELA Mail : aurela.fredon971@orange.fr Christina JACOBY-KOALY Mail : jacobyk.fredon971@orage.fr Christophe BOC Mail : Christophe.BOC@ctcs-gp.fr Comité de rédaction : CTCS - F. GROSSARD INRA - S. GUYADER SICA LPG - M. HERY DAAF/SPAVE - K. LOMBION et E. CABIROL Chambre d’Agriculture - J. OSSEUX CIRAD – JH. DAUGROIS
FREDON Guadeloupe
Jardin d'Essais BP 180
97182 ABYMES CEDEX Tél. : 0590 23 93 34 Fax : 0590 28 54 07
BILAN 2014 – BSV CANNE-A-SUCRE - N°1 du 04 mars 2015 -
Dans ce bilan:
Dispositif régional d’épidémiosurveillance
Les caractéristiques de
la campagne
Le bilan sanitaire par
nuisible suivi
La rouille orangée
Le charbon
Les chenilles défoliatrices
L’enherbement
DISPOSITIF REGIONAL D’EPIDEMIOSURVEILLANCE
Répartition spatiale des parcelles d’observations
Dans le cadre de la surveillance biologique du territoire de Guadeloupe, en culture de canne-à-sucre, 10 parcelles fixes (voir carte ci-dessous) ont été suivies:
- 4 en Grande-Terre ; - 4 en Basse-Terre ; - 2 à Marie-Galante.
Et, 2 parcelles flottantes sur les territoires du Lamentin et de Grand-Bourg.
Deux parcelles flottantes ont été suivies au premier trimestre 2014.
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Guadeloupe sur :
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Réseau BSV – Grandes Cultures : Canne-à-sucre
Guadeloupe 2014 Localisation des parcelles fixes du réseau (N=10)
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Kilomètres
Echelle : 1/340 400 Réalisation : Lucie AURELA, FREDON971
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Grandes Cultures – Canne-à-sucre, Numéro 01 du 04/03/2015
Protocole d’observation
Il n’existe aucun protocole national, pour le suivi des cultures en milieu tropical. Le protocole a été établi avec l’aide des instituts techniques et/ou scientifiques.
Nuisible: Rouille orangée Charbon Chenilles défoliatrices
Enherbement
Fréquence Mensuelle Mensuelle Mensuelle Mensuelle
Echantillonnage Toute la surface 5 lignes de 10m Toute la surface Toute la surface
Type d’observation
Observation visuelle Comptage Estimation visuelle Estimation visuelle
Mode opératoire
Observer la totalité de la parcelle ou des zones homogènes et noter la présence ou l’absence de la maladie
Observer 5 lignes de 10 mètres par parcelle de référence
Noter la présence du ravageur
Si présence, estimation en mètre linéaire de cannes défoliées
Note globale de recouvrement à la parcelle et pour chaque espèce présente, suivant une grille:
1 : moins de 15%
2 : entre 15 et 30%
3 :> 30%
Données Présence/absence % d’infestation % de défoliation Note globale de recouvrement à la parcelle et pour chaque espèce présente
CARACTERISTIQUES DES SUIVIS
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Données météorologiques
Source : http://www.meteofrance.gp
Des températures moyennes dans la norme Les moyennes annuelles de températures des postes de nos îles sont très proches de leurs normales (1981-2010). Des cumuls annuels dans les normes ou légèrement déficitaires. L’année 2014 sera classée parmi les années climatologiques normales (1981-2010). Certaines zones de l’archipel ont connu une sécheresse relative. La Désirade, Les Saintes, Sainte-Rose et les communes de Basse-Terre et Grande-terre au sud d’une ligne Saint-François – Pointe-Noire connaissent des cumuls annuels normaux. Les Îles du nord, Deshaies, Lamentin et les communes du Nord de la Grande-Terre ont des déficits annuels avoisinant les 15 à 25%. Sur l’île de Marie-Galante ce même déficit peut atteindre près de 40 %
pour certains postes.
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Grandes Cultures – Canne-à-sucre, Numéro 01 du 04/03/2015
Stade végétatif
La parcelle de Capesterre-Belle-Eau a été coupée au mois de décembre 2013 et le reste, soit 90% des parcelles fixes, a été récolté durant les mois d’avril et de juin. Variétés
Une dizaine de variétés de canne-à-sucre sont cultivées en Guadeloupe, en fonction des nuisibles, certaines sont plus résistantes que d’autres. Pour notre réseau, 4 variétés ont été suivies, dont la R570, la R579 et la B80689 qui sont les variétés majoritairement cultivées sur notre territoire.
25
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Grandes Cultures – Canne-à-sucre, Numéro 01 du 04/03/2015
BILAN SANITAIRE
Au cours de l’année 2014 :
- Aucune trace de rouille orangée, c’est un organisme nuisible réglementé. Donc, toute suspicion de sa présence doit être signalée à la DAAF (0590996050) ou à la FREDON (0590239334).
- Aucune trace de charbon n’a été observée sur les parcelles d’observation. Cela est certainement dû au recours à des variétés sélectionnées pour leur résistance génétique. Cependant, sur une ancienne variété B47258 plantée à Marie-Galante (hors réseau d’observation), quelques fouets de Charbon ont été observés au cours du mois de juillet.
- Des traces de défoliations ont été observées, avec un faible taux (1%) sur la parcelle de Capesterre-Belle-Eau, au cours des mois de mai et juin, soit 5 mois après la coupe de la canne.
La Rouille orangée
Photo: ProCana Brasil
Le Charbon
© Christophe BOC, CTCS
La chenille défoliatrice
© Christophe BOC, CTCS
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BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Grandes Cultures – Canne-à-sucre, Numéro 01 du 04/03/2015
L’enherbement Enherbement moyen de l’année 2014
Région Guadeloupe
Zone sud Basse-Terre 23 espèces d’adventices identifées :
Enherbement en canne-à-sucre : Fréquence des espèces observées Région Guadeloupe
Zone Marie-Galante 27 espèces d’adventices identifées :
Enherbement en canne-à-sucre : Fréquence des espèces observées Région Guadeloupe
Zone centre Grande-Terre 21 espèces d’adventices identifées :
Enherbement en canne-à-sucre : Fréquence des espèces observées Région Guadeloupe
Zone nord Basse-Terre 22 espèces d’adventices identifées :
Enherbement en canne-à-sucre : Fréquence des espèces observées Région Guadeloupe
Zone nord Grande-Terre 14 espèces d’adventices identifées :
Enherbement en canne-à-sucre : Fréquence des espèces observées Région Guadeloupe
27
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Grandes Cultures – Canne-à-sucre, Numéro 01 du 04/03/2015
Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. Nous nous dégageons de toute responsabilité quant aux décisions prises par l’exploitant et les invitons à prendre toutes les décisions sur la base d’observations qu’ils auront eux-mêmes réalisés sur leurs parcelles et/ou en s’appuyant sur les préconisations issues de bulletin d’information technique ou de conseils obtenus auprès des techniciens.
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
Au total, 56 espèces différentes ont été observées au cours des nombreux suivis. Les espèces Rottboellia cochinchinensis « Zèb a diri » et Vigna unguiculata « Pwa zié nwè » sont les plus fréquemment rencontrées. Cependant, en fonction des zones les espèces majeures varient (voir carte page 5). L’enherbement constitue une contrainte importante au développement de la canne-à-sucre. La flore adventice consomme une part importante des fertilisants et d’eau au détriment de la canne. Il est donc important de limiter l’infestation des mauvaises herbes à un niveau inférieur à 30%. La gestion de l’enherbement a été difficile sur la commune de Saint-Louis, qui est fortement envahie par les mauvaises herbes. Bordée par la forêt, elle est encombrée par l’espèce Leucaena leucocephala « faux mimosa » et donc péniblement maîtrisable.
Vigna unguiculata « Pwa zié nwè »
©FREDON971 ©FREDON971 ©FREDON971
Rottboellia cochinchinensis « Zèb a diri »
©Fredy GROSSARD, CTCS ©Fredy GROSSARD, CTCS ©FREDON971
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BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Horticulture/Pépinière – Anthurium, Numéro 01 du 04/03/2015
BILAN 2014 – BSV ANTHURIUM - N°1 du 04 mars 2015 -
Responsables de la rédaction : Lucie AURELA Mail : aurela.fredon971@orange.fr Christina JACOBY-KOALY Mail : jacobyk.fredon971@orange.fr Franck VILLAGEOIS Mail : villageois.f@guadeloupe.chambagri.fr Comité de relecture : CTCS - F. GROSSARD INRA - S. GUYADER SICA LPG - M. HERY DAAF/SPAVE - K. LOMBION et E. CABIROL Chambre d’Agriculture - J. OSSEUX CIRAD – JH. DAUGROIS
FREDON Guadeloupe Jardin d'Essais
BP 180 97182 ABYMES CEDEX
Tél. : 0590 23 93 34 Fax : 0590 28 54 07
Retrouvez toutes nos éditions du BSV
Guadeloupe sur :
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Fili
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Répartition spatiale des parcelles d’observations
Dans le cadre de la surveillance biologique du territoire de Guadeloupe, en Anthurium andreanum, 2 parcelles (voir carte ci-dessus) ont été suivies.
Toutes les parcelles ont été observées par le technicien de la chambre d’agriculture.
DISPOSITIF REGIONAL D’EPIDEMIOSURVEILLANCE
Dans ce bilan :
Dispositif régional d’épidémiosurveillance
Les caractéristiques des
suivis
Le bilan sanitaire par
nuisible suivi
Xanthomonas axonopodis
pv dieffenbachiae
Acidovorax anthurii
29
Réseau BSV – Horticulture/Pépinière : Anthurium
Guadeloupe 2014 Localisation des parcelles fixes du réseau (N=2)
Kilomètres
Echelle : 1/340 400 Réalisation : Lucie AURELA, FREDON971
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Horticulture/Pépinière – Anthurium, Numéro 01 du 04/03/2015
Protocole d’observation
Il n’existe aucun protocole national, pour le suivi des cultures en milieu tropical. Le protocole a été établi avec l’aide des instituts techniques et/ou scientifiques.
Nuisible Dépérissement de l'anthurium Xanthomonas axonopodis pathovar dieffenbachiae
Tâches bactériennes de l’anthurium Acidovorax anthurii
Fréquence Mensuelle, en période sèche. Bimensuelle, en période humide
Mensuelle, en période sèche. Bimensuelle, en période humide
Echantillonnage Toute la surface Toute la surface
Type d’observation Estimation visuelle Estimation visuelle
Mode opératoire Note globale: 0 : absence 1 : faible présence 2 : attaque moyenne 3 : fortes attaques
Note globale: 0 : absence 1 : faible présence 2 : attaque moyenne 3 : fortes attaques
Données Note de la parcelle et % de plantes infestées et en nombre pour les plants morts
Note de la parcelle et % de plantes infestées
CARACTERISTIQUES DES SUIVIS
30
Données météorologiques
Source : http://www.meteofrance.gp
Des températures moyennes dans la norme Les moyennes annuelles de températures des postes de nos îles sont très proches de leurs normales (1981-2010). Des cumuls annuels dans les normes ou légèrement déficitaires. L’année 2014 sera classée parmi les années climatologiques normales (1981-2010). Certaines zones de l’archipel ont connu une sécheresse relative. La Désirade, Les Saintes, Sainte-Rose et les communes de Basse-Terre et Grande-terre au sud d’une ligne Saint-François – Pointe-Noire connaissent des cumuls annuels normaux. Les Îles du nord, Deshaies, Lamentin et les communes du Nord de la Grande-Terre ont des déficits annuels avoisinant les 15 à 25%. Sur l’île de Marie-Galante ce même déficit peut atteindre près de 40 %
pour certains postes.
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Horticulture/Pépinière – Anthurium, Numéro 01 du 04/03/2015
Caractéristiques des suivis:
Deux parcelles suivies mensuellement à partir du mois juillet, situées à Petit-Bourg et au Lamentin. Les anthuriums sont cultivés sous ombrières. Au Lamentin, la parcelle a été plantée en février 2012, avec une irrigation par micro-aspersion. A Petit-Bourg, la parcelle a été plantée en juin 2012, en agriculture pluviale.
Bilan des suivis
Dépérissement de l'anthurium (Xanthomonas axonopodis pathovar dieffenbachiae) Et
Taches bactériennes de l’anthurium (Acidovorax anthurii) Ces bactérioses engendrent de graves dégâts pouvant aboutir à la mort de la plante. A partir de plantes malades, la bactérie se transmet de proche en proche, via l’eau (phase introductive) qui est présente sur la surface des feuilles, mais aussi mécaniquement (contact) d’une plante à l’autre en cas de fortes densités, et par les outils, matériels, mains ou vêtements contaminés, lors des entretiens et récoltes. Pour l’année 2014, les observations ont montré la présence des deux bactéries Xanthomonas axonopodis pv dieffenbachiae et Acidovorax anthurii, respectivement sur les parcelles de Petit-Bourg et du Lamentin :
La rupture de la courbe de Petit-Bourg (bleue), s’explique par l’absence de relevés en semaine 32 et 34.
Parcelle d’anthurium sous ombrière
© Franck VILLAGEOIS, chambre d’agriculture
31
BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Horticulture/Pépinière – Anthurium, Numéro 01 du 04/03/2015
Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. Nous nous dégageons de toute responsabilité quant aux décisions prises par l’exploitant et les invitons à prendre toutes les décisions sur la base d’observations qu’ils auront eux-mêmes réalisés sur leurs parcelles et/ou en s’appuyant sur les préconisations issues de bulletin d’information technique ou de conseils obtenus auprès des techniciens. Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
Concernant, la bactériose Xanthomonas axonopodis pathovar dieffembachiae il est nécessaire d’être très attentif car elle est très virulente et très difficile à circonscrire. Elle peut donc entraîner en moins de deux ans la disparition complète d’une parcelle d’anthurium. De la semaine 27 à la semaine 41, sa propagation a été favorisée par la période humide et les mesures prophylactiques non respectées. L’horticulteur a donc perdu plus de 50% de sa plantation (image photo 1). Les plants contaminés ont été arrachés et détruits, freinant ainsi le développement de la contamination à des plants sains. Des plantations réalisées dans des zones non contaminées avec des plants sains, est pour l’instant la seule solution pouvant garantir la pérennité des plantations d’anthurium.
La virulence de la bactériose Acidovorax anthurii est faible. La suppression de feuilles reste efficace puisque cette opération réduit considérablement le niveau d’infestation et empêche la mort des plantes qu’aurait entraîné un inoculum trop important. Cependant, il est difficile de protéger les anthuriums sous ombrière contre la pluie qui reste un des vecteurs majeurs de cet inoculum. Seule une vigilance active, la suppression immédiate et régulière des feuilles infectées ou ayant des taches douteuses et le respect des règles prophylactiques apporteront une solution satisfaisante pour lutter efficacement contre l’Acidovorax anthurii.
Dégâts sur anthuriums, dues à Xanthomonas axonopodis pv dieffembachiae - Parcelle de Petit-Bourg
Dégâts sur anthuriums, dues à Acidovorax anthurii - Parcelle du Lamentin
Crédit photo : Franck VILLAGEOIS, chambre d’agriculture 971
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BSV Guadeloupe – Bilan 2014, Horticulture/Pépinière – Anthurium, Numéro 01 du 04/03/2015
ASSOFWI Animation de filière Le Bouchu, 97119 Vieux-Habitants Tél. : 0590 98 37 60
Chambre d’Agriculture Pilote du projet et animation de filière Espace Régional Agricole de Convenance, 97122 Baie-Mahault, BP 35 Tél. : 0590 25 17 17
CTCS Guadeloupe Animation de filière Morne l'Epingle Providence, 97182 Abymes, BP 225 Tél. : 0590 82 94 70
DAAF/SA/SPAVE Pilote du projet Jardin botanique, 97100 Basse-Terre Tél. : 0590 99 60 50
Fredon Guadeloupe Animation inter-filières, administration base de données et rédaction du BSV Jardin d’Essais, 97182 Abymes cedex, BP 180 Tél. : 0590 23 93 34
SICACFEL Animation de filière BP 215, Demeuille, 97118 Saint-François
Tél : 0590 91 18 72
SICA LPG / SERVIPROBAN Animation de filière Desmarais, 97100 Basse-Terre, BP 364 Tél. : 0590 99 29 81
Liste des sigles et abréviations utiles:
APCA : Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture
BSV : Bulletin de Santé du Végétal
CIRAD : Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement
CNES : Comité National d’Epidémiosurveillance
CRES : Comité Régional d’Epidémiosurveillance
CTCS : Centre Technique de la Canne-à-sucre
DAAF : Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt
FNLON : Fédération Nationale de Lutte contre les Organismes Nuisibles
FREDON : Fédération Régionale de Lutte contre les Organismes Nuisibles
IGUACANNE : Interprofession
GUAdeloupéenne de la canne-à-sucre
IGUAFLHOR : Interprofession GUAdeloupéenne des Fruits, des Légumes et de l'HORticulture
INRA : Institut National de la Recherche Agronomique
LDA : Laboratoire Départemental d’Analyses
LNPV : Laboratoire National de la Protection des Végétaux
LPG : Les Producteurs de Guadeloupe
ON : Organismes Nuisibles
SA : Service de l’Alimentation
SERVIPROBAN : SERvice de la PROfession BANnanière
SICA : Société d’Intérêt Collectif Agricole
SPAVE : Santé et Protection des Animaux, des Végétaux et de l’Environnement.
UAG : Université des Antilles et de la Guyane
UIPP : Union des Industries de la Protection des Plantes
Nous Contacter Les partenaires du dispositif régional d’épidémiosurveillance
La FREDON GUADELOUPE remercie l’ensemble des partenaires impliqués dans la mise en œuvre de l’épidémiosurveillance des organismes nuisibles, pour la qualité de la
collaboration établie.