Économie du Rugby Français - Comptes des clubs professionnels - Saison 2014/2015
RAPPORT DNACG 2016
2
1
2
3
4
5
98
104
112
116
120
Budget de la LNR et reversements aux clubs de TOP14 et PRO D2
Associations supports du TOP 14 et PRO D2
DNACG : composition, missions
Secteur médical
Glossaire
1.1
1.2
1.3
1.4
6
10
12
16
Principaux chiffres pour 2014/2015
Chiffres cumulés pour 2014/2015
L’activité de la DNACG en 2014/2015
Méthodologie
2.1
2.2
2.3
2.4
2.5
2.6
2.7
2.8
20
24
32
38
42
46
52
54
Les faits marquants de la saison 2014/2015
Les produits d’exploitation
Les charges d’exploitation
Les résultats
Les capitaux propres retraités
Analyse par groupes de clubs
Budgets prévisionnels 2015/2016
Affluences, taux de remplissage et délocalisations
3.1
3.2
3.3
3.4
3.5
3.6
3.7
3.8
60
64
72
78
82
86
92
94
Les faits marquants de la saison 2014/2015
Les produits d’exploitation
Les charges d’exploitation
Les résultats
Les capitaux propres retraités
Analyse par groupes de clubs
Budgets prévisionnels 2015/2016
Affluences, taux de remplissage et délocalisations
IntroductIon
toP 14
Pro d2
Annexes
Économie du Rugby Français - Comptes des clubs professionnels - Saison 2014/2015
RAPPORT DNACG 2016
3
Économie du Rugby Français - Comptes des clubs professionnels - Saison 2014/2015
RAPPORT DNACG 2016
4
Le PRéSeNT RAPPORT eST DéDié à JeAN-ChRiSTOPhe ROuGé,COORDiNATeuR De LA DNACG DePuiS LA CRéATiON De LA LNR,BRuTALeMeNT DéCéDé eN NOveMBRe 2015.
1.1
1.2
1.3
1.4
6101416
Principaux chiffres pour 2014/2015
Chiffres cumulés pour 2014/2015
L’activité de la DNACG en 2014/2015
Méthodologie
6
Principaux chiffres pour 2014/2015
1.1
introduction
7
Les recettes des clubs professionnels de rugby continuent d’afficher une croissance, au cours de la saison 2014/2015, malgré un climat écono-mique difficile.
La progression des produits d’exploitation ne se dément pas.
en % 1 saison 5 saisonsTOP 14 + PRO D2 10 39
TOP 14 12 43PRO D2 6 28
Le cap des 400 millions d’euros de chiffres d’affaires est presque atteint.
L’évolution des charges d’exploitation est corré-lative mais d’un niveau moindre. elles restent toutefois supérieures aux produits d’exploitation.
en % 1 saison 5 saisonsTOP 14 + PRO D2 6 33
TOP 14 7 36PRO D2 3 35
Ce constat explique la baisse du déficit d’exploitation : -29% sur cinq ans, -40% sur un an.
en effet, le résultat d’exploitation négatif cumulé de l’ensemble des clubs de TOP 14 et PRO D2 est descendu de -33 891 K€ en 2013/2014 (qui était le montant le plus important constaté depuis la création de la Ligue Nationale de Rugby) à -20 157 K€.
L’analyse plus détaillée de ces résultats (dévelop-pée dans le corps du rapport) démontre la disparité des cas provenant des répartitions entre divisions, des modes d’exploitation des clubs, des choix de gestion et de financement des actionnaires et de difficultés ponctuelles :• Le TOP 14 affiche une perte d’exploitation de
-15 563 K€ (-41%) et la PRO D2 de -4 594 K€ (-38%),• trois clubs de TOP 14 présentent à eux seuls
une perte cumulée de -16 221 K€,• cinq clubs de TOP 14 et six clubs de PRO D2 ont
une exploitation positive pour respectivement 5 368 K€ et 1 394 K€.
il importe de rappeler que, comme pour bon nombre de constats présentés au sein du présent rapport, l’analyse de ces évolutions doit être tempérée par les incidences des « accessions/relégations », tant pour la saison écoulée que pour la saison en cours.
La saison 2015/2016, selon les budgets initiaux et les budgets actualisés au 31/10/2015, ne devrait pas être marquée par des évolutions significatives mais avec néanmoins des tendances affichées (difficultés sur les produits de partenariats, légère hausse des salaires, maintien des options économiques antérieures de certains clubs, augmentation des litiges, meilleure gestion des charges de fonctionnement, poursuite de l’évolution du New Deal).
1.1 introduction - Principaux chiffres pour 2014/2015
8 introduction - Principaux chiffres pour 2014/2015 1.1
0
20
40
60
80
100
TOP 14PRO D2
Autres produits d'exploitation
Sponsoring Subventions
Recettes matches
Reversements LNR
Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3
DéCOMPOSiTiON DeS PRODuiTS D’exPLOiTATiONComparaison groupes PRO D2 et groupes TOP 14 sur base 100
évOLuTiON DeS PRODuiTS eT ChARGeS D’exPLOiTATiON TOP 14 eT PRO D22009/2015 en milliers €
100000
200000
300000
400000
500000
2014 2015
2013 2014
2012 2013
2011 2012
2010 2011
20092010
0,04%
7,71% 14,92% 0,55% 6,28%-2,91%
2,83% 20,67% -2,51% 3,02%
11,66%
8,29%6,64% 0,73% 9,81%
6,87%10,64%
0,42%6,73%
7%
10,28%7,29%4,23%
6,90%5,31%
5,90%
5,31%7,01%
5,76%5,19%
Charges d’exploitation PRO D2Charges d’exploitation TOP 14 Charges d’exploitation (cumul)
Produits d’exploitation PRO D2Produits d’exploitation TOP 14 Produits d’exploitation (cumul)
91.1 introduction - Principaux chiffres pour 2014/2015
TOP
14PR
O D
2
27391
17964
4255
9909
14855
5597
Groupe 1
Groupe 2
Groupe 3
Groupe 1
Groupe 2
Groupe 3
Autres produits d'exploitation
Sponsoring Subventions
Recettes matches
Reversements LNR
DéCOMPOSiTiON DeS PRODuiTS D’exPLOiTATiONComparaison groupes PRO D2 et groupes TOP 14 en milliers €
ce graphique met en évidence :• le poids stratégique du sponsoring dans chaque budget : entre 40 et 50 %, • la part importante prise par les droits TV et Marketing de la LNR, • la faible contribution des recettes matches (celles du toP 14 bénéficiant des
coupes européennes).
Un fossé s’est creusé entre les 2 divisions : • La moyenne Pro D2 représente 28% de la moyenne toP 14, • La moyenne du Groupe 1 de TOP 14 représente 1,5 fois la moyenne Groupe 3
de Pro D2.
Ce constat résume les données analysées et commentées dans les pages de ce rapport.
10 introduction
Chiffres cumulés pour 2014/2015
1.2
Total cumulé 11/12 % 12/13 % 13/14 % 14/15 %
Subventions 13 031 4% 14 156 4% 14 640 4% 12 455 3%
Sponsoring 157 806 49% 171 277 51% 184 464 51% 182 693 46%
Reversements LNR 48 523 15% 44 620 12% 43 214 12% 83 129 21%
Recettes matches 55 339 17% 59 807 19% 66 595 19% 65 977 17%
ventes de marchandises 19 264 6% 16 712 4% 14 389 4% 13 606 3%
Autres produits 11 973 4% 11 326 5% 19 198 5% 15 314 4%
Transferts de charges 15 252 5% 16 889 5% 16 699 5% 22 963 6%
Produits d'exploitation 321 189 100% 334 787 100% 359 198 100% 396 136 100%
Achats 21 643 6% 23 197 6% 24 081 6% 25 839 6%
Services extérieurs 25 325 7% 27 167 8% 31 530 8% 32 538 8%
Autres services extérieurs 55 169 16% 58 342 16% 61 958 16% 62 896 15%
impôts et taxes 16 241 5% 17 499 5% 18 406 5% 15 061 4%
Masse salariale 151 885 44% 157 854 43% 169 535 43% 182 334 44%
Charges sociales 63 278 18% 65 525 17% 67 319 17% 71 276 17%
Amortissement 9 785 3% 11 654 3% 11 346 3% 17 577 4%
Autres charges 5 505 2% 6 110 2% 8 913 2% 8 773 2%
Charges d'exploitation 348 831 100% 367 349 100% 393 089 100% 416 294 100%
Résultat d'exploitation -27 641 -32 562 -33 891 -20 157
Produits financiers 204 346 251 479
Charges financières 1 013 1 315 1 384 1 414
Produits exceptionnels 19 557 19 456 12 941 9 259
Charges exceptionnelles 9 109 6 122 5 770 8 628
Impôt sur les bénéfices 37 -1 502 -2 483 -1 019
Bénéfice ou perte -18 039 -18 695 -25 370 -19 442
111.2 introduction - Chiffres cumulés pour 2014/2015
CONSTATS :
• Progression spectaculaire des droits TV et Marketing LNR,
• Maintien du partenariat malgré un contexte économique très difficile,
• Quasi-stagnation des recettes de matchs (impact TvA?),
• Baisse des subventions,• Progression des transferts de charges
(avantages en nature récupérés, rembourse-ments arrêts de travail, refacturation de frais),
• Relative maîtrise des « Services extérieurs »,• Baisse des impôts (conséquence de
l’assujettissement des recettes matchs à la TvA et de l’impact sur la taxe sur les salaires),
• Hausse des frais de personnel : +7%,• Hausse des dotations aux provisions
(dépréciations, risques sociaux), • Forte atténuation du déficit d’exploitation, qui
atteint son plus bas niveau depuis 6 saisons.
remarque : les autres produits englobent les reprises de provisions.
Le déficit net comptable est très proche avec des éléments exceptionnels qui se neutralisent (choix différents des clubs lourdement défici-taires entre apport en capital et abandon de compte courant).
COMPTe De RéSuLTAT CuMuLéSynthèse en milliers €
11/12 12/13 13/14 14/15
Capitaux propres retraités et résultat 22 934 26 291 43 718 36 434
Provisions pour risques 7 414 8 035 5 501 11 522
emprunts auprès des établissements de crédits 16 717 15 211 21 116 24 600
Comptes courants d'associés et dettes fin. 19 328 13 511 15 914 14 981
Fournisseurs et comptes rattachés 20 730 24 056 26 415 30 668
Dettes fiscales et sociales 42 971 43 745 47 293 47 101
Autres dettes 10 659 12 081 14 018 14 086
Produits constatés d'avances 11 273 10 612 12 068 17 116
Dettes à long terme 22 196 22 608 29 157 34 559
Dettes à court terme 99 476 96 613 107 673 109 808
Total actif / passif (*) 151 992 153 547 186 049 192 323
Actif immobilisé 51 772 54 958 64 208 68 014
Actif circulant 100 222 98 587 121 836 124 296
Dont stocks 2 502 2 098 1 863 1 317
Dont créances clients, avances et et acomptes 47 386 40 853 47 447 46 355
Dont autres créances 24 131 23 967 37 782 31 923
Dont disponibilités et vMP 23 487 27 845 31 425 41 218
Dont charges constatées d'avance 2 734 3 823 3 316 3 482
Besoin en fonds de roulement -25 492 -29 695 -22 444 -31 530
Capacité d'autofinancement -14 687 -10 156 -21 991 -5 066
12 introduction - Chiffres cumulés pour 2014/2015 1.2
Les capitaux propres retraités sont en net recul du fait d’augmentations de capital inférieures aux pertes comptables de la saison.
La capacité d’autofinancement reste négative mais à un niveau moindre sur cet exercice.Le fonds de roulement (excédent des capitaux propres + provisions pour risques + dettes à long terme - actif immobilisé) ressort à +15 K€, soit un niveau proche de celui constaté au 30/06/14.
Le besoin (différence entre actif circulant hors disponibilités et dettes court terme) est quand à lui négatif. Ceci explique des disponibilités et vMP élevées (22% de l’actif).
Cette situation très flatteuse n’est que le fruit d’un « instantané » au 30 juin, période d’intersaison, au cours de laquelle une série de facteurs sont positifs : épuration des comptes clients, encaissement des abonnements, dettes de fin de trimestre. elle n’est donc pas récurrente pendant la saison.
BiLAN CuMuLéSynthèse en milliers €
(*)Total passif = Capitaux propres retraités et résultats + Provisions pour risques + Dettes à long terme + Dettes à court termeTotal actif = Actif immobilisé + Actif circulant
13
14 introduction
L’activité de la DNACG en 2014/2015
1.3
15
LeS MeSuReS Ou SANCTiONS SuivANTeS ONT éTé PRONONCéeS :• Un club a fait l’objet d’une sanction administrative, liée à la cohérence des
informations financières présentées à la DNACG et/ou au non-respect des dispositions règlementaires ou décisions de celle-ci. il n’a pas fait appel de cette mesure.
• Cinq clubs ont vu leur masse salariale limitée à un montant inférieur aux contrats engagés. Quarante-neuf contrats ont été refusés à l’homologation et, après production des garanties et informations nécessaires, quatre de ces clubs ont bénéficié d’une levée de ces mesures et ont été encadrés sur la base du budget qu’ils avaient présenté. Le dernier club a vu sa masse salariale limitée à un montant inférieur au budget présenté. L’ensemble des contrats a pu toutefois être homologué avant le premier match du championnat. Ces mesures n’ont fait l’objet d’aucun appel.
• En cours de saison, deux contrats ont fait l’objet d’un refus d’homologation qui a pu être levé après présentation de garanties complémentaires des clubs concernés.
• Le Conseil supérieur de la DNACG a reçu cinq clubs en fin de saison 2014/2015, afin de s’assurer des modalités de reconstitution effective au 30 juin 2015 de leur situation nette retraitée.
• Au terme de la saison, un club issu du secteur fédéral a fait l’objet d’une décision de refus d’accession en secteur professionnel au vu de sa situation financière dégradée et non couverte.
1.3 introduction - L’activité de la DNACG en 2014/2015
Au cours de la saison 2014/2015, la Commission de contrôle des championnats professionnels et/ou le Conseil supérieur ont tenu huit réunions de travail relatives à des auditions de clubs ainsi que trois réunions téléphoniques additionnelles.De nombreuses réunions téléphoniques restreintes (deux à quatre membres) ont par ailleurs été organisées afin de traiter de questions techniques ou spécifiques ne
nécessitant pas de décision collégiale de la Commission de contrôle des championnats professionnels ou du Conseil supérieur.
Trente-quatre visites de contrôle des clubs sur site, permettant de rencontrer les dirigeants et les intervenants financiers et comptables, ont été effectuées au cours de la saison. une enquête au siège d’un club a été réalisée.
Au 30 juin 2015, vingt-trois clubs étaient en situation de limitation de la masse salariale « joueurs » au titre de la saison 2015/2016, avant production éventuelle des garanties et justificatifs permettant de lever ces mesures. L’encadrement du budget à un montant fixé par la Commission, inférieur à celui initialement présenté par ces clubs,
a ensuite été confirmé pour trois d’entre eux, parmi lesquels deux clubs de TOP 14. L’ensemble des contrats présentés à l’homo-logation a cependant reçu un avis favorable de la DNACG, compte tenu des ajustements réalisés par les clubs concernés ou des garanties apportées.
16 introduction
Méthodologie
1.4
17
• Les statistiques de ce rapport ont été établies à partir des informations communiquées par les clubs à la Commission de contrôle des cham- pionnats professionnels. Seules les sociétés sportives ont été traitées. L’annexe de présenta-tion des associations support a été reconduite.
Différents reclassements ont été opérés par la Commission de contrôle des championnats professionnels, afin d’obtenir des comptes plus homogènes.
• Conformément aux règles adoptées par la Commission de contrôle depuis l’origine, les capitaux propres de plusieurs clubs ont, par souci de prudence et d’équité, fait l’objet de retraitements. A ainsi été opérée une dépréciation totale des éléments incorporels liés à l’activité sportive ou situés dans les enceintes sportives, qui sont considérés comme des non-valeurs à due concurrence. De même, les réserves des commissaires aux comptes des clubs ont été valorisées et déduites. Des retraitements additionnels peuvent être pratiqués, notamment pour des risques insuffisamment voire non provisionnés.
• Les recettes matches comprennent la billetterie et les abonnements (hors partenaires et viP) relatifs aux compétitions nationales et européennes, ainsi que les reversements de la LNR liés à la caisse de blocage des phases finales.
• Le poste « Reversements LNR » intègre la répartition des droits médias et marketing des championnats et des Coupes d’europe, ainsi que le fonds d’aide aux centres de formation. Les indemnités FFR liées à la mise à disposition des internationaux (fonction, pour chaque club, du nombre de joueurs sélectionnés) d’une part et les reversements financés par les caisses de blocages des phases finales des deux divisions, bien qu’également redistribués aux clubs par la LNR, sont respectivement affectés aux postes « Autres produits » et « Recettes matches ».
• Le poste « Sponsoring » intègre notamment les abonnements des entreprises (loges ou sièges viP). La ligne « Repas sponsors », initialement intégrée au poste « ventes de marchandises », a été ajoutée au poste « Sponsoring » sur les quatre saisons présentées dans le présent rapport.
• Le poste « Subventions » ne tient pas compte des prestations au profit des collectivités qui sont classées dans le sponsoring, ainsi que de l’achat de places intégrées au poste « Recettes matches ».
• Les ventes de marchandises recouvrent notam-ment les produits dérivés et les buvettes.
• Outre les indemnités liées à la mise à disposition des internationaux, le poste « Autres produits » peut également englober les reprises de provisions. Dans ce poste et son pendant « Autres charges » portent les flux financiers résultant des conventions entre l’association-support et la société sportive.
• Les produits exceptionnels recouvrent princi-palement les abandons de comptes courants d’associés.
• Les charges exceptionnelles comprennent notamment les indemnités pour rupture de contrat, les provisions pour risques et les abandons de créances.
Les commentaires sur les principaux chiffres présentés le sont dans le cadre d’une analyse glo-bale et ne sauraient donc être considérés comme systématiquement applicables à chacun des clubs composant les divisions professionnelles.
1.4 introduction - Méthodologie
2.1
2.2
2.3
2.4
2.5
2.6
2.7
2.8
2024323842465254
Les faits marquants de la saison 2014/2015
Les produits d’exploitation
Les charges d’exploitation
Les résultats
Les capitaux propres retraités
Analyse par groupes de clubs
Budgets prévisionnels 2015/2016
Affluences, taux de remplissages et délocalisations
20
Les faits marquants de la saison 2014/2015
2.1
Total cumulé 11/12 % 12/13 % 13/14 % 14/15 %
Subventions 8 944 4% 8 955 4% 9 313 3% 8 412 3%
Sponsoring 120 838 50% 122 488 50% 135 309 51% 138 962 47%
Reversements LNR 32 378 13% 30 700 13% 28 622 11% 56 494 19%
Recettes matches 47 240 20% 51 661 21% 56 346 21% 54 559 18%
ventes de marchandises 13 012 5% 12 646 5% 10 748 4% 10 910 4%
Autres produits 9 487 4% 8 298 3% 16 659 6% 13 135 4%
Transferts de charges 9 978 4% 8 889 4% 10 549 4% 16 257 5%
Produits d'exploitation 241 877 100% 243 637 100% 267 545 100% 298 729 100%
Achats 15 971 7% 16 725 6% 17 074 6% 18 046 6%
Services extérieurs 19 429 7% 19 446 7% 24 360 8% 27 112 9%
Autres services extérieurs 42 224 16% 40 276 15% 44 506 15% 46 468 15%
impôts et taxes 13 608 5% 13 801 5% 14 909 5% 12 265 4%
Masse salariale 114 290 43% 115 430 43% 127 790 43% 138 088 44%
Charges sociales 47 029 18% 46 242 17% 49 286 17% 52 427 17%
Amortissement 7 968 3% 9 315 4% 8 447 3% 13 500 4%
Autres charges 4 149 2% 4 557 2% 7 708 3% 6 387 2%
Charges d'exploitation 264 668 100% 265 792 100% 294 081 100% 314 293 100%
Résultat d'exploitation -22 791 -22 154 -26 536 -15 563
Produits financiers 173 232 175 473
Charges financières 798 724 740 1 204
Produits exceptionnels 17 291 9 351 4 870 6 209
Charges exceptionnelles 6 732 3 414 4 447 7 540
Impôt sur les bénéfices 149 -1 316 -2 466 -1 013
Bénéfice ou perte -13 006 -15 394 -24 212 -16 613
212.1 Les faits marquants de la saison 2014/2015
Le TOP 14 poursuit sa croissance sur la saison 2014/2015 ; celle-ci s’explique par le développement des produits issus des droits Tv et Marketing LNR qui doublent par rapport à la saison 2013/2014 (+27,9 K€), permettant ainsi une hausse des produits d’exploitation de +31,2 K€ (+11,7 %).
Les charges d’exploitation connaissent elles aussi une progression notable de +20,2 K€ (+6,9 %), hausse concentrée principalement sur la masse salariale brute qui progresse à elle seule de 10,3 K€ (+8,1 %).
Le TOP 14 dégage une nouvelle perte d’exploi-tation sur la saison 2014/2015 mais elle est sensiblement réduite par rapport aux saisons passées, repassant en-dessous de la barre des 20 M€, pour atteindre 15,6 M€.
La perte nette comptable passe de 24,2 M€ à 16,6 M€, soit une réduction du déficit de près de 31 %.
Neuf clubs affichent une perte d’exploitation et huit clubs une perte nette, dont trois clubs à plus de 4 M€.
COMPTe De RéSuLTAT CuMuLé TOP 14Synthèse en milliers €
Les faits marquants de la saison 2014/2015 2.122
5000
10000
15000
20000
25000
30000
35000
2015 2016*201420132012201120102009200820072006
6 096 6 9974 484
5 747
9 32510 223 10 998
7 119
10 753
14 447
11 6319 66810 978
12 622
14 99016 955
18 18619 575 19 276
21 27523 204
21 714
8 65510 338
11 776
14 59915 946
17 25118 051 18 062
19 230
23 071 21 76220 862 21 661
27 81128 181
32 294 34 38335 707 35 054 34 761
35 140
31 190
Médiane MaximumMinimum Moyenne
évOLuTiON DeS BuDGeTS SuR Dix SAiSONS *
En milliers €
* Budgets classés par la plus grande masse entre les produits et les charges au 30/06 de chaque année
** Budget prévisionnel au 30/10/2015
BuDGeTS *
Saison 2014/2015 par club en milliers €
* Budgets classés par la plus grande masse entre les produits et les charges
14 4
47
14 5
16
16 0
40
17 1
32
18 2
53
20 6
33
22 3
59
23 7
82
24 3
99
25 2
55
30 3
17
31 0
24
31 5
54
35 1
40
23 2
04 m
oy.
10000
20000
30000
Le budget moyen des clubs de TOP 14 progresse, passant de 21,3 M€ en 2013/2014 à 23,2 M€ en 2014/2015, soit une hausse de 9,1%. L’écart-type diminue de près de 6% et l’étendue passe de 24 M€ à moins de 21 M€, démontrant ainsi un resserrement budgétaire au niveau de cette division.
Le resserrement budgétaire se vérifie là aussi, le budget maximum plafonnant autour des 35 M€, alors que le budget minimum continue de croître pour se rapprocher des 15 M€. La baisse budgétaire attendue sur la saison 2015/2016 devra être confirmée au fil de la saison, ces données budgétaires au 31/10/15 étant encore prévisionnelles.
11/12 12/13 13/14 14/15
Capitaux propres retraités et résultat 19 484 21 002 37 611 32 576
Provisions pour risques 6 946 6 636 4 876 9 474
emprunts auprés des établissements de crédits 13 648 9 885 11 364 19 955
Comptes courants d'associés et dettes fin. 18 388 12 009 12 863 13 677
Fournisseurs et comptes rattachés 14 465 15 300 16 704 22 127
Dettes fiscales et sociales 29 686 30 562 34 337 34 210
Autres dettes 6 314 8 323 10 522 7 646
Produits constatés d'avances 6 939 8 572 10 559 9 870
Dettes à long terme 18 833 17 156 20 303 28 894
Dettes à court terme 70 603 67 501 76 046 78 597
Total actif / passif (*) 115 866 112 295 138 836 149 541
Actif immobilisé 44 353 39 353 44 817 54 411
Actif circulant 71 515 72 937 94 017 95 122
Dont stocks 1 922 1 723 1 115 546
Dont créances clients, avances et et acomptes 31 840 29 781 34 553 35 619
Dont autres créances 15 860 16 412 29 059 23 218
Dont disponibilités et vMP 19 916 22 143 26 845 33 603
Dont charges constatées d'avance 1 981 2 875 2 443 2 137
Besoin en fonds de roulement -21 016 -19 585 -12 434 -19 760
Capacité d'autofinancement -6 712 -8 595 -23 432 -5 760
232.1 Les faits marquants de la saison 2014/2015
L’effort des associés (capitaux propres + comptes courants) ne faiblit pas : en cinq ans, il est passé de 25 à 45 M€, et ce en supportant 76 M€ de pertes cumulées.On peut penser que les apports en comptes courants (-13 M€ entre 2011 et 2015) ont fait l’objet, pour partie, d’une consolidation en capital : +20 M€ pour la même période.
Le volume des investissements 2014/2015 est significatif : +10 M€.il explique l’augmentation des emprunts auprès des établissements de crédit.
Le niveau des provisions pour risques atteint un sommet avec 9,4 M€.
Leur progression est le fait de quatre clubs qui ont constaté de fortes provisions pour risques sur l’exercice 2014/2015.
Les trois-quarts de ces provisions sont consti-tuées, en volume, par seulement cinq clubs.
La capacité d’auto-financement reste négative, mais son niveau élevé n’est le fait que de deux clubs.La performance inquiétante de la saison précé-dente semble n’être, in fine, qu’un épiphénomène sur les quatre dernières saisons.
BiLAN CuMuLéEn milliers €
(*)Total passif = Capitaux propres retraités et résultats + Provisions pour risques + Dettes à long terme + Dettes à court termeTotal actif = Actif immobilisé + Actif circulant
24
Les produits d’exploitation
2.2
252.2 Les produits d’exploitation
2014/2015
2013/2014
2012/2013
2011/2012
Autres produits d'exploitation (*)Subventions
Reversements LNR Sponsoring Recettes matches
241,9 M€
243,6 M€
267,5 M€
298,7 M€
20% 50% 13% 4 13%
21% 50% 13% 4 12%
21% 51% 11% 3 14%
18% 47% 19% 3 13%
évOLuTiON DeS PRODuiTS D’exPLOiTATiONCumul en millions € et en %
Le niveau des produits d’exploitation 2014/2015 avoisine désormais la barre des 300 M€, soit une croissance soutenue depuis deux saisons maintenant : +9,8 % sur la saison passée et + 11,7 % à l’issue de cette saison.
Cette hausse se répartie à hauteur de +24 M€ sur les 12 clubs stables dans la division et pour +7 M€ sur les clubs « promus-relégués ».
Cette évolution significative s’explique par la hausse importante des Droits Tv et Marketing LNR. Ces derniers doublent quasiment et occupent désormais une part prépondérante dans le budget des clubs de TOP 14 en devenant le second poste de recettes d’exploitation, devant les recettes de matches.Ce constat reste à nuancer puisqu’il se constate seulement sur huit clubs de la division, le niveau des recettes de matches étant très disparate.
Les produits d’exploitation 2.2
La hausse du CA des clubs de TOP 14 est assez disparate, puisqu’on note un plafonne-ment du CA des trois clubs aux plus gros budgets (+ 3,5 % seulement) tandis que les onze autres clubs connaissent un fort développement (+16 %).
Compte tenu de la hausse importante des Droits TV et marketing LNR, le poids des familles de produits a été quelque peu redistribué :
• Le sponsoring représente toujours le poste le plus important, mais il ne pèse plus que 47 % du budget total, contre plus de 50 % sur les trois dernières saisons.
• Les Droits TV et marketing LNR deviennent le second poste des recettes d’exploitation, juste devant les recettes matches.
47%19%
18%
5%4%
4%3%
Sponsoring
ReversementLNR
Recettesmatches
Transfertsde charges
Autres produits
Ventes de marchandises
Subventions
DéTAiL De LA RéPARTiTiON DeS PRODuiTS D’exPLOiTATiONSaison 2014/2015
26
2.2 Les produits d’exploitation
ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES MOyEN PAR CLUBProduits d’exploitation en milliers €
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
+127% (TCAM* = + 12,77%)
5 000
10 000
15 000
20 000
9 37210 318
11 89113 551
14 96116 201 17 277 17 403
19 11021 338
*TCAM = taux de croissance annuel moyen
L’analyse individuelle montre plusieurs modèles économiques ; en effet, le trio « Sponsoring - Droits TV et marketing LNR - Recettes matches » représente pour deux clubs moins de 75 % du budget, quand ce même trio pèse 90 % du budget chez quatre autres clubs.
27
DéCOMPOSiTiON DeS PRODuiTS D’exPLOiTATiON PAR CLuBCumul en millions € et en %
Moyenne
14 22914 36615 36615 86215 96917 94819 35619 90320 73921 33823 27126 87230 05031 47333 325
Autres produits d'exploitationRecettes matches
Droits TVSponsoringSubventions
28 Les produits d’exploitation 2.2
6 000
9 000
12 000
15 000
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
9 79510 550
10 966
12 126
13 57714 032
13 466 13 162 13 538 13 754
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
1 8422037
2 3672 703
3 2783 651 3 374
3 6904 025 3 897
ÉVOLUTION DE L’AFFLUENCE MOyENNE PAR MATCHSpectateurs payants, hors phase finale et coupes d’europe
évOLuTiON DeS ReCeTTeS MATCheSBilletterie + abonnements hors VIP, moyenne par club en milliers €
On note une baisse des recettes matches dans le budget moyen des clubs ; cette baisse de 3,2 % est atténuée par l’effet positif des « promus-relégués », à défaut la baisse serait proche de -5 %.
Cette baisse n’est toutefois pas généralisée puisque, à périmètre constant, trois clubs cumulent une baisse de 3,4 M€, tandis que deux autres affichent une hausse de leurs recettes matches de plus de 1,6 M€.
2.2 Les produits d’exploitation
2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014 2014/2015
22€ 23,9€ 24,3€ 25€ 25,4€
48%Abonnés
40%Ventes
au match
12%Ayant-droitInvitations
RéPARTiTiON Du PuBLiC PAR CATéGORie De SPeCTATeuRS
Saison 2014/2015, en %
LA RECETTE MOyENNE PAR SPECTATEURBilletterie + abonnements hors partenaires/VIP + licenciés en €
29
On note une part plus importante d’abonnés dans la répartition du public de TOP 14, au détriment des ayant-droits. Le nombre de spectateurs payants croît de 3 % sur la saison 2014/2015. La hausse du panier moyen est stable et mesurée avec +2 %.
Source LNR
Source LNR
Les contributions des collectivités locales conti-nuent de connaître une véritable disparité de traitement. en effet :
• Deux clubs perçoivent à eux seuls 51 % des subventions perçues par les clubs de TOP 14 et 59 % des achats de places, alors que sept autres clubs ne semblent bénéficier d’aucun achat de places des collectivités locales.
• 42 % du sponsoring des collectivités locales en faveur des clubs de TOP 14 se répartit entre seulement trois clubs.
La baisse des financements publics de près de 12 % reste, elle aussi, à nuancer puisqu’elle s’explique principalement par le différentiel lié aux « promus-relégués ».
DéTAiL De LA CONTRiBuTiON DeS COLLeCTiviTéS LOCALeS eN 2014/2015Moyenne par club en milliers €
Achat de placesSponsoringSubventions d’exploitation
167
206
891
Région
44 115 8
Commune et agglomération
447 351 93
Département
96 83 27
Les produits d’exploitation 2.230
31
évOLuTiON DeS PRODuiTS De SPONSORiNGMoyenne par club en millers €
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
5 000
7 000
9 000
4 471 4 8375 458
6 887 7 0927 636
8 631 8 7669 665 9 926
La hausse du poste Sponsoring constatée sur la saison 2014/2015 à hauteur de 2,7 %, est biaisée par l’effet « promus-relégués » ; en effet, à périmètre constant, la hausse est moitié moindre.
Cette ressource reste fortement dispersée au sein de cette division puisqu’un club affiche plus de 17 M€ de sponsoring quand un autre en génère moins de 6 M€. L’écart-type s’élève ici à plus de 3,3 M€, soit le tiers de la valeur moyenne.
évOLuTiON DeS ReveRSeMeNTS De LA LNRMoyenne par club en millers €
Les Droits Tv et marketing reversés aux clubs connaissent une croissance de plus de 97 % par rapport à la saison 2013/2014.
La mise en place du New Deal a permis, entre autre : • d’augmenter les reversements de la LNR
aux clubs tout en respectant la solidarité passée entre les divisions,
• un soutien plus accru à la formation,• l’amélioration des stades à travers le
dispositif « Label Stades LNR ».
La répartition des Droits Tv et marketing LNR, au titre du New Deal reste assez homogène puisque l’écart entre le club le mieux doté et le club le moins doté avoisine 1 M€. Les écarts sur ce poste s’expliquent aussi par les primes de montée/descente et les droits reversés au titre de la Coupe d’europe.
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
1 500
3 000
48 44372 259
1 261 1 449 14 601 812
2 087 2 199 2 054 2 193
2 044
4 035
Hors indemnités Coupe du Monde Indemnités Coupe du Monde
2.2 Les produits d’exploitation
32
Les charges d’exploitation
2.3
332.3 Les charges d’exploitation
264,7 M€
265,8 M€
294,1 M€
314,3 M€2014/2015
2013/2014
2012/2013
2011/201243%
43%
43%
44% 18%
18%
18%
18% 39%
39%
40%
39%
Masse salariale Charges sociales Autres charges d’exploitation*
*Autres charges d’exploitation = achats + services extérieurs + autres services extérieurs + impôts et taxes + amortissement + autres charges
évOLuTiON DeS ChARGeS D’exPLOiTATiONCumul en millions € et en %
On note une hausse de 20,2 M€ (+7%) des charges d’exploitation, impactant principalement la masse salariale chargée.Cette hausse ne remet toutefois pas en cause la répartition historique des charges d’exploitation des clubs de TOP 14, qui constate une part de
60/40 entre la masse salariale chargée et les autres charges d’exploitation.À noter qu’un club affiche un taux de masse salariale chargée supérieur à 70 %, alors que pour cinq autres clubs, ce taux n’atteint pas la barre des 60 %.
Salaires bruts administratifs et commerciaux
Charges sociales
Salaires bruts entraîneurs
Salaires bruts joueurs
Salaires bruts staffs techniques
Autres charges
Amortissement
Impôts et taxes
Autres services extérieurs
Services extérieurs
Achats6 %
9 %15 %
4 %4 %
2 %2 %
36 %
3 %3 %
17 %
34 Les charges d’exploitation 2.3
DéTAiL De LA RéPARTiTiON DeS ChARGeS D’exPLOiTATiONSaison 2014/2015 en %
Les services extérieurs augmentent de + 4,7 M€, dont :• + 0,9 M€ sur les locations d’appartements joueurs (+ 25 %) ;• + 1,2 M€ sur les frais d’entretien (+ 53 %) ;• + 1,6 M€ sur les honoraires (+ 12 %).
Quatre clubs totalisent des provisions pour risques pour un montant global de 5 M€, expliquant la hausse du poste « dotations aux amortissements et provisions ».
Les frais de personnel connaissent une forte progression de +10,3 M€, entraînant une hausse des charges sociales de près de 3 M€.
352.3 Les charges d’exploitation
évOLuTiON De LA MASSe SALARiALe BRuTe «AuTReS PeRSONNeLS»Moyenne par club en milliers €
La masse salariale brute « autres person-nels » progresse de plus de 6 % ; la hausse de cet indicateur est même de près de 31 % sur les cinq dernières saisons.
On note sur cette saison une progression plus marquée sur les postes de préparateurs physiques et sur les administratifs.
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
200
300
400
500
600
700
207220
279 344
404
442
505
563 607635
189 187230
370 396438
479435
478515
327
395402
531
600631 637 653 633
680
Administratifs et commerciauxPréparateurs et staff technique Entraîneurs
évOLuTiON De LA MASSe SALARiALe BRuTe «JOueuRS»Moyenne par club en milliers €
La masse salariale brute « joueurs » moyenne continue de progresser, passant de 7 411 K€ à 8 034 K€, soit une hausse de + 8,4 %. Son poids reste toutefois inchangé dans la masse salariale globale, ainsi qu’au
sein des charges d’exploitation.Le club à la masse salariale la plus élevée représente plus du double de celui à la masse salariale la plus faible.
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
9 000
3 3684 022
4 6175 391
5 992 6 120 6 542 6 5947 411
8 034
36
évOLuTiON Du RATiO : MASSe SALARiALe ChARGée / PRODuiTS D’exPLOiTATiONEn %
ÉVOLUTION DES HONORAIRES D’AGENTS SPORTIFS, MéDiCAux eT De PuBLiCiTéMoyenne par club en milliers €
La masse salariale chargée des clubs de TOP 14 a augmenté moins vite que les produits d’exploitation, expliquant ainsi la baisse de ce ratio sur la saison 2014/2015.
La hausse des produits d’exploitation, et notamment des Droits Tv, n’a donc pas été totalement consommée par de la masse salariale.
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
54
58
62
66
70
58
63 62
66 66 66,4 66,466,7 66,263,8
Les charges d’exploitation 2.3
Les honoraires ont subi une nette augmentation sur la saison 2014/2015, poursuivant ainsi le rebond aperçu la saison précédente.Les honoraires de publicité sont ceux qui augmentent le plus, avec une hausse de 29 % ; pour autant, ces honoraires sont supportés à 97 % par seulement 3 clubs.
Honoraires publicité Honoraires médicaux Honoraires agents sportifs
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
100
200
300
400
144
151
318
136
175
357
173
146
370
131
139
411
119
117
407
111
113
466
143
131
510
DéCOMPOSiTiON DeS ChARGeS D’exPLOiTATiONSaison 2014/2015 par club en milliers €
2.3 Les charges d’exploitation
Comme nous avons pu le constater sur les produits d’exploitation, l’écart entre les 2 clubs situés aux extrêmes diminue : le club aux charges d’exploitation les plus fortes représente 2,5 fois le club aux charges d’exploitation les moins importantes. Ce rapport était de 1 à 3 la saison passée, et de 1 à 5, il y a deux saisons.
14 099
14 46814 235
16 779
19 94117 307
20 600
24 167
21 702
25 106
29 70729 089
32 76734 326
Total masse salariale Charges sociales Autres charges d’exploitation
6 395
6 610
6 671
7 611
7 590
10 069
8 667
7 971
12 722
11 327
14 036
12 480
12 338
13 602
4 828
4 919
5 190
6 288
6 647
6 128
8 504
10 239
7 005
9 414
10 133
12 948
15 759
15 777
2 876
2 706
2 607
2 880
3 070
3 744
3 429
3 492
4 440
4 365
4 920
4 280
4 670
4 947
Moyenne 22 4499 863 8 8413 745
37
38
Les résultats
2.4
392.4 Les résultats
Le résultat d’exploitation moyen des clubs de TOP 14 sur la saison 2014/2015 reste déficitaire de près de 1,1 M€.
Toutefois, cinq clubs affichent un résultat d’exploitation positif, contre seulement deux la saison passée.
Trois clubs affichent toujours un résultat d’exploitation fortement déficitaire (5,4 M€ de moyenne), impactant ainsi fortement la moyenne de la division : le résultat d’exploitation moyen des onze autres clubs serait en effet bénéficiaire.
RéSuLTAT D’exPLOiTATiON DeS CLuBSSaison 2014/2015 en milliers €
Le déficit d’exploitation moyen constaté sur la saison 2014/2015 reste important malgré sa réduction de 41 %. Il revient à un niveau de déficit proche de la saison 2008/2009.
Le déficit médian quant à lui se dégrade, ce qui reste préoccupant et signifie que la moitié des clubs de TOP 14 affichent un déficit supérieur à 800 K€.
ÉVOLUTION EN MOyENNE ET MÉDIANE Du RéSuLTAT D’exPLOiTATiON SuR Dix SAiSONSEn milliers €
-6 000
-4 000
-2 000
0
2 000
-5 895 -5 751
-4 575
-1 001 -963 -916 -895 -697-238
267 641961
1 734 1 765
-1 500
-1 000
-500
0
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
Médiane Moyenne
73
-270-300
-911
-1 592 -1511-1 628 -1 582
-1 895
-1112
69-47
60
-546
-945 -914-1 156
-592-544
-796
40 Les résultats 2.4
évOLuTiON Du RéSuLTAT NeT CuMuLéSaison 2014/2015
RéSuLTAT NeT PAR CLuBSaison 2014/2015 en milliers €
RÉSULTAT NET MOyEN PAR GROUPESaison 2014/2015 en milliers €
L’amélioration entrevue sur le résultat d’exploitation se retrouve sur le résultat net : le déficit affiché baisse à un niveau proche de celui constaté sur la saison 2012/2013.
Comme sur la saison 2013/2014, six clubs affichent un déficit supérieur à 1 M€. En revanche, six clubs dégagent un résultat bénéficiaire (contre seulement cinq la saison passée).
Le résultat médian des clubs de TOP 14 sur la saison 2014/2015 tranche avec le rebond observé sur le résultat moyen ; en effet, les variations importantes des résultats individuels portent davantage sur les extrêmes.
À l’instar des saisons passées, les clubs du groupe 1 génèrent un résultat net bénéficiaire alors que plusieurs clubs des groupes 2 et 3 dégagent des pertes importantes (six clubs affichent un déficit supérieur à 1 M€, dont trois à plus de 4 M€).
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
-20
-15
-10
-5
-0,9 -2,3 -2,2-7,5
-12,8 -10,4-13
-15,4
-24,2
-16,6
390
-1 408
-1 790Groupe 3
Groupe 2
Groupe 1
-6 000
-4 000
-2 000
0
-5 869
-4 401-4 152
-1 503-1 221-1103 -824-366
19 106 330 451820 1 099
2.4 Les résultats
évOLuTiON Du RéSuLTAT NeT SuR Dix ANSEn moyenne et médiane
DéCOMPOSiTiON Du RéSuLTAT NeTEn milliers €
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
Médiane Moyenne
-1 500
-1 000
-500
0-66
-163 -159
-536
-916-740
-929
-1 100
-1 729
-1 187
-13 -2 19
-237-448
-30 1
-345-539
-595
Impôt sur les bénéficesRésultat exceptionnelRésultat financier Résultat d'exploitation
-30
-25
-20
-15
-10
-5
0
5
10
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
0,65 0,210,86
-0,06 0,19 0,01 0,15
-1,32 -2,47 -1,01-1,13
2,11 1,4
5,82
9,6411,28 10,56
5,94
0,42-1,33
1,03
-3,78-4,19
-12,76
-22,28-21,16
-22,79 -22,15-26,54
-15,56
-0,18 -0,41
1,42
-0,62 0,01 -0,48 -0,62
-0,49
-0,56 -0,73
41
Alors qu’il y encore quelques saisons, le déficit d’exploitation des clubs de TOP 14 était en partie comblé par un résultat exceptionnel positif soutenu, ce dernier est proche de zéro pour la deuxième saison consécutive.
42
Les capitaux propres retraités
2.5
432.5 Les capitaux propres retraités
Au 30 juin 2015 et pour la première fois, tous les clubs du TOP 14 affichent une situation nette retraitée positive.
Les structures restent fragiles : en valeur absolue, « la capitalisation » du TOP 14 a perdu 5 M€ (-13 %).
Médiane Moyenne
2013/2014
2014/2015
2 6871 896
2 3271 660
SiTuATiON NeTTe ReTRAiTée DeS CLuBSEn milliers €
RéPARTiTiON DeS CLuBS EN FONCTION DE LEUR SiTuATiON NeTTe ReTRAiTée
1
55
2 3
3
44
44
3 44
2 2
218
8
< -750 K€-750 K€ à 0 K€0k€ à 750 K€
750 K€ à 1 500 K€> 1 500 K€
30/06/2010
30/06/2011
30/06/2012
30/06/2013
30/06/2014
30/06/20153 3
3
3
12
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
1 0361 295
1 145 1 229906 917
1 392
1 500
2 6872 327
évOLuTiON De LA SiTuATiON NeTTe ReTRAiTéeMoyenne par club en milliers €
La différence de situation nette retraitée entre les promus et les relégués apporte un bonus moyen de 357 K€, mais le poids des pertes de la saison contribue à la dégradation de la courbe.
44
SiTuATiON NeTTe ReTRAiTée Au 30 JuiN 2015 ET QUASI-FONDS PROPRES POST-CLôTUREPar club en milliers €
COMPARAiSON De LA SiTuATiON NeTTe ReTRAiTée SuR Deux SAiSONSMoyenne par club en milliers €
Les capitaux propres retraités 2.5
Sur les quatre clubs les mieux dotés, trois ont vu leur situation nette retraitée se dégrader de façon significative, les huit autres enregistrent des variations de moindre volume.
Les quasi-fonds propres résultent de l’obli-gation réglementaire de disposer d’un fonds de réserve (fonds propres) équivalent à 15% de la masse salariale brute « Joueurs ».Les comptes courants d’associés bloqués sont utilisés pour compenser les insuffisances. 8 M€ d’apports, dont 3 M€ post-clôture, ont donc été nécessaires pour respecter les
dispositions réglementaires liées au fonds de réserve.
Deux, voire trois clubs ont des niveaux de comptes courants d’associés particu-lièrement significatifs par rapport à leur situation nette retraitée, ce qui consolide leur structure financière.
0
1 000
3 000
5 000
7 000
2013/2014 2014/2015
Quasi-fonds propres post-clôture Situation nette retraitée au 30/06/15
2 000
4 000
6 000
8 000
2.5 Les capitaux propres retraités
Quasi-fonds propres post-30/06/2015 (**)
Quasi-fonds propres au 30/06/2015 (*)
Situation nette retraitée au 30/06/2015
32 576
37 082
40 547
SiTuATiON NeTTe ReTRAiTée ET QUASI-FONDS RETRAITÉS AU 30/06/2015
Cumul en milliers €
RéPARTiTiON Du CAPiTAL DeS SOCiéTéS SPORTiveS eNTRe PERSONNES MORALES ET PERSONNES PHySIQUES AU 01/01/2016
PARTS Du CAPiTAL DéTeNueS PAR LeS ASSOCiATiONS-SuPPORTS DANS LeS SOCiéTéS SPORTiveS Au 01/01/2016
(*) Situation nette retraitée au 30/06/2015 + comptes courants d’actionnaires bloqués
(**) + augmentation de capital et blocages de comptes courants post-clôture
71%
29%
Parts du capital détenues pardes personnes morales
Parts du capital détenues pardes personnes physiques
101 3+ de 50% entre 33% et 50% - de 33%
clubsclubsclub
45
La répartition est inchangée par rapport à la saison 2013/2014.
46
Analyse par groupes de clubs
2.6
Moyenne groupe 1 Moyenne groupe 2 Moyenne groupe 3 Moyenne Top 14Subventions 360 2% 376 2% 908 3% 601 3%Sponsoring 6 587 44% 8 772 49% 12 557 46% 9 926 47%Reversements LNR 3 699 25% 3 665 20% 4 512 16% 4 035 19%Recettes matches 2 469 17% 3 071 17% 5 299 19% 3 897 18%ventes de marchandises 582 4% 613 3% 1 016 4% 779 4%Autres produits 233 2% 589 3% 1 582 6% 938 4%Transferts de charges 924 6% 877 5% 1 516 6% 1 161 5%Produits d'exploitation 14 855 100% 17 964 100% 27 391 100% 21 338 100%Achats 1 077 8% 839 4% 1 770 6% 1 289 6%Services extérieurs 1 065 7% 1 469 8% 2 762 9% 1 937 9%Autres services extérieurs 1 745 12% 3 124 16% 4 269 15% 3 319 15%impôts et taxes 524 4% 721 4% 1 182 4% 876 4%Salaires bruts joueurs 5 462 38% 6 687 35% 10 442 36% 8 034 36%Salaires bruts entraîneurs 424 3% 645 3% 733 3% 635 3%Salaires bruts préparateurs et staff technique
298 2% 433 2% 691 2% 515 2%
Salaires bruts personnel administratif et commercial
375 3% 617 3% 884 3% 680 3%
Charges sociales 2 730 19% 3 323 17% 4 604 16% 3 745 17%Amortissement 315 2% 802 4% 1 424 5% 964 4%Autres charges 253 2% 607 3% 432 1% 456 2%Charges d'exploitation 14 267 100% 19 266 100% 29 194 100% 22 449 100%Résultat d'exploitation 588 -1 302 -1 803 -1 112Produits financiers 4 45 40 34Charges financières 58 117 74 86Produits exceptionnels 142 925 193 443Charges exceptionnelles 236 907 383 539Impôt sur les bénéfices 50 52 -237 -72Bénéfice ou perte 390 -1 408 -1 790 -1 187
472.6 Analyse par groupes de clubs
COMPTe De RéSuLTAT 2014/2015 PAR GROuPeS De CLuBSMoyenne par groupe de clubs en milliers €
Groupe 1 : Brive, La Rochelle, Oyonnax (budget réalisé* inférieur à 16 100 K€)Groupe 2 : Bayonne, Bordeaux, Castres , Grenoble, Lyon (budget réalisé* compris entre 17 100 K€ et 23 800 K€)Groupe 3 : Clermont-Ferrand, Montpellier, Paris, Racing 92, Toulon, Toulouse
(budget réalisé* supérieur à 24 300 K€)
(*) Sur la base, pour chaque club, du montant le plus élevé entre produits et charges (produits/charges totaux y compris produits/charges financiers, produits/charges exceptionnels et impôt sur les bénéfices)
Seule la composition du groupe 3 reste inchangée.
à noter que tous les clubs de TOP 14 ont, sur cet exercice, un budget supérieur à 14 M€, contre 10 M€ la saison passée (classement par la plus grande masse).
Les groupes 1 et 2 connaissent un taux de crois-sance supérieur au taux de croissance moyen de la division (+ 6,8 % sur le budget moyen).
Les charges progressent à un rythme légèrement inférieur à celui des recettes, expliquant ainsi une réduction des déficits moyens.
48
PRODuiTS D’exPLOiTATiON PAR GROuPeS De CLuBSMoyenne 2014/2015 en milliers € et en %
évOLuTiON DeS PRODuiTS SuR Deux SAiSONSMoyenne par groupe de clubs en milliers €
Moyenne Top 14Moyenne groupe 3Moyenne groupe 2Moyenne groupe 1
10 000
20 00015 00112 249
18 93416 155
27 62325 845
21 81519 471
2013/2014 2014/2015
Analyse par groupes de clubs 2.6
MOYENNEMoyenne Groupe 3Moyenne Groupe 2Moyenne Groupe 1
Autres produits d'exploitationRecettes matches
Reversements LNRSponsoringSubventions
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
2%
44%
25%
17%
12%
2%
49%
20%
17%
12%
3%
47%
19%
18%
13%
3%
46%
16%
19%
15%
La hausse des Droits TV et marketing LNR modifie l’équilibre budgétaire de chacun des groupes.
Le groupe 3 ne doit d’ailleurs sa croissance de 7 % de ses produits d’exploitation qu’à la forte progression des droits TV, en hausse de 115 %, lui permettant de faire face à la baisse ou à la stagnation de la plupart
de ses autres ressources. Ce groupe est très hétérogène, avec des modèles économiques très différents.
Le groupe 2 voit ses recettes matches fortement augmenter (+ 56 %), mais il le doit uniquement au changement de périmètre du groupe. Par ailleurs, ses recettes de sponsoring progressent
2.6 Analyse par groupes de clubs 49
20
40
60
80
100
Autres produits Recettes matchesReversements LNRSponsoringSubventions
22 24 31 23 22
2331
3128 26
55 45 38 49 52
Groupe 3Groupe 2Groupe 1
PRODuiTS D’exPLOiTATiON PAR GROuPeS De CLuBSMoyenne 2014/2015 sur base 100
Par rapport à la saison 2013/2014, on note les variations notables suivantes :• La part des subventions s’accentue pour le
groupe 3 du fait du différentiel « promus/relégués »,
• La distribution des Droits TV et marketing LNR aux clubs reste assez homogène, même si le groupe 3 capte quatre points
de plus. Cet écart peut s’expliquer par les performances sportives (championnat et Coupes d’Europe),
• Les recettes matches et autres recettes s’équilibrent davantage, même si le groupe 3 reste de loin le premier contributeur.
très peu, ce qui ne lui permet pas de se rapprocher du groupe 3. À noter que ce groupe 2 est, lui aussi, très hétérogène sur la constitution des produits d’exploitation de chacun des clubs qui le compose ; deux clubs disposent d’ailleurs d’un niveau de produits d’exploitation proche de clubs du groupe 1. Le groupe 1 réduit son écart, et
affiche pour sa part une belle progression de ses recettes de sponsoring (+ 12%), en partie due au changement de périmètre du groupe ; ce poste reste tout de même en retrait par rapport aux deux autres groupes.Deux modèles économiques se dégagent de ce groupe, modèles similaires à ceux qui se dégagent du groupe 2.
évOLuTiON DeS ChARGeS SuR Deux SAiSONSMoyenne par groupe de clubs en milliers €
Moyenne Top 14Moyenne groupe 3Moyenne groupe 2Moyenne groupe 1
2013/2014 2014/2015
10 000
20 00014 611
20 342
29 414
23 002
12 147
18 280
28 160
21 200
Alors que la part de masse salariale revenant au groupe 3 se stabilise, on observe que la part revenant au groupe 1 est en progression de 4 points, le groupe 2 étant stable.
ChARGeS D’exPLOiTATiON PAR GROuPeS De CLuBSMoyenne 2014/2015 en milliers € et en %
50 Analyse par groupes de clubs 2.6
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
MOYENNEMoyenne Groupe 3Moyenne Groupe 2Moyenne Groupe 1
46% 44% 44%44%
35%
39%39%
41%
19%17%
17%
16%
Masse salariale Charges sociales Autres charges d’exploitation
20
40
60
80
100
Autres charges d'exploitationCharges socialesMasse salariale
24 26 20
30 3131
46 43 49
Groupe 3Groupe 2Groupe 1
ChARGeS D’exPLOiTATiON PAR GROuPeS De CLuBSMoyenne 2014/2015 sur base 100
Le groupe 1 est plutôt homogène, la moyenne reflétant la typologie des clubs le composant. On note ici une affectation additionnelle de 2 points de charges d’exploitation vers la masse salariale ; celle-ci reste toutefois très inférieure en montant à la moyenne de masse salariale des groupes 2 et 3.
Le groupe 2 est quant à lui davantage hétérogène ; en effet, un club dépasse de plus de 35% la moyenne des autres charges d’exploitation du groupe, tandis qu’un autre dispose d’une masse salariale 20 % plus élevée que la moyenne du groupe.
Malgré ces disparités, le volume des char-ges d’exploitation de chacun des clubs du groupe 2 reste à un niveau supérieur à celui du groupe 1 et inférieur à celui du groupe 3.
Le groupe 3 reste très hétérogène : l’étendue des masses salariales brutes totales des clubs le composant étant de plus de 2,7 M€, alors que celle sur les autres charges d’exploitation est de plus de 8,7 M€.
Les données moyennes affichées sont trompeuses : ainsi, le poids de la masse salariale brute totale dans les charges d’exploitation varie pour ces clubs de 38 % à 53 %.
Moyenne groupe 1 Moyenne groupe 2 Moyenne groupe 3 Moyenne TOP 14
Capitaux propres retraités et résultat 1 762 2 461 2 498 2 327Provisions pour risques 88 392 1 209 677emprunts auprès des établiss. de crédits 2 057 2 213 454 1 425Comptes courants d'associés et dettes fin. 263 259 1 932 977Fournisseurs et comptes rattachés 498 1 603 2 104 1 581Dettes fiscales, sociales 1 577 1 787 3 424 2 444Autres dettes 1 250 313 389 546Produits constatés d'avances 699 634 767 705Dettes à long terme 2 784 1 995 1 761 2 064Dettes à court terme 3 560 4 814 7 308 5 614Total actif / passif (**) 8 193 9 661 12 776 10 682Actif immobilisé 3 908 3 967 3 808 3 887Actif circulant 4 284 5 693 8 967 6 794Dont stocks 23 73 19 39Dont créances clients, avces et acptes, stocks 942 1 727 4 026 2 544Dont autres créances 651 1 522 2 276 1 658Dont disponibilités et vMP 2 625 2 173 2 477 2 400Dont charges constatées d'avance 43 198 170 153Besoin en fonds de roulement -1 966 -1 564 -1 007 -1 411Capacité d'autofinancement 600 -720 -660 -411
51512.6 Analyse par groupes de clubs
BiLAN Au 30/06/2015 PAR GROuPeS De CLuBSMoyenne par groupe de clubs en milliers €
Groupe 1 : Brive, La Rochelle, Oyonnax (budget réalisé* inférieur à 16 100 K€)Groupe 2 : Bayonne, Bordeaux, Castres , Grenoble, Lyon (budget réalisé* compris entre 17 100 K€ et 23 800 K€)Groupe 3 : Clermont-Ferrand, Montpellier, Paris, Racing 92, Toulon, Toulouse
(budget réalisé* supérieur à 24 300 K€)
(*) Sur la base, pour chaque club, du montant le plus élevé entre produits et charges (produits/charges totaux y compris produits/charges financiers, produits/charges exceptionnels et impôt sur les bénéfices)(**)Total passif = Capitaux propres retraités et résultats + provisions pour risques + dettes à long terme + dettes
Ce tableau permet d’approfondir l’analyse financière :Les 3 groupes ont des fonds de roulement tournant autour de 500 K€, leur actif immobilisé absorbant la majeure partie du cumul « Capitaux propres + Dettes à long terme ».
La position des trésoreries est donc flatteuse sur la photo du 30 juin, mais elle sera vite gommée avec le dénouement « dettes à court terme » - « actif circulant ».à noter que seul le groupe 1 a une capacité d’autofinancement positive.
52
Budgets prévisionnels 2015/2016
2.7
532.6 Budges prévisionnels 2015/2016
On note que tous les clubs du groupe 3 prévoient une baisse de leur budget sur la saison 2015/2016 (-9,1 % en cumul). Parmi les deux promus dans la division pour 2015/2016, l’un disposerait du plus
petit budget de la division alors que l’autre s’installerait au milieu du groupe 2.Enfin, les trois clubs lourdement déficitaires demeurent dans leur schéma économique.
Les principales évolutions budgétaires sur la saison 2015/2016 seraient les suivantes :• Une baisse des produits de sponsoring,• Une hausse de la masse salariale « joueurs »,• Une baisse des frais de fonctionnement,• Une baisse des impôts et taxes (a priori consécutive à l’évolution de la réglementation sur
la billetterie),• La non-anticipation de provisions pour risques ou de charges exceptionnelles.
On notera également la perspective d’un résultat cumulé déficitaire , à une hauteur quasi similaire à celui constaté sur la saison 2014/2015.
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
Par club en milliers €
BUDGETS PRÉVISIONNELS 2015/2016 VERSUSCOMPTES RÉELS 2014/2015
11 6
318
642
14 9
4614
447
15 7
8214
516
17 1
0816
040
18 1
4310
392
20 3
3723
782
21 7
3425
255
21 7
14M
oyen
ne21
742
21 7
8920
633
22 7
6618
253
23 5
2124
399
27 6
2531
024
27 7
9430
317
29 6
3331
554
31 1
9035
140
Produits
ÉVOLUTION DES MOYENNES DE PRODUITS ET DE CHARGES
En milliers €
prévisionnels 2015/2016 comptes réels 2014/2015VERSUS
21 81520 690
23 00221 491
Charges
54
2.8
Affluences, taux de remplissage et délocalisations
552.8 Affluences, taux de remplissage et délocalisations
* Clubs en PRO D2 en 2013/2014Source LNR
CAPACiTé STADe eT TAux De ReMPLiSSAG
e
AFFL
UEN
CES
ET D
ÉLO
CALI
SATI
ON
S PA
R CL
UB
L’affluence moyenne reste sensiblement la même que la saison passée, avec un taux de remplissage en hausse de trois points.
2014/2015 2013/2014
Affluence totale 2 503 137 2 463 972
Affluence payante 1 014 016 1 015 424
Affluence hors abonnés 1 316 286 1 367 937
Abonnés 1 186 851 1 096 035
Capacité totale 3 073 238 3 195 990
Taux de remplissage moyen 80% 77%
Recette Brute totale 25 792 431 25 403 795
TOP 14 (au 30/12/2015)
Total abonnés 2014/2015
Évolution N -1
La Rochelle 10 384 33%
Clermont 10 359 -
Toulon 8 723 -2%
Montpellier 7 933 4%
Bayonne 7 658 -
Toulouse 7 480 -7%
Brive 6 865 21%
Grenoble 6 349 48%
Lyon 5 409 61%
Oyonnax 5 172 34%
Castres 4 600 9%
SF Paris 4 397 1%
Bordeaux 3 648 10%
Racing 92 3 351 -9%
Total 92 328
Moyenne 6 595
56 Affluences, taux de remplissage et délocalisations 2.8
NOMBRe TOTAL d’ABONNÉS PAR CLuB
Quatre clubs affichent une progression de leur nombre d’abonnés de plus de 30 %, dont les deux clubs promus, expliquant quasiment 88 % de cette hausse.
dÉCOMPOSiTiON de L’AFFLueNCe
Source LNR
Source LNR
2.8 Affluences, taux de remplissage et délocalisations
Classement sportif Clubs Masse
budgétaireClassement masse budgétaire
Masse salariale « joueurs »
Classement masse salariale « joueurs »
1 Toulon 30 317 4 12 074 1
2 Clermont 31 554 2 9 891 4
3 SF Paris 31 024 3 9 642 5
4 Toulouse 35 140 1 10 561 2
5 Racing 92 25 255 5 9 158 6
6 Oyonnax 14 516 13 5 752 12
7 Bordeaux 18 253 10 6 306 9
8 Montpellier 24 399 6 11 328 3
9 La Rochelle 16 040 12 5 356 13
10 Brive 14 447 14 5 277 14
11 Grenoble 20 633 9 6 567 8
12 Castres 23 782 7 8 502 7
13 Bayonne 17 132 11 5 858 11
14 Lyon 22 359 8 6 201 10
57
CORRÉLATION ENTRE CLASSEMENT SPORTIF eT CLASSeMeNT MASSe BuDGeTAiRe
évOLuTiON Du NOMBRe De MATCheS DéLOCALiSéS PAR SAiSON
Moyenne par club en milliers €
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
5
10
15
20
10 11
7 8
16 16
2123 22
14
Le nombre de délocalisations a fortement diminué sur la saison 2014/2015. Cette baisse s’explique en partie par le club de Grenoble qui est devenu résident du Stade des Alpes sur cette saison (6 délocalisations en 2013/2014) et le SF Paris.
Malgré une forte corrélation historique entre masse budgétaire, masse salariale et classement sportif, la saison 2014/2015 a connu quelques surprises.
3.1
3.2
3.3
3.4
3.5
3.6
3.7
3.8
6064727882869294
Les faits marquants de la saison 2014/2015
Les produits d’exploitation
Les charges d’exploitation
Les résultats
Les capitaux propres retraités
Analyse par groupes de clubs
Budgets prévisionnels 2015/2016
Affluences, taux de remplissage et délocalisations
60
3.1
Les faits marquants de la saison 2014/2015
Total cumulé 11/12 % 12/13 % 13/14 % 14/15 %
Subventions 4 087 4% 5 201 6% 5 327 6% 4 043 4%
Sponsoring 36 968 41% 48 789 54% 49 155 54% 43 731 48%
Reversements LNR 16 146 18% 13 920 15% 14 592 16% 26 635 29%
Recettes matches 8 099 9% 8 146 9% 10 249 11% 11 418 13%
ventes de marchandises 6 253 7% 4 067 4% 3 641 4% 2 696 3%
Autres produits 2 486 3% 3 028 3% 2 539 3% 2 179 2%
Transferts de charges 5 273 6% 8 000 9% 6 150 7% 6 705 7%
Produits d'exploitation 79 313 100% 91 150 100% 91 653 100% 97 407 100%
Achats 5 672 7% 6 472 6% 7 007 7% 7 793 8%
Services extérieurs 5 895 7% 7 721 8% 7 170 7% 5 426 5%
Autres services extérieurs 12 945 15% 18 065 18% 17 452 18% 16 428 16%
impôts et taxes 2 633 3% 3 698 4% 3 497 4% 2 796 3%
Masse salariale 37 595 45% 42 424 42% 41 745 42% 44 246 43%
Charges sociales 16 250 19% 19 284 19% 18 033 18% 18 849 18%
Amortissement 1 817 2% 2 339 2% 2 899 3% 4 076 4%
Autres charges 1 356 2% 1 553 2% 1 205 1% 2 386 2%
Charges d'exploitation 84162 100% 101 557 100% 99 008 100% 102 001 100%
Résultat d'exploitation -4 850 -10 407 -7 355 -4 594
Produits financiers 31 114 76 6
Charges financières 215 591 644 210
Produits exceptionnels 2 266 10 106 8 071 3 050
Charges exceptionnelles 2 377 2 708 1 323 1 087
Impôt sur les bénéfices -112 -186 -16 -6
Bénéfice ou perte -5 033 -3 301 -1 159 -2 829
613.1 Les faits marquants de la saison 2014/2015
Les produits d’exploitation retrouvent du dyna-misme avec +5 %, et dépassent la croissance observée il y a deux saisons.Le support de cette évolution est essentiellement constitué par les Droits Tv et marketing reversés par la LNR. Les recettes matches semblent refléter l’attractivité et la progression permanente du niveau de la division. en revanche, les recettes «clubs» amorcent un recul inquiétant concernant le sponsoring, les subventions, les ventes et les autres produits.
Les charges d’exploitation sont le reflet d’une gestion plus cohérente des clubs : si la masse salariale augmente de 5,34 %, les autres postes semblent mieux maîtrisés.
Ces variations ramènent le déficit d’exploitation à son plus bas niveau sur les 6 dernières saisons.Le résultat exceptionnel positif de 2 M€ contribue à l’atténuation du déficit final.
COMPTe De RéSuLTAT CuMuLé PRO D2Synthèse en milliers €
62 Les faits marquants de la saison 2014/2015 3.162
évOLuTiON DeS BuDGeTS SuR Dix SAiSONS *
En milliers €
2015 2016**201420132012201120102009200820072006
Médiane MaximumMinimum Moyenne
5 000
10 000
15 000
20 000
3 019
1 193
4 5946 057 5 810
5 1745 203 5 417
6 585 6 429 6 534 7 177
2 341 2 391 2 200 2 235 1 8742 720 2 930 2 539
3 918 4 233
6 185
11 26213 361 12 926
7 44310 329
10 449
19 49117 934
13 057
18 467
2 7993 604
5 693 5 6025 498
4 840 5 135 5 562 5 052 5 772 5 796
* Budgets classés par la plus grande masse entre les produits et les charges au 30/06 de chaque année
** Budget prévisionnel au 30/10/2016
BuDGeTS *
Saison 2014/2015 par club en milliers €
* Budgets classés par la plus grande masse entre les produits et les charges
Le graphique des budgets démontre une homogénéité sur douze clubs, avec des budgets compris entre 4 et 6 M€, soit une échelle de 1 à 1,5. Les quatre autres clubs sont loin de ce groupe.
Ils totalisent à eux quatre un cumul de budgets supérieur à celui des douze autres.
Les courbes «moyenne, médiane et minimum» affichent un profil similaire.
La courbe « maximum » montre des fluctuations importantes liées à la présence, ou pas, d’un club au budget moyen de TOP 14.
moy.
5 000
10 000
3 91
8
4 59
6
4 52
9
4 45
2
4 49
0
4 63
9
4 92
7
5 72
3
5 82
1
6 02
0
6 10
1
6 18
1
8 64
2
10 3
92
11 0
50
13 0
57
6 53
4
63
11/12 12/13 13/14 14/15
Capitaux propres retraités et résultat 3 450 5 289 6 107 3 858
Provisions pour risques 468 1 399 625 2 048
emprunts auprés des établissements de crédits 3 069 5 326 9 752 4 645
Comptes courants d'associés et dettes fin. 940 1 502 3 051 1 304
Fournisseurs et comptes rattachés 6 265 8 756 9 711 8 541
Dettes fiscales et sociales 13 285 13 183 12 956 12 891
Autres dettes 4 345 3 758 3 496 6 440
Produits constatés d'avances 4 334 2 040 1 509 7 246
Dettes à long terme 3 363 5 452 8 854 5 665
Dettes à court terme 28 873 29 112 31 627 31 211
Total actif / passif (*) 36 126 41 252 47 213 42 782
Actif immobilisé 7 419 15 605 19 391 13 603
Actif circulant 28 707 25 650 27 819 29 174
Dont stocks 580 375 748 771
Dont créances clients, avances et et acomptes 15 546 11 072 12 894 10 736
Dont autres créances 8 271 7 555 8 723 8 705
Dont disponibilités et vMP 3 571 5 702 4 580 7 615
Dont charges constatées d'avance 753 948 873 1 345
Besoin en fonds de roulement -4 476 -10 110 -10 010 -11 770
Capacité d'autofinancement -7 975 -1 562 1 441 694
633.1 Les faits marquants de la saison 2014/2015
On note un net recul des capitaux propres retraités (-37 %), s’expliquant pour moitié par le différentiel « promus-relégués ».
Les provisions pour risques explosent, passant de 625 K€ au 30 juin 2014 à 2 048 K€ au 30 juin 2015, soit +1,4 M€. Cette hausse est également due au différentiel « promus-relégués ».
La structure financière des clubs de PRO D2 demeure fragile : l’actif circulant couvre 93 % des dettes à court terme, contre 88 % au 30 juin 2014, et les fonds permanents financent 70 % de l’actif immobilisé, contre 77 % au 30 juin 2014.
BiLAN CuMuLéEn milliers €
(*)Total passif = Capitaux propres retraités et résultats + Provisions pour risques + Dettes à long terme + Dettes à court termeTotal actif = Actif immobilisé + Actif circulant
64
Les produits d’exploitation
3.2
65
Autres produits d'exploitationSubventions
Reversements LNRSponsoring Recettes matches
2014/2015
2013/2014
2012/2013
2011/2012
79,3 M€
91,1 M€
91,7 M€
97,4 M€
10%
9%
11%
12%
47%
54%
54%
45%
20%
15%
15%
27%
18%
17%
13%
12%
5%
6%
6%
4%
évOLuTiON DeS PRODuiTS D’exPLOiTATiONCumul en millions € et en %
Les produits d’exploitation se rapprochent du seuil des 100 M€. L’évolution la plus spectaculaire est celle des Droits Tv et marketing reversés par la LNR, et la plus inquiétante, celle du sponsoring qui en valeur absolue, baisse de 5 424 K€, soit 11 %, et à périmètre constant (12 clubs), baisse de 2 463 K€, soit 7,6 %.
3.2 Les produits d’exploitation
66 Les produits d’exploitation 3.2
ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES MOyEN PAR CLUBProduits d’exploitation en milliers €
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
3 000
4 000
5 000
6 000
2 686
3 880
5 054 4 808 4 7404 602
4 9575 697 5 728
6 088+127%
(TCAM* = + 12.67%)
*TCAM = taux de croissance annuel moyen
Sponsoring
45%%
Ventes de marchandises3%
2
Transfertsde charges
7%
ReversementsLNR
27%
Subventions4%
Recettesmatches
12%
Autres produits
DéTAiL De LA RéPARTiTiON DeS PRODuiTS D’exPLOiTATiONSaison 2014-2015
Le sponsoring et les Droits Tv et marketing reversés par la LNR sont les piliers (72 %) de la PRO D2.
Les trois dernières saisons sont relativement homogènes.Le resserrement des budgets de la majorité des clubs permet de gommer l’impact des clubs naviguant entre les trois divisions.
673.2 Les produits d’exploitation
Les gros budgets génèrent des recettes sponsoring supérieures à 50% des ressources totales. Ces clubs sont souvent épaulés par un partenaire d’envergure nationale ou internationale.
Les Droits TV et marketing reversés par la LNR représentent une part de budget de :
• 44 % du budget pour deux clubs,• 30 % à 38 % pour six clubs,• 25 % à 29 % pour quatre clubs,• moins de 25 % pour les quatre plus gros budgets.
Les recettes matches pèsent peu, voire très peu pour quatre clubs : entre 3% et 6% de leurs produits. À l’opposé, quatre clubs réalisent chacun plus de 1 M€ de recettes matches, soit au cumul une somme équivalente à celle des douze autres clubs cumulés pour cette ligne budgétaire.
67
DéCOMPOSiTiON DeS PRODuiTS D’exPLOiTATiON
Autres produits d'exploitationRecettes matches
Droits TVSponsoringSubventions
Moyenne
3 4453 9184 2314 2574 4414 5724 9234 9515 5055 6935 8106 0256 0888 138
10 36310 46710 667
6868 Les produits d’exploitation 3.2
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
4 000
5 000
3 093
4 511
5 108
4 6624339
4 0024 339
4 546
49375 206
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
300
400
500
600
700
296
426
660
455 471418
506 509
641714
ÉVOLUTION DE L’AFFLUENCE MOyENNE PAR MATCHSpectateurs payants, hors phases finales
La saison 2014/2015 dépasse le plus haut niveau historique enregistré en 2007/2008.
La progression est significative (+30 %), et surtout régulière depuis 4 ans ; elle traduit l’attractivité grandissante de la division.
évOLuTiON DeS ReCeTTeS MATCheSBilletterie + Abonnements hors VIP, Moyenne par club en milliers €
Cette courbe est le reflet de la précédente : l’évolution des tarifs unitaires est donc parallèle à celle des effectifs.
à noter que le nombre de clubs dépassant 1 M€ de recettes matches est passé de deux à quatre.
Source LNR
693.2 Les produits d’exploitation
2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014 2014/2015
12,7€ 14€ 14,1€ 15,5€ 16,4€
54%Abonnés
24%Ventes
au match
22%Ayant-droitInvitations
RéPARTiTiON Du PuBLiC PAR CATéGORie De SPeCTATeuRS
Saison 2014/2015 en %
LA RECETTE MOyENNE PAR SPECTATEURBilletterie + Abonnement hors partenaires/VIP + et Licenciés en €
69
Le nombre d’abonnés est stable. L’affluence payante augmente de 22 %. À souligner que la recette totale qui augmente de 28 % ne tient pas compte des abonnements. L’évolution du ticket moyen est de 6 %, soit un taux proche de celui de l’affluence (+5 %).
Source LNR
Source LNR
Le montant des subventions attribuées aux sociétés sportives chute de 5,3 M€ à 4 M€, ce qui est considérable. Six sociétés sportives ne perçoivent aucune subvention des collectivités.
DéTAiL De LA CONTRiBuTiON DeS COLLeCTiviTéS LOCALeS eN 2014/2015Moyenne par club en milliers €
Achat de placesSponsoringSubventions d’exploitation
Région
Commune et agglomération
Département
412 K€
120 K€
60 K€
183
48
20 40
67 5
212 17
Les produits d’exploitation 3.270
71
évOLuTiON DeS PRODuiTS De SPONSORiNGMoyenne par club en millers €
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
1 431
2 107
2 566 2 565 2 516 2 4342 556
3 148 3 0722 733
C’est le signal inquiétant de la saison ; il s’explique partiellement par le jeu des « accessions-relégations » du TOP 14 : 7 500 K€ de moyenne pour les partants, 5 400 K€ pour les entrants, mais les douze clubs stables dans la division subissent un recul de 7,6 %.Cette baisse pourrait s’expliquer par le besoin des partenaires associés de modérer leur investissement en profitant de l’augmentation des Droits TV et marketing reversés par la LNR.
évOLuTiON DeS ReveRSeMeNTS De LA LNRMoyenne par club en millers €
La courbe reflète l’augmentation notable des Droits Tv et le maintien d’une redistribution soutenue aux clubs de PRO D2.
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
500
1 000
1 500
2 000
527 599 516
812 839 834 858 870912
1�665
258151
Hors indemnités Coupe du Monde Indemnités Coupe du Monde
3.2 Les produits d’exploitation
Source LNR
72
Les charges d’exploitation
3.3
732.3 Les charges d’exploitation
2014/2015
2012/2013
2011/2012
Masse salariale Charges sociales Autres charges d’exploitation *
*Autres charges d’exploitation = Achats + Services extérieurs + Autres services extérieurs + Impôts et taxes + Amortissement + Autres charges
2013/2014
45% 19%
42% 19%
42% 18%
43% 18% 38%
40%
39%
36% 84,2 M€
101,6 M€
99,0 M€
102,0 M€
évOLuTiON DeS ChARGeS D’exPLOiTATiONCumul en millions € et en %
La bonne maîtrise constatée sur la saison précédente n’a pas eu de suite.
Avec l’annonce des nouveaux contrats Tv (TOP 14 et PRO D2), les charges d’exploitation augmentent de 3%. C’est d’ailleurs la masse salariale qui est à l’origine de cette évolution puisqu’elle représente désormais 44 % du budget, contre 41,7 % sur la saison précédente.
74
Salaires bruts préparateurs et staff technique
Salaires bruts joueurs
Salaires bruts entraîneurs
Charges sociales
Achats
Services extérieurs
Autres services extérieurs
Impôts et taxes
Amortissement
Autres charges
Salaire bruts administratifs et commerciaux4%
2%4%
16%3%
8%5%
18%
3%
2%34%
74 Les charges d’exploitation 3.3
DéTAiL De LA RéPARTiTiON DeS ChARGeS D’exPLOiTATiONSaison 2014/2015 en %
Les frais de personnel représentent près des deux tiers des charges d’exploitation.La structuration des charges bouge peu par rapport à la saison précédente.
75753.3 Les charges d’exploitation
évOLuTiON De LA MASSe SALARiALe BRuTe « AuTReS PeRSONNeLS »Moyenne par club en milliers €
à noter, dans les autres catégories d’emploi :
• La progression spectaculaire de la moyenne « préparateurs et staffs techniques » de 35 %,• La compression des services non sportifs.
La masse salariale moyenne « joueurs » repart à la hausse.
Administratifs et commerciaux
Préparateurs et staff techniqueEntraîneurs
50
100
150
200
250
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
65
100
144
171 165180
194
169179
187
1346
89 8571 73
90
110 109
147
82
162
237223
176 184
202
231
253238
évOLuTiON De LA MASSe SALARiALe BRuTe « JOueuRS »Moyenne par club en milliers €
1 500
2 000
2 500
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
1 120
1 703
2 259 2 195
1 9541 869 1 864
2 141 2 0682 193
76
évOLuTiON Du RATiO : MASSe SALARiALe ChARGée / PRODuiTS D’exPLOiTATiONEn %
ÉVOLUTION DES HONORAIRES D’AGENTS SPORTIFS, MéDiCAux eT De PuBLiCiTéMoyenne par club en milliers €
L’évolution du ratio à la baisse est très faible, l’augmentation des produits engendrant celle des charges de personnel.
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
70
80
67
72,774
76,9
7072,4
67,9 67,765,2 64,8
Les charges d’exploitation 3.3
Les variations sont peu significatives. Les honoraires médicaux poursuivent leur progression.
Honoraires médicaux Honoraires publicitéHonoraires agents sportifs
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20
40
60
80
100
107
78 32 89 64 14 86 59 13 91 63 14 117
75 22 107
83 59 109
94 44
77
DéCOMPOSiTiON DeS ChARGeS D’exPLOiTATiONSaison 2014/2015 par club en milliers €
3.3 Les charges d’exploitation
Les deux extrêmes (2,5 M€ et 17 M€) de la saison précédente ont disparu avec le jeu des « montées-descentes » ; on retrouve une configuration proche de celle analysée au niveau des produits, à savoir : • Un groupe compact de treize clubs entre 4 M€ et 6 M€ de charges,
soit une amplitude de 1 à 1,5.• Quatre clubs au-dessus de 8 M€.
Totale masse salariale Charges sociales Autres charges d’exploitation
1 923 806 920
1 8126171 665
1 7687971 772
1 6178242 020
1 5408852 050
1 5698102 184
1 4878482 251
2 1871 0422 308
2 4359322 299
2 2621 1642 490
2 5251 1002 362
2 9479662 200
2 8421 7224 029
3 5371 9904 773
3 7422 2155 015
5 7172 1314 906
3 648
4 3374 094
4 461
4 5634 475
4 585
5 6665 537
5 916
6 1135 987
8 593
10 97210 300
12 754
6 375Moyenne2 4321 1782 765
77
78
Les résultats
3.4
793.4 Les résultats
Six clubs sont bénéficiaires, contre trois sur la saison précédente. Le cumul des trois plus gros déficits tombe de 5 341 K€ à 4 071 K€. Si on exclut le déficit extrême (le même club sur les 2 saisons), le déficit cumulé est de 2 428 K€ contre 4 655 K€ en 2013/2014.
RéSuLTAT D’exPLOiTATiON DeS CLuBSSaison 2014/2015 en milliers €
Le compte de résultat cumulé 2014/2015 se solde par une nette diminution du déficit d’exploitation de la division : -4,6 M€ contre -7,4 M€, soit -38 %. La courbe de la moyenne poursuit donc sa remontée vers la surface. La courbe de la médiane, moins favorable, navigue dans les mêmes eaux et indique peu d’évolution.
ÉVOLUTION EN MOyENNE ET MÉDIANE Du RéSuLTAT D’exPLOiTATiON SuR Dix SAiSONSEn milliers €
-2 000
-1 500
-1 000
-500
0
500
-2 287
-1 016
-715
-455 -411 -354 -305 -218 -177 -87
63 104 156 270 361478
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
-800
-600
-400
-200
0
Médiane Moyenne
-231
-602
-813
-944
-373-513
-303
-650
-460
-298
-158-103
-220
-473
-313
-227 -237
-376
-188 -198
8080 Les résultats 3.4
évOLuTiON Du RéSuLTAT NeTEn milliers €
RéSuLTAT NeT PAR CLuBSaison 2014/2015 en milliers €
RÉSULTAT NET MOyENSaison 2014/2015 en milliers €
La courbe chute brutalement, et ce malgré une amélioration au niveau de la moyenne des résultats d’exploitation. L’explication est donnée par la baisse brutale du résultat exceptionnel.
Il faut relever l’aggravation significative du déficit net extrême : -2,1 M€ contre -1,5 M€.L’histogramme reste identique pour les autres clubs, avec :• six clubs déficitaires, de -100 K€ à -700 K€,• quatre clubs allant de -10 K€ à + 50 K€,• cinq clubs bénéficiaires, de + 130 K€ à + 330 K€.
La pérennité financière de la PRO D2 se trouve dans le noyau des quatorze clubs à budget homogène ; les clubs du groupe 3 réalisent des pertes liées probablement à
une volonté de monter en division supérieure. Les conséquences budgétaires de cette politique relèvent plutôt de l’investissement que de l’exploitation courante.
-8
-6
-4
-2
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
-1,8
-5,5 -5,1
-8,5
-4,7 -5,6 -5
-3,3-1,2
-2,8
Groupe 3
Groupe 2
Groupe 157,4
-102
-680
-2 000
-1 000
0
-2 145
-725-467
-279 -228 -121 -99 -10 -16 42 135 195 237 299 333
813.4 Les résultats
évOLuTiON Du RéSuLTAT NeT SuR Dix SAiSONSEn milliers €
DéCOMPOSiTiON Du RéSuLTAT NeT CuMuLéEn milliers €
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
Médiane Moyenne
-400
-200
0
-113
-346 -316
-532
-297-351
-315
-206
-72
-177
-18-37
-142
-327
-134-166
-135 -175
-8 -6
Impôt sur les bénéfices
Résultat exceptionnelRésultat financier
Résultat d'exploitation
-20
-15
-10
-5
0
5
10
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
-3,7
-9,63
-13
-15,11
-5,97 -8,21-4,85
-10,41
-7,36
-4,59
-0,06 -0,08 -0,18 -0,12 -0,08 -0,39 -0,18 -0,48 -0,57 -0,2
0,08 0,09 0,12 -0,19 -0,22 -0,08
-0,11
-0,19 -0,02 -0,01
2,03
4,26
8,256,53
1,08 2,9-0,11
7,4 6,75
1,96
81
82
Les capitaux propres retraités
3.5
833.5 Les capitaux propres retraités
382218 241 262
Médiane Moyenne
2013/2014 2014/2015
SiTuATiON NeTTe ReTRAiTée DeS CLuBSEn milliers €
RÉPARTITION DES CLUBS EN FONCTION De LeuR SiTuATiON NeTTe ReTRAiTée
< -500 K€ -500 K€ à 0 K€ 0 K€ à 500 K€ 500 K€ à 1000 K€ > 1000 K€
9
9
7
7
11
12 1
2
2
2
3
3
4 11
3
3
2
21
1
1
1
1
730/06/2010
30/06/2011
30/06/2012
30/06/2013
30/06/2014
30/06/2015
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
20062007
20052006
250
300
350
218 211
332
387 389362
216
331382
241
évOLuTiON De LA SiTuATiON NeTTe ReTRAiTéeMoyenne par club en milliers €
La dégradation de la situation nette retraitée des clubs de PRO D2 de près de 37 % s’explique essentiellement par le différentiel « promus-relégués ».
On observe toutefois que trois clubs affichent une situation nette retraitée négative au 30 juin 2015 (compensée par des apports en début de saison pour deux d’entre eux), contre seulement deux sur la saison 2013/2014, ces trois clubs ne faisant pas partie du groupe des « promus-relégués ».
La fragilité financière des clubs de PRO D2 perdure, d’autant plus que les budgets continuent de progresser.
8484
SiTuATiON NeTTe ReTRAiTée Au 30 JuiN 2015 ET QUASI-FONDS PROPRES POST-CLôTUREPar club en milliers €
COMPARAiSON De LA SiTuATiON NeTTe ReTRAiTée SuR Deux SAiSONSMoyenne par club en milliers €
Les capitaux propres retraités 3.5
Le resserrement des clubs disposant d’une situation nette retraitée entre 0 et 500 K€ est confirmé au 30 juin 2015.
Toutefois, les clubs ont connu des fortunes diverses puisque seulement trois clubs du périmètre constant ont vu leur situation
nette retraitée se dégrader entre le 30 juin 2014 et le 30 juin 2015 pour un montant cumulé de 1 560 K€.
Les quatre nouveaux clubs de PRO D2 rejoignent quant à eux la majorité des autres clubs.
0
800
1 650
2013/2014 2014/2015
-500
0
500
1 000
Quasi-fonds propres post-clôture Saison nette retraitée au 30/06/15 Totaux
200
-846
200
775
575
-646
853.5 Les capitaux propres retraités
Quasi-fonds propres post 30/06/2015 (**)
Quasi-fonds propres au 30/06/2015 (*)
Situation nette retraitée au 30/06/2015
3 858
3 953
6 794
SiTuATiON NeTTe ReTRAiTée ET QUASI-FONDS RETRAITÉS AU 30/06/2015
Cumul en milliers €
RéPARTiTiON Du CAPiTAL DeS SOCiéTéS SPORTiveS eNTRe PERSONNES MORALES ET PERSONNES PHySIQUES AU 01/01/2016
PARTS Du CAPiTAL DéTeNueS PAR LeS ASSOCiATiONS-SuPPORTS DANS LeS SOCiéTéS SPORTiveS Au 01/01/2016
(*) Situation nette retraitée au 30/06/2015 + comptes courants d’actionnaires bloqués(**) + augmentation de capital et blocages de comptes courants post-clôture
77%
23%
Parts du capital détenues pardes personnes morales
Parts du capital détenues pardes personnes physiques
131 2+ de 50% entre 33% et 50% - de 33%
clubsclubsclub
85
Sept clubs sont concernés par des opérations post-clôture au 30 juin 2015.Deux clubs disposent toujours d’une situation nette retraitée négative, après intégration des quasi-fonds propres.
La part des associations dans les capitaux des sociétés sportives reste dans les mêmes ratios que les saisons passées ; toutefois, le différentiel « promus-relégués » ramène la part détenue en capital de 18,82 % à 14,06 %. Quant à la répartition du capital entre personnes physiques et personnes morales, elle reste quasiment identique depuis 2014.
86
Analyse par groupes de clubs
3.6
Moyenne groupe 1 Moyenne groupe 2 Moyenne groupe 3 Moyenne PRO D2Subventions 150 4% 238 4% 451 5% 253 4%Sponsoring 1 605 38% 2 452 44% 5 059 51% 2 733 45%Reversements LNR 1 582 37% 1 553 28% 1 949 20% 1 665 27%Recettes matches 459 11% 517 9% 1 405 14% 714 12%ventes de marchandises 79 2% 190 3% 298 3% 168 3%Autres produits 60 1% 194 3% 197 2% 136 2%Transferts de charges 321 8% 452 8% 550 6% 419 7%Produits d'exploitation 4 255 100% 5 597 100% 9 909 100% 6 088 100%Achats 351 8% 466 8% 752 7% 487 8%Services extérieurs 193 4% 410 7% 506 5% 339 5%Autres services extérieurs 732 17% 985 17% 1 595 15% 1 027 16%impôts et taxes 91 2% 143 2% 360 3% 175 3%Salaires bruts joueurs 1 632 38% 1 776 30% 3 696 35% 2 193 34%Salaires bruts entraîneurs 133 3% 211 4% 252 2% 187 3%Salaires bruts préparateurs et staff technique
70 2% 113 2% 325 3% 147 2%
Salaires bruts personnel administratif et commercial
145 3% 232 4% 408 4% 238 4%
Charges sociales 798 19% 1 041 18% 2 015 19% 1 178 18%Amortissement 44 1% 307 5% 559 5% 255 4%Autres charges 119 3% 160 3% 188 2% 149 2%Charges d'exploitation 4 309 100% 5 844 100% 10 655 100% 6 375 100%Résultat d'exploitation -54 -247 -746 -287Produits financiers 0 1 0 0Charges financières 4 6 38 13Produits exceptionnels 179 202 196 191Charges exceptionnelles 64 53 93 68Impôt sur les bénéfices 0 -1 0 0Bénéfice ou perte 57 -102 -680 -177
873.6 Analyse par groupes de clubs
COMPTe De RéSuLTAT 2014/2015 PAR GROuPeS De CLuBSMoyenne par groupe de clubs en milliers €
Groupe 1 : Aurillac, Bourgoin, Carcassonne, Dax, Massy, Montauban, Narbonne (budget réalisé* inférieur à 4 950 K€)Groupe 2 : Albi, Béziers, Colomiers, Mt de Marsan, Tarbes (budget réalisé* compris entre 5 700 K€ et 6 200 K€)Groupe 3 : Agen, Biarritz, Pau, Perpignan (budget réalisé* supérieur à 8 600 K€)* Sur la base, pour chaque club, du montant le plus élevé entre produits et charges (produits/charges totaux y compris produits/charges financiers, produits/charges exceptionnels et impôt sur les bénéfices)
La remarque principale concerne la quasi stabilité de l’écart entre les moyennes des 2 premiers groupes :• au niveau des produits, le rapport est de 1,32
contre 1,34 en 2013/2014),• au niveau des charges, le rapport est de 1,36
contre 1,30 en 2013/2014),• le groupe 3 affiche, pour sa part, des moyennes
moins fortes suite à l’accession d’un club au budget moyen du TOP 14.
il faut également souligner l’atténuation des déficits d’exploitation.
2013/2014 2014/2015-290 -54-222 -247
-1 053 -746-460 -287
Par contre, les déficits comptables ne suivent pas la même évolution : - 177 K€ de moyenne contre - 72 K€ en 2013/2014 (impact de l’évolution des abandons de créances).
88
évOLuTiON DeS PRODuiTS SuR Deux SAiSONSMoyenne par groupe de clubs en milliers €
évOLuTiON DeS ChARGeS SuR Deux SAiSONSMoyenne par groupe de clubs en milliers €
Moyenne PRO D2Moyenne groupe 3Moyenne groupe 2Moyenne groupe 1
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
4 435
5 800
10 105
6 279
4 037
5 344
11 204
6 238
2013/2014 2014/2015
Moyenne PRO D2Moyenne groupe 3Moyenne groupe 2Moyenne groupe 1
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
2013/2014 2014/2015
4 045
5 3265 902
10 785
6 3106 456
4 377
11 504
Analyse par groupes de clubs 3.6
La moyenne des produits des groupes 1 et 2 est en progression, celle du groupe 3 régresse. La moyenne globale de la division est toutefois stable. L’évolution de deux clubs extrêmes est à signaler.
La moyenne des charges des groupes 1 et 2 est en hausse. Celle du groupe 3 est en baisse sensible.
Saisons Produits2013/2014 2,4/17,92014/2015 3,9/10,9
PRODuiTS D’exPLOiTATiON PAR GROuPeS De CLuBSMoyenne 2014/2015 en milliers € et en %
3.6 Analyse par groupes de clubs 89
Moyenne PRO D2Moyenne Groupe 3Moyenne Groupe 2Moyenne Groupe 1
Autres produits d'exploitationRecettes matches
Reversement LNRSponsoringSubventions
2 000
4 000
6 000
8 000
4%
38%
37%
11%
11%
4%
44%
28%
9%
15%
4%
45%
27%
12%
12%
4%
51%
20%
14%
11%
20
40
60
80
100
Autres produits Recettes matchesReversements LNRSponsoringSubventions
18 18 31 19 20
28 27
31
2236
54 55 38 59 45
Groupe 3Groupe 2Groupe 1
PRODuiTS D’exPLOiTATiON PAR GROuPeS De CLuBSMoyenne 2014/2015 sur base 100
Le sponsoring fait la différence entre les groupes : celui du groupe 3 est au-dessus de la totalité de la moyenne des produits des deux autres.
Comme point commun, on peut noter :• La part infime des subventions,• Le faible poids des recettes matches,• Le facteur égalitaire des Droits TV
et marketing reversés par la LNR.
Analyse par groupes de clubs 3.6
ChARGeS D’exPLOiTATiON PAR GROuPeS De CLuBSMoyenne 2014/2015 en milliers € et en %
90
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
MoyenneGroupe 3Groupe 2Groupe 1
Masse salariale Charges sociales Autres charges d’exploitation
46% 40% 43%
44%
36%
42%38%
37%
19%18%
18%
19%
20
40
60
80
100
Autres charges d'exploitationCharges socialesMasse salariale
Groupe 3Groupe 2Groupe 1
22 21 19
26 27 31
52 52 50
ChARGeS D’exPLOiTATiON PAR GROuPeS De CLuBSMoyenne 2014/2015 sur base 100
La masse salariale moyenne des groupes 1 et 2 est proche en valeur absolue. Elle semble déterminante pour les clubs du groupe 3, alors qu’elle traduit une certaine
mesure pour ceux du groupe 2, et la prudence budgétaire liée aux moyens pour ceux du groupe 1.
L’histogramme montre une relative homogénéité dans la répartition des charges, quel que soit le groupe.
Moyenne groupe 1 Moyenne groupe 2 Moyenne groupe 3 Moyenne PRO D2
Capitaux propres retraités et résultat 292 60 379 241Provisions pour risques 31 83 354 128emprunts auprés des établiss. de crédits 70 195 796 290Comptes courants d'associés et dettes fin. 3 33 281 82Fournisseurs et comptes rattachés 258 679 834 534Dettes fiscales, sociales 478 838 1 338 806Autres dettes 173 376 837 403Produits constatés d'avances 638 199 448 453Dettes à long terme 4 205 1 153 354Dettes à court terme 1 016 2 114 3 381 1 951Total actif / passif (**) 1 344 2 462 5 267 2 674Actif immobilisé 168 585 2 376 850Actif circulant 1 176 1 877 2 890 1 823Dont stocks 28 51 79 48Dont créances clients, avces et acptes, stocks 408 878 872 671Dont autres créances 354 433 1 016 544Dont disponibilités et vMP 365 404 759 476Dont charges constatées d'avance 20 110 164 84Besoin en fonds de roulement -254 -804 -1 494 -736Capacite d'autofinancement 91 171 -199 43
913.6 Analyse par groupes de clubs
BiLAN Au 30/06/2015 PAR GROuPeS De CLuBSMoyenne par groupe de clubs en milliers €
Groupe 1 : Aurillac, Bourgoin, Carcassonne, Dax, Massy, Montauban, Narbonne (budget réalisé* inférieur à 4 950 K€)Groupe 2 : Albi, Béziers, Colomiers, Mt de Marsan, Tarbes (budget réalisé* compris entre 5 700 K€ et 6 200 K€)Groupe 3 : Agen, Biarritz, Pau, Perpignan (budget réalisé* supérieur à 8 600 K€)
(*)Total passif = Capitaux propres retraités et résultats + Provisions pour risques + Dettes à long terme + Dettes à court terme. Total actif = Actif immobilisé + Actif circulant
Le groupe 1 est homogène dans sa composition ; ces clubs disposent d’un actif principalement circulant et de dettes quasi-exclusivement à court terme. un des sept clubs dispose toutefois d’une situation nette retraitée trois fois supérieure à la moyenne des six autres.
Le groupe 2 est lui aussi assez homogène ; un seul club diffère dans sa structuration. Les clubs du groupe affichent également des dettes quasi-exclusivement à court terme et un actif principalement circulant, à l’instar du groupe 1. un club se différencie avec un actif immobilisé et des dettes à long terme supérieures à 1 M€, modèle plus proche des clubs du groupe 3.À noter qu’un club du groupe affiche une situation nette retraitée fortement négative, plombant ainsi la moyenne du groupe qui serait de + 286 K€ sans ce dernier.
Le groupe 3 est plus hétérogène, avec des niveaux de situation nette retraitée assez disparates, et un écart de plus de 1 M€ entre les extrêmes.Dans la composition de leurs passifs, trois clubs disposent principalement de dettes à court terme, tandis que le quatrième partage ses dettes en court terme et long terme. Au niveau de l’actif, il est majoritairement circulant pour deux clubs, quasi-exclusivement circulant pour un troisième et enfin principalement immobilisé pour le quatrième.
Le besoin en fonds de roulement est négatif pour quinze des seize clubs de la division, tandis que la capacité d’auto-financement est positive pour treize clubs. un club dispose d’une capacité d’auto-financement fortement négative ; il appartient au groupe 3.
92
Budgets prévisionnels 2015/2016
3.7
933.7 Budgets prévisonnels 2015/2016
Les clubs promus et relégués ont procédé aux ajustements nécessaires.Concernant les clubs maintenus, nous observons trois options :• Hausse significative pour deux clubs : 8% et 16%,• Quasi stabilité pour cinq clubs,• Baisse significative pour trois clubs : 6%, 11% et 20%.La tendance semble donc à la prudence.
L’histogramme montre une progression légèrement supérieure à 10 % pour les deux moyennes.Pour mémoire, le même document du rapport 2015 affichait une baisse de 3,4 % pour les produits et de 5,7 % pour les charges.Cette évolution contrastée est liée à l’impact d’un club entrant puis sortant de la division.
Par club en milliers €
BUDGETS PRÉVISIONNELS 2015/2016COMPTES RÉELS 2014/2015
VERSUS
5 000
10 000
15 000
20 000
Moy
enne
4 23
34
529
4 50
04
596
4 60
14
452
4 71
04
639
5 07
55
723
5 23
24
490
5 31
34
927
5 76
83
918
5 82
35
821
6 11
36
101
6 11
46
020
6 40
26
181
7 17
77
801
10 4
8313
057
10 9
1711
050
11 0
8016
948
18 4
6722
359
ÉVOLUTION DES MOYENNES DE PRODUITS ET DE CHARGES
En milliers €
Prévisionnels 2015/2016 Comptes réels 2014-2015VERSUS
Produits
6 9586 279
7 1216 456
Charges
94
3.8
Affluences, taux de remplissage et délocalisations
953.8 Affluences, taux de remplissage et délocalisations
(1) Clubs en TOP 14 en 2013/2014(2) Clubs en Fédérale 1 en 2013/2014
Source LNR
L’affluence totale passe de 1 184 913 à 1 249 333 spectateurs, soit une progression de 5,2 %.Le taux de remplissage progresse de 5 %. Cinq clubs seulement dépassent les 50 %.
CAPACiTé STADe eT TAux De ReMPLiSSAG
e
AFFL
UEN
CES
ET D
ÉLO
CALI
SATI
ON
S PA
R CL
UBm
96
(au 30/12/2015)Total abonnés
2014/2015évolution 2014/2015
par rapport à 2013/2014
PeRPiGNAN* 7 818 -13%PAu 4 371 8%BiARRiTZ* 4 044 -14%BOuRGOiN 3 822 37%BeZieRS 3 581 29%AGeN 3 505 -14%MONTAuBAN** 3 026NARBONNe 3 012 1%ALBi 2 727 2%MONT De MARSAN 2 693 7%AuRiLLAC 2 189 5%DAx 1 910 -9%CARCASSONNe 1 614 4%TARBeS 919 -2%COLOMieRS 335 -55%MASSy** 118Total 45 684Moyenne 2 855
2013/2014 2014/2015
Affluence totale 1 184 910 1 249 333
Affluence payante 249 465 302 886
Affluence hors abonnés 520 434 583 011
Abonnés 664 476 666 322
Capacité totale 2 945 190 2 977 565
Taux de remplissage moyen 46% 42%
Recette brute totale 3 879 583 4 956 657
Affluences, taux de remplissage et délocalisations 3.8
NOMBRe TOTAL D’ABONNéS PAR CLuB
Le nombre global d’abonnés passe de 43 913 à 45 684, soit une progression de 4 %.Les relégués du TOP 14 apportent 677 unités de plus que leurs remplaçants.Les promus de Fédérale 1 génèrent une balance légèrement négative de - 67 unités.
* Clubs relégués en PRO D2** Clubs accédant à la PRO D2
DÉCOMPOSITION DE L’AFFLUENCE
La comparaison sur deux saisons montre quelques disparités pour les promus et relégués : un des deux clubs relégués a maintenu son attractivité alors que l’autre a lourdement chuté.
Globalement, le nombre de spectateurs progresse très légèrement, et ce malgré le jeu « promus-relégués ».
Source LNR
Source LNR
973.8 Affluences, taux de remplissage et délocalisations
Classement sportif Clubs Masse
budgétaireClassement masse
budgétaireMasse
salariale "joueurs"Classement masse
salariale joueurs
1 PAu 10 392 3 3 702 3
2 STADe MONTOiS 6 020 7 1 788 8
3 PeRPiGNAN 11 050 2 3 830 2
4 AGeN 8 642 4 3 244 4
5 ALBi 5 821 8 1 718 9
6 AuRiLLAC 4 452 15 1 472 15
7 BiARRiTZ 13 057 1 4 009 1
8 COLOMieRS 6 101 6 2 083 5
9 CARCASSONNe 4 529 13 1 578 14
10 MONTAuBAN 4 927 10 1 861 7
11 BeZieRS 6 181 5 1 618 12
12 TARBeS 5 723 9 1 673 10
13 BOuRGOiN 4 596 12 1 967 6
14 NARBONNe 4 639 11 1 316 16
15 DAx 4 490 14 1 640 11
16 MASSy 3 918 16 1 591 13
97
CORRÉLATION ENTRE CLASSEMENT SPORTIF eT CLASSeMeNT MASSe BuDGeTAiRe
Cette saison, la corrélation est infirmée pour le plus gros budget, et pour l’avant-dernière masse salariale.
98
99
1
2
3
4
5
100104112116120
Budget de la LNR et reversements aux clubs de TOP14 et PRO D2
Associations supports du TOP 14 et PRO D2
DNACG : composition, missions
Secteur médical
Glossaire
100
1
Budget de la LNR etreversementsaux clubsde TOP 14et PRO D2
101
Reversements aux clubs
Reversements à la FFR
Taxe Buffet
Charges TV / Marketing
Frais d’organisation phases finales
Fonctionnement LNR
Dotations syndicats et fonds sociaux
Autres2,8M€
1,1M€
6,7M€
8,4M€
4,0M€
8,0M€
3,6M€
91,0M€
2%1%3%
7%3%
6%3%
73%
Droits TV / Marketing ChampionnatDroits TV / Marketing Coupes d’EuropePhases finales
Divers3,0M€FFR4,4M€
18,9M€
11,3M€
88,0M€
2%3%
15%
9%
70%
1 Budget de la LNR et reversements aux clubs de TOP 14 et PRO D2
LeS PRODuiTS 2014/2015 De LA LNR
LeS ChARGeS 2014/2015 De LA LNR
Source LNR
Source LNR
102
ClubsNew Deal Caisse
de blocage
Centres de
formation
Primes montées - descente
Coupes d'europe
indemnités joueurs XV de France / - 20 ans [hors Coupe du Monde]
Total
Bayonne 2 471 196 184 0 812 112 3 775Bordeaux 2 818 196 173 0 812 84 4 083
Brive 2 520 196 183 0 812 8 3 719Castres 2 688 196 116 0 1 112 203 4 315
Clermont 3 153 646 166 0 1 492 510 5 971Grenoble 2 665 196 139 0 812 0 3 812
La Rochelle 2 535 196 217 500 812 153 4 412Lyon 2 278 196 182 500 812 0 3 968
Montpellier 2 871 196 168 0 1 112 127 4 474Oyonnax 2 641 277 114 0 812 1 3 845
Racing 92 3 065 369 255 0 1 112 339 5 140Stade Français Paris 3 021 739 178 0 812 211 4 960
Toulon 3 018 554 191 0 1 688 488 5 938Toulouse 3 200 462 197 0 1 112 427 5 396Totaux 38 939 4 617 2 463 1 000 14 125 2 662 63 807
Clubs
Droits Tv/Marketing
Caisse de blocage
Centres de
formation
Primes montées - descente
indemnités joueurs xv de France / - 20 ans
Total
Agen 1 466 153 226 0 16 1 860Albi 1 440 102 182 0 0 1 724
Aurillac 1 375 0 113 0 0 1 488Beziers 1 317 0 133 0 0 1 450Biarritz 1 430 0 188 500 0 2 118
Bourgoin 1 355 0 229 0 0 1 584Carcassonne 1 364 0 116 0 0 1 480
Colomiers 1 367 0 190 0 0 1 557Dax 1 287 0 173 0 3 1 463
Massy 1 450 0 0 300 8 1 758Montauban 1 450 0 0 300 0 1 750
Mont de Marsan 1 401 136 177 0 0 1 714Narbonne 1 233 0 217 0 0 1 450
Pau 1 433 170 119 0 0 1 721Perpignan 1 528 119 248 500 8 2 402
Tarbes 1 238 0 229 0 0 1 467Totaux 22 134 679 2 537 1 600 35 26 984
Budget de la LNR et reversements aux clubs de TOP 14 et PRO D2 1
LeS ReveRSeMeNTS De LA LNR Aux CLuBS De PRO D2Synthèse en milliers €
LeS ReveRSeMeNTS De LA LNR Aux CLuBS De TOP 14Synthèse en milliers €Source LNR
Source LNR
1031 Budget de la LNR et reversements aux clubs de TOP 14 et PRO D2
20152016
20142015
20132014
20122013
20112012
20102011
20092010
20082009
20072008
15
CA net CA brut CA avec partenariat La Poste
13
15,1
1414,3
15,4 15,414,9
15,6
16,9
12
13,8
12,613,1
14,615,2 14,8
15,4
16,615,8
16,4
17,4
évOLuTiON Du CA DROiTS MARKeTiNG BRuT eT NeTEn millions €
SyNTHèSE DE L’ÉVOLUTION DES DROITS AUDIOVISUELS1998/2016 en millions €
20
40
60
80
20072011
20032007
19982003
20152016(*)
20142015(*)
20112014(*)
Moyenne générale TOP 14 (droits France et international) PRO D2
0,1 0,93 0,935,9
76,31
70,93
32,8131,64
20,7
20,7
31,7432,81
71,86
82,21
11,9
11,9
(*) sont déduits des droits audiovisuels, le montant des droits « Marketing » des diffuseurs.
Source LNR
Source LNR
104
2
Associations supports TOP 14 et PRO D2
Total cumulé 11/12 % 12/13 % 13/14 % 14/15 %
Subventions 7 002 48% 7 347 47% 7 826 47% 10 384 52%
Sponsoring 404 3% 274 2% 678 4% 658 3%
Reversements LNR 0 0% 107 1% 110 1% 0 0%
Recettes matches 323 2% 636 4% 537 3% 523 3%
ventes de marchandises 458 3% 629 4% 481 3% 403 2%
Autres produits 5 281 36% 5 760 37% 5 991 36% 6 759 34%
Transferts de charges 1 201 8% 1 023 6% 1 138 7% 1 145 6%
Produits d'exploitation 14 669 100% 15 775 100% 16 760 100% 19 870 100%
Achats 2 363 13% 2 211 10% 1 540 7% 1 552 6%
Services extérieurs 1 519 9% 1 748 8% 2 500 12% 3 274 14%
Autres services extérieurs 6 590 37% 7 733 36% 8 280 39% 10 060 42%
impôts et taxes 204 1% 228 1% 270 1% 194 1%
Masse salariale 4 780 27% 5 676 26% 5 386 26% 5 511 23%
Charges sociales 1 303 7% 1 678 8% 1 678 8% 1 794 7%
Amortissement 104 1% 1 289 6% 434 2% 496 2%
Autres charges 956 5% 1 064 5% 914 4% 1 252 5%
Charges d'exploitation 17 820 100% 21 626 100% 21 002 100% 24 133 100%
Résultat d'exploitation -3 151 -5 850 -4 242 -4 263
Produits financiers 5 9 8 12
Charges financières 14 22 119 8
Produits exceptionnels 3 340 5 031 4 991 5 640
Charges exceptionnelles 258 360 110 225
Impôt sur les bénéfices -30 8 -10 0
Bénéfice ou perte -47 -1 200 539 1 157
1052 Associations supports TOP14 et PRO D2
La hausse se poursuit avec près de 41 % d’augmentation des produits sur la saison 2014/2015. elle est toutefois à nuancer, un club ayant cette saison comptabilisé des produits jusque-là exceptionnels en exploitation ; après reclassement, on observe une hausse soutenue de 18,5 % reposant principalement sur le développement des subventions (+2,6 M€ par rapport à la saison 2013/2014). La première moitié de cette hausse s’explique par le dif-férentiel « promus-relégués » quand la seconde est constituée par seulement deux clubs.
Les redevances versées par les sociétés sportives sont en progression de 1,7 M€ sur la saison 2014/2015, soit + 68,5 %.
Dans le même temps, on observe un dévelop-pement des charges d’exploitation de 14,9 %, portant sur les frais de sous-traitance, le personnel extérieur et les frais de déplacement.
Le résultat d’exploitation corrigé serait alors déficitaire à hauteur de 4,3 M€, compensé par des produits exceptionnels toujours à un niveau élevé : le modèle économique d’un club suffit à faire pencher le déficit global de cette division, puisque le résultat d’exploitation moyen des 13 autres clubs ressort légèrement déficitaire (- 37 K€).
COMPTe De RéSuLTAT ASSOCiATiONS SuPPORTS TOP 14En milliers €
106
11/12 12/13 13/14 14/15
Capitaux propres retraités et résultat -545 -1 385 508 680
Provisions pour risques 723 635 134 279
emprunts auprès des établissements de crédits 5 990 5 586 252 182
Comptes courants d'associés et dettes fin. 2 297 1 407 571 1 931
Fournisseurs et comptes rattachés 2 274 2 107 1 713 1 772
Dettes fiscales et sociales 1 195 1 298 842 894
Autres dettes 1 004 1 820 838 661
Produits constatés d'avances 452 306 455 438
Dettes à long terme 227 9 0 97
Dettes à court terme 12 986 12 517 4 668 5 784
Total actif / passif (*) 13 391 11 776 5 310 6 840
Actif immobilisé 7 464 6 598 434 649
Actif circulant 5 926 5 178 4 877 6 198
Dont stocks 123 69 103 156
Dont créances clients, avances et et acomptes 846 804 675 448
Dont autres créances 2 373 2 369 1 868 2 300
Dont disponibilités et vMP 2 304 1 702 1 970 3 043
Dont charges constatées d'avance 274 232 260 253
Besoin en fonds de roulement -9 656 -9 275 -2 125 -3 036
Capacité d'autofinancement 29 -7 526 1 419
Associations supports TOP14 et PRO D2 2
On note un renforcement des capitaux propres retraités des associations support des clubs de TOP 14. Alors qu’un club dispose d’une situation nette retraitée positive à plus de 1 M€, un autre fait face à des capitaux propres retraités négatifs de plus de 1 M€ ; la moyenne des situations nettes retraitées des 12 autres clubs se monte alors à 60 K€.
à noter que les provisions pour risques sont générées par seulement deux associations support, tandis qu’une autre explique à elle seule les dettes à long terme de la division.
BiLAN ASSOCiATiONS SuPPORTS TOP 14En milliers €
(*) Total passif = Capitaux propres retraités et résultats + Provisions pour risques + Dettes à long terme + Dettes à court terme ; Total Actif = Actif immobilisé + Actif circulant
107
Total cumulé 11/12 % 12/13 % 13/14 % 14/15 %
Subventions 6 727 50% 7 577 57% 6 524 54% 5 542 39%
Sponsoring 477 4% 841 6% 357 3% 325 2%
Reversements LNR 0 0% 64 0% 58 0% 0 0%
Recettes matches 222 2% 333 3% 523 4% 520 4%
ventes de marchandises 517 4% 556 4% 321 3% 767 5%
Autres produits 4 320 32% 3 191 24% 3 583 30% 6 108 43%
Transferts de charges 1 113 8% 757 6% 693 6% 1 024 7%
Produits d'exploitation 13 376 100% 13 319 100% 12 059 100% 14 286 100%
Achats 1 073 7% 953 7% 1 146 8% 1 258 8%
Services extérieurs 1 306 9% 1 315 9% 1 193 9% 1 324 9%
Autres services extérieurs 6 365 44% 6 622 46% 5 790 42% 6 326 41%
impôts et taxes 164 1% 124 1% 98 1% 79 1%
Masse salariale 3 325 23% 3 579 25% 3 349 24% 3 805 25%
Charges sociales 958 7% 977 7% 832 6% 913 6%
Amortissement 416 3% 259 2% 556 4% 648 4%
Autres charges 774 5% 584 4% 962 7% 894 6%
Charges d'exploitation 14 382 100% 14 414 100% 13 926 100% 15 246 100%
Résultat d'exploitation -1 006 -1 095 -1 868 -961
Produits financiers 8 23 11 7
Charges financières 78 46 22 29
Produits exceptionnels 2 334 1 138 1 316 2 699
Charges exceptionnelles 1 404 308 245 1 580
Impôt sur les bénéfices 5 -2 2 -6
Bénéfice ou perte -150 -287 -810 142
2 Associations supports TOP14 et PRO D2
Le périmètre a ici évolué puisque le cumul est basé sur 16 clubs contre 15 la saison passée, un club ne disposant que d’une structure associative sur la saison 2013/2014.Ce changement de périmètre explique la hausse des produits pour 35 % et la hausse des charges pour 60 %.
On note tout de même un développement des produits d’exploitation de plus de 1,4 M€ sur les 15 autres clubs de PRO D2 ; il porte principalement sur la hausse des redevances des sociétés sportives de 510 K€, et une hausse des reprises sur provisions seulement constatée sur un club.
à périmètre constant, les charges d’exploitation évoluent peu, ce qui permet d’afficher un net redressement du résultat d’exploitation par rap-port à la saison 2013/2014. Le niveau de résultat exceptionnel stable permet donc de constater un résultat net bénéficiaire. Il contribue au complet redressement d’un déficit d’exploitation pour sept clubs, contre deux la saison précédente.
COMPTe De RéSuLTAT ASSOCiATiONS SuPPORTS PRO D2Synthèse en milliers €
108
11/12 12/13 13/14 14/15
Capitaux propres retraités et résultat -519 -1 284 -1 833 301
Provisions pour risques 271 101 94 323
emprunts auprès des établissements de crédits 1 168 975 1 189 845
Comptes courants d'associés et dettes fin. 1 180 1 876 1 728 149
Fournisseurs et comptes rattachés 1 578 1 679 2 095 1 651
Dettes fiscales et sociales 750 716 638 725
Autres dettes 1 580 952 1 623 1 630
Produits constatés d'avances 543 491 261 333
Dettes à long terme 400 382 450 265
Dettes à court terme 6 401 6 312 7 083 5 067
Total actif / passif (*) 6 551 5 511 5 794 5 956
Actif immobilisé 1 426 1 239 1 273 1 543
Actif circulant 5 125 4 272 4 516 4 415
Dont stocks 38 20 40 105
Dont créances clients, avances et et acomptes 557 360 517 417
Dont autres créances 2 905 2 081 2 398 2 110
Dont disponibilités et vMP 1 521 1 739 1 489 1 687
Dont charges constatées d'avance 103 79 71 95
Besoin en fonds de roulement -2 901 -3 851 -4 168 -2 540
Capacité d'autofinancement -1 407 -663 -323 592
L’amélioration apparente de la situation financière des associations supports des clubs de PRO D2 est à relativiser car le différentiel « promus-relégués » en explique la majeure partie.
Six structures affichent toujours une situation nette retraitée négative au 30/06/2015.
Cinq structures affichent un ratio Actif circulant/dettes à court terme inférieur à 50 %.
BiLAN ASSOCiATiONS SuPPORTS PRO D2En milliers €
Associations supports TOP14 et PRO D2 2
(*) Total passif = Capitaux propres retraités et résultats + Provisions pour risques + Dettes à long terme + Dettes à court terme ; Total Actif = Actif immobilisé + Actif circulant
109
Total cumulé 11/12 % 12/13 % 13/14 % 14/15 %
Subventions 13 729 49% 14 924 51% 14 350 50% 15 926 47%
Sponsoring 881 3% 1 115 4% 1 034 4% 983 3%
Reversements LNR 0 0% 171 1% 168 1% 0 0%
Recettes matches 545 2% 969 3% 1 059 4% 1 043 3%
ventes de marchandises 975 3% 1 185 4% 802 3% 1 169 3%
Autres produits 9 602 34% 8 951 31% 9 574 33% 12 867 38%
Transferts de charges 2 314 8% 1 779 6% 1 831 6% 2 169 6%
Produits d'exploitation 28 045 100% 29 095 100% 28 818 100% 34 156 100%
Achats 3 436 11% 3 165 9% 2 686 8% 2 810 7%
Services extérieurs 2 825 9% 3 063 8% 3 693 11% 4 597 12%
Autres services extérieurs 12 955 40% 14 355 40% 14 071 40% 16 386 42%
impôts et taxes 368 1% 352 1% 368 1% 274 1%
Masse salariale 8 105 25% 9 255 26% 8 735 25% 9 316 24%
Charges sociales 2 262 7% 2 655 7% 2 510 7% 2 707 7%
Amortissement 520 2% 1 547 4% 989 3% 1 144 3%
Autres charges 1 731 5% 1 648 5% 1 875 5% 2 146 5%
Charges d'exploitation 32 201 100% 36 040 100% 34 928 100% 39 380 100%
Résultat d'exploitation -4 156 -6 945 -6 109 -5 224
Produits financiers 13 32 19 19
Charges financières 92 68 141 37
Produits exceptionnels 5 674 6 169 6 307 8 339
Charges exceptionnelles 1 662 668 356 1 805
Impôt sur les bénéfices -25 6 -8 -6
Bénéfice ou perte -198 -1 487 -271 1 299
2 Associations supports TOP14 et PRO D2
On note une hausse commune des autres produits, en valeur et en pourcentage ; les redevances versées par les sociétés sportives augmentent sur les deux divisions.
Au niveau des charges, on peut constater une augmentation en valeur et en pourcentage des services extérieurs, principalement sur le TOP 14.
Malgré un léger redressement du déficit d’exploitation cumulé, un tiers des associations supports affiche un résultat net déficitaire. Un second tiers profite d’un niveau élevé de produits exceptionnels pour redresser le résultat d’exploitation négatif. Enfin, le dernier tiers indique un résultat bénéficiaire tant en exploitation qu’au global.
COMPTe De RéSuLTAT CuMuLé ASSOCiATiONS SuPPORTS TOP 14 eT PRO D2En milliers €
110
11/12 12/13 13/14 14/15
Capitaux propres retraités et résultat -1 064 -2 669 -1 325 981
Provisions pour risques 994 736 228 602
emprunts auprès des établissements de crédits 7 158 6 561 1 441 1 027
Comptes courants d'associés et dettes fin. 3 477 3 283 2 299 2 080
Fournisseurs et comptes rattachés 3 852 3 786 3 808 3 423
Dettes fiscales et sociales 1 945 2 014 1 480 1 619
Autres dettes 2 584 2 772 2 461 2 291
Produits constatés d'avances 995 797 716 771
Dettes à long terme 627 391 450 362
Dettes à court terme 19 387 18 829 11 751 10 851
Total actif / passif (*) 19 942 17 287 11 104 12 796
Actif immobilisé 8 890 7 837 1 707 2 192
Actif circulant 11 051 9 450 9 393 10 613
Dont stocks 161 89 143 261
Dont créances clients, avances et et acomptes 1 403 1 164 1 192 865
Dont autres créances 5 278 4 450 4 266 4 410
Dont disponibilités et vMP 3 825 3 441 3 459 4 730
Dont charges constatées d'avance 377 311 331 348
Besoin en fonds de roulement -12 557 -13 126 -6 293 -5 576
Capacité d'autofinancement -1 378 -669 204 2 011
Associations supports TOP14 et PRO D2 2
L’amélioration des capitaux propres retraités constatée sur chacune des deux divisions se retrouve dans la version cumulée. Il en est de même pour la capacité d’auto-financement.
à noter que la baisse des dettes auprès des établissements bancaires constatée depuis deux saisons s’explique uniquement par la sortie du périmètre des associations omnisports (deux clubs concernés).
BiLAN CuMuLé ASSOCiATiONS SuPPORTS TOP 14 eT PRO D2En milliers €
(*) Total passif = Capitaux propres retraités et résultats + Provisions pour risques + Dettes à long terme + Dettes à court terme ; Total Actif = Actif immobilisé + Actif circulant
111
112
3
DNACG :Composition, missions
1133 DNACG : Composition, missions
Conformément à l’article L. 132-2 du Code du sport, ainsi qu’aux dispositions particulières prévues à cet effet par les statuts et règlements généraux de la FFR et de la LNR et par la convention FFR/LNR, la Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion, est un organisme indépendant, chargé d’assurer le contrôle de la gestion administrative, financière et juridique des clubs disputant les championnats professionnels d’une part, et fédéraux d’autre part.
L’article L. 132-2 du Code du sport a été modifié par la Loi n° 2012-158 du 1er février 2012 visant à renforcer l’éthique du sport et les droits des sportifs. La rédaction de cet article est encore plus explicite que sa précédente version, quant à l’indépendance de cet organisme d’une part, et à la nature de ses missions et objectifs généraux d’autre part.
QU’EST-CE QUE LA DNACG ?
L’activité de la DNACG s’articule autour de trois entités :• La Commission de contrôle des championnats professionnels, chargée d’assurer le contrôle des clubs participant aux championnats orga-nisés par la LNR (TOP 14 et PRO D2).
• La Commission de contrôle des championnats fédéraux, chargée d’assurer le contrôle des clubs participant aux championnats organisés par la FFR (divisions fédérales),
• Le Conseil supérieur qui, sur la base des éléments fournis par ces deux commissions, est habilité à prononcer des sanctions à l’encontre des clubs.
Les membres de la DNACG (Commission de contrôle des championnats professionnels et Conseil supérieur de la DNACG).
Les membres de la DNACG sont nommés pour leur expertise et pour leur indépendance, notamment vis-à-vis des clubs contrôlés. Plusieurs dispositions réglementaires apportent les garanties nécessaires sur ces deux points.
La Commission de contrôle des championnats professionnels est composée de dix membres désignés par la LNR et la FFR :• MM. Bernard AGRET, Jean-Luc BERBION,
Alain BuReTTe, Philippe DePARiS, Gérard LANDAT, Philippe ORAiN (experts-comptables et commissaires aux comptes), M. Jean-Guy SiCARD (expert-comptable), M. Julien LeGeNDRe (expert-comptable mémorialiste), Me Serge ALLORy (notaire, spécialisé en droit des sociétés et de l’entreprise),
• M. Dominique DEBREyER, (expert-comptable), coordinateur de la Commission.
Le Conseil supérieur de la DNACG est statutai-rement composé de :• Deux personnalités qualifiées désignées par le
comité directeur de la FFR,• Deux personnalités qualifiées désignées par le
comité directeur de la LNR,• Une personnalité qualifiée désignée d’un com-
mun accord entre les présidents de la FFR et de la LNR parmi les personnalités susmentionnées,
• Les membres de la Commission de contrôle concernée par le dossier examiné, deux d’entre eux ayant le droit de vote, à l’exclusion du (des) rapporteur(s) du dossier,
• Un représentant de l’autre commission de contrôle.
en dehors des représentants des commissions professionnelle et fédérale, les personnalités qua- lifiées désignées par la LNR et la FFR, issues du monde de l’entreprise et de la fonction publique, sont : • MM. Claude BADRONE, Fabrice FRICOU, Max MARTiNeu, Guy MORAux,
• M. Alain LAJUGIE, Président du Conseil supérieur.
Le secrétariat de la Commission de contrôle des championnats professionnels est assuré par son responsable, M. Marc Le NeRRANT, appartenant au personnel permanent de la Ligue nationale de rugby.
114 DNACG Composition, missions 3
QUELLES SONT LES MISSIONS De LA DNACG ?
La vocation essentielle de la DNACG est d’assurer l’équité économique des championnats de TOP 14 et de PRO D2, afin d’éviter que la compétition puisse être faussée par des clubs qui engageraient des charges trop élevées sans justifier des ressources nécessaires à leur financement. Il s’agit également de contribuer à la pérennité économique et sportive des clubs, ce qui est d’autant plus indispensable dans une période d’incertitude économique, faisant suite à une décennie de forte croissance du rugby professionnel.
Pour ce faire, les rôles sont clairement répartis entre la Commission de contrôle des championnats professionnels et le Conseil supérieur de la DNACG.La première instruit les dossiers à travers la collecte des documents comptables et juridiques nécessaires, les auditions de clubs et les visites sur site. huit de ses membres, répartis par binômes, ont chacun plus particulièrement en charge entre trois et cinq clubs des deux divisions professionnelles. La Commission examine et apprécie ainsi la situation de chaque club, prononce un avis favorable, ou non, à l’homologation des contrats des joueurs, et transmet au Conseil supérieur les dossiers susceptibles de justifier l’application des sanctions prévues par les règlements. elle peut, par ailleurs, prononcer des mesures d’encadrement concernant le recrutement des clubs et/ou des limitations de la masse salariale.
Le Conseil supérieur est compétent pour prononcer en première instance lesdites sanctions, notamment sur la base du dossier présenté par un ou plusieurs rapporteurs de la Commission de contrôle, et après audition du club pour échange contradictoire. il est par ailleurs garant des procédures définies par les Comités directeurs de la FFR et de la LNR. Il peut, sur proposition de la FFR ou de la LNR, se saisir de tous les dossiers examinés par les Commissions de contrôle, ou charger celles-ci d’examiner plus particulièrement tout sujet qu’il estimera nécessaire.
Dès la création de la DNACG en 1999, les instances du rugby ont par ailleurs souhaité qu’elle puisse assurer une mission d’aide aux clubs, symbolisée par le « A » de son sigle. Cette approche, qui était tout particulièrement nécessaire dans une période de professionnalisation du rugby, reste toujours utile, notamment pour les clubs promus. S’il ne s’agit en aucun cas de se substituer aux conseils des clubs en matière comptable et juridique, ou à leurs commissaires aux comptes, la DNACG peut assurer ainsi un apport d’expertise.
QUELLES MESURES ET SANCTIONS PeuT PRONONCeR LA DNACG ?
Afin de mener ses missions à bien, la DNACG peut, selon le degré de gravité de la situation financière d’un club ou de l’infraction qui lui est reprochée, prononcer un certain nombre de mesures et/ou de sanctions, assorties ou non d’un sursis total ou partiel : • Amendes financières,• Blocage des versements de la LNR ou sup-
pression totale ou partielle de la participation à la caisse de blocage du Championnat de France,
• Limitation de la masse salariale des joueurs à un montant fixé par la Commission de contrôle,
• Mise sous conditions de la conclusion de nouveaux contrats et/ou avenants de joueurs (de prolongation et/ou d’augmentation de la rémunération) à la production de documents supplémentaires et/ou de garanties financières,
• Interdiction de conclure des contrats et/ou avenants de joueurs, y compris avec des joueurs déjà sous contrat ou déjà licenciés dans le club considéré,
• Retrait de points,• Refus d’accession en division supérieure,• Rétrogradation en division inférieure (auto-
matique en fin de saison pour tout club ayant fait l’objet de l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire),
• Refus d’engagement en championnat profes-sionnel.
Toute décision de l’un des organes de la DNACG peut faire l’objet d’un appel devant la Commission d’appel financière de la FFR, compétente en la matière.
1153 DNACG Composition, missions
Fonds de réserve et plafonnement de la masse salariale : des garde-fous spécifiques au rugby professionnel.
en dehors des mesures ou sanctions pouvant être prononcées à l’encontre de tel ou tel club, tous sont soumis à deux obligations réglementaires dont la première est, à ce jour, unique dans le sport professionnel français :
• Tout club professionnel a l’obligation de constituer un fonds de réserve, lui permettant de présenter une situation nette retraitée d’un montant au moins égal à 15 % de sa masse salariale joueurs, hors charges patronales, au titre de la saison à venir. Cette mesure courageuse et unique dans le sport professionnel mondial favorise l’augmentation du niveau moyen de capitaux propres retraités des clubs et joue un rôle d’ « amortisseur » pour des clubs en difficulté financière ponctuelle,
• Tout club professionnel doit limiter la masse salariale brute (hors charges patronales) des joueurs sous contrat professionnel, pluriactif et espoir à un maximum équivalent à 52% de la somme de ses produits prévus dans ses comptes de résultats prévisionnels d’une part, et de clôture de l’exercice d’autre part. La masse salariale brute des joueurs comprend l’ensemble des rémunérations, en espèces ou en nature, y compris les éventuels contrats d’image. Les produits recouvrent aussi bien les produits d’exploitation, que les produits financiers et les
produits exceptionnels. Ainsi si un club ne dégage pas suffisamment de produits d’exploitation pour « couvrir » sa masse salariale, son actionnaire pourra, par exemple, volontairement ou sur demande de la DNACG, procéder à un abandon de compte courant lui permettant de remplir cette obligation. L’évolution constatée dans le rugby professionnel est susceptible d’amener des propositions de compléments à cette seconde obligation réglementaire pour tenir compte des garanties fournies par les actionnaires des clubs à travers la constitution de capitaux propres destinés à pallier des pertes d’exploitation au même titre que des apports exceptionnels.
à compter de la saison 2010/2011, une nouvelle obligation relative au plafonnement en valeur de la masse salariale « joueurs » (dite Salary Cap) s’est par ailleurs imposée aux clubs professionnels. elle a pour principaux objectifs d’éviter une trop forte dérégulation du marché et de l’économie des clubs, de limiter les écarts budgétaires entre les clubs, de favoriser la formation, et de participer ainsi aux mesures permettant de tendre vers l’équité de la compétition.Ce dispositif est contrôlé par le Contrôleur général, organe indépendant et distinct de la DNACG. Cette réglementation, complémentaire à celle que la DNACG est chargée d’appliquer, est en constante évolution.Le plafond du Salary Cap a été fixé par le Comité directeur de la Ligue nationale de rugby à 10 M€ pour les saisons 2014/2015, 2015/2016 et 2016/2017.
116
4
Secteurmédical
Société sportive
Association support
Section analytique du centre de formation
Frais de pharmacie 487 83 17
Frais de suivi biologique 313 24 72
Honoraires médicaux 1 411 314 225
Médecins uniquement avec licence paramédicale FFR 703 135 110Kinésithérapeutes uniquement avec licence paramédicale FFR 445 73 33
Autres intervenants sans licence (par./méd.) : médecins, psychologues… 263 106 82
Salaires médicaux (salaires bruts et charges patronales soit le salaire chargé) : 3 094 32 82
Médecins uniquement avec licence paramédicale FFR 1 154 19 37Kinésithérapeutes uniquement avec licence paramédicale FFR 1 941 13 45
Autres intervenants sans licence (par./méd.) : médecins, psychologues… 0 0 0
Société sportive
Association support
Section analytique du centre de formation
Frais de pharmacie 35 6 1
Frais de suivi biologique 22 2 5
Honoraires médicaux 101 22 16
Médecins uniquement avec licence paramédicale FFR 50 10 8Kinésithérapeutes uniquement avec licence paramédicale FFR 32 5 2
Autres intervenants sans licence (par./méd.) : médecins, psychologues… 19 8 6
Salaires médicaux (salaires bruts et charges patronales soit le salaire chargé) : 221 2 6
Médecins uniquement avec licence paramédicale FFR 82 1 3Kinésithérapeutes uniquement avec licence paramédicale FFR 135 1 3
Autres intervenants sans licence (par./méd.) : médecins, psychologues… 0 0 0
1174 Secteur médical
Les charges du secteur médical sont principalement engagées par les sociétés sportives des clubs de TOP 14, à hauteur de 86 %. Les charges de personnel sont les premières catégories de charges engagées (58 %) par ces
sociétés, devant les honoraires médicaux (27 %).à noter que quatre clubs ont privilégié les honoraires médicaux, deux d’entre eux n’ayant même aucun personnel médical dans leur staff technique.
ChARGeS Du SeCTeuR MéDiCAL - TOTAL TOP 14En milliers €
CHARGES DU SECTEUR MÉDICAL - MOyENNE TOP 14En milliers €
La moyenne des charges du secteur médical constatée sur les clubs de TOP 14 est de 379 K€ pour la saison 2014/2015.La répartition de ces charges reste fortement inégale entre les clubs, puisque quatre clubs
affichent un niveau de charges supérieur à 500 K€, quand cinq autres n’en consomment pas 300 K€ ; l’écart entre les deux clubs extrêmes s’élève à 455 K€.
118
Société sportive
Association support
Section analytique du centre de formation
Frais de pharmacie 305 59 35
Frais de suivi biologique 316 16 46
Honoraires médicaux 1 137 98 122
Médecins uniquement avec licence paramédicale FFR 530 34 47
Kinésithérapeutes uniquement avec licence paramédicale FFR 463 45 55
Autres intervenants sans licence (par./méd.) : médecins, psychologues… 144 20 20
Salaires médicaux (salaires bruts et charges patronales soit le salaire chargé) 763 11 35
Médecins uniquement avec licence paramédicale FFR 161 0 0
Kinésithérapeutes uniquement avec licence paramédicale FFR 565 0 35
Autres intervenants sans licence (par./méd.) : médecins, psychologues… 33 11 0
Société sportive
Association support
Section analytique du centre de formation
Frais de pharmacie 19 4 2
Frais de suivi biologique 20 1 3
Honoraires médicaux 71 6 8
Médecins uniquement avec licence paramédicale FFR 33 2 3
Kinésithérapeutes uniquement avec licence paramédicale FFR 29 3 3
Autres intervenants sans licence (par./méd.) : médecins, psychologues… 9 1 1
Salaires médicaux (salaires bruts et charges patronales soit le salaire chargé) 48 1 2
Médecins uniquement avec licence paramédicale FFR 10 0 0
Kinésithérapeutes uniquement avec licence paramédicale FFR 36 0 2
Autres intervenants sans licence (par./méd.) : médecins, psychologues… 2 1 0
Société sportive
Association support
Section analytique du centre de formation
Saison 2012/2013 311 17 1Saison 2013/2014 202 1 3Saison 2014/2015 267 0 1Total de l’investissement brut au bilan du 30/06/15 1 122 18 5Total de l’investissement net au bilan du 30/06/15 527 8 3
Secteur médical 4
ChARGeS Du SeCTeuR MéDiCAL - TOTAL PRO D2En milliers €
CHARGES DU SECTEUR MÉDICAL - MOyENNE PRO D2En milliers €
iNveSTiSSeMeNTS DANS Le SeCTeuR MéDiCAL - TOTAL TOP 14En milliers €
Comme en TOP 14, les sociétés sportives restent les structures consommatrices des charges du secteur médical, à hauteur de 2,5 M€ (soit 86 % des charges totales) sur la saison 2014/2015.Les honoraires médicaux apparaissent comme
le premier poste de charge, mais ce constat ne se vérifie pas sur l’ensemble de la division ; en effet, six clubs n’auraient aucun personnel médical dans leur staff technique.
119
Société sportive
Association support
Section analytique du centre de formation
Saison 2012/2013 22 1 0
Saison 2013/2014 14 0 0
Saison 2014/2015 19 0 0
Total de l’investissement brut au bilan du 30/06/15 80 1 0
Total de l’investissement net au bilan du 30/06/15 38 1 0
Société sportive
Association support
Section analytique du centre de formation
Saison 2012/2013 66 0 0
Saison 2013/2014 4 0 0
Saison 2014/2015 49 0 0
Total de l’investissement brut au bilan du 30/06/15 276 0 0
Total de l’investissement net au bilan du 30/06/15 140 0 0
Société sportive
Association support
Section analytique du centre de formation
Saison 2012/2013 4 0 0
Saison 2013/2014 0 0 0
Saison 2014/2015 3 0 0
Total de l’investissement brut au bilan du 30/06/15 17 0 0
Total de l’investissement net au bilan du 30/06/15 9 0 0
4 Secteur médical
Les investissements consacrés à la santé des joueurs sont là aussi essentiellement engagés par les sociétés sportives des clubs de TOP 14. Ces investissements portent sur du matériel médical,
de musculation, de récupération ou encore de suivi de la performance. à noter que 85 % de l’investis-sement des sociétés sportives sur la saison 2014/2015 a été réalisé par seulement trois clubs.
Seulement sept clubs ont investi sur la saison 2014/2015 contre dix sur la saison 2013/2014.Le niveau des investissements est également très hétérogène au 30/06/2015, puisque deux
clubs affichent un niveau d’investissement net supérieur à 100 K€, alors que sept autres n’attei-gnent pas 10 K€.
Les investissements en matériel médical concernent seulement trois clubs.
INVESTISSEMENTS DANS LE SECTEUR MÉDICAL - MOyENNE TOP 14En milliers €
iNveSTiSSeMeNTS DANS Le SeCTeuR MéDiCAL - TOTAL PRO D2En milliers €
INVESTISSEMENTS DANS LE SECTEUR MÉDICAL - MOyENNE PRO D2En milliers €
120
5
Glossaire
121
ÉCART-TyPE
il mesure l’écart moyen des valeurs d’une série à la moyenne de celle-ci. C’est un c ritère de dispersion. Plus il est faible, plus les valeurs sont regroupées autour de la moyenne.
éTeNDue
C’est la différence entre la valeur la plus élevée et la valeur la moins élevée de l’échantillon.
MOyENNE
C’est le rapport entre la somme des valeurs et le nombre des valeurs.
MéDiANe
valeur d’une variable telle qu’il existe autant d’observations qui lui soient supérieures qu’inférieures.
5 Glossaire
122
• Ce rapport a été rédigé par MM. Bernard AGRET (Expert-comptable et Commissaire aux comptes), Julien LeGeNDRe (expert-comptable mémorialiste), membres de la Commission de contrôle de championnats professionnel, Dominique DEBREyER (expert-comptable) - Coordinateur de la Commission de contrôle des championnats professionnels et Marc Le NeRRANT (Responsable administratif de la DNACG au sein de la LNR).
• Merci également à la LNR pour sa contribution à ce rapport.
• Création et réalisation graphique : 31mille (Philippe GuiLLOT, Jordan ZuCChiATTi).
• Photographies © Presse Sports.
• Ce document est conçu et édité dans le respect des principes de l’éco-conception. Imprimé avec des encres végétales sur un papier 60 % recyclé et 40 % FSC par l’entreprise INDIKA - certifiée FSC et PEFC, ISO 14001 (management environnemental) et labelisée Imprim’Vert qui garantit la gestion des déchets dangereux dans des filières agrées.
25 -27, avenue de Villiers 75017 Paris
Tél. : 01 55 07 87 90Fax. : 01 55 07 87 95
Contact DNACGMarc LE NERRANTMail : [email protected]
Tél. : 01 55 07 87 92
Contact LNR Emmanuelle VARRON
Mail : [email protected]él. : 01 55 07 87 51
ww.lnr.fr
Top Related