70 ans !GÉNÉRAL DE GAULLE
ABBÉ PIERRE
LOUISON BOBET
FIDEL CASTRO
PAQUEBOT « FRANCE »
KENNEDY
RIDEAU DE FER
ACCORDS D’ÉVIAN
ÉDITH PIAF
JEAN COCTEAU
DE GAULLE À ALGER
CHABAN-DELMAS
GANDHI
SALAIRE MINIMUM
KROUCHTCHEV
DE GAULLE
BEN BARKA
SÉCHERESSE
PATRICK HENRY
INONDATIONS
« AMOCO CADIZ »
JEAN-PAUL II
AFFAIRE BOULINGUERRE IRAK/IRAN
REAGAN
MITTERRAND
SADATE
MALOUINES
NOAH
PLATINI
LE PETIT GRÉGORY
STADE DU HEYSEL
TCHERNOBYL
ATTENTATS
BLANCO
OTAGES
TIAN’ANMEN
MUR DE BERLIN
TEMPÊTE DU DÉSERT
MAASTRICH
PAUL TOUVIER
CHIRAC
TERRORISME
TEMPÊTE DU SIÈCLE
DOPAGE
ETA
11 SEPTEMBRE
UKRAINE
PROCÈS NUREMBERG
TORNADE
MARÉE NOIRE
CANICULE
TSUNAMI
MORT DE JEAN-PAUL II
ZIDANE
SARKOZY
OBAMA
TEMPÊTES
PRINTEMPS ARABE
« COSTA CONCORDIA »
MARIAGE POUR TOUS
BONNET ROUGE
AZF
KOSOVO
DRAME À PORT-SAINTE-FOY
PROCÈS PAPON
PROCÈS PAPON
CORSE
SINISTRÉS D’ARETTEBARRICADE À BORDEAUXPOMPIDOU
LUIS MARIANO
ON A MARCHÉ SUR LA LUNE
GUERRE DU CACHEMIRE
EUROPE DES DIX
CHOC PÉTROLIER
GISCARD
MORT DE FRANCO
GUERRE DES 6 JOURS
COLETTE BESSON
INCENDIES
MARIE BESNARD
LA FRANCE CHAMPIONNE DU MONDE
C
tin, l’Assemblée nationale a
adopté, quasi à l’unanimité,
le projet de loi antiterroriste qui ro-
gne les libertés publiques alors que
les spécialistes du renseignement
savent qu’il ne freinera en rien le dé-
part des djihadistes français vers la
Syrie. Quelques heures plus tard, la
Cour européenne des droits de
l’homme (CEDH) condamnait la
France pour avoir fiché à tort l’un de
ses ressortissants et méconnu son
droit au respect de sa vie privée et fa-
miliale.
En 2008, François-Xavier Brunet,
qui réside à Yerres dans l’Essonne,
est placé en garde à vue à la suite
d’une plainte déposée par sa com-
pagne. Ils s’accusent l’un l’autre de
violences subies lors d’une alterca-
tion. L’affaire n’ira pas plus loin. Les
concubins finissent par se rabibo-
cher. Et après une médiation pénale,
la procédure fait l’objet d’un classe-
ment sans suite. Mais le nom de
François-Xavier Brunet fait son ap-
parition dans le Stic, le Système de
i ment des infractions consta-
formations is-
libre entre les intérêts publics et
privés concurrents en jeu », estime
la Cour européenne des droits de
Il y a eu une « atteinte dis-
En 2009 la Commission nationale
informatique et libertés avait révé-
lé que 83 % des fiches contrôlées par
ses soins comportaient des erreurs.
Après avoir débuté par une garde à vue, l’enquête avait été classée sans suite. ARCHIVES LUKE LAISSAC
n contrepartie, le mi-
écidé d’anticiper d’un
gociation du contrat
qui devait se terminer
Il devra permettre de
’équilibre financier de
r la base d’une analyse
e des coûts de gestion de
», précise le ministère.
: les USA
ent un camp
ntraînement
RRORISME Les États-Unis ont
é un camp d’entraînement de
tat islamique pour la première
is depuis le début de leur cam-
agne aérienne en Irak. La frappe
érienne s’est produite au cours
des dernières 24 heures « à proxi-
mité d’un camp d’entraîne-
ment » des djihadistes, au sud-est
l Elle a détruit « un vé-
nts oc-
La condamnation
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CHRISTOPHE LUCET
La scène se passe à la grande
mosquée de Mossoul le
4 juillet, premier vendredi
du ramadan. L’homme à la
barbe sombre non taillée
qui monte en chaire porte robe et
turban noirs. Il dirige la prière puis,
d’une voix forte, s’adresse aux fidèles
dans un bon arabe classique : « Je suis
le wali [gouverneur] désigné pour
vous diriger. Si vous pensez que j’ai
raison, aidez-moi, et si vous pensez
que j’ai tort, mettez-moi sur le droit
chemin. Obéissez-moi tant que vous
obéissez à Dieu en vous. » Une « hu-
milité n ré liqu !
sage, sur un butin de 500 millions
de dollars saisis en liquide dans les
caisses de la succursale de la Banque
d’Irak.
Al-Qaida marginalisée
Cette vidéo fait date. Pour la pre-
mière fois, le chef de « Daech » – acro-
nyme arabe de l’EI – parle à visage dé-
couvert. Jusqu’à présent, cet Irakien
de 43 ans était l’homme invisible.
Seuls deux mauvais portraits de lui
circulaient, dont un diffusé par le FBI
américain. Cette discrétion volon-
taire n’a pas, bien au contraire, em-
pêché ce fils d’une pieuse famille de
Samarra, converti au djihad après un
di lôm d thé l i à l’u iv ité
théologien sunnite form
armée contre les Améric
sé celle d’Oussama, do
seur à la tête d’al-Qaida
hadiste égyptien Ayma
est devenu inaudible
dans le vide et ne susc
rêt au-delà d’un cercle
sure l’universitaire Je
que ses voyages en S
sur la concurrence
oppose désormais
da.
L’héritage de Z
Baghdadi a sur Za
avantage : son dji
Sans pitié pour ses ennemis,
y compris djihadistes
Un mi LE GROUP
ssentie à Ren-
était la bonne :
e ne tourne pas
quipe du PSG.
cée par Laurent
s physiques pas-
vable, mais elle
défaillant
ipe parisienne, le
fisance n’est jamais
on en croit Blanc, si
apable d’accélérer et
rythme après avoir
c’est tout simple-
J’ai
meilleur de sa forme », a expliqué
le coach parisien. La dernière
demi-heure a été particulièrement
pénible, avec un milieu de terrain
qui ne faisait plus que reculer et su-
bir, Matuidi notamment semblant
à bout de souffle.
« Malgré ces difficultés, on ne
perd pas. Dans quelque temps, cela
ira mieux, j’en suis convaincu », a
assuré Blanc.
Les réactions
Manifestement déçus, les joueurs
parisiens avaient eux un peu de
peine à diagnostiquer leur mal
après la partie. Sirigu a d’abord
ement endossé la res-
Parmi les plus clairs, Zlatan Ibra
himovic a invité ses coéquipiers à
« se réveiller ».
Le milieu ne marche plus
Plusieurs joueurs sont en mé
forme. Après six semaines de com
pétition, seuls une poignée d’entre
eux - Marquinhos, Ibrahimovic
Van der Wiel et à un degré moin
dre Cavani - évoluent à leur niveau
Moteurs du jeu parisien la saison
dernière, Verratti et Thiago Motta
sont eux assez loin du compte, no
tamment l’ancien Interiste, qu
joue au ralenti et sans prise de ris
que. David Luiz n’a pour l’instant
pas montré que son transfert, près
ccroché (1-1) mercredi à Amsterdam par l’Ajax,
nfirmé ses insuffisances en ce début de saison
mé à la lutte
cains, a éclip-
nt le succes-
a, le vieux dji-
an al-Zawahiri,
e. « Il déblatère
cite plus d’inté-
e déclinant », as-
ean-Pierre Filiu,
Syrie ont éclairé
impitoyable qui
s Daech et al-Qai-
Zarkaoui
awahiri un énorme
ihad est plus qu’une
million de do E TERRORISTE LE
Editorial
Histoires de unes
Si l’on devait apporter la preuve qu’un journal, et singulièrementcelui-ci, votre « Sud Ouest », est un organisme vivant, il suffit deconsulter les pages qui suivent. À l’occasion de ces 70 ans, nousavons voulu, le temps d’une exposition rassemblée dans le hall de
notre siège et à l’occasion de la journée portes ouvertes, rassembler lesunes qui nous paraissent symboliques de ces années qui ont passé si vite.La une est le symbole du journal, sa vitrine et sa signature. Elle est le refletdes grands moments d’une journée. Elle promet et engage. Regardez-les,elles disent leur époque. Les drames et les moments heureux. Lesgrandes victoires de ses sportifs et les événements qui frappent la région.On y trouve les tempêtes de la côte, des souvenirs de grands froids desannées 50 ou des incendies de l’après-guerre qui vinrent noircir le ciel deBordeaux.Mais, plus souterrainement, elles traduisent aussi la vie du journal, ses choix et ses partis pris. Vous verrez « Sud Ouest » changer peu à peu,s’ouvrir à d’autres horizons, d’autres centres d’intérêt. Vous le verrezépouser son temps par son graphisme et ses avancées dont la dernière,celle du Web, n’est pas la moins passionnante. Car aujourd’hui, « Sud Ouest », plus que jamais, est devenu le lien d’unemême région composée de pays dissemblables, unis par des liens ances-traux qui, pour tous ou partie, les rattachent à Bordeaux. Il est à l’imagede ses habitants, ceux d’une région atlantique, Gascons tempérés,Rochelais rebelles, Saintongeais ou Cognaçais, tous ont en commun deregarder d’un peu loin, mais sans morgue ni sentiment de vassalité.Mieux, au moment où un même journal se fait double grâce à ses édi-tions Internet, jamais il n’a eu autant d’audience. À côté du papier fonda-teur, il est maintenant proposé d’autres unes sur écran, y compris le soirpour une édition spéciale que consultent désormais de nouveauxlecteurs exilés dans des villes ou même des pays lointains. Plus quejamais, en nous retournant sur ses soixante-dix ans d’existence, du rectoverso originel, un matin d’août 1944, à ce nouveau quotidien du soir quiarrive sur écran, on comprend mieux combien le rapport entre vous etnotre journal a su créer un pays. Et ce pays est le vôtre.Yves Harté
19442014
3
19441953
SUD OUEST ces années là...
GÉNÉRAL DE GAULLE HITHLER PROCÈS NUREMBERGLIBÉRATION CHABAN-DELMAS CORÉE INCENDIES GANDHI SALAIRE MINIMUM
TORNADE MARIE BESNARD PIERRE SAINT-MARTIN
19441953
Pendant toute la journée de lundi,
au milieu d'un enthousiasme indescriptible,
B O R D E A U X A F Ê T É S A L I B É R A T I O N
LE N U M E R O : 1 fr. 50 8, me de Cheverus, 8 — BORDEAUX Téléphone: 60-82 (4 lignes) - 849-40 (3 lignes)
Ire A X S S E ^ 3 i
Mardi 29 zcut 1944
j g N P T N ' sonae l'heure si longuement, si amieusemen:. ! Les dernières troupes allemandes avaient quitté la ville dimanche dans la nuit ICI
si douloureusement attendue : : Quels m o ^ trouver pour dire, pour crier notre S joie, une joie qui fait presque mal à force de préci- : 3 pitex le battement des cœurs, une jcie qui brouille les • : yeux et fait trembler les mains au point de ne plus : • pouvoir écrire ! • j Tant de sentiments à exprimer qui se pressent à = • la fois sur nos lèvres, tant d'émotion à traduire, '-ant S : de reconnaissance à adresser à tous. : : Mais aujourd'hui, à l'instant ou pour la. première : : fois depuis quatre ans il est à nouveau possible de : • parler librement au moment où personnellement nous -: reprenons une place dent nous avons eu l'honneur : • d'être chassé par l'ennemi, qu'on nous permette de • g : S n'avoir de première pensée que pour notre pays, de ! c o ~ ~ e " s ' N l'atte-da 1 ne parler que de lui, de ne parler qu'à lui seul. f que "ce" mm "d'ordre, i'es S France, France la. douloureuse. France la cruciriée. : \ voici qu'enfin peu à peu ton supplice se termine. Voici <j : que- jour après jour, membre par membre, lu te sens : • détachée de l'instrument de torture et d'ignominie oa ; : l'on t'avait olouée. > ! : L'heure de ta délivrance, ô notre mère martyre, • : est arrivée pour notre région. ; I Permets que tes fils, au pied de la croix, pieuse- ; 1 ment te reçoivent, qu'avec ferveur ils se penchent sur î a J «.3
bfi.e?àJ„^JJ;
: ton corps meurtri, qu'ils lavent tes plaies sanglantes et ! " A * ^ . j eurs nl"s a ceux • essuient sur ta sainte face la trace des coups et des : : outrages dont on a voulu te défigurer. : | Permets surtout que nous te serrions ennn dans : • nos bras, que nous nous pressions contre ton cœur. : : que nous te réchauffions de notre tendresse peur que s • tu te retrouves et te réconfortes parmi la fidélité de ; | tes 21s,' de l'immense majorité de tes fils, à genoux | ] 2 devant toi et t'offrant c owee le meilleur des baumes | s TT j Q 1 115 * «r - un respect et un amour qui n'ont jamais' varié.. ; j j ^ g i l i î î î Ct UÎ16 1OUMlêS : Car parmi les tourments dont on t'a abreuvée, nous : , J J - T F ^ * J L - ^ J - J - ^ ^ J v * j savons bien lequel, pour ton cœur maternel, fut le plus • j J déchirant. : | L'ennemi s'était emparé de toi. puis t'avait mise ! : ç n e a u & a
l sur la claie pour te torturer moralement et physique* : | brouillard
A-ires une f 7. semaine, pesante aui épau.es. :>cnc-tuée Jour et r.i:i; dèt-ca-ticr.s et •l'exp^-j.cr.g, Bor. deaux !-> ir.a:ir. ?Î £ v U t se révriila, enf_t ilbéré.
L'aut»-? Ci cette juurrîve h:sf^r:<'i,--e n'était n « s encore levée que cé;à des automobiles pcrccursi?r.t l^s rues. Les h'irr.m s qui îes rr.outclen; jstaior.t au p?«sn-
«Bor^eaui est i-c-re. :sez. »
1er. ha
bitants ouvrirent !-;urs volets et sortire.it les drapeau*. En un c!!n d'à;-:, ce fut u::e éclosion tricolore (le baûderojles, d'oriflammes. Ce bannières. çul d fenêtre en ïtre se pro
tlïice CO' i vaste fe-.î -é. Frater:
Ou drapeau de France et du drapeau soviétique. Certains bateor» étalent ornés de tapis et de gulriandes feuillages. De petite» pées portant le grand
noir fréffi:s* « le bor jupe auï trois couleurs - J -r?s.: dressées aux fenêtres. Joyeux. de maison en ma;-so;:, Ses ?'*:.s s'îr.terpel-la'eat: chacun clams.*, sa joie "de pouvoir désormais resnïr-.r "sans contracte sous un ciel pur!M.
Bienîet. ics rues s'anime-feat ."une foule frémissante de ferveur patriotique qui dé'?r:a vers la place betta.
Le mirador qui porta, dura::: de iongrs mois, la carte de Russie, fut abattu. Les planches furent arrachées. mis?s en tas sur la chausses et incendiées. Les panneaux Indicatifs de direction, pose» par l'armée aïtccaaade à tous les carrefours subirent ,1e morne sort, ainsi que 'es. livres et revu?s de la libra:r.fi allemande, cour? de l'Intendance.
Hras dessus, bras dessous, comme aux grandes heures
de révolutionnaires, hommes et pou- femmes dansent maintenant
'.coud autour du brasier punïtca-
l'Aissc» teur et e rrairt, la selllaise *.
Cours de ria
l'HÔtel-de-Vitie. dans > des aussi bien que d
n=nt la cMar- t
pi*t:t«i artères cu> en chanta.-.:, deurs do cocardes gr.es sont ass-égés.
Mais vo:c: ou.» c
etîe ou revolver su poing, !e brasard marqué de
ance, rue la lettre V, éeartélfi de la devant croix de Lorraine, sont frê
les gran- fiê'.ique:i:«nt aj'piaudls. Les voitures des Equipes r.atio-
APPE A lk P0PEAT10N .a ;ou.e cir- nales assurent ooaciuelîéinést
Lv leur mission de liaison- Et toujours se poursuit le défilé, avec ses alternatives de flux et reCux, de la population
Dans b Franc* bientôt victorieuse aux côtés des Na« i tiom unies, Bordeaux et ta Gironde panefeèveat Icer |
l libération.
s'écarte et fait la haie pour bordelaise, flère de sa liberté I L» Comité départemental de la Lîbératioa nationale aascr les voitures des re'rouvée. mas avide d'une • exclusivement composé d'hommes qui, durant quatre lon-:a sser
preciiers éléments F VA hommes casqtt-îs, bot:.'-*
iuiaire justice. F. M,
$ b. 45 s'étalent partout et no* concitoyens ont vu très
embuée de grand : tes trois couleurs • v . v « - v . « , « . levé- sur la jloticnt à perte de « « f t
ment avec 'les, plus savants raffinements de cruauté, ; j grande ville qui est au i>$s cortèges se forment un af in 'de t'arracher ton âme I I était dans son rôle de I bord du fleuve; Vatr est p c u partout dans le centra barbare, d'astucieux barbare. S i Pur* Chargé de promesses et commencent à défiler.
Mais tes enfants, ô notre France vénérée, tes en-S fants, voilà ceux qui t'ont s pas, ô notre mère ?
fait le plus de mal, n'est-ce s
Leurs insultes, leurs sarcasmes, leurs reniements.
qui, tout à l'heure, vont éclater en cris, en joie, en chants patriotiques et . en rumeurs profondes qui ré. sonneront a travers nos
drapeaux en tête. Midi
2 leur critique horrible et ridicule, leurs accusations : i orandet ûHfrrw ; toujours plus odieuses, cette misérable coulpe cu"£s : ! , seul» | battaient "chaque jour sur ta poitrine sacrée, c'est ceta | j co^dfVd Tet^heurS"mZ promeneur? « PS f surtout qui fut affreux, n'est-ce pas. ô terre de nos § finale, tandis qu'une auto- Sromenetise* al-tx iVar. • ancêtres, sj-nthèse de nos gloires et de nos deuils, in- : '
10 h. 30 Deux heures aprèn, tes
drapeaux et les banderoles
i carnation sacrée de notre orgueil national et de notre ; j génie rayonnant, France dont l'étranger disait que 5 ; S»=s ;oi Je monde s rsh seul-. 5 I Oh t cette frénésie d'Haissaouas en délire qui pce- 2 3 séda certains de tes fils; oh ! cette façon de se pous- | S ser dans la faveur des nouveaux maîtres en crachant a s au visage de leur mère eu en dénonçant leurs frères | B , . u . V i
* fidèles; oh ! cette course au reniement, à la délation. : j dide, tes drap l à la trahison et cette délectation servile, cette soif • du coup de pied au derrière, cette passion du pla> s I ventre, ce gout du paillasson, ce masochisme de ittu- g
. I miliation auquel nous assistions, les poings serrés, et • S Gui nous faisait monter le rouge au front; toute cette s g bassesse et cette vilenie et cette bêtise de quelques- ; | uns. voilà ce qui fut peut-être le plus abccùnable ! " | Mais ils n'étalent pas nombreux, vois-tu, malgré le | ; bruit qutÏ5 faisaient Ce n'étaient que îes quelques -: dizaines de traîtres les quelques centaines de lâches. : Libourne est encore I les Quelques milliers dlmbéciCes dont a parlé le générai ; ! | de Gaulle. La presque unanimité, de tes enfants, elle, : I sous 1 occupation : t'a été obscurément, obstinément fide-le. Pendant quatre t , < l u , M - . . « r„ |ans. elle a dû se taire devant l'abjecte flagellation. S n t ; b . o u ; c
9e ' h » ?
a À l T é t a i ? : participant en frémissant à ton martyre. Chaque coup : ! ç ^ J * . a
e î , è «ujours | que tu recevais, nous le recevions dans notre cœur, s sous l'occupation allemande I Quand ton beau visage apparaissait meurtri sous les | et connaissait la même an-a soufflets c-t les crachats de tes enfants sacrilèges, nous S guisse qui régnait hier à 3 détournions le nôtre pour essuyer nos yeux, ravaler : ! Bordeaux. | nos larmes de rage de honte et de dégoût et te dire f I . On ne signalait aucun | tout bas la litanie dt notre amour. | ' -c ident. ï Du pied de ta croix, tu sentais bien, n'est-ce pas. ; : — s pendant que nous passions et repassions comme des : : ombres silencieuses monter vprs tôt de nos lèvres : ; Les journaux I closes, toujours plus de tendresse, plus de ferveur et | , , . , , a de respect. Et nous te soutenions de notre foi invincible. > | britanniques abordent | L'ennemi n'y comprenait rien. Ses collaborateurs : j | prenaient la plume ou le micro pour avouer leur im- ; j • puissance. On avait beau accuraler les victoires, couvrir s | nos places publiques d'immenses publicités triomphales : ! : accompagnées ce haut parleurs tonitruants; on avait « j i beau insulter a l'obstination • imbécile > d'une nation • • 3 qui ne se laissait pas prendre, dans le silence qui. seul. • J | répondait au tapage des bonimenteurs de l'ordre nour ;
T>es au'.os silljnnent la ville et sont furieusement applaudies à leur passage;
sommes presque a u x Cris de joie, de libé. « VUicc de la ration, aux chants repris
les promeneuses, a-ix tStar.
mobile dont les phares seillaise aux *Sambre*ei sont encore allumé» circu. Meute * et aux t Allait à vive allure sur les b o g e s , succèdent les allées de Toumy. i>es occu- Luécs. tes lazzi, les quolu pants râoetUent tes dor. f*.e, et tes sarcasmes â meuTM aux cru de : « P a - ratretse de ceux gui ont yoisez Pavoises... c est collaboré avec trop de fer-tordre !... > Et dans le veur ' brouillard de cette matinéi d'été qui s'annonce splen Ah la vengeance est
un plat qui se mange. mencent â garnir peu A gg* J* , SJEf peu les fenêtres des yrends J»in « . « immeuble» qui entourent ™£ l^Jun$,«* ! e c°ns°™~ M. Gambctta.
le problème des relations
franco-britanniques
avec dfftice Mais, chez nous, la liesse
populaire s'assaisonne d'humour, de bon garconnisme et de rires qui débordent, comme déborde la joie con,
1 tenue, comprimée et enfoncée dans tes eceurs àepuin quarante-neuf mois
1 La hampe d'un drapeau | s'orne ici de l'effigie de \ Hitler pendue par le cou... l'ius loin, dans un cortège, deux -jrandes mounaques représentant des solauis allemands de la t marée ver* te », qui vient du refluer, sont copieusement hu?es. sifjlées et malmenées...
Sur le cours de Tournon, on* équipa d£ jeunes dé-Olaycurs parcourt les locaux de la Mit ice ct descend sur la chaussée des monceaux de meubles, de cluzises. de bureaux, d'es cadeaux, et ce matériel d'une coloration suspect' est mis en morceaux.
J. S. (Voir la suite en ?e page.)
i gues années, ont lutté clandestinement contre l'oppressioa S ; allemande, t'adresse à b population entière. î I La gémirai de Caulfe, notre chef ct le chef incontesté 3 • de ta France en guerre, reste pour nous l'exemple le plus : 3 frappant du courage indomptable dans une défaite pro- ; • visoïre. souhaitée et exploitée par une poignée de traîtres £ i ambitieux, de la fidélité à b patrie blessée e u s encore • : vivante, de b persévérance clairvoyante qui a sauvegarde £ • les chances de b nation dans b commune victoire des Z : Alliés. î i La gouvernement provisoire de b République, bran- • : distant le drapeau de Vafrny et de b Marne, de Bir- ; j Hakoûn et de Paris, représente, aux yeux du monde, b jj | France toujours fière, toujours libre, toujours glorieuse. | I En son nom, le Comité girondin de Libération na- | 3 tionsle fait appel à tous les patriotes, à toutes les Fran- 3 3 çaiies et â tous les Français dignes de ce nom, pour 1 ; qu'Hs manifestent dans l'ordre et dans b dignité, l'en- * • thousiasme patriotique qui les anime. ^ La liberté est reconquise. \ % L'ordre républicain sera assuré. | L'union des Français est certaine. ; La souveraineté nationale est garantie et b volonté | popubïre se manifestera librement dès que tes dreons- I • tances b permettront. > - Obéissez, en attendant, aux autorités qui ont b i | confiance de b Résistance et sont nommées par le £OU- | 3 vernement provisoire de b République. H • Restex calmes et disciplinés : JUSTICE SERA REN- i DUE A TOUS. i
1 V/ve la France m
I et Vive la République! I I S l aoé : Le Comité «e la Libération ; ïj n*«é CHLUER, président, parti républi-|' cain;
I FemaoU AUDEGCll*. parti sociatlitte;
1 IlotK-rt KUK1TKS. Résista»*» rurale; . Albert (X£MESCE\V, traocs-iireura par. Z lisans; ; | Jean COSTEDOAT. « Ubérolioo »; t S Gabriel DtXAfXAY, Mouvements unis rte f S résistance; | t Albert DOMERGLE. < Front national >; X 2 l ierre GOtIROtt, * France-Liberté » : !
Jacqws LEMOINE. « Presse résistante »î I ! docteur M V U C A U K . IK*(fntts noiitiqucs; i i ican ODI.V, parti radica^socialiste; 2 ! PLNSOU.E. C.G.T.: ï S Maurice SfiRE. F.F.I.; I l Raymond VACQUIË, parti communiste. î
L E G E N E R A L D E G A I L L £
A P A R I S , L A S I T U A T I O N
R E D E V I E N T N O R M A L E
Londres. IS noûl. — Les journaux br'an^'ou^s dent une lois de plus ]e pro
Paris. L*S août. — Des détachements spéciaux ont été formés dans ta réçion par-sienne; ils sont chargés de découvrir et d'arrêter tous les miliciens et collabora-tionaistes qui demeurent encore d'ans la capitale et ses environs.
Le préfet de îa Seine a demandé a tout soa fjersonae:
L'AVIATION BRITANNIQUE ASSURE
LE RAVITAILLEMENT DE PARIS
Grand quar'ier erÉnfira; al-!"é. 2S août. — On annonce-du grand quariier grénéral allié que des cemaïnes d's-viur.s *!e transport britanniques c; américains ont transpor t d'urgence de la Gran-de-Bretagne â Paris 500 !vn-r.cs de virres.
C-'impr^ dans cet er.Tn: éiaien- des biscuits, de la viande en conserve, des po s
causés
: veau. l'unité française sourdement, irrésistiblement, se :
f reformait, dans une foi qui ne cessait de s'affermir. : i d é $ r e ; a t i - o n S franco-I ^ R S 6 r^&^^^^£T%^ | ; r ^ T ^ ; lfW& Les stocks déjà arrivés sont mis en distribution : ment. : : Et rien ne fut beau comme le spectacle de ce : : grand peuple qui. seul, abandonné à lui-même, trani 5 | par ses chtts. n'accepta pourtant jamais de courber la = S tête et d'infléchir son jugement. | > Si ceci a pu pour toi adoucir quelque peu cela. ; S c'est bien, ô no^e France, cette reaction spontanée Ce • î ce peuple qui dans le martyre de sa Patrie, a su : r retrouver son âme. ressouder son unité et garder ; • respérance • 3 Pour cette lutte grandiose et souterraine, une voix : f l'a constamment soutenue, une voix d'abord faible et ; I lointaine, mais toujours assurée, que nous écoutions en | | cachette d'un cœur battant parce qu'elle disait nos • • espoirs, nos tristesses, notre volonté et notre f o i parce : : qu'elle était " A voix française: une voix qui s'est faite • | de plus en plus proche, de plus en pins puissante et : | qui. aujourd'hui, déferle sur le pays comme un ton- : S cène , au vombrissement des avions et au fracas rou- • J lant des chars, vengeresse et triornphaiite : la voix du : | général de Gaulle ! 1 Aussi est-ce avec lui que. pour fêter ce jour bén: i | de notre délivrance, nous ne trouvons pour exprimer • | notre joie, notre amour et notre confiance, que le vieux : | cri de nos ancêtres qu'il a poussé le 18 juin 1940. ce : : vieux cri qui a déjà rou^ à travers les siècles sur tant • • de générations de chez cous, sur tant de glorre et tant :
de misère : ?
de prendre son service lundi,
Les adm in ;st rations publiques vont fonctionner normalement.
LES DERNIERS NIDS DE RESISTANCE SONT ANEANTIS
Paris, 2* août. — ÏUdio-Paris annonce qu'un nid de rCsisîaucé allemand dans te buis de Boulogne et un autre à Meu'ton ont C-té anéantis ce ;tialin.
rial ûaos u-que:. après aroa souligné qu'aucun événement ti* loucba les cœurs ang:a.ti comme ia libération 3e Paris, ajoute : i i-i Franc? est noire p'us proche voisiné eï i a:i:Ce. Tout ce qui peut eîrç. fait do:: Être fait rt sera fa;, pour panser tes blessures que nou* aarons étr* plus pro- ; fondes que 1er nûtrev
• La France est une jran-de nation; aous n> pouvons pas attendre d'elle qu'elle i f a s « antichambre iors dé la! reconsrructiirn de la nouvelle Europe et du nouveau . monde » Aussi, devrait-on précf" j
îe P ' L - S tôt poss.bie que aous | ne 'ïêsîroo* pas !e moins du j ,-nond° îui laiswr jourt" un r.'.-- i>- <f-c-.fi.' p'an .[an^ !é* ;
tietles, Bieo eatendu, ce rôie
Le bombardement de la capitale
a fait 110 morU' et 719 blessés
des haricots, du suer ,: c la margarine et du café.
u:; chargener.î spécial des-t;né aux petits enfants, aux fermes encein-es et aux malades èia'.t composé de cb;>co-îat auquel des vi aminés avaient été ajoutées et du lait en poudre. Du sav«>a et des d£si:;.Vcïants on: été envoyés également.
Selon un message du service des affaires civ les 'tu grand quartier générai alUé. ces stocks de vivres aliaien' être distribués dès leur arrivée à Pars par les seins des au'.oritÈs f rança is qui s'occupen: elles-mêmes de faire v?n r de source locale ' des :r>:in*s de vivras dans ÎS capiîa'e.
« Q, IMPORTE A TOUS LES FRANÇAIS
DE PRENDRE PART A LA LIBERATION », déclare Radio-France
l a défaite allemande s'accuse à l'ouest comme au sud-est
La bataille *l*£urope bat I»ar des moyens de passa. son plein. Dimanche et iuu- fie improvisés. Ct Sous te feu dû non seulement les oflcn- incessant de l'aviation alitée, sives alliées ont marqua de von Kluge s'est efforcé de nouveaux progrès À l'ouest faire repiier au nord de la comme a fest, mais, dans Seine les débris de *a 7e ar-certains secteurs nevratoi- me>. piques de ces deux fronts, Anglais. Américains, Fran-caîs et Hv'wses sont main-(friant Umcés A la poursuite des armées a'icmandes vaincues.
A l'ouest. la situation est
Mais. déjà, il lui faut cors p. ter avec une double menae*\ Sur ses arriéres, à Klbeuf. à Version, les Anglais ont franchi la Sein? et se lan-eent a sa poursuite, ainsi que les contingents améri-
Paris. 2S août. — lucUo-ï'raace a lacicc un a;>pei a la popuî^Uon française : i
< Les trouves alliées, aidée* î par ;e& rorces françaists de rtutérieur, procéder:: brillamment à Sa !-béret ion pro-ffr«»s;T« du terr.tu.re national.
réglée sur la rive gauche de cains qui occupent la tét» la Basse-Seine. En occupant de pont de Mantes, la route qui passe au sud A l'est, les bîind's de du fleuve entre Pont-Aude- Bradlpy i>nt atteint la Mariner et Elbeuf, les forces an- ne K I - T J I I V et l'ont franchie glaises et américaines, qui A M«aUX. Tandis qu'une co-out lait leur jonction, ont tonne remonte la rivière ver» coupé- la retraite aux quel- l'est et aurait atteint déjà que 38 ou iO.ûCO hommes qui Vitry-Ie-Frauçois. les é é. restent de la "e armée a te- mente qui ont traversé la mande. Leur destruction e*t Marne s:* porifnt \ers le maintenant une aflaire de nord en dii*eui.on de la I.gno quc.qucs juors. CorrpiéiFnc-Soiswms, afin de
irieter les Ailerxtinds vers ' la Klandre.
U . , n t , Dans le Midi, a nnrt la
bataille tait rase 1 p^^iu'ïie de saïnt-siaudriD. v a u u * » « i devant Toulon, et un i ôt de
résistance a Marseille, les Alliés tiennent rrïiint.nant toute la <s">te dit lîbOeie jus-qu*à près de Nice.
Deux manoeuvre* intéressantes sont a signaler dans ces vetenrs.
D'une part. la co'onne qui avait occupé Avignon, remonte rapidecaen t la vallée du Khorjè. Eîle a atteint
à Varsovie
Vr?e la France 1 Jacques LEMOINE.
Paris. ?î ïo2t. ... J .iim.i(iu:« nu pa r i annonce que
gï>:;rern>ni#»iï qui sora l'es- bardemeat zérien SfCîimenï de ia ;«o^u'atios françâ:«- v*ut entière. I>e toat ' manière, les Britanniques désirent assurer leurs cC'mps2T..'ia* de lutte français qu'ils souhaitent voir •» préser.t» ailiaace nsintenue
î | et renforcée b&térce du conïtseoi toct entier..i
Radio le hom-eff^Clué
dimanche tnat:^ 3 ïné lW personnes et en s blessé *W.
Aujourd'hui, dans la rr.at:-née. rartnierie allemande » V mbardé Pari» pendant trois heures Oc rapporte que n>rif srf>n(î:*wîtncn"S '>nt t\6 atteint?.
T ONESES. - 0= n'i p»* 4e J - ' aottwres efÏMei'e» de la Suî* tvie d«pG-s ï ' » a ac «< ue es paya se mirai; o> !i ta t re
L A presse mslahe Staxaat avec aasruaKé ^ue 's. Su^ir» pa-e -xxr ; 1 criai"» qs'eiie 1 assis. I* Bdprtc ao.i *ccep;er a> par-xiprr * ta lc:îe rocu-e >s i>
Varsovie, Ï S août. — Les | Allesnarkts ont «cceatué leur I pressi< 2 contre les forces j poluca.ses qui se sont ?oule-j rées. -
,11 incombe a tous 1»! A ? r ^ . b . s r r â ^ ^^^ié^&sff^ïil^^^^i de* laVctîMontétimar et se trouvait
m axtant i toute teUrlt« U ! SainUean. qu'ils o=t 1 « n i ^ t r . eu faveur du rétabïïsse.'neû* conquis er. parte, a.nsi des cotioMtions uormaies delqu'UQ autre immeuble près vie.» 1 du posie c Veûdett>s ».
1 1 <fst ensuite fait appel: selon les r.cutev.es parve. srécia:ejnént â ragricuKwe. J naes à Londres, !a Gestapo
LU commerce et a rinduscic , tv&mt en moyenne trois
au sud de
lu pays, bases économiques j w n t s r^rsonces psr jour
Faute d*anr.e? lonrdea. les S f tSS f^Rwx î i B i ï t l » » * ne peuvent se 1er.-
et apnortrra soc effort t<r- - ^ l e s ^ e a e a t tenus par la sonaei a rceorre corimuae.»] Gestapo.
do tikUDétres Lyon.
D'autre part, tes force* awà, ricaincs qui ont atteint la frootit-re suisse a. la hauteur île Genève poussera»cot actuellement vers le nord-est, en suivant îa lifmc da Jura. Elles ne seraient rlus qu'a K « kilomètres des b'ia-dès qui. au sud-est de Pari*, ont atteint Troyes.
Edmond nEYSER. (Voir la suite en ze peje.)
nui! MmÊSÊKÊÊÊKÊÊÊÊÊÊKÊÊÊÊtÊSÊÊÊÊÊÊÊÊM i i i î î I m i
| i •
1 METTENT FIN •
A U N E C E I S E [ DE HUIT JOURS E S
SSUUDD--OOUUEESSTT G R A N D S E P U B U C A S * E G O M . 11 I I I I H I M H I I 1 1 S, m t à t Cti .<•• - BflBBEAUX L E M I N I S T È R E
m a t i n L^CCORD PARAÎT, EN EFFET, VIRTUELLEMENT REALISE
^ j ? ™ œ ^ r . s « , „ ° ° E g t ^ j ^ y a ^ i - s s s s t - s *% '^s r °S t=S î»SSî S s ^ r S S - ^ ^ r * -
t - 8 s f c ù ^
WUJ rK LLffèa-jTnjiî, du Os CTtzmt- aaéérraaii.. JJuuiinn xxggnnùùtt mmiittiiiijjJJrrmm
re . . C a f m a s p h è r e éfu-t-; aD^trrie- t a . ddééffeennssee natianais. ''ccooiiffffaanntt l a 0
te ixprix plusieurs journée* ta?, ifeuar demters. mtmsièms *iim± cons-it oui mmSt n * + r - i *
fièvre et rinTuittuae^ f n t ^ à d c T S S f S S L ^ u ^ s S r S L ^ ^ ^
Un fait positif irnportmttest. K E R . Ait. S o f t : a-osat IL--r corTi-rawrisïEai. n e r s » î i i n i p a s ; .peiwè^i-mt, d. zinq. mois: de
ministère. cainpren4ratt o^xr ^nanegs: J £ Ba-utra j a i s -
ure? trentoinir car païWWîWSiîSx. 3 r T * * £ T-;cgrgglruataMU-
sffiïe- m i n w 4 r - y eS- <JK*n=3 w w - r r s « n -mas t e r a s , « rE t a* s»?-
s ^ c r ^ a i r e » iTErut.. ra-tort c a n # e a chmran au. J ss-ni-
r--_-u_.-i__ -r ^ r r , » ^ n ' T r ! i , d"*"1 * ? c tra-ts grands E rnSnenr serœrt 4 * „ . partis- Levmss- a n a t u g t ngraagKf
acçuf s .- l e général de Gaxtlls a Tue lat pmttîictitm
reçu, dans la matines, le* d*- serrât destinés à. t m _ K J t 2 * i l t f - 2 5 ^ erannx partis ^L^^^^^J^fues
autre» Tsriéi end&sser, en! maéntenaszt: Gaston I*eferr? (sm&Bste;); m. m Vincent
et U dmt les, recevoir- encore ^"noues.
^ pos f fon i uUHaie; fe r r £ n » t » B f e ^ i r S t e-«. trtmnil et M. a%scV»Snui^tm?^uT^
d a n » la.- smree. H n'y. a. Oomr salon (Loutres; artnts.. onrr (Bavoir csBolaéTcéaSe: e*~Tk 1T« 1 jiumiiuit 1ns arto-fr-e» X V » S « i L ^ S s à k r M « .
r r u m « l , a. svrrdioîïsé- laz -rters-
8r-aar jnAtSptKB « o r <*>«mi'"»
les espoirs sont permis^ WKÊËQt&Gf en aima; Dans les couloirs, il a été: sur- l^m pmtr y* , effectifs.' a** on, t a n c e J I É M t i B * azermen* oosé-
tout question des c/iamnss (ru:* rmt ± sa, tSte un commnmstmi, » cette trtrnsavîion et les res-
te général de GauUe dùzbontir- et Lati^re- pour- r éga tpe rcgr r t . . gociations si orient Talent, vers
a cons'ifuer un ministère sta*
t
Ole et fort. On rappelait: lé- sens
1
catégorique - que les députés • «r _ m
Ter*'-*"™" isr~^?-4: Vers le dénouement 'a formattem d'un gjruverrre* ment tripartile axec- une- éJKat- Pacts , 2fr r w m v b r e — JOBT^D
les|-luX.LJa,-^. , ^ u » F SBOedi^B;. M. g u * . d«r tnrt»
F « : x Goum. interviewé; s'est ter- roçu r n . H » i i » t , mmrm yuim. mldJ. m » —
i M.
<t lie. vent est à. itoptimisme. maïs- Waurto» Tirarer, * « K_ 38; M. Oanlel W — ^ « i m . 38, et M. Mauriea S s b u n u m , * 13 h. 30. M. I t e » "nierez a quit té la
présKtence à 15 tt 38, s», refusant
W groupa seaiaiiste se réunira, a faire te ut» ttfsiiaxaiîttn.
ûttar exsirentJipsi communistes T & déclarer i Tfft ^«i Ze prtrttïème eaUfiitleU- « lie. vent est à . . v
D a n s tes cou lo i r s ; te. farait" J * - r » per^e pas T U " . ; y ai* d a
c o u r a i t a / îa de llaprés-mitti, rremveau dès ce soltr P«utréî;re de -
qus le rnrnistÈne. de: la- OXtrrrrr-. m a i r e peut-être nrôme mwEredi
aurait then -un titulaire corn, mat in . munis!?, mais que' le ajénéral Le. groupe seaiaiiste se réuni
de Gaulle lui-même. ou. le gé~ d e nouveau raercreari i a . t
vvaesbaxien. 2» nwTOmbrt — L e j .gauvernenrgg i i ; fiwinpite s 3H=-|
meiié d » d e m a n d e s , d e maté r ie l i ndus t r i e l aJlerrrand darst sL c lame la t x a « s f e e a u tiîxe des nâMxatOTis .
A L ' I S S U E D U « C O N S Q L D S D I X » « Nous avons juré de ne riai dire » oonntt ddééddaaii>>éé lleess ddéélléégguuééss ddeess aa TTrraaiiss ((aattxxmmddss »»
Quand. * r? n. 3 . » . Ban l e ! Mayer. âecrétutte Bémétal du pa r -ti secialista.. <i««i p â m a visiteur da rapre^HucU. mt saxit de abee. Je:
péuera i d e Giauila. U â'eit vié»>arô: réâeluroem optimùaa. flutpéram far-meineta — et ce soia aes tumnes termes — q u ' U n e ialuriori a la- exi-s e qui. d u r a /"*f" ,"s iiuxt j aurs irt— ter viendra, incessamment. X.. Maurice T h m w . arsa»m-pagné de M. Jm^pio». Ducios, a e*u. à 1» h. 38. un nouvel entret ien avec le général de Gaulle.. Es- ont quit.
Pa r i s . » - novembre. — Le. b a - les Jéurnaiistes- et se refusèrent é té la présidence a. la h. SB) sans
r eaa politique du Par t i ooirrrnu- parler ; MM. V.iiicent-Auriol e» faire d e déciara t inn.
n t s t e . réuni mard i mat in à la JStayer révéièrent qu.'i's ava i en t U. é ta i t . 20 a. 10.. a p r è s , un. e n -
Chambre , a v a i t dé>igné MM. Mau- j u r é de ne rien laisser, t r ansp i re r t r e t l en . qtu~ a Oiiré p r é » tCune
r i ce Ti>orez. Jacques Oucios e* de l 'entret ien. KM. Gay. Geiin e» t ifure; toiis. q.uanav. qna'tid M.
Flor lmond Bonté comme reprèsen- Setoumann sort irent les derniers. . Haxiricp à c i u m a a n at qnittfi: la
t a n t s à. !a-. déiéaat ian qui sîest M. Seliumann confirma que lui et prés idence , s e fél ici tant : d e « m
rendue ; à n h. 30. auprès du gé- ses collègues avaient j u r é au gé- o p t i m i s m e , q u i : i ï s 'esi pas-
n é r a l de Gaulie. n é r a l . en termes identiques, de ne- démen t i p e n d a n t les n u l ; d s r -
D'autr«> par t , le Pa r t i socialiste dévoiler les secrets de la. réu- a iers - J o u r » e t cpuL. pvnse-t-iu
e t le MiR.P. étaient reTrrésajués m o n - J " .ES*. îrnnwer- ;ncffiœaamrenî:
r e s * ^ v e u i e n r pa r MM. Vincent-
^ r ^ t W r . rt„ w u r> »
A u r a * . Danie: Mayer, André P h i - H M C M A * J POINT , , ^ 1 . - 5 ° * * ° ^ * d u ? L B ~ P
H a
l ip . et par MM. Krancisqoe- Gav. V _ l ï . d Ë d a r é :: « l e «an .* à un dé-
Maur ice Schurrrann et André Co~ DE M. HBHBOT n o u e r n s n t h e u r e u x d a n s .a Pariai . 2B, ntw=enrr*re;. — » . ^ ^ L ^ ^ "vî* _?!?_??£:
U Fraaee rétae [orm&- tans jfc m t r t m ' ï . r a t J w t d é p r t n c t p e é1' ont in—"WHii' I—PM(— Le* président I W b c fffwrin et Jfc. TRgrfer.. <atefei»e- «ftr g — a . riew^ ont amvfbDité aret& t*n~ P^THnfon. gt afe n'ont aas- swetcé qu'à, leur mis lu. mmmlftsttSmt Ou. ministère était maintenant •une Question éTheures.
L l r a n accose l a RUSSH d'appuyer les troubles d e r A z e r b a ï d j a n L'Amérique s'apprête à interrenir îjre=«e. 3ff. H u s s e i n j ^ f r l w ^ q u e fie d*9RC89atfaK.
- » i in i» ^ smfewBB g f j a g M B m a i m u t « s K> nu —< 11 âaia. qa t a
ai les fftECfs- «ta aou*. I — W B l i s - se- qn» (as fi rtm «mi l M
a i e s s a m l|u uni «ezs "Satxxz Beat: • lu • • m i l d a n s ie
_ — A g c o u r s d ' u n e c o n f é r e n c e d a IMWJIIII d ' I r a a a W a s h i n g t o n , s "< JBBDÉeSEL H M K le s âMPÉâfr i e » yofc 11 liai aaac «giiH iH» a é p w d e ï t â a e r t ï a i d j a n . Sa . d e L l r a n <&u « « jeu ». « On * ii»*e- 4 é m a e i i e utrrtés amérira ines . M. Hussein Aia a précië eosot-
i» que M. Byrnes. jirnMwiiu d 'E-ta t , la i a d i t lundi que 1« geu-aaaaanat aménoaau attemtast la .uapuit de s aa
ITLB.S^S. <ta«* le» JBitms j*ay* <M
KEÇOIT L'AMBASSADEUR D'IRAN L 3 n d r e a . 28 aave-mbre. que les o a n a a i âaatjaaaaa on t dt t L *m ' i I—BIH uar d ' I r a n k L O B »
sa- daaajBMfc d» TàîiO- dires a r g n d n wtsifir mardi
rwH. i a a saUSeuat m&mfnim CTwnt ar M . BBrta . m i n i s t r e
qua ie sauvemsHiesït des Etat»- q n s d e * affaires - é t r a n g è r e s .
Bro6 acVressera une nota a u gon vernetnent soviétique. qu ' t ï a e n t r e t e n u d e l a s i t ua -t i a n 3réé« en I r a n p a r le» tro»«
C». n_"est pas seuieaiant la de s - a i e s d s r A z e r b a ï d j a n .
Dana la liste f r a n ç a i s e son t e n -core é n u m é r é e s soûcaaxte us ines . Be p lus , t a F r a n e e r éc l ame la l iv ra i sen d e p l u s i e u r s millaeits rie w a fions rie cbemin. de fer e t p lu s i eu r s cen ta ine» d e r e m s r -f p i w r a e t de cna l anda .
t i s d e cher-- le serrera'-t- de; Gaulle; p roposé p a r le g r o u p e sociai:s*e, A r 8.*? 1' . Georges Bidault
MM. Bome. T.10TBZ. et- I>iiclos déclare- qu ' i l a en réa i i lé voîfr ? «jnitte. a son t o u r l a présidenoi*'
passèrent impénétratiles- devant p o u r . . u u goUAiea:!Ksi!itjj.-r e n deeiitraiit: «- Ça ne va pas' mal ». — Le générai cte Gaul le a qui i té .
1 -a ;>r-s.dt-:ioe a âj ... pour, r--| g a g n e r Neuiily. Gomme on lu i d e
manda i t si la, const i tut ion eut; gou-vernement, pouvait être a t t endue pour mercredi, il. a répondu : H On. a le droit- d e llespérer. » j Ctt. b rou i l l a rd : eastTémemerrf.
- pa ; s qu i noya i t les aborxte cou -Bois o e Boulogne a. i n t e r r o m p u ; cet te nu A, -les con&u-ltacions m i -nistériel les, d u gôî iémi de Garnie
•qui devaient- r a p r e n d x e a p r è s dî-n e r e f se; j j roloi iger Iu&quià. une llallTE. d.U nia;: : : . : Las-- ptramiéres-: personr .a i i l és si— t endues ; èa ïfeui-MK SJM; Léon est ASdSTie.:. i : : r. sa rat-
;parven ues . après de .ongs . effortat ; e t avec un g r a n d r e t a r d , à s » -;gner la résiterree- d u g é n é r a l de-Gaui ie , isolée pair un épa is ri-
ideau c e b r u m e . i D e v a n t cet te di'fflcnllé i inpré-; v u e . les cotisul-:ai:,>ns. mtd l s té -. r ie l lea on t été r e n v o y é e s à m e r -jcredi . 9.- h.. 30. On espère. rFéarrrnoina. q u e le: IministèTe.- p o u c r a être, cons t i t ué jda-ns l a maîindfe. Après les entretiens: cme le- gé: : néral de Gaulle a eus? mandi, . d 'abord avec les délégués, dés-trois, g r a n d s partis - de rassemblée, pais*
\ «îccessi ve me n t. avec les chefs des ; trois, g roupes par iementai res . l.'ac. oord pa ra i f vir tuel lement réalisé : psur- I * constitution du gcaxwui ut . .
A LA COUR D£ JUSTICE DE m31®&iaX Milicien en Haate-SaBwe, milicien en Bdedogne, Roger A R M O U I L est condamné aux travaux forcés à perpétuité Roger Arramil. 51 ans. éîfelricien Jacques Moutel n'avait que 18 ara
à PîTieuilh. en Dordogne. était S .Q- lorsque la vie de. famille devenant
en 1942. H adhéra par la suite impassible. 11 s'engage chus la. 2H1
S la- Milice. lice. II le resretta. mata, trop ta rd
Comme milicien, on le vit. en uni*- i:l paoblt*. pour. l^Allmmgne. pour l^
forme et. armé,, monter des gardas front- russe; où. il n e combat point.,
et. ce- qui est pi«fa grave;, il parti- Gcoomisaire du gouvememesit:
eipa aux espéei::a:is contre- les- a » - ^ s-omos* prcrr. à BD verdict, dlln-
quis de la Haute-Savoe. diligence que 2 » Keiler; du HMIIMII
IL revrrr. ensuite a Hte-lgneur. puis d"AngouleHre. sollialer en une éarnu
à Ufaoges et à Thn-.ers. Dana ce'.te V arr.e plaidoirie. dernière ville; 280 miliciens, au ^ c o u r acquitte MôHlet. mais pro.
nombre desaueis ^rti^ysecasé, pré- î > o n c e s a dégradation: nationale pour eux. ans .
* * *
cédèrent à. des arrestations. Plusieurs- personnes- furent, à cette occasion,, tuées? après avoir été" ta** Curéac
André Deschamps eî Jean. BettWK
Muuuil me avoir pris une- part ac- employés des: E r t l t . a» Angoaiêmr..
tive- a< ces atrocités, mais de nom- furent.. Hun cbefr tlfit'ffnneTTerrtal dUj|
breux témoins affirment l'avoir vu R.^lP. . l'autre pgQpttgamdifctc- dUi
r.Vari'tié comparai: après ai-oir été groupe Collaboration.
arrête- en Italie, où. il siétBàt- enfui; Us sont condamnés, l e premier à
alors qu'il éSait: planton: a Sgma- ans dp rsfusion., ie seron.1 â
ringen. quaire années de- prison. Us. sent.
M. Robert; commissaire HQ gou- «'• «Mara te * •«».
verneraent. requicr; une peine se-cour, que préside SE. lé- cos- JSES*^**1*1 ? i M l i ' ' ^ 1 2 b T " *
seiller LamberTcle Ce»eau. fait droit o f f : c : e r * c a r r i e ^ - . f u £ - n o m m é
aux reouisitions. du^Sara i iHBre du a f I ? " 3 ^ - ° « , tricojore par
tmuememrc t «t: maifi^ un» hrile |f S*'??*1
! « o rc tw du-quel H avait servi en. 1340. Il fi: 1S-M. refusa de servir dans les Wafîen SS
Il est. défendu par.- Me riiinin >iln La cour caiviamne Jean Huez A
sept ans de travaux forcés, cirai ans
gouvernement et; malgré une belle plaidoirie de Me Dusson-Martz. cou-damne Arnouil aux tra%-aux forcifr -4 c - - " ^ ^ 6 1 1 "Ussie. m a s .
perpétuité: et. prononce sa dégrad»-Cioa. S v:c. , .
SELON LA RADIO AMERICAINE Pour rétabhr T ordre
m MandcAffurie.; Tcliaag Kaï C&ek fait appel
à la Russie New-York. 2D rrovamnre. — La Coiumbia. •taaaaaavaaa. Syaeaai fait était d'une Information de TcrtMins-Klns seior. la-quedle te gouver-nerae-rt çhlngta a u r a i t am~ ratatt aowiétlaue, pa r I'i*rtertnédtal-re de son représentant a Tolioung-Klng, de l 'aider a rétablir l 'ordre en Mandchourle afin da sauvegar-der l 'unité de la Chine. Selon un« au t r e information da la C.B. S., la uuuéiJml Tctrang Kai Chah a adressé une seconde reouète au gouvernement de l'U. R.S.S.. lui aamancaent d 'ordonner aux troupes soviétiques actuelle-ment en Mandchourle de laisser la plaoo aux forces gouvernemen-tales.
ETSENHGWER ET SiMITZ
e t d e kc a r t m WAshirorton; -2» novembre. — Ee général Eisenhower a été nommé cltef ' i 'é tat-major de llarmée amé-ncaine .
Qe son côié. l 'amiral ' rfimit» a> étér nommé chef d 'étatrrmsjpr de la m a r i n e américaine:
ST. K ALI N-i NE A ETE DECORE de l 'ordre de Lénine, pour servi-
U R exceptionnels rendus a u cours Ida là construction, e t de la con-solidation, de, l 'Eta t aaviéîdque^.
LE "GRAND PROCÈSS^EST OUVERT A NUREMBERG l'ilot-iiujor des criminels de guerre allemands - GO€RING EN TETE -à f a c e a v e c s e s j u g e s (3e notre envoyé spéckd Georges GROSJEAN) N u r e m b e r g , 2 0 n o v e m b r e . — L e c h e m i n d e Rethoàrfea, le c h e - France a obtenu la mise e a
. , _ . . _ . f . - accusation de la famille Km pp. It
m m de S ta l i ng rad , c eux d e Coverrtry e t d e P e a r l - r & r b o u r . t ous ^ ^ ^ - ^ g u ' o n organisera pro-
convergen t a u j o u r d ' h u i vers ce b e r c e a u d u rtan"urne, vers. Naremfaexg- chainemftnt u n procès peu r l ' en . aeodAa des grands magna t s d e
Les accusés s e présentanx s u r dont on at tend le retour d e Par is . ;-:.rrdujtrte al lemande mil ont fa-
lenx rangs ; em face d 'eux. J94irs Goermg est en un^oxme gr i s d a vorisé le national-*>e<aalîsme.
juges : ie colonel Pakrovsky. rem- maréchal, e t présente un visag» re-
Los « a c t i o n s des accusés
deux rangs ; e n face d'eux,. leurs Gaermx e s t «or i w f e r m T w . rt» ^ T ? ? 1 .awagrancie epu on
juges : le colonel pali-rovsky. rem- marécho i e t prése i - - è r e ! : ô aational^ecfattsna".
plaçant le- générai Rotirjenko. ma- posé: IΫBK. prfe ùe
Inde; Shawcross. (Angleterre), ciôs airrisBre. les y s u ï dé:
\ackcon ,Ltato-Cms-i: M. Q u i a ô : ment-entoarffe dans orbites, t II La =éarce ^e r<mrt^-m»/i»
(Eranoei reirrplaw » . de Menthon. paraît: suraA-cité; a ibbentrop est c o r S a c r e T ^ u T t o i s * ? ^ il lectun»
B O l ' R § E i Scnnre du 20 novenuire Le raient issement des. transac-
tions: est: pllis accentué. I*-. HT^n-»» reste- en position dîazsente: Lx teu. danse d'ensemble n'est pas. mau-vaise: c'est surtout EfartajÉataM qui domine.
* 7- perpétuel. 99 35: 5 <%, 1920. 149 05; 3 1,2 r-0 :942. 101 70' 3 1942. 93 43 : 3 % 1S45. 99 35. ' Hanqne. de Eranee. 18.075; Rarapz? d'Indoenrae. 1O.000; Hasasa de Bans 1 2*9: 31UJ . . S80; Contpjoir dflfcL compte. 1.375: Crédit Roncier. 61075; Crédit Lyonnais. 1.6:2. Suez. 53.400: Nord. 1.3K- Santa— ï*é. 2.63a: DiS'.riautios. 1.215; Rner-gie Iadustriei'.e. 1.215: Générale d 3 lectenrûé. 3.50a-, TTaomson. 330: Ener. eie Elecirique du Sud-Ouest; t U S ; Forges du Nord-Est. 1.250: SMIÛX «a ; . Aciéries de la Marine. 2Ï9D OSacxfle: res. 485; Lens. 635; Xicxel 31270. Ugtne. 2.750: Sali Sain'-e.Taérèse. 4.400; Kdrimann. 2.000: Gafsa. 4.020; Rbôae-Poulenc. 3230 Ssmt-Gobain. 5.65S; Air Liquide. 1.225; Caoutchouc Indonhin».. 2.0S0; Crargems a t e l a , 2.305.
Say. 1^94: Port-Rosaria: 192M: Quilmés. 29.000: Banqui* Ottomazs. 2-900 Cînadar . Pacirlc. 1.5:5; Cen. tral "Mining. 9:000: G- i . : c . 3 : : : Rio. 5.215; Union Corporation. 4.553. Azote, 7.300; Rorai Pâlira. BJSfc
.d'mterdiction de. séjour et. à la? dé-.gradatioon. A vie
UNE PROTBT!ATI P N APRES IL& COMOAMNATION Dtf CHEF MILICIEN RI BERACCUS EUSSa-ET Dans une le'-tre ouverte & MM. le ! Ministre de la. justice, le Pracitreur 'de la République- S Bordeaux, le ?re-:'et de la DoidogrR et. au présidée-. Idu C D L., îe maire de- Rlbérac vient de protesier contre, lé- Jugement ren du par la cour, de justice de Bor-deaux, qu» condamné à un mois dr prison le chef milicien Busse ie:. de Rib%act. rjréeéaeaaaatt; mnilwîtiré a.: mon par. contumace: p a r la cour de justice de Rérrgtieux. *
Le Congf El ItlfMaTill des dââaats de bornons P a r i s . « S rrovamigei — L s C a n ?rèa n a t i o n a l dès dé boissons , hôiteilprs. iimoTradiPSS^
•et r ssaa t t ra re ' j - s i e F r a n c e et des-colonies-, a o r r r u i e n c é SES- t r a -7 3 U I m a r d i aorés-r r i i l i . Au c o u r s des t ro is j o u r s 6e-sess ion. les r a p p o r t s mora l e t S r.-ar.ci-ar. a ' e s : QHS a » a u e s i i o n s . n î é r r s a n i t l a curpwra t ian . HM— t amnaen t l a l u t t e c o n t r e d ' a ' cno i s m t ht l imi ta i ion d u nom bre- des d é b i t s de hawfius- . ae-. . UscuCâa..
Le verdict de raSaire delaifâîapodeNeuilîy U S E C3ZHSTW MTr" A T I Q X
E T U H E A^r rv T r? A V A 11 ot I •Datas». 30. novembre. — saur mgÊÈm de la c o u r de justice a rendu son a r r ê t dans l'aftatre de la Gestapo de Xeuilly. \ ton HtHiten a été condamnai à l a peine de mort. Jouanneteau et' Ernest'. Lupescu eaux, travaux- ttue-CBS> à. perjKtuiié. "Bous trois ont été- ea mitre- cniMramnfe Ai l a oan-riacainrn de leurs biens. Eiiane EueraiHl a é»é conilam-néa- à. ttnis ans de prison, va.MU f rancs d ' a n e w l e e t à la déstrada—;
t i o n nationale; Xacie Sa r a t i r r e . à . un an de prison.. iStflM f r a n o d 'aroende «t à la dferadat ion na-tionale. Quant au chaulT.arr UBBTI Gaillerme. il a été acquitté du
ichet «Tlnteiliaerroe avec T'eumani l-*t déclaré seulement' en é ta t d"ln-
dienité nationaie p o u r cinq ans .
T.a température P a r » . 90 i ioveuibra. — provi-
s ions p o u r la i o u r n ô e du. a no-vembre : région du sud_onest ciel n » ! 7 * r : , bTujr»us: ai»»r faibles- ou b r u i n e s s u r 1? litroras dr«4B m a n c h e et L'art-larrtiGruet v e m s%-iripntarrt aai S Î -testr *ro»sr faibie à. rrrodfiré- T e m a é r a t a r e m 2 r i m a s t a t i o r m a i r e .
La direction des ports français est très optimiste Dès 1946 le trafic ammel d'avant-guerre sera atteint P a r i s . 2B" r r r r rembra . - L a 1er J a n v i e r lôtfi. l e t r a f i c < t »
n a c t s f ranes te i mmnm Hggàsr c e lu i d ' a v a n t ga ier re . . Oe:
UUération.. 28. ki tenretŒB d e q u a i s . 30« p laces ât a « a i ont é^e
r é t ab l i a ; p r i s , dfc? 3 » sru--_4 o n t été; r e m i s e s en a e r v i c e ; 5 »
b a t e a n x a m i é t é renf lbués . L a trafic- oruli. en Janv ie r , De; môme. . Bexd«Hix . t r è s peu OÎGÊB&C q u e d e UEiOBô tn rmes . t oucha : e s t é g a l e i n e t u gfiné p a r
H8f nasse , en s e p t e m b r e ! a> un: d o u b l e b a r r a g e d e b a e a u x
l '3Â1.9H tannes . . » r i t p l u s 4?un couifee, p a r les A l ! é m a n a s . C e -
t i e r s d e ce lu i d ' a i - a n t - ^ u e r r e . pendant-, lès- *= L-iner ty^rina-*; ,
Actuel lEmenT, l e s ftw'*,<"w^b» a l l égés à Pau i l i ac ; a e y a c r t rfi-
u t i i i s e n t miLaisx une- y i m u t e m o n i e r Jusqu ' à , r f e rdeanx en
par t ie- d e » porta, français- e n a m t o u m a m les b a r r a s e s .
rîiaaitîmilîrr Le H a ^ r e . q u i ser t trafic est . dé jà égal , ax m m a C a e
'kflaaa» a&rrirtrÊrm, afc redfipteié- d e o e q » i l é t a i t en 18g. Le
nrenr . et JferseiKe. don t s e u l e b a r r a g e a n a e r t . 11 a t ru i i a f i a
urre fa ible p a r t i e eat néaerwée liiflW toraffia. pa ra lysé , d ' a u - ,., —,,««. „rms
. rre- p a r t , p a r l e m a n q u e d a ^ ^
X ^ ^ S ^ ^ .
l latson fïnrrowatafc e c r f l è ^ e n t ^ u r t é « cnmaei
3 a capac i té pou r r a . TtTPttntm d e s m i n e s , ut ma nérirpipa afle-
•SsMè -.armée p a r mr tàw Caife imwiatfnv iwn»na r i f e s de. r a s &
dl i H a v r e est dfiîfc de, Cependan t , ô a u c u n m o m e n t .
tiinnE5k ^ a t i u . X^ganusanan <ie ^ v o l u m e des- impe r t a t t o r r» «e?
SHO p a r t rrorrjoinîemenx as^ec ^ r r a r . r » n ' a éJé l imi te pa î"
~eiu! «te R a n e n . ou l a ' D » l a . caepanité de s e s partaw- Tfartf
b a u t ^ afarBaj» acjaSrent l e u r o s - , B ^ . n i f a i p a ^ n » a e 6 s J l o c a -, , r ions- d » m o n â g e a m é r i c a i n al
q u i Oi t l a p r i m a - ; « d t m r u l t ê s d e s u i t i i i a i i a »
tnilinaine a m é r i c a i n e , ta^acurs o n t ajnpflctre qofU a f r
Voici l e bal imer . l dans lequel les cesemneds de gue r re naxis sont ac tue l l emen t jugés . (Photo. K e y s i o n e J
vieilli. Les ex-amfraux Doemite-. e t de l'acte français d'accusation «t
Baeder occupent.. derr iÈre GoerUTg. à celle de l'acte soviétique
a* deuxième hanc . Les accusés éemUent ensuite las
i. . accusations relevées- contre chacun
u .ac re a accusat ion d 'entre eux i Geering parait mé-
Durarrt six heures d'horloge. la. m ^ ^ f f i £L,*Tr:t-
lecture de l'acte <TMC"^T^<«rtBtr q zxt-uzkel. Speer e t Funck son»
j a n r V a u s a " ^ n a t o n e ^ n s ^ ' m a » ^ r é a < = t l 0 n - H € S S Parait ne pas . comme les mailles du t"-ct d^ns , i T £ ^ ? ^ ^ *' — m a i s F u b "
oue ' ttoBlm£n~- iîL A - ^ f ^ iœntrop s ' émeut et va même jus-
. . f f i ï g ™ * ^ A-iemands ««-à e s suyer une ' a rme. Inrii «a
i éi 5 r e m i s a u x ar i tord lâs e r s i - n t w c
es te 14 oc tobre . Cleo qu ' i l a i t ^ éSe: t r è s e n i a i n m w e f c . s a s . tsar Wfaéx l a d l r e c t i e n d e » ps r ' a -
ûc e s t déjà d e : a n œ s mnr iCnags . e s t t r è s o p t i m i s t e ,
p a r m o i s . p u i s q u ' e l l e prévoi t la p r r r a a i l h
^ tîliiiir-.Vg7:3;rs- e s * QTTMpfë In- té> i O u r a F r a n c e de -UPBaoitV
derrrne. m a i s î to i ta i» a été dé- s ' i n u r e a i e n IS'.C l e s 35 m i l -
t r u i t A g e t est aiornrç p a r l i ons lté t o n n e s q u ' e S e r e c e - î _.
e» b a r r a g e s <re- aateSKoe cmités var t en m o y e n n e annue l l emer r t I chés à se s c i a j t s relaxent «$e* i.
p a r les A l l e m a n d s e a Lo i r e . a v a n ' - g u e r r e . peina de mort .
sont tombés. ~ ' ~ ~ ^ s u ^ a n « ' a rme. lodl e»
; L ' e x - a m i r a i Raeder demeurent irru
La^ première parti*, de cet acte passibles, tout comme Doenitz,
t raccusation est tm tissu d a mé- Keitei. en revanche, passe nerveu-
ta ï t s qui s 'étendent de la fonda- « m e n t sa main su r sa moustache
tion. du parti nafianal-soeiaiuâe- A lorsqu' i l est mis en cause,
la préparai ion ett i 'esscntfaa des agre.sgttnat taxcUBÉtetes.
Oes mor t s , dés pi Mages, d e » des t ruc t ions (ato en tend ensuite la, sfBttata émimérat ion — qjit ne semble mé mB pas émouvo i r las hourreaux. dont les. t r a — des crimes commis dooe "es pagr ftTBisiéa : la. France, cr ie jus tîos peur s a s 2BaSM morts e t se* SSSSkkffmm dépa r t e s : pniiûquoa. La Bussta navéie une entreprise, vér: '-uii.- dd~~.. -lea'.ractior. ^ -.e siliiii.'-a*j< (an t ique . Cas diiffres <le la
Hjflsagat.. de la. Tcliéau^baeapuk-;dri|i:unTaai. uni t oa qu 'un peut ima iSiner:. E A massacres d'otsasas eu Htaaag- eat. Baft>wle. eu Helgiqu* sont aussi évoqués.
Cas yeux du monde chnl isê son: iiHHHlwtant Qaés s u r ces crirnûiel--de g r a n d s imw|,faiiiL qui répon dent absBlurneot an terme, dfaeae Ca t ien da maiféztsacs. Cet acte cl 'aaaisation peut etn caasûlâré cormng le plus, bel uv t ramaa t . rats e a en ivre par k • Quatre Gmr . i s» depuis la Char
teda- I 'Atlantéque. R pose à i. •léîense un problème écrasas* é tant donné que, les crimes réprt
LES SPORTS L'assemblée généra (e d e ta Ligue de C u y e a n e «T-italpfiaau. aura lieu l e 2 5 novembre L! assemblée générale de la Ligna
le Guyenne dratblétaBie est î.xée « . itaiiTMii'he 25 ruMgudire. A 9 heu-salle de- l*-&ére-CUib da S-O -ue des Trois-Coniis. S BonîeàaxJ ^ e ^ a o a suivie des alertions prori-
- e taaxsemenr du championnat 4 a mgfcy à 13 WeSeL le nnaa m ru des dune de
w (SS-JKSOB- nu iinulL après les mat-les du 18 novembre : L Csrraa-«onne. 7 rcatrnes. 19 pis: Caî«len. 7 rnandies. 13 yyjjss\\
TTffUUllaaaaccaawwee.. 7 matenes. 17 pis 4. 7 raatcbies. 17 pis-. 5. Lézjjnan. r u c h e s . 15 ? u : Z Lyon. 7 maî-: Pt-r 7. Somme. 6 m a t e r » .
- Pis; S. ToulOBse. s •nwt^n„ a
s. 9 Rayonne. 8 raaienes. 12 ots-3otdeaux. 6 ma-coes. 19 pts : AsssDaa. s —-TTa-i rs p t r « t a e m e . 7 "TWTT-TKB. "9 P t a- '«1 «sau-taa, T laatcaex. T pts.
SUD OUEST ces années là...
LE5 A V E N T U R E S D U
ani NICOLAS P A R
S A G E « L A - ,
Q u e iTaAÎ A V E C
L E S A - B L E .
J E WkîSTWlZE^ ON T R O C i = A œ s
- T R O U S /
N Î C 0 U A 5 / _ 5 0 T : Î S D E E T 12ECOOVÎ2E C E - f T Î O U . ' - C ' E S T T C - È S OAWGEVÎEUX C E Q U E TU -FAIS LA* A-aUANt> T U AO-. l î A ô F i W i . O W
Î R A S E .'&Ai(
1
ILV A TtZOP T3E SWOÎT i C t ™ 4 E VAîS DOtS-MiO AILLEURS
T U tOe M'AS P A S DIT A V E C QUOi LE -RHCOOVïZtl?, LE Tt20U/..AL0RS
J'Ai VU UN
l E P E T Î T E S T ® Î E M OtO N E L'EtsiTEWO P U O S P L O î S Q O E L E P E T Î T M O l » 3 S i E O R GIOS R O M K L A î T T O O T A U H e U Î Ï E - . ^-i^'^f L E
B - Ô E P A Î T
COMME JE NEPOUVAîsVIL A OU PAS FAÎRE •DEâTROOS/JEKrreCCER j ' A i -FAIT -DES MOM~ y f LE PETTT T A G N E S , J ' A î P U i S j UoMSiEOTî/ DU SA*BLE AU — T O O « .
POURQUOI QUE LUi, ÎL A LE BtîÛîT •DEFAIRE D E S TTÏOUS, E T ^ MOi PAÔ/_HEÎN/.. .POUTW5UOtP
(
CONTRAIREMENT ne suis em colère
j'ai reçu beaucoup de j'ai pris un tout petit en retard pour corriger
Aussi, la-suite des aujourd'hui, et- je -vous
Mais pour vous consoler, regardez nouvelle série d'aventures, et prenez modèle sur surtout ne me menacez-pat
• ' .
iW&TlH-
29 août 1944.Création par JacquesLemoîne du journal « Sud Ouest », qui succèdeà La Petite Gironde. Le numéro 1, diffusé unique-ment à Bordeaux, est tiré à 76 000 exemplaires.
14 novembre 1945.Constitution de la SAPESO(Société Anonyme de Presseet d’Edition du Sud-Ouest).
21 décembre 1946.Constitution de la SIRP(Société d’ImprimeriesRégionales de la Presse)
19 juin 1949.Création de « Sud OuestDimanche ». Ce n’était pas un hebdomadaire, mais «un journal du septièmejour». Le numéro 1 est tiré à 49 500 exemplaires.
20 août 1949 : un grand incendieravage les Landes girondinesAprès un printemps déjà chaud etsans pluie, la fin de juillet 1949 étaitcaniculaire, avec une température de40 degrés. Au cœur des Landesgirondines, du côté de Saucats, àl’heure de la sieste, un feu démarraaux abords d’une scierie, pourtant àl’arrêt. Ce fut le point de départ d’unecatastrophe qui allait ravager 50 000 hectares et coûter la vie à 82 personnes, ce qui constitue l’incendie de forêt le plus meurtrieren Europe au XXe siècle.
GÉNÉRAL DE GAULLE HITHLER PROCÈS NUREMBERGLIBÉRATION CHABAN-DELMAS CORÉE INCENDIES GANDHI SALAIRE MINIMUM
TORNADE MARIE BESNARD PIERRE SAINT-MARTIN
29 août 1944 : « Sud Ouest » est néLe premier numéro de « Sud Ouest » paraît alorsque Bordeaux fête sa libération. LorsqueJacques Lemoîne réunit ses journalistes à sonbureau de l’hôtel de Cheverus, la discussion s’engage. Deux noms émergent : «Le Girondin» et « Le Sud Ouest ». Le second aura la préfé-rence, vu les ambitions régionales du quotidien.Mais Jacques Lemoîne fait observer que « SudOuest » tout court, est plus percutant, plus jour-nalistique. « Sud Ouest » est né, le numéro 1 seratiré à 76 000 exemplaires.
20 novembre 1945 : le « Grand procès »s’ouvre à NurembergConformément aux engagements pris par lesAlliés pendant la guerre, les principaux digni-taires du régime nazi sont jugés par unTribunal militaire international. À côté desnotions de crime de guerre et de crimescontre la paix, le Tribunal définit un nouveaumotif d’accusation : celui de crime contre l’hu-manité. Le « Grand procès » s’est achevé le 1er octobre 1946 avec la condamnation àmort par pendaison de douze prévenus.
16 septembre 1956.Apparition d’une premièremouture des aventures d’un «Petit Nicolas»
de Sempé et Goscinny. La formule définitive verra le jour trois ans plus tard.
19541963
FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTEFAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE
FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE
29 mars 1959.Début du feuilleton hebdomadaire «Nicolas» qui narre les aventures du Petit Nicolas de Sempé et Goscinny dans « Sud Ouest Dimanche ». Il paraîtra jusqu’à la rentrée 1964.
i gut pense Patrick, je e contre aucun de vous, car
dessins sur juillet, et comme it peu de vacances je suis er vos oeuvres.
des lauréats ne paraîtra pas ous en demande pardon.
consoler, regardez à côté une ures, celles du petit Nicolas,
r Sempé et Gosdnrty... Mais ez-pat du martinet. ONCLE BOB.
i i I
&TlH-U^A U C Ê S S ^ e DES
ÉtEVES.TtTUMNr^, ^
16 mars 1963.« Sud Ouest » inaugure ses nouveaux locaux au siège à Bordeaux,
en compagnie de quatre ministres,Alain Peyrefitte, Jacques Missoffe,
Olivier Guichard et Maurice Herzog en compagnie
de Jacques Chaban-Delmas, Jacques Lemoîne, Henri Amouroux,
Marcel Hoursiangou, Gabriel Delaunayet Pierre Archambaud. Mais aussi en présence de George Pompidou.
19541963
ABBÉ PIERRE LOUISON BOBET 24 H DU MANS GRACE KELLY CANAL DE SUEZ
CEE SPOUTNIK DE GAULLE À ALGER FIDEL CASTRO PAQUEBOT « FRANCE »KENNEDY RIDEAU DE FER ACCORDS D’ÉVIAN ÉDITH PIAF JEAN COCTEAU
22 novembre 1963 : Kennedyest assassinéLe président américain, JohnFitzgerald Kennedy, était assas-siné devant les télévisions dumonde entier et en direct, àDallas au Texas, alors qu’il étaitassis à l’arrière d’une voituredécapotée aux côtés de safemme Jackie. Le suspect, LeeHarvey Oswald, est arrêté dansles heures qui suivent, il sera àson tour abattu deux jours après.
19 avril 1956 : le mariage du siècleest célébré à MonacoLes journalistes, photographes etcameramen internationaux se pres-sent dans la cathédrale de Monacopour immortaliser « le mariage dusiècle » ou « le plus grand événe-ment médiatique depuis le couron-nement de la reine Elizabethd’Angleterre en 1953 », comme ledécrit la presse. Retransmise à latélévision, la cérémonie, regardée parprès de 3 millions de téléspectateurs,montre l’engouement du public pourl’idylle qui s’est nouée entre GraceKelly, jeune comédienne américainede 25 ans, et le prince Rainier III deMonaco.
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c e . Postal 1288.38 Bordeaux (Publicité: C.C. Postal 28.42 Bordeaux) - Adresse télégraphique: NALSUDOUEST - Bordeaux
A G E N C E PAR IS IENNE : 27, rue de La Michodière - Paris (2'). — Téiéphon» : OPÉRA 59.31 (4 lignes)
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du Texas
également blessé
L'assassin serait
un jeune homme
de 24 ans
frété après avoir tué un policier
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et les photos du d r a m e
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L a v i e du p r é s i d e n t
K e n n e d y p a r l ' i m a g e
Collision aérienne
au-dessus d'Hourtin
Un Fouga «Magister » s'écrase au sol
Ses deux occupants sont tués
(LIRE L ' INFORMAT ION E N QUATR IEME PAGE.)Î
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10 février 1956 : une vague de froids’abat sur le Sud-OuestLes anciens parlent encore del’« enfer blanc », qui posa un voileblanc sur le Sud-Ouest durant unequinzaine. La Garonne charriait desglaçons, la hauteur de neige pouvaitatteindre 1 mètre dans le centre deBordeaux, immobilisant ainsi toutel’activité, tandis que le lac deCarcans et le nord du bassind’Arcachon étaient gelés.
5
19641973
SUD OUEST ces années là...président-directeur général de la Sapeso. Henri Amouroux,qui en est le directeur généraladjoint depuis le 29 décembre1967, devient directeur général.
1969. Jean-François Lemoîne intègre la rédaction de « Sud Ouest » et crée le service économique.
20 juillet 1969 : l’homme a marché sur la LuneL’alunissage a lieu à 21 h 17, 102 heures 45 minutes et 42 secondes se sont écou-lées depuis le lancement d’Apollo.« L’Aigle a atterri », c’est par cette phraseque Neil Armstrong a fait connaître aumonde la nouvelle de la réussite de sonextraordinaire mission, sous l’œil attentifdu robot soviétique Luna-15, changeantd’orbite, qui croisait à seulement 16 kilo-mètres d’altitude…
KROUCHTCHEV DE GAULLE BEN BARKA GUERRE DES 6 JOURS COLETTE BESSON
SINISTRÉS D’ARETTE BARRICADE À BORDEAUX POMPIDOU LUIS MARIANOON A MARCHÉ SUR LA LUNE GUERRE DU CACHEMIRE EUROPE DES DIX VIETNAM CHOC PÉTROLIER
Été 1966 : Jacques Demytourne « Les Demoiselles de Rochefort »La cité charentaise fut préfé-rée à Avignon et à Hyères pourl’ordonnance de son architec-ture et sa place Colbert. Letournage qui dura quatre moismit la ville en émoi, uneambiance de fête créée parl’événement associa étroite-ment les Rochefortais àl’équipe du film. Petite parti-cularité, le long-métrage futtourné simultanément enfrançais et en anglais.
23 mai 1968 : nuit de barricadeà BordeauxBordeaux, ville universitaire, futprise d’assaut par les étudiants,qui partirent du quartier Saint-Michel pour finir à l’intérieur duGrand-Théâtre, en pleine répéti-tion de l’orchestre symphoniquede Varsovie. Les manifestantsquittèrent les lieux après uneallocution de Gabriel Delaunay,alors préfet de région, quiconclut : « Je vous fais confiance.Je sais que vous sortirez d’ici enbon ordre… »
19 mai 1972. Jean-Claude Guillebaud
reçoit le prix Albert-Londrespour ses «Carnets de route»
au Bengale.
12 mars 1964. 1er numéro du supplément« 17/24 », un journal de jeunesanimé par une équipe dejeunes, garçons et filles demoins de 24 ans. C’est une double page hebdomadaire insérée dans « Sud Ouest ». De grandessignatures connues ont fait leurs premières armes dansle « 17/24 », à l’image de Jean-Claude Guillebaud.
13 février 1968. Décès de Jacques Lemoîne. Son épouse, Éliette, devient
19741983
GISCARD MORT DE FRANCO SÉCHERESSE PATRICK HENRY INONDATIONS
« AMOCO CADIZ » JEAN-PAUL II AFFAIRE BOULIN GUERRE IRAK/IRANREAGAN MITTERRAND SADATE MALOUINES NOAH
8 juillet 1977 : de violents orages s’abattent sur le Sud-OuestLes intempéries qui se sont abattues ont fait d’importants dégâts sur le Gers, le Tarn-et-Garonne, le Lot-et-Garonne, la Haute-Garonne et en Dordogne. Les petites rivières se sont brutalementtransformées en véritables torrents deboue qui ont tout balayé sur leur passage.Le premier bilan faisait état de 11 disparus.
Le 10 novembre 1981 : François Mitterranddevient le 21e président de la RépubliqueL’élection de François Mitterrand fut un évé-nement considérable. Les Français avaientnon seulement choisi un nouveau présidentmais ils mettaient fin au règne de la majoritéqui gouvernait la France depuis l’avènementde la Ve République, c’est-à-dire vingt-troisans plus tôt.
20 novembre 1975, Franco meurtAprès une agonie de cinqsemaines, et alors qu’une dépêchede l’agence américaine AP avaitannoncé prématurément la mortde Francisco Franco Bahamondemi-octobre, la nouvelle tombe.Franco décède, entouré de ses35médecins et chirurgiens, à 4 h 25, heure que le Caudillo avait lui-même choisie pour ses exécutions capitales.
1977. Jean-François Lemoîne,convaincu que les quotidienssont un instrument d’éducation, fonde l’ARPEJ(association régions presseenseignement jeunesse) dont il prend la présidence.
1976. Pierre Veilletet reçoit le prix Albert Londres pour l’ensemble de ses reportages parus dans «Sud Ouest», comme l’interminable agonie de Franco, la Chine ou encore la Corse. 7
19841993
SUD OUEST ces années là...Bordeaux : la gaieté sur les planches
La saison théâtrale bordelaise sera marquée par im retour du rire sur la scène (Lire page E)
Ambès : la raffinerie à la ferraille La raffinerie Esso Ambès est actuellement vu. immense chantier réduit en pièces détachées. Une partie a été expédiée en Normandie, le reste sera vendu à la ferraille (Lire page B)
Montalivet : huit incendies en huit jours Les habitants de la cité balnéaire ne dorment plus que d'un œi l Un pyromane allume incendies sur incendies (Lire page 4)
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EDITORIAL JEAN-FRANÇOIS LEMOINE
La vie recommence à40ans Ce « Sud-Ouest » que
vous tenez en main bouscule vos chères habitudes de lecture. Rassurez-vous, il ne résulte pas d'un caprice de son directeur, ni d'une lubie de son rédacteur en chef. Ce n'est pas non plus une fantaisie passagère, encore moins un poisson d'avril prématuré. C'est bien votre journal. Tout à fait le même... Et tout à fait un autre. A quarante ans, nous avons voulu prouver que l'adage dit vrai : la vie recommence. Tout comme au premier soir et bien qu'il s'agisse du 12 430' numéro, ses 230 journalistes, ses 600 ouvriers du Livre ont travaillé dans la fébrilité, l'angoisse et la joie pour rebaptiser « Sud-Ouest » après une longue gestation. Pourquoi, me direz-vous, changer une formule qui marche ? Une formule qui gagne, depuis trois ans, son pesant de lecteurs ? Mais, ne sentez-vous pas qu'il s'en passe des choses ? Que vos amis, vos enfants, vos petits-enfants ne regardent pas la vie avec les mêmes yeux ? Faudrait-il que « Sud-Ouest » vous leurre en vous offrant un reflet figé et sécurisant de notre société, alors que celle-ci bouge et même drôlement. Un tel décalage serait néfaste pour un journal qui doit, par définition, être ancré dans le quotidien; c'est pourc[uoi nous avons franchi le pas, encouragés par un sondage auprès de certains d'entre vous. Voici l'explication de ce « Sud-iOuest » new-look, énergiquement frotté au démaquillant graphique et requinqué d'une bonne potion journalistique. Il vous déroute peut-être, mais vous vous y habituerez, comme nous tous qui le préparons depuis de longs mois. Et s'il se montre, ces jours-ci, un peu rétif à votre tutoiement habituel, ne le prenez pas de haut : apprivoisez-le... Vous verrez comme ce « Sud-Ouest »-là deviendra précis et ordonné, pratique, familier et souriant. Vous serez surpris par son imagination, sa jeunesse retrouvée. Toutes dispositions qui ne nuisent pas à la rigueur, au goût pour l'analyse et à l'esprit de synthèse.
Très tôt, vous découvrirez qu'il a du caractère et qu'il exprime ce qu'il pense. Mais, comme il n'est inféodé à aucun parti, que son honnête santé lui confère une grande liberté, il n'hésitera pas à quitter les sentiers rebattus des formules toutes faites pour vous tenir un langage franc, honnête et pénétrant. Il ne vous promettra pas de « nouveau journalisme ».Je ne sais pas ce que c'est. Il ne prétendra pas non plus s'aligner sur des modes parisiennes. Elles ont leurs élégances, parfois bien séduisantes, mais chacun chez soi. Ainsi, il n'y aura pas d'informations générales plaquées en surface, pas de banalisation : nous n'écrivons pas indifféremment pour les quatre points cardinaux, mais pour vous.
SUITEENPACE3
Politique : On s'éclate de gauche à droite Jospin admet que runioii de la gauche n'existe plus, Krasudd tape sur le budget Fabius, Seguin (R.P.R.) dit que le P.S. a changé... et que l'opposition doit en faire autant, Léotard et Fourcade refusent de choisir entre Barre et Giscard
V.G.E. en campagne Retour au terroir. Pour retrouver son siège au Palais-Bourbon, l'ancien présidait regarde sa circonscription au fond des yeux. « Sud-Ouest » l'a suivi pas à pas dans sa reconquête
Les électeurs de la deuxième circonscription du Puy-de-
Dôme voteront dimanche pro-chain pour élire leur nouveau dé-puté. Parmi les huit candidats, un seul soutenu sous les couleurs de l'opposition unie : Valéry Giscard d'Estaing.
Pour les habitants des dix can-tons de ce secteur qui s'étend de Clermont-Ferrand aux frontières chiraquiennes de la Corrèze, l'an-
cien président de la République (ce qu'aucune de ses affiches ne mentionne) représente surtout l'élu traditionnel, presque inévi-table. C'est là qu'il y a vingt-huit ans, il s'est présenté pour la pre-mière fois dans ce qui était déjà le fief électoral de son grand-père. Respecté, pas toujours aimé, il veut récupérer un siège que son ancien adjoint à la mairie de Cha-malières, Claude Wolff, a oppor-
tunément laissé vacant en allant s'asseoir sur les bancs du Parle-ment européen.
« Sud-Ouest » est allé voir sur place comment le président-can-didat mène sa campagne. Avec un curieux mélange de hauteur de vues et de sarcasmes — parfois cinglants — pour ses adversaires locaux.
PAGE2
Lionel Jospin à midi, Jean-Pierre Fourcade une demi-
heure plus tard, Henri Krasucki et Philippe Seguin, le député R.P.R. en soirée, quelques mi-nutes après François Léotard du P.R. : les orateurs de tout bord se sont succédé hier, à la radio et la télévision. Sans compter les décla-rations de Jean-Marie Le Pen à la fête du Front national et autres prises de position dominicales.
Depuis le changement de pre-mier ministre et le départ des communistes du gouvernement c'est, il faut bien le reconnaître, la grande cacophonie.
Hier, Lionel Jospin reconnais-sait que, pour le moment, l'union de la gauche n'existait pas par dé-faut de partenaire. Le premier se-crétaire du P.S. soulignait la né-cessité pour son parti d'un débat interne destiné à bien mesurer la situation ainsi créée et les respon-sabilités des socialistes désormais solitaires.
A cette actualisation des partis de gauche — au P.C. aussi on cher-che à élaborer une nouvelle politi-que crédible — répond cel e des partis d'opposition contraints, comme le rappelait hier encore le R.P.R. Philippe Seguin, de modi-fier leur langage pour répondre au « modernisme » incarné, au moins officiellement, par Laurent Fa-bius. Les hommes politiques se re-trouvent à un grand carrefour, de-vant une opinion quelque peu désorientée, qui ne se reconnaît plus forcément dans ses modèles traditionnels.
Quant à Henri Krasucki, invité du Grand Jury R.T.L.-« le Monde », il veut s'en tenir à son rôle syndi-cal de défense des travailleurs, et juge à ce titre que « le budget n'est pas bon et les profits non réin-vestis. Point à la ligne ».
' PAGE3
Talence : le retour de l'élite L'élite des spécialistes mondiaux du décathlon et de l'heptathlon a retrouvé, ce week-end, les pistes de Talence qu'elle avait désertées depuis quatre ans
Torsten Voâs : record battu (Phot o Jean-Françoi s Grousset )
Q uatre ans après avoir été rayé du calendrier fédéral,
le Décathlon de Talence est re-venu ce week-end au premier plan de l'actualité. Avec deux grands champions, l'Allemand de l'Est Torsten Voss, espoir prodige de la spécialité, dauphin ces prochaines
années de l'intouchable Anglais Daley Thompson, et l'Américaine Jane Frederick.
La blonde Californienne a, en effet, amélioré pour la deuxième fois cette année son record des E t a t s - U n i s de l ' h e p t a t h l o n , confirmant bien qu'elle aurait dû
être la championne olympique de la spécialité l'été dernier à Los Angeles. Parce qu'elle avait raté une épreuve lors des sélections, elle se retrouva dans les tribunes en tant qu'assistante de la chaîne de télévision ABC. Quant à l'Allemand de l'Est, Voss
(notre photo), il améliorera de 23/100" son meilleur temps sur la distance.
11 fallait bien ça pour combler un nombreux public malheureuse-ment soumis, par un caprice de la météo, au régime de la douche écossaise.
Les vétérinaires se sont empressés autour de Sabu, relevé à l'aide d'une grue. En vain... (Phot o Roiiet )
Le paquet cadeau fatal à l'éléphant de Pessac Les vétérinaires n'ont rien pu faire pour sauver Sabu. L'éléphant du zoo de Pessac (Gironde) est mort d'avoir avalé des sacs en plastique tendus par des visiteurs.
Un accident rarissime s'est produit, samedi matin, au
zoo de Pessac. Sabu, éléphant mâle de trois tonnes, âgé de 14 ans, est mort des suites d'une occlusion intestinale. Rien n'y fit, ni les piqûres ni les tentatives pour le sauver qui se sont succédé pendant plusieurs heures.
A l'évidence, ce sont les poches en plastique, avalées par gour-mandise (l'éléphant est un animal très vorace) qui sont la cause de cette occlusion. Des poches don-nées plus ou moins volontaire-ment par les visiteurs, incons-cients du danger qu'ils font courir à l'animal.
Déjà, l'année dernière, Sabu avait été victime du même mal. Mais à force de soins, il avait fini )ar évacuer le plastique indésira-)le. Ce genre d incidents est d'ail-leurs assez courant, puisqu'à La Palmyre, une éléphante a avalé un sac à main en cuir avec tout son contenu, et notamment une paire de ciseaux. Claude Caillé, direc-teur du zoo, s'empressa d'aller acheter vingt kilos d'asperges dont les fibres étaient destinées à entourer les lames tranchantes... Le remède réussit parfaitement.
Quant au .zoo de Vincennes, c'est une échelle entière en bois
<c Disparues » de Valence Retour en France Après 15 jours de prison, les sœurs Martino ont été relâchées. Le mari de Josette reste détenu en Yougoslavie.
I ls s'étaient rencontrés à Dax, pendant l'été 1983. Ils se sont
mariés le 4 août dernier dans le sud de la Hongrie.
Mais Josette Martino devra at-tendre le bon vouloir des autorités yougoslaves pour pouvoir pour-suivre son « voyage » avec son mari.
Si Josette - et sa sœur — ont pu regagner samedi soir la France et le toit familial dans la banlieue de Valence (Drôme), Bela Papi est toujours détenu en Yougoslavie.
Les trois jeunes gens avaient été interpellés par les douaniers le
1" septembre dernier tandis qu'ils passaient la frontière entre la Hongrie et la Yougoslavie avec leur « passager clandestin » dissi-mulé sous une couverture sur le siège arrière de la 4 L des deux sœurs.
Les autorités hongroises ont, à deux reprises, refusé son visa pour l'Ouest à Bela Papi. « Mais cette fois devrait être la bonne », nous a déclaré Josette Martino, « puisque nous avons eu la garantie que Bela ne serait pas refoulé vers son pays par les autorités yougoslaves. »
qui a été intégralement mangée par un pachyderme; il paraît qu'il ne l'a pour ainsi dire pas senti passer... Reste qu'un éléphant adulte vaut la bagatelle de 10 mil lions de centimes, et qu'à ce seul titre, il est douloureux de le voir partir pour l'équarissage comme un vulgaire cochon.
D'autant que Sabu, qui était né au zoo de Saint-Vincent-de-Ty-rosse, passait pour affable et par-ticulièrement gentil avec les visi-teurs. C'est précisément ce qui l'a tué. Cet accident semble être le premier du genre dans un zoo français, alors que les ruminants et les cervidés y sont plus exposés.
En fait, l'idéal pour l'éviter se-rait de pouvoir convaincre les visi-teurs de zoos que les animaux qu'ils viennent voir sont nourris normalement et n'ont nul besoin d'aliments supplémentaires. Sabu avait chaque jour sa ration co-jieuse de fourrajje, de fruits et de égumes. Les raiouts, sous forme
de cacahuètes, de pain ou autres sont peu recommandés. Quant aux emballages, on voit ce qu'il en est.
Les propriétaires de zoos sou-haiteraient tous plus de discipline de la part de leurs visiteurs, et Claude Caillé ne cache pas qu'd a dû élargir la distance qui sépare certains animaux et le public pour prévenir toute tentative. A ce ti-tre, la mort de l'éléphant de Pes-sac pourrait servir de salutaire le-
Ajoutons que Sabu ne vivait pas seul, mais avec une femelle de son âge. Et que l'on espérait beaucoup que cette cohabitation serait un jour suivie de ce qu'on attend dans
PAGE4 ces cas-là; un éléphanteau...
17 septembre 1984. Le plus important changementdepuis le n° 1. Nouvelle mise enpage de la une (et de l’ensembledu journal). Cette édition sortsous le n° 12430.
27 décembre 1987. Anniversaire de « Sud Ouest
Dimanche ». Un fascicule de 32 pagesaccompagne, à cette occasion, le
numéro 2000. On y retrouve, comme autourd’une table familiale, les aventuriers de lapremière heure et leurs héritiers, des invitésd’autrefois et des convives du moment.
9 novembre 1989 : Berlin,l’adieu au murPeu avant 19 heures, à la fin d’uneconférence de presse, le secré-taire du comité central, GünterSchabowski, annonça de façonlapidaire l’entrée en vigueur d’unenouvelle réglementation pour lessorties du territoire de RDA. Lescitoyens est-allemands appre-naient qu’ils pouvaient désormaisdirectement circuler vers l’ouest,sans faire un détour par laTchécoslovaquie ou la Hongrie.Des milliers de Berlinois conver-gèrent vers les postes-frontières.
PLATINI LE PETIT GRÉGORY STADE DU HEYSEL TCHERNOBYL ATTENTATS
BLANCO OTAGES TIAN’ANMEN MUR DE BERLINTEMPÊTE DU DÉSERT MAASTRICH A10
Le 13 juin 1987 : le Quinze de Franceen finale de la Coupe du mondeEn demi-finale de la première Coupedu monde de l’histoire rugbystique, laFrance terrasse l’Australie sur sesterres avec quatre essais. Elle gagneainsi son ticket pour la finale face auxBlacks sur un score de 30 à 24. Au-delà du résultat, c’est la manière quiest applaudie, car le Quinze françaisa offert un grand spectacle et ungrand moment de bonheur aux télé-spectateurs. Las, les Bleus perdronten finale face aux All Blacks de DavidKirk. (photo)
16 janvier 1991 : la guerre est déclaréecontre l’IrakLes forces alliées contre Bagdad sontpassées à l’offensive dans la nuit.L’aviation a attaqué l’Irak et les positionsirakiennes au Koweït moins de vingt-qua-tre heures après l’échéance de l’ultima-tum. Aucun signe d’ouverture de SaddamHussein n’étant apparu, la guerre a éclatéen pleine nuit.
16 mai 1990. Un troisième prix Albert-
Londres ! Yves Harté le reçoitpour une série de reportages
en Europe de l’Est. Il est le troisième journalistede « Sud Ouest » honoré parl’ensemble de la profession.
11 octobre 1998.Lancement du supplément« Fémina ». Il est réalisé en collaboration avec Hachette et vendu avec «Sud Ouest Dimanche»et «TV Hebdo».
31 décembre 1999. « Sud Ouest » publie sa dernière édition du siècle. À la une, un long et beau chapelet de mots en lettresnoires qui racontent la grandeet la petite histoire des centdernières années, un choix de dix mots par décennie.
19942003
PAUL TOUVIER CHIRAC TERRORISME DRAME À PORT-SAINTE-FOY
PROCÈS PAPON CORSE LA FRANCE CHAMPIONNE DU MONDE TEMPÊTE DU SIÈCLE
DOPAGE ETA 11 SEPTEMBRE AZF KOSOVO MARÉE NOIRE CANICULE
11 septembre 2001 :l’Amérique frappée au cœurLe même jour, quatre atten-tats suicides sont perpétrés, à quelques heures d’intervalle,par des membres du réseaudjihadiste islamiste al-Qaida,dirigé par Ben Laden. Cettesérie dramatique d’attentatssans précédent visait des bâti-ments symboliques du nord-est du pays, le World TradeCenter et le Pentagone, faisant 2 973 victimes.
27 et 28 décembre 1999 : la tempête du siècleL’ouragan Martin a dévasté le Sud-Ouest dans la nuit du27 au 28 décembre. Il a balayé notre région avec despointes à plus de 140 km/h, voire 200 km/h. Il a mérité àl’époque le titre de catastrophe du siècle tant les dégâtsont été monstrueux pour le monde ostréicole, agricole etforestier, et pour son nombre de victimes, 24 morts,3 disparus et de nombreux blessés.
12 juillet 1998 : le monde est bleuLes Bleus sont entrés dans l’Histoire par lagrande porte en remportant la Coupe dumonde aux dépens du Brésil, champion sor-tant (3-0), au terme d’une finale extraordi-naire d’intensité et de qualité. Deux buts deZinedine Zidane ont ouvert le festival conclupar Emmanuel Petit. La France remporte letitre mondial sans l’ombre d’une discussion.
5 septembre 2001. Dans la nuit du 5 au 6 septembre, le nouveau centre d’im-pression de « Sud Ouest » est entré en production. Ce sontd’abord les éditions de Charente-Maritime et de Lot-et-Garonne qui sont imprimées. Progressivement, toutes les
éditions seront tirées sur les nouvelles rotatives.
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20042014
SUD OUEST ces années là...
14 janvier 2011 : le jour où la rue a chassé Ben AliL’immolation de MohamedBouazizi à Sidi Bouzid lançala contestation en Tunisie, etplus largement dans les paysarabes en décembre 2010.Les mouvements de protes-tation populaire qui suivirentaboutirent à la fuite de Zineel-Abidine Ben Ali, le prési-dent tunisien, littéralementchassé par la rue. C’est ledébut de ce que l’on a appeléle printemps arabe.
TSUNAMI MORT DE JEAN-PAUL II ZIDANE SARKOZY OBAMA TEMPÊTES HOLLANDEPRINTEMPS ARABE « COSTA CONCORDIA » MARIAGE POUR TOUS MANDELA
PAPE FRANÇOIS BONNET ROUGE UKRAINE 20e COUPE DU MONDE DE FOOTBALL À RIO
4 novembre 2008 : une nouvelle AmériqueBarack Obama devient le premier présidentnoir des États-Unis d’Amérique, tout un sym-bole. Les Américains et le monde entier sesont passionnés pour cette élection. La vic-toire d’Obama témoigne des aspirations auchangement de la société américaine.
5 décembre 2013 : Mandela, une icône s’éteintLe père de la nation arc-en-ciel meurt après plusieurs mois d’agonie. Nelson Mandela avait étéérigé en véritable icône de la réconciliation et de la tolérance. C’était un symbole planétaire, unefigure de la paix entre les hommes et de l’égalitéentre les races. Il incarnait avant tout la luttecontre le racisme, pour avoir largement contribué,par le sacrifice de sa liberté, à mettre fin au régimede l’apartheid en Afrique du Sud.
14 novembre 2008. Nouvelle formule de « Sud Ouest ».Maquette simplifiée, nouveau logo, journal mieux "rangé".
18 juin 2009. Nouveau siège de « Sud Ouest ».
Le journal s'installe dans ses nouveaux locauxsur la rive droite de la Garonne,
au 23 quai des Queyries à Bordeaux. Un immeuble de 10 000 m2 sur quatre étages,
qui accueille plus de 450 collaborateurs, à l'exception de l'imprimerie,
située non loin sur le quai de Brazza.
20042014
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WEBDOC MULTIMEDIA TWITTER FACEBOOK GOOGLE TABLETTE
ALERTES NEWSLETTER DIRECT NOTIFICATIONS INTERACTIF
15 avril 2014 : « Sud Ouest » abandonnele noir et blancLe journal est désormais publiéintégralement en quadrichromiedans ses huit départements de diffusion, avec des nouveautés et des séquences de lectureapprofondies.
29 août 2014 : un anniversaire numériquePour les 70 ans du journal, Sudouest.fr publie de nombreux documents d’archives. Frise chronologique, portfolio, et même un e-book à télécharger gratuitement.
Scannez et retrouvezl’édition du soiravec votre smartphone
17 décembre 2013 : Sudouest.fr nouvelle versionLancement de la cinquième ver-sion du site web du journal, avecun nouveau design et la créationd’une zone abonnés avec uneoffre de contenus numériquesdédiée.
1er mars 2014. 100e numéro du Mag.
Le supplément magazinedu samedi publie
son centième numéro. L'occasion de revenir sur 100 coups de coeur
de la rédaction.
1 septembre 2014 : l’édition du soir de sudouest.fr est lancéeCette édition du soir est une offre exclusivement réservée aux abonnés, qui leur propose des contenus en avant-première. C'est une synthèse de l'information et un décryptage de l'actualité du lundi au vendredi à partir de 19 heures.
11
t
Et maintenant le numériqueL’information en temps réel
19442014
9 h 30 – La conférence de rédactionC’est le premier rendez-vous collectif de la journée. Dans les agencesdépartementales comme au siège à Bordeaux, on ébauche le journal dulendemain en choisissant les premiers sujets à traiter, en observant l’ac-tualité des dernières heures et en anticipant l’agenda des rendez-vous àvenir. Une deuxième conférence de rédaction organisée au service géné-ral dans la matinée permettra d’affiner les choix après consultation desagences locales et de la rédaction parisienne.
RÉDACTION IMPRESSION ROTATIVES PORTEUR PUBLICITÉ MAQUETTE REPORTAGEPHOTOGRAPHE ANNONCES CLIENTS LECTEURS DIFFUSEURS PAGES PLAQUES CONFÉRENCE
ÉDITION RELECTURE LOGO TRANSMISSION CORRESPONDANT PORTEURS UNE
12 heures – Temps réel avec le numériqueSur le site Web sudouest.fr, sur applications
mobiles ou sur tablettes, l’actualité est un fluxcontinu alimenté par l’ensemble de la rédac-
tion grâce aux outils numériques.Smartphones 4G et applications profession-nelles spécifiques permettent de transmettreune information vérifiée et validée en tempsréel par les journalistes. Les photographes
réalisent également des courtes vidéos qui peuvent alimenter les supports numé-
riques ainsi que la télévision locale du Groupe Sud Ouest à Bordeaux.
15 heures – La publicité s’annonceL’équilibre économique d’un quotidien d’information repose sur ses
acheteurs ponctuels, lecteurs réguliers ou abonnés, et sur sesannonceurs. Les équipes commerciales de Sud Ouest Publicité
contribuent à ce développement. Chaque jour, plus de 600 annonces publicitaires sont donc composées par l’atelier de
Bordeaux sur écran informatique de type PAO, à partir des élémentsdélivrés par leurs commanditaires. Une fois validées, les annonces
rejoignent textes et photos dans le système informatique.
11 heures – En reportagePrévisible ou non, l’actualité constitue le fil rouge de l’activité des jour-nalistes de « Sud Ouest » (près de 300), des pigistes et du réseau decorrespondants locaux (plus de 1 000). Les équipes de « Sud Ouest »sont présentes sur 8 départements, en Charente, Charente-Maritime,Dordogne, Gers, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques. Politique, justice, faits divers, économie, sport, culture, loi-sirs… Tous les aspects de la société sont passés au crible de nos rédac-teurs et photographes pour offrir le traitement le plus complet de l’ac-tualité locale, nationale et internationale.
14 heures – Le secrétariatd’édition prend forme
Chaque jour, plus de 400 articleset 800 photos sont produits par
les équipes du journal « SudOuest ». Une matière désormais
100 % numérique regroupée dansun système d’information –
Milenium –, où les secrétairesd’édition viennent mettre en
forme l’ensemble des pages, destextes et des illustrations pour le journal papier. Une grande flexi-bilité permet de faire évoluer les « formes » des pages en cours
de journée selon l’actualité, et même tardivement en soirée,jusqu’aux dernières minutes avant l’impression.
L’ actualité au 24 heures dans les coulisses Contre-la-montre réinitialisé chaque matin, sept jours sur sept, la réalisation des éditions de «Sud Ouest» demande une coordination sans faille, de la rédaction à la distribution en passant par l’impression. À la découverte des coulisses du journal.
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RÉDACTION IMPRESSION ROTATIVES PORTEUR PUBLICITÉ MAQUETTE REPORTAGEPHOTOGRAPHE ANNONCES CLIENTS LECTEURS DIFFUSEURS PAGES PLAQUES CONFÉRENCE
ÉDITION RELECTURE LOGO TRANSMISSION CORRESPONDANT PORTEURS UNE
16 heures – De bonnes relations clientsRassemblées au siège du journal à Bordeauxsous la responsabilité d’Eglantine Esposito, leséquipes du service « relation et fidélisationclients » répondent à tout instant aux questionsou réclamations des lecteurs, par téléphone,courrier postal ou électronique. Un serviceépaulé par un plateau téléphonique sur l’ag-glomération bordelaise.
17 heures – La documentation en actionLes équipes du centre de documentation du journal règnent surun fonds patrimonial inestimable. Textes d’archives, photosargentiques, documents historiques sont à la disposition de larédaction, qui peutainsi enrichir sesreportages ou faireappel aux équipes de« la doc » pourconstituer des dos-siers de travail. Lesjournalistes du centrede documentationproduisent égale-ment des contenusmultimédias pour lesite Web du journal(frises et chronolo-gies interactives, dos-siers d’archives, etc.).
18 heures – Cinq colonnes à la uneC’est au cours de cette réunion de fin de journée quesont « dessinées » les unes de « Sud Ouest », dis-tinctes pour chacune de nos éditions locales. Un choixéditorial stratégique qui permet de visualiser enquelques instants les principaux sujets traités dans lespages intérieures. C’est aussi à ce moment que sontchoisis les éléments de promotion du quotidien.
19 heures – Le montage des pagesTextes, photos, annonces publicitaires et info-
graphies éditoriales sont assemblées sur écrans.Les pages montées numériquement à
Bordeaux et en agences sont transformées enfichiers points et transmises du siège, quai de
Queyries, vers les serveurs informatiques ducentre d’impression, quai de Brazza. Le rôle decette « tour de contrôle » est essentiel pour labonne coordination des éditions et le respect
des horaires de livraison des pages.
quotidien de «Sud Ouest»
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1 heure – La mise en sacsÀ la sortie des rotatives, des chaînes à pinces transportentles journaux au service des expéditions. C’est là que sontconditionnés les 5 000 à 6 500 paquets envoyés aux dépo-sitaires de presse et que sont remplis les 600 sacs de LaPoste avec les 31 000 exemplaires mis sous film plastiqueet distribués aux abonnés postés. Pour nos 119 000 abon-nés bénéficiant du portage direct à domicile, chaque matinavant 7 heures, 760 porteurs sont mobilisés. Ils parcourentchaque jour 35 000 kilomètres.
21 heures – Un journal sur la plaqueLes fichiers informatiques des pages permettent la fabricationdes formes d’impression qui seront installées sur les rotatives.Celles-ci sont baptisées « plaques ». Elles sont constituées d’unefeuille d’aluminium recouverte d’un gel alimentaire. Un systèmelaser définit sur la plaque les points devenant les parties à impri-mer. Ce sont ainsi environ 1 300 plaques qui sont fabriquéeschaque nuit au centre d’impression du journal, sur la rive droitede Bordeaux.
3 heures – Sur la routeUne trentaine de camions siglés « Sud Ouest » partentchaque nuit du quai de Brazza à Bordeaux pour acheminerles journaux vers les 32 points d’éclatement répartis sur les8 départements de la zone de diffusion. Ils effectuent autotal 6 500 kilomètres chaque nuit ! Les 18 dépositairesprennent le relais entre ces points de distribution centrali-sés et les 4 000 points de vente du journal (maisons de lapresse, tabacs, boulangeries, grandes surfaces, etc.). Ilsaccomplissent à leur tour 172 tournées de transport, soit21 000 kilomètres.
0 heure – ça tourne !Les plaques sont fixées sur les cylindres des trois rotatives,régulées par ordinateur, capables de tirer chacune 86 000journaux par heure. Les bandes de papier qui défilent à uneallure vertigineuse s’impriment, se rejoignent, se superposent,se plient et sont enfin tranchées aux dimensions du journal. 50tonnes de papier et 700 kilos d’encre sont utilisés chaque nuitdans cette imprimerie géante où les bobines de papier, entre-posées sur place, sont acheminées par des robots. Depuis ledébut de l’année, le journal « Sud Ouest » est imprimé entiè-rement en couleur grâce à l’utilisation du procédé de la « sim-ple production ».
7 heures – Fidèles au posteLes 4 000 diffuseurs de « Sud Ouest » sontle dernier maillon de la chaîne. Ils vendent le
journal aux lecteurs non abonnés, ce quireprésente environ 110 000 exemplaires
chaque jour en semaine.
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SUPPLÉMENTS MAGAZINE HORS-SÉRIE TÉLÉVISIONGRATUIT ÉDITION LIBRAIRIE NUMÉRIQUE APPLICATION EBOOK EBDOMADAIRE
LOCAL PATRIMOINE RENDEZ-VOUS DIVERSIFICATION WEB
« Sud Ouest », ses suppléments et magazinesAu-delà de l’actualité quotidienne, le journal « Sud Ouest » édite de nombreux sup-
pléments et magazines autour des thématiques régionales : gastronomie,culture, terroir, sports, économie… À Bordeaux, c’est l’Agence de développement
qui pilote ces contenus thématiques, diffusés tant sur supports imprimés quesur supports numériques. C’est ainsi que le magazine « Sud Ouest Gourmand » – quivient de célébrer son cinquième anniversaire – publie quatre numéros par an, deuxhors-séries, dispose d’un site Web et d’une application iPad spécifique. L’Agence
de développement mène également une politique de diversificationavec des publications consacrées au patrimoine (généalogie, métiers d’antan),
aux jeunes lecteurs. Elle édite des e-books diffusés sur l’ensemble des librairies numé-riques. « Sud Ouest » publie par ailleurs une revue nationale sur le vin .
« Terre de vins » vient aussi de fêter son 5e anniversaire.
« Le Mag », le rendez-vous du samediDéjà plus de 130 numérospubliés pour « Le Mag », dif-fusé chaque samedi avec lejournal « Sud Ouest » (1).Magazine hebdomadaire deterritoire, il propose sur 48 pages un contenu tourné vers l’art de vivre et laculture régionale, en ouvrant ses colonnes à des chroniqueurs réputés :Zocato, Iturria, Michel Lis contribuent de leur plume à ce rendez-vous parti-culièrement prisé des lecteurs.
(1) Le dimanche en Béarn.
Édition, gratuits d’information, télévision : la grande famille « Sud Ouest »Avec plus de 1 000 titres à leur actif (patrimoine, histoire, cuisine…), les Éditions Sud Ouest sont un acteur majeur de l’édition régionale enFrance. On peut découvrir régulièrement ses auteurs au gré des festivalset salons littéraires. Le groupe Sud Ouest est également l’éditeur desjournaux d’information gratuits « Direct Matin Bordeaux7 » sur l’agglo-mération bordelaise et « TMV » à La Rochelle, dont les équipes parta-gent les locaux de nos rédactions.
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Interviewles gourmandises de
Dominique Besnehard
Pigeons, haricots,anchois, noix
Coutanciel’autre bœuf
de caractère
RECETTESgénéreuses50
TV7, la télévision des BordelaisÀ découvrir également le 27 septembre lors des journées portes ouvertes :
les plateaux de la chaîne locale TV7 Bordeaux, situés avenue Thiers, sur la rive droitede Bordeaux. Actualité, reportages, interviews, documentaires à retrouver quoti-diennement sur la grille de programmes à laquelle collabore très régulièrement larédaction de « Sud Ouest », qui dispose de son propre studio d’enregistrement.
Diffusée sur la TNT, la chaîne est également présente sur le Web et sur mobile avec son application dédiée.
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Presse, édition,télévision«Sud Ouest» sur tous les fronts
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