BPCO de stade 1 : pourquoi certains patients sont-ils asymptomatiques ?

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A8 18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

(3731 ± 1233 ± m2 vs 5657 ± 1098 ± ; m2 ; p < 0,05) différentes. Legroupe de patients « atrophiques » présentait une augmentation del’oxydation des protéines musculaires (131 [84—200] vs 83[68—105] ;p < 0,05). Si l’augmentation du risque d’exacerbations du groupede patients « atrophiques » n’atteignait pas le seuil de significati-vité statistique, après ajustement sur le VEMS (Hazard Ratio : 2,43 ;p = 0,11, n = 54), l’amélioration de VO2sl après ré-entraînementétait plus importante dans ce groupe (+24 ± 16 % vs +6 ± 13 % ;p < 0,01). Finalement, l’âge des patients était similaire dans lesdeux clusters (60 ± 9 vs 61 ± 9 ans ; p = 0,87), indiquant une histoirenaturelle différente.En conclusion, nous avons identifié et validé deux phénotypesde patients BPCO présentant une structure et un stress oxy-dant musculaire différents, démontrant ainsi que l’hétérogénéitémusculaire des patients BPCO est la traduction de ses différentsphénotypes.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.022

12BPCO de stade 1 : pourquoi certainspatients sont-ils asymptomatiques ?B. Degano a, T. Soumagne a, M. Veil-Picard b, J.C. Dalphin b

a Explorations Fonctionnelles, EA 3920, Besancon, Franceb Pneumologie, Besancon, France

Les campagnes de détection aboutissent au diagnostic de BPCO destade 1 chez des patients asymptomatiques.Des patients asymptomatiques atteints de BPCO post-tabagique de stade 1 (n = 48 ; mMRC = 0 ; VEMS = 93 ± 11 % théo ;VEMS/CVF = 63 ± 5 % ; DLCO = 85 ± 17 % théo) ont été comparésà des patients symptomatiques (n = 35 ; mMRC = 1,3 ± 0,6 ;VEMS = 91 ± 10 % théo ; VEMS/CVF = 63 ± 6 % ; DLCO = 85 ± 24 % théo)et à des témoins (n = 38) lors d’une épreuve d’effort sur ergocycle.Malgré une fonction respiratoire de repos et des capacitésd’exercice similaires, les symptomatiques avaient un score de Borgplus élevé et présentaient une distension dynamique (Figure) ;contrairement aux asymptomatiques, ils présentaient une baissesignificative de la SpO2 à l’effort, mais des profils d’augmentationdu VT et de la fréquence respiratoire semblables.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.023

CO03 — Endoscopie, plèvre

13Intérêt des prélèvementstransbronchiques écho-guidés parmini-sonde chez des patients adresséspour lésion pulmonaire périphériqueS.G. Gaillard a, X.D. Dhalluin a, P.R. Ramon a, C.D. Delattre b,B.B. Bouchindhomme b, M.C. Copin b, C.F. Fournier a

a Clinique des maladies respiratoires, CHRU Lille, Lille, Franceb Centre de biologie—pathologie, CHRU Lille, Lille, France

Introduction.— Le diagnostic anatomopathologique des lésionspulmonaires périphériques est souvent difficile, en particulierlorsqu’une ponction sous scanner thoracique n’est pas possible.Les prélèvements transbronchiques (brossage et biopsies) guidéspar échographie endobronchique par mini-sonde représentent unealternative diagnostique performante.Matériel et méthodes.— De juillet 2011 à août 2013, tous lespatients ayant bénéficié d’une bronchoscopie souple non contribu-tive pour lésion périphérique repérée par un scanner thoracique,et bénéficiant d’une nouvelle bronchoscopie souple pour prélève-ment échoguidé par mini-sonde étaient inclus de facon prospective.Après repérage de la lésion par mini-sonde, un brossage bronchiqueet des biopsies bronchiques étaient effectués, et adressés en ana-tomopathologie.Résultats.— Soixante-dix-neuf patients étaient inclus. La lésionétait repérée en échographie endobronchique chez 55 patients(69,6 %). Un diagnostic histologique était obtenu chez 32 patients(58,2 % des patients dont la lésion est repérée) : 16 adéno-carcinomes, 4 carcinomes épidermoides, 5 carcinomes non à petitescellules, 1 carcinome neuro-endocrine, 1 lymphome de MALT,1 localisation secondaire de LLC, 1 carcinome papillaire thyroïdien,2 cellules suspectes de malignité et 1 dépôt amyloïde compatibleavec une amylose pulmonaire. Aucun patient ne présentait decomplication et notamment pas de pneumothorax.Conclusion.— Les prélèvements transbronchiques écho-guidés parmini-sonde représente un examen dont la rentabilité diagnostiqueet la tolérance sont satisfaisantes, sous réserve que la lésion soitrepérée par l’échographie endobronchique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.024

14Analyse des risques du parcourspatient dans un service d’endoscopiebronchique méthode AMDECM. Hauet a, P. Dumont b, H. Ait Bachir b, S. Dongiovani b,B. Gueni b, S. Bisayher b, M. Monsigny b, L. Bernabeu b

a Service qualité, Centre Hospitalier, Chaunyb Service de pneumologie Centre Hospitalier, Chauny

Dans la perspective de maintenir la sécurité du patient hospitalisélors de son parcours en service d’endoscopie bronchique, secteuridentifié à risques, une étude a été conduite avec l’équipe pluridis-ciplinaire de celui-ci.Au regard de l’évolution de l’organisation liée à la restructurationdes activités de l’établissement, à la polyvalence récente despersonnels d’endoscopie et au nombre de nouveaux pneumologuesdans ce secteur, cette démarche s’imposait. À cela s’ajoute lesmodes de prise en charge actuels, les durées moyennes de séjourqui diminuent et le vieillissement de la population accueillie Pource faire le processus du parcours « patient » a été modélisé. Laméthode d’Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effetset de leur Criticité (AMDEC) utilisée par le coordonnateur desévénements indésirables associés aux soins a permis d’identifier