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Vincent Lam
Tommy DOUGLAS
Homme des Prairies, Tommy Douglas était d’ascendance écossaise. Il croyait profondément en l’apport du mouve-ment coopératif au bien commun. Il se lança d’abord dans une carrière de boxeur avant de devenir ministre de l’Église baptiste. Il abandonna ensuite la chaire du prêcheur pour la tribune du politicien et se fit connaître comme un redoutable orateur. Il fut pendant dix-sept ans premier ministre de la Saskatchewan, où il implanta un système de soins de santé universel qui allait servir de modèle à tout le Canada.
À partir de 1961, comme leader du Nouveau Parti démocra-tique, Tommy Douglas s’est révélé un irréductible défenseur des libertés civiles. Il s’opposa farouchement à Pierre Elliott Trudeau quand celui-ci imposa les mesures de guerre, en 1970. C’est grâce à lui que la social-démocratie s’est établie durablement sur la scène politique canadienne.
Vincent Lam est médecin et écrivain. Né au Canada, il est issu de parents chinois qui vivaient au Vietnam. Il est l’auteur d’un recueil de nouvelles, Bloodletting and Miraculous Cures, qui a remporté le prix Giller en 2006.
Extrait de la publication
Les Éditions du Boréal4447, rue Saint-Denis
Montréal (Québec) h2j 2l2
www.editionsboreal.qc.ca
Extrait de la publication
Tommy Douglas
Ce livre est publié à l’initiative et sous la direction de John Saul.
Extrait de la publication
Vincent Lam
Tommy Douglastraduit de l’anglais (Canada)
par Alain Roy
Boréal
© Vincent Lam 2011
© Les Éditions du Boréal 2012 pour l’édition en langue françaiseDépôt légal: 4e trimestre 2012
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Diffusion au Canada: DimediaDiffusion et distribution en Europe: Volumen
L’édition originale de cet ouvrage a été publiée en 2011 par Penguin Canada sous le titre Tommy Douglas.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Lam, Vincent
Tommy Douglas
Traduction de: Tommy Douglas. Comprend des réf. bibliogr.
isbn 978-2-7646-2195-0
1. Douglas, T. C. (Thomas Clement), 1904-1986. 2. Saskatchewan – Politique et gouverne-ment – 1944-1964. 3. Canada – Politique et gouvernement – 20e siècle. – 4. Premiers ministres – Saskatchewan – Biographies. I. Titre.
fc3525.1.d68l3414 2012 971.24’03092 c2012-941466-2
isbn papier 978-2-7646-2195-0
isbn pdf 978-2-7646-3195-9
isbn epub 978-2-7646-4195-8
Extrait de la publication
À Alexander, Sophia et Theodore
Extrait de la publication
Mon rêve, c’est que les gens de partout au monde regardent le Canada comme une pierre précieuse sertie au sommet de l’Amérique.
Tommy Douglas à sa fille Shirley, en 1951
Extrait de la publication
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Le plus grand Canadien de tous les temps
Il ne faut jamais avoir peur ni honte de chérir ses rêves. On ne peut pas tous les réaliser, on ne peut pas réussir à tous les coups; mais sans vision un peuple est voué à disparaître. Les peuples privés de rêves, d’espoirs et d’aspirations sont condamnés à mener des vies ternes et dépourvues de sens.
Tommy Douglas, cité dans Dream No Little Dreams: A Biography of the Douglas Government
of Saskatchewan, 1944-1961, de A. W. Johnson
Un soir d’hiver, après qu’il fut rentré tard de l’Assem-blée législative de la Saskatchewan à Regina, le pre-
mier ministre Tommy Douglas et sa fille Shirley sortirent promener le chien. Père et fille adoraient ces prome-nades de fin de soirée sous le ciel pur des Prairies. Dou-glas demandait à Shirley comment se passaient ses jour-nées à l’école et il lui racontait comment se passaient les
Extrait de la publication
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siennes à l’Assemblée, tout en lui pointant les différentes constellations. Il adorait les étoiles et la nature, quoique son travail le confinât à l’intérieur presque toute la jour-née. Tandis que la neige crissait sous leurs bottes, le père dit à sa fille: «Quelle nuit merveilleuse. Regarde la Lune. Un jour, ma petite Shirley, tu iras sur la Lune.» Cette scène se déroulait dans les années cinquante, et l’idée que des hommes iraient sur la Lune pouvait alors sembler farfelue, mais Douglas insista: «Ta génération marchera sur la Lune. Quelques-uns s’y rendront d’abord pour préparer les choses, puis les gens pourront y faire des voyages.»
Voilà ce qu’était Tommy Douglas — un visionnaire. Mais la plupart des initiatives qu’il mit en œuvre à partir de 1942 en tant que chef de la Co-operative Common-wealth Federation (CCF) de la Saskatchewan, puis comme premier ministre de cette province durant dix-sept années (de 1944 à 1961, il dirigea le premier gouver-nement socialiste en Amérique du Nord), et ensuite comme chef fondateur du Nouveau Parti démocratique (NPD) en 1961, et enfin comme père de l’assurance maladie universelle au Canada, ne furent pas associées à l’exploration de l’espace. Elles étaient liées à ce que le Canada pouvait devenir si les Canadiens travaillaient de concert et s’ils se souciaient du bien-être de leur prochain. Dans le Canada où il avait grandi, l’assurance maladie universelle, la charte des droits et libertés, les lois assurant la protection des droits des travailleurs, et d’autres facettes de notre société que nous tenons aujourd’hui pour acquises, n’existaient que dans les rêves et l’imagi-nation. Douglas contribua à la réalisation de plusieurs de
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ces initiatives, en faisant la preuve que les gens ordinaires peuvent réussir quand ils s’unissent pour accomplir des changements positifs.
En 2004, Thomas Clement Douglas fut élu «le plus grand Canadien de tous les temps» dans le cadre d’une compétition télévisée organisée par la CBC. Ce concours de popularité ne reposait sur aucun critère précis; Dou-glas y était en lice non seulement en compagnie d’autres politiciens, tel Pierre Elliott Trudeau, mais aussi avec des joueurs de hockey comme Wayne Gretzky. Que les audi-teurs du Canada lui aient accordé ce titre en dit long sur ce qu’ils chérissent à propos de leur pays et de la contri-bution qu’ils reconnaissent à Tommy Douglas. Grâce à une victoire aussi surprenante que décisive, il fut élu pre-mier ministre de la Saskatchewan, province qu’il réin-venta de fond en comble. Plus tard, lorsque son influence s’exerça à l’échelle nationale, le caractère humaniste et les retombées concrètes des innovations dont il s’était fait le défenseur transformèrent en profondeur toute la société canadienne.
Comme beaucoup de mes concitoyens, j’ai profité de l’influence de Douglas avant même de savoir qui il était, par l’entremise de notre système de soins de santé. Dans ma jeunesse, son legs le plus connu était déjà solidement implanté et constituait alors l’un des éléments caractéris-tiques du Canada. Enfant, je savais que je voulais devenir écrivain, mais d’autres activités m’attiraient aussi. J’aspi-rais à une profession qui me permettrait d’être en contact avec les gens et de gagner ma vie sans avoir à être dans les affaires. Dans mon Canada natal et bien-aimé, la méde-
Extrait de la publication
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cine était le choix parfait pour moi. Je pouvais me mettre au service des gens, qu’ils soient riches ou pauvres (aucun patient n’ayant à se préoccuper d’avoir les moyens néces-saires pour se faire soigner); je toucherais mes honoraires sans avoir à tendre des factures, et c’est ainsi que je me suis inscrit à la faculté de médecine.
Homme de petite taille, sans fortune ni relations, Douglas influençait les gens avec ses mots et ses idées, qu’il communiquait avec un mélange de compassion et de sens pratique bien à lui. Autour d’une table avec des collègues, il écoutait plus qu’il ne parlait; il faisait inté-rieurement la synthèse de tout ce qu’il entendait. C’était un orateur charismatique — les gens conduisaient des heures à travers les Prairies pour l’entendre parler. Sur scène, Douglas captait facilement l’attention de toute la salle. Il commençait toujours ses discours avec une his-toire ou une plaisanterie empreinte d’autodérision. Il gagnait ainsi l’auditoire avant de transmettre son mes-sage. Quand il touchait le cœur de son propos, Douglas savait se montrer à la fois radical, sensible et humain.
Ses paroles cherchaient à communiquer une forme bien précise de magie : le pouvoir irrésistible qui émane des rêves réalisables. Il croyait que si ses concitoyens et lui-même étaient capables d’imaginer une société meilleure, s’ils se vouaient à cet idéal et travaillaient dans ce but, alors cet idéal deviendrait réalité. Le caractère concret des rêves constituait pour lui une donnée cru-ciale; Douglas était peu porté vers les théories abstraites. Il voulait que les gens puissent travailler dans la dignité et qu’ils obtiennent des salaires corrects, qu’ils aient accès à
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des services sociaux humains, comme les soins de santé et l’assistance sociale, et qu’ils puissent vivre dans une société libre et égalitaire où chacun a la possibilité de se réaliser.
L’enthousiasme contagieux de Douglas faisait naître de hautes aspirations chez ceux qui le côtoyaient. Il ne voulait pas que les gens le suivent aveuglément; il souhai-tait leur transmettre des idées. Il préconisait la participa-tion de tous à la définition de ce qu’ils croyaient bon pour eux-mêmes et leurs concitoyens. Une société, soutenait-il, ne peut progresser que si les gens travaillent pour ce en quoi ils croient. Alors qu’elle était adolescente, Shirley Douglas demanda à son père comment il réagirait si, plus tard, elle décidait de ne pas voter pour lui. Il répondit: «Eh bien, c’est une très bonne chose que les gens déci-dent pour qui ils veulent voter, on ne devrait pas voter pour quelqu’un simplement parce qu’il est de la famille.»
Douglas donna l’un de ses derniers grands discours à la convention du NPD de 1983. Ses partisans se trou-vaient devant des choix difficiles. Douglas était âgé de soixante-dix-neuf ans et il était affaibli par le cancer, mais son visage et son humour rayonnaient comme jamais. Le NPD venait de perdre les élections provinciales de la Sas-katchewan aux mains des progressistes-conservateurs et peinait à faire des gains sur la scène fédérale. Aux délégués qui étaient divisés, il concéda que la situation était ardue; il leur rappela que les choses avaient été souvent difficiles dans le passé et qu’elles le seraient encore à l’avenir. Il souligna que plusieurs des idées du NPD — l’assurance maladie, un régime de pension convenable — avaient été
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adoptées par des partis adverses. Même si cette coopta-tion prouvait la valeur de ces idées, Douglas reconnaissait qu’elle avait ses inconvénients; les autres partis politiques diluaient souvent le contenu des programmes qu’ils adoptaient et laissaient ainsi le NPD avec une plateforme amputée. Le plus important n’était pas qu’ils remportent la prochaine élection, leur dit Douglas, mais qu’ils conti-nuent à faire avancer leurs idéaux durant les cinquante prochaines années et qu’ils contribuent ainsi à l’édifica-tion d’une société productive, paisible et fraternelle.
Plusieurs délégués pleuraient sans retenue, sachant que c’était sans doute la dernière fois qu’ils l’entendaient prononcer un discours. Quand il eut fini de parler, la foule se leva et l’ovationna. Après cinq minutes d’applau-dissements déchaînés, Douglas se rassit, mais la foule n’arrêta pas, au contraire, le vacarme s’amplifiait. Il finit par grimper sur une table pour leur demander de se cal-mer, mais cela ne fit qu’augmenter le brouhaha et les acclamations. L’effusion de joie, de gratitude et d’admi-ration se prolongea durant vingt-trois minutes. Ceux qui se trouvaient là savaient que Douglas avait vécu selon ses convictions. Tous l’admiraient pour cela; et c’était pour cela même qu’il était un grand Canadien dans l’esprit de bien des gens.
Extrait de la publication
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Table des matières
1 • Le plus grand Canadien de tous les temps 11
2 • Un chrétien pragmatique (1904-1924) 17
3 • Garçon prédicateur (1924-1931) 37
4 • Un candidat réticent (1931-1935) 55
5 • Député (1935-1945) 77
6 • Un nouveau premier ministre (1940-1945) 101
7 • La CCF au pouvoir (1945-1960) 125
8 • L’assurance maladie universelle (1944-1962) 153
9 • Retour à Ottawa (1961-1971) 177
10 • La crise d’Octobre (1970) 193
11 • Regards vers l’avenir (1971-1986) 201
234
Postface 217
Remerciements 221
Chronologie 223
Bibliographie 229
Extrait de la publication
crédits et remerciements
La traduction de cet ouvrage a été rendue possible grâce à une aide financière du Conseil des Arts du Canada.
Nous remercions le gouvernement du Canada de son soutien financier pour nos activités de traduction dans le cadre du Programme national de traduction pour l’édition du livre.
Les Éditions du Boréal reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC)
Les Éditions du Boréal sont inscrites au Programme d’aide aux entreprises du livre et de l’édition spécialisée de la SODEC et bénéficient du Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres du gouvernement du Québec.
Photographie de la couverture: Fondation Douglas-Coldwell, tous droits réservés.
Extrait de la publication
Extrait de la publication
Mark Abley
Parlez-vous boro?
Marcos Ancelovici et Francis Dupuis-Déri
L’Archipel identitaire
Bernard Arcand
Abolissons l’hiver!
Le Jaguar et le Tamanoir
Margaret Atwood
Cibles mouvantes
Comptes et Légendes
Denise Baillargeon
Naître, vivre, grandir. Sainte-Justine, 1907-2007
Bruno Ballardini
Jésus lave plus blanc
Maude Barlow
Dormir avec l’éléphant
Maude Barlow et Tony Clarke
L’Or bleu
Pierre Beaudet
Qui aide qui?
Éric Bédard
Les Réformistes
Recours aux sources
Carl Bergeron
Un cynique chez les lyriques
Tzeporah Berman
Vertes années
Gilles Bibeau
Le Québec transgénique
Gilles Bibeau et Marc Perreault
Dérives montréalaises
La Gang: une chimère à apprivoiser
Michel Biron
La Conscience du désert
Michel Biron, François Dumont
et Élizabeth Nardout-Lafarge
Histoire de la littérature québécoise
François Blais
Un revenu garanti pour tous
Mathieu Bock-Côté
La Dénationalisation tranquille
Fin de cycle
Jean-Marie Borzeix
Les Carnets d’un francophone
Gérard Bouchard et Alain Roy
La culture québécoise est-elle en crise?
Serge Bouchard
L’homme descend de l’ourse
Le Moineau domestique
Récits de Mathieu Mestokosho, chasseur innu
Gilles Bourque et Jules Duchastel
Restons traditionnels et progressifs
Joseph Boyden
Louis Riel et Gabriel Dumont
Dorval Brunelle
Dérive globale
Georges Campeau
De l’assurance-chômage à l’assurance-emploi
Claude Castonguay
Mémoires d’un révolutionnaire tranquille
Luc Chartrand, Raymond Duchesne et Yves Gingras
Histoire des sciences au Québec
Jean-François Chassay
La Littérature à l’éprouvette
Julie Châteauvert et Francis Dupuis-Déri
Identités mosaïques
Jean Chrétien
Passion politique
Adrienne Clarkson
Norman Bethune
Marie-Aimée Cliche
Fous, ivres ou méchants?
Maltraiter ou punir?
Chantal Collard
Une famille, un village, une nation
Nathalie Collard et Pascale Navarro
Interdit aux femmes
Collectif
La Révolution tranquille en héritage
Douglas Coupland
Marshall McLuhan
Gil Courtemanche
Le Camp des justes
La Seconde Révolution tranquille
Nouvelles Douces Colères
Harold Crooks
La Bataille des ordures
Les Géants des ordures
extrait du catalogue
Extrait de la publication
Tara Cullis et David Suzuki
La Déclaration d’interdépendance
Michèle Dagenais
Montréal et l’eau
Isabelle Daunais et François Ricard
La Pratique du roman
Louise Dechêne
Habitants et Marchands de Montréal au xviie siècle
Le Partage des subsistances au Canada
sous le Régime français
Le Peuple, l’État et la guerre au Canada sous le Régime français
Serge Denis
Social-démocratie et mouvements ouvriers
Benoît Dubreuil et Guillaume Marois
Le Remède imaginaire
Carl Dubuc
Lettre à un Français qui veut émigrer au Québec
André Duchesne
Le 11 septembre et nous
Valérie Dufour et Jeff Heinrich
Circus quebecus
Renée Dupuis
Quel Canada pour les Autochtones?
Tribus, Peuples et Nations
Shirin Ebadi
Iranienne et libre
Joseph Facal
Quelque chose comme un grand peuple
Volonté politique et pouvoir médical
Joseph Facal et André Pratte
Qui a raison?
David Hackett Fischer
Le Rêve de Champlain
Dominique Forget
Perdre le Nord?
Graham Fraser
Vous m’intéressez
Sorry, I don’t speak French
Alain-G. Gagnon et Raffaele Iacovino
De la nation à la multination
Lysiane Gagnon
Chroniques politiques
L’Esprit de contradiction
Robert Gagnon
Une question d’égouts
Danielle Gauvreau, Diane Gervais
et Peter Gossage
La Fécondité des Québécoises
Yves Gingras et Yanick Villedieu
Parlons sciences
Jacques T. Godbout
Le Don, la Dette et l’Identité
L’Esprit du don
Peter S. Grant et Chris Wood
Le Marché des étoiles
Benoît Grenier
Brève histoire du régime seigneurial
Allan Greer
Catherine Tekakwitha et les Jésuites
Habitants et Patriotes
La Nouvelle-France et le Monde
Scott Griffin
L’Afrique bat dans mon cœur
Steven Guilbeault
Alerte! Le Québec à l’heure des changements climatiques
Chris Harman
Une histoire populaire de l’humanité
Jean-Claude Hébert
Fenêtres sur la justice
Michael Ignatieff
L’Album russe
La Révolution des droits
Terre de nos aïeux
Jane Jacobs
La Nature des économies
Retour à l’âge des ténèbres
Systèmes de survie
Les Villes et la Richesse des nations
Daniel Jacques
La Fatigue politique du Québec français
Les Humanités passagères
La Mesure de l’homme
Nationalité et Modernité
La Révolution technique
Tocqueville et la Modernité
Stéphane Kelly
À l’ombre du mur
Les Fins du Canada
La Petite Loterie
Will Kymlicka
La Citoyenneté multiculturelle
La Voie canadienne
Tracy Kidder
Soulever les montagnes
Mark Kingwell
Glenn Gould
Robert Lacroix et Louis Maheu
Le CHUM: une tragédie québécoise
Céline Lafontaine
Nanotechnologies et Société
Yvan Lamonde et Jonathan Livernois
Papineau, erreur sur la personne
Daniel Lanois
La Musique de l’âme
Jean-Christophe Laurence et Laura-Julie Perreault
Guide du Montréal multiple
Adèle Lauzon
Pas si tranquille
Michel Lavoie
C’est ma seigneurie que je réclame
Jocelyn Létourneau
Les Années sans guide
Passer à l’avenir
Que veulent vraiment les Québécois?
Jean-François Lisée
Nous
Pour une gauche efficace
Sortie de secours
Jean-François Lisée et Éric Montpetit
Imaginer l’après-crise
Jocelyn Maclure et Charles Taylor
Laïcité et liberté de conscience
Marcel Martel et Martin Pâquet
Langue et politique au Canada et au Québec
Karel Mayrand
Une voix pour la Terre
Extrait de la publication
Monia Mazigh
Les Larmes emprisonnées
Pierre Monette
Onon:ta’
Michael Moore
Mike contre-attaque!
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Patrick Moreau
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L’Usurpation de la souveraineté autochtone
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Wajdi Mouawad
Le Poisson soi
Christian Nadeau
Contre Harper
Pascale Navarro
Les femmes en politique changent-elles le monde?
Pour en finir avec la modestie féminine
Antonio Negri et Michael Hardt
Multitude
Pierre Nepveu
Gaston Miron
Lise Noël
L’Intolérance
Marcelo Otero
L’Ombre portée
Martin Pâquet
Tracer les marges de la Cité
Jean Paré
Conversations avec McLuhan, 1960-1973
Roberto Perin
Ignace de Montréal
Daniel Poliquin
René Lévesque
Le Roman colonial
José del Pozo
Les Chiliens au Québec
André Pratte
L’Énigme Charest
Le Syndrome de Pinocchio
Wilfrid Laurier
Jean Provencher
Les Quatre Saisons dans la vallée du Saint-Laurent
John Rawls
La Justice comme équité
Paix et Démocratie
Nino Ricci
Pierre Elliott Trudeau
Noah Richler
Mon pays, c’est un roman
Jeremy Rifkin
L’Âge de l’accès
La Fin du travail
Christian Rioux
Voyage à l’intérieur des petites nations
Antoine Robitaille
Le Nouvel Homme nouveau
Régine Robin
Nous autres, les autres
François Rocher
Guy Rocher. Entretiens
Jean-Yves Roy
Le Syndrome du berger
Louis Sabourin
Passion d’être, désir d’avoir
Christian Saint-Germain
Paxil(®) Blues
John Saul
Dialogue sur la démocratie au Canada
Mon pays métis
Rémi Savard
La Forêt vive
Dominique Scarfone
Oublier Freud?
Michel Seymour
De la tolérance à la reconnaissance
Patricia Smart
Les Femmes du Refus global
David Suzuki
Ma dernière conférence
Ma vie
Suzuki: le guide vert
David Suzuki et Wayne Grady
L’Arbre, une vie
David Suzuki et Holly Dressel
Enfin de bonnes nouvelles
Charles Taylor
L’Âge séculier
Les Sources du moi
Pierre Trudel
Ghislain Picard. Entretiens
Christian Vandendorpe
Du papyrus à l’hypertexte
Yanick Villedieu
La Médecine en observation
Un jour la santé
Jean-Philippe Warren
L’Art vivant
L’Engagement sociologique
Hourra pour Santa Claus!
Une douce anarchie
mise en pages et typographie: les éditions du boréal
achevé d’imprimer en octobre 2012sur les presses de l’imprimerie gauvin
à gatineau (québec).
Ce livre a été imprimé sur du papier certifié FSC.
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Homme des Prairies, Tommy Douglas était d’ascendance écossaise. Il croyait profondément en l’apport du mouve-ment coopératif au bien commun. Il se lança d’abord dans une carrière de boxeur avant de devenir ministre de l’Église baptiste. Il abandonna ensuite la chaire du prêcheur pour la tribune du politicien et se fit connaître comme un redoutable orateur. Il fut pendant dix-sept ans premier ministre de la Saskatchewan, où il implanta un système de soins de santé universel qui allait servir de modèle à tout le Canada.
À partir de 1961, comme leader du Nouveau Parti démocra-tique, Tommy Douglas s’est révélé un irréductible défenseur des libertés civiles. Il s’opposa farouchement à Pierre Elliott Trudeau quand celui-ci imposa les mesures de guerre, en 1970. C’est grâce à lui que la social-démocratie s’est établie durablement sur la scène politique canadienne.
Vincent Lam est médecin et écrivain. Né au Canada, il est issu de parents chinois qui vivaient au Vietnam. Il est l’auteur d’un recueil de nouvelles, Bloodletting and Miraculous Cures, qui a remporté le prix Giller en 2006.
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