POL3140Psychologie politique
Cours 4
La cognition
Programme
Le modèle des heuristiques
Les faiblesses des heuristiques
Le modèle en ligne (‘online’)
Le modèle d’échantillonnage des considérations
Le modèle des heuristiques
Cours 4
La cognition
Modèle des heuristiques
Les électeurs utilisent des raccourcis affectifs et cognitifs leur permettant de simplifier leurs choix politiques et de développer des opinions raisonnables.
Les raccourcis sont efficaces puisqu’ils requièrent peu d’information et génèrent des solutions fiables à des dilemmes complexes
Hétérogénéité
Le genre d’heuristique utilisé varie selon le niveau de sophistication politique.
L’usage de r. affectifs est plus probable chez les gens peu sophistiqués.
L’usage de r. cognitifs est plus probable chez les gens plus sophistiqués.
Hétérogénéité
Exemples d’heuristique chez Sniderman, Brody et Tetlock
‘likability’
‘availability’
‘desert’
Heuristiques chez Lupia
Californie, 1988
Référendum sur la réforme du système d’assurance-auto
5 propositions techniques et complexes
Heuristiques chez Lupia
Raccourci informationnel:
Les gens qui connaissent l’identité des commanditaires des propositions référendaires devraient faire les bons choix.
Heuristiques chez Lupia
Les faiblesses des heuristiques: Kuklinski et Quirk
Cours 4
La cognition
Les heuristiques mènent-ils aux bon choix?
les libellés partisans
l’heuristique ‘availability’ (SBT)
l’heuristique ‘likability’ (SBT)
l’heuristique ‘cue’ (Lupia)
Les heuristiques mènent-ils aux bon choix?
La politique :
requiert des réponses à des questions difficiles,
ne rend pas de l’information pertinente facilement accessible,
n’encourage pas la réflexion et la délibération,
et procure rarement du feedback.
Les heuristiques mènent-ils aux bon choix?
Biais parmi les jugements politiques :
Recours à des stéréotypes Excès de confiance Résistance à la correction Influence des arguments faciles Interprétation biaisée des messages Écarts entre les + et les - informés
Les heuristiques mènent-ils aux bon choix?
Les citoyens tendent au biais et à l’erreur lorsqu’ils utilisent leur peu d’information.
Les inférences basées sur les facteurs de long terme auront tendance à bien fonctionner.
Les inférences basées sur les facteurs de court terme auront tendance à être problématiques.
Le modèle en ligne
Cours 4
La cognition
Le modèle en ligne
Lorsque le but d’un individu est de former une impression, il évalue l’information au moment où il l’a croise et il l’intègre dans un jugement roulant qui réside dans la mémoire de long terme.
L’information qui a contribué au jugement est vite oubliée.
Lorsqu’il se prononce, c’est ce jugement qui est rappelé, pas l’information d’origine.
Le jugement est constamment mis à jour.
Expérience:
– 2 candidats fictifs
– Profil de leurs positions sur les enjeux
– Mesure des impressions
– Délai de temps
– Mesure des impressions et du rappel
Le modèle en ligne
Le modèle en ligne
Résultats:
– Rappel piètre
– Souvenir des éléments se dégrade
– Souvenir de l’impression reste stable
– Rappel peu corrélé à l’évaluation
– Message davantage lié à évaluation
Le modèle d’échantillonnagedes considérations
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La cognition
Il y a beaucoup d’instabilité des opinions à travers le temps.
Il y a beaucoup d’instabilité des opinions liée à des variations dans la construction du questionnaire.
Les gens expriment des opinions au sujet d’enjeux et de personnes fictifs.
Il y a des différences entre les opinions informées et les opinions peu informées.
Constats
Le modèle d’échantillonnage
Les citoyens ne possèdent pas d’opinions préexistantes.
Ils ont un mélange de considérations partiellement cohérentes.
Lorsqu’ils sont questionnés, ils survolent un échantillon de ces idées, surtout les plus saillantes, et ils choisissent parmi les options offertes.
Le modèle d’échantillonnage
Considération : raison pour appuyer un côté d’un enjeux
Axiome 1 : ambivalence
Axiome 2 : réponse
Axiome 3 : accessibilité
Résultats
Signes d’ambivalence des considérations (axiome 1).
Corrélation entre balance des considérations et choix (axiome 2).
Davantage d’engagement mène à davantage de réflexion et davantage de considérations accessibles (axiome 3).
Compatibilité avec les constats?
L’instabilité des opinions
Les effets de questionnaire
Les opinions sur les enjeux fictifs
L’impact de l’information
Implications
Les gens n’ont pas de véritable opinion
Le changement d’opinion n’est qu’une modification du mélange des considérations
La persuasion passe par la manipulation des considérations activées
Conclusion
Quel modèle a raison ... ?
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