BiovisionRapport annuel 2015
Fondation pour un développement écologique
Un avenir pour tous, naturellement
Rapport de la direction
Les pieds sur terre, à tous les niveaux
Andreas SchriberMembre fondateur et directeur
de la Fondation Biovision
Des événements majeurs au niveau mondial – mais aussi local – ont marqué l’année 2015. Fin septembre, les Nations Unies ont adopté l’Agenda 2030 : des objectifs ambitieux de développement écologique pour l’humanité. Trois mois plus tard, la communauté internationale a décidé à Paris de prendre des mesures face au changement climatique. À côté de ces négociations au sommet, les aléas de notre travail sur le terrain peuvent sembler insignifiants. Pourtant, les bouleversements dans la vie des gens participant à nos projets sont une réalité tout aussi tangible. Ainsi Chala Kanchoro, une seminomade Borana dans les zones arides du Kenya, subit le changement climatique dans sa chair. Mais l’an dernier, la jeune femme a vécu une révolution : avec l’appui de Biovision, elle a acquis une chamelle enceinte, qui se débrouille bien mieux face aux sécheresses extrêmes que les bovins et les moutons. Grâce à son lait riche et vitaminé, Mme Kanchoro et ses enfants seront mieux armés contre les prochaines périodes de disette.
Biovision, avec plus de 30 projets en Afrique, améliore concrètement la vie des personnes vulnérables. Ce travail de base, nous le connectons aussi avec un engagement international. À la table des négociations, nous pouvons montrer un lien entre la théorie et la pratique et proposer des solutions concrètes aux décideurs. Ainsi, nous contribuons à un environnement plus favorable pour un développement écologique et équitable. Lors des négociations à New York sur l’élaboration des Objectifs de développement durable, nous avons présenté des formulations claires, illustrées par notre expérience concrète du terrain. Dans le débat mondial suscité par notre programme Changement de cap dans l’agriculture, cette approche a permis de discuter en ayant « les pieds sur terre ».
Dès 2008, Biovision a contribué à faire connaître largement les conclusions du Rapport agricole mondial IAASTD – l’inventaire scientifique le plus complet sur l’évolution planétaire de la production alimentaire. La conclusion de ce rapport est simple : faire comme avant n’est pas une option. Pourtant les recommandations du comité d’experts, dirigé à l’époque par le Dr Hans Rudolf Herren et la professeure Judi Wakhungu (aujourd’hui ministre de l’environnement du Kenya), ont été largement rejetées par l’industrie agroalimentaire. Mais maintenant, il semble que la persévérance de nos positions a payé, en écho avec celles de nombreuses ONG ainsi que de personnalités scientifiques, politiques et économiques. « Faire comme avant [Business as usual] n’est pas une option », a répété en tous cas le conseiller fédéral Johann SchneiderAmmann. Notre ministre chargé de l’économie, de l’agriculture et de la formation s’exprimait ainsi dans son discours d’ouverture à l’Exposition universelle de Milan sur l’alimentation mondiale. Lors du même événement, le président de Biovision Hans Rudolf Herren a exposé les solutions qui doivent être développées pour changer d’urgence les pratiques agricoles.
Par ailleurs, Biovision mène un important travail de sensibilisation et de diffusion d’informations professionnelles. Nous avons réussi l’an dernier à placer dans les médias des thèmes cruciaux sur la durabilité. Ce travail d’intérêt public est possible grâce au dialogue constructif entre les différents acteurs concernés et aux séances d’information attrayantes que nous organisons. Il débouche sur des propositions concrètes pour un comportement durable dans la vie quotidienne. À l’occasion de l’Année internationale des sols en 2015, nous avons mis l’accent sur une gestion durable des terres. Notre campagne d’information sur les sols
Rapport de la direction | 3
a atteint plus d’un million de personnes en Suisse. C’était aussi le thème principal du symposium Biovision, qui a fait salle comble en novembre.
CLEVER, notre exposition itinérante sur la consommation durable a tourné jusqu’ici dans 15 sites en Suisse, rencontrant 37 000 visiteuses et visiteurs. Ce supermarché interactif a apporté une touche ludique à ce changement de cap auquel nous devons tous participer. C’était notamment le thème du mois à « Zürich isst» (« Zurich mange »), ou au jubilé du Centre Paul Klee sous la devise « Nature, Culture et Agriculture ». En 2015, nous avons lancé CLEVER en version Web :
on trouve sur www.cleverkonsumieren.ch (en allemand) des conseils amusants et virtuels pour faire ses courses écologiquement.
Pour notre travail global et nos projets en Afrique, ainsi qu’en Suisse, Biovision a investi 6,75 millions de francs en 2015. Biovision a été certifiée à nouveau par le Zewo. Au même moment, au Kenya, une reconnaissance officielle a été octroyée à Biovision Africa Trust (BvAT) comme institution d’utilité publique par le ministère compétent. Ainsi BvAT, que nous avons mis en place pour avoir un partenaire de coopération en Afrique, devient une organisation
indépendante avec un programme mis en œuvre dans huit pays africains.
Biovision poursuit sa stratégie de développer un travail pertinent et efficace sur place avec des partenaires appropriés, et de le faire connaître largement. Nous nous efforçons d’être présents à tous les niveaux dans des organisations et des négociations, pour y insuffler notre vision : un monde avec une nourriture suffisante et saine pour tous, produite par des personnes en bonne santé dans un environnement sain.
« Grâce à un exercice très réussi, Biovision a plus de ressources que jamais pour réaliser sa vision : un monde avec de
la nourriture suffisante et saine pour tous, produite par des personnes en bonne santé
dans un environnement sain. »
Du laboratoire au champ. Grâce à la collaboration avec notre partenaire icipe (Centre international de physiologie et d’écologie des insectes), tous les aspects de la production de miel à la santé des abeilles peuvent être traités de manière scientifique.
L’amélioration de la qualité du miel crée des sources de revenu supplémentaires pour la population locale pendant que la bonne santé des abeilles contribue à développer une agriculture saine et diversifiée. Dégustation de miel frais : (De gauche à droite)
Dr Everlyn Nguku, de l’icipe avec CEO Andreas Schriber et la chercheuse Beatrice Njuguna.
Projets sélectionnés | 5
Un développement écologique à Tolay
Projets : HH07 / EH07 / PH08
Durée : jusqu’en 2018
Objectifs :• Amélioration de la santé humaine en luttant écologiquement contre le paludisme
• Meilleurs revenus en produisant et en vendant du miel bio
• Augmentation des rendements du maïs en appliquant la méthode PushPull
Budget 2016 : USD 250 000
Un avenir meilleur, pas à pasLes nouveaux arrivants réinstallés dans la région de Tolay, en Éthiopie, ont dû surmonter des
défis majeurs en 2006. D’abord, leur bétail a été décimé par la maladie du sommeil, et ensuite
le paludisme a fait de nombreuses victimes humaines. Avec l’aide de Biovision, ils ont réussi
cependant à contrôler les maladies mortelles tout en respectant l’environnement. Ils ont ainsi
jeté les bases d’un développement durable. Plus tard, toujours soutenus par Biovision, les
habitants se sont mis à l’apiculture moderne. Dès lors, ils peuvent vendre à bon prix leur miel
de haute qualité. En 2013, ils ont aussi appris la méthode PushPull de culture biologique,
et protègent ainsi leur maïs contre les parasites tout en augmentant la fertilité du sol.
« Nous avons refait notre vie à Tolay. Maintenant, ça se passe bien, nous sommes
en bonne santé. »
Derartu Gerba Paysanne à Biftuberi, Ethiopie
Projets sélectionnés | 7
Connaissances locales contre maladies animales
Projet : AH07
Durée : 2014 à 2015 (dès 2016, intégré au AH05)
Objectifs :• Amélioration des connaissances dans la détection et le traitement des maladies animales les plus courantes
• Renforcer les vétérinaires locaux et les agents de santé du gouvernement
Budget 2015 : USD 44 000
Connaissances locales contre maladies animalesDans les zones arides et semi-arides d’Afrique de l’Est, les périodes de sécheresse
extrêmes ont nettement augmenté, ce qui aggrave les conditions de vie des
populations. Il est donc crucial d’avoir un bétail en bonne santé, car c’est souvent
le principal moyen de subsistance des populations semi-nomades. Dans le nord
du Kenya, Biovision s’est associé avec Vétérinaires Sans Frontières (VSF) et la
population locale pour trouver des moyens de renforcer la résistance des troupeaux
et, bien sûr, des êtres humains. L’accent est mis sur le bien-être des animaux,
les soins de santé, la détection précoce et le traitement des maladies les plus
courantes. Objectif : des animaux bien portants et donc des gens en bonne santé
avec une meilleure résilience face aux conditions de vie difficiles.
« Avec ces projets, nous préparons le terrain pour permettre aux générations futures
de vivre – nous l’espérons – avec les conséquences du changement climatique. »
Dr Douglas MachuchuVétérinaire et chef d’équipe VSF
à Isiolo, Kenya
Rapport financier | 9
Commentaires sur les résultats financiers
Recettes : Biovision a terminé l’année 2015 avec un revenu record de CHF 8,4 millions. Ce résultat réjouissant, nous le devons à nos donatrices et donateurs qui nous ont à nouveau manifesté leur soutien et leur fidélité. C’est pour nous un magnifique vote de confiance. Dans le domaine des dons affectés, nous avons enregistré une hausse de 0,7 million. À noter que ces dons sont souvent associés à des accords de projets pluriannuels. Nous avons ainsi pu recevoir des contributions liées à des projet de la part de mécènes généreux. De même, les dons des membres ont aussi augmen té, ce qui nous donne une base solide.
Grâce à ce soutien large et durable, Biovision a pu mettre en œuvre, avec succès, une pla nification de projets très ambitieuse en 2015.
Dépenses liées aux projets : l’expansion des activités de projets s’est poursuivie avec une croissance soutenue. La mise en place s’est effectuée de manière encourageante dans tous les domaines. Le réseau des partenaires et d’organisations à buts similaires a été renforcé et consolidé, tant en Suisse qu’à l’étranger. En 2015, les sommes totales investies dans les projets et les programmes ont atteint 6,75 millions.
Frais de recherche de fonds : la récolte de fonds a été menée selon les lignes directrices du Zewo. Ce domaine, qui comprend également l’élaboration du rapport annuel et la communication, représente 10 % du total des dépenses de Biovision.
Gestion et administration : notre croissance soutenue a rendu indispensable, début 2015, un déménagement de nos bureaux. Le transfert de notre siège zurichois à la Heinrichstrasse était un défi logistique et financier. Il apparaît déjà, un an après, que cet investissement a porté ses fruits. Les nouveaux locaux sont mieux adaptés aux besoins actuels de notre activité, ce qui s’est traduit clairement par un gain d’efficacité, des opérations facilitées et, finalement, moins de travail dans l’administration. Les collaborateurs et les partenaires se sont donc habitués rapidement à la nouvelle situation.Le projet de relocalisation a été très soigneusement planifié et réalisé. Il a ainsi pu respecter le budget prévu, grâce à une bonne coopération entre toutes les parties concernées. D’importants ajustements techniques dans le nouvel immeuble vont être progressivement mis en place dans les années à venir, en conformité avec les possibilités financières.
Résultat : notre programme ambitieux a pu être mené avec les recettes obtenues en 2015. Les fonds liés non encore utilisés ont été reportés sur les réserves destinées au projet concerné l’année suivante. Après ces reports, Biovision a terminé l’année avec une petit déficit de CHF 54 473, à équilibrer à partir de nos réserves. Les liquidités et réserves disponibles garantissent la sécurité de notre fonctionnement, indépendamment de fluctuations imprévisibles dans la collecte de fonds.
10%
10%
80%
18%
26%
12%9%
35%
150 mio de CHF
1 mio de CHF
2 mio de CHF
3 mio de CHF
4 mio de CHF
5 mio de CHF
6 mio de CHF
7 mio de CHF
8 mio de CHF
9 mio de CHF
13 14121110090807060504030201
Bilanen francs suisses*
ACTIFSActifs circulants Liquidités Autres créances à court terme Comptes projets organisations partenaires Stock Actifs transitoires Dons à recevoirTotal des actifs circulants Investissements Immobilisations corporelles et valeurs incorporellesTotal des investissements
Total des actifs PASSIFSCapital étranger Engagements pour livraisons et services Autres dettes à court terme Comptes projets organisations partenaires Passifs transitoiresTotal du capital étranger
Capital des fonds Diffusion du savoir Plaidoyer Santé des gens Santé des animaux Santé des plantes Santé de l’environnementTotal du capital des fonds Capital de l’organisation Capital de la fondation Réserves liées Réserves libresTotal du capital d’organisation Total des passifs
2014
5 768 22660 100
542 16518 066
3 000429 972
6 821 528
90 95990 959
6 912 487
165 289132 566224 761661 138
1 183 755
194 754197 725
064 65373 420
162 417692 969
50 000920 000
4 065 7635 035 763
6 912 487
2015
4 905 360122 668531 981
15 54224 159
636 6376 236 346
80 10080 100
6 316 446
138 444123 251
22 154150 476434 325
403 602292 101
011 295
132 25261 581
900 831
50 000920 000
4 011 2904 981 290
6 316 446
«Une année 2015 ambitieuse se termine avec succès, les attentes ont même
été surpassées grâce au dynamisme et à l’engagement de l’équipe de Biovision.»
Brigitte KaempferDirectrice des finances et
de l’administration
Soin et transparenceLa Fondation Biovision engage ses fonds soigneusement et de manière ciblée. Biovision est une organisation sans but lucratif, placée sous la surveillance fédérale des fondations. Elle est certifiée par le label Zewo. Les comptes annuels correspondent à la loi et aux statuts ; ils respectent les normes de présentations de Swiss GAAP RPC 21. Les statuts complets, ainsi que les comptes audités, peuvent être consultés sur www.biovision.ch.
UTILISATION DES MOYENS DE 2011 À 2015ProjetsRecherche de fonds et communicationGestion et administration
DÉVELOPPEMENT DE 2001 À 2015Investissements dans les projetsRecherche de fonds et administration
PROVENANCE DES MOYENS DE 2011 À 2015Donatrices et donateursContributions des membresLegsEntreprises et fondationsInstitutions publiques
UTILISATION ET PROVENANCE DES MOYENS DE 2011 À 2015 15 ANS DE BIOVISION EN CHIFFRES
* Les montants en centimes sont arrondis au franc
Rapport financier | 11
Coût des projets DIFFUSION DU SAVOIR BV IS01 Infopool BV IS01.A Sensibilisation de la jeunesse (Globi) BV IS02 TOF Journal paysan BV IS02.A TOF Radio BV IS02.B Conseils sur le terrain BV IS02.D Journal paysan en swahili BV IS03/04 InfonetBiovision et iCow BV IS07 Bustani ya Tushikamane BV IS08 Coordination du programme FCP BV IS09 Newsletter Biofarm BV IS10.A CLEVER – jouer aux achats intelligents BV IS11 Étude d’ensemble « 4S » BV IS16 EOA Capacity Building BV IS Diffusion du savoir – général BV TS02 Séminaire universitairespaysansTotal diffusion du savoir PLAIDOYER BV IS05 Stop DDT BV IS10 CCA – Changement de cap dans l’agricultureTotal plaidoyer SANTÉ DES GENS BV HH07 Stop Malaria BV HH Santé des gens – généralTotal santé des gens SANTÉ DES ANIMAUX BV AH04 Contrôle de la mouche tsétsé et agriculture bio BV AH05 Chameaux contre sécheresse BV AH07 Connaissances locales contre maladies animales BV AH08 Alerte précoce contre la fièvre de la vallée du Rift BV AH Santé des animaux – généralTotal santé des animaux SANTÉ DES PLANTES BV PH01 PushPull en Afrique de l’Est BV PH03 Comparaison entre bio et conventionnel BV PH04 Sebeta, ferme bio BV PH05 Commercialisation des produits bio BV PH06 Promotion des femmes par l’agriculture BV PH07 Contrôle de la mouche des fruits BV PH08 PushPull à Tolay BV PH10 Sécurité alimentaire à Siraro BV PH12 PushPull en Afrique subsaharienne BV PH Santé des plantes – généralTotal santé des plantes SANTÉ DE L’ENVIRONNEMENT BV EH02 Cabesi BV EH03/05 Revenu grâce aux plantes médicinales BV EH07 Apiculture moderne à Tolay BV EH08 Monitoring de l’écosystème, Kakamega BV EH09 Réactiver les savoirs traditionnels BV EH10 École de la forêt à Mpigi BV EH11 Reboisement à Kaliro BV EH12 Protection de la biodiversité (incl. EH03/05, EH08) BV EH Santé de l’environnement – généralTotal santé de l’environnement AUTRES CHARGES LIÉES AUX PROJETS BV 4H + i Développement et accompagnement des programmes prioritaires « 4S + i »
Biovision adopte pour ses projets, en Suisse et dans les pays en développement, l’approche holistique « 4S plus i ». Cette approche repose sur la conviction qu’un développement durable n’est possible que si les gens, les animaux, les plantes et l’environnement sont en bonne « santé ». Le « i » signifie information : la diffusion de connaissances pratiques parmi la population, ainsi qu’un travail de sensibilisation aux enjeux politiques pour créer des conditions favorables à la réalisation de ces 4S.
20151 476 846
27 384264 980
93 149283 548176 098295 527
80 187197 340
55 300332 240
015 910
147 4680
3 445 977
68 1791 153 4181 221 596
548 46079 330
627 789
097 57845 53865 87932 784
241 779
112 78882 988
064 64526 027
180 85452 876
108 85733 44480 092
742 570
49 0210
56 4290
54 42180 11624 874
136 79958 425
460 085
11 325
20141 386 791
162 193231 497124 618215 066182 523219 388
66 066224 644123 497183 258
22 0000
164 09224 976
3 330 608
114 9761 212 2861 327 263
475 16259 394
534 556
4 03092 74528 61047 890
7 077180 352
139 73194 10010 44860 46619 406
114 01273 979
00
62 598574 740
65 022129 992
77 96258 60843 54852 45715 849
056 376
499 813
14 374
Compte d’exploitationen francs suisses*
PRODUITS Dons libres Dons liés Contributions projets Contributions des membres** Legs Autres revenus
Total des produitsVariation par rapport à l’année précédente CHARGES Projets Diffusion du savoir Plaidoyer (advocacy) Santé des gens Santé des animaux Santé des plantes Santé de l’environnement Autres charges liées aux projetsTotal des charges liées aux projetsVariation par rapport à l’année précédente Recherche de fonds et communication Gestion et administration Frais de personnel Frais de gestionTotal gestion et administration
Total des chargesVariation par rapport à l’année précédente RÉSULTAT D’EXPLOITATIONavant résultat financier, produits extraordinaires, variations de cours, modifications des fonds et du capital Résultat financier Variations de cours Soustraction des fonds liés Intégration des fonds liésTotal des modifications RÉSULTAT D’EXPLOITATIONaprès résultat financier, produits extraordinaires, variations de cours, modifications des fonds et du capital
20143 084 6122 917 690
470 000778 119716 456
51 365
8 018 242–2 %
–3 330 608–1 327 263
–534 556–180 352–574 740–499 813
–14 374–6 461 706
14 %
–820 399
–485 774–248 185–733 959
–8 016 06413 %
2 178
–3 66560 116
3 832 682–3 387 690
501 443
503 621
20153 120 2993 708 823
700 000864 472
40 87151 890
8 486 3546 %
–3 445 977–1 221 596
–627 789–241 779–742 570
–460 085–11 325
–6 751 1214 %
–869 829
–509 784–235 290–745 074
–8 366 0244 %
120 330
–3 93436 992
4 222 636–4 430 498
–174 803
–54 473
* Les montants en centimes sont arrondis au franc** Le terme « membre » n’est pas utilisé par Biovision au sens du droit des associations,
mais pour désigner les contributeurs de notre fondation.
Andreas SicksDirecteur des programmes
et partenariats
« La refonte de notre banque de données Infonet a nettement amélioré sa lisibilité
auprès des utilisateurs. Infonet, disponible en ligne, existe également en version
hors ligne ; il est maintenant accessible aux smartphones. Il peut ainsi être
consulté par les paysans et conseillers agricoles en zones rurales. »
Pour plus d’informations : www.infonetbiovision.ch
Les trucs et astuces du « paysan futé »La plupart des paysannes et paysans d’Afrique orientale n’ont aucune formation
professionnelle. Le manque de connaissances est comme un piège qui se referme
sur eux, malgré leur travail acharné dans la pauvreté. Biovision leur ouvre une
grande porte avec divers projets d’information et de formation en Tanzanie. Et en
particulier, le journal rural Mkulima Mbunifu (« Le paysan futé »). Ce mensuel est
rempli d’indications et de conseils pratiques sur la culture écologique et l’élevage –
comme les volailles. Il atteint maintenant 70 000 lectrices et lecteurs. Ces nouvelles
connaissances leur donnent la possibilité d’augmenter leurs rendements par une
utilisation optimale et durable des ressources propres de leurs fermes.
Isack LemaPaysan à Arusha, Tanzanie
« Grâce au journal Mkulima Mbunifu, j’ai appris à produire du compost et du
fumier, à créer un étang où se reproduisent diverses espèces de poissons et à élever
des abeilles dans des ruches modernes. »
Projets sélectionnés | 13
Mkulima Mbunifu
Projet : IS02.D
Durée : jusqu’en 2018
Objectifs :• Élaboration d’un contenu rédactionnel composé de conseils d’intérêt local, adaptés aux besoins des paysans et de leurs familles
• Production et distribution de 17 000 exemplaires par mois
Budget 2016 : USD 256 270
Autres projets similaires :• TOF Journal paysan, IS02• TOF Radio, IS02.A• Conseils sur le terrain, IS02.B• InfonetBiovision, IS03
Changement de cap dans l’agriculture – Objectifs de développement durable (ODD) Projet : IS10
Durée : 2013 à 2015 (durée des négociations)
But du projet (réalisé) :• Adoption des ODD, avec une priorisation de la sécurité alimentaire et un changement de paradigme vers des systèmes alimentaires durables.
• Fournir les moyens nécessaires à la mise en œuvre et au suivi des ODD dans le domaine de l’agriculture durable
Budget 2015 : CHF 445 300
Projets sélectionnés | 15
En finir avec la faimFin septembre 2015, l’Agenda de développement a été approuvé pour les quinze
prochaines années par la totalité des 193 États membres de l’ONU. C’est une feuille
de route constituée par les 17 Objectifs de développement durable (ODD) avec
un total de 169 sous-objectifs. Contrairement aux objectifs du Millénaire pour le
développement, les ODD ne con cernent pas que les pays en développement, mais tous
les pays. En coulisse, Biovision s’est engagé notamment dans la formulation de
l’objectif 2 : « Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition
et promouvoir l’agriculture durable. » Ce but, nous le poursuivons dans tous nos
projets depuis la création de Biovision en 1998. Le grand défi, maintenant, c’est bien
sûr la réalisation de ces objectifs – nous restons engagé !
Michael GerberReprésentant spécial de la DDC pour la
politique globale de développement durable
« Avec un engagement extrêmement constructif, Biovision a réussi, lors des
négociations sur l’Agenda 2030, à rallier de nombreux acteurs de la société civile et des
États sur des enjeux clé dans l’agriculture durable et la sécurité alimentaire.
Biovision a ainsi apporté une précieuse contribution à l’inscription d’objectifs
ambitieux au sein de l’Agenda 2030, en particulier pour l’objectif 2. »
Rapport des prestations
Organisation
But de la fondationBiovision est une fondation suisse à but non lucratif, non confessionnelle et politiquement neutre, basée à Zurich. Elle encourage depuis 1998 des solutions écologiques pour lutter contre la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire en Afrique. Dans ce but, Biovision développe et transmet, en collaboration avec des partenaires sélectionnés, des connaissances pratiques en agroécologie. Notre objectif est la lutte à long terme contre la faim et la pauvreté. À cette fin, nous encourageons l’utilisation durable des ressources naturelles dans de bonnes conditions sociales, ainsi que la préservation de la biodiversité. Notre fondation soutient des projets dans des régions en développement d’Afrique, ainsi qu’en Suisse. Elle aide les gens à s’aider euxmêmes et s’engage en faveur d’une réflexion et d’une action écologiques.
Conseil de fondationL’organe suprême de Biovision est le Conseil de fondation. Il porte une responsabilité globale, accomplit son travail gratuitement et se compose d’au moins cinq membres indépendants. Le mandat de tous les membres du Conseil est de trois ans – avec réélection possible. Le Conseil de fondation est responsable de l’orientation stratégique et de la désignation de sa direction. Il approuve les comptes et le budget annuel, et fixe les contributions aux projets et aux soutiens.
Organe de révisionKPMG AG, Zurich 8004.
Direction générale et par secteursLe directeur de la Fondation est Andreas Schriber. Il a été assisté par les responsables de secteur Andreas Sicks (Programme et Partenariats), David Fritz (Communication et Campagnes), Brigitte Kaempfer (Finance
et Administration) et Ueli Würmli (Marketing et Recherche de fonds).
CollaborateursLes ressources humaines de Biovision comprenaient en 2015 environ 25 postes à temps plein – répartis entre 32 employés. Notre Fondation est reconnue éligible pour le service civil. Elle a ainsi occupé 15 civilistes durant 1226 jours au total. Comme contributrice à la formationsensibilisation à la coopération au développement, la fondation offre aussi des stages individuels. 8 personnes ont ainsi été intégrées à des projets de Biovision.
Travail honorifique Les cinq membres du Conseil de fondation travaillent tous de manière bénévole. Ils/elles ont ainsi offert 970 heures sans rétribution. Au regard de ses ressources financières et humaines limitées, Biovision met en œuvre un vaste programme en Suisse et à l’étranger. Cela n’est possible que grâce à un grand engagement honorifique et à l’aide de nombreux bénévoles à tous les niveaux. De même, le Conseil consultatif externe – Prof. Christoph Studer de la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires d’agronomie (HAFL) – donne ses conseils en tant que membre honoraire du comité de programme de Biovision.
Structure légèreBiovision attache une grande importance à l’utilisation efficace des ressources. Des processus de décision rapides ainsi que des partenaires professionnels de longue date permettent une administration légère au siège principal. Des partenaires réputés dans les pays d’intervention disposent de spécialistes locaux, responsables de la mise en œuvre concrète de nombreux projets de concert avec les bénéficiaires
Rapport des prestations | 17
africains. Cette implication locale va souvent de pair avec des programmes de formation et un accompagnement professionnel qui contribuent largement au succès durable des projets.
Dans la gestion et le contrôle des projets, Biovision se conforme aux lignes directrices du Zewo et aux normes de qualité internationalement reconnues. La comp tabilité est tenue selon les principes des Swiss GAAP RPC 21 pour les organisations d’utilité publique à but non lucratif. Pour la recherche de fonds, nous nous référons aux principes éthiques de Swissfundraising.
Une coopération axée sur les besoinsEn 2015, Biovision a investi des ressources financières et humaines dans 36 projets approuvés par le Conseil de fondation, à l’étranger et en Suisse. En Afrique, nous agissons en partenariat avec les bénéficiaires et les professionnels locaux. Le
Statut juridique USABiovision est conforme aux normes légales des ÉtatsUnis, avec un statut officiel d’organisme de bienfaisance selon la section 501(c)(3).
Statut consultatif ONUBiovision a un statut consultatif général ECOSOC auprès des Nations Unies.
Engagée, dynamique, expérimentée : l’équipe Biovision en 2015
budget, la mise en œuvre et la gestion sont définis dans les accords de projet. Les responsables locaux sont en contact étroit avec le coordinateur du programme au siège suisse. Cela nous permet d’assurer une surveillance et un contrôle professionnel en toute sécurité. Dans les projets de communication et de sensibilisation, des experts suisses et africains ont des échanges réguliers dans le sens du partage des connaissances. Nous continuons également à soutenir la mise en place d’une organisation régionale en Afrique orientale, Biovision Africa Trust (BvAT), dirigée par David Amudavi. BvAT, basé à Nairobi, applique le Programme de communication paysanne de Biovision et gère de manière indépendante des projets apparentés en Afrique. Biovision Africa Trust est entre autre partenaire opérationnel du programme de l’Union africaine encourageant l’agriculture écologique dans le continent (Initiative d’agriculture écologique et organique – EOA).
Les membres du Conseil de fondation
Dr Hans Rudolf Herren Membre fondateur, président du Conseil de fondation
« Biovision s’engage depuis des années, à la fois sur le terrain et à l’échelle mondiale, pour un changement de cap dans l’agriculture. Grâce à une équipe de professionnels, grâce à de solides partenariats de collaboration, grâce au soutien de donatrices et donateurs toujours plus nombreux, il nous est possible de mettre des leviers à des endroits clés pour faire bouger les choses. »
Dr Barbara Frei HallerPharmacienne et ethnobiologiste,membre du Conseil de fondation
Paula Daeppen-DionReprésentante ONG de l’ONU,membre du Conseil de fondation
Mathis ZimmermannAvocat, membre fondateur,membre du Conseil de fondation
Dr Ruedi BaumgartnerProf. émérite au NADEL, EPF Zurich, membre du Conseil de fondation
Compensation carboneLes déplacements internationaux sont nécessaires pour la mise en œuvre de nos projets. Bien sûr, nos valeurs nous incitent à utiliser au maximum les transports publics et à éviter autant que possible les voyages aériens. Nous nous efforçons de réduire aussi à la source nos émissions de gaz à effet de serre. L’efficacité énergétique de nos bureaux a été certifiée comme ayant un excellent niveau écologique dans un rapport des Entreprises électriques zurichoises. Mais notre enquête interne sur l’empreinte climatique de Biovision et de ses employés a montré qu’en 2015, nous devions compenser 114 tonnes d’équivalent CO₂ pour équilibrer notre bilan.
Pour ce faire, Biovision collabore avec myclimate, à travers un projet de conservation à Siava (Kenya). Pour les informations détaillées, visitez : www.biovision.ch/climat.
La famillie Zulliger sur leur partenariat avec Biovision :
« Notre fondation Stiftung Drittes Millennium promeut des projets holistiques et durables qui soutiennent de façon équilibrée l’écologie, la justice sociale, l’indépendance économique et la prise de conscience que la protection de l’environnement est la condition d’une vie saine et durable. Les projets que nous cofinançons, Stop Malaria et PushPull, répondent dans une large mesure à ces conditions. Avec des méthodes simples et convaincantes, sans utilisation de pesticides, de grandes améliorations sont réalisées à la fois dans l’environnement et dans la vie de la population locale. Nous apprécions l’excellent contact avec les responsables de Biovision, ainsi que les rapports solides et les conversations personnelles qui nous tiennent au courant de l’évolution des projets. »
Partenaires et réseaux
Partenaires | 19
Dr Manuel Sager Directeur de la Direction du développement
et de la coopération (DDC), ambassadeur
« La Suisse s’engage pour un développement économique mondial qui tienne compte en
particulier de la protection des bases naturelles de la vie. Elle le fait en exprimant
sa solidarité avec la communauté internationale et en veillant à sa crédibilité en tant que partenaire fiable dans la mise en œuvre
de l’Agenda 2030. Sur le chemin de la réalisation des objectifs de développement
durable, on a besoin aussi d’une coopération étroite avec les organisations de la société
civile. Le partenariat entre la DDC et Biovision en est un bon exemple. »
Un grand merci
Nous remercions tous les membres, les donatrices et donateurs pour leur soutien considérable durant l’année écoulée. Ce n’est que grâce à cet engagement qu’il nous est possible de travailler à une amélioration durable des conditions de vie en Afrique. Nos remerciements vont également aux organisations et entreprises mentionnées cidessous, qui ont soutenu nos projets par des contributions généreuses.
Fonds publics et églisesCanton d’ArgovieCanton de BâleVilleCanton de SchaffhouseCommune d’ElggDirection du développement et de la coopération (DDC)Fonds de la loterie du canton de ZurichParoisse réformée de HönggParoisse réformée de LucerneParoisse réformée de WallisellenRépublique et canton de GenèveService Liechtensteinois de développement (LED)Ville de Zurich
Fondations5i FörderorganisationAlfred und Anneliese SutterStöttner StiftungChaîne du bonheurDeutsche Umwelthilfe e.V. / Hand in HandFondsFidelity Charitable Gift FundFondation ABANTUFondation AccordeosFondation Charisma pour un développement durableFondation Däster Schild Fondation DreiklangFondation Ernst GöhnerFondation Fons MargaritaFondation GebauerFondation Jean WanderFondation NordSüdFondation Pancivis Fondation RozaliaFondation Salud Y VidaFondation SalviaFondation SoltierraVivaFondation SymphasisFondation Tellus VivaFondation TemperatioFondation YoniLaguna FoundationLeopold Bachmann StiftungMedicor FoundationSolidarität für eine WeltStiftung des Ärztevereins Klinik StephanshornStiftung Mercator SchweizThe Helios TrustThe Hurst FoundationVontobelStiftung
Entreprises 20 Minuten AGAdvellence Solutions AGAdvise Treuhand AGBaugenossenschaft Freiblick Belcom AG, Tele ZüriBerghof StäreneggBinkert Partner AGBionat GmbHDätwyler Cabling Solutions AGEurospiderFredy’s AGLivesystems AG, passengertvMigros HilfsfondsOne Marketing Services AGRebel Communication GmbHTagesAnzeigerTerra Verde BioGourmet AGThurkraftwerk AGUBS Community Affairs SchweizUMB AGVaristor AGVictorinox AGWestern Union Business SolutionsWOZ die Wochenzeitung
ACT – African Conservation Tillage NetworkAction de CarêmeAddis Ababa University – College of Development StudiesAIRC – Agricultural Information and Resource CenterAlliance SudAvalonBEA – BioEconomy Africa, ÉthiopieBeyond 2015BvAT – Biovision Africa Trust, Nairobi, KenyaCabesi Self Help GroupCaritas AutricheCDE – Centre for Development and Environment, Université de BerneCDR/BOKU – Centre for Development Research/Universität für Bodenkultur, Vienne, AutricheCivil Society Mechanism of the Committee on World Food Security CodeSustainableDDC – Direction du développement et de la coopération, SuisseDéclaration de BerneDoctors for the Environment École Nationale de la Statistique et de l’Analyse Économique (ENSAE), Sénégal ECOSOC – Conseil économique et social des Nations Unies (Statut consultatif général)Éditions Globi (Orell Füssli), ZurichEPER – Entraide Protestante SuisseESPA – Environmental Sciences and Policy AssessmentFAO – Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agricultureFédération Genevoise de Coopération (FGC)FiBL – Institut de recherche sur l’agriculture biologique, Suisse Fondation bioRe, Rotkreuz, Suisseforaus – Forum de politique étrangèreGemeinde Kirchberg bewegtGermanwatchGesundheitsamt GraubündenGlobal Alliance for Alternatives to DDTGlobal Donor Platform Rural DevelopmentHAFL – Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires, Berne HELVETAS – Swiss IntercooperationHoleta Bee Research Center, Addis AbebaIASS – Institute of Advanced Sustainability StudiesIATP – Institute for Agriculture and Trade Policy, WashingtonICE – Institute for Culture and Ecology, Kenyaicipe – Centre international de physiologie et d’écologie des insectesiCow – Agricultural information service, KenyaIDDRI – Institut du développement durable et des relations internationales, Paris IFAD – International Fund for Agricultural DevelopmentIFOAM – International Federation of Organic Agriculture MovementsInfoSud – Agence de presse sur la coopération internationale et la politique de développement, GenèveInitiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR), Sénégal IPENIPES-Food (International Panel of Experts on Sustainable Food Systems)KALRO – Kenya Agricultural and Livestock Research OrganisationKEFRI – Kenya Forestry Research InstituteKEMRI – Kenya Medical Research InstituteKENFAP – Kenya National Federation of Agricultural ProducersKIOF – Kenya Institute for Organic FarmingLEGR – Fraktion Handarbeit und Hauswirtschaftl’ONU Farmers Major Groupl’ONU NGO Major GroupMakerere University, OugandaMelkasa, Agricultural Research Center, ÉthiopieMI – Millennium Institute, WashingtonMinistère de l’Agriculture et de l’Équipement Rural, Sénégal Ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, Sénégal Ministry of Agriculture, Livestock and Fisheries, Kenya
Ministry of Devolution and Planning, KenyaMinistry of Finance and Economic Development, ÉthiopieMission permanente de la République de Corée auprès de l’ONU, New YorkMission permanente de la République du Bénin auprès de l’ONU, New YorkMission permanente de la Suisse auprès de l’ONU, New YorkMore and Better NetworkMusée des Enfants CreavivaNational Museum of KenyaNational Planning Commission (NPC), Éthiopie Office fédéral de l’agriculture OFAGPain pour le prochainPAMCA, Pan African Mosquito Control AssociationPesticide Action NetworkPlantahof – Centre de formation et de conseils en agriculture, Landquart/GRPRI KenyaPrometra OugandaPROPAC – Plateforme SousRégionale des Organisations Paysannes d’Afrique CentralePUMMA – Mosquito & Malaria Control Association MalindiReprésentation permanente de la Suisse auprès de la FAO, du FIDA et du PAM, RomeRural Women Development Association, OugandaSAT – Sustainable Agriculture TanzaniaSecrétariat de la Convention de Bâle, Rotterdam et Stockholm, GenèveShumeiSokoine University of Agriculture, TanzanieStiftung Mercator SchweizSUPD – Sustainable Use of Plant DiversitySustainable World Initiative Swiss Malaria Group – Réseau de différents acteurs de la lutte contre le paludismeSwiss Re, ZurichSwissaidTFCG – Tanzania Forest Conservation GroupThe Development Fund, NorvègeThird World NetworkUmwelt- und Gesundheitsschutz Zürich (UGZ)Umweltbundesamt DeutschlandUN DPI AssociateUN-DESAUNEP ChemicalsUNETMAC – Uganda Network for Toxicfree Malaria ControlUniversity of Louisville, KentuckyVereinigung Deutscher Wissenschaftlervon salis communication AGVSF – Vétérinaires Sans Frontières SuisseWOCAT – World Overview of Conservation, Approaches and TechnologiesWorld Animal ProtectionWorld Food Programme (WFP)World Food System Center de l’EPF de ZurichYEHA Institute Addis Ababa, Éthiopie
Impressum© Fondation Biovision, ZurichMai 2016
RédactionSamuel Trachsel
Concept et texteAndreas Schriber, Andreas Sicks, David Fritz, Peter Lüthi, Ueli Würmli
Rapport financierBrigitte Kaempfer
LanguesCe rapport annuel est disponible en allemand, anglais et français.
Traduction Sue Coles, Kathleen Peter (Anglais)Daniel Wermus (Français)
PhotosPeter Lüthi / Biovision, Photoart, DEZA
Mise en pageBinkert Partner AG, Zurich
PapierCyclus Offset blanc, mat, 100 % recycléImprimé en Suisse
Un environnement intact, des animaux bien portants et une végétation saine sont la base pour la santé des gens. À Tolay, en Éthiopie, Biovision cherche à atteindre cet objectif par une approche holistique et écologique. Nous sommes convaincus que ce développement va rouler plus loin en 2016 !
Plus d’informations en pages 4 et 5
Le développement écologique commence à rouler !
Biovision en bref
Fondation 1998
VisionUn monde avec de la nourriture suffisante et saine pour tous, produite par des personnes en bonne santé dans un environnement sain.
Pays prioritairesÉthiopie, Kenya, Sénégal, Suisse, Tanzanie, Ouganda
Nombre de projets achevés en 201536
Investissement dans les projets en 20156,75 millions de CHF
Collaboratrices/teurs en Suisse 201532 (la plupart à temps partiel)
Collaboratrices/teurs en Afrique 2015301
Donatrices/teur privés 201527 000
Fondation pour un développement écologique Stiftung für ökologische Entwicklung
Foundation for ecological development Heinrichstrasse 147, 8005 Zurich, tél. +41 44 512 58 10
Pour vos dons : ccp 87-193093-4 www.biovision.ch
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