2014 AGEFI article - Invest 14 Geneva

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Article in French by NICOLETTE DE JONCAIRE of AGEFI - September 2014 La priorité à la conformité #GIBRALTAR. Les services financiers renforcent les procédures et les moyens d’assurer un cadre rigoureux. La conférence Invest’14 accueillait hier #AlbertIsola, Ministre responsable des services financiers de #Gibraltar dont la politique se tourne résolument vers une conformité complète avec les règlements de l’Union européenne et de #l’OCDE. #GibraltarFinance

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SUISSEjeudi 18 septembre 2014 3SUISSE PAGE

Nos valeurs :

Patrimoine & traditionDévelopper votre patrimoine familial est

notre priorité. Préserver vos biens et les

faire fructi�er à travers les générations

sont au cœur de nos valeurs depuis 1841.

La conférence Invest’14 accueil-lait hier Albert Isola, Ministre res-ponsable des services financiersde Gibraltar dont la politique setourne résolument vers uneconformité complète avec les rè-glements de l’Union européenneet de l’OCDE.

Quels sont les axes de la stratégiede votre place financière?Nous suivons trois grands axes.La conformité aux règlementa-tions internationales et européen-nes, l’innovation en matière deproduits financiers et la visibilitéde notre place financière à l’inter-national. Nous avons signé un Ac-cord Intergouvernemental (IGA)FATCA avec les Etats-Unis enavril sur le modèle 1A (modèlequi assure la réciprocité) et un au-tre avec la Grande-Bretagne.Nous nous joignons aux 48 paysqui signeront l’accord surl’échange automatique de don-nées financières fin octobre à Ber-lin.

Renforcez-vous égalementvos organes de contrôle?Vous avez rencontré la nouvelledirectrice de notre autorité de ré-gulation, la Financial ServicesCommission (FSC), SamanthaBarrass, ancienne directrice de laSolicitors Regulation Authority*en Grande-Bretagne. Nous luiavons récemment adjoint Ka-thryn Morgan, précédemmentmembre de la Prudential Regu-lation Authority**, pour supervi-ser et accorder les autorisationsaux organismes financiers de Gi-

braltar. Les normes et les directi-ves se multiplient et nous voulonsnous assurer que nos organes decontrôle soient dotés de person-nel en qualité et en quantité suf-fisante de manière à ne pas com-promettre la rapidité d’accès etl’efficacité de notre marché.

Quels sont les nouveaux produitsque vous introduisez?Nous venons d’annoncer l’émis-sion de titres associés aux assuran-ces (Insurance-linked securitiesou ILS) à la conférence de Mo-naco et introduisons égalementles fondations et les «purposetrusts» dont les bénéficiaires nesont pas des personnes mais descauses.

Vos liens avec la Suisse sontmaintenant anciens. Où vous profilez-vous aujourd’hui?Effectivement nos liens avec laSuisse sont éprouvés et quatrebanques suisses sont installées àGibraltar depuis plus de vingt ans(Credit Suisse, Lombard Odier,J. Safra Sarasin et Turicum). Nousaccroissons notre visibilité auxEtats-Unis (à New York plus par-

ticulièrement), aux Iles Bermu-des, à Hong Kong et en Afriquedu Sud. Toujours avec le mêmemessage: Gibraltar est une portede l’Union européenne.

Craignez-vous que le référendumprévu en Grande-Bretagne viennecompromettre votre appartenanceà l’Union européenne?Il est difficile d’anticiper le résul-tat de ce référendum. Sa tenue dé-pend en premier lieu de la réélec-tion du gouvernement actuel enmai 2015. En outre, les milieux fi-nanciers - la City - et industrielsne voient pas une sortie de laGrande-Bretagne d’un bon œilsurtout si elle réussit à négocierdes termes acceptables avec l’UE.La nomination par Jean-ClaudeJuncker d’un Britannique, LordJonathan Hill, pour superviser lesservices financiers de l’Union estun signe très positif. Une pro-messe de flexibilité.

A propos de referendum,que pensez-vous de celui qui a lieu aujourd’hui en Ecosse?C’est aux Ecossais de décider. Per-sonnellement, je préfèrerais qu’ilsrestent intégrés à la Grande-Bre-tagne. D’autant qu’un retour enarrière pourrait être impossible.

Vos relations avec l’Espagne restent-elles difficiles?Des discussions vont bientôt se te-nir entre l’Espagne, la Grande-Bretagne et Gibraltar. C’est uneévolution favorable et nous te-nons à ce dialogue. Nous avons eule sentiment que l’appartenance

à l’Europe ne nous apportait pasle soutien que nous en attendionsmais ce sentiment est aujourd’huientrain de se dissiper. L’Espagnes’est plainte à la Commission eu-ropéenne de plusieurs de nos ini-tiatives (installations de facilitésde soutage, extension de notreplage, amélioration de la qualitédes eaux). Au terme de deux ins-pections, l’Union européenne ajugé que ces initiatives étaient par-faitement conformes avec les loiseuropéennes. Par contre, elle jugeque le blocage continuel de lafrontière par les Espagnols n’estpas acceptable.

Avez-vous confiancedans votre avenir?En 1988, 70% des revenus del’économie de Gibraltar venaientdu Ministère de la Défense britan-nique. Cette proportion est tom-bée à moins de 10% en 1996 et elleest aujourd’hui insignifiante. No-tre économie s’est diversifiée etrenforcée. Nous sommes trèsconfiants.

INTERVIEW:

NICOLETTE DE JONCAIRE

* La Solicitors Regulation Autho-rity est l’organisme de contrôle desavocats britanniques.

** La Prudential Regulation Au-thority est une division de la Banqued’Angleterre responsable de la régle-mentation prudentielle et de la su-pervision des banques, des sociétés deconstruction, les coopératives de cré-dit, les assureurs et les grandes entre-prises d’investissement.

La priorité à la conformitéGIBRALTAR. Les services financiers renforcent les procédures et les moyens d’assurer un cadre rigoureux.

ALBERT ISOLA. Gibraltar est une

porte vers l’Union européenne.

SBEX. La plateforme denégoce lance son premierindice sur la cryptomonnaie. Développementdes dérivés.

MARJORIE THÉRY

Le lancement du premier indicesuisse sur le bitcoin a été annoncéhier, dans le cadre du salon Invest2014 à Genève. Alexis Roussel,CEO fondateur de la premièreplateforme de négoce de cettecrypto monnaie en Suisse ro-mande, qui avait été lancée offi-ciellement en juin (SBEX-SwissBitcoin Exchange) est à l’originede cet indice. Concrètement, cepremier indice suisse calcule unprix moyen en fonction des prixobservés sur plusieurs autres pla-teformes de négoce utilisées enSuisse, comme Kraken ou Bits-tamp. La liste complète est dispo-nible en ligne (sbex-fixing.ch).«Nous avons sélectionné les pla-teformes les plus pertinentes et sû-res. Si le nombre de plateformesutilisées pour le calcul du fixingen francs suisse ne change pas, lapondération de chaque plateformevarie quotidiennement pour pren-dre en compte l’évolution des vo-

lumes traités» précise Alexis Rous-sel. «Cet indice servira de prix denégoce de référence pour le bit-coin et nous permet aussi de déve-lopper des dérivés à destinationdes investisseurs.» Le site internetest pour l’heure lancé en versionbêta.En juin dernier, le Swiss BitcoinExchange (SBEX) est devenu lepremier négociant en crypto-mon-naie de Suisse romande (L’Agefidu 23 juin). Affilié à l’Associationromande des intermédiaires finan-ciers (ARIF), le SBEX peut ainsiproposer des services financiersprofessionnels. L’entité juridiqueexiste depuis janvier dernier et estsoumise à la LBA (loi contre leblanchiment d’argent). En juinégalement, l’autorité des marchéfinanciers (Finma) avait précisé saposition sur le bitcoin lui même,qui en Suisse est considéré commeun moyen de paiement, et les dé-pôts en bitcoins sont considéréscomme des dépôts bancaires.Alexis Roussel a aussi rappelé dansson intervention qu’un nombrecroissant d’entreprises acceptentles paiements en Bitcoin, à l’imagede Dell ou du journal ChicagoSuntimes. En France, Monoprixréfléchit à cette option, toutcomme l’américain Paypal.�

Lancement du premierindice suisse sur le bitcoin

JEUDI 18 SEPTEMBRE

Vaudoise: résultats S1

AFD: commerce extérieur août

AFD/FH: exportations horlogères août

BNS: appréciation de la politique

monétaire

VENDREDI 19 SEPTEMBRE

BVZ: résultats S1

LUNDI 22 SEPTEMBRE

SIX: réalisation de l’adaptation des indices

SLI, SMIM etc.

AGENDA