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OmE ORDS
LYCEE DEMOTZ DE LA SALLE
’EDITO MARS 2013 : N°1
Le premier numéro de SomeWords Lycée voit
enfin le jour !
Vous découvrirez, dans notre dossier du mois,
comment était Démotz il y a 45 ans à travers l’interview de Dédé
(André FRILOUX).
Mais ce n’est pas tout ! Vous trouverez aussi une
sélection d’un album, d’un livre, d’un film ainsi que deux poèmes et un
feuilleton dans les 4 pages consacrées à la
Vie Des Lycéens !
Et pour couronner le tout, les 8 premières
pages du Yearbook (fait par les 1ères L-ES) seront
à découvrir en exclusivité au centre du
journal !
AU SOMMAIRE CE MOIS
DOSSIER : LA VERITABLE HISTOIRE DE DEMOTZ p3
André FRILOUX nous raconte comment était Démotz lorsqu’il y était
comme élève !
ORIENTATION : UNIVERSITE DE SAVOIE p6
Présentation de l’université de Savoie
2
Directrice de publication : Marie-Véronique REYNES Rédacteurs en chef : Damien JORDAN - Emmanuel FERRER Equipe du journal : Sébastien PEANNE – Aurélie MIGUET – Marie-Luce PRESSON – Adrien JARRIGE - Jessica FAIVRE – Lisa MARCHAL – Margaux BREDA – Juliette FERRER – Clément POLLIER - Janice CLEMENT - Baptiste FERRER – Juliette LAURAS – Alice MARIN
VDL : LA VIE DES LYCEENS p7
HOMMAGE FULBERT p11
BD p12
DÉMOTZ LA VERITABLE HISTOIRE !
Voici notre reportage sur l’histoire de Démotz, il y a 45 ans. Les changements dans la vie de votre établissement… Avec l’interview exclusif
d’André FRILOUX alias Dédé !
Qu’est ce qui a changé dans les bâtiments ?
« A l’époque le lycée et le laboratoire n’existaient pas, le lycée était une ferme qui produisait de la nourriture
pour l’internat et la cantine et il y avait aussi une église où nous allions tous les jours, obligatoirement, à 7h00
du matin. Elle a été détruite en 1982.
Ensuite le terrain de foot était un immense potager et verger pour les élèves, il allait jusqu’au bout du parking
en face de l’église ! »
3
On a entendu parler de passage secret, a-
t-il vraiment existé ?
Bien sûr, au milieu du jardin il y avait deux
passages souterrains qui reliaient le
collège et l’église en cas d’attaque. Je n’ai
jamais pu le vérifier mais il parait qu’il y
avait un énorme cimetière en dessous de
l’église qui a été détruite.»
Comment était le quotidien des élèves ? Qu’est ce qui
était mieux et moins bien ?
Nos professeurs qui étaient des curés étaient beaucoup
plus sévères, jamais nous n’aurions osé leur répondre et
même, parler avec eux, après les cours était très mal vu.
Les punitions étaient nombreuses, ils levaient
simplement un doigt pour nous faire copier 100 lignes
deux pour 200… Il ne faut pas oublier que les punitions
physiques étaient admises et les profs ne se gênaient
pas pour les appliquer. Les mentalités ont aussi
beaucoup changé, nous étions tous internes et chaque
matin quand il fallait aller se laver, souvent sous l’eau
froide, on devait sortir pour rejoindre les douches
communes. On lavait les toilettes communes à tour de
rôle et évidement il n’y en avait pas dans les chambres.
Pour le chauffage aussi des élèves transportaient le
charbon jusqu’à la grande chaudière.
Mais on a surtout passé des
moments magnifiques dans un
environnement incroyable, la
cuisine était faite avec les produits
de Démotz et il nous arrivait d’aller
dans le bois de la Salle où les
professeurs organisaient des
jeux... »
4
Un petit message pour Démotz, ses élèves et ses professeurs ?
Démotz est une énorme famille que j’ai dans mon cœur et je n’accepterai jamais que l’on puisse en dire du mal.
J’ai eu certes des années difficiles à l’internat, mais plus d’années magnifiques malgré le mal que j’ai eu à
m’entendre avec mes professeurs certaines fois.
Mais aujourd’hui, les rapports ne sont pas du tout les mêmes : on passe d’un extrême à l’autre. Auparavant les
élèves craignaient leurs professeurs et avaient de grandes difficultés avec eux tandis que maintenant j’ai
l’impression que la crainte est plus du côté des profs.
La mixité est arrivée seulement en 1968 !
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http://www.univ-savoie.fr/
6
UNIVERSITE DE SAVOIE
A l’occasion de la journée du lycéen,
les premières se sont rendues à
l’université de Savoie afin de
découvrir les différentes formations
qu’elle proposait. Elle permet de
préparer tout type de diplômes (DUT,
Licences Pro, Licences Master
Doctorats, diplômes d'ingénieurs) et
de construire des parcours adaptés au
projet professionnel et personnel de
chacun. Les formations se regroupent
néanmoins en 4 domaines:
• arts, lettres et langues
• droit, économie, gestion
• sciences humaines et sociales
• sciences, technologies, santé
Les + :
- formations par alternance
- possibilité de passer une année à l’étranger
- beaux campus
Aujourd'hui, bac blanc de maths. J'ai souffert devant des statistiques, des graphes ou encore des logarithmes. À défaut d'avoir brillé, j'ai au moins le sentiment d'avoir tout donné. Sauf peut-etre ma copie, machinalement rangée au fond de mon sac. VDM
ORIENTATION
A SUIVRE LES 8 PREMIERES PAGES DU YEARBOOK !
II The boarding school of Demotz de la Salle
GILLES BARO, A SPEAKER LIKE NO ONE ELSE
XMAS SHOW !
Iv
VI
VII
VIII
INTERVIEW INTEGRATION DAY
INTERVIEW OF SANDRA
YEARBOOK 2012-2013
LYCEE DEMOTZ DE LA SALLE
II
III
Mrs Vernier-Palliez introduced us to her son, a man who made his life a travel.
The 1ère ES-L class was fortunate to meet Gilles Baro, a young adult who told us about his many trips around the world. When he was 15 years old (in 2nd) he spent two months in a family in Washington State (near Seattle) in 2006. The FOLLOWING year, Gilles returned to USA and went to school during one year and he graduated in the United States. He wore a cap and a gown it was a big ceremony. His schedule was the same every day and he could change his subjects every semester.
One year after, he spent 3 months in western USA and travelled with musician friends, to make a report about different kinds of music in the USA. He went on the west coast, in Nevada, Oregon and California. They travelled with a van. It used to be their means of transports and their Hotel at once. After, he went to Scandinavia (Sweden and Iceland) he learned the languages for his university studies.
IV
The big ceremony
In 2008 he came back to the United States (Maybe 5 months). He went to cosmopolitans neighbourhoods. It was very beautiful and interesting to meet people with different cultures. He crossed several states in the east: Providence, New York, Florida, Denver, Colorado and Boston … He went back to Paris for 2 years and did a Master in FLE there. He went back to Paris for 2 years and did a Master in FLE there. Finally he stopped travelling in South Africa. This country has a big history, but now there is no segregation between black and white people anymore. Thanks to Nelson Mandela
Cape of Good Hope
the apartheid is over. White people have become a minority. The north of South Africa is a desert and the south is the limit of the Earth just before Antarctica. Johannesburg (one of the big cities) is situated in the North and it’s a dangerous
city.Streets are organised like in the USA. Now Gilles Baro is a University Teacher in Johannesburg. We thank Gilles a lot for coming and giving us his account.
VI
For the Christmas show, every class had to choose a theme (“Les bronzés font du ski”, “LMFAO”, ”young/old”, “army”, “All Black”, “cowboys”, “zumba”..) We had to dress according to those themes.
In the first part, every class introduced their show and in the second part, a few pupils sang, danced, or made sketches. In the last part, there was an Award ceremony. The jury was made of teachers: a teacher of Physics, a history teacher and a trade teacher.
For the Spring show, we don’t know exactly what we will be doing for. We’ll probably do the same kind of show, but with other themes... Which really cool ones too!
So come on and join us! As actors or spectators.
The Xmas show
The history teacher on the scene.
VII
INTERVIEW INTEGRATION DAY
1) Do you have good memories of this day?
-All the students liked this day except four students who thought that this
integration day was boring. Others thought that was really fun and cool.
Overall, they have good memories of these moments.
2) What did you do?
-They hanged around in Rumilly, they went to fun fair, to the public
library.
They exchanged present too. And at 12:00, they had a picnic in the
cafeteria with loco-food.
3) What was the weather like?
-The weather was really great, it was sunny and it was hot.
4) What was the best moment? What was the worse moment?
-The worse moment was when they took photos and at the picnic, when
they couldn’t eat what they wanted.
The best moment was when they were in fun fair.
5) How did you feel at the end of the day?
-Everybody felt good at the end of that day, but a few were tired.
6) Did you feel well integrated?
-Yes but thanks to the class, not in this day.
7) Do you feel good in High School?
-Yes, very good!
8) What could be improved for next year?
-Should go to another city than Rumilly, do more activities all together
and not take pictures.
9) What did the news students think about the atmosphere?
-There is a very good atmosphere.
10) Are you happy to be in High School? At Demotz?
-Yes but in Demotz, there are too many restriction.
11) Do you come from in other school? Which one?
-Clergeon, Chavanod, Seyssel, Carillon, LEP…
VIII
INTERVIEW OF SANDRA Sandra is the main supervisor in our high school. To describe her in a few words, she isn’t very tall, she’s blond-haired and her first quality is her kindness. We went to Sandra’s office to ask her a few questions…
1) Since when have you been in Demotz de la Salle ? I arrived in demotz on September 3rd 2012 2) Are you sad to leave in February ? Yes, I am. 3) Why ? Firstly, because I love my job…. And I’m also sad because I like students (some of them are boring but, anyway, I don’t care ! ) 4) What do you mostly prefer in Demotz ? “ Everything ! Truly… my colleagues, the students… everybody !” 5) What you dislike in Demotz ? “ Nothing”
To conclude we can say that Sandra was a really nice supervisor. We’re going to miss her a lot !
THE NEXT MONTH IN THE YEARBOOK
INTERVIEWS REPORTS
tripS ...
-
Vie Des LYCéens VDL
MUSIQUE Damien Saez – Miami
Sortie depuis le 18 mars.
Note de SomeWords : 12/20 La meilleure chanson : Rochechouart
La pire chanson : Cadillac Noire
Il en a fait du chemin Damien
Saez depuis son célèbre titre
Jeune et Con. Il sort cette année
son huitième album. Un arpège
de guitare très simple et des
paroles sans chanson, un peu de
gratte électrique et sa voix
cassée, des musiques en anglais
ou des paroles engagées à
l’arrache, il y a de tout, quitte à
s’y perdre un peu !
Un Damien Saez en pleine forme
pendant 4 chansons
Difficile de rester insensible à
Damien Saez quand il nous
transporte dans ses souvenirs
mélancoliques avec « Que sont-
elles devenues ? » et
« Rochechouart ». « Des
Drogués » est rock comme il
faut, on retrouve un coté rétro,
avec juste le début en anglais et
le reste en français. Et puis tout à
coup, il se met à chanter en
anglais, et c’est tout bénef ! « No
More » est une ballade qui fait
un peu ovni parmi les autres
musiques.
Mais décevant sur les 6 autres
Le reste de l’album est beaucoup
moins transcendant. Saez
réutilise beaucoup trop ses
précédentes chansons et
« Rottweiler » et « Les Infidèles »
transpirent la reprise. « Pour Y
Voir » fait mal à la tête.
« Miami » sent mauvais la
critique gratuite pour vendre, à
l’image de la pochette de
l’album. « Le Roi » laisse une
impression de déjà-vu et pour
finir le texte de « Cadillac Noire »
Aujourd’hui, j’observe Karine qui refuse de
préparer son cartable pour la rentrée des
classes et qui claque la porte en répétant que
non, elle n’ira plus au lycée et que les cours
sont nuls ! Karine ? Ma mère, 45 ans, prof. VDM
7
ressemble à un défi lancé par des
amis plus qu’à une chanson.
Miami déçoit tout en apportant
des morceaux réussis
Cet album est plutôt décevant au
final. On se retrouve face à
beaucoup de déjà-vu, mais les
quelques pépites valent le coup.
Damien Saez nous a habitué à
mieux avec ses albums en
général, mais les fans ne seront
pas déçus.
Bref, si vous n’êtes pas déjà fan
de Damien Saez, passez votre
chemin.
Si vous voulez découvrir cet
artiste vous trouverez votre
bonheur dans ses sept autres
albums ! Vous ne serez pas déçu !
livre Carlos Ruiz Zafon - Marina
Note de SomeWords : 17/20 Le + : passages du livres philosophiques
Le - : quelques petits passages
monotones
Au fil d’une promenade dans les vieilles rues de Barcelone,
Oscar rencontre la jolie et mystérieuse Marina. Liés par un
amour de plus en plus fort, les adolescents n’ont peur de rien,
pas même de suivre une femme au comportement bizarre …
Qui est-elle ? Pourquoi se rend-elle sur une tombe gravée d’un
papillon noir ?
Voilà Oscar et Marina lancés dans une aventure inoubliable à
travers la ville, pour élucider une énigme vieille de trente ans …
RESUME
Critique : Livre intéressant et agréable par sa profondeur. Malgré le croisement de plusieurs histoires, cela
reste tout à fait compréhensible et très plaisant à lire !
Aujourd’hui j’ai demandé à mon prof de SVT
si l’on pouvait vivre sans cerveau. Il m’a dit
que j’en étais la preuve vivante devant 30
élèves morts de rire !
VDM
Affaire a suivre
Vous connaissez tous la BD Les Profs ? Et bien figurez-
vous qu’un film va sortir ! Au casting, des acteurs pas
du tout connu comme Christian Clavier et Kev
Adams ! Dans le personnage de Gladys, la prof’
d’anglais sadique, Isabelle Nanty (Les Visiteurs et
Astérix et Obélix Mission Cléopâtre). Elle incarne aussi
le rôle de la nounou tarée dans Fais pas ci fais pas ça.
Mais le casting ne fait pas tout, le nouveau film Les
Profs arrivera-t-il alors à nous faire rire autant que les
BD ? Affaire à suivre ! Sortie le 17 avril.
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POEMES Peut-être
Trop vite devenu ami,
Je t’ai fait confiance.
Je pensais que tu avais compris,
Que pour moi cela avait de l’importance.
Mais tu as pris peur,
Tu ne voulais pas faire d’erreur,
Alors tu m’as laissé tomber.
Tu ne voulais pas me blesser.
Mais ce que je ne t’ai jamais dit,
C’est que pour toi j’aurais pu tout donner.
Plus qu’un simple ami,
Je voulais tant être à tes côtés.
Mais tout cet amour me fait souffrir,
Et je n’ose pas vraiment te le dire,
Car je ne sais pas comment tu vas réagir
Peut-être qu’un jour je le ferai.
Tout cet amour je te le dirais,
Pour qu’on puisse enfin vivre cette histoire,
Car je suis sûre que notre rencontre n’était pas un
hasard.
Aurélie Miguet
La recette gourmande TERRINE CHOCOLAT ET POP CORN AUX NOUNOURS
Ingrédients :
2 cuillères à soupe de maïs de pop-corn / 250g de chocolat
noir / 15cl de crème liquide / 50g de beurre fondu / 2 œufs /
un paquet d’oursons guimauve
Préparation :
1-Mettre le maïs dans un saladier couvert et le faire éclater au
four à micro-ondes
2-Casser le chocolat en petits morceaux dans un saladier. Faire
bouillir la crème liquide et la verser sur le chocolat. Mélanger
pour le faire fondre. Ajouter le beurre et les œufs, bien
mélanger l’ensemble.
3-Dans cette pâte au chocolat, couper des nounours à la
guimauve (4 ou plus en fonction des goûts) en petits
morceaux et ajouter le pop-corn. Mélanger l’ensemble.
4-Garnir le moule à cake de film étirable. Verser la
préparation. Recouvrir de film étirable et réserver au frais
pendant 4 heures. Avant de servir, il est possible de décorer le
dessus de la terrine de petits nounours en guimauve.
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Espoir
Viens, donnons-nous la main.
Allons sur le chemin
Pour chanter l’espoir
A qui veut le croire
A qui veut le voir.
J’ai confiance en ces mots
Non, le bonheur n’est pas trop beau
Toi aussi, tu auras ta chance,
Tout n’est pas joué d’avance
Contrairement à ce que tu penses.
La vie est un cadeau mystérieux
Pour le voir, il te suffit juste d’ouvrir un peu les yeux.
Elle nous réserve beaucoup de surprises
A nous de comprendre les erreurs commises
De tirer profit des expériences acquises
Et de ne pas renier les leçons apprises.
C’est tout ça qui te fera grandir,
Qui tracera devant toi un avenir
Alors crois, n’ai plus peur.
Je suis là
Je connais tes valeurs.
J’ai confiance en toi
Et je te le jure, tant que mon cœur tiendra.
Malgré les murs, je resterai auprès de toi.
FEUILLETON NEVER GIVE UPNEVER GIVE UPNEVER GIVE UPNEVER GIVE UP YSALIS VALESMES
Naëlle.
Elle ne pourrait pas expliquer pourquoi, ou comment, tout ce qu’elle sait c’est que ça lui est tombé dessus sans qu’elle s’y attende, comme une chute dont on ne se relèvera pas seul, comme une douleur empoisonnante de l’intérieure. Quelque chose dont on n’est pas dans la possibilité d’en sortir indemne. « Tout ce que je veux savoir c’est pourquoi ? Pourquoi moi ?! Il y en avait des centaines d’autres et tu m’as choisi. Je n’ai jamais voulu avoir ce genre de chose, je ne veux pas de ça. »
Les mains serrées l’une dans l’autre, elle essayait de faire ce qu’elle devait faire depuis un mois. Les petites perles salées se logèrent dans les coins de ses grands yeux émeraude. Encore un pas et plus rien ne serait jamais pareil. Encore un pas en avant et tout serait définitivement fini. Elle s’était pourtant promis de ne pas perdre le jeu, surtout face à lui. Naëlle ne sera désormais plus jamais entière. Mais elle ne pouvait pas continuer, il était bien trop près de son cœur. Elle le regardait droit dans les yeux malgré que sa vision soit devenue trouble. Avec l’une de ses mains et lui prit la sienne, et de l’autre et lui passa dans les cheveux et sur le visage une dernière fois, l’ultime fois. « Naëlle, si tu fermes les yeux, tu verras que tout n’est pas perdu et que rien n’est encore impossible.. -Non, Lucas on a joué, j’ai perdu le jeu s’arrête ici. Là où tout a commencé. Toi, ferme les yeux. »
La jeune fille aux longs cheveux bruns bouclés, goûtait pour la dernière fois aux lèvres, sucrées, douces et gracieuses de Lucas. Ne voulant pas la perdre, ce
dernier prolongea le baiser, plus tendre et passionné que les baisers qu’ils avaient pu se donner jusque-là. Il avait encore quelque chose en plus, un gout de fin. De la fin qui les séparait. Un baiser d’adieu. C’était le dernier que Naëlle s’était permis de donner à Lucas. Elle n’avait prévu de tomber amoureuse, surtout de lui, jusqu’à il y a quelques mois elle le méprisait elle le détestait. Qu’avait-il pu se passer ? En acceptant de jouer au jeu dangereux que lui avait proposé le garçon, elle y laissa sa fierté, sa liberté, son cœur et même son âme. Pendant que la brunette partait dans un silence de plomb, le grand garçon aux yeux océan pensait qu’en ouvrant les yeux elle serait encore la devant lui. Mais non elle était partie pour de bon.
Jamais il n’aurait pensé qu’il ressentirait ça à ce moment-là. Ce petit pincement au cœur. Puis le bruit et la douleur de son cœur qui venait de se briser. Il ne pensait pas que le jeu s’arrêterait ici, maintenant. Lucas avait toujours cru qu’aucun des deux ne se donnerait la permission de perdre à ce jeu. Trop fière, il l’était tous les deux. Et c’est justement ce qui avait rassuré le jeune homme avant que Naëlle perde le jeu. Mais en réalité pourquoi l’avait-il choisi, c’est vrai il y en avait des millions de fille autre qu’elle, il a fallut qu’il choisisse la seule fille dont il tombera amoureux. Certes il ne pouvait le prévoir mais il était habitué à jouer a ce jeu. L. […]
J’aurais dû pleurer ton départ. Mourir pour toi. Mais je n’ai rien fait, je t’ai laissé partir sans rien dire. Pour ça je m’en voudrai toute ma vie. Qui disait qu’elle
était trop fière pour perdre, toi, tu avais juré de ne pas perdre. Ca aurait pu continuer pendant des années, et j’en aurai été
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heureux. Mais tu as été lâche, tu t’es laissée aller sans savoir que moi j’aurais voulu que ça dure. Tu m’as arraché le cœur. Tu as pris tout ce qu’il y avait de bon en moi. Tu m’as demandé qu’on reste ami. Je vais te montrer comment je traite mes « faux » amis. N. […] Je souffre du temps que je ne passe pas avec toi. Du manque de tes lèvres sur les miennes. De la douceur de tes mains sur mon corps. Je t’ai tout donné, sans me méfier que je te donnerai aussi mon cœur. Qui aurait pu se douter que sous se regard hautain, et ses muscles imposants se trouvait un garçon touchant de qui je suis tombée amoureuse. Je ne voulais pas te perdre. Totalement. Alors je me suis dit que l’on pouvait être amis et que peut-être tout redeviendrai comme avant. […] Le 21 janvier.
L’un comme l’autre appréhendaient de se revoir. Non pas comme des amants mais comme des amis. Leur histoire avait duré un an et demi. Naëlle se demandait quant est-ce qu’elle était tombée amoureuse. Il y a sept ou huit mois sûrement. Durant ces derniers long mois elle avait lutté de tout son corps et de toute son âme contre ses sentiments envers le beau Lucas. Mais elle avait succombé à l’amour, à son regard bleu, a ses cheveux noirs, et a son sourire bien trop charmeur.
Depuis le début il traînait avec les mêmes amis. C’était d’ailleurs là qu’ils s’étaient rencontrés, grâce, ou à cause de Dylan, le meilleur ami de Naëlle, et de Lucas. La jeune fille n’en voulait pas à son meilleur ami. En réalité elle s’en voulait à elle-même de s’être prise au jeu trop sentimentalement.
A suivre …
HOMMAGE
Le 14 janvier 2013, le groupe
scolaire Démotz de la Salle a
perdu un ami. Fulbert
KALAMBANI n’est pas venu à bout
de son dernier combat.
Né le 12 avril 1954 à Bangui en
République Centre Africaine, il
entre au petit séminaire de Silbut
en 1968 avant de poursuivre ses
études au moyen séminaire de
Bangui en 1972. Après un brillant
parcours scolaire, il entre à l’école
nationale d’administration de la
Centre Afrique en 1975 et sort
majeur de sa promotion. Repéré
par le président de la République
Centre Africaine David DACKO, il
devient son conseiller personnel
de 1979 à 1981. En 1982, il
poursuit sa carrière en Europe et
devient premier conseiller de
l’ambassade de Centre Afrique au
Vatican jusqu’à 1984 avant de
rejoindre Besançon puis Annecy
où il exerce différentes fonctions
auprès du diocèse et de différents
établissements scolaires.
Passionné de football, il fut aussi
un grand gardien de l’équipe
U.S.C.A. de Bangui. Musicien,
artiste, compositeur, chef de
chœur passionné par le chant
chorale, il dirige la chorale de
Saint Martyr, de l’Ouganda, de
Lakouanga puis de nombreuses
chorales dans l’ensemble des
lieux qu’il fréquenta.
Souriant, conciliateur, optimiste,
convaincu, homme de foi, dévoué
à la démocratie, à son pays et à
l’Eglise, Fulbert nous manquera.
Ses derniers vœux sont :
« Demeurez dans la foi en Dieu et
restez unis ».
Afin de lui rendre un dernier
hommage, nous vous joignons ci-
dessous un mot que Fulbert avait
écrit pour le Journal de Démotz
de mars 2010.
Fulbert KALAMBANI
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