IFNB
Institut de Formation Nightingale Bagatelle
IFSI - IFAS - FORMATION CONTINUE
LE PROJET PEDAGOGIQUE
2017-2020
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1
I. PRESENTATION DE L’INSTITUT DE FORMATION 1
1. HISTORIQUE 1
2. LES MISSIONS DE L’IFSI 3
3. LES ACTEURS DE LA FORMATION 3
3.1 La directrice 3
3.2 L’étudiant 4
3.3 L’équipe pédagogique 4
3.4 La documentaliste 4
3.5 L’équipe administrative 5
3.6 Les professionnels du terrain 5
3.7 Les ressources 5
3.8 Organigramme 6
II. CONTEXTE DU PROJET PEDAGOGIQUE 7
1. CONTEXTE POLITIQUE 7
2. CONTEXTE SANITAIRE 8
III. CONCEPTION DE LA FORMATION ET CHOIX PEDAGOGIQU E 8
1. LA FINALITE DE LA FORMATION A L ’IFSI FLORENCE NIGHTINGALE BAGATELLE 8
2. LES VALEURS DE L ’EQUIPE PEDAGOGIQUE 9
3. LA PHILOSOPHIE DE LA FORMATION 9
4. LES PRINCIPES PEDAGOGIQUES 9
5. LA POSTURE DU FORMATEUR 11
6. LA POSTURE ATTENDUE DE L ’ETUDIANT 11
IV. DISPOSITIF DE FORMATION 11
1. FORMATION THEORIQUE 11
2. ORGANISATION PEDAGOGIQUE 12
3. LES METHODES PEDAGOGIQUES 13
4. LE SUIVI PEDAGOGIQUE 13
V. DISPOSITIF DE FORMATION CLINIQUE 14
1. LA GESTION DES STAGES 14
2. LES PARCOURS DE STAGE ET MODALITES DE MISE EN STAGE 14
3. PREPARATION ET EXPLOITATION DES STAGES 15
4. PENDANT LE STAGE : LE ROLE DU FORMATEUR REFERENT DE STAGE 15
5. FORMATION CLINIQUE A L ’IFSI 16
6. L’ OUVERTURE A L ’ INTERNATIONAL 17
VI. DISPOSITIF D’EVALUATION 18
VII. MISE EN ŒUVRE DU PROJET DE FORMATION PAR ANNEE 18
1. LA 1ERE ANNEE 18
1.1 Les objectifs pédagogiques du semestre 1 et 2 18
1.2 Les orientations 19
1.3 La formation en stage 19
2. LA 2EME ANNEE 20
2.1 Les objectifs pédagogiques 20
3. LA 3EME ANNEE 22
3.1 Les objectifs pédagogiques des semestres 5 et 6 22
3.3 Les stages 23
VIII. LES INDICATEURS D’EVALUATION DU PROJET PEDAG OGIQUE 24
IX. ANNEXE 25
PLANIFICATION 2017/2018 26
1
INTRODUCTION
Créé en 1884, l’Institut de Formation en Soins Infirmiers Florence Nightingale-Bagatelle
(anciennement dénommé Ecole Florence Nightingale) se développe et s’affirme dans ses
particularités depuis plus de 5 générations. Institut de Formation parmi plus de 338 I.F.S.I. que
compte la France, il est, comme eux tous, soumis à la réglementation en vigueur. Mais son identité
est singulière :
• de la question de ses origines aux différentes étapes de son histoire,
• du nom qui la fonde comme institution,
• des orientations qu’elle valorise,
• des projets qu’elle initie.
I. PRESENTATION DE L’INSTITUT DE FORMATION
L’institut de formation Nightingale Bagatelle fait partie de la fondation Bagatelle : Maison de Santé
Protestante de Bordeaux (MSPB). Fondation privée à but non lucratif créée en 1863 et reconnue
d’utilité publique en 1867, la Maison de Santé Protestante de Bordeaux Bagatelle a une vocation
sanitaire et médicosociale. Certaines de ses structures (Hôpital, IFSI/IFAS, hospitalisation à domicile,
SSR) participent au service public hospitalier. Elle s’associe à l’hôpital d’instruction des armées Robert
Piqué pour former à terme un ensemble hospitalier civilo-militaire nommé BAHIA.
L’institut est une des branches de la fondation composée d’un Hôpital, d’un HAD (hôpital à domicile,
d’un SSIAD (service de soins infirmiers à domicile), d’un centre de soins de suite et réadaptation
(l’Ajoncière à Cestas), d’un EHPAD (EHPAD Anna Hamilton à Targon), d’une crèche, d’un centre social
et d’un centre de santé.
L’institut de formation Nightingale Bagatelle (IFNB) regroupe en son sein :
• un IFSI : institut de formation en soins infirmiers depuis 1884
• un IFAS : institut de formation d’aide-soignant depuis 1967
• un organisme de formation continue des professionnels de santé
• un foyer d’hébergement des étudiants (52 chambres).
L’IFNB se situe sur le site de la maison de santé protestante de Bordeaux Bagatelle à Talence.
1. HISTORIQUE
La maison de santé protestante de Bordeaux fut fondée en 1863 afin de pouvoir offrir des soins aux
indigents protestants de Bordeaux ainsi qu’aux nombreux marins protestants présents en rade de
Bordeaux qui ne pouvaient accéder aux soins du fait de leur religion. Très vite cet hôpital s’est ouvert
à l’accueil de tout patient quelle que soit sa religion. Le conseil d’administration de l’époque,
soucieux de la qualité de formation de ses gardes malades recrute alors sous l’impulsion du Dr Anna
Hamilton ses infirmières « cheftaines » en Angleterre (London hospital) et en Suisse (établissement
de « la source ») bénéficiant ainsi de professionnelles particulièrement compétentes de par une
formation d’excellence selon le modèle de Florence Nightingale.
2
Dès 1884 la fondation créée une école libre et laïque de gardes malades avec un programme de
formation de type Hôpital-école inscrivant l’enseignement médical et infirmier et l’expérience en
stage au centre du dispositif de formation.
L’école de Bagatelle fut la première école d’infirmière de France nommée « école libre et gratuite de
gardes malades de la Maison de Santé ».
C’est sous l’impulsion du Dr Anna Hamilton que la formation se structure particulièrement en 1901
sous la forme d’un programme de formation en 2 ans avec alternance stage et école conformément
au modèle de Florence Nightingale. Anna Hamilton est une des premières femmes médecin de
France, elle a réalisé sa thèse sur l’importance de la formation des gardes malades et pour cela a
voyagé et exploré les différents modèles de formation dans le monde. Anna HAMILTON est choisie
pour être rapporteur sur la question des infirmières au 3ème congrès d’Assistance Publique et de
Bienfaisance Privée, qui se tient à Bordeaux en 1903. Elle est aussi vice-présidente du Conseil
International des Infirmières. Elle participera avec Léonie Chaptal à la mise en place d’un programme
de formation national des infirmières.
L’alternance école/hôpital est déjà le pivot de la formation et les cheftaines dans les services jouent
un rôle prépondérant dans la formation clinique des élèves quand bien même les travaux pratiques
sont fréquents à l’école. Le partenariat entre les formatrices de l’école et les cheftaines est très
important.
Durant la première guerre mondiale l’hôpital Bagatelle est un hôpital de rattachement de l’armée
pour soigner les soldats. Des infirmières américaines viennent en France soigner les soldats
américains et apprécient la qualité de formation des infirmières de Bagatelle.
Après la guerre, Anna Hamilton récoltera des dons des infirmières américaines afin de construire
l’école actuelle qui servira aussi de mémorial pour les infirmières américaines mortes sur les champs
3
de bataille en France. L’école prend le nom de Florence Nightingale, en juin 1918, après avoir sollicité
l’accord des héritiers. Les élèves logent au foyer de l’école qui compose son 2ème et 3ème étage. Les
locaux sont prévus pour favoriser le cadre et la qualité de vie. Chaque élève a une chambre
individuelle avec cabinet de toilette. L’école est agrémentée de salons, bibliothèques et instruments
de musique permettant aux élèves de se détendre et de se cultiver. Il s’agit de prendre soin des
élèves en permettant leur épanouissement de telle sorte qu’elles puissent à leur tour prendre soin
du patient en étant attentive à son environnement et à la globalité de ses besoins.
Les promotions passent progressivement de 30 à 45 étudiants dans les années 50 nécessitant la
construction d’un étage supplémentaire puis de 60 dans les années 1970 à 90 en 1996 afin de
répondre aux besoins des territoires de santé. La construction de grandes salles de cours en rez de
jardin sera alors nécessaire. Les petites salles de cours restent nombreuses et utilisées du fait d’une
approche pédagogique préférentiellement par petits groupes en travaux dirigés. Durant toute cette
période l’IFSI s’inscrit dans la continuité de cet engagement historique à promouvoir la qualité des
soins infirmiers et l’affirmation de l’identité infirmière en s’ajustant voire en anticipant les évolutions
professionnelles, notamment en ce qui concerne le raisonnement autonome de l’infirmière.
En 2009 l’IFSI s’inscrit dans la réforme des études fondée sur une approche par compétence et une
alternance intégrative stage/formation théorique. La réforme vient acter une conception
préexistante de cette approche pédagogique au sein de l’IFSI Nightingale Bagatelle. Un partenariat
étroit et privilégié se met en place avec l’université et dès 2012 les titulaires du diplôme d’Etat
d’infirmier bénéficient de la reconnaissance d’un grade de licence laissant ainsi préfigurer l’évolution
à venir de la formation vers les futurs master et doctorat en sciences infirmières.
2. LES MISSIONS DE L’IFSI
« Les missions des instituts ont les suivantes :
1 La formation initiale des professionnels pour lesquels l’institut est autorisé ;
2 La formation préparatoire à l’entrée dans les instituts de formation ;
3 La formation continue des professionnels incluant la formation d’adaptation à l’emploi ;
4 La documentation et recherche d’intérêt professionnel. » Arrêté du 31 juillet 2009, art 3
3. LES ACTEURS DE LA FORMATION
3.1 La directrice
Conformément à l’arrêté du 19 avril 2002 et 21 avril 2007 :
Les instituts de formation sont dirigés par un directeur responsable de :
1. La conception du projet pédagogique ;
2. L’organisation de la formation initiale, préparatoire et continue ;
3. L’organisation de l’enseignement théorique et clinique ;
4. Le contrôle des études ;
5. L’animation et de l’encadrement de l’équipe pédagogique ;
6. La recherche d’intérêt professionnel conduite par l’équipe pédagogique.»
4
La directrice est garante du cadre et de la qualité de la formation. Elle fédère l’équipe pédagogique
autour de la réflexion et la mise en œuvre du projet pédagogique. Elle organise l’activité de l’institut
(activités pédagogiques, organisation des épreuves de sélection, activité administrative). Elle identifie
les besoins humains et matériels nécessaires à cette activité et y répond en partenariat avec le
conseil régional et l’établissement support (MSPB).
Elle accompagne l’équipe pédagogique dans l’analyse des situations pédagogiques et la mise en
œuvre des solutions pédagogiques nécessaires.
3.2 L’étudiant
L’étudiant infirmier est un professionnel en devenir. Il n’arrive pas vierge de toute compétence dans
la formation. Chaque étudiant est particulier et singulier. Son histoire personnelle, ses expériences,
sa culture, son mode d’éducation, ses valeurs sont autant de ressources dans lesquelles il puisera et à
partir desquelles il devra construire son identité professionnelle. Pour cela, il devra être auteur et
acteur de sa formation s’inscrire dans une dynamique de changement nécessitant implication,
engagement, remise en question.
3.3 L’équipe pédagogique
L’équipe pédagogique est constituée pour l’IFSI de 15 cadres de santé formateurs et pour l’IFAS de 2
infirmières formatrices.
Cette équipe assure la construction des projets pédagogiques des UE et UI conformément au
référentiel de formation et en partenariat avec l’université et les autres IFSI. Les formateurs réalisent
des enseignements théoriques et pratiques relatifs aux sciences infirmières, le suivi pédagogique des
étudiants, la conception et correction des évaluations. Ils participent aussi aux épreuves de sélection
en vue de l’entrée en IFSI ou en IFAS. Ils planifient et coordonnent les interventions d’autres
formateurs plus occasionnels qui peuvent être :
- des cadres de santé formateurs ;
- des universitaires ou personnes habilitées pour les Unités d'Enseignement (UE) universitarisées ;
- des professionnels médico-sociaux (Médecins, infirmiers, cadres, aides-soignants, psychologues,
assistantes sociales, kinésithérapeutes...).Reconnus pour leur expertise infirmière et pédagogique, ils
dispensent des cours spécifiques auprès des étudiants.
L’équipe pédagogique organise un parcours de stage pour l’étudiant et travaille en collaboration avec
les professionnels du terrain pour la formation clinique en stage.
Ils entretiennent des relations de travail entre IFSI (participation au CEFIEC et GERACFAS) et sont en
relation avec les autres branches de la fondation Bagatelle.
3.4 La documentaliste
La documentaliste gère le CDI et accompagne les étudiants en soins infirmiers (E.S.I) formateurs et
élèves aides-soignants dans leurs recherches documentaires. Elle participe à certains enseignements
(méthodologie bibliographie, informatique).
5
3.5 L’équipe administrative
Elle est composée de deux secrétaires et d’une assistante de direction. Elle assume la gestion
administrative des concours, des dossiers administratifs et financiers des étudiants. Cette équipe a
des relations fonctionnelles et administratives avec la direction, les cadres de santé formateurs, les
étudiants les services techniques, ainsi que les tutelles.
3.6 Les professionnels du terrain
Les professionnels concernés sont des cadres de santé, des tuteurs et professionnels de proximité
qui accompagnent et guident les étudiants dans leur apprentissage clinique : transfert de
connaissances dans la pratique professionnelle, proposition de situations et activités apprenantes,
développement du savoir-faire, évaluation des 10 compétences infirmières lors du stage.
3.7 Les ressources
L'I.F.S.I dispose :
- de 3 salles de cours équipées de vidéoprojecteurs
- de 8 salles pour les travaux dirigés dont 2 salles de simulation
- de 3 salles de travaux pratiques
- d’une salle informatique
- d’un centre de documentation
- de la connexion wifi dans la totalité du bâtiment
7
II. CONTEXTE DU PROJET PEDAGOGIQUE
Le projet pédagogique s’inscrit dans :
- dans la politique de santé nationale et régionale ;
- dans le schéma régional des formations sanitaires ;
- dans le projet d’établissement du Centre Hospitalier de rattachement ;
- dans le projet d’école.
1. CONTEXTE POLITIQUE
L’université un partenaire privilégié : Les Accords de Bologne en 1999 ont mis l’accent sur une meilleure
lisibilité des diplômes et un renforcement de leurs liens avec le monde professionnel. Le contenu des
études se réfère à un référentiel des compétences attendues chez un jeune professionnel. Ils permettent
l’entrée des formations sanitaires post baccalauréat dans l’enseignement supérieur et leur intégration dans
le système LMD. Ainsi, le projet pédagogique s’inscrit dans un programme centré sur les compétences
infirmières . Un partenariat est mis en place avec l’université de Bordeaux. Ce partenariat est défini dans le
cadre d’un GCS établit entre les IFSI- l’université de Bordeaux- le conseil régional- le centre hospitalier de
rattachement.
L’université a nommé un professeur d’université (Pr Kantor) pour participer aux instances de gouvernance
de l’IFSI (Commission d’attribution des crédits, Conseil pédagogique et de discipline. L’université de
Bordeaux est garante de l’agrément des enseignants intervenant dans le cadre des unités d’enseignements
contributives (biologie, sciences médicales et sciences humaines). Certains enseignements universitaires
sont délivrés par DVD. Les projets pédagogiques des unités d’enseignement universitaire sont élaborés par
un groupe composé de formateurs, du référent universitaire et d’une représentante des directeurs d’IFSI.
A ce titre l’IFNB participe activement aux groupes de référents maquettes des UE universitaires
.L’université donne aux étudiants et formateurs l’accès à la plateforme universitaire pour consulter les
cours en ligne et à la bibliothèque universitaire numérique.
Chaque année une commission spécialisée du GCS se réunit pour définir les modalités de fonctionnement
entre l’université et les IFSI. De même une commission pédagogique se réunit afin de faire le point sur le
dispositif d’enseignement universitaire. Chaque année des étudiants de la région sont nommés délégués au
GCS et assistent à ces réunions. Les élections sont organisées par l’ARS.
L’IFSI Nightingale Bagatelle via son activité de formation continue s’engage activement dans la création de
formations universitaires complémentaires participant à la création d’une filière universitaire en sciences
infirmières (pilotage du DU coordination des parcours de soins, participation avec l’université à la création
d’un master en sciences infirmières).
La loi du 17 janvier 2002 de modernisation sociale, a amené à réviser l’ensemble des formations en
France : contenus de formation organisés en référentiels, nouveau mode d’accès aux diplômes : la
validation des acquis et de l’expérience (VAE) notamment pour le diplôme d’aide-soignante, obtention des
diplômes professionnels par quatre voies : la formation initiale (scolaire et universitaire), l’apprentissage, la
formation professionnelle et la validation des acquis de l’expérience. Le processus VAE introduit la notion
d’individualisation des parcours de formation et la possibilité d’intégrer tout ou partie de la formation. Il
rend possible les passerelles d’une formation à l’autre ou d’un métier à l’autre.
Aussi, l’IFNB est attaché à permettre l’évolution professionnelle des aides-soignants. L’institut met en
œuvre une préparation spécifique à cette population pour le concours infirmier et un accompagnement
spécifique en formation plus particulièrement lors du 1er semestre (soutien pédagogique sur les UE les plus
complexes).
Par ailleurs, l’IFNB collabore depuis 2014 avec les Centre de Formation des Adultes de l’ADAPSSA et du
GPFHP afin de permettre aux étudiants qui le souhaitent de réaliser leur formation en contrat
d’apprentissage.
8
La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales : les régions sont compétentes
pour financer le fonctionnement et l'équipement des Instituts Paramédicaux. Le ministère de la santé reste
à l’initiative des programmes et de la délivrance des diplômes.
L’apparition des Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Education (TICE), la nécessité
de développer d’autres approches pédagogiques (simulation) et des outils communs (intervenants
universitaires par DVD dans une région géographiquement étendue) rend l’équipement des IFSI nécessaire
dans un contexte économique contraint, ce qui amène les instituts à repenser leurs méthodes de formation
dans une optique de mutualisation des moyens. Les schémas de formation élaborés par les conseils
régionaux fixent les priorités de formation pour répondre aux besoins de la population de la Région
Aquitaine.
2. CONTEXTE SANITAIRE
Le vieillissement de la population, l’évolution des problèmes de santé publique et économiques ont rendu
nécessaire la loi HPST préconisant d’améliorer l’accès de tous aux soins, le décloisonnement entre
l’ambulatoire, l’hôpital et le médico-social, l’amélioration de la prise en charge des maladies chroniques, la
santé des jeunes et la coordination du système de santé. Dès lors les compétences des professionnels
doivent s’adapter à l’évolution des besoins en santé de la population et de l’organisation du système de
santé.
Aussi, le projet pédagogique de l’IFNB s’attachera à mettre un accent sur la prise en charge des maladies
chroniques, de la personne âgée, le développement de la pertinence du raisonnement clinique (pour une
meilleure efficacité face aux situations complexes et un partenariat efficace avec les équipes médicales), la
gestion des risques, les grands plans de santé publique.
III. CONCEPTION DE LA FORMATION ET CHOIX PEDAGOGIQUE
1. LA FINALITE DE LA FORMATION A L’IFSI FLORENCE NIGHTINGALE BAGATELLE
La formation vise à l’acquisition de compétences pour répondre aux besoins de santé de la population. Elle
a pour objet de professionnaliser le parcours de l’étudiant. Il est amené à devenir « un infirmier
autonome, responsable et réflexif » capable d’analyser toute situation de santé, de prendre des décisions
dans les limites de son rôle et de mener des interventions seul et en équipe pluri professionnelle.
Il s’agit de former des infirmiers :
� Cliniciens, adaptables et préparés aux évolutions professionnelles compte tenu des enjeux de
qualité des soins, des situations de soins complexes rencontrées dès leur entrée dans le métier.
� capables de participer à l’évolution des sciences infirmières et de poursuivre un parcours
universitaire
� s’inscrivant dans une approche humaniste et relationnelle faisant appel à des valeurs telles que le
respect, l’engagement, la compassion, la préservation de la dignité humaine, la prise en compte de
la singularité de la personne soignée.
� interagissant avec la personne soignée et son entourage à partir de l’expérience vécue, des
priorités et des préoccupations exprimées par elle.
� engagés ayant le sens critique et assumant leurs responsabilités sachant questionner d’un point de
vue éthique leurs pratiques.
9
2. LES VALEURS DE L’EQUIPE PEDAGOGIQUE
Les valeurs de l’équipe pédagogique sont :
- l’humanisme reconnaissant l’autre dans sa singularité et dans sa globalité, plaçant l’homme au
cœur de ses préoccupations, conscient de sa vulnérabilité et de sa richesse
- le respect de cet autre et de sa dignité : le respect étant « une valeur qui permet à l’homme de
pouvoir reconnaitre, accepter, apprécier et mettre en valeur les qualités d’autrui et de ses
droits. »1
- l’engagement dans l’action et la rencontre : « l’engagement peut être entendu au sens d’acte
de décision selon qu’il désigne un mode d’existence dans et par lequel l’individu est impliqué
activement dans le cours du monde, s’éprouve responsable de ce qui arrive… » 2
- l’autonomie : « l’autonomie, c’est construire un projet d’action et gérer la réalisation de ce
projet au sein d’une structure qui définit les contraintes globales et apporte une aide
lorsqu’elle est nécessaire. Etre autonome, c’est savoir se fixer des objectifs que l’on peut
atteindre et gérer son temps et ses activités en fonction de ces objectifs au sein d’un
ensemble plus grand qui détermine ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. »3
- le sens critique en tant que posture réflexive et regard distancié permettant l’affirmation et la
construction
- la responsabilité : obligation de répondre de ses actions ou de celles des autres, d’être garant
de quelque chose.
Ces valeurs participent à une conception de l’étudiant, du formateur et de la formation. Elles
sont le fondement de la philosophie de formation et des principes pédagogiques.
3. LA PHILOSOPHIE DE LA FORMATION
Elle s’inspire du modèle socio-constructiviste en mettant en œuvre une pédagogie centrée sur l’étudiant.
L’alternance entre théorie et pratique est source de questionnement et de mise en liens. L’alternance
implique réellement l’étudiant en liant l’action et la réflexion sur le « pourquoi » et le « comment » il agit.
Sa dynamique est fondée sur la réflexion et l’enrichissement des connaissances. Une participation
constante de l’étudiant est attendue afin de consolider ses savoirs et de construire son identité
professionnelle.
La réflexion professionnelle est attendue, provoquée, afin que l’étudiant puisse tout à la fois intégrer
valeurs et pratiques soignantes, à l’aide d’une posture réflexive.
4. LES PRINCIPES PEDAGOGIQUES
Les modalités pédagogiques sont orientées vers la construction de savoirs par l’étudiant. Elles relèvent
d’une pédagogie différenciée. Elles s’appuient sur des valeurs humanistes ouvertes à la diversité des
situations vécues par les étudiants, ainsi que sur une conception de l’alternance dite intégrative. L’objectif à
terme sera de savoir transférer réutiliser un apprentissage dans un autre contexte, en toute autonomie.4
1 Lesdefinitions.fr/respect 2 Encyclopedia universalis 3 H.Portine dans : l’autonomie de l’apprenant en question. 4 Pour MEIRIEU (1996) le transfert est « le mécanisme qui permet à un sujet d'utiliser dans un autre contexte des connaissances acquises antérieurement ».
10
� Alternance intégrative :
Pour être intégrative, les temps théoriques et cliniques doivent s'articuler et s'enrichir. Elle n'est pas conçue
comme une simple succession de moments théoriques et pratiques (alternance juxtapositive) mais les
apprentissages à l’IFSI seront à réinvestir lors des stages et les stages seront matière à alimenter les
apprentissages à l’IFSI.
« […] La formation est structurée autour de l’étude de situations donnant aux étudiants l’occasion de
travailler trois paliers d’apprentissage :
– « comprendre » : l’étudiant acquiert les savoirs et savoir-faire nécessaires à la compréhension des
situations ;
– « agir » : l’étudiant mobilise les savoirs et acquiert la capacité d’agir et d’évaluer son action ;
– « transférer » : l’étudiant conceptualise et acquiert la capacité de transposer ses acquis dans des
situations nouvelles.5
� Réflexivité :
L’entraînement réflexif est une exigence de la formation permettant aux étudiants de comprendre la
liaison entre savoirs et actions, donc d’intégrer les savoirs dans une logique de construction de la
compétence. Cette posture consiste non seulement à positionner des travaux cliniques ou pratiques dans la
formation, mais surtout à revenir sur les acquis, les processus et les stratégies utilisées pour en dégager les
principes transposables.
� Compétence :
Pour Le Boterf « les compétences sont les résultantes de trois facteurs :
- le savoir agir qui « suppose de savoir combiner et mobiliser des ressources pertinentes »,
- le vouloir agir qui se réfère à la motivation de l'individu et au contexte plus ou moins incitatif,
- le pouvoir agir qui "renvoie à l'existence d'un contexte, d'une organisation de travail, de choix de
management, de conditions sociales qui rendent possibles et légitimes la prise de responsabilité et la prise
de risques de l'individu ».
Pour Zarifian (2004), « la compétence comprend trois dimensions :
1. une attitude de prise d'initiative et de responsabilité face aux situations dont l'individu ou le groupe a la
charge et auxquels ils se confrontent, en visant la réussite de leur action.
2. des savoirs d'action qui expriment l'intelligence pratique de ces situations et s'appuient sur la mobilisation
de l'expérience et de connaissances acquises en formation,
3. l'existence, le développement, la consolidation et la mobilisation de réseaux d'acteurs qui contribuent
directement à la prise en charge des situations ou apportent un soutien ».
� Pédagogie différenciée :
« désigne un effort de diversification méthodologique susceptible de répondre à la diversité des élèves ».
Legrand (1984)
La pédagogie par petits groupes continue d’être l’orientation principale de l’équipe pédagogique. L’équipe
pédagogique cultive cette diversification des méthodes et son adaptation au public concerné notamment
par sa propre diversification de pratiques pédagogiques et sa confrontation à la formation d’autres publics
que les étudiants infirmiers via sa participation aux actions de formation continue de l’IFNB.
5 Arrêté du 31 juillet 2009.
11
Les orientations pédagogiques visent à l’autonomisation et la responsabilisation de l’étudiant en formation
et à l’élaboration de son projet professionnel par :
• le questionnement et l’analyse des pratiques
• la construction des éléments de compétences par l’étudiant
• la construction de l’identité professionnelle de l’étudiant, en prenant en compte ses expériences
culturelles, sociales et professionnelles
5. LA POSTURE DU FORMATEUR
Le formateur a une posture d’accompagnateur de l’étudiant dans la construction de ses compétences et de
son identité professionnelle. Cela implique une capacité à créer un environnement propice à la réflexion, à
la formation par la création d’un espace d’autonomie dans un cadre défini et sécurisant. Il incitera
l’étudiant à développer un esprit critique constructeur par l’analyse et le questionnement des pratiques
afin de pouvoir développer une capacité de positionnement professionnel.
Le formateur tient compte de la singularité de l’étudiant dans cet accompagnement, cela passe par une
rencontre singulière dans l’établissement d’une relation pédagogique respectueuse et attentive
s’engageant dans la rencontre de l’autre avec un regard résolument optimiste et centré sur ses
potentialités.
6. LA POSTURE ATTENDUE DE L’ETUDIANT
Ces orientations pédagogiques pour être performantes, nécessitent de la part de l’étudiant un engagement
constant et régulier. Il est demandé à l’étudiant de développer solidarité et entraide et de s’inscrire dans
une dynamique de travail individuel et collectif par :
• l’engagement dans une démarche réflexive (exigence de la formation qui permet à l’étudiant de
comprendre le lien entre savoirs et actions).
• le partage des expériences, les échanges d’idées et le questionnement.
Etre acteur de sa formation c’est aussi favoriser l’amélioration du dispositif de formation par son évaluation
et l’expression de son avis sur le projet pédagogique et la vie à l’IFSI. Il peut être force de proposition
auprès de l’équipe pédagogique lors de différents temps institutionnels favorisant la démocratie étudiante
programmés à l’initiative des formateurs ou des étudiants :
a) Temps d’échanges en promotion avec les formateurs et la directrice (au moins 2 fois par an)
b) Temps de bilan des UE ( 1 fois par semestre)
c) Temps de bilan d’année en fin d’année scolaire
d) Conseil de la vie étudiante (2 par an)
e) Conseils pédagogiques
IV. DISPOSITIF DE FORMATION
1. FORMATION THEORIQUE
La formation théorique comprend 59 Unités d’Enseignement (UE) permettant l’attribution de 120 ECTS6.
Les différentes UE sont en lien les unes avec les autres et appartiennent à différents champs :
a) Les sciences humaines, sociales, le droit
6 Europeen Credits Transfert System
12
b) Les sciences biologiques et médicales
c) Les sciences et techniques infirmières
d) L’intégration des savoirs et posture professionnelle infirmière
e) Les méthodes de travail.
Certaines UE sont « cœur de métier » c’est-à-dire spécifiques à la profession infirmière et sont
majoritairement enseignées par les cadres de santé formateurs de l’IFSI. D’autres sont « contributives » et
sont enseignées par des enseignants habilités par l’université.
L’IFSI a fait aussi le choix de mettre l’accent sur certains thèmes déclinés tout au long de la formation en
référence aux grands plans de santé publique tels que : la personne âgée, la gestion des risques,
l’observation et le raisonnement clinique.
2. ORGANISATION PEDAGOGIQUE
� Le formateur référent de promotion :
Deux formateurs par promotion vont suivre la promotion de la 1ère année à la 3ème année.
Rôle du référent de promotion :
- assure la programmation des cours des UE et coordonne la programmation des cours de plusieurs
UE au même moment
- organise les évaluations
- coordonne la finalisation des dossiers pédagogiques des étudiants de la promotion (Gestion
administrative en vue du jury DE)
Le référent de promotion assure aussi la fonction de référent d’UE mais en étant déchargé d’une part
de temps d’enseignement pour pouvoir assurer sa fonction de coordination.
� Le formateur référent d’UE (Unité d’Enseignement)
2 formateurs référents par UE
Chaque formateur a la charge d’UE sur les 3 années (en moyenne 8 UE par formateurs).
Rôle du référent d’UE :
- élabore le projet pédagogique d’UE en tenant compte des projets pédagogiques transversaux
(personnes âgées, santé publique, clinique, gestion des risques) et des préconisations des référents
universitaires
- détermine les intervenants et négocie leurs interventions (contenu, objectifs, programmation)
- met en œuvre des enseignements de la maquette
- élabore et corrige les évaluations pour les parties IFSI
- coordonne la mise en œuvre des évaluations
� Le formateur référent de suivi pédagogique
Cinq formateurs assurent le suivi pédagogique des étudiants d’une promotion pour une année.
Parmi eux il y a les 2 référents de cette promotion.
13
Un formateur référent de suivi pédagogique pour 20 à 22 étudiants.
Ces 5 formateurs assurent les entretiens individuels en cours d’année (planifiés ou non planifiés), les
entretiens pré-CAC, participent aux CAC, gèrent le dossier scolaire, analysent le parcours de stage et
préconisent le type de stage à réaliser au regard de l’évolution de l’étudiant dans l’acquisition de ses
compétences, anime les temps de préparation au stage et d’exploitation de stage. Il évalue la
progression de l’étudiant dans ses acquisitions tant à l’IFSI qu’en stage et propose la validation du stage
en CAC.
3. LES METHODES PEDAGOGIQUES
Elles sont diversifiées :
• Cours magistraux
• Travaux dirigés
• Travaux pratiques
• Jeux de rôles
• Exploitation de documents écrits et audiovisuels
• Exposés
• Travaux en petits groupes d’intégration des connaissances, de recherche, de réflexion,
d’analyse.
• Temps personnel dont recherches complémentaires
• Ateliers de simulation en santé
Le découpage de la promotion en groupes est instauré dès la 1ère année, ceci afin de pouvoir alterner les
séquences pédagogiques et favoriser une approche centrée sur l’étudiant et les interactions de groupe.
Chaque promotion compte 4 à 5 groupes de 18 à 23 étudiants ; groupes qui peuvent être divisés en deux
selon les types de travaux proposés.
Les travaux dirigés correspondent à des temps de formation :
- qui sollicitent la participation active de l’étudiant tel que : exploitation de document, démarche de
soins, exploitation de stage, analyse de situations, exposés…
- qui ne sont pas « reproductibles », faisant plus appel à la réflexion, à la mise en expérience de
l’étudiant.
Des temps de travail personnel guidés et répartis en fonction des impératifs du programme sont
régulièrement proposés pour l’intégration de connaissances.
4. LE SUIVI PEDAGOGIQUE
Il s’agit d’un accompagnement individuel et collectif au cours de la formation par un même formateur tout
au long d’une année.
Sous forme collective il comprend :
• la préparation et l’exploitation de stage en ½ groupe de suivi pédagogique
• des groupes d’analyses de pratiques
• des temps d’échanges en promotion : temps d’information, de régulation, de négociation et
parfois de décision entre l’équipe des formateurs et la promotion. Un certain nombre de
14
temps d’échanges sont systématiquement prévus. D’autres peuvent être rajoutés à la
demande des formateurs ou des étudiants si le besoin s’en fait sentir
• les bilans des UE et de l’année
La présence à ces temps collectifs est obligatoire comme condition de fonctionnement harmonieux
des rapports pédagogiques.
Sous forme individuelle, il s’agit d’entretiens en rapport avec le processus de formation :
• entretiens formalisés : un entretien après chaque stage + un entretien de fin d’année
• entretiens sur demande de l’étudiant et/ou du formateur et /ou de la directrice.
Les formateurs référents de suivi pédagogique se réunissent une fois par semestre pour faire le point sur la
situation de chaque étudiant et croiser leurs différents regards pour une analyse la plus fine et objective
possible du cheminement des étudiants.
V. DISPOSITIF DE FORMATION CLINIQUE
1. LA GESTION DES STAGES
Un formateur de l’IFSI est plus particulièrement responsable de la gestion des stages. Il assure les
demandes de stages et la mise en stage des étudiants avec la participation des formateurs référents de
suivi pédagogique.
Les stages sont répartis le plus souvent dans Bordeaux métropole, mais aussi hors de Bordeaux métropole
(exemple : CH Blaye, Arcachon, Lesparre, Bergerac).
Choisis par l’IFSI en fonction des disciplines à honorer, des spécificités et des réalités d’encadrement, ils
représentent le temps fort de la formation dans la mesure où ils rendent possible la mise en situation de
l’étudiant ; ils sont une source d’acquisition de connaissances indispensables à l’accompagnement et aux
soins aux personnes ; ils sont le lieu de développement de la compétence professionnelle.
L’IFSI entretient des relations avec les stages sous différentes formes :
Réunions d’information et de travail concernant l’encadrement, les ressources particulières des stages ;
rencontres informelles sur le terrain ; réunion plus organisationnelles concernant la planification des stages
mais aussi recherches d’informations actualisées, de cas cliniques sur les lieux de stages par les formateurs,
intervention d’infirmiers et ou de cadres de santé du terrain dans la formation théorique.
2. LES PARCOURS DE STAGE ET MODALITES DE MISE EN STAGE
L’affectation en stage est assurée par la formatrice gestionnaire des stages en collaboration avec l’équipe
pédagogique après consultation des choix individuels motivés par écrit des étudiants et élèves, afin de
permettre un parcours individualisé de la formation clinique.
Les critères d’affectations en stage sont :
- le respect des conditions de stage précisées dans le programme de formation : notamment quatre
types de stages sont prévus, ils sont représentatifs de « familles de situations, c’est à-dire des lieux
où l’étudiant rencontre des spécificités dans la prise en soins : Soins de courte durée, santé
15
mentale et psychiatrie, soins de longue durée et soins de suite et réadaptation, Soins individuels ou
collectifs sur des lieux de vie.
Le parcours de stage des étudiants comporte un stage minimum dans chacun des types de stage.
- les besoins en formation de l’étudiant ou de l’élève
- l’acquisition d’une compétence polyvalente (médecine, chirurgie, services spécialisés,
gérontologie, santé publique, psychiatrie)
- la découverte des différents types de milieu professionnels (secteur hospitalier et extra
hospitalier, public, privé, spécialisé) ainsi un stage en soins à domicile est systématiquement réalisé
dans la formation ;
3. PREPARATION ET EXPLOITATION DES STAGES
Un temps de préparation de stage est organisé à l’IFSI avant le stage en groupe de suivi pédagogique. Le
formateur référent de suivi pédagogique anime ce temps où les étudiants :
- sont informés des particularités du stage où ils vont
- sont accompagnés dans l’élaboration de leurs objectifs de stage au regard de leur parcours
antérieur
- les objectifs institutionnels sont présentés
- sont informés des travaux à réaliser pendant ce stage en lien avec la formation à l’IFSI
- peuvent exprimer leurs questions.
Au retour de stage, un temps d’exploitation de stage sera réalisé en ½ groupe de suivi pédagogique afin de
permettre l’expression des expériences vécues lors de ce stage et d’en faire l’analyse, de partager ses
connaissances et expériences et de s’enrichir par les échanges.
Ce temps d’exploitation de stage est un espace primordial favorisant la construction de l’identité
professionnelle via la réflexion professionnelle qui émane des échanges entre pairs sur leur pratique ou la
pratique observée en stage.
4. PENDANT LE STAGE : LE ROLE DU FORMATEUR REFERENT DE STAGE7
Chaque formateur est référent de lieux de stage. Durant le stage soit lui soit le formateur référent de suivi
pédagogique assurera des visites de stage. Le formateur référent de stage est l’interface des équipes et professionnels de proximité de chacun des
services dont il est référent afin de : - informer, répondre aux interrogations des tuteurs et maitres de stage ;
- recueillir le livret d’accueil ;
- présenter et échanger sur le portfolio, les outils d’évaluation (feuille d’acquisition de compétences et bilan
de stage) le référentiel de formation;
- aider les équipes à repérer les situations apprenantes au sein du service
- gérer les situations posant problèmes (dans ce cas, le référent de stage analyse la situation avec le maitre
de stage d’une part et le formateur référent de suivi pédagogique d’autre part pour déterminer les actions
à mettre en place). En cas d’évènement grave, il alerte le directeur de l’institut dans la journée de la
situation et propose des suites à donner à partir d’une analyse écrite de la situation.
7 Voir annexe 2: liste des stages et affectation des formateurs référents de stage
16
Le formateur référent de stage met à jour la base de données ou transmet par écrit aux secrétaires toute
modification de données administratives.
Il transmet à la gestionnaire des stages les différents documents émanant des terrains de stage : charte
d’encadrement, livrets d’accueil pour leur mise à jour et mise à disposition des étudiants ;
Le formateur rencontre le maître de stage :
- il assure la coordination avec le service d’accueil ;
- assure le suivi de l’élaboration du livret d’accueil, le recueille pour le mettre à la disposition des étudiants
à l’IFSI;
- échange sur tout élément qui permet de renforcer les liens IFSI/stage et ou améliorer l’accueil et
l’encadrement des étudiants.
- il peut être amené à participer au bilan mi stage lorsque le maitre de stage ou le tuteur le demandent (cas
d’étudiants en difficultés)
Le formateur rencontre le tuteur : - communique sur l’utilisation du référentiel de compétences et des outils de suivi de stage ;
- écoute et régule les difficultés éventuelles rencontrées dans l’accompagnement de l’étudiant (portfolio,
acquisition des compétences, des activités...) ;
- échange sur le parcours que peut suivre l’étudiant durant son stage, en faisant les liens avec les différents
lieux d’apprentissage : construction du parcours de stage au regard du parcours – patient ;
- aide à l’identification des situations de soins prévalentes qui permettront à l’étudiant de développer les
compétences professionnelles ;
- Le formateur qui réalise la visite de stage (formateur référent de stage ou formateur référent de suivi pédagogique) rencontre l’étudiant : Il guide l’étudiant pour qu’il puisse au fur et à mesure du stage élaborer avec le tuteur, des objectifs plus
ciblés sur les ressources de l'unité. Les objectifs sont formalisés dans le portfolio.
Cet outil est destiné au suivi du parcours de l’étudiant. Il identifie la capitalisation des éléments de
compétences acquis pour l’obtention du D.E.I.
Il favorise l’analyse de pratiques que l’étudiant retranscrit. Cette analyse de pratique conduit à la
professionnalisation.
Le compte rendu de la rencontre avec les étudiants est reporté sur le dossier de suivi pédagogique IFSI et
transmis au formateur référent de suivi pédagogique.
Il est systématiquement demandé aux étudiants de réaliser une analyse de leur pratique et de la présenter
au formateur référent de suivi pédagogique après le stage.
L’analyse de pratique est une démarche visant à comprendre la manière qu’a l’étudiant de mener une
activité, afin de pouvoir transférer cet apprentissage à d’autres situations.
5. FORMATION CLINIQUE A L’IFSI
5.1 Les ateliers de travaux pratiques
Un certains nombres d’ateliers de pratiques infirmières seront organisés durant la formation de la manière
suivante :
En 1ère année :
Semestre 1 : la toilette, la réfection du lit, les soins de bouche, la mobilisation du patient
17
Semestre 2 : la préparation des injections, la pose de perfusion intra veineuse
En 2ème année :
La pose de sonde naso-gastrique, les pansements, la pose de sondes vésicale, la transfusion sanguine
En 3ème année :
Les soins de trachéotomie et aspiration endotrachéale, les CIP, la pose de sonde naso gastrique et le
sondage vésical
5.2 La simulation en santé
La formation par la simulation est une technique active d’enseignement et d’apprentissage qui, en
intégrant des moyens tels que vidéos interactives, des simulateurs de tâche partielle, des simulateurs de
niveau de fidélité variable, des patients standardisés, des acteurs, remplace (ou met en valeur) une
situation clinique réelle par des expériences guidées, mais artificielles, qui évoquent ou répliquent un
nombre important d’aspects de la réalité dans un contexte d’interactivité; son intention est de permettre
aux participants d’acquérir et démontrer :
• des procédures,
• des habiletés pratiques,
• une pensée critique
• ainsi que des processus de prise de décision.
La simulation permet aux étudiants et aux cliniciens de pratiquer les soins dans un environnement sûr et
contrôlé pour promouvoir la prise de décisions clinique et la pratique des soins.
«La pratique de la simulation en formation est devenue incontournable, elle s’intéresse avant tout à
l’apprenant et son objectif prioritaire est avant tout éthique; jamais la première fois sur un patient»
Rapport HAS 2012.
Dans cet objectif, avec l’aide financière de l’ARS Aquitaine et du conseil régional d’Aquitaine, nous avons
créé un laboratoire clinique de formation par la simulation en partenariat avec l’hôpital d’Instruction des
Armées R.Piqué et une salle spécifique dans les locaux de l’IFSI.
Ils sont équipés de mannequins simulateurs et de matériel vidéo, qui permettent de reproduire des
situations de soins complexes, mettant en jeu des compétences relationnelles, techniques et réflexives le
plus proches de la réalité. Ces séances, en très petits groupes sont encadrées et débriefées par les
formateurs.
L’objectif global est d’améliorer la qualité de la formation et donc la sécurité des soins et de proposer aux
apprenants une méthode innovante et qui corresponde à leurs capacités d’apprentissages.
Trois cadres formateurs dédiés pilotent la mise en œuvre de la formation par la simulation pour toutes les
filières de formation, tous les formateurs seront progressivement amenés à animer ces séances.
Cette année, les ateliers de simulation qui seront organisés sont :
1ère année :
- repérage des risques en chambre des erreurs
- recueil d’information
2ème année :
- gestion d’une urgence vitale
3ème année :
- relation d’aide et temps d’accompagnement soignant
6. L’OUVERTURE A L’INTERNATIONAL
18
Les étudiants pourront s’ils le désirent et si leur parcours de formation le permet (absence de retard dans
l’acquisition des compétences) réaliser un stage à l’étranger dans les pays européens ou
extracommunautaires.
L’IFSI a établi un partenariat privilégié avec certains pays (Belgique, Vietnam) et continue sa recherche de
développement de partenariats avec d’autres pays (Madagascar, Espagne, Angleterre, Suisse).
L’IFSI travaille en collaboration avec le conseil régional d’Aquitaine pour développer cette capacité de
mobilité qui est source d’enrichissement pour les étudiants : découverte d’autres cultures du soin,
apprentissage de l’autonomie, ouverture d’esprit…
Les expériences de mobilité ont démontré qu’elles contribuent à favoriser l’insertion professionnelle,
développer les aptitudes sociales dans un contexte interculturel (compétences relationnelles, tolérance,
sens des responsabilités), maîtriser les langues étrangères, favoriser l’épanouissement de la personne
(autonomie, ouverture d’esprit). Ces compétences sont constitutives de la profession d’infirmière et leur
développement est fondamental en formation.
Ce stage se déroule lors du semestre 6 sur une durée de 7 semaines.
VI. DISPOSITIF D’EVALUATION
Les modalités d’évaluation sont variées et conformes au référentiel de formation :
- individuelle
- collective
- écrite
- orale
Elles se déroulent majoritairement en fin de semestres selon le calendrier universitaire, toutefois des
évaluations sont possibles pendant le semestre (cf ANNEXE 2). Des épreuves sont organisées en région
conjointement avec l’université et les autres instituts.
Elles sont élaborées et mises en œuvre sous la responsabilité des formateurs responsables de l’UE
concernée.
VII. MISE EN ŒUVRE DU PROJET DE FORMATION PAR ANNEE
1. LA 1ERE ANNEE
1.1 Les objectifs pédagogiques du semestre 1 et 2
� S’inscrire dans la culture professionnelle et institutionnelle en découvrant :
• l’histoire des pratiques soignantes, de la Fondation Bagatelle et les différentes conceptions
des soins
• les valeurs et les normes de l’exercice professionnel
• les textes législatifs concernant la profession d’infirmier
• les zones de responsabilité et d’autonomie professionnelles
• les rôles et les fonctions des différents acteurs de soins
� Expérimenter la complexité de l’humain et la relation soignant/soigné :
• en observant et en mettant en œuvre les différents modes de communication auprès des
personnes soignées et des équipes
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• en identifiant et en analysant les attitudes, les affects et les mécanismes mis en jeu au
cours des situations de soins
• en distinguant les grands champs théoriques en sciences humaines
• en s’engageant dans une réflexion éthique
� Acquérir un raisonnement clinique pour le mettre en œuvre en stage auprès des personnes. Le modèle clinique de référence est le modèle tri-focal de Thérèse Psiuk et Marchal (2002).
Les situations cliniques étudiées seront en lien avec les U.E 2.4, 4.1 et 5.1 et permettront de
travailler l’intégration des savoirs relatifs aux différentes UE abordées dans ces semestres.
� Construire les savoirs relatifs aux unités d’enseignement de la première année en étant capable de les mobiliser.
� Développer des capacités gestuelles et organisationnelles
En regard des dix compétences du référentiel infirmier. Des travaux pratiques seront réalisés à
l’IFSI avant le premier stage sur les soins de confort (réfection de lit, toilette, soins de bouche,
mobilisation du patient). Au semestre 2 les travaux pratiques porteront sur la pose de
perfusion intra veineuse, la préparation des injections, l’expérimentation de la situation
d’handicap (UE 2.3), des jeux de rôles concernant l’entretien de recueil d’information (UE 3.1).
� S’engager dans un processus d’auto formation et de questionnement en expérimentant l’analyse réflexive de la pratique
1.2 Les orientations
De façon à inscrire l’étudiant dans une démarche professionnalisante, les UE cœur de métier seront
abordées dès le début de la formation et de manière concomitante avec les UE contributives.
L’UE 6.2 anglais sera menée en présentiel par des TD animés par des formatrices d’origine anglo-saxonnes
et coordonnées par une formatrice anglaise de profession infirmière. Les enseignements portent sur du
vocabulaire et la culture soignante anglo-saxonne. Le choix a été fait de constituer des groupes de niveau.
Les étudiants anciens « aide-soignant » bénéficieront d’un accompagnement spécifique dans la formation
théorique à la place du 1 er stage dont ils sont dispensés. Des enseignements complémentaires sous forme
de TPG, TD seront alors organisés par les formateurs. Ces étudiants devront assister à certains cours
obligatoire de l’UE 2.10 (infectiologie, hygiène) quand bien même ils sont dispensés de cette UE du fait de
leur diplôme d’ASD.
Certaines techniques de soins devant être enseignées en semestre 2 seront abordées dès le semestre 1 et
avant le premier stage, afin de favoriser leurs apprentissages sur le terrain.
1.3 La formation en stage
Dès la 1ère année tous les types de stages seront proposés aux étudiants (court séjour, long séjour SSR,
lieux de vie, santé mentale). Les étudiants réaliseront 3 stages de 5 semaines.
Le temps de préparation au stage sera plus particulièrement centré sur la prise de connaissance du port
folio et l’apprentissage de son utilisation et la méthodologie d’analyse de la pratique. Les étudiants
bénéficieront tous d’une visite de stage. Des visites supplémentaires pourront âtre envisagées selon les
besoins des étudiants ;
Les étudiants réaliseront un stage de 5 semaines au semestre 1 et 2 stages de 5 semaines au semestre 2.
20
Les formateurs référents du suivi pédagogique des 1ères années sont :
Hélène NAVARRA (référente promotion)
Valérie SIMONNEAU (référente promotion)
David DUS
Séverine KERHADJI
Vincent ALLAFORT
2. LA 2EME ANNEE
Le projet pédagogique s’inscrit dans la continuité de la 1ère année et s’appuie sur le bilan réalisé par les
étudiants de la promotion 2015/2018.
Les objectifs doivent permettent aux étudiants de se situer dans leur processus de professionnalisation et
de concrétiser l’alternance intégrative.
2.1 Les objectifs pédagogiques
A l’issue des semestres 3 et 4, l’étudiant(e) devra :
1. Dispenser des soins infirmiers personnalisés et adaptés à un groupe de 4 à 6 personnes,
dans les domaines préventif, éducatif, curatif, de maintenance, de rééducation, de
réhabilitation et palliatif.
2. Concevoir et mettre en œuvre une démarche éducative en tenant compte des problèmes de santé et de
la population ciblée.
3. Mettre en œuvre des relations professionnelles adaptées aux personnes soignées (relation d’aide…).
4. Développer et exercer son raisonnement clinique afin d’être capable de mettre en œuvre un projet de
soins dans le cadre de la pluri professionnalité.
5. S’inscrire dans un raisonnement éthique pour éclairer ses actions infirmières en intégrant la notion de
responsabilité professionnelle.
6. Comprendre les buts de la recherche dans le domaine des soins et de la santé.
Ces objectifs permettront de tendre plus spécifiquement vers les compétences 2, 4, 5, 6, 10 et de renforcer
la compétence 1.
Pour atteindre ces objectifs, l’étudiant(e) doit à l’I.F.S.I. et en stage :
• Continuer à progresser dans son engagement professionnel et sa prise d’initiative dans les soins.
• Enrichir et affiner son questionnement, sa réflexion, son analyse et son discernement en particulier
dans les situations de soins complexes.
• Intégrer et mobiliser l’ensemble des connaissances nécessaires à l’exercice professionnel.
• Elargir sa connaissance du milieu professionnel.
• Progresser dans sa maîtrise gestuelle et dans l’organisation des soins.
• Développer ses compétences dans la gestion d’un groupe de personnes soignées et ses capacités
de collaboration en équipe pluridisciplinaire.
• Approfondir la relation soignant-soigné et développer ses aptitudes relationnelles.
20
Des moyens spécifiques seront mis en place : DVD accompagnés, jeux de rôle, calculs de dose.
De plus l’apprentissage par simulation va être mis en place à la fin du semestre 3. Selon l’HAS, la
simulation en santé est une méthode pédagogique active qui s’adresse à tous les professionnels de santé. Elle correspond « à l’utilisation d’un matériel (mannequin, simulateur procédural, etc.),
de la réalité virtuelle ou d’un patient dit « standardisé » pour reproduire des situations ou des
environnements de soins, pour enseigner des procédures diagnostiques et thérapeutiques et
permettre de répéter des processus, des situations cliniques ou des prises de décision par un
professionnel de santé ou une équipe de professionnels.
2.2 Organisation de la formation des semestres 3 et 4
L’ensemble des formateurs de l’IFSI intervient sur les 3 années de formation et est réparti sur les Unités
d’Enseignements (UE) et Unités d’intégration (UI).
La répartition des semaines, à l’institut et en stage, est conforme au référentiel de formation.
a. L’enseignement théorique
Il comprend 10 semaines par semestre à l’institut.
Il est réparti en cours magistraux (CM), en travaux dirigés (TD), en temps de travail personnel (TP) dont le
temps de travail personnel guidé (TPG).
Les travaux dirigés utilisent des situations professionnelles apprenantes issues de stage ou proposées par
les formateurs et/ou les étudiants en soins infirmiers.
Les unités d’enseignement du semestre 3 et semestre 4 sont programmées selon le référentiel de 2ème
année dans une logique professionnalisante en articulant les savoirs et en favorisant les liens.
Chaque Unité d’Enseignement est dirigée par au moins deux formateurs responsables, interlocuteurs
privilégiés concernant les apprentissages et les évaluations.
Nombreux enseignements de cette seconde année mettent l’accent sur la compétence 4 (Mettre en œuvre
des actions à visée diagnostique et thérapeutique) à travers :
UE 2.5 S3 Processus inflammatoire et infectieux
UE 2.7 S4 Processus dégénératifs
UE 2.8 S3 Processus obstructifs
UE 2.11 S3 Pharmacologie
UE 4.3 S4 Soins d’urgence
UE 4.4 S4 Thérapeutiques et contribution au diagnostique médical
L’étudiant va approfondir la compétence 2 avec l’UE 3.2 S3 sur le projet de soins infirmiers et acquérir les
compétences 5, 9 et 10 dans le cadre :
- des soins éducatifs et préventifs en S3 et S4 avec l’UE 4.6 (C5) - de l’interprofessionnalité (C9)
- de l’encadrement (C10) avec les UE 3.3 et UE 3.5 en S3
b. 2. Le stage Les stages sont répartis comme suit :
- S3 : un stage de dix semaines scindé en deux périodes.
- S4 : un stage de dix semaines.
21
Lors des stages, des retours à l’institut de formation et des visites de formateurs seront programmés.
Il est essentiel que l’étudiant se considère comme acteur dans sa formation, et qu’il se positionne dans les
équipes pluridisciplinaires en argumentant ses choix. Il identifie sa progression à l’aide du port folio et des
échanges avec son tuteur de stage.
L’étudiant devra mettre en place des objectifs centrés sur les compétences en repérant avec l’aide des
tuteurs les situations apprenantes.
Durant les stages il est demandé aux étudiants de réaliser au moins quatre démarches cliniques afin de
mettre en œuvre les compétences 1 et 2. Elles pourront être exploitées à l’IFSI.
Les affectations de stage sont réalisées par les référents pédagogiques en collaboration avec la responsable
des stages et tiennent compte :
- des besoins en formation.
- du parcours de stage tracé sur le port-folio.
Néanmoins elles restent soumises aux possibilités d’accueil des étudiants par les différentes structures avec
lesquelles collabore l’Institut de formation.
La gestion des stages est assurée par Sandrine BARON.
c. Le suivi pédagogique
C’est un accompagnement de l’étudiant qui vise à optimiser et à potentialiser ses capacités, dans une
perspective de professionnalisation.
L’accompagnement individuel est réalisé par un formateur référent de suivi pédagogique qui est le vis-à-vis
privilégié de l’étudiant quant à son cursus de formation, sa progression, son questionnement, ses
ressources, ses difficultés et ses absences.
Un bilan semestriel permettra de faire le point sur l’acquisition des compétences avant la CAC. D’autres
entretiens peuvent être effectués à l’initiative de l’étudiant ou du formateur.
Les temps d’échange et de régulation Ces temps sont programmés à l’initiative des étudiants et/ou des responsables pédagogiques: ils
permettent une expression collective et des échanges entre la promotion et les référents d’année.
Ils visent à optimiser la mise au travail, l’appartenance au groupe professionnel.
d. Évaluations
Les modalités d’évaluation sont variées et conformes au référentiel de formation :
Elles se déroulent majoritairement en fin de semestre 3 et 4 selon le calendrier universitaire, toutefois des
évaluations sont possibles pendant le semestre. Des épreuves sont organisées en région conjointement
avec l’université et les autres instituts. Les dates seront communiquées ultérieurement par voie d’affichage.
Les formateurs de 2ème année sont :
Jean Christophe PEZERAT (reférent promotion)
Sylvie RONTEIX (référent promotion)
Maité MADIOT
22
Sébastien LALANNE
Bénédicte PERRET
3. LA 3EME ANNEE
3.1 Les objectifs pédagogiques des semestres 5 et 6
Les objectifs doivent permettre aux étudiants de devenir des professionnels situés.
En fin de 3ème année, les étudiants doivent prendre en charge globalement et de façon personnalisée un
secteur de soins.
Les étudiants continueront à aborder des situations d’une complexité croissante, en mobilisant l’ensemble
des compétences infirmières.
Ils développeront particulièrement cette année :
1. La compétence 4 : « mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique »
A l’IFSI
• Maîtriser les connaissances relatives aux maladies cancéreuses, aux soins palliatifs et aux
pathologies psychiatriques, et identifier les soins infirmiers afférents à ces processus
pathologiques.
• Des exercices pratiques seront proposés en fin de semestre 6 (sondage vésical, pose de sonde
nasogastrique, aspiration endo-trachéale et soins de trachéotomie)
En stage
• Cibler les apprentissages en lien avec la compétence 4 en élaborant des objectifs spécifiques.
Travailler systématiquement les thérapeutiques rencontrées.
2. La compétence 1 : « évaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier »
• Les étudiants doivent travailler leur raisonnement clinique pour toutes les personnes qu’ils
prennent en charge dans la perspective d’un diagnostic clinique ciblé et consensuel.
3. Et plus spécifiquement les compétences : C7 : « analyser la qualité des soins et améliorer sa pratique professionnelle », C8 : « rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques » C9 : « organiser et coordonner des interventions soignantes »
• Acquérir les connaissances des UE et UI spécifiques à ces compétences.
• Fixer des objectifs de stage précis et évolutifs centrés sur ces compétences.
• Repérer les situations apprenantes spécifiques à ces compétences et progresser dans la
gestion des soins infirmiers afférents.
4. Des connaissances dans un domaine spécifique
23
• Il est proposé aux étudiants l’inscription à une unité d’enseignement de leur choix, parmi des
propositions de thèmes : urgences/réanimation, violence, plaies et cicatrisation, éducation
thérapeutique du patient, pédiatrie.
• Après négociation avec l’équipe pédagogique, l’étudiant a la possibilité de réaliser un stage
dans un lieu de son choix (à l’étranger ou dans une discipline spécifique), en relation avec
son projet professionnel (au semestre 6).
• poursuite du projet transversal « plaies et cicatrisation ».
• Poursuite du projet transversal interdisciplinarité : ce projet permettra aux étudiants
d’expérimenter le travail en pluridisciplinarité par la mise en place d’un projet de soin et
de vie pour une personne requérant l’intervention de professionnel sanitaires et sociaux.
Ce projet sera mené en mixant des étudiants de différents instituts et de différentes
disciplines professionnelles.
Les nouvelles compétences travaillées doivent conduire l’étudiant vers une gestion élargie du soin :
• Savoir se situer au sein d’une équipe pluridisciplinaire
• Organiser l’ensemble des soins requis pour les personnes confiées
• Participer à la recherche infirmière
• S’ouvrir aux problématiques professionnelles en intégrant les dimensions politiques, économiques,
éthiques et sociales
• Transmettre ses savoirs
• Assumer sereinement ses responsabilités professionnelles
� Le mémoire de fin d’études
Des guidances collectives sont organisées et permettent l’accompagnement de la réflexion de chaque
étudiant. Un formateur directeur de mémoire anime un groupe de 8 étudiants sur l’intégralité de la
guidance.
La participation active de chaque étudiant dans le groupe permet l’enrichissement de la réflexion
individuelle.
Les modalités d’évaluation et de soutenance se feront avec un jury composé du formateur guidant et d’un
professionnel expert dans le thème du travail.
� Les UE optionnelles : au semestre 5 (mois de janvier) les étudiants bénéficieront d’une UE
optionnelle centrée sur la préparation à leur future prise de fonction (droit du travail, préparation de la
phase de recherche d’emploi, clarification du projet professionnel, démarches administratives post diplôme
d’Etat…).
Au semestre 6 les étudiants auront le choix entre différentes UE optionnelles qui seront proposées. Les
thèmes proposés sont : plaies et cicatrisation, puériculture, réanimation, violence et agressivité, ETP.
3.3 Les stages
Les stages sont répartis comme suit :
- cinquième semestre : un stage de dix semaines.
- sixième semestre un stage de :
1. sept semaines : ce stage peut s’effectuer hors pool (à l’étranger ou en dehors du
département) sous condition de l’acquisition des compétences requises pour valider son
parcours de formation.
2. huit semaines : ce stage clôture la formation
24
Ces stages permettent une ouverture sur un milieu professionnel spécifique et la confirmation du projet
professionnel.
Les étudiants ont la possibilité de réaliser un stage de sept semaines à l’étranger dans le cadre d’un projet
accompagné par le Conseil Régional. L’investissement de l’étudiant est dans ce cas requis, du début à la fin
du projet (travail préparatoire de montage de projet important à fournir).
Lors des stages des retours à l’Institut de Formation peuvent être programmés. Dans le cadre du suivi de
l’étudiant, les formateurs assureront une visite en stage chaque semestre.
Les affectations de stage sont réalisées par Sandrine BARON en collaboration avec l’équipe pédagogique et
sous la responsabilité de la Directrice de l’Institut Nathalie LAURENT.
Elles tiennent compte :
- du parcours de stage
- des besoins en formation
- du projet professionnel de l’étudiant
- des vœux argumentés de l’étudiant autant que possible
Néanmoins elles restent soumises aux possibilités d’accueil des étudiants par les différentes structures avec
lesquelles collabore l’institut de formation.
Les formateurs référents du suivi pédagogique de 3ème année sont :
Argé Isabel (référent de la promotion)
Bartholome Cécile
François Odile
Roussillon Thierry (référent de la promotion)
Saget Laure
VIII. LES INDICATEURS D’EVALUATION DU PROJET PEDAGOGIQUE Chaque année le projet pédagogique est évalué et rajusté si nécessaire. L’évaluation du projet se fait par la
succession de bilans avec les formateurs et les étudiants afin de recueillir l’avis de toutes les personnes
concernées. Ainsi, en fin de chaque semestre un bilan du semestre est organisé avec les étudiants et les
formateurs ayant participé à la mise en œuvre de ce semestre. Un compte rendu est établi.
La directrice assiste à ce bilan. Les points suivants sont abordés :
- remarques des étudiants sur l’organisation des UE
- éléments significatifs du semestre ou de l’année qui ont permis aux étudiants de progresser
- difficultés majeures durant le semestre ou l’année
- apports des UE cœur de métier
- le regard porté par les étudiants sur le suivi pédagogique
- vécu de l’accompagnement par l’équipe pédagogique
- vécu de l’accompagnement par les formateurs référents de la promotion
- ressenti quant à l’ambiance de la promotion et la dynamique des groupes.
- avis sur les parcours de stage
Les échanges sont riches et constructifs et aboutissent souvent à des propositions intéressantes.
Un bilan de fin de formation est organisé avec les 3ème années dans les mêmes conditions. L’objectif est de
mesurer sur l’ensemble du dispositif de formation le niveau de satisfaction des étudiants et les motifs de
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leurs insatisfactions, la performance de l’organisation, connaitre les attentes des étudiants ce qui leur
parait important pour améliorer leurs conditions d’apprentissage.
Une réunion de bilan de fin d’année est organisée avec tous les formateurs et la directrice où sont repris
l’analyse critique réalisée par les étudiants et où les formateurs peuvent au regard de ces remarques et de
leur perception de la qualité du projet écoulé émettre des propositions d’améliorations.
Le projet sera alors réajusté au mois de juillet et présenté lors du premier conseil pédagogique de l’année
scolaire.
IX. ANNEXE