AU LAOS AVEC MARIJO 5 - LE SUD, AU FIL DU MEKONG.

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AU LAOSAVEC MARIJO

5 -

LE SUD,AU FIL

DU MEKONG

Après avoir fait le trajet en avion entre Vientiane et Paksé, le chef-lieu de la province de Champasak, c’est principalement en bateau que nous parcourrons la zone sud jusqu’à proximité de la frontière du Cambodge. Et c’est de là qu’après notre périple se terminera notre voyage en rejoignant la Thaïlande toute proche.

Sur le ferry, des femmes transportent de la nourriture…

Le débarcadère

Le poste de pilotage!

Semblable au nord… Avec des constructions temporaires tout au bord du fleuve, hors mousson!

Restaurant et sa cuisine…

Le Wat Phou vaut à lui seul le détour par le sud. C’est un temple montagne khmer, antérieur à celui d’Angkor. Une description en a été faite au Ve siècle dans les annales d’une dynastie chinoise car, à cette époque, il se trouvait dans un pays nommé le Funan, vassal de la Chine. Au VIe siècle, il devint le principal centre religieux des ancêtres des Khmers. Cependant, les ruines que l’on voit, malheureusement très mal conservées, datent d’une période s’étalant entre le IXe et le XIIe siècle. En 2002, le Wat Phou a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La grande allée qui mène au Palais mesure environ 200 mètres de long. Elle est bordée de

symboles du lingam (phallus) de Civa.

Le lieu récupéré par les Bouddhistes au XVIe siècle reste sacré et on y trouve les vendeuses d’offrandes.

Le palais

des hommes, en grès.

Ci-dessous, ce genre de colonnettes masquant les ouvertures, se retrouvensur tous les temples angkoriens.

Ci-haut, Civa et son énergie féminine, Parvati, sur le taureau Nandin …

Les ruines du temple montagne et une représentation du Ramayana : Hannuman appelle les singes.

Un gardien et sculptures en bas-relief ornant le Palais des femmes, en latérite et grès.

Vishnou chevauchant le dieu ailé Garuda

L’ensemble du site avec le baray, ou grand bassin, qui servait aux joutes nautiques

Pour poursuivre le voyage, un autre ferry de conception originale , formé de trois

bateaux fixés côte à côte!

Juste avant d’atteindre le Cambodge, le Mékong s’élargit considérablement en laissant émerger un nombre considérable d’îles. Il y en aurait environ 4 000! A partir de là, le fleuve n’est plus navigable car il comporte des rapides et de spectaculaires chutes. La plus grande des îles, celle de Khong, se trouve au nord. Elle constitue un point de départ pour la visite des autres îles en utilisant de petites embarcations. Un grand nombre d’hôtels et « Guest Houses » s’y sont développés.

L’approche de l’île de Khong.

Les hôtels typiques de l’île.

Promenade matinale sur le

chemin bordant la berge! Ci-dessus,

les filets de pêcheurs.

L’architecture qui prévaut pour les

constructions récentes de

familles aisées.

La vie au bord du Mékong.

Ile de Khône

Sur cette île les habitants ont développé de nombreux petits hébergements chez eux ou un peu plus élaborés comme ici, à droite.

Sous le protectorat français, l’île voisine de Det et celle-ci ont servi à développer le trafic vers le Cambodge. Pour contourner rapides et chutes, on construisit une petite voie de chemin de fer de 14 km passant d’une île à l’autre par un pont de 150 m de longueur sur 3 m de large. Sur l’île, un centre téléphonique et un poste de douane avaient été installés.

Vestiges de l’époque française! A gauche,

en haut, l’actuelle école primaire et en-

dessous l’ancienne poste

Entre les périodes de mousson, on vit sous la maison…

L’ancien pont du chemin de fer, bien détérioré en surface!

La locomotive n’a pas bougé depuis son arrêt dans les

années 40!

Le train comportait 12 wagons.

Cette femme au travail ne semble pas dérangée par la présence de cette « charmante » voisine!

Les touristes constituent la distraction du village…

Le temple du village, les résidences des

moines et des visiteuses tout à fait à l’aise dans ce lieu!

Cela surprend à prime abord : malgré la sécheresse, on pratique le brûlis sans

surveillance, pour éradiquer les serpents.

A l’approche des chutes, une vendeuse au bord du chemin.

Dans un cadre sauvage, les chutes de Li Phi.

Revenant au village, on remarque les

pompes à essence!

Les chutes de Pha Peng, le Niagara du Mékong, sont les plus grandes de l’Asie du sud-est, avec une hauteur de 15 mètres.

Non loin, découvrons le charmant village mhong de Bane Nong Bune où se pratique la sculpture. Avec une installation primitive, ils font des merveilles.

Fabrication de

portes et fenêtres

de facture

très élégante.

La maison commune du village où se

pratiquent les rites animistes.

Les masques très primitifs sont vendus aux touristes pour presque rien…

Pour terminer, revenus à notre point de départ, une petite visite à l’immense marché de Paksé

afin de bien graver ces scènes dans nos mémoires avant de quitter le pays… On y

trouvera même le pain cher aux Français, reste des habitudes du passé!

La partie intérieure est beaucoup moins pittoresque… A

l’étage, on retrouve un nombre imposant de

comptoirs de bijoux en argent et or!

Voici terminé ce tour du Laos en cinq diaporamas. Ils ont été, peut-être, un peu longs et je vous prie de m’en excuser. Pourtant, j’ai du souvent couper allègrement dans les photos que j’avais choisies!Je souhaite cependant vous avoir donné un petit aperçu du charme envoûtant d’un pays dont les habitants, toujours accueillants, sont encore si souvent à des lieues de notre civilisation…

Musique traditionnelle du Laos

Documentation : guides du routard et d’Ariane tours

Photos, conception et réalisation:Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Mai 2009

marijo855@gmail.com

AU REVOI

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