Apprendre a changer

Post on 28-Nov-2014

607 views 2 download

description

Traduction libre de la vidéo

Transcript of Apprendre a changer

Apprendre à changer…

changer pour apprendre…

Le département du commerce

des É.-U. a évalué l’utilisation

des TIC dans 55 organismes

majeurs. Le département de

l’Éducation est arrivé bon

dernier, derrière l’industrie du

charbon.

Depuis un siècle, le système

d’éducation a adopté le modèle

industriel basé surtout sur

l’uniformité et le contrôle.

Les jeunes d’aujourd’hui ont

un environnement bien plus

riche et bien plus stimulant à

l’extérieur de l’école que dans

l’école.

Les jeunes sont à même de

recevoir et de produire de

l’information massivement à

travers les TIC. Mais ces

technologies sont, pour la

plupart, interdites à l’école.

Éteindre un appareil, c’est

potentiellement éteindre un

élève.

L’évolution des TIC, c’est

plus que de nouveaux moyens

pour apprendre des notions

traditionnelles, c’est un nouvel

environnement pour faire de

nouveaux apprentissages.

Les enjeux sont les relations, la

communauté, la connectivité,

l’accès…

Les jeunes vivent dans une ère

où les possibilités d’apprendre

et de réfléchir sont innombrables.

C’est un monde très propice aux

apprentissages.

Si j’avais à redessiner la classe

d’aujourd’hui, elle ne serait pas

faite de brique et de mortier.

Au-delà de l’école, les jeunes

apprennent aussi dans la

communauté, dans les musées, à

la maison et bien sûr « en ligne ».

L’enjeu, c’est de fournir les

meilleurs enseignants à tous les

jeunes, peu importe où ils

vivent. Il faut créer ces ponts.

Les jeunes peuvent apprendre

en parcourant la ville et en

colligeant des données avec

leurs outils technologiques.

L’école servira surtout à permettre

la collaboration, la mise en commun

et l’enrichissement.

Le système est basé sur la

classe, alors qu’il pourrait

être basé sur la communauté.

Permettre aux élèves de se

brancher sur la NASA ou sur le

MIT, c’est non seulement les

préparer à l’université, mais

c’est aussi les préparer à la vie.

Si on veut que les jeunes soient

en communauté d’apprentissage,

il faut d’abord que les enseignants

aient aussi les moyens d’être en

communauté avec des collègues

au pays et dans le monde.

Un enjeu, c’est de permettre

aux enseignants d’échanger de

manière authentique sur leurs

pratiques efficaces. Des projets

en ce sens commencent à

prendre forme.

L’utilisation des tests standardisés

est rassurante, mais cette utilisation

à outrance peut mener à oublier que

les compétences dont auront besoin

les jeunes sur le marché du travail

ne sont pas celles transmises par une

approche pédagogique de « l’unique

bonne réponse ».

?

Les emplois de demain ont besoin

de compétences de niveau supérieur

comme la créativité, la synthèse,

la coopération, le multidisciplinaire,

le multilinguisme…

Au 21e siècle, il ne suffit plus de

retenir de l’information, mais il

faut plutôt, la valider, la synthétiser,

la communiquer et l’utiliser pour

résoudre des problèmes. C’est bien

différent du modèle dans lequel la

plupart de nous avons évolué.

L’école peut produire des génies,

des jeunes ouverts, collaboratifs,

sensibles et braves. C’est l’aube

d’une ère très stimulante pour

l’éducation.