SYNDICAT MIXTE D'EQUIPEMENTDE LA COMMUNE DE BEAUCAIRE
ALIMENTATION EN EAU DE LA ZONE INDUSTRIELLEDE BEAUCAIRE (Gard)
RESULTATS DES TRAVAUX DE CAPTAGEDE LA NAPPE ALLUVIALE DU RHONE
parG. JUNCY et X . POUL
BUREAU de RECHERCHES GÉOLOGIQUES et MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Service géologique régional LANGUEDOC — ROUSSILLON
Mas Jausserand, La Pompignane, 34000 Montpellier
Tél. : (67) 92.93.31
75 SGN 128 LRO Montpellier, le 5 Mai 1975
- 1 -
R E S U M E
A la demande du Syndicat mixte d'Equipement de la commune de Beaucaire
et de la Direction départementale de l'Equipement du Gard, le Service géologique
régional Languedoc Roussillon du Bureau de recherches géologiques et minières
a programmé et contrôlé, au point de vue hydraulique, les travaux de captage de
la nappe alluviale du Rhône, qui permettront d'obtenir dans une première étape
un débit de 500 à 600 m /h, pour couvrir les besoins en eau de la zone industrielle
et portuaire de Beaucaire.
L'ouvrage de captage, de 44 m de profondeur et de 0 600 mm, a été effec-
tué par l'entreprise CINQUIN de Romanèche-Thorins (Saône et Loire), de février
à avril 1975.
Les principales caractéristiques de l'aquifère sont les suivantes :
- la transmissivité des alluvions du Rhône est très élevée, de l'ordre
de 3,5 x 1Q-1 m2/s ;
- l'épaisseur des matériaux aquifères est de l'ordre de 40 m ;
- l'épaisseur de la couverture limoneuse est de 6 à 7 m ;
- la stabilisation du niveau de l'eau dans l'ouvrage de captage situé
approximativement à 200 m du Rhône, apparaît après 5 minutes de pompage environ.
Les modalités de captage retenues et les opérations de développement
entreprises, ont permis d'obtenir une productivité exceptionnellement élevée,
compte tenu par ailleurs des caractéristiques hydrauliques précédentes.
Les pertes de charges inhérentes à l'ouvrage de captage sont nulles pour
un débit inférieur à 1 000 m^/h.
Le rabattement sera de l'ordre de 0,50 m pour un débit d'exploitation
de 500 à 600 m3/h.
Le rabattement correspondant à la capacité maximale du groupe électro-
pompe utilisé au cours des pompages d'essai est de 1,15 m pour un débit de
1 230 m3/h.
Pour déterminer la productivité maximale de l'ouvrage de captage, il
conviendra d'effectuer un pompage d'essai avec des groupes électropompes permet-
tant d'atteindre 2 000 m3/h.
- 2 -
L'eau a une minéralisation et une dureté moyenne répondant aux nonnes
des eaux d'alimentation et la teneur en fer est de 0,02 mg/1. Compte tenu
des conditions hydrochimiques de la nappe alluviale du Rhône, à l'aval de
Beaucaire, nous recommandons des contrôler périodiquement la teneur en fer,
tous les -2 mois environ dans une première étape.
- 3 -
SOMMAIRE
Pages
RESUME 1
SOMMAIRE 3
• LISTE DES ANNEXES 4
1 - INTRODUCTION 5
2 - COUPE GEOLOGIQUE ET CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DE L'OUVRAGE DE
CAPTAGE 6
3 - RESULTATS DES POMPAGES D'ESSAI 10
3.1 - Déroulement des pompages 10
3.2 - Courbe caractéristique de l'ouvrage de captage 11
3.3 - Influence de l'exploitation de l'ouvrage de captage surl'état antérieur de la nappe . 14
4 - QUALITE DE L'EAU .' 16
5 - CONCLUSION . 17
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE n°'1 - Carte de situation de l'ouvrage de captage.Extrait de la carte IGN NIMES 8 à 1/20 000.
\
ANNEXE n° 2 - Plan de situation de l'ouvrage de captage et des piézomètres.Extrait du plan cadastral - Commune de BEAUCAIRE - Gard -Echelle 1/2 500.
ANNEXE n° 3 - Coupe géologique de l'ouvrage de captage.
ANNEXE n° 4 - Coupe schématique de l'ouvrage de captage.Echelle 1/50.
ANNEXE n° 5 - Limnigrammes de l'ouvrage de captage.et du piézomètre PI.
ANNEXE n° 6 - Limnigrammes du Rhône et du piézomètre PI.
ANNEXE n° 7 - Graphiques représentatifs de la fonction Q = f (D)relatifs à l'ouvrage de captage et aux piézomètres.
ANNEXE n° 8 - Graphiques représentatifs de la fonction D = f (log x)
ANNEXE n° 9 - Résultats de l'examen physique et chimique de l'eau prélevéedans l'ouvrage de captage.
- 5 -
1 - INTRODUCTION
A la demande du Syndicat mixte d'équipement de la commune de Béaucaire
et de la Direction départementale de 1'Equipement du Gard, le Service géologi-
que régional Languedoc Roussillon du Bureau de recherches géologiques et minières
a effectué en mai 1974 une étude hydrogéologique préliminaire à l'alimentation
en eau de la zone industrielle de Béaucaire (Cf. rapport BRGM n° 74 SGN 196 LRO
du 24 juin 1974).
Cette étude a permis de définir l'emplacement et les caractéristiques
techniques d'un sondage de reconnaissance effectué en août 1974 dont les
résultats (Cf. rapport BRGM n° 74 LRO PR 130 du 9 septembre 1974) nous ont
conduit à programmer le dispositif de captage nécessaire pour obtenir dans
une première étape un débit de l'ordre de 500 à 600 m^/h.
Les travaux de captage ont été effectués par l'entreprise CINQUIN, de
février à avril 1975. Notre intervention a consisté à : .
- établir le programme définitif des travaux de captage au point de vue
hydraulique en collaboration avec la Direction départementale de l'Equipement
du Gard et le Service de navigation Rhône-Saône ;
- effectuer la coupe géologique des terrains traversés pour apporter
éventuellement des modifications au programme prévu, au niveau de la colonne
captante et de la profondeur de l'ouvrage de captage ;
- contrôler les opérations de développement ;
- établir la courbe caractéristique de l'ouvrage de captage pour définir -
son débit d'exploitation maximal ;t.
- enfin, effectuer des observations sur les piézomètres au cours des
pompages d'essai pour mesurer l'influence des prélèvements dans l'ouvrage de
captage sur l'état antérieur de la nappe. Ces informations seront également
utiles pour programmer dans les meilleures conditions les travaux de captage
complémentaires qui seront nécessaires aux aménagements futurs, dans une seconde
étape.
- 6 -
2 - COUPE GEOLOGIQUE ET CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
DE L'OUVRAGE DE CAPTAGE
L'emplacement de l'ouvrage de captage figure sur la carte à 1/20 000
(annexe n° 1) et sur le plan à 1/2 500 (annexe n° 2).
Il est situé vers la cote 6 NGF, approximativement à 220 m du Rhône.
Les différentes phases granulométriques des alluvions distinguées par
l'entreprise sont présentées sur l'annexe n° 3.
La coupe géologique des terrains traversés peut être présentée d'une
manière simplifiée : •
0 à 7 m : alluvions a granulométrie fine, représentée par des limons de0 à 5,5 m et des sables fins à graviers et galets devenant plusnombreux à la base de 5,5 à 7 m.Cette couverture maintient captif l'aquifère sous-jacent, laprofondeur du niveau de l'eau variant entre 3 et 3,5 m en pre-mière approximation-
7 à 19 m : galets, graviers et sables gris.La phase granulométrique supérieure à 25 mm est comprise entre40 et 50 7o. La- phase sableuse est de l'ordre de 20 % en général.
19 à 30 m : blocs, galets et accessoirement graviers.La phase sableuse est comprise entre 0 et 5 %.Les éléments grossiers, supérieurs à 25 mm représentent 70 à100 % des alluvions.
30 à 37 m : galets (50 à 70 %), graviers (20 à 30 %) , enrobés dans un sablejaunâtre (10 à 15 % ) .
37 à 38 m : sable jaune fin.
38 à 44 m : gros blocs et galets, accessoirement graviers et sable jaunâtre(5 % ) .
Le substratum représenté par des marnes bleues et dont la profondeur,
prévue était de l'ordre de 45 m, n'a pas été atteint, eu égard en particulier
aux difficultés d'avancement.
L'épaisseur de l'horizon sableux est moins importante que dans le sondage
de reconnaissance situé à 25 m environ au nord de l'ouvrage de captage où elle,
atteint 3,20 m. • .
- 7 -
Les caractéristiques techniques de l'ouvrage de captage sont présentées
sur l'annexe n° 4.
Il comprend deux parties :
- la chambre de captage, représentée par un cuvelage en béton armé de
0,40 m'd'épaisseur et de 0 3,00/3,80 m, de 0 à 15 m de profondeur.
6 rangées de barbacanes de 0 100 mm en PVC, inclinées à 45°, sont dis-
posées à la base du cuvelage de 11 à 14 m.
Chaque rangée comprend 32 barbacanes ; la surface totale des ouvertures
est ainsi de 1,50 m^ ; elle représente 5,3 % de la surface du cuvelage entre IL
et 14 m. .
- la colonne captante proprement dite, représentée par un tube acier,
semi-inoxydable APS 20 A, de 0 600/608 mm, crépine, à nervures repoussées, mis
en place dans un forage de 0 880 mm, réalisé avec un appareil BENOTO jusqu'à
44 m de profondeur par rapport au sol.
Un massif filtrant de graviers siliceux arrondis, de 0 15/25 mm, a été
mis en place entre le tube de travail et le tube crépine sur une épaisseur de
0,14 m environ. La largeur des ouvertures du tube crépine est de 3 mm.
Compte tenu de,la présence d'un horizon de sables fins de 3,20 m d'épais-
seur dans le sondage de reconnaissance et des délais de livraison des tubes en
acier, un tube plein de 4 m de longueur avait été commandé par l'entreprise avant
l'exécution des travaux de captage. Il a été mis en place de 34;50 à 38,50 m de
profondeur,-et masque en particulier l'horizon de sables jaunes traversé de 37
à 38 m.
La vitesse d'entrée de l'eau V dans la partie crépinée du tubage condi-
tionne l'entraînement des éléments fins de la couche aquifère ; elle est fonction
du débit d'exploitation Q et de la surface S des ouvertures du tube crépine :
2TI r. e.x
r : rayon du tubage = 0,30 m
e : hauteur crépinée = 23,60 m compte tenu des raccords de 0,20 m entreles différents éléments du tubage
x : pourcentage de vide évalué à 21,5 X.
- 8 -
Dans ces conditions la surface des ouvertures du tube crépine est de
9,6 m2.
La surface totale des vides, si l'on inclut la base de la chambre de
cap tage, e.st de 11,1 m2.
Différentes valeurs des coupes Q et V sont présentées ci-dessous :
Q
en m3/h
500
1 000
1 200
1 500
2 000
V
en cm/s
1,25
2,5
3
3,75 . •
. 5
Dans le tableau ci-après on indique les vitesses critiques d'écoulement
en fonction de la taille des éléments (1),
Nature des éléments
Sables silteux
Sables fins
Sables moyens
Gros sables
0 des particules en mm
0,01
0,10
0,25
0,50
à
à
à
à
0,10
0,25
0,50
1,00
Vitesses
1
2
4
7
critiques en cm/s
à
à
à
à
2
3,5
7
10
On considère généralement que la vitesse optimale d'entrée de l'eau dans
la partie crépinée du tubage est de l'ordre de 3 cm/s.
(1) On entend par vitesse critique, pour un élément n, la vitesse maximum d'écou-
lement pour laquelle n n'est pas entraîné.
- 9 -
L'ouvrage de captage est donc équipé pour être exploité dans de bonnes
conditions à un débit pouvant atteindre 1 200 m-Vh, une fois les silts et les
sables fins éliminés au cours des opérations de développement, dans un certain
rayon autour de l'ouvrage de captage, pour obtenir une eau dépourvue de produits
solides.
- 10 -
3 - RESULTATS DES POMPAGES D'ESSAI
3.1 - DEROULEMENT DES POMPAGES
L'eau prélevée par un groupe électro-pompe à axe vertical a été évacuée
par une conduite métallique jusqu'au Rhône.
Les mesures de débit ont été effectuées avec un déversoir rectangulaire.
Un limnigramme OTT R16 a été installé sur le puits du 19/04/1975 à
8 h 45 au 22/04/1975 à 9 h. Le limnigramme figure sur l'annexe n° 5.
Un second appareil enregistreur des variations du niveau de l'eau
a été installé sur le sondage de reconnaissance utilisé comme piézomètre (PI)
du 15/04/1975 à 14 h 30 au 28/04/1975 à 8 h.
Un extrait du limnigramme de ce piézomètre est présenté sur l'annexe n° 6
sur laquelle figurent également les variations du plan d'eau du Rhône, enregistré
par la CNR à l'aval de Beaucaire à l'emplacement indiqué sur l'annexe n° 1.
Le limnigramme du piézomètre PI pendant la période des pompages d'essai
figure sur l'annexe n° 5.
Les mesures du niveau de l'eau ont également été effectuées dans les
piézomètres P3 et P4 au cours des pompages d'essai. Leur emplacement est indiqué
sur le plan à 1/2 500 de l'annexe n° 2.
La profondeur du niveau piézométrique avant le début du pompage le
19/04/1975 était de 2,66 m dans le sondage de reconnaissance, par rapport au
sommet du tubage. Elle était de 3,20 m dans l'ouvrage de captage par rapport à
un repère provisoire situé à quelques décimètres au-dessus de la surface du sol
remaniée par les travaux d'aménagement à proximité du captage.
Préalablement aux pompages d'essai, 30 heures de pistonnage ont permis
d'éliminer la plus grande partie de la phase sableuse à la périphérie du tube
de 0 600 mm ; 6 à 7 m-* de matériaux de granulométrie fine ont ainsi été extraits
de l'aquifère à l'extrados du tube crépine.
Le déroulement des pompages d'essai a été le suivant :
- 11 -
N° d'ordredu palier
1
2 •
3
4
. 5
6
7
8
9
Date
19/04/75
19/04/75
19/04/75
19/04/75
19/04 et20/04/75
20/04/75
20/04/75
20/04 et21/04/75
21/04/75
Début desmesures
9 h 30
10 h 30
11 h
13 h 30
15 h 30
8 h
9 h
10 h 20
8 h 30
Fin des.mesures
10 h 30
11 h !
13 h 30
15 h 30
8 h
9 h
10 h 20 •
8 h 30
15 h 00
Durée
1 h 00
0 h 30
2 h 30
2 h
16 h 30
1 h
• 1 h 20
22 h 10
6 h 30
Débiten m^/h
310
435
53O>
680
830
940
1 030
1 160
1 230
La durée totale du pompage a été de 53 h 30. Au cours de cette période
51 745 m d'eau ont été prélevés dans l'ouvrage de captage, soit un débit fictif
permanent de 967 m^/h.
3.2 - COURBE CARACTERISTIQUE DE L'OUVRAGE DE CAPTAGE
Les pompages d'essai, dont les principaux résultats figurent dans le
tableau ci-après, permettent d'établir la courbe caractéristique représentative
de la fonction Q : f (D) en régime permanent (1) (Cf. annexe n° 7).
Q représentant le débit exprimé en m^/h
D représentant le rabattement du niveau de l'éau en mètres dans l'ouvrage decaptage et les 3 piézomètres situés respectivement à 25, 66 et 130 m del'ouvrage de captage.
(1) Par suite de la présence du Rhône qui représente une limite à potentiel cons-tant de l'aquifère, et des caractéristiques hydrodynamiques de ce dernier,l'évolution du régime transitoire vers un régime d'écoulement permanent semanifeste après 5 minutes de pompage environ, si l'on élimine les variationsnaturelles de la surface piézométrique, liées aux variations du Rhône. •
I
CM
n° d'ordredu palier
. 1
2
3
4
5
6
7
8
9
Débiten m-Vh
310
435
530
680
830
940
1 030
1 160
1 230
OUVRAGE DE CAPTAGE
(1)
3,20
3,46
3,53
3,605
3,73
3,89
3,96
4,065
4,255
(2)
3,46
3,53
3,605
3,73
3,89
3,96
4,065
4,255
4,44
(3)
0,26
0,33
0,405
0,53
0,69
0,76
0,865
1,055
1,24
(4)
0,235
0,335
0,415
0,53
0,67
0,76
0,865
1,045
1,15
PIEZOMETRE PI
(1)
.2,66
2,83
2,865
2,895
2,96
3,04
3,07
3,12
3,225
(2)
2,83
2,865
2,895
2,96
3,04
3,07
3,12
3,225
3,36
(3)
0,17
0,205
0,235
0,30
0,38
0,41
0,46
0,565
0,70
(4)
0,145
0,21
0,245
0,30
0,36
0,41
0,46
0,555
0,61
PIEZOMETRE P2
(1)
2,76
2,89
2,91
2,92
2,98
3,07
-
3,13
3,25
(2)
2,89
2,91
2,92
2,98
3,07
-
3,13
3,25
3,39
(3)
0,13 '
0,15
0,16
0,22
0,31
-
0,37
0,49
0,63
(4)
0,105
0,155
0,17
0,22
0,29
-
0,37
0,48
0,54
(1)
2,90
2,975
2,98
2,975
3,01
3,08
-
3,10
3,16
PIEZOMETRE P3
(2)
2,975
2,98
2,975
3,01
3,08
-
. 3,10
3,16
3,30
(3)
0,075
0,08
0,075
0,11
0,18
-
0,20
0,26
0,40
(4)
0,05
0,085
0,085
0,11
0,16
-
0,20
0,25
0,31
par rapport au sommet du tubage.(1) Profondeur en mètres du niveau de l'eau au début du palier
(2) Profondeur en mètres du niveau de l'eau à la fin du palier (
(3) Rabattement en mètres depuis le début du pompage.
(4) Valeur corrigée du rabattement, compte tenu des variations naturelles, liées aux fluctuations du plan d'eau du Rhône.
- 13 -
La courbe caractéristique est linéaire pour un débit inférieur à
1 000 m3/h environ, le débit spécifique Q/D étant de l'ordre de 1 250 m3/h/m.
Rappelons que la vitesse d'entrée de l'eau dans l'ouvrage de captage corres-
pondant à un débit de 1 200 m3/h est de l'ordre de 3 cm/s.
• Les pertes de charges (D2) dues à l'ouvrage de captage sont nulles pour
un débit inférieur à 1 000 m^/h. En effet, le rabattement D provoqué par le
rabattement d'un débit Q dans le puits peut s'écrire :
D = Dl + D2 ,
D = rabattement réel observé
Dl = rabattement théorique que donnerait un puits hydrauliquement parfait,c'est-à-dire ne créant aucune perturbation dans l'écoulement.
D2 = pertes de charge dues à l'ouvrage de captage. . .
-Après un temps ti de courte durée, de l'ordre de 5 minutes après ledébut du pompage, la présence du Rhône à proximité de l'ouvrage de captage pro-voque une réalimentation induite de la nappe et l'établissement d'un régimed'écoulement permanent qui se traduit par une stabilisation du niveau de l'eaudans l'ouvrage de captage.
En régime permanent :
Dl = 0,366 -S- log -^ (1) ' .
Q = débit en m3/s
r = rayon de l'ouvrage de captage en mètres
d = distance au front d'alimentation en mètres
T = transmissivité en m2/s de l'aquifère = produit du coefficient deperméabilité K pair l'épaisseur e de l'aquifère.
Les pompages d'essai effectués dans le sondage de reconnaissance nousavaient conduit à évaluer la transmissivité à 3 x 10~^ m / s (¿).
L'interprétation des pompages d'essai effectués dans l'ouvrage decaptage nous permet d'évaluer la transmissivité de l'aquifère à 3,5 x 10"-*- m2/spour une hauteur captée plus importante.
Le graphique représentatif de la fonction (1)— Cf. annexe n° 8 — montre que la distance" d au front d'alimentation, comptetenu du colmatage des berges du Rhône, est de l'ordre de 600 m.
Dans ces conditions, le rabattement Dl que donne un puits hydraulique-ment parfait est de 0,46 m pour Q = 540 m3/h.
Q = 0,150 m3/s = 540 m3/h
T = 3,5 x 10~2 m2/s , m - n / A} Dl = 0,46 m
d = 600 m
r = 1,50 m
(*) Page 9 du rapport 74 LRO PR 130 du 9/09/1974
- 14 -
D'après la courbe caractéristique, le rabattement D correspondant àun débit de 540 nrVh est de 0,43 m, soit une valeur du même ordre de grandeurque le rabattement théorique.
Les caractéristiques techniques de l'ouvrage de captage et les opérationsde développement ont donc été réalisées de façon à obtenir la productivité maxi-male de l'aquifère.
Le débit demandé en première tranche étant de l'ordre de 500 à 600 m^/h,
le rabattement du niveau de l'eau dans l'ouvrage de captage en cours de pompage
sera de l'ordre de 0,50 m.
Pour un débit supérieur à 1 000 m^/h, le rabattement ne représente plus
une fonction linéaire du débit, aussi bien dans l'ouvrage de captage que dans
les piézomètres.
On n'écartera pas a priori les possibilités d'une évaluation par défaut
des débits mesurés au delà de 1 000 m-Vh, compte tenu de la turbulence observée
à l'amont du déversoir.-
Pour éliminer cette éventualité et déterminer la productivité maximale
de ce premier ouvrage de captage, il conviendrait d'effectuer un pompage d'essai
avec des groupes électro-pompes permettant de prélever des débits par paliers
croissants de 1 000 à 2 000 m3/h.
3.3 - INFLUENCE DE L'EXPLOITATION DE L'OUVRAGE DE CAPTAGE SUR L'ETAT ANTERIEUR
DE LA NAPPE.
En régime permanent, le rabattement Dl en un point de l'aquifère situé
à une distance x de l'ouvrage de captage peut être calculée par l'équation
suivante :
Dl = 0,366 -J- log —• (2)O . 2d
T log T
L'équation précédente est de la forme :
D = c log x + Constante
dans laquelle c représente l'accroissement du rabattement dans un cycle loga-
rithmique.
c = 0,366 •§-
- 15 -
Exemple : pour ( Q = 530 m3/h.
) T .= 3,5 x 10-1 m 2 / s = i 260 m2/h
c = 0,155 m •
Cette valeur de c peut être évaluée directement sur le graphique de
l'annexe n° 8 représentatif de l'équation D = f (log x)
Sur cette annexe, nous avons reporté les valeurs des rabattements mesurés
dans l'ouvrage de captage et les piézomètres PI, P3 et P4 pour deux valeurs du
débit, égales à 530 et 1 030 m-Vh, correspondant aux paliers n° 3 et 7 et les
droites représentatives de l'équation (2) pour ces mêmes valeurs du débit.
Les écarts entre valeurs mesurées et valeurs calculées du rabattement
sont" inférieures à 5 cm. '
On retiendra que pour un débit d'exploitation de 500 à 600 m^/h, prévu
dans une première étape, le rabattement sera faible en un point quelconque de
l'aquifère : soit, par exemple, 0,13 cm à 100 m du puits, 0,05 m à 300 m et nul
à 600 m. .
D'après l'équation (2), le rabattement est directement proportionnel-
au débit prélevé dans l'ouvrage de captage et aurait donc des valeurs doubles
pour un débit d'exploitation de 1 000 à 1 200 m3/h.
Par suite de la transmissivité très élevée de l'aquifère et des conditions
de sa réalimentation, le rabattement est négligeable en première approximation
en un point quelconque de l'aquifère, compte tenu en particulier de son épaisseur
importante — de l'ordre de 40 m — et de sa faible profondeur' — de l'ordre
de 3 m —.
Le rabattement est de toute façon inférieur aux variations naturelles de
la surface piézométrique liées aux fluctuations du niveau du Rhône.
- 16 -
1 - QUALITE DE L'EAU
' Nous avons présenté dans une note du 13/11/1974, les résultats de
l'examen physique et chimique de l'eau prélevée dans le sondage de reconnaissance,
le 10/10/1974.
Les diagrammes d'analyses d'eau présentés dans cette note ont montré en
particulier que les caractéristiques physico-chimiques de l'eau de l'ouvrage de
captage de la zone industrielle de Beaucaire sont identiques à celles des puits
communaux de Beaucaire.
Il s'agit dans les deux cas, d'eaux bicarbonatées calciques de minérali-
sation et de dureté moyenne répondant aux normes des eaux d'alimentation.
Un échantillon d'eau a été prélevé le 21/04/1975, en fin de pompage,
soit après avoir pompé plus de 50 000 m^ d'eau dans l'ouvrage de captage. Les
résultats de l'examen physique et chimique, réalisé par l'Institut BOUISSON-
BERTRAND, sont présentés sur l'annexe n° 9. Ils sont conformes en première appro-
ximation, aux résultats de l'analyse effectuée sur le sondage de reconnaissance,
le 10/10/1974.
L'eau de l'ouvrage de captage contient, en particulier, une faible quantité
de fer . — moins de 0,1 mg/1 — et de mangagnèse — moins de 0,02 mg/1 — .
.Cependant, à moyen et long terme, compte tenu des résultats de l'étude
hydrogéologique préliminaire et en particulier de la teneur en fer le plus souvent
excessive de la nappe alluviale du Rhône, à l'aval de Beaucaire, il nous semble
indispensable de contrôler périodiquement la qualité de l'eau prélevée dans l'ou-
vrage de captage.
Dans une première étape, pour un débit d'exploitation de 500 m^/h, on
contrôlera tous les deux mois environ, la résistivité, le degré hydrotimétrique,
et la teneur en fer de l'eau prélevée dans l'ouvrage de captage.
Il est important en effet de ne pas inverser le sens d'écoulement des
eaux souterraines entre les zones riches en fer et l'ouvrage de captage pour que
la teneur en fer de ce dernier demeure acceptable.
- 17 -
5 - CONCLUSION
Les résultats des travaux de captage de la nappe alluviale du Rhône à
l'aval, de Beaucaire sont très satisfaisants :
- le rabattement du niveau de l'eau dans l'ouvrage de captage réalisé1
pour couvrir les besoins de la zone industrielle et portuaire sera de l'ordre
de 0,50 m pour un débit d'exploitation de 500 à 600 m-Vh dans une première
étape ;
- les pompages d'essai ont montré que pour un débit de 1 230 m^/h,
correspondant à la capacité maximale du groupe électro-pompe utilisé, le rabat-
tement dans l'ouvrage de captage est de 1,15 m.;
- l'interprétation des résultats des pompages montre que les pertes de
charge dues à l'ouvrage de captage sont nulles pour un débit de l'ordre ou in-
férieur à 1 000 m3/h.
Pour déterminer la productivité maximale de cet ouvrage, il conviendrait
d'effectuer un pompage d'essai avec des groupes électro-pompe permettant de
prélever des débits par paliers croissants de 1 000 à 2 000 m-Vh.•
En définitive, la productivité potentielle de ce captage est excep-
tionnellement élevée. Elle est en particulier la plus importante du département
du Gard, par suite des paramètres hydrauliques de l'aquifère et des modalités de
captage qui ont été retenues.
L ' eau a une minéralisation et une dureté moyenne répondant aux normes
des eaux d'alimentation et la teneur en fer est de 0,02 mg/1.
Cependant nous recommandons de contrôler tous les deux mois environ, la
teneur en fer de l'eau, compte tenu des conditions hydrochimiques générales de
la nappe alluviale du Rhône, à l'aval de Beaucaire.
75 SON 126 LRO
Annexe
ALIMENTATION EN EAU DE LA ZONE INDUSTRIELLE
DE BEAUCAIRE (Gard )
RESULTATS DES TRAVAUX DE CAPTAGE
DE LA NAPPE ALLUVIALE DU RHÔNE
CARTE DE SITUATION DE U OUVRAGE DE CAPTAGE
EXTRAIT DE LA CARTE I.G.N NIMES 8 A 1/20 000
Ouvrage de captage
75 SON 128 LRO
Annexe (2
ALIMENTATION EN EAU DE LA ZONE INDUSTRIELLE
DE BEAUCAIRE (Gard)
RESULTATS DES TRAVAUX DE CAPTAGE
DE LA NAPPE ALLUVIALE DU RHÔNE
PLAN DE SITUATION DE L'OUVRAGE DE CAPTAGE ET DES PIEZOMETRES
EXTRAIT DU PLAN CADASTRAL _ COMMUNE DE BEAUCAIRE
ECHELLE 1/2500
O Puits
PI+ Ptezometre
75 SGN 128 LRO
Annexe (j)
ALIMENTATION EN EAU DE LA ZONE INDUSTRIELLE
DE BEAUCAIRE (Gard)
RESULTATS DES TRAVAUX DE CAPTAGE
DE LA NAPPE ALLUVIALE DU RHÔNE
COUPE GEOLOGIQUE DE L'OUVRAGE DE CAPTAGE
ANNEXE 3 - 1 -
COUPE GEOLOGIQUE DU PUITS DE LA ZONE INDUSTRIELLE DE BEAUCAIRE
0,00 à 1,00 terre végétale argileuse brune avec quelques graviers
2,00 à 6,00 limon marron
7,00
8,00
limon gris noir avec graviers et cailloux
sable fin gris : 30 °Lgravier 2 à 5 mm : < 5 %gravier 5 à 25 mm : 20 7.cailloux 25 à 60 mm : 25 %galets 60 à 100 mm : 20 %
9,00 sable fin à gros gris avec prédominance, éléments finsgravier 5 à 25 mm : 5 7»gravier 5 à 25 mm : 25 7ocailloux 25 à 60 mm : 25 7,galets 60 à 100 mm : 20 %blocs 100 à 150 mm : 5 7o
20 %
10,00 sable fin à gros gris avec prédominance, éléments finsgravier 2 à 5 mm : 10 7.gravier 5 à 2 5 m m : 25 7»cailloux 25 à 60 mm : 25 7,galets 60 à 100 mm : 15 %blocs 100 à 150 mm : 5 7«
20
11,00
12,00
13,50
14,50
sable fin à gros gris avec prédominance, éléments fins : 15 %gravier 2 à 5 mm : 15 %gravier 5 à 25 mm : 30 "Lcailloux 25 à 60 mm : 25 7»galets 60 à 100 mm : 15 %
sable fin à gros gris avec prédominance, éléments fins : 10 7>gravier 2 à 5 mmgravier 5 à 25 mmcailloux 25 à 60 mmgalets 60 à 100 mmblocs 100 à 150 mm
sable fin gris agglomérégravier 2 à 5 mmgravier 5 à 25 mmcailloux 25 à 60 mmgalets 60 à 100 mmblocs 100 à 150 mm
sable fin jaune grisgravier 2 à 5 mmgravier 5 à 25 mmcailloux 25 à 60 mm
152520205
sur101515105
40102030
7.%77,7/o
la fin7o
7.7.7,%
7.%
7o
45 7.
ANNEXE N° 3 - 2
15,00
17,00
13,00
19,00
20,00
21,00
22,00
23,00
24,00
25,00
sable fin grisgravier 2 àgravier 5 àcailloux 2 5galets 60 à
5 mm :2 5 min :
à 60 mm1 5 0 irai
25 7o5 %
25 7o
30 %15 7o
sable gris légèrement argileuxgravier 2 àgravier 5 àcailloux 25galets 60 à
5 mm2 5 mm :à 60 mm :150 mm
sable fin jaune grisgravier 2 àgravier 5 acailloux 25galets 60 àblocs 150 à
sable moyengravier 2 àgravier 5 àcailloux 25galets 60 àblocs 150 à
gravier 2 àgravier 5 acailloux 25galets 60 àblocs 150 à
gravier 2 àgravier 5 àcailloux 25galets 60 à
cailloux 25galets 60 àblocs 150 à
gravier 2 àgravier 5 àcailloux 25galets 60 àblocs 150 à
gravier 2 àgravier 5 àcailloux 25galets 60 àblocs 150 à
sable moyengravier 2 àgravier 5 àcailloux 25galets 60 àblocs 150 à
5 mm25 mmà 60 mm150 mm300 mm
jaune gris5 mm25 mmà 60 mm150 mm300 mm
5 mm25 mmà 60 mm150 ram300 mm
5 mm25 mmà- 60 mm150 mm
à 60 mm150 mm300 mm
5 mm2 5 mmà 60 mm150 mm300 mm
5 mm2 5 mmà 60 mm150 mm300 mm
jaune gris5 mm25 mmà 60 mm150 mm300 mm
5 7o
25 7o
30 %20 7.
20 7o
5 7o
25 7o30 7o
15 %5 %
5 7,10 7,20 7«
35 7,20 7o
10 %
5 7,10 7o
40 %20 7o
25 7o
5 7o
10 %50 7o
35 7,
45 7o
35 7o
20 7o
<5 %10 7o
40 %40 7.10 7o
<5 7.10 %35 7.45 7o
. 10 %
: 5 %: 5 7o: 15 7o: 30 %: 30 %: 15 %
20 7,
ANNEXE N° 3 - 3 -
26,00
27,00
28,00
29,00
30,00
gravier 2 à 5 mmgravier 5 à 25 mmcailloux 25 à 60 mmgalets 60 à 150 mmblocs 150 à 300 mm
sable fin jaune grisgravier 2 à 5 mmgravier 5 a 25 mmcailloux 25 à 60 mmgalets 60 à 150 mmblocs 150 à 300 mm
sable gris jaunegravier 2 à 5 mmgravier 5 à 25 mmcailloux 25 à 60 mmgalets 60 à 150 mm
sable fin gris jaunegravier 2 à 5 mmgravier 5 à 25 mmcailloux 25 à 60 mmgalets 60 à 150 mm
sable moyen jaune grisgravier 2 à 5 mmgravier 5 à 25 mmcailloux 25 à 60 mmgalets 60 à 150 mmblocs 150 à 300 mm
1030
. 30• 25
10520302010
55254025
55205020
10102525
: 25. 15
/o
7o7o7,%
7/o
T.7/o7la°/o
%
7
7/o7o7o7o
%%%7„%
7o
7»7«7o77/o
31,00
32,00
33,00
34,00
sable moyen à gros jaune légèrement argileuxgravier 2 à 5 mm- : 10 %gravier 5 à 25 mm : 30 7»
: 20 %: 10 %: 20 7o
10 %
cailloux 25 à 60 mmgalets 60 à 150 mmblocs 150 à 300 mm
sable moyen à gros jaune argileux : 10 7Ogravier 2 à 5 mm : 15 Xgravier 5 à 25 mm : 25 "Ucailloux 25 à 60 mm : 30 7,galets 60 à 150 mm : 15 % ' •'blocs 150 à 300 mm : 5 7„
sable moyen à gros jaune légèrement argileux : 15 7»gravier 2 à 5 mm : 15 7»gravier 5 à 25 mm : 35 7»cailloux 25 à 60 mm : 30 %galets 60 à 150 mm : 5 %
sable moyen à gros jaune légèrement argileux : 15 7ogravier 2 à 5 mm : 20 7Ogravier 5 à 25 mm : 25 7»cailloux 25 à 60 mm : 35 7»galets 60 à 150 mm 5 %
ANNEXE N° 3 - 4 -
35,00
36,00
37,00
38,00
39,00
40,00
41,00
42,00
43,00
sable moyen à gros jaune : 15 %gravier 2 à 5 mm :. 20 %gravier 5 à 25 mm : • 30 7ocailloux 25 à 60 mm : 30 7»galets 60 à 150 mm : 5 7o
sable moyen à gros jaune : 15 7ogravier 2 à 5 mm : 20 7»gravier 5 à 25 mm : 25 7ocailloux 25 à 60 mm : 20 7ogalets 60 à 150 mm : 10 7»blocs 150 m à 300 mm : 10 7,
sable fin jaune à rouille : 95 "Lgravier 2 à 5 mm : 5 %
galets oxydés 100 à 150 mm : 50 %blocs 150 à 300 mmblocs 300 à 500 mm
sable fin à gros jaunegravier 2 à 5 mmgravier 5 à 25 rnmcailloux '25 à 60 mmgalets 60 à 150 mmblocs 150 à 300 mm
sable fin à gros jaunegravier 2 à 5 mmgravier 5 à 25 mmcailloux 25 à 60 mmgalets 60 à 150 mmblocs 150 à 400 mm
sable fin à gros jaune gris : 30 lagravier 2 à 5 mm : 20 7»gravier 5 à 25 mm : 25 %cailloux 25 à 60 mm : 15 7»galets 60 à 150 mm : 10 %
sable fin à gros jaune gris : 10 %
3515
10515201535
101015152025
7la7/o
%
7o7o7/o77
7/o
7a7o7o7ola
gravier 2 àgravier 5 àcailloux 25galets 60 àgalets 150 à
sable moyengravier 2 àgravier 5 àcailloux 25galets 60 àblocs 150 à
5 mm :25 mm :à 60 mm :150 mm :300 mm :
à gros jaune5 mm :25 mm :à 60 mm :150 mm :400 mm :
1015252020
*1520302010
5-2
7la7le
s-as-a
57,
s-a
%7.%
44,00 FIN DE FORAGE.
75 5GN 128 L PO
Annexe (p)
ALIMENTATION EN EAU DE LA ZONE INDUSTRIELLE
DE BEAUCAIRE (Gard )
RESULTATS DES TRAVAUX DE CARTAGE
DE LA NAPPE ALLUVIALE DU RHÔNE
LIMNIGRAMMES DU RHÔNE. ET DU PIEZOMETRE PI
( Cf emplacernent du ¡inmigramme sur l'annexe 1)
RHONE
Periode correspondant au pompage ( Cf annexe 5 )
PIEZOMETRE PI
•\-\\-n2 4 6 8̂ 10 1 14 16 18 20 22
22 /0^ /12 4 6 8_ 10 J_ 1416 18 20 22
l 7 / 0 4 / 1 9 7 514 16 18 20 22 14 16 18 20 22 2 4 6 8 10 £ M 1P 18 20 22
2 1 / 0 ^ / 1 9 7 52_4_6_8 iO_[ 14 16 18 2022
2 3 /04 /1 9~7 52 4 6 8 10 14 16
\8iQLI 1975 20/04/1975 24/0A/I97519/04/ 1 975
75 SGN 128 LRO
Annexe
ALIMENTATION EN EAU DE LA ZONE INDUSTRIELLE
DE BEAUCAIRE (Gard)
RESULTATS DES TRAVAUX DE CAPTAGE
DE LA NAPPE ALLUVIALE DU RHÔNE
GRAPHIQUES REPRESENTATIFS DE LA FONCTION Q= f(D)
RELATIFS A L'OUVRAGE DE CAPTAGE ET AUX PIEZOMETRES
Q = Débit
D= Rabattement
0,00-
0,50-
1,00-
1500
1,50-1
Débit en m3/h
a<
cE
Ouvrage de captage(P)
PP1 = 25 mPP2 = 66 mPP3 = 130 m
75 SGN 128 LRO
Annexe
ALIMENTATION EN EAU DE LA ZONE INDUSTRIELLE
DE BEAUCAIRE (Gard )
RESULTATS DES TRAVAUX DE CAPTAGE
DE LA NAPPE ALLUVIALE DU RHÔNE
GRAPHIQUES REPRESENTATIFS DE LA FONCTION D= f (log x)
D = Rabattement en mètres en un point quelconque du cône de dépression
x= Distance à l'ouvrage de cap tage
0,00-
0,50-
¡,00-
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01 10 p.] P.3 100 P.4 1000
ANNEXE N° 9
INSTITUT BOU5SSON-BERTRAND(Fondation de la Faculté de Médecine)
(Laboratoire Régional agréé pour le contrôle des eaux)
5, Rue Ecole-de-Médecine
MONTPELLIER
Tél. (67) 72-49-23 LABORATOIRE DES EAUXC . C . P . 203-71 Montpellier
Demande de : Bureau de Rebherches Géologiques et Minières
Réception le 22/04/75 CMgZiW,: Mas JÀUSS3RAITD - LA FOnPIGNAIIS - 34000 KOI IT PS LLI ER
Réponse le 13/05/75 Prélèvement • e a u d s P u i t s prélevée par le demandeur à la'zone
industrielle de B2AUCAIRE - 30 le 2i/O4/75
ANALYSE COMPLÈTE DU TYPE I
B) EXAMEN PHYSIQUE ET CHIMIQUE
EXAMEN PHYSIQUE :
Température de l'eau (mesurée sur le terrain)
Turbidité (mesurée en gouttes de mastic) ¿1-5 ...gouttes
Résistivité à 20" (en O H M S / c m ) ! 2 . . . . 5 Q Q
pH : : -7*&0
Couleur mesurée en degrés standards) -
Odeur
Saveur -
Pouvoir colmatant
ANALYSE CHIMIQUE :
Résidu sec à 110" - 255- m g / L
Résidu sec à 500° 224- m g / L
Oxygène cédé par K M n O 4 à chaud 10 minutes (en milieu alcalin) Q , 75 m g / L
Dureté totale 2Q-°5 degrés français/L
Titre alcalimétrique complet .._ - .1-7? 5 degrés franca is/L
Silice (enSiO2) 7 - m g / L
Anhydride carbonique libre en C O 2 m g / L
Hydrogène sulfuré
Oxygène dissous en 0 2
Chlore libre en C12 _
E S S A I A U M A R B R E(RECHERCHE DE L'AGRESSIVITE)
Alcalinité au méthyl orange :
Avant marbre
mg/1 de CaO
Après marbre
mg/1 de CaO
•-:. .•'.•' r . : ' . u ¡ : ; . - ; .
«;=••• i¿>. — ' C A T I O N S ' • ':
Calcium en Ca++
Magnésium en Mg-Í~t-
Ammonium en NH4+
Sodium en Na+
Potassium en K+-f-
Fer en Fe++
Manganèse en Mn-)-+
Aluminium en A1+++ ....
Arsenic en As++
m g / L •-''••
7 8 •
3,64
néant
8,8
1,1
• °'°7
0,006
. ' " . ' • : • . • . : : ' . - . ; : : Î '
3 , 9 •
0,29
0,37
0,027
Î , : < . . : . ... . :
2o. — ANIONS ' , .
Carbonique en C03 - - ...-.
Bicarbonique en C 0 3 H - ...
Chlore en Cl-
Suif urique en S04 - -
Nitreux en N 0 2 -
Nitrique en N 0 3 -
Phosphorique en P 0 4
Détergents
r\ . • • ...
. :.' m g / L '
néant
2 1 3 , 5 ' '
1 9 , 3 3
néant
4
néant
néant
... m e / L .
3,5
0 , 5 4 '
0 ,66
0,06 ..
CONCLUSIONS :Minéralisation et dureté moyennes.
Le chef du Service de Chimie • Le chef du Service des Eaux
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