Bex & Arts, photographie et typographie

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Essais photographiques et typographiques en relation avec la triennale Bex & Arts. Thème: sculpture de Gillian White.

Transcript of Bex & Arts, photographie et typographie

Sculpture contemporaine,typographie et photographie

Œuvre de Gillian White

Gillian White est née en 1939 à Orpington. Elle se forme à l’Ecole de ballet Elmhurst à Camberley (1949-1955) et étudie à l’Ecole d’art Saint Martin de Londres (1956-1960).En 1960, elle suit des cours à l’Académie d’été de Salzbourg avec Oskar Kokoschka, puis à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris avec Ossip Zadkine jusqu’en 1963. L’artiste s’installe en Suisse en 1966. Premières expositions en 1958. Elle crée des installations généralement en acier corten qu’elle utilise depuis les années 80.Ses pièces, monumentales, défi ent les lois de l’équilibre et instaurent un dialogue dynamique avec l’espace, elles révèlent un mouvement qui émerge au fi l des pas du spectateur. Vit et travaille à Leibstadt.

WHITEGILLIAN

T

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5.0 x 4.6 x 2.8

In Xanadu did Kubla KhanA stately pleasure-dome decree :Where Alph, the sacred river, ranThrough caverns measureless to manDown to a sunless sea.So twice fi ve miles of fertile groundWith walls and towers were girdled round :And there were gardens bright with sinuous rills,Where blossomed many an incense-bearing tree ;And here were forests ancient as the hills,Enfolding sunny spots of greenery.But oh ! that deep romantic chasm which slantedDown the green hill athwart a cedarn cover !A savage place ! as holy and enchantedAs e’er beneath a waning moon was hauntedBy woman wailing for her demon-lover !And from this chasm, with ceaseless turmoil seething,As if this earth in fast thick pants were breathing,A mighty fountain momently was forced :Amid whose swift half-intermitted burstHuge fragments vaulted like rebounding hail,Or chaff y grain beneath the thresher’s fl ail :And ‘mid these dancing rocks at once and everIt fl ung up momently the sacred river.Five miles meandering with a mazy motionThrough wood and dale the sacred river ran,Then reached the caverns measureless to man,And sank in tumult to a lifeless ocean :And ‘mid this tumult Kubla heard from farAncestral voices prophesying war !The shadow of the dome of pleasureFloated midway on the waves ;Where was heard the mingled measure

From the fountain and the caves.It was a miracle of rare device,A sunny pleasure-dome with caves of ice !A damsel with a dulcimerIn a vision once I saw :It was an Abyssinian maid,And on her dulcimer she played,Singing of Mount Abora.Could I revive within meHer symphony and song,To such a deep delight ‘twould win me,That with music loud and long,I would build that dome in air,That sunny dome ! those caves of ice !And all who heard should see them there,And all should cry, Beware ! Beware !His fl ashing eyes, his fl oating hair !Weave a circle round him thrice,And close your eyes with holy dread,For he on honey-dew hath fed,And drunk the milk of Paradise.

« Kubla Khan »Samuel Taylor Coleridge

Le cube qui surmonte « CHASM » est déposé sur deux piliers à géométrie pyramidale, formant à l’échelle humaine, un portique impressionnant dans lequel la lumière s’engouff re. Les volumes de cette sculpture sont inspirés par le poème « Kubla Kahn » de l’écrivain romantique anglais Coleridge, lui-même marqué par la grandeur orientale et la culture égyptienne. C’est de ce texte qu’est issue l’image plus particulière qui résonne en arrière-fond de ce travail, celle d’une gorge abyssale. Cette scène est ainsi à sa place au milieu du cirque montagneux qui caractérise le décor du parc de Szilassy. Les perspectives off ertes par cet écrin naturel sont autant d’invitations aux opposi-tions de volumes, de grandeurs et de hauteurs, vrai-ment très séduisantes pour une sculpture de type monumental, proportions recherchées par l’artiste dans sa mise en place naturelle. Cette sculpture uni-que et gigantesque dialogue avec les montagnes.

Le cube qui surmonte « CHASM » est déposé sur deux piliers à géométrie pyramidale, formant à l’échelle

humaine, un portique impressionnant dans lequel la lumière s’engouff re. Les volumes de cette

sculpture sont inspirés par le poème « Kubla Kahn » de l’écrivain romantique anglais Coleridge, lui-même

marqué par la grandeur orientale et la culture égyptienne. C’est de ce texte qu’est issue l’image

particulière qui résonne en arrière-fond de ce travail, celle d’une gorge abyssale. Cette scène est ainsi à

sa vraie place au milieu du cirque montagneux qui caractérise le décor du parc de Szilassy. Les belles

perspectives off ertes par cet écrin sont autant d’invitations aux oppositions de volumes, de grandeurs et

de hauteurs, vraiment très séduisantes pour une sculpture de type monumental, proportions

recherchées par l’artiste dans sa mise en place naturelle. Cette belle sculpture unique et gigantesque

dialogue avec les montagnes.

Le cube qui surmonte « CHASM » est déposé sur deux

piliers à géométrie pyramidale, formant à l’échelle

humaine, un portique impressionnant dans lequel la

lumière s’engouff re. Les volumes de cette sculpture

sont inspirés par le poème « Kubla Kahn » de l’écrivain

romantique anglais Coleridge, lui-même marqué par la

grandeur orientale et la culture égyptienne. C’est de ce

texte qu’est issue l’image plus particulière qui résonne

en arrière-fond de ce travail, celle d’une gorge abyssale.

Cette scène est ainsi à sa place au milieu du cirque

montagneux qui caractérise le superbe décor du parc

du domaine de Szilassy.

Un gouff re désigne généralement, au sens propre, une cavité dontl’entrée s’ouvre dans le sol (par opposition à une caverne, ou unegrotte, dont l’entrée s’ouvre dans une paroi). Il existe de nombreuxsynonymes selon les régions : aven, igue, scialet, choroum, abîme,creux, perte, chantoir, barrenc. Les gouff res sont explorés et étudiéspar les spéléologues. Au sens fi guré, un gouff re désigne un lieu, unphénomène ou une chose qui entraîne la disparition brutale de toutce qui peut y être précipité (exemples : son estomac est un gouff re,

cette maison est un gouff re à pognon). En particulier, dans l’imagerie populaire enfantine, un gouff re est un lieu eff rayant et dangereux,d’où peuvent surgir toutes sortes de choses horribles, au sein duquel toute chose va disparaître à jamais, comme précipitée par le néant.

Le cube qui surmonte « CHASM » est déposé sur deux piliers à géométrie pyramidale, formant à l’échelle humaine, un portique impressionnant dans lequel la lumière s’engouf-fre. Les volumes de cette sculpture sont inspirés par le poème « Kubla Kahn » de l’écrivain romantique britanniqueColeridge, lui-même marqué par la grandeur orientale et la culture égyptienne. C’est de ce texte qu’est issue l’image plus particulière qui résonne en arrière-fond de ce travail, celle d’une gorge abyssale. Cette scène est ainsi à sa place au milieu du cirque montagneux qui caractérise le superbe décor du parc de Szilassy.

CHASM

GOUFFRE

M

CORTEN ACIER

Le cube qui surmonte « CHASM » est déposé sur deux piliers à géométrie pyramidale, formant à l’échelle humaine, un portiqueimpressionnant dans lequel la lumière s’engouff re. Les volumes decette sculpture sont inspirés par le poème « Kubla Kahn »de l’écrivain romantique anglais Coleridge, lui-même marqué par la grandeur orientale et la culture égyptienne. C’est de ce texte qu’est issuel’image particulière qui résonne en arrière-fond de ce travail, celle d’une gorge abyssale. Cette scène est ainsi à sa place au milieudu cirque montagneux qui caractérise le décor unique du parc de Szilassy. Les belles perspectives off ertes par cet écrin naturel sont autantd’invitations aux oppositions de volumes, de grandeurs et de hauteurs,vraiment très séduisantes pour une sculpture monumentale, proportions recherchées par l’artiste dans sa mise en place naturelle. Cettebelle sculpture et gigantesque évoque le dialogue avec les montagnes.

Un pilier est un organe architectural sur lequel se

concentrent de façon ponctuelle les charges

de la superstructure (par exemple les charges d’une

charpente ou celles des maçonneries des

niveaux supérieurs). Contrairement à une colonne,

le pilier est un élément maçonné. Il peut être de

base carrée, base cylindrique non maçonnée, fasciculé

à colonnettes ou à grosses colonnes engagées

comportant cependant des fûts en apparence (la

partie du corps de chacune mise en commun est devenu

partie centrale maçonnée de tout l’ensemble

sur le plan créé de base (à partir de deux colonnes).

Le cube qui surmonte « CHASM » est déposé sur deux piliers à géométrie pyramidale, formant à l’échelle humaine, un portiqueimpressionnant dans lequel la lumière s’engouff re. Les volumes de cette sculpture sont inspirés par le poème

« Kubla Kahn » de l’écrivain romantique anglais Coleridge, lui-même marqué par la grandeur orientale et la culture égyptienne.

L’imagination trouve

Gaston Bachelard

qu’à ce qui se montre.à ce qui se cache

plus de réalité

S C U L P T U R EC O N T E M P OR A I N E É V AS I O N E T F A NT A I S I E I M AG I N A T I V E

S C U L P T U R ES C U L P T U R EC O N T E M P OC O N T E M P OR A I N E É V AR A I N E É V AS I O N E T F A NS I O N E T F A NT A I S I E I M AT A I S I E I M AG I N A T I V EG I N A T I V E

Le cube qui surmonte « CHASM » est déposé sur deux piliers à géométrie pyramidale, formant à l’échelle humaine, un portique impressionnant dans lequel la lumière s’engouff re. Ici résonne en arrière-fond de ce travail, une gorge abyssale. Cette œuvre est ainsi à sa place au milieu du cir-que montagneux qui caractérise le superbe décor du parc de Szilassy.

Le cube qui surmonte « CHASM » est déposé sur deux piliers à géo-métrie pyramidale, formant à l’échelle humaine, un portique impressionnant dans lequel la lumière s’engouff re. Ici résonne en arrière-fond de ce travail, une gorge abyssale. Cette œuvre est ainsi à sa place au milieu du cirque montagneux qui caractérise le superbe décor du parc de Szilassy.

Le cube qui surmonte « CHASM » est déposé sur deux piliers à géo-métrie pyramidale, formant à l’échelle humaine, un portique impressionnant dans lequel la lumière s’engouff re. Ici résonne en arrière-fond de ce tra-vail, une gorge abyssale. Cette œuvre est ainsi à sa place au milieu du cirque montagneux qui carac-térise le superbe décor du parc de Szilassy.

Le cube qui surmonte « CHASM » est déposLe cube qui surmonte « CHASM » est déposé sur deux piliers à géo-

Le cube qui surmonte « CHASM » est déposé sur deux piliers à géomé-trie pyramidale, formant à l’échelle humaine, un por-tique impressionnant dans lequel la lumière s’engouf-fre. Ici résonne en arrière-fond de ce travail, une gorge abyssale. Cette œuvre est ainsi à sa place au milieu du cirque montagneux qui caractérise le superbe décor du parc de Szilassy.

Le cube qui surmonte «CHASM» est déposé sur deux piliers à géomé-

Un mur végétal est un écosystème vertical conçu comme une œuvre d’art ou un noyau écologique servant à recouvrir les façades. C’est une paroi qui s’élève parallèlement aux murs du bâtiment à protéger. Selon son orientation et sa composition, le mur vert servira à la fois d’écran contre les vents dominants, les intempéries, le bruit, l’ensoleillement mais également la pollution. La façade végétalisée est une approche complémentaire et innovante de penser l’espace vert en ville.

Un mur végétal est un écosystème vertical conçu comme une œuvre d’art ou un noyau écologique servant à recouvrir les façades. C’est une paroi qui s’élève parallèlement aux murs du bâtiment à protéger. Selon son orien-tation et sa composition, le mur vert servira à la fois d’écran contre les vents dominants, les in-tempéries, le bruit, l’ensoleillement mais éga-lement la pollution. La façade végétalisée est une approche complémentaire et innovante de penser l’espace vert en ville.

LE PILIER EST L’ORGANE ARCHI-LE PILIER EST L’ORGANE ARCHI-TECTURAL OÙ SE CONCENTRENT TECTURAL OÙ SE CONCENTRENT DE FAÇON PONCTUELLE TOUTES DE FAÇON PONCTUELLE TOUTES LES CHARGES DE LA STRUCTURELES CHARGES DE LA STRUCTURE

Vincent JaquesBrevet fédéral de typographiste 2008-2010 ▪ Eracom ▪ Lausanne