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2008Rapport annuel
2008Rapport annuel
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Contenu08 Le message du président
10 La Fedil en 2008
Les principaux événements
Les activités des différents groupes de travail
Les activités des associations sectorielles
60 L’économie en 2008
Conjoncture internationale
Conjoncture nationale
90 L’organisation de la Fedil
A propos de la Fedil
La composition des organes
Les entreprises membres
80 Les initiatives soutenues
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Fedil : Business Fed eration Luxembourg
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Chers membres,
L’année 2008 a été marquée par un événement exceptionnel : la plus grave crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans son sillage, la conjoncture économique s’est renversée brusquement au dernier trimestre de l’année et les prévisions ont été fortement revues à la baisse. Finalement, le PIB au Luxembourg a encore progressé de 0,7% sur l’ensemble de l’année, tandis que l’emploi a augmenté de 4,7%.
A l’heure actuelle, il est particulièrement difficile d’effectuer des prévisions conjoncturelles. A écouter nos entreprises, l’on doit s’attendre à un autre repli de l’activité économique et à un tassement de l’emploi. Ce sont les secteurs de l’automobile, de la sidérurgie, de la transformation des matières plastiques et du travail du bois qui sont les plus touchés par la crise. Dans une entreprise de production sur deux, des ouvriers sont en chômage partiel.
L’incertitude qui plane sur les marchés financiers peut enclencher un cercle vicieux : les entreprises confrontées à un financement insuffisant peuvent tomber en faillite, entraînant des problèmes de liquidités dans d’autres entreprises. Il existe aussi une menace de déflation : des restructurations au sein d’entreprises confrontées à des surcapacités peuvent continuer d’entamer la confiance des consommateurs. La suppression de projets d’investissements peut encore aggraver la situation.
Malgré ces perspectives plutôt sombres, il n’est nullement indiqué de verser dans le pessimisme, voire le catastrophisme. Des possibilités de retournement conjoncturel existent bel et bien : les plans de relance américain et européen contribuent à remettre l’économie mondiale sur les rails. Les baisses de taux des banques centrales feront sentir leurs effets, bien qu’avec un certain retard, et la diminution des prix de l’énergie accroît le pouvoir d’achat.
La Fedil, à maints égards, a souligné la nécessité d’une approche ferme de la crise de la part de l’Europe. Certes, il est bon que les différents Etats membres élaborent des plans de relance, mais ceuxci doivent être harmonisés pour prévenir toute mesure protectionniste.
Sur le plan national, la Fedil a salué la volonté du gouvernement de maintenir à un niveau élevé les investissements publics, de diminuer la charge d’impôt sur les entreprises et les personnes physiques, d’introduire de nouvelles modalités concernant l’octroi du chômage partiel, de simplifier certaines procédures administratives tout comme l’intervention rapide en faveur de l’Office du ducroire.
Cependant, il s’agit aussi de prendre, dans une optique à long terme, des mesures de politique structurale permettant d’améliorer durablement l’environnement dans lequel évoluent les entreprises. Bon nombre de chantiers restent à l’ordre du jour, notamment celui du nécessaire redressement de la compétitivité des entreprises.
Ceci est d’autant plus vrai que le contexte de crise actuel ne devrait pas uniquement être connoté négativement, synonyme de défis, mais plutôt comme présentant beaucoup d’opportunités qu’il s’agit de saisir. Limiter l’action à la simple gestion de crise ne saura ainsi nullement être considéré comme solution digne et durable.
Robert Dennewald Président
Le message du président
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Les principaux événements
En date du mardi, 22 janvier a eu lieu la réception du Nouvel An de la Fedil, en présence des invités JeanClaude Juncker, Premier ministre, et Lakshmi Mittal, président et CEO d’ArcelorMittal, devant quelque 850 invités issus du monde socioéconomique et diplomatique. Constatant que la plupart des entreprises membres de la Fedil évoluent dans un environnement européen et mondial de plus en plus interconnecté, le président de la Fedil, Robert Dennewald, lors de son discours, a dressé le tableau des incertitudes qui se dessinent à échelle internationale et qui se répercutent sur le monde des affaires, notamment l’évolution du prix du pétrole ou encore le taux de change eurodollar. Abordant, par ailleurs, le sujet du changement climatique, le président de la Fedil a plaidé pour que le débat soit mené dans un esprit de sérénité. En ce qui concerne les indicateurs macroéconomiques du Luxembourg, le président de la Fedil a qualifié l’évolution des prix à la consommation de trop forte, surtout à cause de son impact sur l’évolution des coûts salariaux.
La Fedil a eu une série d’entrevues avec la représentation permanente, le cabinet de la commissaire européenne, Viviane Reding et les ministères de l’Economie et de l’Environnement en rapport avec la future orientation de la politique européenne sur les sujets du changement climatique et des énergies renouvelables. Les propositions de la Commission en la matière ont été communiquées le 23 janvier. La Fedil a présenté une première réaction dans le cadre d’une conférence de presse qui s’est tenue le 29 janvier. Un document avec l’analyse et la position de la Fedil a été remis aux ministres compétents. Le message de la Fedil a été développé dans le cadre d’un atelier de travail organisé par le ministre de l’Environnement en présence des acteurs concernés ou intéressés.
Les 27 et 28 février s’est tenue la première édition du Logistics Management Forum à Luxexpo, Kirchberg. Cet événement, à vocation de concentrer les énergies des différents acteurs institutionnels et privés du territoire autour de la logistique à haute valeur ajoutée, a fait suite à la volonté du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur de promouvoir le secteur de la logistique. Organisée par Luxexpo et GC Partner, l’opération a été soutenue par le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur et réalisée en collaboration avec la Fedil, la Confédération luxembourgeoise du commerce et le CRP Henri Tudor. Il s’agissait du premier forum global organisé à Luxembourg, entièrement dédié au secteur du transport et de la logistique, mettant en exergue et regroupant les principaux acteurs de la Grande Région.
Robert Dennewald, président de la Fedil
La Fedil en 2008
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En date du 5 mars, une délégation de la Fedil a été reçue par le gouvernement représenté par le Premier ministre, JeanClaude Juncker, le ministre des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement, Fernand Boden, le ministre du Travail et de l’Emploi, François Biltgen, le ministre de la Sécurité sociale, Mars di Bartolomeo, le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, et le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit. La réunion a été l’occasion de procéder à un échange de vues portant sur des thèmes d’actualité, notamment sur trois volets, à savoir R&D, fiscalité des entreprises et énergie et changement climatique.
Le 17 mars, la Fedil, l’ABBL et la clc ont publié les résultats de l’enquête portant sur les qualifications recherchées dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le secteur privé. L’initiative a été soutenue par des partenaires institutionnels, à savoir la Chambre de commerce, le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle ainsi que l’Administration de l’emploi et a été relancée pour la quatrième fois en 2007.
En date du 24 avril s’est tenue l’assemblée générale de la Fedil, en présence du ministre de l’Economie et du Commerce exté rieur, Jeannot Krecké. Dans son discours, le président de la Fedil a constaté que le pays s’apprête à entrer dans une phase dite « préélectorale », étant donné que les électeurs seront appelés aux urnes en juin 2009. Dans ce contexte, Robert Dennewald a insisté sur la nécessité de poursuivre, audelà de toutes considérations politico stratégiques, la voie des réformes tant nécessaires dans un environnement économique en mutation rapide.
Au sujet de la modulation de l’indexation retenue au niveau du Comité de coordination tripartite, le président de la Fedil a rappelé qu’elle était motivée par le souci de freiner l’évolution du coût salarial et, partant, de redresser la compétitivitécoût de l’économie luxembourgeoise. Robert Dennewald a noté qu’une mise en cause de la modulation du système d’indexation par l’avancement de l’application d’une tranche indiciaire serait synonyme de viol de l’accord tripartite d’avril 2006 et, audelà, constituerait une véritable menace pour la compétitivité de l’économie luxembourgeoise, ceci surtout à un moment où l’inflation est orientée à la hausse.
Au chapitre des nominations statutaires, l’assemblée générale a renouvelé les mandats des membres du conseil d’administration Marcel Gross (Entreprise des P&T), John Jentgen (Goodyear S.A.) et Jacques Lanners (Cératizit Luxembourg S.à r.l.). Par ailleurs, l’assemblée générale a procédé à la nomination de CharlesLouis Ackermann (groupe Accumalux) et Adrien Ney (Luxair S.A.) cooptés par le conseil d’administration au cours de l’année 2007.
En date du 3 juillet 2008, la commissaire européenne en charge de la Société de l’information et des médias, Viviane Reding, accompagnée de son chef de cabinet, Rudolf Strohmeier et d’autres membres de son cabi net, s’est déplacée au Luxembourg pour rencontrer une délégation composée de repré sentants de Fedil – Business Federation Luxembourg, de l’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (ALFI) et de l’Association des banques et banquiers, Luxembourg (ABBL). L’objectif de cette visite était de procéder à un échange de vues portant sur des sujets d’actualité
européenne ayant un impact direct sur l’économie et les entreprises luxembourgeoises. Parmi les dossiers traités ont figuré le paquet « Energie et changement climatique » où la nécessité de réconcilier les enjeux écologiques et économiques a été mise en avant , l’encadrement législatif des services financiers qu’il faut continuer à suivre de près vu l’importance de la place financière, les grands chantiers dans le domaine de la fiscalité et, enfin, l’agenda social présenté par la Commission européenne le 2 juillet 2008. Les deux parties ont convergé sur le fait que l’accès des entreprises et des consommateurs luxembourgeois au marché intérieur est primordial pour le Luxembourg.
« Défis 2020 – Message aux partis politiques en vue des élections législatives de 2009 », c’est ainsi que s’intitule une brochure que la Fedil a présentée aux partis politiques représentés actuellement au niveau du parlement national. Cette publication a servi de base de discussion lors des rencontres ayant eu lieu en date des 3 juillet (LSAP), 10 juillet (DP), 15 juillet (CSV), 17 juillet (Déi Gréng) et 18 juillet (ADR), alors que les différents groupes politiques étaient sur le point de
préparer leur programme électoral respectif en vue des prochaines élections législatives.
Les rencontres avec les différents partis politiques ont mis en évidence un certain nombre de convergences de vues, notamment en ce qui concerne la nécessité de veiller à la compétitivité de l’économie nationale et à poursuivre la voie entamée de la diversification de la structure économique. Par contre, le choix des mesures à mettre en œuvre afin d’y parvenir, a donné lieu à des réflexions parfois divergentes, notamment en ce qui concerne la nécessité de freiner l’évolution du coût salarial. D’un autre côté, le rôle capital du facteur énergie, tout comme la nécessité de poursuivre la voie de la simplification et de l’accélération des procédures administratives en faveur des entreprises ont trouvé un large consentement.
En septembre 2008, l’Industrie luxembourgeoise des équipementiers de l’automobile (ILEA) a organisé une conférence intitulée « The future of the automotive industry ». La conférence a, notamment, permis de se pencher sur deux thématiques importantes que sont l’énergie et la sécurité. S’il semble bien y
JeanClaude Juncker, Premier ministre, et Lakshmi Mittal, président et CEO d’ArcelorMittal, lors de la réception du Nouvel An des entreprises en date du 22 janvier 2008
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avoir un consensus au niveau européen que les voitures de demain devront consommer moins, tout en offrant davantage de sécurité tant pour les passagers que pour les piétons, c’est bien l’industrie des équipementiers de l’automobile qui sera appelée à offrir les solu tions techniques y relatives. D’une façon générale, la conférence a donc permis de mettre en évidence bon nombre d’opportunités de croissance liées à l’application des solutions techniques de demain.
Dans le cadre de la mise en œuvre du statut unique pour les salariés du secteur privé, la Fedil a organisé en septembre 2008 des séances d’information sur les modalités pratiques liées au statut unique. Près de 350 participants ont assisté à ces conférences organisées an collaboration avec le Centre commun de la sécurité sociale pour le volet des formalités pratiques au niveau de la sécurité sociale.
A l’approche des élections sociales prévues pour le 12 novembre 2008, la Fedil a organisé un cycle de conférences sur les élections sociales au Luxembourg, axées principalement sur les modalités pratiques des élections et les attributions des délégués du personnel. Ces conférences sont relayées par la parution d’un CDROM coédité avec d’autres organisations patronales ainsi que par la mise en ligne d’un site internet (www.electionssociales.lu).
Lors d’une conférence de presse en date du 13 octobre 2008, la Fedil s’est prononcée sur un certain nombre de sujets d’actualité en relation, notamment, avec l’environnement conjoncturel, les finances publiques et la situation du Luxembourg en matière de compétitivité. Dans ce contexte, Robert
Dennewald a salué l’action du gouvernement pour recapitaliser les banques Dexia et Fortis suite à une forte chute de la valeur boursière ayant provoqué une crise de confiance. La détérioration à court et moyen termes des perspectives de croissance ainsi que le renchérissement du crédit ont un effet négatif sur l’économie réelle, à savoir les secteurs de l’industrie, de la construction et des services nonfinanciers.
Selon Robert Dennewald, la crise financière actuelle ne devrait cependant pas donner lieu à des scénarios relevant du catastrophisme, mais devra plutôt donner matière à réflexion au sujet des pistes à suivre afin de préparer l’économie nationale aux défis du 21e siècle. Il s’agit, dans ce contexte, de mettre en œuvre les réformes structurelles au niveau du fonctionnement du marché du travail ou encore des systèmes de protection sociale et au vu du fait que la crise actuelle trouve son origine dans un secteur bien particulier de l’économie de renforcer davantage les efforts de diversification de la structure économique.
Le 25 novembre, la Fedil a organisé, en collaboration avec le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, une séance d’information consacrée à la mise en place du nouveau régime d’aides au développement économique régional en conformité avec les nouvelles lignes directrices européennes pour la période 20072013. La présentation de la nouvelle législation luxembourgeoise en matière des aides d’Etat au développement économique régional a été suivie d’un échange de vues avec les représentants des entreprises qui ont ainsi eu la possibilité de demander des clarifications et de formuler leurs observations et propositions par rapport aux dispositions prévues dans le projet de loi.
Le 28 novembre 2008 a eu lieu au siège de la Fedil la cérémonie de la 18e remise du Prix de l’innovation, en présence de nombreux invités, dont notamment François Biltgen, ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Jeannot Krecké, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, les membres du jury ainsi que les lauréats de la promotion 2008. Pour la promo tion 2008 du Prix de l’innovation, le jury a décidé d’attribuer six prix parmi les vingt dossiers de candi dature introduits.
Le Premier prix doté de 2.500 euros a été décerné aux équipes de recherche et de déve loppement du Goodyear Technical Center Luxembourg pour le projet « OptiGrip with Smartwear Technology », un nouveau pneu apportant une solution à la diminution des performances suscitée par l’usure des pneumatiques (au fur et à mesure de l’ablation du pneu, des nouveaux mélanges de gomme et des nouvelles rainures apparaissent, permettant de maintenir les
performances en adhérence sur le mouillé et la résistance à l’aquaplaning à un niveau élevé).
Un Deuxième prix doté de 1.500 euros a été décerné à Dr Thomas Andreas du groupe Rotarex pour le projet « Sicherheits system zum RundumSchutz von Wasserstoffspeicher behältern » (système de sécurité pour réservoir à hydrogène).
Un second Deuxième prix a été décerné à Cératizit Luxembourg pour le projet « Pointe pour mèche à béton à gradient » s’appliquant dans le domaine de la technologie des forets pour percer la pierre (le nouveau concept permet à la fois d’avoir une meilleure résistance à l’usure et une meilleure connexion entre la pointe en métal dur et le corps en acier, garantissant ainsi une utilisation prolongée de l’outil).
Par ailleurs, le jury a décidé d’attribuer trois Prix spéciaux de 1.000 euros chacun, récompensant ainsi dans la catégorie « Design produits » le Centre de recherche ArcelorMittal à EschsurAlzette pour son projet « Poutre Angelina™ » (un nouveau type de poutre cellulaire architecturale pour une meilleure utilisation de l’acier dans les bâtiments de bureau), dans la catégorie « Innovation dans les services » le département informatique de l’Imprimerie Centrale pour son « Publication Management System – PMS » (qui définit un répertoire de stockage contrôlé permettant l’élaboration et la mise à jour de documents provenant d’un contenu partagé), et dans la catégorie « Startup », CodaSystem pour son projet « Shoot & Proof » (une solution technologique permettant de créer des originaux de photos numériques ayant force probante en justice).
Bloë Bréif : le message de la Fedil destiné aux partis politiques en vue des élections législatives de 2009 prend une allure de blâme tout en étant constructif
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Les activités des différents groupes de travail de la Fedil
Sur le plan national, les travaux de la Fedil en 2008 ont été marqués, entre autres, par la transposition de la loi portant introduction d’un statut unique pour salariés du secteur privé. L’introduction du statut unique, tout comme le renouvellement des délégations du personnel, en automne 2008, a nécessité un travail d’information d’envergure. Un autre sujet important ayant dominé l’activité de la Fedil en 2008 a été la publication « Défis 2020 – Message aux partis politiques en vue des élections législatives de 2009 » présentée aux différents groupes politiques alors qu’ils ont été sur le point de préparer leur programme électoral respectif.
Sur le plan européen, les travaux du bureau de représentation de la Fedil à Bruxelles se sont focalisés sur le suivi des dossiers prioritaires pour les entreprises membres, que ce soit dans le domaine environnemental, du marché intérieur ou encore du social.
Dans les pages suivantes, les différents départements de la Fedil, à savoir le département des Affaires économiques et financières, le département des Technologies de l’information et de la communication (TIC), le département de la Recherche, du développement et de l’innovation (RDI), le département des Affaires industrielles, le département des Affaires sociales, le département des Affaires européennes ainsi que les associations sectorielles rendent successivement compte des principales activités discutées dans leurs structures, respectivement dans les groupes de travail y afférents.
d’Lëtzebuerger Land 25. April 2008
Strukturreform des Indexmechanismus
[Robert Dennewald] warnte, dass eine vorzeitige Beendigung der 2006 beschlossenen Index Modulation einer Vergewaltigung des TripartiteVertrags gleichkomme. Nach dem Auslaufen des Vertrags im Jahr 2010 soll nicht zu den automatischen Indexan passungen zurückgekehrt werden, sondern eine Struktur reform des Index mechanismus vorgenommen werden. Die Fedil schlägt vor, dass die Löhne und Gehälter nur noch bis zu einer Höhe des anderthalben Mindest lohns angepasst werden sollen.
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Affaires économiques et financières
Au cours de l’année 2008, les travaux du départe ment « Affaires économiques et finan cières » ont été marqués par les thèmes de la compétitivité et plus spécifiquement par la fiscalité des entreprises, de la comptabilité ainsi que des finances publiques. Par ailleurs, la Fedil a suivi de près l’évolution conjoncturelle et a participé aux travaux du groupe de travail « Affaires économiques et fiscalité » de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL).
Concernant le thème de la compétitivité, il faut noter que la situation compétitive de l’économie luxembourgeoise ne s’est guère améliorée. Inquiète de l’évolution de la compétitivité de l’économie luxembourgeoise, la Fedil a continué à lancer des appels pour combler les faiblesses structurelles par des mesures politiques incisives et courageuses afin d’éviter une détérioration supplémentaire. La principale faiblesse de l’économie luxembourgeoise reste le déphasage flagrant entre la croissance des salaires et celle de la productivité principalement dû au système d’indexation automatique des salaires. D’autres faiblesses structurelles continuent à préoccuper les entreprises luxembourgeoises, comme par exemple l’évolution du taux d’inflation et le système d’éducation ne répondant pas suffisamment aux besoins de l’économie.
Au niveau de la fiscalité des entreprises, le groupe de travail a analysé les mesures fiscales en faveur des entreprises figurant dans la loi budgétaire 2009. Dans ce contexte, la Fedil accueille favorablement la baisse du taux de l’impôt sur le revenu des
collectivités (IRC) de 22% à 21% avec effet au 1er janvier 2009. La Fedil regrette cependant que suite à l’application de différents taux ICC par les communes, il n’existe pas de taux unique au Luxembourg.
Concernant les autres mesures fiscales de cette loi, la Fedil, salue, notamment la réduction à 0% du taux de la retenue d’impôt à la source sur les distributions de dividendes vers les sociétés mères qui sont des résidents d’un Etat conventionné, la boni fication d’impôt sur le revenu pour embau chage de chômeurs qui est reconduite pour trois ans et le taux de la bonification qui est porté de 10% à 15% ainsi que le fait qu’à partir de l’année d’imposition 2008 les noms de domaine figurent expressément parmi les droits éligibles au régime d’exonération partielle des revenus provenant de la propriété intellectuelle et que tous ces droits sont exemptés de l’impôt sur la fortune. Par ailleurs, il faut noter avec satisfaction l’abolition du droit d’apport à partir du 1er janvier 2009. La nouvelle légis lation prévoit un droit fixe spécifique d’enregistrement sur la constitution d’une société civile ou commerciale ayant son siège statutaire ou son siège de direction effective au Luxembourg, sur la modification des statuts d’une telle société et sur le transfert au Luxembourg du siège statutaire ou du siège de direction effective d’une société civile ou commerciale.
La Fedil propose toutefois de ne pas s’arrêter à michemin et de procéder à une adaptation plus courageuse de l’environnement fiscal des entreprises. Dans ce contexte, il faudra trouver une réponse à la question du taux d’imposition global des entreprises.
Aujourd’hui, le taux affiché dans les benchmarks européens, reste à la traîne. Le Premier ministre, dans sa déclaration sur l’état de la Nation, a annoncé que le taux d’imposition global (IRC+ICC) sera baissé progressivement à 25,5%. Dans le but d’améliorer la compétitivité, et surtout l’attractivité du Luxembourg au niveau fiscal, la Fedil propose de ramener le taux d’imposition global des sociétés en dessous des 25, voire 20%.
Au vu du succès de l’instauration en Belgique d’un régime de déduction des intérêts notionnels permettant aux entreprises de déduire de leurs bénéfices imposables un intérêt fictif calculé sur leur capital à risque, la Fedil est d’avis qu’il faudra analyser la mise en place de nouvelles mesures fiscales de ce type. Ceci d’autant plus, qu’à côté de la Belgique, d’autres gouvernements, tel que celui des PaysBas, proposent également d’introduire des solutions similaires.
En ce qui concerne les bonifications d’impôts pour investissements (art. 152bis), la Fedil maintient sa proposition d’élargir le périmètre des biens éligibles et de rendre éligible les investissements en biens non tangibles (logiciels, R&D, certification ISO, coûts imposés par des lois environnementales ou autres frais d’études). Le système de bonification d’impôt pour investissement a fait ses preuves et constitue un outil excellent pour attirer de nouvelles activités, voire pérenniser les activités existantes au Luxembourg.
Après l’abolition de l’impôt sur la fortune pour les personnes physiques, la Fedil est d’avis qu’il faudra également abolir l’impôt sur la fortune pour les sociétés. Cet impôt antiéconomique, aboli par la plupart des
Etats voisins, représente un important désavantage concurrentiel pour le Luxembourg.
Par la loi du 15 juillet 2008 ayant pour objet le développement économique de certaines régions du pays, le gouvernement luxembourgeois a transposé en droit national les nouvelles lignes directrices de la Commission européenne en matière d’aides d’Etat à finalité régionale pour la période 20072013. Malgré la marge de manœuvre étroite pour adapter le dispositif législatif aux nouvelles lignes directrices de la Commission européenne, les autorités luxembourgeoises ont réussi à en tirer le maximum. Bien que le nombre de communes éligibles ainsi que l’intensité des aides ont dû être réduits, la Fedil a félicité le gouvernement pour l’accord négocié avec la Commission permettant de sauvegarder partiellement ce régime d’aide à l’investissement.
A l’occasion d’une entrevue avec le rapporteur du projet de budget 2009, Norbert Haupert, la Fedil a exprimé son inquiétude concernant la détérioration significative des finances publiques pour les années 2009 et 2010 suite à la dégradation de la situation économique. Dans ce contexte, la Fedil a rappelé la nécessité pour réformer en profondeur les systèmes de sécurité sociale en prenant des mesures pour garantir la soutenabilité à long terme du système général de pension et de ramener le niveau de la dette sociale cachée à des niveaux acceptables. Par ailleurs, la Fedil a rendu attentif aux conséquences que les mesures de la politique climatique au sens large vont avoir sur les dépenses de l’Etat.
Dès le troisième trimestre 2008, la crise financière mondiale a provoqué le
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Réunion du conseil d’administration Michel Wurth, vice-président14.03.2008 10:45
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ralentissement de l’économie mondiale et s’est étendue rapidement à l’économie réelle. Au Luxembourg, les entreprises exportatrices ont été frappées de plein fouet. La plupart des secteurs ont été confrontés à un ralentissement fort et accéléré des commandes. Dans ce contexte économique des plus difficiles, la Fedil a invité les responsables politiques à réagir sans tarder et entreprendre des mesures urgentes afin d’éviter que la crise économique ne se transforme en crise d’emploi.
Ainsi, la Fedil a accueilli favorablement les mesures annoncées par le gouvernement pour maintenir à un niveau élevé les investissements publics et de diminuer la charge de l’impôt sur les entreprises et personnes physiques. Cependant, dans cette situation exceptionnelle, la Fedil a proposé des mesures anticrises supplémentaires afin d’assurer le besoin croissant de liquidités des entreprises et de garantir l’accès des entreprises au financement. Par ailleurs, la Fedil a demandé une plus grande flexibilité au niveau des instruments de maintien dans l’emploi pour aider les entreprises à surmonter cette phase difficile. Au niveau des procédures administratives, la Fedil a réitéré sa revendication d’accélérer les procédures d’autorisation bloquant des budgets publics et privés d’investissements.
Au niveau de la simplification administrative, la Fedil constate que le processus, bien intentionné par le gouvernement, ne suffit pas pour produire le revirement nécessaire. Force est de constater qu’au Luxembourg la lourdeur et la lenteur des procédures d’autorisation, auxquelles s’ajoute parfois l’indécision de l’administration, freinent l’investissement, tant public que privé. Des
projets de modernisation, d’adaptation ou de diversification sont retardés parce que les entreprises sont confrontées à des procédures longues et coûteuses. Au niveau des infra structures publiques, toute une série de projets nécessaires au bon fonctionnement de l’économie restent bloqués par des problèmes quant à l’application des règles et procédures, administratives et judiciaires.
Dans ce contexte, la Fedil est d’avis qu’il faut faire preuve de volonté politique et alléger les procédures d’autorisation en limitant le nombre d’études à produire, en réduisant les délais à respecter ou encore en s’interrogeant sur le bienfondé de certaines procédures publiques. Afin d’éviter des délais démesurés, la Fedil propose d’introduire le principe « Silence administratif après un délai prédéfini vaut autorisation sous réserve du respect des lois et règlements en vigueur ». La Fedil demande également la mise en place rapide du plan sectoriel « Zones d’activités » qui devra nettement améliorer la disponibilité de terrains pour les activités économiques.
Par le biais de son groupe de travail « Affaires économiques et financières », la Fedil a régulièrement suivi les travaux de la Commission des normes comptables et les discussions avec l’Administration des contributions concernant le principe fondamental de l’accrochement du bilan fiscal au bilan commercial établi selon les normes IFRS.
Le groupe de travail a également suivi les travaux concernant l’initiative de la Commission européenne pour l’introduction d’une assiette commune consolidée pour l’impôt des sociétés (ACCIS) pouvant entraîner un élargissement de la base d’imposition. La
Fedil est d’avis qu’il faudra laisser le choix aux entreprises d’opter pour une réglementation ACCIS ou de maintenir le système actuel et qu’au moment où la Commission européenne présente une proposition de directive pour l’ACCIS, une concertation devra se faire entre le gouvernement et les représentants des entreprises luxembourgeoises.
Au niveau de la promotion du site économique luxembourgeois, la Fedil a participé à diverses missions économiques intéressant plus particulièrement ses membres et associations sectorielles et a contribué aux travaux du Comité consultatif du commerce extérieur et de l’Office du ducroire ainsi qu’aux activités du Board of Economic Development. Dans l’intérêt de ses membres, mais aussi dans l’intérêt général de l’économie luxembourgeoise, la Fedil s’est associée à la nouvelle agence de promotion du GrandDuché de Luxembourg « Luxembourg for Business ».
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Technologies de l’information et de la communication (TIC)
En 2008, les travaux du groupe de travail « Technologies de l’information et de la communication » ont été marqués par les sujets suivants : création de valeur par les TIC, le rôle du CIO (Chief Information Officer), la promotion du secteur luxembourgeois des TIC, Télécom (roaming, connectivité, infrastructures), eGovernment et eBusiness. Le département a analysé et discuté ces dossiers au sein de son groupe de travail, composé d’experts des principales entreprises luxembourgeoises du secteur des télécommunications, des médias, de l’informatique et de l’eBusiness.
La Fedil a pu poursuivre le dialogue constructif avec les acteurs nationaux et européens afin d’améliorer l’environnement pour les entreprises concernées. Ainsi, la Fedil a rencontré en date du 3 juillet 2008 la commissaire en charge de la société de l’information, Viviane Reding, pour lui exposer sa position concernant les initiatives envisagées dans le cadre du « Troisième paquet télécom ».
En vue des élections législatives de 2009, le groupe de travail a préparé la partie concernant les TIC et la société de l’information du message de la Fedil aux partis politiques. Force est de constater que le secteur des TIC, au Luxembourg, a connu une croissance très dynamique au cours des dernières années. Le pays est devenu un lieu central et attractif pour les activités TIC avec la présence d’entreprises de renommée internationale des secteurs de l’informatique, de la télécommunication, de l’audiovisuel et de l’eCommerce. Avec plus de 15.000 employés soit près de 4,7% de la population active ,
le Luxembourg est aujourd’hui un des pays de l’OCDE qui occupe la proportion la plus importante de spécialistes TIC. Afin de continuer la voie entamée et d’attirer de nouvelles activités dans le domaine des TIC, voire pérenniser les activités existantes, la Fedil propose les mesures suivantes :
Préserver les encadrements fiscal et •régle mentaire favorables au développement des sociétés du secteur des communications et des services électroniques par une transposition intelligente de la législation européenne y relative.Développer les applications bidirection•nelles en matière de services publics en ligne moyennant l’infrastructure à clé publique LuxTrust.Généraliser l’utilisation des techniques •de l’information et de la communication comme instrument d’apprentissage dans les écoles.Encourager les jeunes à opter pour des •études en sciences de l’information et de la communication et adapter les programmes dans l’enseignement supérieur aux nouveaux besoins du marché du travail des TIC.Accélérer les procédures d’autorisation •pour les stations de base des réseaux publics de communications mobiles et faciliter le déploiement de réseaux fixes et mobiles à haut débit.Saisir les opportunités économiques en •lien avec la convergence et la digitalisation en développant, notamment, une stratégie permettant la commercialisation de services et produits (contenus) innovants.Suivre attentivement les discussions •européennes afin de garantir l’ouverture des marchés européens et internationaux
Réunion du conseil d’administrationMarc Kieffer, conseiller, et Christian Thiry, administrateur27.06.2008 10:30
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dans le domaine des services audiovisuels, ceci dans le respect du principe de subsidiarité.
En ce qui concerne la création de valeur par les TIC et la gouvernance dans le domaine des TIC, le groupe de travail a continué d’approfondir le sujet de la création de valeur par les TIC et le rôle du CIO. Dans ce contexte, la Fedil a signé une convention avec le CRP Henri Tudor pour mener une enquête à ce sujet auprès de ses membres. Les résultats de cette enquête serviront de base pour orga niser des cycles d’informations, de conférences et de formations. Le but de ces actions sera de sensibiliser les responsables d’entreprise pour repositionner le rôle des TIC dans les entreprises et de réfléchir sur la mission stratégique d’un CIO.
L’enquête a été réalisée en été 2008 avec le support du ministre de l’Economie et en colla boration avec l’ABBL (Association des banques et banquiers, Luxembourg). Un comi té d’accompagnement a été mis en place pour valider les questionnaires et pour identifier des pistes d’action consécutives à cette enquête. L’enquête a été basée sur deux questionnaires : l’un destiné au CEO et le deuxième destiné au CIO (voire responsable informatique).
Le groupe de travail a procédé à un premier échange de vues sur les conclusions à tirer de l’enquête sur la création de valeur par les TIC et le rôle du CIO. Un premier élément à mettre en exergue est que CEO et CIO ont une différente perception des priorités stratégiques de l’entreprise. Alors que la majorité des CEO voient dans le développement de nouveaux produits et marchés la première priorité, une majorité des CIO se focalisent
sur l’amélioration de la rentabilité économique. Un premier projet des conclusions finales est attendu pour début 2009.
Au niveau des infrastructures nécessaires au bon fonctionnement des activités TIC (connectivité internationale, réseau large bande, signature électronique) beaucoup d’efforts ont été faits les dernières années. Cependant, des lacunes restent à combler, notamment au niveau des services publics en ligne.
Concernant le projet d’autoroutes de l’information, Luxconnect, la Fedil se félicite de l’avancement des travaux de mise en place d’un réseau transeuropéen large bande qui relie le Luxembourg aux centres des télécommunications les plus réputés en Europe et qui répond ainsi à la demande croissante en connectivité. Audelà du seul secteur du commerce électronique, l’amélioration de la connectivité haut débit, tant du point de vue national qu’international, aura un impact positif sur la compétitivité de l’ensemble des secteurs de l’économie.
En 2008, la Fedil a également invité les responsables de CASES (Cyberworld Awareness and Security Enhancement Structure), une initiative du ministère de l’Economie pour réduire la fracture numérique dans le domaine de la sécurité de l’information. Les activités de CASES consistent à sensibiliser les citoyens, les entreprises et les services publics dans le domaine de la sécurité de l’information. La mise en place de CASES est une initia tive de plusieurs pays européens dans le but de développer un réseau opérant dans le domaine de la prévention et de la protection des systèmes d’information et de la communication. Le réseau CASES est conforme aux
lignes directrices de la « Cyber Security Task Force » dans le domaine de la protection et de la prévention. En fait, l’activité économique, les communications personnelles ainsi que les différents échanges de toute nature (services en ligne, inter connexion de systèmes, connexion à Internet), dépendent fortement de ces réseaux d’information et de communication. Cependant, l’ensemble de ces réseaux n’ont pas été développés initialement dans un esprit de sécurité. Ils regorgent de failles qui deviennent problématiques lorsqu’elles sont atteignables et exploitables. De plus, l’inter connexion des réseaux, notamment facilitée par Internet, favorise l’exploitation de leurs vulnérabilités intrinsèques, par des menaces et des attaques de plus en plus importantes.
Après sa constitution en mars 2007, le SAP User Group Luxembourg, plateforme d’échange d’expériences de projets SAP, s’est réuni régulièrement pour discuter des solutions aux problèmes qui se posent, plus spécifiquement aux utilisateurs luxembourgeois de SAP. Le SAP User Group fonctionne au sein de la Fedil et le secrétariat est assuré par la Fedil. Le groupe compte actuellement quelque 25 membres tous secteurs confondus.
Pour ce qui est de l’encadrement du secteur des communications électroniques, un groupe de travail ad hoc regroupant les entre prises du secteur télécom membres de la Fedil, a finalisé en 2008 un avis commun par rapport au paquet télécom proposé par la Commission européenne en novembre 2007.
Dans le cadre de cet avis, la Fedil a souligné être ouverte à des réformes utiles qui permettent le maintien, voire le renforcement
de la compétitivité des entreprises européennes du secteur des télécommunications et de l’audiovisuel dans le contexte de la globalisation. Selon la Fedil, la réforme de l’encadrement législatif des entreprises du secteur des communications électroniques doit aboutir à des règles stables, simples et plus efficaces donnant aux opérateurs la sécurité juridique nécessaire pour investir dans des réseaux performants tout en favorisant l’innovation et la concurrence effective.
Le groupe de travail ad hoc n’a pas pu cependant se rallier aux initiatives de la Commission européenne visant à trans férer des compétences des Etats membres vers la Commission européenne. Il s’est au contraire prononcé pour des mesures pragmatiques qui respectent pleinement les principes de proportionnalité et de subsidiarité. Au lieu d’un centralisme européen (autorité européenne, droit de véto de la Commission européenne, etc.) qui semble excessif et peu adapté au contexte européen actuel et ses perspectives futures, la Fedil a prôné le maintien des régulateurs nationaux, familiers des spécificités locales de chaque Etat membre, avec un renforcement de leur rôle, de leurs compétences et de leur indépendance, d’une part, et, d’autre part, une structuration plus étroite de leurs moyens de collaboration dans le cadre de collèges de régulateurs dans les domaines où une telle collaboration apporte une vraie plusvalue.
Pour ce qui est de la gestion du spectre radio électrique, la Fedil s’est prononcée en faveur d’un assouplissement dans l’utilisation et l’accès au spectre radioélectrique et d’une harmonisation des procédures et conditions d’accès au spectre, tout en tenant
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27.06.2008 10:30
compte de la spécificité des technologies, au risque d’exclure certaines platesformes et certains services. Les réformes doivent, partant, revêtir un caractère pragmatique qui tient compte des intérêts légitimes des Etats membres et des entreprises détenteurs de droits exclusifs en ce inclus un juste retour sur investissement.
Le Parlement européen, très proche de la prise de position de la Fedil, a dilué en première lecture substantiellement les ambitions de la Commission européenne sur ce dossier. Le concept de régulateur européen a été remplacé par un organisme des régulateurs nationaux. La centralisation de compétences au niveau communautaire en rapport avec les remèdes (introduction d’un véto de la Commission) et la gestion du spectre (gestion harmonisée de certaines fréquences) a également été revue à la baisse. Le Conseil s’est prononcé fin novembre sur ce paquet de mesures. Plus encore que le Parlement européen, le Conseil s’est montré très réticent par rapport au transfert de compétences à la Commission européenne.
Sur invitation du Service des médias et des communications, la Fedil a participé les 13 et 14 mai 2008 à la conférence « i2010 » en Slovénie. Lors de cette conférence, la révision à miparcours de la stratégie i2010 visant à renforcer la compétitivité de l’Europe dans tous les domaines relatifs à la Société de l’information, a été thématisée.
La Fedil a, par ailleurs, participé en tant qu’intervenant à un forum sur les télécommunications et le commerce électronique organisé par Ernst & Young Luxembourg le 18 novembre 2008 en présence des responsables du ministère des Communications.
Réunion du conseil d’administrationHubert Clasen, administrateur
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Recherche, développement et innovation (RDI)
Au cours de l’année 2008, les travaux du groupe de travail RDI se sont surtout concentrés sur les sujets en rapport avec la gouvernance de la recherche publique et la mise en place d’un centre de compétences dans le domaine des matériaux et d’un centre interdisciplinaire dans le domaine de la sécurité et fiabilité en informatique. La Fedil accorde une attention particulière à ces domaines de recherche puisqu’il s’agit de domaines stratégiques qui auront des retombées économiques réelles avec un impact positif sur la compétitivité de notre pays. D’autres sujets étaient les aides en faveur de la recherche privée, le 7e PCRD (programmecadre européen de recherche et de développement) ainsi que la propriété intellectuelle.
Par ailleurs, la Fedil a remis, fin 2008, son 18e Prix de l’innovation, en présence des ministres François Biltgen et Jeannot Krecké. Pour la promotion 2008 du Prix de l’innovation, le jury a attribué un Premier prix aux équipes de recherche et de développement du Goodyear Technical Center Luxembourg, un Deuxième prix à Dr Thomas Andreas du groupe Rotarex, un second Deuxième prix à Cératizit Luxembourg. Par ailleurs, le jury a décidé d’attribuer trois Prix spéciaux dans les catégories « Design produits », « Innovation dans les services » et « Startup ».
Au niveau de la recherche publique, la Fedil se félicite de la volonté du gouvernement de maintenir les investissements publics à un niveau élevé et d’augmenter les dépenses publiques pour stimuler la capacité de recherche et d’innovation de l’économie nationale. En augmentant l’investissement
dans l’économie du savoir, le gouvernement luxembourgeois investit dans les secteurs porteurs qui pourront devenir les piliers de l’économie de demain. Si cet effort de stimuler la recherche publique est louable, la Fedil est d’avis que l’augmentation considérable du budget alloué nécessite cependant une meilleure gouvernance qui garantit une recherche de qualité focalisée prioritairement sur des domaines clés à retombées économiques.
Dans ce contexte, la Fedil salue les contrats de performance qui ont été signés entre l’Etat et les centres de recherche publics ainsi que l’agence Luxinnovation. La signature de ces contrats par tous les acteurs du système natio nal d’innovation est une des conséquences des conclusions du rapport de l’OCDE sur le système de la recherche et de l’innovation au Luxembourg.
Comme les institutions publiques responsables du financement, du soutien et de l’exécution de la recherche et de l’innovation sont relativement récentes, le système d’innovation n’est pas encore parvenu à maturité. Ainsi, la Fedil demande de mettre en œuvre les recommandations de l’OCDE en matière de gouvernance afin d’améliorer le système d’innovation du Luxembourg. Dans le cadre du développement de l’Université du Luxembourg, la Fedil est d’avis qu’il faut concrétiser dans les meilleurs délais la réalisation du concept d’une Cité des Sciences, de la Recherche et de l’Innovation à EschBelval.
Tout au long de l’année 2008, la Fedil a continué d’encourager les acteurs de la recherche publique à travailler étroitement avec les entre prises du secteur privé. Dans ce
contexte, une délégation de la Fedil a rencontré les responsables du CRP Henri Tudor pour discuter des sujets autour de la future gouvernance de la RDI publique.
La Fedil a également poursuivi son dialogue avec les responsables de l’Université du Luxembourg et a rencontré le nouveau doyen de la faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication de l’Université du Luxembourg, le professeur Paul Heuschling, pour un échange de vues sur les programmes de formation offerts par l’université.
Hormis l’augmentation des budgets alloués à la recherche publique, le gouvernement doit, dans le respect des règles communautaires, soutenir au mieux les efforts de recherche et d’innovation dans les entreprises, tout comme la participation des entreprises aux projets de RDI transnationaux. La Fedil invite le gouvernement, surtout en période de ralentissement économique, à utiliser pleinement les instruments d’aides d’Etat à sa disposition. A ce titre, la Fedil se félicite des nouvelles mesures d’incitation financière qui visent à encourager les entreprises à soumettre des propositions de projets à des programmes spécifiques du programmecadre européen de recherche et développement de l’initiative Eureka ou de l’ESA.
Au niveau des aides directes en rapport avec des projets de recherche privé régies par le régime d’encouragement à la R&D, la Fedil est d’avis que ces aides ont fait leurs preuves et qu’il faut les maintenir, voire développer si les règles de concurrence européennes laissent une marge de manœuvre.
Afin d’inciter les entreprises à investir davantage dans la RDI, la Fedil continue
à plaider en faveur d’un élargissement du champ d’application de la bonification d’impôt aux dépenses de RDI.
Dans le contexte d’une économie du savoir, le knowhow de nos entreprises est la ressource la plus précieuse pour assurer la péren nité de notre économie. Ainsi, la Fedil salue les mesures prises par le gouvernement pour valoriser et protéger la propriété intellectuelle. Dans ce même contexte, la Fedil a lancé un appel à ses entreprises pour profiter de la possibilité de protéger leurs idées, créations ou concepts par le biais d’un iDEPOT auprès de l’Office Benelux de la propriété intellectuelle.
Plus spécifiquement, la Fedil se félicite de la mesure, applicable depuis le 1er janvier 2008, qui vise à encourager l’innovation pour les sociétés luxembourgeoises, en leur permettant d’améliorer le traitement fiscal des revenus générés par des innovations protégées par la propriété intellectuelle. Ainsi, l’exonération à hauteur de 80% s’applique, notamment, aux revenus des licences (loca tions) ou de cession (vente) des droits d’auteur sur les logiciels informatiques, des brevets (protégeant les innovations techniques), des marques de fabrique ou de commerce (protégeant les noms des produits ou services), des dessins ou modèles (protégeant l’apparence extérieure des produits). La Fedil regrette cependant que jusqu’à fin 2008 l’Administration des contributions n’ait toujours pas émis une circulaire contenant les règles d’application de cette nouvelle loi.
La Fedil, engagée dans le GIE Luxinnovation (voir « Les initiatives soutenues par la Fedil » page 87) depuis sa création, a continué sa collaboration intense avec l’Agence
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Conférence de presseNicolas Soisson, directeur, et Robert Dennewald, président13.10.2008 11:20
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nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche, notamment sur le 7e programmecadre communautaire pour la R&D et sur les grappes technolo giques ( clusters). La Fedil a confirmé son attachement aux nombreuses initiatives de Luxinnovation visant à favoriser la collaboration scientifique entre entreprises dans le cadre des clusters. Luxinnovation participe également aux travaux du groupe de travail RDI de la Fedil et a réalisé un rapport sur la R&D et l’Innovation au Luxembourg. Ce rapport donne un aperçu de l’état actuel des activités de recherche au Luxembourg (dépenses en R&D, évolution du nombre de dossiers pour obtenir une aide au titre du régime d’encouragement à la R&D et budget alloué, répartition des subventions par secteur, projets ESA, clusters Luxinnovation …) et sert de document de base pour les discussions au sein de la Fedil.
Après plus de trois ans d’adhésion du Luxembourg à l’ESA (Agence spatiale européenne), force est de constater que l’interaction entre les entreprises luxembourgeoises regroupées au sein du GLAE (Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace), Luxinnovation et le ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche devient de plus en plus efficace. La Fedil se montre satisfaite des développements dans le secteur tels que les contrats que des entreprises luxembourgeoises ont pu obtenir de l’ESA ainsi que le travail de promotion conséquent qui a permis d’augmenter la visibilité des acteurs luxembourgeois auprès de l’ESA et des industries européennes du secteur. Surtout la création d’une cinquantaine d’emplois suite à l’adhésion du Luxembourg à l’ESA est un signal important pour ce secteur naissant au Luxembourg.
L’expérience faite au niveau de la mesure spéciale de soutien ‘LuxLAUNCH’ a contribué à la constitution de grappes technologiques privéesprivées et privéespubliques, tout en permettant de développer des compétences dans le secteur spatial luxembourgeois.
Le gouvernement luxembourgeois a annoncé d’engager quelque 55 millions d’euros sur les quatre années à venir à travers des contributions dans les programmes de télécommunications (ARTES), d’observation de la terre, de développement de la technologie spatiale ainsi qu’au plan d’action national. Cet engagement financier important témoigne de la confiance du gouvernement luxembourgeois visàvis des acteurs luxembourgeois du domaine de l’espace.
En septembre 2008, l’Industrie luxembourgeoise des équipementiers de l’automobile (ILEA) a organisé une conférence intitulée « The future of the automotive industry ». La conférence a permis de rassembler les responsables de la recherche du secteur des équipementiers de l’automobile pour discuter des thématiques autour des futures technologies de l’automobile et plus spécifiquement autour de l’énergie et de la sécurité.
Affaires industrielles
Le 23 janvier 2008, la Commission européenne a présenté une série de propositions législatives visant à mettre en œuvre les objec tifs fixés par les chefs d’Etat et de gouvernement, en mars 2007, en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la mise en œuvre d’énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique à l’horizon 2020. Le paquet européen « Climat et énergie » (paquet « 2020 ») prévoyant une réforme substantielle du système de négoce de droits d’émission de gaz à effet de serre (ETS) avec la fixation d’un nouvel objectif de réduction des émissions sur la période 20132020 pour l’ensemble des entreprises concernées dans l’UE, des objectifs nationaux de réduction des émissions sur la même période pour les émissions non liées au système ETS, la fixation de taux nationaux obligatoires de mise en œuvre d’énergies renouvelables jusqu’en 2020, une adaptation des lignes de conduite européennes en ce qui concerne les aides d’Etat dans le domaine de l’environnement ou encore la création d’un encadrement pour le captage et le stockage de CO2. Les propositions législatives susmentionnées ont incité les milieux économiques et gouvernementaux à compléter la dimension écologique du sujet par une analyse d’impact sur l’économie, en général, et sur l’industrie, en particulier, ceci afin d’ajuster les propositions de la Commission dans le sens d’un paquet efficient et équilibré.
La Fedil s’est fortement investie dans les travaux de suivi des propositions communautaires et ce tant sur le plan national qu’européen.
La Fedil a présenté une première réaction aux propositions de la Commission dans le cadre d’une conférence de presse qui s’est tenue le 29 janvier. L’analyse et la position de la Fedil ont été affinées par la suite et ont été soumises aux autorités en charge du dossier. Le message de la Fedil a été présenté dans le cadre de divers ateliers et conférences dédiés au sujet en question. La Fedil a participé acti vement aux travaux menés au sein de BUSINESSEUROPE et a suivi de près les positions des associations européennes (notamment de Eurofer, Cembureau, Eurométaux, Cefic) représentant les secteurs industriels fortement exposés au coût de l’énergie et du CO2 et du secteur de l’énergie.
Plusieurs commissions du Parlement européen ont étudié les propositions de la Commission et ont finalisé leurs rapports vers la fin de l’été 2008.
Des délégations de la Fedil représentatives des secteurs concernés par la réforme de la directive ETS ont pu avoir des échanges constructifs avec les députés européens Erna HennicotSchoepges, Robert Goebbels et Claude Turmes siégeant dans les commissions en question. Le principal souci de la Fedil a eu trait à la méthode d’allocation, où il a fallu assurer l’application selon des critères de performance, du principe de la mise à disposition gratuite de quotas d’émission aux entreprises exposées à la concurrence noneuropéenne dans le but de réaliser les objectifs de réduction des émissions dans l’industrie non pas par des délocalisations, mais par la mise en œuvre de nouvelles technologies au sein de l’UE.
Les industries luxembourgeoises ont fait le constat qu’après la réforme applicable à
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partir de 2013, le système Emission Trading sera géré et exécuté sur le plan européen, ce qui présente l’avantage d’éliminer les distorsions actuelles, mais ce qui éloigne le système des entreprises individuelles. Ils ont conclu qu’il incombera à la Fedil d’assurer un bon flux d’informations entre les instances européennes travaillant sur le sujet et les entreprises luxembourgeoises concernées.
Devant les propositions de la Commission européenne visant à imposer au Luxembourg de couvrir 11% de sa consommation finale par des énergies renouvelables, la Fedil, soucieuse d’aboutir sur des objectifs réalistes et de limiter les surcoûts pour l’économie, a souligné la nécessité de garantir les possibilités d’accès aux potentiels de production à l’étranger et de prendre les devants pour accéder aux bons potentiels. Dans ce contexte, la Fedil a encouragé les autorités luxembourgeoises à intégrer le sujet de l’accès aux sources d’énergies renouvelables dans les efforts de la politique du commerce extérieur. Dans cet ordre d’idées, l’initiative d’organiser un programme économique consacré au sujet de l’énergie, en marge de la visite d’Etat en Suède, en avril 2008, peut être qualifiée comme un premier succès.
Les propositions de la Commission visant à imposer au Luxembourg un objectif national de réduction des émissions de 20% pour 2020, comparé à 2005 pour ce qui concerne les secteurs non soumis au système ETS, ont attiré l’attention de la Fedil dans la mesure où le coût de l’opération pourra être plus ou moins grand en fonction du degré de flexibilité offert au pays dans le choix des instruments à mettre en œuvre. Eu égard aux enjeux budgétaires liés au sujet des accises perçues sur les ventes nationales
de carburants et aux enjeux pour certains secteurs d’activité représentés par la Fedil et en tenant compte du potentiel indigène de réduction des émissions, un plaidoyer en faveur d’un haut degré de recours aux instruments flexibles dans la réalisation des futurs objectifs nationaux de réduction s’est imposé.
A relever que le paquet « Climat et énergie » a pu être approuvé par le Parlement et le Conseil en décembre 2008, c’est àdire après un délai de moins de 11 mois. Le résul tat final est plus équilibré que les propositions initiales de la Commission. Mais les décideurs politiques sont restés fidèles aux grands objectifs initialement fixés. Il s’agira maintenant de préciser et d’exécuter les dispositions contenues dans les nouvelles direc tives. Le processus est déjà lancé pour ce qui concerne la réforme du système ETS. Il s’agira de désigner les secteurs exposés à la concurrence internationale qui ont droit à des allocations gratuites déterminées en fonction d’indicateurs de performance qui eux restent également à définir. Le sujet restera ancré dans l’agenda de la Fedil tout au long de l’année 2009.
Le plan d’allocation ETS révisé couvrant la période 20082012 a été présenté par le gouvernement au début de l’année 2008. Il prévoit une sousallocation au secteur de la production d’électricité et une allocation à peu près suffisante pour les autres secteurs, comparées aux prévisions soumises par les entreprises et avisées par les experts indépendants. Plusieurs entreprises ont exprimé la crainte de se retrouver face à des coûts supplémentaires. Une confirmation du ralentis sement de l’activité, constaté en fin d’année au niveau de plusieurs entreprises
03.10.2008 11:05 Réunion du conseil d’administrationHermann Lange, administrateur
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soumises au système ETS pourrait atténuer les besoins de quotas.
Le gouvernement a poursuivi les efforts de mise en œuvre des mesures climatiques, énoncées dans le programme national de réduction des émissions. L’évaluation de ces mesures par la Fedil a été somme toute positive puisqu’elles contiennent des incitations à l’application de produits et techniques innovantes, offertes par les entreprises et répondant à des critères tout à fait raisonnables de « meilleures techniques disponibles ».
Le projet de création d’une nouvelle entreprise régionale d’énergie sous l’impulsion du gouvernement luxembourgeois et avec la participation de plusieurs entreprises luxem bourgeoises et étrangères actives dans les secteurs de l’électricité et du gaz a bien avancé au cours de l’année 2008 et un accord a pu être annoncé début 2009.
La Fedil n’est pas restée muette face à cette évolution. Elle partage l’avis des initiateurs que la nouvelle entité disposera de meilleures possibilités d’accès aux sources d’énergie, y compris des investissements accrus dans la production et dans la diversification des connexions de réseaux d’approvisionnement. Mais la Fedil a mis en évidence le fait que, du point de vue de nombreuses entreprises consommatrices, l’association des principaux acteurs présents sur le marché luxembourgeois constitue aussi un risque en termes de concurrence et de prix. Il s’agira de veiller à ce que les avantages du regroupement d’anciens concurrents en termes d’économies d’échelle et de poids économique se traduiront par l’offre de tarifs énergétiques compétitifs sur des marchés libé ralisés et ouverts à la concurrence.
La Fedil a réagi aux travaux de transposition de la directive sur la responsabilité environnementale tels qu’envisagés par la commission parlementaire Environnement fin de l’année 2008. La Fedil a pu avoir des échanges avec les groupes parlementaires des deux partis de la majorité, échanges qui ont permis de soumettre une série d’arguments forts en faveur d’un meilleur équilibrage du texte.
La Fedil a critiqué la transposition non fidèle de la directive qui est contraire à la politique gouvernementale confirmée dans l’accord tripartite d’avril 2006. Elle s’est exprimée contre une disparité des règles juridiques en matière de responsabilité environnementale au sein de l’UE, pénalisant, dans ce cas, les entreprises luxembourgeoises par rapport à leurs concurrents européens, contre l’insécurité juridique découlant d’une extension des responsabilités, sachant qu’il n’existe pas de couverture pour les catégories de risques proposées par certains et, finalement, contre l’application de la responsabilité sans faute dans toutes les catégories de risque à un très grand nombre d’entreprises tombant sous la loi relative aux établissements classés, bien que la directive n’impose qu’une application de cette responsabilité sans faute aux quelques grands projets et installations tombant sous la directive IPPC. Les travaux parlementaires autour du projet de loi en question ont finalement tenu compte des principaux problèmes soulevés par la Fedil.
Une délégation d’entreprises et du secrétariat de la Fedil a pu rencontrer le groupe d’experts de l’OCDE en charge de la rédaction du rapport sur l’évaluation de la politique environnementale du Luxembourg.
Ceci a été l’occasion de présenter les performances de l’industrie luxembourgeoise en matière de protection de l’environnement, de présenter la position de l’industrie en rela tion avec l’application de la politique environ nementale et d’aborder une série de défis écologiques à relever au cours des années à venir.
Le groupe de travail a continué à faire l’évaluation de l’application de la législation environnementale dans le cadre des procédures impliquant les entreprises. Il en est ressorti que les procédures d’autorisations d’exploitation ont pu être partiellement améliorées en ce qui concerne les performances en termes de délais. Toutefois, il subsiste un large potentiel d’amélioration qui réside du moins en partie dans une adaptation des moyens mis à disposition des services administratifs compétents et dans une standardisation plus poussée des conditions d’exploitation.
Il ressort également de cette évaluation que les problèmes de lourdeur et de délais administratifs dépassent de loin et de plus en plus le cadre de la législation relative aux établissements classés. L’ensemble des procédures d’autorisation en matière de protection de l’environnement et d’aménagement du territoire a mené à des blocages de projets d’investissements publics et privés à un degré plus que déplorable. D’ailleurs, ce constat a dominé les entrevues que la Fedil a pu avoir avec les partis en vue de l’élaboration de leurs programmes électoraux et il est omniprésent dans les discussions politiques actuellement menées dans le but d’identifier des sorties de la crise économique.
Finalement, la Fedil a pu signer avec les ministres de l’Economie et de l’Environnement un
avenant à l’accord volontaire énergie pour l’adapter aux nouvelles dispositions légales en matière de taxation de l’énergie et pour le reconduire jusqu’à fin 2008. L’accord volontaire a pour objet de favoriser et de recen ser les progrès en matière d’amélioration de l’efficacité énergétique dans l’indus trie. Celleci s’est améliorée de 27% en moyenne entre 1990 et 2007*. La participation à l’accord volontaire permet, par ailleurs, à une série d’entreprises intensives en énergie de bénéficier de taux de taxation du gaz et de l’électricité mieux adaptés à leur situation.
* (voir graphique à la page suivante)
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L’accord volontaire étant venu à échéance le 31 décembre 2008, la Fedil a soumis aux minis tères de l’Economie et de l’Environnement un projet d’avenant qui prévoit une prolongation de l’accord jusqu’au 31 décembre 2010 au plus tard. L’avenant contient également quelques dispositions additionnelles donnant à la Fedil la mission de s’adjoindre des experts pour assurer à l’égard des adhérents à l’accord la dissémination des bonnes pratiques en faveur d’une utilisation plus ration nelle de l’énergie.
Amélioration de l’efficacité énergétique de 27% par rapport à 1990
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Affaires sociales
Parmi les dossiers importants pour les employeurs luxembourgeois, la préparation de la mise en œuvre du statut unique pour les salariés du secteur privé à partir du 1er janvier 2009 a dominé les travaux de la Fedil au sein du groupe de travail « Affaires sociales » en 2008.
A côté des autres adaptations au niveau du droit de la sécurité sociale et du droit du travail liées au statut unique, les efforts de la Fedil se sont concentrés sur l’accompagnement de l’introduction de la continuation généralisée des salaires (LFZ ou « Lohnfortzahlung ») en cas d’incapacité de travail pour l’ensemble des salariés. La Fedil a particuliè rement veillé au respect des prémisses posées par le patronat luxembourgeois dans le cadre du Comité de coordination tripartite, à savoir la neutralité financière pour l’économie dans son ensemble et la prise en considération des spécificités sectorielles. Sur cette toile de fond, la Fedil a collaboré, dans le cadre de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL), à la mise en place d’une mutualité des employeurs fonctionnant sur base d’une solidarité entre les entreprises, tout en rapprochant le financement des absences par entreprise au coût réel généré par ces entreprises. Une classification des entreprises sur base de quatre classes de risque en fonction du taux d’absentéisme financier a été mise en place et les entreprises reçoivent depuis le 1er janvier 2009 un remboursement à hauteur de 80% de leur coût lié aux absences pendant la période de la LFZ.
Un autre élément crucial pour le patronat dans l’introduction du statut unique a été le contrôle de l’absentéisme abusif. Malgré des
engagements fermes du gouvernement en la matière, il faut constater que le système en place au 1er janvier 2009 reste largement en retrait par rapport aux promesses du gouvernement dans le cadre de la lutte contre l’absentéisme abusif, alors que la base juridique aussi bien pour l’exécution des contrôles que pour l’utilisation, le cas échéant, du résultat de ces contrôles reste incertaine et que les moyens pour garantir un contrôle efficace au Luxembourg ainsi qu’audelà de ses frontières ne sont pas en place.
Au fur et à mesure de l’évolution des discussions sur la mise en œuvre du statut unique pour les salariés du secteur privé, la Fedil a régulièrement informé ses membres en 2008 dans le cadre de réunions du Club des chefs du personnel élargi. En outre, elle a organisé le 24 septembre 2008 des séances d’information sur les modalités pratiques liées au statut unique en collaboration avec des responsables du Centre commun de la sécurité sociale. Ces séances se sont tenues en langue française et allemande et ont aidé quelque 350 participants à se préparer au mieux à l’introduction de cette réforme.
Le 12 novembre 2008 ont eu lieu les élections pour le renouvellement des délégations du personnel au niveau des entreprises. En vue de cette échéance, la Fedil, de concert avec d’autres organisations patronales et l’Inspection du travail et des mines (ITM), a lancé un site d’information traitant de la repré sentation du personnel dans l’entreprise et du renouvellement des délégations du personnel. Le site donne un aperçu général de la législation luxembourgeoise applicable à la représentation du personnel, sous ses différentes formes, dans l’entreprise. Le site www.electionssociales.lu permet le
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1929 sur l’apprentissage. Malgré certaines imperfections qui subsistent dans la loi du 19 décembre 2008, cette réforme, dont la mise en œuvre est prévue pour la rentrée 20102011 et qui souligne l’importance de la formation professionnelle dans le cadre d’un véritable partenariat entre le monde économique et le monde scolaire, est accueillie favorablement par le patronat luxembourgeois. Néanmoins, il importe qu’elle soit accompagnée d’une orientation scolaire et professionnelle efficace capable d’agir comme interface entre le monde scolaire et le monde économique. Dans ce contexte, une fusion des instances d’orientation et de guidance actuelles s’avère nécessaire pour centraliser les compétences disponibles en matière d’orientation sur le plan national.
La Fedil a édité en 2008, en collaboration avec l’ABBL et la clc, son enquête « Les qualifications de demain dans le domaine des technologies de l’information et de la communication » portant sur les prévisions des besoins, à court terme, des entreprises indus trielles, financières et commerciales, en matière de qualifications. Cette enquête, dont les résultats ont été présentés en mars 2008 en présence des ministres du Travail et de l’Emploi ainsi que de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, s’insère dans les efforts de la Fedil en matière de prévention du chômage par une meilleure adéquation entre l’offre de formation et les besoins des entreprises. Plusieurs autres partenaires, tant privés que publics, ont collaboré à ce projet : la Chambre de commerce, le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle et le CPOS ainsi que l’Administration de l’emploi (ADEM). L’enquête a révélé de nombreuses embauches et un niveau de formation exigé élevé.
Afin de permettre à ses membres de disposer d’un outil performant en matière de politique du personnel et, notamment, de comparaison en matière de coût salarial, la Fedil a réalisé en 2008 la 3e édition de son enquête sur les conditions de travail et de rémunération auprès de ses membres. Cette enquête, dont la participation et l’accès aux résultats sont exclusivement réservés aux membres de la Fedil, se fait par voie informatique et permet aux participants de se positionner par rapport aux conditions appliquées dans les entre prises luxembourgeoises.
Sur base de l’accord trouvé au niveau du Comité de coordination tripartite en 2006 ainsi que de la loi du 27 juin 2006 adaptant certaines modalités d’application de l’échelle mobile des salaires, l’application d’une tranche indiciaire s’est faite au 1er mars 2008. La Fedil se doit de regretter que le Luxembourg reste un des seuls Etats où les mécanismes du marché en matière de formation de salaire ne peuvent pas librement s’appliquer suite à l’immixation de l’Etat dans la politique salariale par le système de l’indexation des salaires et de l’adaptation du niveau du salaire social minimum. Elle se doit, en outre, de constater que les engagements pris par les syndicats dans le cadre du Comité de coordination tripartite en matière de modération salariale, afin de garantir la compétitivité des entreprises luxembourgeoises, n’ont souvent pas été honorés.
Suite à la détérioration de la situation économique fin 2008, les entreprises ont utilisé les instruments à leur disposition dans le cadre de la politique de maintien dans l’emploi afin d’essayer de surmonter des difficultés conjoncturelles. Malgré une plus grande flexibilité, annoncée par le gouvernement
téléchargement de textes et de formulaires en langue française, allemande et anglaise relatifs à la procédure électorale ainsi qu’aux attributions légales des délégués du personnel et des représentants du personnel au niveau des comités mixtes d’entreprise ainsi que dans les sociétés anonymes. A côté de la mise en ligne de ce site Internet, la Fedil a organisé à l’intention de ses membres des séances d’information en langue luxembourgeoise, française et allemande en date des 18, 22 et 23 septembre 2008.
Le 19 juin 2008, le Luxembourg a été condamné par la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) pour non conformité de sa législation sur le détachement des travailleurs avec les prescriptions de la directive 97/71/CE. Suite à cet arrêt, le gouvernement a établi en toute hâte un projet de loi visant à mettre en conformité sa législation, projet qui vise effectivement à supprimer certains manquements. Cependant, il en laisse subsister d’autres, ce qui entraîne de facto une insécurité juridique et la perspective d’une nouvelle condamnation (attestation de conformité, refus du principe d’équivalence, etc.). La Fedil, dans le cadre de l’UEL, avait pourtant souligné par le biais d’une lettre adressée au ministre les dangers d’une précipitation à légiférer soulignant tous les risques qu’entraînerait une mise en conformité partielle, surtout pour la compétitivité des entreprises. Bien que la libre circulation des travailleurs puisse poser problème à certains secteurs, la Fedil met en garde contre une approche trop protectionniste de la libre circulation, notamment en imposant des normes exhorbitantes entravant ce principe fondamental. Par conséquent, le projet tel que proposé est donc hautement insatisfaisant pour la Fedil qui n’a pas manqué de
faire valoir sa position de par sa contribution à l’avis de la Chambre de commerce sur le projet de loi.
Le Luxembourg a introduit dans son ordre juri dique en date du 29 août 2008 une nouvelle loi sur l’immigration regroupant plusieurs directives européennes et abrogeant la loi de 1972 devenue obsolète. Le permis de travail et l’autorisation de séjour pour les salariés ressortissants de pays tiers sont ainsi fusionnés en un seul titre de séjour. En outre, les autorisations ne seront plus limitées à un employeur mais à un secteur. Cette loi est à saluer comme facilitant la mobilité des travailleurs, tant en Europe qu’au sein d’entreprises multinationales ou transnationales qui voient leur faculté de déplacer leur personnel nettement facilitée. Par ailleurs, cette loi, prévoyant une autorisation spéciale pour les « travailleurs hautement qualifiés », permet aux entreprises de trouver et surtout de faciliter l’embauche de ces travailleurs, parfois vitale pour le développement de la société. Cette loi a été donc favorablement accueillie par le patronat même si des lacunes demeurent. Le titre de séjour sera plus facilement délivré aux candidats dont le profil intéresse le pays, jouant la carte de l’immigration choisie plutôt que subie. Il est cependant à craindre que la multiplication des conditions restreignent la mobilité professionnelle de ces ressortissants et, à terme, pénalise les entreprises ayant besoin de postes spécialisés et évolutifs.
La Fedil a collaboré aux travaux de réforme de la formation professionnelle dans le cadre de la Chambre de commerce, ceci en vue de moderniser le système actuel régi en grande partie par l’arrêté grandducal du 8 octobre 1945 portant révision de la loi du 5 janvier
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fin 2008, dans l’application de l’instrument du chômage partiel, il s’est avéré nécessaire de réfléchir sur des adaptations plus fondamentales en vue de l’amélioration de la compétitivité des entreprises et du maintien de l’activité économique afin de prévenir, respectivement de redresser des difficultés structurelles avec les conséquences négatives sur l’emploi dans les entreprises. La Fedil a collaboré dans le cadre de l’UEL à l’élaboration de propositions concrètes dans ce contexte en vue de la réunion du Comité de coordination tripartite en janvier 2009.
Suite à la loi du 21 décembre 2007 portant réforme de l’Inspection du travail et des mines (ITM) le ministre du Travail et de l’Emploi avait saisi les partenaires sociaux afin de lui faire parvenir leurs propositions par rapport au projet de règlement grand ducal devant agencer l’organisation interne des départe ments, des divisions sectorielles et des agences de l’Inspection du travail et des mines ainsi que des relations entre ces différents niveaux. En date du 1er décembre 2008, les partenaires sociaux ont transmis au ministre leurs propositions, dans l’élaboration desquelles la Fedil a étroitement collaboré et qui constituent la base du projet de règlement grandducal. Dans leurs propositions, les partenaires sociaux ont particulièrement insisté sur une transposition conforme des recommandations du Bureau international du travail (BIT) suite à son audit réalisé en 2002.
Au vu de l’incidence de la situation économique difficile sur l’emploi, la réforme du service public d’intermédiation sur le marché de l’emploi (ADEM) s’avère de plus en plus urgente. Les déficiences ayant été relevées par le rapport de l’audit de l’OCDE en 2007, il appartient aux pouvoirs politiques d’assumer
leur responsabilité et de procéder à cette réforme indispensable qui tarde depuis trop longtemps.
A côté du dialogue social au niveau européen qui s’est articulé essentiellement autour de la renégociation de l’accord sur le congé parental entre partenaires sociaux représentatifs au plan européen, les discussions au niveau national ont porté sur le harcèlement et la violence au travail, de même que sur l’aménagement du temps de travail à temps partiel.
Ainsi, les partenaires sociaux au niveau interprofessionnel sont parvenus à un projet d’accord sur la mise en œuvre de l’accord cadre européen signé en date du 26 avril 2007 portant sur le harcèlement et la violence au travail. Ce projet d’accord vise à mieux appréhender les phénomènes de harcèlement et de violence, les prévenir mais aussi les sanctionner tout en venant en aide aux victimes, ceci notamment en instaurant une enceinte de dialogue au sein de l’entreprise.
Les discussions concernant l’aménagement du travail à temps partiel ont porté tout d’abord sur le travail à temps partiel pour besoin de formation permettant ainsi aux salariés dans le cadre de l’accès individuel à la formation continue de développer leurs compétences et de pérenniser leur employabilité. En outre, les partenaires sociaux ont discuté sur les conditions et les cas d’ouverture permettant aux salariés de réduire temporairement leur activité professionnelle afin de pouvoir assumer plus aisément certaines situations difficiles de leur vie privée. Les discussions se poursuivront en 2009 en vue d’arriver à un accord global couvrant les différents aspects liés au travail à temps partiel.
La Fedil a collaboré dans le cadre du dialogue social interprofessionnel à l’élaboration d’un plan d’action pluriannuel visant à renforcer l’égalité entre hommes et femmes sur le marché du travail suite à la signature d’un cadre d’actions sur l’égalité hommes femmes par les partenaires sociaux européens. Dans ce contexte, il est prévu de se pencher chaque année sur un sujet spécifique tout en mettant l’accent sur le fait qu’il s’agit d’actions promouvant l’égalité des chances entre hommes et femmes et non pas d’actions promouvant exclusivement le rôle des femmes sur le marché du travail. Le premier sujet abordé étant le rôle des hommes et des femmes sur le marché de l’emploi, les partenaires sociaux ont lancé une étude sur les stéréotypes du marché du travail en colla boration avec le CEPS INSTEAD. Le but est de se procurer les données nécessaires pour définir des actions communes en vue d’éliminer les stéréotypes existants dans le processus d’orientation scolaire des jeunes se répercutant par la suite sur le marché du travail. Cette action, débutée en 2008, devrait se poursuivre en 2009 et vise la mise en place d’un plan d’action concret.
Dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), la Fedil a contribué activement à la mise en place de l’INDR – Institut national pour le développement durable. Cet organisme a pour mission de promouvoir des références et outils servant au diagnostic, à la planification, à l’évaluation des stratégies de développement durable et de responsabilité sociale des entreprises, notamment par une procédure de labelisation. Audelà de cet aspect purement méritant, l’INDR vise également à organiser le partage d’expériences par le biais de communications régulières et à entretenir une
concertation permanente avec toutes les parties prenantes.
Afin de promouvoir la prise de conscience par les entrepreneurs luxembourgeois de l’importance croissante et des bénéfices à court et moyen termes du développement durable et de la RSE, il a été décidé de mettre en place à travers l’INDR un label « Entreprenariat Socialement Responsable » – ESR.
En collaboration avec un consultant externe, un référentiel sur l’égalité des chances professionnelles a été établi. Ce projet vise, à partir d’entreprisestest, à déterminer un questionnaire à géométrie variable suivant la taille de l’entreprise pour évaluer dans chacune d’entre elles le niveau de la politique sociale. Initialement centré sur l’égalité des chances professionnelles, le référentiel s’est peu à peu étendu, suivant la demande des entreprises test, à des formes plus avancées de RSE, comme le social, la gouvernance ou encore l’environnement. La Fedil se félicite d’une forte implication de ses membres dans cette initiative et, surtout, les nombreuses politiques d’ores et déjà existantes auprès de ces derniers.
En matière d’assurance maladie, 2008 a été un exercice de transition en vue de l’introduction du statut unique. Le budget de l’assurance maladie pour l’année 2008 avait présenté un excédent des opérations courantes de 13,7 millions d’euros ainsi qu’un excédent cumulé de 1,6 million d’euros. Les cotisations et les participations statutaires des assurés aux prestations n’ont pas été augmentées en 2008. Néanmoins, l’équilibre financier de l’assurance maladie reste fragile. Quant à la gestion des prestations en espèces, l’équilibre financier est assuré
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03.10.2008 11.05 Réunion du conseil d’administrationMarc Fox, administrateur
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à moyen terme, grâce à une réserve obtenue par un apport de l’assurance pension en 2004. Des pistes de réalisation d’économies au niveau des frais engendrés par le secteur hospitalier ont continué à être exploitées en vue d’une utilisation plus rationnelle et économique des infrastructures et ressources disponibles dans ce secteur. La campagne de sensibilisation relative à l’usage des médi caments génériques et pour un usage raisonnable des antibiotiques a porté ses fruits, notamment au niveau du volume des génériques prescrits, ainsi qu’au niveau des prix des médicaments originaux.
Le projet de loi portant réforme de l’assurance accidents a été déposé en juillet 2008. La Fedil a collaboré dans l’analyse du projet dans le cadre de l’avis des chambres professionnelles. A côté des réformes proposées relatives à l’indemnisation des assurés, les organisations patronales se sont concertées dans le cadre de l’UEL en vue d’un nouveau mode de financement. Ainsi, il serait envisageable de procéder à l’instar de la Mutualité des employeurs en vue d’instaurer des classes de risques (dont le nombre reste à être déterminé) tenant compte non pas d’une classification arbitraire appliquée à l’heure actuelle et basée sur l’activité des entreprises (code NACE) mais de se baser sur le risque réel des entreprises en faisant un ratio entre les prestations perçues et la masse salariale. Néanmoins, avant de pouvoir se prononcer définitivement sur le système futur, le patronat devra disposer de plus de données chiffrées lui permettant d’évaluer plus concrètement les implications d’un tel système.
Le groupe de réflexion « Viabilité à long terme des régimes de pension » a continué
ses travaux au cours de l’exercice 2008. Les discussions ont porté, notamment, sur les possibilités d’augmenter l’âge effectif de la retraite ainsi que sur le bilan de la législation concernant l’incapacité de travail et la réinsertion professionnelle. Cette légis lation datant de 2002 et ayant fait l’objet d’une réforme en 2005, s’avère être un échec. Les principales causes relevées ne sont pas imputables aux entreprises, qui bien souvent procèdent à des reclassements en interne sans même y être contraintes légalement, mais proviennent en majeure partie d’une procédure trop longue évitant la réintégration du salarié incapable dans le marché du travail dans un délai raisonnable, des capacités résiduelles des salariés souvent inexistantes en vue de la reprise d’une quelconque activité ainsi que d‘une ouverture trop large de l’accès à la procédure de reclassement.
Les activités au niveau européen
Sur le plan européen, l’année 2008 a été marquée par de multiples crises, d’abord politique avec la guerre entre la Russie et la Géorgie, ensuite financière avec l’effondrement du système financier mondial et enfin économique avec les répercussions de la crise financière sur l’économie réelle. En 2008, les travaux du bureau de représentation de la Fedil à Bruxelles se sont focalisés sur le suivi des dossiers prioritaires pour les entreprises membres que ce soit dans le domaine environnemental, du marché intérieur ou encore du social. Le présent rapport donne un bref aperçu des grands dossiers législatifs sur le plan communautaire ayant particulièrement marqué les travaux du secrétariat de la Fedil au cours de la période sous revue.
Ainsi, la Fedil a suivi les travaux des différents groupes de travail de la Confédération de l’industrie et des employeurs d’Europe (BUSINESSEUROPE). Par ailleurs, la collaboration étroite avec les fédérations d’employeurs de la Belgique (FEB) et des PaysBas (VNONCW) dans le contexte du mandat Benelux au sein du Bureau exécutif de BUSINESS EUROPE a été renforcée. Sur le plan national, la Fedil a participé activement aux travaux du groupe de travail « Affaires européennes » de l’UEL. La Fedil s’est engagée, notamment, à tenir les membres de ce groupe de travail informés de l’état d’avancement des travaux sur les dossiers législatifs prioritaires.
Enfin, des entrevues périodiques avec les décideurs politiques sur le plan européen, notamment avec la commissaire, Viviane Reding, ainsi qu’avec les membres de son cabinet, avec les ambassadeurs du Luxembourg auprès de l’Union européenne, L.E. Martine Schommer et Christian Braun, les experts de la Représentation permanente du Luxembourg auprès de l’Union européenne et des membres du Parlement européen, ont eu lieu.
Au niveau des conférences européennes en 2008, il faut mentionner la participation au « European Business Summit » les 21 et 22 février 2008. Cet événement de haut niveau qui a été organisé conjointement par BUSINESSEUROPE et la FEB et avait pour thème en 2008 « Greening the Economy » avec un accent particulier sur les propositions législatives de la Commission européenne dans le domaine de l’énergie et du changement climatique. Michel Wurth dans sa fonction de membre du directoire de ArcelorMittal faisait partie des panelistes
dans un work shop intitulé « International trade and climate change : compatible or competing? ».
Tout comme lors des années antérieures, la Fedil s’est portée fort pour une mise en application vigoureuse de la Stratégie de Lisbonne par les institutions européennes et par les Etats membres. En 2008, la Fedil a lancé des messages clairs envers ses interlocuteurs nationaux et européens afin de revendiquer la poursuite des objectifs de ladite Stratégie audelà de son échéance de 2010. Aussi continueratelle à suivre ce dossier dans les années à venir.
Dans le cadre des travaux de BUSINESSEUROPE et du groupe de travail « Affaires européennes » de l’UEL, la Fedil a participé à l’exercice de consultation sur une initiative présentée par la Commission européenne fin janvier 2008 intitulée « Small Business Act ». Il s’agit d’un plan d’action très vaste qui est composé de principes horizontaux et d’un paquet de mesures législatives concrètes visant à faciliter le développement des PME dans l’UE. Tout en se félicitant de ces propositions, la Fedil a défendu le point de vue qu’il faudra éviter de créer deux catégories d’entreprises et au contraire travailler sur une amélioration de l’encadrement de toutes les entreprises indépendamment de leur taille. La Fedil a eu l’occasion de se prononcer sur ce paquet lors d’un Hearing de la Commission sur le « Small Business Act » (5 février 2008).
Suite à un premier débat lors du Conseil Compé titivité le 25 septembre, les ministres de l’Economie ont convenu qu’une mise en œuvre rapide de certaines mesures prioritaires contenues dans ce paquet s’impose
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pour contribuer à relancer l’économie européenne, dont notamment les mesures visant à faciliter l’accès au financement et la participation aux marchés publics. La Fedil a participé activement à une conférence à ce sujet organisée le 16 septembre par BUSINESSEUROPE.
Se greffe sur ce dossier la révision de l’acquis communautaire en matière de droit des consommateurs. Après la publication du Livre vert en mars 2007, la Commission a publié en novembre 2008 sa proposition de directive. L’enjeu est important pour les entre prises et consommateurs de petits Etats membres, tout comme pour le développement du commerce électronique à partir du Luxembourg. Si la Fedil est favorable au principe d’harmonisation maximale proposé dans la directive, elle regrette que celuici ne soit applicable que dans certains domaines. Etant donné que la Fedil et le Luxembourg en général sont d’avis que la reconnaissance mutuelle doit rester un principe fondamental, l’omission par la Commission d’une clause « marché intérieur » dans la directive a provoqué une déception considérable. Mais déception ne veut pas dire désillusion. La Fedil, en collaboration avec l’UEL, continuera à s’impliquer sur ce dossier sensible et à défendre les intérêts luxembourgeois qui sont en accord avec les principes du marché intérieur.
Parmi les autres dossiers relatifs au marché intérieur ayant marqué les travaux de la Fedil figurent le « Paquet produits », c’estàdire les propositions législatives qui visent à faciliter la libre circulation des produits dans l’Union européenne. La Fedil s’est ralliée aux initiatives de BUSINESSEUROPE dans ce domaine. Les propositions de la
Commission européenne trouvent l’appui des milieux d’affaires.
Pour ce qui est des dossiers en relation avec la Société de l’information, la Fedil a élaboré en 2008 une prise de position par rapport aux propositions législatives présentées par la commissaire Reding en novembre 2007 et qui visent à réformer l’encadrement réglementaire des communications électroniques. Dans cet avis, le groupe de travail composé des entreprises membres de la Fedil actives dans le domaine des télécommunications s’est montré très réticent par rapport aux propositions qui visent à renforcer les pouvoirs de la Commission sur les marchés des télécommunications. La Fedil a eu l’occasion de présenter, ensemble avec les acteurs du terrain ses vues à la commissaire Reding tout comme aux membres de la commission compétente de la Chambre des députés luxembourgeoise.
A souligner que la commissaire Reding a proposé le 23 septembre 2008 une prolongation du règlement sur l’itinérance (roaming) tout comme son extension vers l’envoi de SMS et le transfert de données. En même temps, une consultation a été lancée sur la recommandation de la Commission concernant le déploiement et l’accès aux nouveaux réseaux à très haut débit.
Dans le domaine de l’environnement, les travaux en 2008 ont été tournés vers les dossiers énergie et changement climatique. Faisant suite aux objectifs en matière de réduction des émissions de CO2 pour la période postKyoto de 2012 à 2020, tout comme des objectifs en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique fixés par les chefs d’Etat et de gouvernement en 2007, la
14.03.2008 10:45 Réunion du conseil d’administrationMarc Solvi, administrateur
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Commission a proposé en 2008 une série de propositions de directives regroupées dans ce qu’on appelle communément le « Paquet changement climatique ». Ce paquet comprend une proposition de révision du système d’échange de quotas d’émissions, dit ETS, ainsi qu’une directive sur les énergies renouvelables et une directive régissant le partage des efforts de réduction d’émissions entre les Etats membres (effort sharing). Ces propositions ont confronté le Luxembourg à une situation particulièrement désavantageuse et précaire concernant son économie et sa politique économique et environ nementale. La proposition de révision de l’ETS aurait entraîné la perte de compétitivité de l’industrie européenne en général par des coûts unilatéraux considérables. Les discussions sur ce paquet ont été très intenses et controversées, à la fois dans le monde politique et dans le monde des affaires. Après un premier vote défavorable au Parlement européen, le Conseil a réussi à s’accorder sur une version du texte qui est plus favorable à l’industrie en lui accordant des moyens plus adaptés pour faire face au défi d’atteindre les objectifs en matière de réductions d’émissions de CO2, qui sont restés les mêmes. Ce compromis a finalement été accepté par le Parlement européen en décembre 2008.
La Fedil a eu l’occasion de thématiser ce sujet à de nombreuses reprises avec les acteurs responsables tant sur le plan national qu’européen. Vu le large consensus entre fédérations membres du Benelux sur le dossier du changement climatique, une lettre commune a été adressée aux chefs d’Etat des trois pays.
La Commission a présenté en 2008 une série de propositions législatives qui s’inscrivent dans le projet de production et de consommation durables par le biais d’une politique industrielle durable. Ainsi, les propo sitions de refonte de l’écoconception des produits, de réforme du label écologique et de révision de l’étiquetage énergétique ont pour objectif d’assurer la production et la consommation de produits efficaces en consommation d’énergie et respectueux de l’environnement. Ces directives visent aussi à engendrer une politique de soutien aux « produits verts » plus concrète et plus homogène à travers l’UE. De même, les normes établies dans ces directives et règlements devraient favoriser et faciliter une politique de « marchés publics verts » plus transparente et dyna mique. La Fedil a contribué à la rédaction des avis de BUSINESSEUROPE sur ce paquet et continuera de communiquer à ses interlocuteurs politiques son approche à la fois pragmatique et proactive.
Sur le plan social, des développements dans plusieurs dossiers législatifs ont marqué l’année 2008. D’un côté, la révision de la directive sur les comités d’entreprise au niveau européen, du cadre législatif de ces comités d’entreprise pour les grandes entreprises exerçant leur activité dans plusieurs Etats membres, a connu un développement aussi inattendu qu’inespéré. En effet, lors de la trêve estivale, les partenaires sociaux ont réussi à mettre leurs désaccords de côté en présentant une position commune du texte législatif. Cette position a été reprise par le Conseil et le Parlement européen et le texte a été adopté en première lecture avec quelques amendements supplémentaires qui ne portent pas préjudice à la position des partenaires sociaux.
Les négociations autour de la directive « temps de travail » ont aussi connu maints rebondissements lors de l’année 2008. Après des années d’impasse, le Conseil a réussi à réunir une majorité d’Etats membres autour d’une position commune qui résout à la fois la question de l’optout et la problématique de la rémunération du temps de garde tout en tenant compte de la jurisprudence en la matière. Cependant, le Parlement européen est resté sur ses positions d’origine et a rejeté la position du Conseil lors de sa session de décembre et le dossier entrera en conciliation en 2009.
Le 2 juillet 2008 la Commission a adopté une proposition de directive « égalité de traitement » qui vise à assurer une protection contre la discrimination fondée sur l’âge, un handicap, l’orientation sexuelle et la religion ou les convictions, exercées en dehors du lieu de travail. Cette nouvelle directive vise à garantir l’égalité de traitement dans les domaines suivants : la protection sociale (y compris la sécurité sociale et les soins de santé), l’éducation, ainsi que l’accessibilité et la fourniture des biens et services qui sont commercialement à la disposition du public, y compris le logement. Le patronat européen soutient le principe d’égalité de traitement, mais l’étendue de cette directive à la fourniture de biens et services risque de poser de gros problèmes et d’entraîner une jurisprudence et une incertitude juridique considérables pour les entreprises. Ce dossier très sensible devra être suivi avec beaucoup d’attention et la Fedil poursuivra ses travaux de communication et de sensibilisation.
Au niveau de la fiscalité, la Commission a décidé d’interrompre ses travaux concernant l’ACCIS (assiette commune consolidée
pour l’impôt des sociétés) jusqu’à ce que l’Irlande se soit de nouveau prononcée sur le Traité de Lisbonne. En vue des difficultés de ratification du Traité en Irlande, le dossier restera bloqué jusque fin 2009.
La proposition de la Commission concernant les taux réduits de TVA ont aussi marqué les travaux de la Fedil qui a contribué à l’élaboration de positions officielles au niveau de BUSINESSEUROPE. Au cours de l’année sous revue, ce dossier a peu évolué au niveau du Conseil.
A souligner également la participation le 9 mai 2008 à un échange de vues avec le député européen Claude Turmes sur le thème du lobbying en présence de la presse luxembourgeoise, ceci à la veille de l’adoption par le Parlement européen d’un rapport sur « l’initiative transparence » de la Commission. La Fedil a pu, à cette occasion, présenter le point de vue des organisations défendant les intérêts des entreprises.
A mentionner, enfin le 50e anniversaire de BUSINESSEUROPE. La Fedil, un des six membres fondateurs de BUSINESSEUROPE en 1958, était représentée par Messieurs Dennewald, Winkin et Lanners aux festivités organisées à cette occasion, le 25 juin 2008 à Bruxelles.
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Les activités des associations sectorielles
Association luxembourgeoise des entreprises de gardiennage et de transport de fonds (ALEGA)
L’ALEGA a finalisé le guide relatif à l’attribution des marchés de services dans le domaine de la surveillance et de la sécurité privée au Luxembourg permettant ainsi aux clients du secteur de mieux évaluer les offres leur soumises dans le domaine de la sécurité. Dans le cadre de la lutte contre le chômage local, l’ALEGA a élaboré des propositions en vue de nouvelles règles pour le recrutement de demandeurs d’emploi sur base d’une formation dont le contenu reste à définir. Ces propositions ont été discutées par les ministères compétents. L’ALEGA a, en outre, préparé les discussions avec les syndicats dans le cadre du renouvellement de la convention collective de travail du secteur de la sécurité privée qui est venue à échéance fin octobre 2008.
Association des PSF de support (APSFS)
L’association des PSF de support est la fédération représentative des entreprises luxembourgeoises ayant adopté le statut de PSF de support tel que défini par la loi du 2 août 2003. Le secrétariat est assuré conjointement par la Fedil et la clc. Au cours de l’année passée, l’assemblée générale a élu un nouveau conseil d’administration présidé par Nicolas Buck. Les activités se sont focalisées sur la promotion du statut, l’analyse de la situation légale au Luxembourg et dans les pays voisins en matière d’archivage électronique et le suivi de l’étude Innofinance du CRP Henri Tudor. Au vu des liens étroits avec le secteur financier, l’APSFS est devenue membre de Profil en 2008. Une brochure fournissant des explications sur le statut et sur les services de soustraitance offerts par les entreprises ayant adopté ce statut a été réalisée en 2008 avec le support de « Luxembourg for Finance ».
03.10.2008 11:05 Réunion du conseil d’administrationRomain Bausch, vice-président
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Fédération luxembourgeoise des entrepri-ses d’assainissement (FLEA)
La FLEA regroupe les principaux collecteurs agréés privés de déchets. Au cours de l’année passée, la FLEA a suivi et commenté l’application pratique du nouveau cadre régle mentaire lié aux procédures de transfert de déchets et l’élaboration du plan national de gestion des déchets. Un guide pratique sur les nouvelles procédures de transfert de déchets avait été édité en 2007 par la FLEA et la Fedil en collaboration avec le ministère de l’Environnement. La FLEA a poursuivi ses contacts réguliers avec les services compétents de l’Administration de l’environnement dans l’objectif d’améliorer et de simplifier l’application des règles régissant le secteur des déchets. La FLEA a également participé à des groupes de travail de la Fédération européenne des activités de déchets (FEAD).www.flea.lu
Fedil ICT
Fedil ICT regroupe les initiatives de la Fedil dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. En 2008, les travaux de Fedil ICT se sont focalisés sur les dossiers suivants : Etude sur la création de valeur par les TIC et le rôle du CIO, la promotion du secteur luxembourgeois des TIC, le suivi des propositions législatives dans le domaine des communications électroniques (« paquet télécom », roaming, connectivité, infrastructures), eGovernment et cadre législatif européen pour le e Business. Ces dossiers ont fait l’objet de discussions au sein de groupes de travail, composés d’experts des principales entreprises luxembourgeoises du secteur des
télé communications, des médias, de l’informatique et de l’eBusiness.
Fédération des industries agro- alimentaires luxembourgeoises (FIAL)
En 2008, la FIAL a suivi avec une certaine préoccupation la flambée des prix des matières premières et ses répercussions infla tionnistes. S’y ajoute une forte pression sur les prix en relation avec les marges béné ficiaires appliquées par la grande distribution. Concerné plus que d’autres secteurs industriels par la thématique des activités de recyclage et de collecte des déchets d’emballage, le secteur a mis en évidence le facteur coût des collectes sélectives.
Groupement luxembourgeois de l’aéronau-tique et de l’espace (GLAE)
La constitution du Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace donne suite à l’adhésion du GrandDuché de Luxembourg à la convention de l’Agence spatiale européenne (European Space Agency, ESA) et permet aux entreprises luxembourgeoises de créer des synergies tant aux niveaux national et européen que dans les secteurs privé et public. Le GLAE est un interlocuteur privilégié du gouvernement pour aborder toutes questions en relation avec les initiatives à prendre par les pouvoirs publics dans le cadre des programmes de l’ESA et de l’établissement d’une politique de l’espace au GrandDuché de Luxembourg. Au courant de l’année 2008, le GLAE a également rencontré le ministre François Biltgen et la secrétaire d’Etat Octavie Modert pour un échange du vues et faire le bilan des trois années d’adhésion du Luxembourg à l’ESA. Le GLAE est satisfait des développements
dans le secteur tels que les contrats obtenus de l’ESA par des entreprises luxembourgeoises ainsi que le travail de promotion conséquent ayant permis d’augmenter la visibilité des acteurs luxembourgeois auprès de l’ESA et des industries européennes du secteur. Surtout la création d’une cinquantaine d’emplois suite à l’adhésion du Luxembourg à l’ESA est un signal important pour ce secteur naissant au Luxembourg.www.glae.lu
Groupement des entrepreneurs du bâti-ment et des travaux publics
Le Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics est la fédé ration représentative des entreprises luxembourgeoises de la construction. A côté du suivi et de la défense régulière, tant sur le plan national qu’international, des intérêts communs professionnels, économiques et sociaux de ses membres et des professions dont ils ressortent, le Groupement des entrepreneurs traite toute une série de dossiers sectoriels tels que la problématique des décharges pour déchets inertes, la formation continue dans le secteur de la construction, l’élaboration du plan sectoriel pour les zones artisanales, l’amélioration de performances énergétiques et écologiques des bâtiments. Le Groupement des entrepreneurs a contribué à la révi sion des clauses contractuelles au sein du CRTIB et à l’établissement d’un système adéquat permettant la révision des hausses des prix dans le cadre des marchés publics.
Groupement des fabricants de matériaux de construction
Le Groupement des fabricants de matériaux de construction regroupe les entreprises productrices de ciment, de béton et produits en béton, de pierres naturelles, de verre, de peintures, de métal et de matériaux composites qui sont utilisés dans le secteur de la construction. Ensemble avec le ministère de l’Environnement et le Centre de ressources des technologies de l’information pour le bâtiment CRTIB, le groupement a réalisé le guide de la construction et de la rénovation durable « Leitfaden » qui s’adresse principalement aux planificateurs de constructions. Le guide est destiné à favoriser la mise en œuvre de principes de caractère durable dès le début des activités de construction. D’autres sujets traités par le groupement sont : les normes de construction nationales et européennes et les réglementations concernant la performance énergétique des bâtiments en général.
Groupement pétrolier luxembourgeois (GPL)
A côté du suivi régulier du contrat de programme fixant le cadre régissant le régime des prix maxima officiels pour produits pétroliers, le GPL a traité une série de dossiers sectoriels tels que le stockage pétrolier, le plan national de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les énergies renouvelables et plus particulièrement les biocarburants ou encore les investissements de protection de l’environnement au niveau des installations pétrolières. Le GPL a contribué aux travaux d’étude de l’Agence internationale de l’énergie concernant le marché de l’énergie au Luxembourg et a participé aux
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réunions de travail des fédérations pétrolières nationales, organisées par l’association européenne de l’industrie pétrolière (EUROPIA). www.petrol.lu
Groupement des producteurs de vins mous-seux et crémants luxembourgeois
En 2008, le Groupement des producteurs de vins mousseux et crémants luxembourgeois a suivi de près l’évolution du marché de vins et crémants et s’est penché sur le développement des ventes à l’exportation qui se heurte surtout à deux éléments : d’un côté, l’image du Luxembourg en matière de produits vinicoles par rapport aux concurrents français, espagnols et autres, de l’autre côté, les prix pour les matières premières qui sont plus élevés au Luxembourg. Au niveau des entreprises, il s’agit de relever le défi du maintien de la compétitivitéprix sur des marchés très concurrencés. A côté d’une poli tique déterminée de qualité, il y a lieu d’essayer, par tous les moyens, d’augmenter la productivité du travail. C’est dans ce contexte qu’il faut situer les investissements importants réalisés au cours des derniers exercices par les entreprises du secteur.
Groupement des scieries luxembourgeois
Les entreprises membres du Groupement des scieries luxembourgeois ont entretenu un contact régulier avec l’administration compétente. Parmi les sujets évoqués il y a lieu de retenir celui des quantités de bois mis sur le marché et le fait que souvent les quantités prévues initialement dans les plans d’abattage ne sont pas atteintes. Au niveau des procédures de mise en vente du bois, les entreprises regrettent que les
coupes ne soient souvent pas débardées au moment de la mise en vente, fait qui rend difficile l’appréciation de la qualité et du prix. Dans le contexte de la simplification des procédures, la publication des ventes sur Internet est appréciée par les entreprises. Il est suggéré de compléter l’annonce des ventes par la publication, sur Internet, des listes des bois mis en vente. Le Groupement des scieries luxembourgeois s’est associé à certaines initiatives comme la « Semaine du bois » ou encore le suivi en matière de certification de la forêt et de la « Chaîne du bois ».
Industrie luxembourgeoise des équipe-mentiers de l’automobile (ILEA)
L’ILEA regroupe une vingtaine d’entreprises qui fournissent des produits et des services pour le secteur automobile. L’ILEA a suivi les travaux de l’association européenne CLEPA (European Association of Automotive Suppliers) dont elle est membre depuis 2003 et a élargi son réseau de contacts avec les asso ciations des équipementiers de l’automobile de la Sarre et de la Rhénanie Palatinat. Fin septembre 2008, l’ILEA a orga nisé la conférence « The future of the automotive industry » qui a permis de rassembler les responsables de la recherche du secteur des équipementiers de l’automobile pour discuter des thématiques autour des futures technologies de l’automobile. Suite à la crise dans le secteur de l’automobile, les entreprises de l’ILEA ont été confrontées à d’énormes problèmes : baisse de la production suite à la chute dramatique des commandes, déstockage, élaboration de prévisions impossible. Le rythme ralenti de production a créé un sur effectif et la plupart des entreprises du secteur ont été forcées à demander du chômage partiel pour éviter le
licenciement de personnel. Dans ce contexte difficile, l’ILEA a eu une entrevue avec les responsables politiques pour un échange de vues sur la situation dans le secteur et pour faire des propositions afin d’aider les entreprises à mieux résister aux effets de la crise. www.ilea.lu
Industrie luxembourgeoise de la technolo-gie du métal (ILTM)
L’Industrie luxembourgeoise de la technologie du métal (ILTM) regroupe les entreprises des secteurs de la première transformation de l’acier et des métaux non ferreux, du travail des métaux, de la fabrication de machines et d’équipements, de la fabrication d’équipements électriques et de la première transformation de l’acier et des métaux non ferreux. Sur le plan national, le sujet de la promotion de la recherche privée et publique tout comme celui de la formation professionnelle initiale et continue ont dominé les travaux de l’ILTM en 2008. La section construction métallique a défini un programme d’action pour promouvoir et développer la construction métallique sous toutes ses formes dans la Grande région. Un accent particulier est mis sur l’intégration des critères du développement durable.
Union luxembourgeoise des entreprises de travail intérimaire (ULEDI)
L’ULEDI, par l’intermédiaire de ses entreprises membres, a continué ses efforts de lutte contre le chômage local dans le cadre de la convention de collaboration signée entre l’ULEDI et l’Administration de l’emploi en 1997. Dans le même contexte, le secteur du travail intérimaire a été dans l’attente de la mise en œuvre de l’accord tripartite du
28 avril 2006 visant à rechercher un partenariat avec les entreprises de travail intérimaire en vue de la prise en charge d’un groupe de chômeurs difficiles à placer. La compétence du personnel des entreprises de travail intéri maire étant la clé de succès du secteur, l’ULEDI a continué ses efforts de formation de ses salariés permanents en collaboration avec l’Institut de formation de la Chambre de commerce (IFCC). En outre, les travaux de l’ULEDI se sont concentrés sur la mise en place d’un fonds de formation sectoriel jusque fin 2009 tel que prévu lors du renouvellement des conventions collectives de travail du secteur du travail intérimaire en 2007.www.uledi.lu
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Conjoncture internationale
En 2008, l’économie mondiale a été marquée par deux chocs majeurs : le renchérissement des matières premières jusqu’à la fin du premier semestre 2008 et la forte accélération des tensions dans le système financier à partir de la fin du 3e trimestre. Les perturbations qui ont commencé à se faire sentir sur les marchés financiers des EtatsUnis mi2007, se sont transformées en une véritable crise financière mondiale. Les marchés du crédit se sont resserrés, les marchés boursiers ont chuté et une série d’insolvabilités ont menacé l’ensemble du système financier international. Au courant du dernier trimestre 2008, la crise financière s’est transformée en crise économique qui, depuis, fragilise les fondements mêmes de l’économie mondiale.
Quasiment aucun pays n’a échappé aux conséquences de cette crise qui continue de prendre de l’ampleur. Dans un tel climat, les perspectives de croissance de l’économie mondiale se sont considérablement assombries et la possibilité d’une récession mondiale ne peut pas être écartée.
Le Fonds monétaire international a revu en forte baisse sa prévision pour la croissance mondiale, qui, après une hausse de quelque 2% en 2008, ne devrait pas dépasser 0,5% en 2009, taux le plus faible depuis la Seconde Guerre mondiale. Malgré les actions de grande ampleur engagées par les pouvoirs publics, les tensions demeurent aiguës sur les marchés financiers et freinent l’économie réelle. En novembre, le FMI prévoyait encore 2,2% de croissance mondiale en 2009.
L’économie en 2008
Assemblée générale de la FedilJeannot Krecké, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur
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L’évolution du PIB a été revue en nette baisse pour toutes les grandes économies : Parmi les pays développés, les EtatsUnis seraient le pays qui résisterait le mieux à la crise, avec un PIB en recul de 1,6% (après +1,1% en 2008).
La zone euro serait plus durement touchée, avec une contraction de 2,0% (après +1,0% en 2008), bien plus marquée que celle de 0,5% anticipée jusqu’ici. Pour la France, le recul serait ainsi de 1,9% (après +0,8% en 2008). L’Italie connaîtrait trois années consécutives de recul du PIB entre 2008 et 2010, avec un pic cette année (2,1%). Pour la première économie de la zone, l’Allemagne, les prévisions avaient déjà été publiées six jours plus tôt, avec 2,5% en 2009 (après +1,3% en 2008). Le taux de chômage de la zone euro est passé de 7,2% en janvier 2008 à 8,0% en décembre 2008. Les pays les plus affectés par la détérioration du marché du travail sont l’Irlande (taux de chômage y a augmenté de 4,7% à 8,2% en un an), le Danemark et l’Espagne. Dans les autres pays de la zone euro, la tendance au retournement se profile sur les derniers mois.
La GrandeBretagne est le pays où la crise devrait être la plus brutale cette année, avec un PIB en chute de 2,8% (après +0,7% en 2008). En 2008, le nombre de chômeurs a augmenté de 369.000 pour grimper à un total de 1,97 million de chômeurs.
Le Japon devrait voir son PIB reculer de 2,6%, au lieu du petit fléchissement de 0,2% attendu jusqu’ici. La deuxième économie mondiale serait ainsi en récession pour la deuxième année consécutive, après 0,3% en 2008.
Les économies en développement devraient connaître une croissance relativement faible (3,3% en 2009, après 6,3% en 2008).
La Chine resterait le champion du monde de la croissance (6,7% en 2009, après 9,0% en 2008), devant l’Inde (5,1% en 2009, après 7,3% en 2008).
Selon les experts du FMI, les économies émergentes seront les seules sources de croissance de l’économie mondiale cette année : elles devraient croître de 3,3% en 2009 et de 5% l’année prochaine. La croissance mondiale devrait repartir en hausse progressivement en 2010 pour atteindre près de 3%. Les experts reconnaissent toutefois que ses prévisions restent incertaines et explique que le point de départ et le rythme de la reprise de la croissance dépendront des mesures adoptées par les gouvernements.
Conjoncture nationale
Au Luxembourg, l’activité économique s’est considérablement ralentie en raison de la récession économique mondiale et de la crise financière, avec un tassement de la croissance du PIB en termes réels, qui est passée de 5,2% en 2007 à 0,7% en 2008.
En 2008, le taux de chômage a été à la baisse au premier trimestre et a stagné au deuxième trimestre pour repartir à la hausse pour la deuxième moitié de l’année. Le taux de chômage pour 2008 a été de 4,2% en moyenne. Le nombre de demandeurs d’emploi résidents est passé de 9.815 fin 2007 à 11.511 fin 2008, soit une hausse de 17,3%.
Depuis novembre 2008, le Comité de conjoncture a constaté une augmentation substantielle des demandes pour bénéficier des dispositions en matière de chômage partiel. 16 demandes pour bénéficier des dispositions en matière de chômage partiel ont été introduites pour le mois de novembre (contre quatre en novembre 2007) et 58 demandes pour le mois de décembre 2008 (contre trois pour le mois de décembre 2007). Le Comité de conjoncture de décembre 2008 a analysé le chiffre record de 100 demandes pour le mois de janvier 2009, dont 53 demandes ont été avisées positivement.
Malgré la hausse du chômage, l’emploi salarié intérieur a continué à progresser en 2008. L’emploi intérieur a augmenté de 340.185 (fin 2007) à 356.059 (fin 2008), soit une croissance de quelque 4,7% (emploi national : +3%, emploi frontalier +7%).
Au niveau de l’inflation, il faut noter que la hausse des prix des matières premières a fait accélérer l’inflation au premier semestre 2008. Au deuxième semestre, c’est surtout la baisse des prix des produits pétroliers et ceux de l’alimentation qui ont nettement fait baisser le taux d’inflation. Proche de 3% en début d’année, le taux d’inflation (IPCN) s’est progressivement élevé pour atteindre un sommet de presque 5% en juillet 2008, avant de redescendre jusqu’à 1,1% fin 2008.
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En 2008, le coût salarial nominal moyen a progressé de 2,6%. Cette accélération n’est cependant pas significative d’un point de vue conjoncturel puisqu’elle repose avant tout sur les automatismes de l’indexation salariale.
Suite à une croissance plus importante du côté des importations (+6,5%) que des expor tations (+1,7%), la balance commerciale s’est détériorée davantage (19,6%) et atteint fin de l’exercice 2008 un solde négatif de EUR 5,36 milliards contre 4,48 milliards en 2007.
La baisse de l’activité économique aura une incidence significative sur les finances publiques. L’important excédent prévu pour 2008 devrait, en effet, se transformer en déficit en 2009, plus marqué encore en 2010. La dette publique a augmenté de 7% du PIB en 2007 à 14,4% du PIB en 2008 et va augmenter à 14,9% du PIB en 2009. L’augmentation de EUR 2,7 milliards en 2008 reflète essentiellement l’impact des opérations de recapitalisation Dexia/Fortis. A côté de ces opérations, l’Etat va faire des emprunts pour alimenter le fonds du rail et le fonds des routes de EUR 100 millions par an pour chaque fonds.
Pour l’année 2009, le STATEC prévoit une baisse de la croissance de l’économie luxembourgeoise de 1,8% du PIB. Une légère reprise est attendue pour l’année 2010 avec +2,1% du PIB.
Quant au chômage, la dernière prévision du STATEC table sur un taux de chômage de 5,5% en 2009 et 6,0% en 2010.
L’inflation devra atteindre 0,2% en 2009 et 1,7% en 2010.
Industrie
Selon les observations du STATEC, la production industrielle luxembourgeoise s’est fortement repliée sur les derniers mois de 2008, à l’instar de ce que l’on peut observer au niveau européen. Ainsi, la production industrielle luxembourgeoise, corrigée des effets saisonniers, a reculé de 16,2% au cours du quatrième trimestre 2008 par rapport au trimestre précédent.
Comparée à l’année 2007, la production indus trielle par jour ouvrable s’est dégradée de 4,3%. Après neuf mois, le STATEC avait encore noté une stagnation de la production par rapport à la même période de l’année 2007 (0,1%). Dans la sidérurgie luxembourgeoise, grâce à de bonnes performances surtout au troisième trimestre 2008, le recul de l’activité a été légèrement plus faible (3,9%). Pour les autres branches industrielles, le repli de l’activité s’est chiffré à 4,4%.
Les branches les plus touchées en 2008 (production par mois – voir tableau cicontre) ont été la transformation de matières plastiques (19,9%), l’industrie du bois (18,8%), la production de caoutchouc (6,8%), le textile (7,2%) et la première transformation de l’acier, les métaux ferreux et fonderies (6,2%). Seuls la chimie (+10,6%, avec des performances irrégulières au niveau des entreprises), le travail des métaux (+0,8%, branche moins dépendante de la demande étrangère) et l’électricité et le gaz (+1,3%) semblent avoir pu échapper à la crise.
Selon le STATEC, c’est la sidérurgie, fournisseur de biens intermédiaires pour des branches telles que la construction et l’automobile, qui a été le plus fortement touchée
Indice de la production industrielle (production par mois)
Nace Branche d’activité 20062007 2007-2008
1 à 4 Ensemble de l’industrie +0,5% 4,3%27.10 Ensemble de l’industrie à l’exclusion de la sidérurgie +0,6% 4,4%14 Extraction de pierres, de sables et d’argiles +2,0% 0,8%15.1 à 15.8 Industrie alimentaire +7,0% 1,4%15.9+16.0 Industrie des boissons et du tabac 5,2% 4,4%17 à 19 Industrie textile, habillement, etc. 0,6% 7,2%20 Travail du bois et fabrication d’articles en bois +6,9% 18,8%21+22 Industrie du papier et du carton – Edition et imprimerie 14,8% 4,2%24 Industrie chimique 5,8% +10,6%25.1 Industrie du caoutchouc +6,1% 6,8%25.2 Transformation des matières plastiques 2,5% 19,9%26.1 à 26.3 Fabrication de verre, d’articles en verre et de produits
céramiques+7,7% 1,1%
26.4 à 26.8 Fabrication de matériaux de construction et de produits abrasifs
+6,0% 0,7%
27.1.+27.2 Sidérurgie et fabrication de tubes 0,5% 3,4%27.3+27.4+27.5 Première transformation de l’acier –
Métaux non ferreux – Fonderie+1,6% 6,2%
28 Travail des métaux +2,7% +0,8%29 Fabrication de machines et d’équipements +9,7% 1,3%30 à 33 Fabrication d’équipements électriques et électroniques +18,5% 4,0%34 à 36 Fabrication de matériel de transport –
Autres industries manufacturières1,0% 5,9%
40 Production et distribution d’électricité et de gaz 4,3% +1,3%45.21+45.23 Construction (bâtiment et génie civil) +1,6% 1,1%
Source : STATEC, Indicateurs rapides – Séries B1 et B2, Edition du 3 mars 2009 (Base 100 en 2000)
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par la baisse de la demande mondiale. Son activité par rapport au troisième trimestre a pratiquement été divisée par deux : selon l’enquête d’activité, le recul de production est évalué à 48,3%. Dans les autres branches industrielles, la crise a également eu des conséquences néfastes (11,5%). Comparée au dernier trimestre 2007, le recul de la production au quatrième trimestre 2008 peut être chiffré à 16,7%.
Dans un contexte morose, le secteur de l’extraction de pierres, de sables et d’argiles a pu enregistrer un chiffre d’affaires en hausse (+8,0%) avec une production en légère baisse (0,8%). Le nombre de salariés est resté quasiment stable (0,4%), une évolution qui se reflète également au niveau du volume de travail presté en 2008 (0,7%).
A l’instar de 2007, le renchérissement des denrées agricoles au niveau mondial s’est répercuté également sur l’industrie alimentaire luxembourgeoise. Ce sont donc un certain nombre de facteurs externes dont la forte consommation de produits agricoles dans les économies émergentes qui expliquent la forte progression du chiffre
d’affaires (+12,7%), ceci malgré un recul de la production (1,4%). Le volume de travail presté a augmenté sensiblement (+11,8%) et le nombre de salariés a également été à la hausse (+2,2%). Par ailleurs, le secteur a enregistré une évolution très dynamique au niveau des salaires et traitements (+4,9%).
Pour l’industrie des boissons et du tabac, tous les indicateurs ont évolué de façon néga tive, que ce soit au niveau de la production du mois (4,4%), du chiffre d’affaires (2,9%) ou du nombre de salariés (5,0%). L’année 2008 a donc été une autre année défavorable, tout comme 2007 (5,2%) et 2006 (13,2%).
A juger selon l’évolution de la production (18,8%) et du chiffre d’affaires (13,4%), le secteur du travail du bois et de la fabrication d’articles en bois a dû faire face à une année 2008 plutôt néfaste. Ce recul est allé de pair avec une évolution dynamique du nombre de salariés (+5,1%).
Pour l’industrie du papier et du carton, l’année 2008 se solde par un recul de la production (4,2%), du volume de travail presté
Le Quotidien 25 avril 2008
La Fedil interpelle les autorités
« Le pays s‘apprête à entrer dans une phase préélectorale. Or, le monde des affaires ne connaît pas de période pré ou postélectorale », a signalé Robert Dennewald en voulant laisser sous entendre que le gouverne ment ne doit pas ralentir le train de réformes, dans le seul but de ne pas froisser des électeurs, alors que l’économie a besoin de changer pour être performante.
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(6,1%) et du nombre de salariés (6,4%). Le secteur poursuit ainsi une évolution négative après des baisses de la production déjà enregistrées en 2006 (9,3%) et en 2007 (14,8%).
En 2008, l’industrie chimique a fait face à une baisse de ses prix de vente avec un volume de production en hausse (+10,6%) et un chiffre d’affaires en recul (4,7%). Par ailleurs, le secteur a observé une baisse des entrées de commandes de 8,8%.
Après une année 2006 plutôt positive, l’industrie du caoutchouc a dû faire face à une année 2007 plus difficile avec un chiffre d’affaires en régression de 3,2%. En 2008, cette situation s’est aggravée dans un contexte de crise frappant de plein fouet le secteur des équipementiers de l’automobile. Ainsi, la production a reculé de 6,8% et le chiffre d’affaires de 1,9%. Le nombre de sala riés a cependant toujours évolué positivement (+2,0%).
Un des secteurs les plus affectés par la crise économique en 2008 a été celui de la transformation des matières plastiques affichant
un recul de 19,9% en ce qui concerne les volumes produits et de 14,9% en ce qui concerne le chiffre d’affaires. Sur la même période, les effectifs ont été réduits de 1,4%.
L’industrie de la fabrication du verre, d’articles en verre et de produits céramiques n’a pas poursuivi sa lancée de 2006 (+9,2%) et de 2007 (+7,7%) pour enregistrer une quasistagnation en 2008 (1,1%). Le recul a été plus net en ce qui concerne le chiffre d’affaires (6,3%).
En ce qui concerne le volume de la production, le secteur de la fabrication de matériaux de construction et de produits abrasifs a affiché un léger recul en 2008 (0,7%). Au niveau des entrées de commandes, le secteur a dû faire face à une situation plus difficile (14,3%). Au niveau des chiffres d’affaires, l’année 2008 s’est soldée par une performance positive (+3,4%).
Le secteur du travail des métaux a dû faire face, en 2008, à une hausse substantielle des salaires, de l’ordre de 4,7%, et du nombre de salariés (+4,8%). Cet état des choses ne s’est cependant pas répercuté sur le chiffre
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d’affaires (6,5%) et sur le carnet de commandes (23,6%).
En ce qui concerne les investissements indus triels, l’enquête effectuée deux fois par an (par le STATEC) auprès des industriels du Luxembourg, a montré lors de la dernière enquête d’octobre 2008 une hausse des investissements de 18% sur l’ensemble de 2008. Lors de la même enquête, les prévisions pour 2009 indiquent au contraire un repli de 20% pour 2009. Etant donné la dégradation particulièrement rapide de la conjoncture économique sur les derniers mois, il est possible que ces chiffres (à la fois pour les montants de 2008 et de 2009) soient revus à la baisse lors de la prochaine enquête effectuée en avril 2009 et dont les résultats seront disponibles dans le courant du mois de mai.
Comme il ressort du bilan de la politique d’innovation et de diversification économiques relatif à l’année 2008, la politique de diversification du gouvernement porte ses fruits (voir tableau cicontre). L’exercice écoulé se signale par la diversité des activités nouvelles qui, avec le concours du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, se sont décidées en 2008.
Il apparaît clairement que les « business and innovation centres », ecostart I et II à Foetz, rencontrent le succès escompté et jouent pleinement leur rôle d’incubateur et d’assistance aux entreprises en phase de démarrage.
Politique de diversification économique – Activités nouvelles décidées en 2008
Raison sociale Localisation Activité
1. I Trust Consulting S.à r.l., ecostart Foetz Conseil en sécurité de l’information2. Sinnel Technologies S.A., ecostart Foetz Conseil en électronique3. Ambient Activity System Consulting S.à r.l.,
ecostart FoetzConsultance informatique
4. Yangtze River Express, Luxembourg Fret aérien5. Lion Systems S.A., ecostart Foetz Développement de systèmes à capteurs
optiques6. Rea Group Centre de développement7. Rakuten Europe S.à r.l., Luxembourg Plateforme de commerce électronique8. Damco Luxembourg, Luxembourg Consultance informatique9. Euroswiss Group S.A., ecostart Foetz Ebauches pour l’horlogerie de luxe10. Engineered Packaging Center S.à r.l.,
BascharageServices logistiques
11. Huawei S.A., Luxembourg Bureau de vente pour équipements de télécommunication
12. Plastipak Europe Packaging Development S.A., Bascharage
Centre R&D
13. Zenit Europe S.à r.l., Bascharage Centre de distribution et de service
Source : Ministère de l’Economie et du Commerce extérieur – Direction générale de l’entreprise, du développement économique et du commerce extérieur
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La construction
La production du secteur de la construction dans son ensemble enregistre, selon le STATEC, un recul de 1,5% sur l’année 2008 par rapport à 2007. L’activité liée au domaine du génie civil a été touchée plus sévèrement au cours de l’année 2008 avec une baisse de 3,2% par rapport à 2007.
Les dirigeants des entreprises de construction interrogés dans le cadre des enquêtes de conjoncture montraient des signes de fébrilité au cours du deuxième trimestre. Les résultats des enquêtes de juillet et août ont apporté une image plus mitigée, avec une amélioration notable du jugement sur les carnets de commandes ; celleci n’a cependant pas perduré et les opinions relevées lors de l’enquête d’octobre sont largement pessimistes sur l’évolution des commandes pour devenir moroses lors des enquêtes de fin d’année. De plus, la durée d’activité assurée reste accrochée au niveau plancher de 4,8 mois environ depuis la mi2007, toujours éloignée de sa moyenne de long terme (5,5 mois).
Les autorisations de bâtir délivrées sur l’ensemble du premier trimestre 2008 s’inscrivaient en recul par rapport à 2007. Cependant, les données du troisième trimestre apportent un peu de réconfort, surtout dans le domaine du nonrésidentiel, grâce à deux grands projets – Esch Belval et Bertrange – qui viennent largement compenser le déficit enregistré sur la première partie de l’année. Par contre, dans le domaine résidentiel, la tendance reste orientée à la baisse d’environ 15% par rapport à 2007.
Avec le ralentissement économique en cours, il est probable que les investissements vers
l’immobilier de bureaux subissent à terme un affaissement. De nombreux travaux seront certainement reportés ou carrément supprimés, de sorte que de véritables problèmes surgiront dès le milieu de l’année 2009.
En ce qui concerne la construction de logements, les effets de la crise laissent prévoir un ralentissement important de la mise en chantier de logements. Ainsi, l’indicateur de confiance des consommateurs, établi par la Banque centrale du Luxembourg, après correction des variations saisonnières, s’est fortement détérioré en octobre 2008 pour atteindre le niveau le plus bas jamais observé depuis le lancement de l’enquête début 2002. Il a, en effet, affiché une valeur de 10 en octobre 2008, alors qu’il atteignait encore 2 en septembre. Le net recul de la confiance est imputable essentiellement aux anticipations plus défavorables tant au sujet de la situ ation économique générale au Luxembourg que du chômage.
Le Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics estime, par conséquent, que la relance sélective des inves tissements publics par une mise en chantier aussi rapide que possible de tous les projets tant en bâtiment qu’en génie civil, respectivement par l’avancement de projets envisagés pour l’année 2010 se justifie, notamment, par le fait de l’effondrement de la construction privée.
Le défi qui se pose alors ne consiste pas tellement à augmenter le montant des fonds disponibles – approche par ailleurs incompatible avec la législation sur le budget – mais plutôt à accélérer la mise en chantier d’un nombre aussi élevé que possible de petits projets.
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Le Fonds d’entretien et de rénovation de l’Etat pourrait s’avérer utile en cette période car il comporte des réserves financières qui permettent une certaine flexibilité pour débuter des travaux initialement prévus pour 2010 ou 2011 déjà en 2009.
Il importe aussi que les pouvoirs publics établissent et programment des plans d’investissements sur le long terme. Cette approche permet de mieux définir les projets prioritaires et d’éviter les inconvénients des « stop and go » caractéristiques des investissements des pouvoirs locaux.
D’un autre coté, il importe d’accélérer d’une manière générale les procédures d’autorisation bloquant les budgets d’investissements publics et privés. Une des grandes difficultés provient du fait que ces procédures se super posent tant dans leur évolution chronologique que dans leur domaine d’application et souvent mettent l’accent sur la protection de l’intérêt spécifique et limité pour lequel le légis lateur l’a destiné, sans intégrer une vue plus large et globale. Par ailleurs, le fait que la responsabilité de l’instruction et du traitement pour chaque procédure incombe à une administration différente ou à un département différent au sein de la même administration rajoute encore aux complications. Il en résulte nécessairement une vue fragmentaire du projet et forcément réductrice de la réalité qui risque d’occulter la nécessité impérieuse de l’investissement.
Des mesures de simplification et d’accélération des procédures devront être prises, notamment, par :
la mise en œuvre d’une loi permettant •l’accélération des investissementsl’instauration d’un guichet unique•
la réforme de la loi modifiée du 19 juillet •2004 concernant l’aménagement communal et le développement urbainl’introduction de délais maxima de répon•ses des administrationsl’instauration d’un moratoire concernant •l’introduction de nouvelles procéduresl’introduction au niveau de l’ensemble •des procédures d’autorisations du principe « silence vaut accord ».
Les entreprises doivent pouvoir fonctionner au sein d’un marché ouvert où la concurrence s’opère dans des conditions correctes ; la réalité n’est pas toujours aussi simple dans le secteur de la construction, le marché étant souvent fragilisé par des crises, des comportements non adaptés ou encore par des pratiques illégales.
Les diverses tensions qui influencent les prix du marché et qui tirent ces prix vers le bas conduisent trop souvent les entreprises à adopter des comportements dangereux pour leur survie. Il s’agit donc de sensibiliser les maîtres d’ouvrage publics à l’importance de cette problématique et de les inviter à ne pas toujours privilégier le prix le plus bas dans les procédures d’attribution des marchés.
L’introduction d’un système de préqualification pour les entreprises du BTP qui participent aux appels d’offres publics devra être développé afin d’améliorer l’organisation et le contrôle des chantiers et de stimuler la concurrence sur le plan de la qualité. Outre l’argument d’une plus grande discipline dans les appels d’offres, la préqualification permettra aussi aux entreprises de faire des économies. En effet, le Luxembourg est un des seuls pays en Europe qui ne possède pas de régime de qualification.
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Services aux entreprises
D’après les chiffres du STATEC, les chiffres d’affaires ont évolué positivement dans la plupart des branches appartenant au secteur des services, seules les activités immobilières ayant enregistré un recul considérable en 2008.
De manière générale, les entreprises actives dans le secteur des communications enregistrent pour 2008 des résultats plutôt stables. Il en est par exemple ainsi pour l’opérateur historique qui a poursuivi en 2008 son important programme d’investissement avec, notamment, l’ouverture d’un centre de distribution postal régional à Windhof. Les activités postales continuent à faire preuve de constance, malgré la substitution croissante des communications par voie électronique.
En ce qui concerne les activités de transport, le trafic global du complexe portuaire de Mertert, dépendance de BechKleinmacher et trafics terrestres inclus, a atteint 1.612.893 tonnes contre 1.640.431 tonnes en 2007, soit une légère diminution de 1,68%. Le trafic sidérurgique dans son ensemble, exportations
et importations fluviales confondues, a atteint en 2008 un tonnage total de 480.690 tonnes et a contribué de ce fait à raison de 41,9% au tonnage portuaire fluvial, contre 39,1% en l’an 2007. Parmi les produits piliers, les produits pétroliers (43,3%) occu pent le premier rang suivis de près des produits sidérurgiques (41,9%).
Le secteur de l’aviation a connu une année positive. L’année 2008, marquée par l’ouverture le 21 mai de la nouvelle aérogare, s’achève par une croissance de 3,27% du nombre des passagers (1.695.772 en 2008). Novembre et décembre auront cependant connu une diminution de la fréquentation au Findel respectivement de 5,5% et 10,7% par rapport à la même période en 2007. Ces résultats sont la conséquence d’une arrièresaison en demiteinte marquée par une situation économique difficile. Quatorze compagnies aériennes desservent actuellement 56 destinations pour un trafic hebdomadaire de 800 vols environ.
Le ralentissement de la consommation mondiale dont les premiers signes sont apparus pendant les mois d’été 2008, ont généré une
très forte baisse du fret aérien. Celleci s’est accentuée du mois de septembre au mois de décembre. La baisse du tonnage est allée de pair avec une accentuation de la concurrence entre centres de traitement de fret, ce qui a mis les marges sous pression.
Le premier opérateur mondial de satellites a poursuivi sa croissance solide en 2008 et a réussi, en 2008, à atteindre ses objectifs finan ciers et opérationnels malgré des conditions de marché tumultueuses. Le carnet de commandes garanti est resté stable et le chiffre d’affaires du groupe a été en hausse de 1,2% par rapport à 2007, alors que l’EBITDA du groupe a augmenté de 0,9%. Le résultat a cependant été dilué par des coûts de restructuration et la charge d’amortissement accéléré du satellite Astra 5A.
En ce qui concerne le secteur audiovisuel, le leader européen de la télévision, de la radio et des programmes, RTL Group, est parvenu à clôturer l’année 2008 avec un chiffre d’affaires et un bénéfice en progression par rapport à 2007. Pendant la période sous revue, RTL Group a, notamment, poursuivi son expan sion dans le domaine des activités online avec un certain nombre d’acquisitions et d’investissements ciblés.
Le niveau d’activité, exprimé en termes de ventes, du secteur de l’énergie a été affecté par le ralentissement de la production industrielle durant le dernier trimestre de l’année 2008.
La demande d’électricité et de gaz de quelques industries grandes consommatrices d’énergie, s’est fortement ralentie en fin d’année ce qui a conduit finalement à une baisse de la consommation totale de gaz
acheminée par le réseau SOTEG (6%) et à une faible progression de la consommation totale d’électricité (+1%), acheminée par les deux réseaux SOTEL et CEGEDELNet. En 2008, la consommation de gaz est retombée à 14,119 GWh et celle de l’électricité a représenté 6742,4 GWh.
Les conséquences du ralentissement économique sur le secteur pétrolier se sont exprimées sous forme d’une baisse substantielle de la demande de diesel routier pour les poids lourds à partir du mois d’octobre 2008. On peut estimer que, malgré ces effets du ralentissement économique et une légère baisse des ventes d’essences tout au long de l’année, le secteur pétrolier a connu une progression du volume, tous produits confondus, et ce grâce à une progression des ventes de diesel de quelque 8% durant les trois premiers trimestres et une demande particulièrement élevée de mazout chauffage à l’approche de l’hiver après la forte chute des prix pétroliers en automne.
L’année 2008 a bien commencé pour le secteur de la gestion des déchets avec un niveau d’activité élevé et des prix intéressants pour les matériaux recyclés. La situa tion a changé en fin d’année, où les entre prises de gestion des déchets ont ressenti la baisse du régime d’activité dans l’industrie et le commerce et où les prix des maté riaux recyclés ont chuté dans le sillage de la baisse généralisée des prix des matières premières.
L’évolution du chiffre d’affaires est restée plus ou moins stable au courant de l‘année 2008 pour la majorité des entreprises actives dans le secteur du nettoyage. Il en a été de même pour l’évolution du niveau d’emploi.
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Les entreprises du secteur affiliées à la Fedil ont cependant dû faire face à une forte pression sur les prix de vente, alors que les effets de la crise économique se font sentir au niveau de la majorité de la clientèle du secteur. Etant donné le taux d’absentéisme relativement élevé (plus que 10%) dans le secteur du nettoyage, l’introduction du statut unique au 1er janvier dernier n’est pas restée sans répercussion au niveau des coûts de la maind’œuvre (2,15% de la masse sala riale). De même, le secteur du nettoyage très concurrentiel éprouve de plus en plus de difficultés à répercuter les coûts ainsi engendrés de sorte que les marges appliquées deviennent de plus en plus réduites.
Au cours de l’exercice 2008, le secteur des PSF de support a connu une évolution globalement positive. En effet, suite à l’introduction du statut de PSF de support, le secteur financier a continué à accroître le nombre de projets de soustraitance dans le domaine de l’administration, de la communication et de la gestion des systèmes infor matiques. Alors que le nombre total des entreprises ayant adopté le statut de PSF de support est de l’ordre de 70 entreprises fin 2008, l’emploi du secteur est passé de 6.000 à 7.000 personnes.
Le secteur de la sécurité privée au Luxembourg a continué à subir une pression importante sur le prix de ses services en 2008. Les exigences de la clientèle augmentent par rapport à des prix négociés à la baisse pour des services de plus en plus complexes. La compétitivité des entreprises étant liée aux compétences de ses salariés et à la performance de ses installations, les investissements se situent à un niveau élevé dans ce secteur à haute technologie. Les perspectives du secteur pour l’année 2009 sont très réservées
alors que le recours aux services offerts par le secteur dépend largement de l’évolution du secteur bancaire au Luxembourg.
Le secteur du travail intérimaire a connu une évolution satisfaisante de ses activités au cours des trois premiers trimestres 2008. Néanmoins, suite à la détérioration de la situation économique fin 2008, les entreprises de travail intérimaire ont été les premières à être concernées par la crise. Le travail intérimaire en tant que forme de travail permettant aux entreprises utilisatrices d’adapter leur force de travail à leur taux de charge, a subi les effets de la crise de plein fouet. Il en résulte que les perspectives pour l’exercice 2009 sont plutôt pessimistes. Néanmoins, le secteur garde ses atouts en matière d’intermédiation qui sont liés à la spécificité du marché de l’emploi luxembourgeois et, plus particulièrement, à la pénurie de main d’œuvre qualifiée pour les profils recherchés par les entreprises utilisatrices.
Pour ce qui est des activités de conseil aux entreprises, l’année 2008 a connu une évolution assez dynamique qui confirme les bons chiffres des années antérieures. Ces résultats positifs sont à mettre en étroit lien avec les bonnes performances de la place financière et, notamment, des fonds d’investissements sur les trois premiers trimestres de l’année. Selon les données du STATEC, le secteur en question (activités juridiques, comptables et conseil en gestion) enregistre une croissance de l’ordre de 11% du chiffre d’affaires durant l’année sous revue. Un effet de ralentissement s’est cependant établi au cours du quatrième trimestre 2008 avec une quasistagnation des chiffres d’affaires.
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Service de santé au travail de l’indus trie (STI)
Créé en décembre 1994 à l’initiative de la Fedil, le Service de santé au travail de l’industrie (STI) offre aux entreprises relevant principalement des secteurs de l’industrie, des services aux entreprises et de la construction, un service de santé interentreprises répondant aux dispo sitions de la loi modifiée du 17 juin 1994 concernant les services de santé au travail, telle qu’intégrée dans le Code du travail.
Le STI regroupe actuellement 560 entreprises occupant 51.642 salariés. Les secteurs les plus représentatifs sont le bâtiment et le parachèvement, le secteur de l’industrie chimique, la transformation des métaux et le transport.
Le tableau cidessous montre que le nombre d’examens médicaux se maintient à un niveau très élevé et résulte, notamment, de la demande accrue d’examens de surveillance obligatoires pour des personnes occupant un poste à risque ainsi que d’une demande croissante d’examens pour des problèmes de santé pouvant jouer sur le plan professionnel.
Les activités du STI au cours de l’exercice écoulé ont été marquées par la création, en février 2008, d’une nouvelle structure dans son département Prévention pour proposer aux entreprises intéressées des cours de formation et recyclage en matière de Premiers Secours. Ce service permet aux entre prises de se mettre en conformité avec la prescription Premiers Secours de l’AAA qui exige un nombre de 5% de secouristes pour une entreprise à caractère commercial ou administratif, voire 10% pour les autres entreprises.
Claude Baer, administrateur Fedil et président du Service de santé au travail de l’industrie (STI)Charles Loesch, administrateur Fedil
Les initiatives soutenues par la Fedil
2006 2007 2008
Nombre d’entreprises 534 556 560Nombre de salariés couverts 48.052 49.616 51.642Nombre d’examens médicaux 18.196 18.087 19.946
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En 2008, trois des entreprises membres du STI se sont vu décerner le Prix Santé en Entre prise. Il s’agit de la société Goodyear, qui a mis en place un vaste programme de dépistage médical du risque cardiovasculaire pour ses employés, du groupe RTL et de l’entreprise Husky qui agissent sur le bienêtre de leurs salariés en leur proposant un programme de mise en forme inhouse et une alimentation saine et équilibrée dans le restaurant d’entreprise.
En matière de la réglementation REACH (Registration, Evaluation, Authorization and restriction of CHemicals), le STI a suivi de près l’évolution de cette réglementation et se tient aux côtés de ses entreprises membres pour les conseiller dans l’évaluation de leur risque chimique. www.sti.lu
Union des entreprises luxembourgeoises (UEL)
Au niveau national, la Fedil est membre fondateur de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL). Créée en 2001, l’UEL est encore composée de l’Association des banques et banquiers (ABBL), l’Association des compagnies d’assurances (ACA), la Confédération luxembourgeoise du commerce (clc), la Fédération des artisans, la Fédération natio nale des hôteliers, restaurateurs et cafe tiers (HORESCA), la Chambre de commerce et la Chambre des métiers.
Au cours de l’année écoulée, dont le deuxième semestre a surtout été marqué par la crise économique et financière, qui a frappé de plein fouet les marchés financiers au niveau mondial, l’UEL a porté l’essentiel de son action à proposer des réponses susceptibles
d’endiguer efficacement les effets de la crise sur l’économie nationale. Une concertation avec le gouvernement ainsi que sa participation aux discussions tripartites ont contribué à faire avancer les décisions du gouvernement visant à combler à brève échéance la défaillance de la demande privée dans le secteur de la construction notamment. L’UEL a, pour ce faire, élaboré un catalogue de 100 mesures pour redresser l’économie et relancer l’activité économique, préalable au maintien de l’emploi et partant de la cohésion sociale. Ces mesures visent tant l’amélioration de la compétitivité des entreprises que, dans une optique de soutien de la conjoncture, la mise en œuvre d’actions à court terme. Une troisième partie du document propose des mesures structurelles dont l’objet est de pérenniser les activités économiques, mais aussi de diversifier le tissu économique, efforts dont le bienfondé est plus que jamais justifié.
L’UEL s’est, en outre, positionnée par rapport aux grands axes retenus dans l’accord tripartite signé en avril 2006, et plus particulièrement la fiscalité des entreprises, la maîtrise de l’inflation, la politique favorable à l’emploi et à la résorption du chômage, l’introduction d’un statut salarié unique, la réforme de l’assurance accidents et, plus récemment, la réforme du régime général de pension.
L’UEL a également réalisé une troisième édition d’une analyse de la compétitivité de l’économie nationale sur la base d’indicateurs clés. Elle participe en outre aux travaux du Comité national pour la simplification administrative en faveur des entreprises (CNSAE).
Au niveau européen, une cellule de concertation traite des dossiers européens. Grâce
aux apports des conseillers aux affaires européennes de la Fedil et de l’ABBL, l’UEL se penche régulièrement sur les priorités des présidences successives de l’Union européenne.
Dans un souci d’amplifier son action de promotion de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), l’UEL a, à travers son Institut national pour le développement durable et pour la responsabilité sociale des entreprises (INDR), poursuivi ses efforts tendant à élaborer un label « Entrepreneuriat socialement responsable » pour les entreprises souhaitant adhérer à une telle approche.
Dans un esprit de promotion d’une véritable culture de développement durable au sein des entreprises, l’UEL donne rendezvous aux entreprises le 28 avril de chaque année à l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Cette journée a pour but d’opérer des échanges de bonnes pratiques, mais aussi, et surtout, d’instaurer durablement l’excellence et le transfert de savoirfaire dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail. www.uel.lu
Luxembourg for Business
En date du 6 novembre 2007, le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur a présenté la nouvelle agence de promotion du GrandDuché de Luxembourg, « Luxembourg for Business ». L’agence, constituée sous forme d’un groupement d’intérêt économique (GIE), ne va pas créer de nouvelles structures, ni remplacer les départements déjà en place au sein de ses membres, mais formaliser leur coopération, leur donner des moyens supplémentaires et les inciter à
inno ver dans leur approche promotionnelle, ceci en créant une plateforme de discussion diversifiée que sera le Comité consultatif pour la promotion du Luxembourg.
Le partenariat privépublic qui rassemble plusieurs secteurs de l’économie, regroupe le ministère de l’Economie et du Commerce exté rieur, le ministère des Classes moyennes, du Logement et du Tourisme, la Chambre de commerce, la Chambre des métiers, la Société nationale de crédit et d’investissement (SNCI), l’Office du ducroire et la Fedil.
« Luxembourg for Business » sera appelé à coopérer étroitement avec les responsables de la promotion de la place financière. Son objectif sera d’encourager, d’encadrer et de supporter les entreprises luxembourgeoises dans leurs efforts d’internationalisation, de coordonner les efforts des différents acteurs actifs dans le positionnement du Luxembourg comme site de premier choix pour l’investissement, le commerce ainsi que pour le tourisme, de cofinancer des projets de promotion qui lui sont soumis par des acteurs institutionnels qualifiés (membres du Comité consultatif pour la promotion du Luxembourg), ainsi que de gérer les contacts noués lors d’événements de promotion à l’étranger. www.luxembourgforbusiness.lu
Business Initiative
Créée en avril 2000 à l’initiative de la Fedil avec d’autres partenaires institutionnels, Busi ness Initiative est une association sans but lucratif destinée à promouvoir l’esprit d’entreprise dans la Grande région (SaarLorLux, Belgique francophone et Trèves) par l’intermédiaire de son réseau 1,2,3,GO. L’objectif principal d’1,2,3,GO consiste à transformer
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12.12.2008 10:05 Réunion du conseil d’administrationRobert Dennewald, président, et Nicolas Soisson, directeur
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les idées innovantes en plans d’affaires convaincants par le biais de coaching gratuit offert aux porteurs de projets de création ou de diversification de PME.
Pendant l’édition 20072008, 189 projets ont été reçus, 88 ont été acceptés au parcours 1,2,3,GO, 45 ont déposé un plan d’affaires et neuf ont été primés (dont deux luxembourgeois). Au Luxembourg, sur 50 projets déposés, 24 ont été acceptés (soit 48%). Depuis l’an 2000, 190 sociétés innovantes ont été créées générant un chiffre d’affaires global annuel de près de 10 millions d’euros et créant environ 900 nouveaux emplois.
Après six années d’existence et des résultats plus qu’encourageants, Business Initiative a.s.b.l. a décidé de développer ses activités en instaurant un programme de parrainage. A l’heure actuelle, huit sociétés bénéficient du programme de parrainage dont cinq ont été lauréates du parcours de plan d’affaires 1,2,3,GO édition 20072008. www.123go-networking.org
Luxinnovation – Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche
Plus de 330 porteurs de projets innovants ont bénéficié du soutien et de l’accompagnement des conseillers de Luxinnovation en 2008, dans des domaines tels que les demandes de financements nationaux ou européens de projets de Recherche Développement (R&D), la recherche de partenaires, la création d’entreprises innovantes ou encore le transfert de technologies.
En 2008, Luxinnovation a suivi une vingtaine de dossiers de demande de financements nationaux (régimes d’encouragement R&D). 16 de ces dossiers ont obtenu un soutien financier du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur et du ministère des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement. 19 nouvelles entreprises innovantes ont été créées en 2008. Les activités en faveur des créateurs d’entreprises innovantes de Luxinnovation incluent, notamment, la fonction de relais du concours 1,2,3,GO ainsi que l’animation du Centre d’entreprise et d’innovation ecostart à Foetz.
Au niveau du septième programme cadre européen de recherchedéveloppement, l’année 2008 a été pour Luxinnovation l’occasion de dresser un premier état des lieux des participations luxembourgeoises dans ce programme communautaire. L’Agence s’est, par ailleurs, vu confier la gestion conjointe du programme Ambient Assisted Living (avec le FNR) et la mise en œuvre du programme Eurostars (via le secrétariat EUREKA). L’Agence a, en outre, accompagné trois nouveaux projets EUREKA, projets qui ont été acceptés et labellisés par les clusters ITEA (technologies de l’information) et CELTIC (télécommunications). Trois projets comprenant des participations luxembourgeoises ont démarré en 2008 en plus des 11 projets déjà en cours dans les domaines des matériaux, des technologies de l’information et des télécommunications. Ces projets poursuivront leur développement au cours de l’année 2009. Enfin, au niveau des projets financés par l’Agence Spatiale Européenne (ESA), Luxinnovation a accompagné 10 projets luxembourgeois en vue d’obtenir un support financier (hors projets LIIS – Luxembourg Industry Incentive Scheme).Lëtzebuerger Journal 25. April 2008
Einheitsstatut : Regierung muss schleunigst nachbessern
Zwar müssten die Unternehmen nun künftig die volle Lohnfortzahlung übernehmen, erhielten aber keine Mittel „Blaumacher” zu entlarven. (…) Dabei habe sich die Regierung dafür engagiert, die Kontroll mechanismen zu verstärken damit dieses für die Industrie und vor allem den Bausektor belastende Phänomen soweit als möglich eingeschränkt werden kann.
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Afin d’encourager les projets de R&D collaboratifs, Luxinnovation anime les clusters SurfMat, InfoCom, AeroSpace et BioHealth issus du programme national « cluster ». L’année 2008 a été marquée par le lancement de BioHealth, le cluster des sciences et technologies de la santé. Ces clusters visent à renforcer la position concurrentielle des entreprises en favorisant les partenariats et collaborations dans différents secteurs technologiques au Luxembourg. Les travaux préparatoires au lancement d’une nouvelle grappe EcoDev consacrée aux écotechnologies (Eco) et au développement durable (Dev) ont donné lieu à une étude portant sur le potentiel de création d’un cluster dans ce domaine, et établi une cartographie des acteurs publics et privés selon leurs compétences techniques sur les thématiques définies dans une grille de classification. L’Agence a, par ailleurs, développé ses contacts au sein des réseaux en faveur de l’entreprenariat 1,2,3,GO, INNOSTART, BIC et eBird.
En 2008, Luxinnovation a établi de nombreux contacts avec des entreprises et centres de recherche en quête de partenaires en facilitant leur mise en relation avec des entreprises et organismes au Luxembourg, en Grande région et dans toute l’Europe. Un transfert de technologie international a ainsi été rendu possible grâce au réseau européen de transfert de technologie Enterprise Europe Network (EEN), un nouveau réseau s’appuyant sur l’expertise des anciens réseaux des Euro Info Centres (EIC) et des Centres Relais Innovation (IRC). Luxinnovation fait également partie des groupements GLAE (aéronautique) et ILEA (automobile) fonctionnant au sein de la Fedil.
Dans le contexte du renforcement de ses activités de valorisation des résultats de la recherche publique, Luxinnovation a sensibilisé les entreprises aux avantages des collaborations publiquesprivées en organisant la seconde édition de son Forum « Business meets Research », réunissant plus de 350 participants.
Consciente de l’importance de sensibiliser le grand public aux enjeux de la RDI et d’aider les jeunes dans leurs choix de carrière, Luxinnovation a organisé, en collaboration avec ses partenaires – parmi lesquels la Fedil – une grande exposition des innovations luxembourgeoises lors de la Foire de Printemps 2008. Intitulée « Le Jardin des Inno vations made in Luxembourg », cette expo sition a donné l’occasion à plus de 30.000 visiteurs de découvrir les innovations d’une quinzaine d’entreprises et organismes de recherche publics luxembourgeois.
L’Agence s’est également investie, en collaboration avec les principaux acteurs de la recher che publique, dans le groupe de travail ProScience, destiné à promouvoir la culture scientifique auprès du grand public en général et des jeunes en particulier.www.luxinnovation.luwww.innovation.public.lu
Portail à guichet unique pour entreprises
Répondant non seulement aux attentes des entreprises, mais également aux exigences de la stratégie de Lisbonne, la conception d’un guichet unique en ligne pour entreprises est en train d’être réalisée par étapes par le gouvernement, avec l’appui de la Fedil.
A terme, ce guichet unique virtuel deviendra, dans sa phase transactionnelle pour les entreprises, le canal d’accès privilégié aux services publics et sera constitué d’une base de connaissances structurée par thèmes. Pour chaque thème, les situations de vie d’une entreprise seront décrites en termes d’options, de démarches qui en découlent et de responsabilités. Pour les situations simples, ces descriptions enchaînent sur des formulaires en ligne. Les situations complexes font l’objet d’assistants électroniques, des guides interactifs qui, indépendamment des administrations chargées de démarches, proposent en ligne à l’entreprise une saisie structurée en évitant de collecter des informations transmises antérieurement.
Un tel système d’assistance par voie électronique couvre, dans une première phase, les procédures de la création d’entreprise au Luxembourg et s’élargira, à terme, à d’autres formalités administratives auxquelles une entreprise est confrontée au cours de son existence. L’assistant aide à déterminer le cas de figure de l’utilisateur et les démarches à accomplir auprès des différents organismes jusqu’à la soumission, par voie électronique, de ses données aux administrations compétentes.
La première phase du guichet unique a consisté à mettre en ligne, fin novembre 2004, le guichet unique pour entreprises – www.entreprises.lu. Connaissant depuis lors un franc succès auprès de son public cible, le site propose dans sa version informationnelle actuelle des informations et détaille bon nombre de démarches administratives pour chacune des étapes de la vie d’une entreprise. En collaboration avec les chambres
professionnelles et la Fedil, ce projet a été développé de concert par le minis tère de l’Economie et du Commerce exté rieur, le minis tère des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement, le ministère de la Justice et le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. www.entreprises.lu
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A propos de Fedil – Business Federation Luxembourg
Fondée en 1918, la Fedil est aujourd’hui une fédération d’entreprises multisectorielle couvrant notamment les secteurs de l’industrie, de la construction et des services aux entreprises. Par ailleurs, la Fedil regroupe actuellement 16 associations sectorielles.
Sur le plan national, la Fedil a pour objectif principal la défense des intérêts professionnels de ses membres de même que l’analyse de toutes les questions d’ordre économique, social et industriel y relatives. Par ailleurs, la Fedil s’efforce de développer l’esprit et les liens de solidarité entre employeurs luxembourgeois.
Sur le plan international, la Fedil est affiliée à BUSINESSEUROPE (www.businesseurope.eu) et dispose depuis 2003 d’un bureau de représentation à Bruxelles dirigé par son conseiller Affaires européennes. En tant qu’organisation représentative des employeurs luxembourgeois, la Fedil collabore aux activités de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Genève. Elle est, par ailleurs, membre de l’Organisation internationale des employeurs (OIE) ainsi que du Bureau consultatif économique et industriel (BIAC) auprès de l’OCDE.
Entretenant un contact régulier aux niveaux national et européen avec les représentants politiques, les pouvoirs publics, les milieux économiques et les syndicats, la Fedil s’efforce d’infléchir les décisions politiques et administratives dans l’intérêt de la libre entreprise. Par ailleurs, la Fedil est étroitement associée à la préparation des décisions en matière économique et sociale par sa représentation dans de nombreux organes consultatifs institués par les pouvoirs publics.
La Fedil accomplit une mission d’information, d’assistance et de conseil envers ses membres. Cinq groupes de travail {Affaires économiques et financières, Affaires industrielles, Affaires sociales, Recherche, développement et innovation (RDI), Technologies de l’information et de la communication (TIC)}, présidés par un membre du conseil d’administration et composés d’experts, choisis au sein des entreprises membres, étudient et préparent les décisions à prendre par le conseil d’administration. www. fedil.lu
L’organisation de la Fedil
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Le conseil d’administration en 2008
Président
Robert DennewaldPrésident, S.A. des Chaux de ConternPrésidentDirecteur général, Tetris S.A.Président du conseil d’administration, Eurobéton S.A.Président du conseil d’administration, CTI Systems S.A.Président du conseil d’administration, eKenz S.A.Dirigeant, Site Industriel S.A. SISAPrésident du Groupement des fabricants de matériaux de constructionViceprésident de la Chambre de commerce du GrandDuché de LuxembourgAdministrateur de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL)
Vice-présidents
Michel WurthPrésident du conseil d’administration, ArcelorMittal Luxembourg S.A.Président du conseil d’administration, Paul Wurth S.A.Membre du Comité de direction, ArcelorMittal S.A.Président de la Chambre de commerce du GrandDuché de LuxembourgPrésident de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL)
Romain BauschPrésident & CEO, SES S.A.CoPrésident du groupe de travail ‘Affaires économiques et financières’Président du sousgroupe de travail ‘Ecofin – Compétitivité’
Administrateurs
Charles-Louis AckermannPrésident et administrateur délégué, Poudrerie de Luxembourg S.A., Accumalux S.A. et Luxbat S.A.Viceprésident et administrateur délégué de Luxmold S.A.Président, Accumalux MB s.r.o. en République Tchèque, Accumalux Australia PTY Ltd en Australieet Accumalux Egypt Ltd en EgypteMembre du conseil d’administration de Luxport S.A.
Claude BaerAdministrateur, Petroleum (Luxembourg) S.A.Directeur, Strategies S.à r.l.Président du Service de santé au travail de l’industrie (STI)Administrateur, Groupement pétrolier luxembourgeois (GPL)Membre de la Commission nationale de l’énergie
Romain BeckerPrésident du comité de direction et directeur général, Cegedel S.A.Président du conseil d’administration, Luxénergie S.A.Membre du conseil d’administration, Artelis S.A.Membre du conseil d’administration, Foyer S.A.Membre du conseil d’administration, Eurelectric, Bruxelles
Hubert ClasenAdministrateur délégué, Caves BernardMassard S.A.Administrateur, S.A. Brasserie NationaleBofferdingAdministrateur, Peintures Robin S.A.Président du Groupement des producteurs de vins mousseux et crémants luxembourgeois
Michèle DetailleAdministrateur délégué, NoNail Boxes (Europe) S.A.Administrateur délégué, AllPack Services S.A.Administrateur délégué, WaluPack ServicesAdministrateur délégué, Codiprolux S.A.Président, Codipro SASPrésident du groupe de travail ‘Affaires industrielles’
Yves Elsen (coopté à partir du 3.10.2008)Managing Partner & CEO, Hitec Luxembourg S.A.Membre du conseil d’administration, Carrosserie Comes & Cie S.A.Président du Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace (GLAE)Viceprésident du groupe de travail ‘Information and Communication Technologies’Administrateur, Fonds national de la recherche Luxembourg (FNR)
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Luxemburger Wort 14. Oktober 2008
„Blauer Brief” für alle Parteien
Ein düsteres aber kein aussichtsloses Bild zeichnete die Fedil am Montag im Rahmen einer Pressekonferenz. (…) Jetzt sei es an der Zeit, um das Land auf neue Herausforderungen vorzubereiten, sagte FedilPräsident Robert Dennewald. Er legte den Parteien einen „blauen Brief” vor, in dem der Verband die seiner Ansicht nach wesentlichen Punkte zur Vorbereitung Luxemburgs auf das Jahr 2020 zusammengestellt hat.
Marc FoxDirecteur des ressources humaines Corporate, ArcelorMittal S.A.Viceprésident du groupe de travail ‘Affaires sociales’
Marcel GrossDirecteur général, Entreprise des Postes et Télécommunications
Gérard HoffmannPrésident du conseil d’administration, TelindusAdministrateur exécutif, Enterprise Business Unit – Tango Mobile S.A.Administrateur, IEE S.A.Président du groupe de travail ‘Information and Communication Technologies’Viceprésident du Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace (GLAE)Membre du conseil d’administration, Association des PSF de support (APSFS)
Hubert Jacobs Van MerlenPresident & CEO, IEE S.A.Président, Centre de recherche public – Gabriel LippmannPrésident du groupe de travail ‘Recherche, développement et innovation – RDI’
John P. JentgenDirecteur de production du complexe industriel luxembourgeois, Goodyear S.A.Viceprésident du groupe de travail ‘Affaires industrielles’
Hermann LangeDirecteur financier, Goodyear S.A.CoPrésident du groupe de travail ‘Affaires économiques et financières’Président du sousgroupe de travail ‘Ecofin – Fiscalité’Membre élu de la Chambre de commerce du GrandDuché de Luxembourg
Jacques LannersPrésident du comité de direction, Cératizit Luxembourg S.à r.l.Président, Industrie luxembourgeoise de la technologie du métal (ILTM)Président, Mouvement luxembourgeois pour la qualité (MLQ)Membre du groupe de travail ‘Affaires économiques et financières’
Charles LoeschDirecteur de production et Directeur des ressources humaines, DuPont Teijin Films Luxembourg S.A.Président du groupe de travail ‘Affaires sociales’
Adrien NeyPrésident du comité de direction, Directeur général, Luxair S.A.Président du conseil d’administration, Luxfuel S.A.Administrateur délégué, Luxair Cargo Deutschland GmbH
96 97
Alex NickViceprésident Global Plates ArcelorMittalPrésident, Directeur général, IndusteelAdministrateur, Circuit Foil Luxembourg S.à r.l.Administrateur, IEE S.A.
Raymond Schadeck(coopté à partir du 3.10.2008) CEO, Ernst & Young Luxembourg
Marc SolviDirecteur général, Paul Wurth S.A.Membre élu de la Chambre de commerce du GrandDuché de Luxembourg
Christian ThiryAdministrateurdirecteur, C. KarpKneip Constructions S.A.Président du Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publicsViceprésident du groupe de travail ‘Affaires industrielles’Membre élu de la Chambre de commerce du GrandDuché de Luxembourg
Présidents honoraires
Marc Assa
Carlo Clasen
Charles Krombach
Directeur honoraire
Lucien Jung
La direction et le secrétariat
Nicolas Soissondirecteur
René Winkinsecrétaire général
Marc Kiefferconseiller
Romain Lannersconseiller
Georges Santerconseiller
Tom Hermesconseiller
Magalie Lysiakconseillère
Henri Wagenerconseiller
Jo Cleesconseiller
Liliane Fischsecrétaire de direction
Chantal Hübschpremière secrétaire
Olivier Nicolaysecrétaireréceptionniste
Erna Bosch-Haagsecrétairecomptable
Jessica Lindensecrétaireréceptionniste
Fedil – Business Federation Luxembourg a.s.b.l.
Siège social et bureaux de la Fedil et des associations sectorielles7, rue Alcide de Gasperi LuxembourgKirchbergBâtiment B, 2e étage
Adresse postale de la Fedil et des associations sectoriellesBoîte postale 1304, L1013 LuxembourgTél. : +352 43 53 661 Fax : +352 43 23 28fedil@fedil.lu www.fedil.luBureau de représentation à Bruxelles168, avenue de Cortenbergh B1000 BruxellesTél. : +32 2 237 66 80henri.wagener@fedil.lu
Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics a.s.b.l.
Pol Fabersecrétaire général
Carmen Da Cruzsecrétaire
Siège social et bureaux du Groupement7, rue Alcide de Gasperi LuxembourgKirchbergBâtiment B, 2e étage
Adresse postale du Groupement des entrepreneursBoîte postale 1304, L1013 LuxembourgTél. : +352 43 53 66623 Fax : +352 43 23 28group.entrepreneurs@fedil.lu
98 99
Groupes de travail Affaires économiques et financières
Co-Présidents
Romain BauschSES S.A.
Hermann LangeGoodyear S.A.
Membres
Jérémie Fabre-BlanchetSES S.A.
Gérard HoffmannTelindus
Guy A. KerschGK International Tax Consulting S.à r.l.
Patrick KleinCimalux S.A.
Eric KluckersS.A. des Chaux de Contern
Roger KolbetCargolux Airlines International S.A.
Jacques LannersCératizit Luxembourg S.à r.l.
Tom LentzLuxénergie S.A.
Michèle MarquesUEL
Eric MauerCegedel S.A.
Alex NickArcelorMittal S.A
Philippe Rivat.Guardian Europe S.à r.l.
Christian SchiltzArcelorMittal S.A.
Paul SteffesDuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.
Camille SteichenGoodyear S.A.
Marc WagenerHeintz van Landewyck S.à r.l.
Antoine WeberArcelorMittal S.A.
Secrétariat
Georges SanterFedil
Information and Communication Technologies
Président
Gérard HoffmannTelindus
Vice-président
Yves ElsenHitec Luxembourg S.A.
Membres
Dan ArendtDeloitte S.A.
Nico BinsfeldNokia Siemens Networks S.A.
Jean-Claude BintzLakehouse S.A.
Jean-Michel BlaiseBT Global Services Luxembourg S.à r.l.
Amal ChouryeKenz S.A.
Claude DaroCegecom S.A.
Alain FlammangRTL Group
Carlo GambucciSIGI
Harald GruberB.E.I.
Marc HemmerlingABBL
Guy KergerMindforest S.A.
Jean-Pol MichelCRPHenri Tudor
Georges MullerArtelis S.A.
Bob OlingerOmnisecurity S.A.
Marcel OrigerIBM Belgium S.A. Succursale de Luxembourg
Pierre PigaglioP & T Consulting S.A.
Laurent PiquetHewlettPackard Luxembourg S.C.A.
Frank RockenbrodDexiaBIL
Patrick SaarEntreprise des Postes et Télécommunications
Gilles SchlesserLuxinnovation G.I.E.
Paul SchmitBroadcasting Center Europe S.A.
100 101
Roland StreberLuxconsult S.A.
Jean TrimbourLuxinnovation G.I.E.
Tun Van RijswijkBroadcasting Center Europe S.A.
Dominique Vautrot-SchwarzEntreprise des Postes et Télécommunications
Secrétariat
Romain LannersFedil
Recherche, développement et innovation - RDI
Président
Hubert Jacobs van MerlenIEE S.A.
Membres
Gerhard BethscheiderSES Astra S.A.
Ian CresswellLuxinnovation G.I.E.
Yves ElsenHitec Luxembourg S.A.
Gusty FeyderDuPont Teijin Films Luxembourg S.A.
Pierre HirttHitec Luxembourg S.A.
Gérard HoffmannTelindus
Jacques HoffmannArcelorMittal Belval & Differdange S.A.
Guy HoppDuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.
Jacques LannersCératizit Luxembourg S.à r.l.
Gilles SchlesserLuxinnovation G.I.E.
Aloyse SchoosIEE S.A.
Lucien SchummerCargolux Airlines International S.A.
Georges ThielenGoodyear S.A.
René ZimmerConZim S.à r.l.
Secrétariat
Georges SanterFedil
Affaires industrielles
Président
Michèle DetailleNoNail Boxes (Europe) S.A.
Vice-présidents
John P. JentgenGoodyear S.A.
Christian ThiryC. KarpKneip Constructions S.A.
Membres
Charles-Louis AckermannAccumalux S.A.
Marko BeckerKronospan Luxembourg S.A.
Romain BeckerCegedel S.A.
Jean BraunCRVC
Jean-Michel DenglerArcelorMittal Belval & Differdange S.A.
Betty FontaineBrasserie Simon Exploitation et Cie S.e.c.s.
Nicole GitzingerDuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.
Germain HamesGuardian Europe S.à r.l.
102 103
Jean-Luc HeynderickxTwinerg S.A.
Marc JacobsLuxpet A.G. / S.A.
Dan KayserDuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.
Urbain LambertAmerSil S.A.
Jacques LannersCératizit Luxembourg S.à r.l.
Jacques LannersLuxEnergie S.A.
Jana MeisserArcelorMittal S.A.
Philip NnganyadiCRVC
Pascal PixiusGoodyear S.A.
Heike PoignandEuroComposites S.A.
Carlo PolidoriCegedel S.A.
Jean-Paul ProthCimalux S.A.
Gérard ReslingerLuxlait – Association agricole
Carlo SchoumacherArcelorMittal Belval & Differdange S.A.
Patrick SeylerArcelorMittal S.A.
Jean-Yves SimonTarkett GDL S.A.
Peter StadlerKronospan Luxembourg S.A.
Emile WalchArcelorMittal Bettembourg S.A.
Nico WietorSotel S.C.
Pascal WorréVilleroy & Boch S.à r.l.
Secrétariat
René WinkinFedil
Affaires sociales
Président
Charles LoeschDuPont Teijin Films Luxembourg S.A.
Vice-président
Marc FoxArcelorMittal S.A.
Membres
Georges DisewiscourtLuxair S.A.
Pol FaberGroupement des Entrepreneurs
René FriedericiPaul Wurth S.A.
Jean-Claude GasparGuardian Luxguard II S.A.
Sandra GoergenArcelorMittal S.A.
Michel HartmannIEE S.A.
Romain MannelliRTL Group
Pierre OeschEntreprise des Postes et Télécommunications
Marc PicardElco S.A.
Dimitri RonsseHusky Injection Molding Systems S.A.
Jean-Pierre ( Jim) SchumannCegedel Net S.A. (Cegedel S.A.)
Sylvia SitzenGoodyear S.A.
Christian ThiryC. KarpKneip Constructions S.A.
Nuyt VisscherCargolux Arlines International S.A.
Paul ZeimetSEO S.A.
Secrétariat
Marc KiefferFedil
Magalie LysiakFedil
Tom HermesFedil
104 105
Club des chefs du personnelLe club des chefs du personnel compte quelque 120 gestionnaires des ressources humaines qui se réunissent à intervalles réguliers pour discuter et analyser certaines questions d’actualité en rapport avec le droit du travail et la sécurité sociale, ayant une incidence sur les entreprises.
Jury du Prix de l’innovation industrielleNico Daubenfeld †, Marc Ferring, Gérard Hoffmann, Pierre Kihn, Edouard Michel, JeanPol Michel, René Winkin.
Jury du Prix de l’environnementMichèle Detaille, Ernest Huberty, Rainer Klöppner, Tit Mannon, Marcel Oberweis, Robert Schmit, Joëlle Welfring.
La Fedil est représentée au niveau national
dans le domaine économiqueBED Luxembourg Board of Economic •Development (Comité de développement économique)Comité de conjoncture•Commission consultative du commerce •extérieurCommission technique consultative des •indices de prix de la constructionCommission du bâtiment•Commission des soumissions•Conseil national de l’énergie•Conseil supérieur de la statistique•CRTIB Centre de ressources des •technologies de l’information pour le bâtimentGroupe luxembourgeois de l’association •internationale pour la protection de la propriété industrielle AIPPIOffice du ducroire•OLAP Office luxembourgeois pour • l’accroissement de la productivitéSNCI Société nationale de crédit et •d’investissement
dans le domaine socialAssociation d’assurance contre •les accidentsCaisse nationale d’assurance •pension CNAPCaisse nationale des prestations •familialesCaisse nationale de santé CNS•Centre commun de la sécurité •sociale CCSSComité consultatif à la formation • professionnelle à caractère tripartiteComité permanent de l’emploi•Comité du travail féminin•
Commission mixte de reclassement des •travailleurs incapables à exercer leur dernier poste de travailCommission nationale de l’emploi•Commission spéciale chargée du réexa•men des décisions de l’Administration de l’emploi ADEM en matière d’indemnisation du chômage completConseil national pour étrangers•Conseil supérieur de santé et de sécurité •au travailEST Ecole supérieure du travail•Juridictions du travail•Juridictions sociales•Mutualité des employeurs•Observatoire du développement social•ONC Office national de conciliation•Organes de la sécurité sociale•ORPE Observatoire des relations • professionnelles et de l’emploiSTI Service de santé au travail de •l’industrieSTM Service de santé au travail •multisectoriel
autres domainesBusiness Initiative a.s.b.l.•Chambre de commerce du GrandDuché •de LuxembourgCES Conseil économique et social•Comité de coordination tripartite•Luxembourg for Business G.I.E.•Luxinnovation G.I.E.•Mouvement luxembourgeois pour la •qualité a.s.b.l. (MLQ)Union des entreprises luxembourgeoises •a.s.b.l. (UEL)
Contacts internationaux
au niveau européenBUSINESSEUROPE Confederation of • European Business (anct. UNICE Union des confédérations de l’industrie et des employeurs d’Europe)APAT Association patronale transfron•talière GrandDuché de Luxembourg Lorraine LuxembourgBelgeComité consultatif pour la libre circula•tion des travailleursComité consultatif pour la sécurité • sociale des travailleurs migrantsComité consultatif pour la sécurité, • l’hygiène et la protection de la santé sur le lieu de travailComité du dialogue social•Conseil consultatif économique et social •BENELUXEURES European Job Mobility Portal•Fondation européenne pour l’améliora•tion des conditions de vie et de travailFonds social européen•
au niveau internationalBIAC Comité consultatif économique et •industriel auprès de l’OCDEBIT Bureau international du travail•OIE Organisation internationale des •employeurs
106 107
Les entreprises membres
ABB N.V. Luxembourg BranchAccumalux S.A.Adecco Luxembourg S.A.Agnes François et Jean S.à r.l. (Entreprise de Constructions)Agyr Luxembourg S.A.Ahlers International S.A.Aims Luxembourg S.à r.l.Air Liquide Luxembourg S.A. (L’Air Liquide Luxembourg)Airtech Europe S.A.AIT Group Europe S.à r.l. (Advanced Integrated Technologies Groupe Europe)Alcuilux Desox S.A. **)Alexander Hughes S.A.A.L.I.S.E. (Agence Luxembourgeoise d’Intérim et de Services aux Entreprises S.A.)Allen & Overy Luxembourg *)Alliance Ingénierie et Services – A.I.S. S.à r.l. *)Alltec Solution Provider S.A.AlpineEnergie Luxembourg S.à r.l.Amazon EU S.à r.l.AmerSil S.A.Ampacet Europe S.A. European HeadquartersAMS Systems S.A.AOL Europe Services S.à r.l.Applus+ Automotive Technology Luxembourg S.à r.l.A+P Kieffer Omnitec S.à r.l.Aral Luxembourg S.A.ArcelorMittal S.A.ArcelorMittal Belval & Differdange S.A.ArcelorMittal Bettembourg S.A.ArcelorMittal Bissen S.A.ArcelorMittal Centre Logistique Européen S.A. ArcelorMittal Commercial RPS S.à r.l.ArcelorMittal Commercial Sections S.A.ArcelorMittal Distribution Luxembourg S.A.ArcelorMittal Dudelange S.A.ArcelorMittal International S.A.ArcelorMittal International Luxembourg S.A.ArcelorMittal Rodange et Schifflange S.A.
ArcelorMittal Stainless Service Luxembourg S.A. (anct.. Ugine & ALZ Luxembourg)ArcelorMittal Woiwer ByProducts Recycling S.A.Architext S.A. Arendt & Medernach *)Argus Sicherheitsdienste GmbH Niederlassung LuxemburgArmatures S.A.Arval Luxembourg S.A. *)Assainissement urbain J.P. Feidert & Cie S.A.Associated Dexia Technology Services S.A. Association N. Arend & C. FischbachAssystem UK LtdAstron Buildings S.A.Ateliers Electriques de Walferdange S.A. – AEWAtos Origin Luxembourg PSF S.A. **)Atoz S.A. Avery Dennison Luxembourg S.à r.l.Avisia Groupe TFNAxima Services S.A.Axis Interim S.à r.l.
Baatz Constructions S.à r.l.Balthasar S.à r.l. ( Jos. Balthasar)Balthasar Constructions S.à r.l.Barenbrug Luxembourg S.A.Barthelmé Successeurs S.à r.l.Bartz Constructions S.à r.l.Bati C S.e.c.s.Berl & Cie S.à r.l. (A. Berl)Bertrand S.à r.l. (Marbrerie Bertrand)Bétons Feidt S.A.Bétons Frais (S.A. des Bétons Frais)Bétons et Matériaux S.A.BK Services S.à r.l.Bois Brever S.A.Bonaria et Fils S.à r.l.Bonaria Frères S.A.Bourg (Luxembourg) S.A. (C.P. Bourg) BP Luxembourg S.A.
Associations sectorielles
Association laitière luxembourgeoise•Association des PSF de support APSFS•Association luxembourgeoise des entre•prises de gardiennage et de transport de fonds ALEGAFédération des industries agro• alimentaires luxembourgeoises FIALFédération luxembourgeoise des • entreprises d’assainissement FLEA www.flea.luFedil ICT•Groupement des entrepreneurs du • bâtiment et des travaux publics (en abrégé Groupement des entrepreneurs)Groupement des fabricants de matériaux •de constructionGroupement des fabricants de pâtes • alimentairesGroupement luxembourgeois de • l’aéronautique et de l’espace GLAE www.glae.lu
Groupement pétrolier luxembourgeois •GPL www.petrol.luGroupement des producteurs de vins •mousseux et crémants luxembourgeoisGroupement des scieries •luxembourgeoisIndustrie luxembourgeoise des équipe•mentiers de l’automobile ILEA www.ilea.luIndustrie luxembourgeoise de la •technologie du métal ILTM
ILTM Construction métallique •Union luxembourgeoise des entreprises •de travail intérimaire ULEDI www.uledi.lu
108 109
Brain & More S.A. *)Brasserie de Luxembourg MouselDiekirch S.A.Brasserie Nationale – Bofferding (S.A. Brasserie Nationale)Brasserie Simon Exploitation et Cie S.e.c.s.Brink’s Security Luxembourg S.A.Broadcasting Center Europe S.A.Brucker S.à r.l. (Ateliers Brucker)BT Global Services Luxembourg S.à r.l.Buck S.à r.l. (Imprimerie de la Cour Victor Buck)Bull Luxembourg S.A.Bureau Moderne S.A.
Cajot & Cie S.e.c.s. ( Julien Cajot)Calpam Luxembourg S.à r.l.Calumite S.A.CamoLux S.A. *)Cargolux Airlines International S.A.Carrelages Willy Pütz S.A.Carrières Feidt S.A.Carrosserie Comes & Cie S.A.CASCCWE S.A. *)Catalyst Recovery Europe S.A.Caterpillar Luxembourg S.à r.l. *)Caves BernardMassard S.A.Caves Gales S.A.Caves Krier Frères Remich S.A.Caves St. Martin S.A.Caves St. RemyDesom S.à r.l.Caves Wengler S.A.CDC Compagnie de Construction S.à r.l. & Cie S.e.c s.Cedef S.A.Cegecom S.A.Cegedel S.A.Cegedel Net S.A.Centre Luxembourgeois de Recherches pour le Verre et la Céramique S.A. – CRVCCeodeux S.A. (Ceodeux – Indutec)Ceodeux Extinguisher Valves Technology S.A. (Ceodeux – Firetec)Ceodeux LPG Valves Technology S.A. (Ceodeux – LPG – Tec)
CeodeuxServitec S.A.C.E.P. Interim Luxembourg S.à r.l. **)Cératizit Luxembourg S.à r.l.CFL Cargo S.A.CFNR Lux S.A.Champ Cargosystems S.A.Chaux de Contern (S.A. des Chaux de Contern)Chemolux S.à r.l.Chrono Interim S.à r.l.Cimalux (anct. Ciments Luxembourgeois S.A. et Matériaux S.A.)Circuit Foil Luxembourg S.à r.l.C.K. S.A.CLE S.A.Cloos S.A.Close (Luxembourg) S.A.Cobelfret S.A.Coboulux S.A. (Groupe Coboulux) – EMO Service demigrosCofralux S.A.Comco MCS S.A.Comes & Cie S.A. (Carrosserie Comes)Comptoir des Fers et Métaux S.A.Computacenter PSF S.A.Com’unity S.à r.l.Construtec S.A.ConvertLux S.A.Coprom S.A.Corex Luxembourg S.A.Cosmolux International S.A.Costantini S.A.Creditreform Luxembourg S.A.CSC Computer Sciences Luxembourg S.A. *)CTI Systems S.A.C.T.T.L. S.A. Centre de Télécommunicationset TéléinformatiqueCurver Luxembourg S.à r.l.
Dalminer Finance S.A.Delek Luxembourg S.à r.l.Delli Zotti S.A.Deloitte S.A.
Delphi Customer Technology Centre LuxembourgDennemeyer & Associates S.A.DKE Aerospace Lux S.à r.l.D.L.S.I. Luxembourg S.A.Domaine Mathes S.à r.l.Dometic S.à r.l.Doneck Euroflex S.A.DSD International Contractors S.à r.l.DSK Systems S.A.Ducair – Luxembourg Air Ambulance S.A. *)DuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.DuPont Teijin Films Luxembourg S.A.Duscholux S.A.Dussmann Security S.à r.l.Dussmann Service S.à r.l.
Eaux Minérales de Beckerich (S.A. des Eaux Minérales de Beckerich)Eaton Holding II S.à r.l.Eaton Moeller S.à r.l.eBay Europe S.à r.l. eBusiness and Resilience Centre S.A. eBRC*)Echolux S.A.Ecotec S.à r.l.ECS Logistic S.à r.l.E.C.T. S.à r.l. Entreprise de Constructions TubulairesEDS Luxembourg S.A.EDS PSF Luxembourg S.A.EFG S.A. Environnement, Fluides et GazE.G.C. S.à r.l. Entreprise de Génie CivilEKABE S.A. (Groupe Lactalis)eKenz S.A. *)Elco S.A.Electro Security S.à r.l.Elitt S.à r.l. *)Elth S.A.Eneco S.A. – Ingénieurs ConseilsEnthalpia Lux S.à r.l.Entrapaulus Construction S.A. **)Entreprise de Travaux Européens – EDTE S.A.Entreprise des Postes et Télécommunications Luxembourg
Enviro Services International S.à r.l.Epuramat S.A. *)Ernst & Young Esso Luxembourg S.à r.l.Etimine S.A.EuroComposites S.A.Eurobéton S.A.EuroDeal S.à r.l.Eurodrill S.A.Europe Commerce S.A.Euroscript Luxembourg S.à r.l. *)Eurovia Travaux Ferroviaires Luxembourg S.A. (anct. Vossloh Infrastractures Services Luxembourg S.A.)Express Services S.A.ExxonMobil Chemical Films Europe, Division of Elec, S.C.A.
Faber S.A. (Imprimerie Fr. Faber)Famaplast S.A.Fanuc GE CNC Europe S.A.Farenzena S.à r.l.(Entreprise Jules Farenzena)Faurecia Ast Luxembourg S.A.F.E.L. S.A.Ferrac S.à r.l. Entreprise de FerraillageFerroknepperBuderus S.A.Fiar S.A.Freylinger S.A. (Office Ernest T. Freylinger)Fruytier Group Purchase, Sales and Services
G4S Security Services S.A.G4S Technologies S.à r.l.Gapi Europe S.A.GapiGlass S.A. *)GDCIRieu S.A. *)GE Fanuc Intelligent Platforms Europe S.A.General Technic Otis S.à r.l.Georges S.à r.l. & Cie S.e.c.s.(Ateliers Nic. Georges, Succ. Ateliers Georges)Georges et Fils S.à r.l. (Mécanique Ed. Georges et Fils)Gérard S.à r.l. (Couleurs Gérard)Getronics Belgium S.A.
110 111
Gilles Tooling GmbH *)Giorgetti S.à r.l. (Entreprise Générale de Construction Félix Giorgetti)GK International Tax Consulting S.à r.l.Global Facilities S.A.Goodyear S.A.Goodyear Luxembourg Tires S.A.Gradel Services S.A.Granulux S.à r.l.Greiveldinger S.à r.l. (Entreprise Greiveldinger)Guardian AutomotiveE S.A.Guardian Europe S.à r.l.Guardian Luxguard I S.A.Guardian Luxguard II S.A.GummiRoller S.à r.l.
Hein S.à r.l. Fabrique de FoursHein S.à r.l. (Sablière Hein)Hein Déchets S.à r.l.Heintz van Landewyck S.à r.l. (Manufacture de Tabacs)Helminger S.à r.l. (Société Luxembourgeoise des Transports Helminger)HewlettPackard Luxembourg S.C.A.Hitec Luxembourg S.A.Homecenter Pütz S.A.Horsch Entsorgung S.à r.l.HR Services S.A. *)HTLux S.A.Hudson Luxembourg S.A.Husky Injection Molding Systems S.A.Hydro Aluminium Clervaux S.A.Hyosung Luxembourg S.A.
IBM Belgium S.A. Succursale de LuxembourgIDS Scheer Luxembourg S.A.IEE S.A.ILCO S.à r.l.Imatec S.à r.l. – Innovative Machine TechnologyImecolux S.A.Imprimerie Centrale S.A.INBC Development S.A.
Industry Services International S.à r.l. *)Infotechnique S.A.Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment – IFSB S.A.InterConseil Luxembourg S.à r.l. *)Interact S.A.Interface S.à r.l.Interfiduciaire S.A.International Fashion Factors S.à r.l. *)International Lacquers S.A.ITHouse S.A.IVC Luxembourg S.A.
Jacquemart S.à r.l.Jans S.A. (Entreprise de Constructions Claude Jans) John Zink International Luxembourg S.à r.l.
Karier & Cie S.e.c.s. (Menuiserie N. Karier)KarpKneip Constructions S.A. (C. KarpKneip)Kelly Services Luxembourg S.à r.l.Kersting Luxembourg S.à r.l. *)Ketterthill – Laboratoires d’analyses médicales **)Kihn S.A.Kisch S.A.Köhl A.G.Kone Luxembourg S.à r.l.Korn / Ferry InternationalKPMG Advisory S.à r.l.Kraus S.à r.l. (Messageries Paul Kraus)Kremer & Fils S.à r.l. (Léon Kremer & Fils)Kronospan Luxembourg S.A.Kuhn S.A. Entreprise de ConstructionKurt Constructions S.A.Kuwait Petroleum (Luxembourg) S.A.
Laboratoire des Spécialités du Dr. Ernst’s S.A.Lactalis LuxembourgLaeis GmbH *)Lakehouse S.A. **)Lamesch Exploitation S.A. ( Jean Lamesch)Laubach & Fils S.à r.l.Lavador S.à r.l.
Lavaux Luxembourg S.à r.l.L.C.I. S.à r.l. – Flowey ProductsLeaseplan Luxembourg S.A.Loginter S.à r.l.Lombard Media S.à r.l.Lor Security S.à r.l.Ludec S.à r.l.Lux Intérim S.à r.l. Lux T.P. S.A.LuxAirport – Société de l’Aéroport de Luxembourg S.A. Luxair Société Luxembourgeoise de Navigation Aérienne S.A.Luxaviation S.A.Luxbat S.A.Luxconsult S.A.Luxcontrol S.A.Luxembourg Machining Technology S.A. LumecLuxembourg Marine Services S.A.Luxenergie S.A.Luxequip S.A. – Europe South HeadquartersLuxexpoLuxlait Association agricoleLuxlait Distribution S.A.Luxlam S.à r.l. *)Luxmold S.A.Luxoil PJS GmbH & Co KG LuxPet S.A. / A.G.Luxport S.A.Luxspace S.à r.l.Luxviande S.à r.l.
Mabilux S.A. *)Maisons Loginter S.à r.l.Manpower S.à r.l.Maret S.A. ( Jean Maret)Marks & Clerk S.C.Massard S.à r.l. Fonderie et Ateliers de ConstructionMassivPassiv S.A.Maxim Pasta S.à r.l.Mediation S.A. *)MercedesBenz Luxembourg S.A.
MetLux S.A.Michiko S.A.MIG S.à r.l. (Maintenance Industrielle Générale)Mima Films S.à r.l.Mindforest S.A.Mondo Luxembourg S.A.Moog Luxembourg S.à r.l.Morganite Luxembourg S.A.Moulins de Kleinbettingen S.A.Moutarderie de Luxembourg S.à r.l.MS Automatenservice S.à r.l. *)Muller et Fils S.à r.l. (A. Muller et Fils)Muller & Wegener S.à r.l. *)MultiServ S.A.Munhowen (S.A. Munhowen)
Neuberg (S.A. des Anciens Magasins Jules Neuberg)Newell Rubbermaid Luxembourg S.à r.l.Nokia Siemens Networks S.A. NoNail Boxes (Europe) S.A.Nouvelle Luxelec S.A.Nouvelle Luxlait Produits S.à r.l.Novelis Luxembourg S.A.
OBG Lux S.A. Oceal Ressources Humaines S.à r.l. ODS S.à r.l. *)Olivi & Rodrigues TP S.A.Omnisecurity S.A. Electricity Security TelecomOpen Field S.A. *)Optimise S.A.Ordina Luxembourg S.A. **)Osch & Fils S.à r.l. (Ets. Osch)OstFenster S.à r.l.
P&T Consulting S.A.Para Press S.A.Partenaires Sociaux S.A. *)Paul Wurth S.A.Perrard S.A.Pertuy Construction, Succursale de Luxembourg
112 113
PetroCenter S.A.Petroliana (Luxembourg) S.A.Pfizer Enterprises S.à r.l.Pharma Goedert S.A.Philips Luxembourg S.A.Phoenix Contact S.à r.l.Piwel S.à r.l. Fabrique de Laine d’AcierPoeckes S.à r.l. (Entreprise Poeckes)Poeckes Aloyse S.A.Port de Mertert S.A.(Société du Port de Mertert)Poudrerie de Luxembourg S.A.Prefalux S.A.PrestaGaz S.A.PricewaterhouseCoopers S.à r.l.Procap Wiltz S.A.ProInter S.A. *)Pronovem – Meyers & Van MalderenProst S.A. (Mathis Prost)
Qatena S.à r.l. *)QuickMix. Tubag S.A.
Randstad Interim S.A.Raval Europe S.A.Real Solutions S.A.Rectilux S.à r.l.Recylux S.A.Recyma S.A.Reichert S.A.Resultance S.A.Rexel S.A.Right Management (Luxembourg) S.A.Rinnen & Fils S.à r.l. (Société de Constructions Générales J. P. Rinnen)Robin S.A. (Peintures Robin)Roboto S.à r.l. (Usine Roboto)Rotarex S.A.Rotarex Distribution S.A.Rotarex Finance S.A.RotarexTooltec S.A.Rotomade S.à r.l. *)RTL Group
Saargummi Technologies S.à r.l. SaintGobain Abrasives S.A.Sanitaires Willy Pütz S.A.SAP Luxembourg Satlynx S.à r.l.Saturne Technology S.à r.l.SBM Sales Business Materials S.à r.l.Schilling & Fils S.à r.l. (Nic. Schilling & Fils)Schindler S.à r.l.Schmitt S.à r.l. (Distillerie Othon Schmitt)Schneider Consulting S.A.Scholtes Bois S.A.Scholtes et Brauch S.A.Secalt S.A.Secolux A.s.b.l. Securex Luxembourg S.A.Securitas S.A.Securybat S.à r.l.S.E.I. Luxembourg S.à r.l.SEO (Société Electrique de l’Our S.A.)SES S.A.Sewerin Schiltz S.à r.l. Shell Luxembourgeoise S.à r.l.Siemens S.A.Siemens Enterprise Communications S.A. *)Siemens IT Solutions and Services S.A.Sisto Armaturen S.A.Sit PSF S.A. *)Site Industriel S.A. SISASky Broadband S.A. S.M.T.L. S.à r.l.Société Luxembourgeoise ChanzyPardoux S.à r.l. (S.L.C.P.)Socimmo S.A.Soclair Commerciale S.A.Socom S.A.Socotec Luxembourg S.à r.l. *)Sodexo Luxembourg S.A. *)Sofitex S.à r.l.Sogel S.A.Sogéroute S.à r.l.Sogesmaint – CBRE Luxembourg S.A.SolarWood Technologies S.A.
Solelec S.A. (Groupe Fabricom GTI – Suez)Solem S.A.Soludec S.A. (Société Luxembourgeoise d’Entreprises et de Constructions)Soremartec S.A. (Société de Recherches Techniques et de Marketing)Soteg S.A.Sotel S.C.Sotel Réseau & Cie S.e.c.s.Sotrap S.à r.l.Sources Rosport S.A.Soutirages Luxembourgeois S.à r.l.Spannverbund Luxembourg S.A. *)Start People S.A. (anct. Creyf’s Interim S.A.)Steria PSF Luxembourg S.A.Strategies S.à r.l.Streamlined Solutions & Services S.A. XpectisStrotz Frères S.à r.l. (Scierie Strotz Frères)Stugalux Construction S.A.Sudgaz S.A.Sun Microsystems Luxembourg S.à r.l.Sustain S.A.
Tarkett GDL S.A.Tavola S.A.TComalux S.A.Technofibres S.A.Telectronics S.A.Téléphonie S.A.Telindus TempoTeam Luxembourg S.A.T.E.R. Lux S.à r.l.Tetris S.A.Textilcord Steinfort S.A.ThyssenKrupp Ascenseurs Luxembourg S.à r.l.T.I.C.T. – Transport International, Construction et Travaux S.A.Tinfos Nizi S.A.TMS S.A.TNS Ilres S.A. (Member of Gallup International Association)Total Luxembourg S.A.
TPS Lux Trade S.A. Tracol Construction S.A.Tragec S.à r.l.Tragelux S.A.Tralux S.à r.l.Traxys Europe S.A.Trigatti Marbrerie S.à r.l. Turbolux S.à r.l.Twinerg S.A.
Umicore Autocat Luxembourg S.A. *)Unitrans S.A.
Victor Buck Services S.A.VidaleGloesener S.à r.l. Villeroy & Boch S.à r.l. Faïencerie de SeptfontainesVimarense S.A.Vinandy Théo (Entreprise Vinandy Théo)Vinci Park Services Luxembourg S.A.VLM Airlines N.V. / S.A.Voltige Luxembourg S.à r.l.Voxmobile S.A.
WaagnerBiro Luxembourg Stage Systems S.A.WallerichLux S.A. Wickler Frères Exploitation S.à r.l.Witraloc S.à r.l.Wolwert S.à r.l.
@Work S.A. *)
**) Nouvelles entreprises affiliées à la Fedil en 2009*) Nouvelles entreprises affiliées à la Fedil en 2008
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Siège social et bureaux :7, rue Alcide de Gasperi, LuxembourgKirchbergBâtiment B – 2e étage
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