elle estpas belle
la vie ?!
Décembre 2012 - n° 40 - lebonbon.fr
paris18e
Photos © Flavien Prioreau
Tel: 06 98 31 34 92
www.flavienprioreau.com
Modéle : Marin
1 — 18
édito 'Bon'jour !
Président
Jacques de la Chaise
Photo couverture
Flavien Prioreau
Rédactrice en chef
Elise Monnier
Graphiste
Gaëlle Lepetit
Secrétaire de rédaction
Sophie Rosemont
Rédaction
Clara Rosenfeld, Jérôme Casanova,
Perrine Postic, Romain Delaroche,
Elise Monnier
Photographes
Quentin Crestinu, Perrine Postic,
Jérôme Casanova, Claire Streetart,
Clara Rosenfeld, Johann Dorlipo,
Arnaud Pyvka, Bulle Solvet
Partenariats et culture
01 48 78 15 64
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SAS Le Bonbon
12, rue Lamartine - Paris 9e
SIRET 510 580 301 00032
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Régie grands comptes
06 33 54 65 95
Amis Terriens, prenons de la hauteur !
Ça tombe bien, notre quartier haut-perché est un marche-pied vers les
étoiles. Fermons le clapet des mal lunés par un trop plein d’optimisme
sucré. En ce mois de décembre 2012, les fêtes de Fin du Monde éclipse-
raient presque les fêtes de fin d’année. 5125 ans qu’on en parle et plus
que trois petites semaines avant le jour J, on ne devrait pas flipper plus
que ça? Déjà qu’il n’y a plus ni saison, ni jeunesse, qu’on perd ou gagne
une heure au bon vouloir du cosmos (comme dit une amie: « c’est le jet-
lag des pauvres »)… Tout fout le camp.
Il faut mener sa vie en aveugle pour croire à de telles sornettes. Ouvrons
plutôt nos oreilles à la petite Lou, 7 ans, amoureuse pour la première
fois ou Huguette qui estime que fêter ses 90 ans « c’est un cap à pas-
ser ! ». Continuons de nous émerveiller des petits riens qui font la cou-
leur du jour. Et s’il nous reste effectivement qu’une poignée d’heures
à nous aimer, regrettons que le mariage pour tous ne soit pas une évi-
dence, que les petites magouilles entre amis de nos politiciens soient
plus navrantes que la 46e saison d’Amour, gloire et beauté et, enfin, qu’il
soit encore possible pour un quinquagénaire bienheureux de s’offrir un
suprême de crottes de nez sous nos yeux ébahis.
C’est peut-être dommage en fin de « conte » de n’y croire qu’à moitié, à
cette fin du Monde qui aurait pu donner un bon coup de pied dans les
eaux stagnantes, histoire de finir en beauté.
Il nous reste le plaisir de la surprise, le chemin vers l’inconnu, que ris-
quons-nous au juste?
Le bonheur.
Vous rêviez? Eh bien vivez maintenant.
À l’année prochaine.
Elise Monnier
3 — 18
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le magasin
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fenêtres
Peintures farrow & Ball - guittetPaPiers-Peints d’éditeurs
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Showroom Les Peintures XVIIIe
3 — 18
sommaire
6. Akiza : la galerie 10. Disiz
18. Eric Katz 22. Charles-Baptiste
14. Claire Streetart
28. Vidéo-club de la Butte
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile
12. La Bonne Table
14. Le Bon Art
16. Le Bon en Arrière
17. Les Bonnes Annonces
18. Le Bon Artisan
20. Les Bons shops
22. Le Bon Homme
24. Les Bons Horoscope
26. Les Bons Snapshots
28. Le Conte est Bon
30. Le Bon Agenda
32. Les Bonnes Adresses
Décembre 2012
5 — 18
Samedi 15 décembrede 18h à 2h
101, rue amelot - 11e
entrée libre
préSente
5 — 18
le bon timing Les événements à ne pas manquer !
Ceux qui arrivent
Le Bal invite les jeunes espoirs de demain à entrer
dans la danse. Récemment diplômés d’une école
d’art, ils présenteront le résultat de leur interroga-
tion sur « l’immensité des possibles de la création »
en abordant des thématiques telles que l’intime, le
territoire ou encore le quotidien.
14 décembre au 6 janvier - Le Bal - www.le-bal.fr
6 Impasse de la Défense - Tél. : 01 44 70 75 51
Izïa
On ne présente plus l’enfant terrible du rock, c’est
bien le sang Higelin qui coule dans ses veines! Le
venin solaire d’Izïa, auréolé de guitares hurlantes,
enflammera trois soirs de suite les planches du Tria-
non. De quoi nous faire vibrer et suer de passion. So
much trouble !
5 au 8 décembre - Le Trianon - Tél. : 01 44 92 78 00
80 bd de Rochechouart - www.iziamusic.com
MU X_CLUB @ Divan du Monde
Pour fêter ses 10 ans, le collectif MU organise une
semaine de fête qui se termine en apothéose au
Divan du Monde. Pour ce «Mux_Club» le collectif et
son partenaire Hartzine ont concocté une program-
mation Techno / House de haut-vol: David Shawn &
The Beat // Ricardo Tobar // Dye // Etienne Jaumet.
Samedi 15 décembre - 23h30
Le Divan du Monde - 14€ - www.divandumonde.com
Théâtre
Soirée
Concert
Expo
Une petite douleur.
Une oeuvre de jeunesse méconnue d’Harold Pinter
mise en scène par M-Louise Bischofberger qui passe
à la loupe les comportements humains. Une guêpe
diabolique à l’heure du thé, la présence inquiétante
d’un marchand d’allumettes, il n’en faudra pas plus à
Edouard et Flora pour basculer dans l’absurde.
Du 7 au 22 décembre à 20h30 - Théâtre des Abbesses
31 rue des Abbesses - Tél. : 01.42.74.22.77
DR
/Dor
othé
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avoi
se/D
R/D
R
6 — 18 7 — 18
6 — 18 7 — 18
le bon commerçant
Il y a à peine plus d’un mois, la rue Tholozé fêtait l’ar-
rivée d’une nouvelle habitante au n°3, Akiza. Figure
de proue de ce lieu d’exposition et concept store
imaginé par YoSHii et Robinson, la poupée éponyme,
Akiza, s’entoure d’Arts Étranges et nous sert de guide
dans ce cabinet de curiosités rétrofuturiste.
Akiza est avant tout une figure anthropomorphe aux
allures d’icône symboliste, une petite poupée aux
traits réguliers dont le visage demeure invariable
lorsqu’elle se plait à déployer une infinité de corps
tantôt organiques, tantôt mécaniques, dans un amas
barocco-industriel rétrofuturiste. Sa bouche béante
laisse coi. Selon l’oeil qui la regarde, elle est tour à
tour cri muet, bâillon-boule ou poupée gonflable à
l’érotisme glacial. Graphiquement proche de la cal-
ligraphie, les pochoirs sur toile de Robinson sem-
blent taillés au scalpel pour un rendu fin et incisif.
Une signature graphique puissante, souvent symé-
trique, toujours en noir et blanc, grave Akiza dans
notre esprit de manière indélébile. Ainsi, nous allons
faire une rencontre visuelle que nous ne sommes
pas prêts d’oublier. Depuis 2003 déjà, elle se décline
sur des tee-shirts en série numérotée et limitée à 50
pièces à un rythme effréné : « Cet été, nous avons fêté
notre centième modèle différent ! » nous annonce fiè-
rement Robinson.
Et il y a de quoi être fier. Dès lors, quoi de plus naturel
que d’ouvrir un lieu d’exposition et d’exploration qui
s’articule autour de ce projet ? Il faut dire qu’Akiza
porte en elle les trois grands axes de travail de notre
couple curateur YoSHii et Robinson: la notion de pro-
pagande graphique et typographique, la promotion
des Arts Sombres et Curieux et la valorisation du
Lowbrow Art (ndlr: « les arts dits mineurs » en oppo-
sition à l’Highbrow art « les arts majeurs » du marché
traditionnel et élitiste de l’art contemporain), notam-
ment à travers le Street art. Outre les créations à l’ef-
figie d’Akiza, la galerie propose à la vente une série
d’objets en exclusivité tel le « sac téléphone », créa-
tion d’un des dessinateurs d’Astroboy importée du
Japon, dont elle est l’unique distributrice en Europe
et privilégie toujours le made in France, comme ces
carnets créés à partir de disques vinyles de Block
Rekordz ou la collection de bijoux de Pretty Dolls
Factory, où chaque pièce est unique car entièrement
sculptée à la main et montée sur des chutes de tissus
haute-couture.
Renouvelée tous les deux mois, une exposition thé-
matique mélange, sans distinction, artistes et créa-
teurs autour d’une thématique commune. Actuel-
lement et jusqu’à la mi-janvier, l’exposition « L’Oeil
Grand Ouvert », dont les initiales forment ingénieu-
sement le mot LOGO. Pour l’occasion, Akiza invite le
street-artiste Le Cyklop avec une série limitée en
quatre couleurs composée de 15 tee-shirts par cou-
leur (exclusivité qui sera d’ailleurs proposée à chaque
exposition, prochainement avec le groupe Punish
Akiza : La Galerie
ARTS ÉTRANGES ET ESPRITS LIBRES
Publi-reportage Elise Monnier
Photos Quentin Crestinu
8 — 18
le bon commerçant
Yourself), mais aussi les dessinateurs d’Arts Étranges
Vavjeniak et Lost Fish, ainsi que les doudous de
Bon’home, dérangeantes silhouettes rappelant les
combinaisons fétichistes en latex avec leurs yeux
perçants.
Parsemées ici et là, de vieilles jumelles de théâtre
et des lampes rétro de Kiki l’Éclaireur plantent défi-
nitivement le décor de ce boudoir obscur et lunaire.
On ne s’y trompe pas, nous avons passé la porte d’un
monde alternatif entre Metropolis et Pop Surréa-
lisme où il faut savoir voir au-delà de l’évidence. À la
lisière du fantastique, l’iconographie d’Akiza ne fait
jamais dans la provocation, il suffit de laisser agir son
pouvoir d’évocation. Dans son langage graphique en
noir et blanc, Robinson explore un discours en demi-
teinte et épuise toute les nuances de gris. Il faut
parfois y regarder à deux fois pour voir ce que cache
« un voyage au centre de la Lune ». Étant de fervents
défenseurs de la liberté individuelle et de la cause
animale, vous ne trouverez chez nos partners in crime
ni cuir, ni fourrure mais deux esprits libres et ouverts,
sans tabou, en harmonie avec la vie. Nous terminons
d’ailleurs notre voyage au Couvent des 69 Gaules
(Lyon) avec une série de 69 tee-shirts dans laquelle
Akiza incarne une Soeur de la Perpétuelle Indulgence
dont 10€ seront reversés aux bonnes oeuvres de
l’ordre. Quand un cadeau devient une bonne action,
pourquoi s’en priver ? Paix et amour pour tous, c’est
surtout ça l’Esprit de Noël.
Akiza : La Galerie
3, rue Tholozé
www.akiza.net
www.akizashop.net
—
Ouvert tous les jours de 11h à 20h
8 — 18
10 — 18 11 — 18
la bonne étoile
Au printemps dernier, Disiz revenait après trois ans
d’absence présenter son EP Lucide à La Boule Noire.
Très attendu, l’album Extra-lucide est sorti le 29
octobre. Rencontre en nuances avec un artiste qui
vit les yeux grands ouverts sur le monde et nous
ouvre la porte du sien.
Révélé au grand public à l’été 2000 grâce à son tube
« J’pète les plombs » Disiz s’auto-qualifie volontiers
« d’enfant gâté du rap », il nous explique: « Le succès
m’est arrivé très jeune, et j’ai eu Akhenaton et Joey
Starr sur mon premier disque, comme ça ». D’origine
sénégalaise, il grandit à Évry au son de la triade du
rap français IAM-NTM-MC Solaar avant d’élargir
rapidement son horizon musical à Nas, Redman et la
majeure partie du rap de la Côte Est des États-unis
des 90’s et enfin à Snoop côté Ouest. Refusant les éti-
quettes, il n’est pas dans l’évidence. En parallèle de la
musique, il écrit deux romans, passe son bac, et un
récent passage par le rock sous le pseudo Disiz Peter
Punk achève de l’affranchir des codes acquis durant
son adolescence. Jusqu’alors, il arborait sur ses
sweats la pilule rouge de Matrix permettant de voir le
monde tel qu’il est, aujourd’hui un coeur la remplace
et laisse penser que tel le Petit Prince, Disiz « ne voit
bien qu’avec le coeur » ce qu’il confirme en disant « Le
coeur a un sens, le coeur est un sens. Le coeur a un
cerveau. » Loin de vivre « au pays des Bisounours »
il ne glisse pas pour autant vers le cynisme systé-
matique comme remède à la laideur du monde et ne
poétise pas sa vie non plus. « Je laisse ça aux bour-
geois-bohèmes ! », s’amuse le chanteur avant d’ajou-
ter : « Vérité et transparence sont deux mots similaires
pour moi ». Son remède, Disiz le trouve dans la litté-
rature, un véritable pansement selon lui: « Tolstoï a
été inspiré pour changer une partie du monde, tout
comme Malcolm X. » Il rejoint d’ailleurs l’écrivain sur
l’idée que « l’art pour l’art est nul », il y a une part de
politique dans celui de Disiz qui n’a pas l’habitude de
mâcher ses mots. « La fin de la domination stupide de
l’homme sur la femme peu importe les sociétés et les
cultures quelles qu’elles soient, l’imagination enfan-
tine, l’humilité et l’acceptation des croyances ou non-
croyances et spiritualités de chacun » seraient selon
DisizCOEUR GANGSTER
Texte Elise Monnier
Photo Johann Dorlipo
crée ou que l’on m’envoie. Ensuite vient l’essai comme
au rugby. Puis la transformation, quand les paroles
font corps avec la musique et que je fais écouter à mes
bienveillants. »
Que pouvons-nous souhaiter à Disiz sous le sapin ?
Une collaboration avec Alain Souchon dont il admire
le détachement, le talent et la modernité.
Décidément, il n’a pas fini de nous surprendre.
Extra-lucide dans les bacs
(Lucidream - Def Jam France)
10 — 18 11 — 18
lui les valeurs à développer pour un monde meilleur.
Il trouve également la foi dans l’intime conviction
de « ne pas errer sur terre sans but et de ne pas être
seul. » Quand nous abordons son processus créatif,
il est très clair et nous ne prendrons pas le risque de
déformer ses propos: « Une chanson, je pense, née
d’un sentiment perpétuel que je traduis tantôt en
lumière tantôt en pénombre, mais il reste le même,
à savoir une extrême sensibilité au monde, aux gens.
Ensuite vient la corrélation avec tel ou tel auteur de
littérature, de musique ou de film qui me donne un
sens, un exemple, une manière, un angle pour expri-
mer cette sensation et cette pulsion. Après vient une
recherche de thème en fonction d’une musique que je
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la bonne table Publi-reportage Elise Monnier
Photo Web18 / Sandra Boulou
Crep’usculeLe délice à la poêle
Derrière la devanture aux allures de modèle réduit,
se cache une crêperie discrète où la qualité de l’as-
siette n’a d’égale que la gentillesse du patron Mic-
kael. Ne vous laissez pas tromper par l’apparente
simplicité du lieu, ici l’exigence règne et le talent
vous met en appétit.
La porte à peine poussée, un fumet riche et délicat
vous parfume les narines et titille les papilles. « Déli-
cieux, comme d’habitude », commente une cliente,
comme pour nous annoncer la saveur. Aux petits
soins, Mickael s’assure de la satisfaction de sa
clientèle. Nous avons affaire à un homme de métier.
Après avoir été à la tête de 19 cuisiniers, ce chef
passionné décide d’ouvrir son propre restaurant il y
a trois ans. Sans chichi, Crep’uscule ne joue pas les
cartes postales bretonnes. Ni triskel sur les sets de
tables, ni ancre de marine aux murs et nous appré-
cions ce cadre minimaliste simplement rehaussé de
trouvailles arty de notre hôte: « ça change comme en
cuisine ! », s’amuse Mickael. La déco ne faisant pas
diversion, nous pouvons donc nous concentrer sur le
contenu de notre assiette et c’est bien là que tout se
joue. « Mon métier, c’est la cuisine » résonne comme
un slogan et c’est par l’extrême fraicheur et la qualité
des ingrédients utilisés que se distingue notre chef.
La base de sa cuisine, c’est le grand chelem: produits
bio, locaux, et de saison. Le tout cuisiné à la demande,
rien que ça. Parcourir la carte de Crêp’uscule, c’est lire
un poème sur l’art des mets. En voici un avant-goût
qui ne manquera pas de vous faire saliver. Pour vous
réchauffer, pourquoi ne pas ouvrir les festivités
avec une soupe gratinée à l’oignon avant de choi-
sir votre copieuse galette de sarrasin ? C’est chose
faite ? Poursuivons avec une galette à l’andouille de
Guéméné ou « la Crep’uscule » au filet de canard
rosé et ses pleurotes sautées. À moins que celle au
filet mignon de porc aux endives et champignons
n’ait votre préférence ? Comme nous glissons dans
la période des fêtes, la maison propose sa galette
au foie gras de canard, profitez-en, c’est de saison !
Quelques gorgées de cidre plus tard, il est temps de
regarder la carte des desserts. Si vous êtes sages,
nous la passerons à la loupe le mois prochain, nous
vous laissons pour l’instant avec l’eau à la bouche. À
l’heure de l’addition, Mickael pense encore à vous en
proposant une formule MIDI à un prix aussi léger que
sa pâte : 10€50 du lundi au samedi. Et pour les lève-
tard du dimanche, un brunch à 19€90 vous attend
jusqu’à satiété de 11h à 16h.
Une adresse incontournable pour les férus de la
crêpe revisitée à la sauce grand chef !
Crep’uscule
91, rue Lamarck - Tél. : 01 42 64 29 20
Réservation 48h à l’avance :
www.lecrepuscule.fr
12 — 18 13 — 18
les bons plans Publi-reportage Perrine Postic
& Romain Delaroche
Ô Bubble Une Bulle d’originalité dans votre thé
Pousser la porte d’O Bubble, c’est prendre le risque
d’y revenir ! Ce salon de thé ouvert en septembre
par deux amoureux de la cuisine et des voyages pro-
pose une spécialité originale à laquelle on prend vite
goût : le Bubble Tea. Le quoi ?
Si les smoothies et autres breuvages hybrides ont
vite pris leur place dans nos routines alimentaires,
le Bubble Tea reste encore confidentiel. Il s’agit pour-
tant d’une boisson délicieuse découverte par les
deux gérants lors d’un voyage à Singapour. Compo-
sée de thé vert ou noir et agrémentée d’une saveur
au choix (goyave, kiwi, mangue… etc), l’originalité de
la boisson réside dans les petites perles de tapioca
ou de fruits qui tapissent le fond du gobelet : les
fameuses « bubbles ». Ces petites billes gélatineuses
s’aspirent à l’aide d’une paille XXL et celles aux fruits
éclatent en bouche ! Ce surprenant mélange à dégus-
ter froid ou chaud se suffit à lui même ou s’accom-
pagne de délicieuses pâtisseries artisanales améri-
caines (carrot cake, cupcake, cheesecake) ou encore
de copieux bagels faits maison. Les maîtres du lieu
vous accueilleront avec convivialité dans un espace
chaleureux où vous pourrez tester leur formule
bagel/Bubble Tea pour déjeuner (8,5€) et la formule
brunch (18€) le dimanche.
47 bis, rue d’Orsel - Tél. : 01 42 64 71 13
Page Facebook : www.facebook.com/obubble
Ouvert du mardi au vendredi de 8h30 à 19h30
Samedi et dimanche de 9h30 à 19h30
La Boulangerie FrançoisRue Custine on customise les coutumes
À l’angle des rues Custine et Hermel, la Boulangerie
François mêle l’amour des choses bien faites et le
plaisir de l’innovation.
Les riverains ne sont pas les derniers à le savoir. Tous
les jours, ils reviennent croquer dans la baguette
des prés (blé, seigle, tournesol, sésame, lin brun, lin
jaune), entamer le bien-nommé « tour de meule »,
ou bien déguster les pralinés, ganaches, cerises et
autres gâteries. Même la baguette ordinaire réserve
des surprises. « Seize restos du quartier s’approvi-
sionnent ici »: depuis deux ans, Christophe François,
le maître des lieux, se plaît à jouer avec nos papilles.
« Parfois, on met une nouvelle saveur en dégusta-
tion ; si ça plaît on la rajoute à la gamme ». Ici comme
ailleurs, on a déjà Noël en tête. « On ne sait plus com-
ment les gens consomment. » Noël ne se fête plus
le jour J, mais sur plusieurs semaines ! Ainsi, dès
décembre, vos macarons se déclineront au sucré
comme au salé : chocolat-foie gras, champagne-
fraise des bois, marron-jasmin, truffe, et le très pré-
cieux « chèvre-piment d’Espelette ». Côté bûches,
notre coeur penche pour la « Champagne-Cassis »,
mais la bonne vieille « Crème au beurre » fera la joie
des puristes. Mais Noël c’est à la fin du mois, d’ici là
il faut encore bûcher !
54, rue Custine
Boulangerie François
Tél. : 09 61 07 03 43
Ouvert de 7h à 20h
14 — 18 15 — 18
14 — 18 15 — 18
le bon art
Des bouches se séduisent, s’entremêlent, s’eni-
vrent dans une ruelle, un recoin, première à gauche,
deuxième droite… Sur les murs, un baiser qui arrête
le temps et les passants. Une discrète signature,
« clairestreetart.com », est le seul indice qui nous
mène à l’artiste. Rencontre avec ces collages qui ont
quelque chose des amoureux de l’Hôtel de Ville de
Doisneau. Intemporel et universel.
Quand elle faisait ses classes sous le chant des ciga-
les avant de revenir côtoyer les sympathiques pigeons
parisiens, cette plasticienne, diplômée des Beaux
Arts de Montpellier, réalisait déjà à l’époque des ins-
tallations qui mettaient en corrélation la 2D et la 3D.
Dans la vie de Claire, l’art tient une place essentielle
dans la mesure où il permet de « résister à l’appau-
vrissement de l’imagination dans notre société »
grignotée à tout va par « un déferlement d’images
auquel nous sommes soumis » et nous donne la pos-
sibilité de « découvrir des paysages inconnus, de voir,
de partager autre chose ». Depuis quelques années,
en parallèle de la pratique de la photographie et du
dessin, elle développe son projet de collage Duetto
X, le X représentant « l’interdit, mais aussi l’inconnu,
la donnée non définie, à définir ». Des silhouettes
stylisées en noir et blanc, souvent rehaussées par
une touche de couleurs, surmontées par deux visa-
ges cachés, presque effacés. Que font vraiment ces
amants aimantés ? Pour Claire, « ne pas donner trop
d’informations, c’est laisser les gens imaginer ce
qu’ils veulent, qu’ils mettent un peu de leur histoire
à eux ». Voyeur, contemplatif, dérouté, le passant fait
partie intégrante de l’œuvre. Des collages de couples
à échelle humaine qui cultivent le sensuel aux yeux
de tous, c’est sûr que ça peu décoiffer mamie et faire
sourire le petit Théo ! « On est bombardé d’images et
de messages, de symboles et de slogans, j’ai besoin
de trouver un peu d’air dans tout ça, de renouer avec
une idée claire et lisible, quelque chose d’identifiable
visuellement », explique Claire.
Un cocon de volupté placé dans un décor tout en
relief, celui de la ville. « La rue permet de créer à cha-
que fois une nouvelle situation et donc une nouvelle
histoire », raconte-t-elle. Le street art, c’est éphé-
mère, n’importe qui peut passer et choisir de l’enlever,
de l’abîmer, de le taguer et si ce n’est pas quelqu’un,
c’est le temps qui s’en chargera… C’est plutôt beau
de voir certains collages s’abîmer ou même devenir
le support d’autres expressions. D’ailleurs des amou-
reux se sont appropriés certains couples en y écri-
vant leur nom ou initiales, par exemple », continue-
t-elle. Si vous n’êtes pas encore tombés sur un de
ses collages, il y a de grandes chances pour que ce
soit bientôt le cas sachant qu’elle vient fraîchement
d’en poser dans le 18e. S affole H, M teste T, H égare
S… Des titres qui énoncent la règle du jeu, de l’action
pas de la description. La prochaine fois que vous irez
chercher des croissants à votre bien-aimé, ouvrez
grand les yeux, ça réveille les sens !
www.clairstreetart.com
Claire Streetart UNE CARESSE SUR LES MURS
Texte Clara Rosenfeld
Photos clairestreetart.com
le bon en arrière Texte Elise Monnier
Photo DR
Si l’imprimé vichy rose et blanc fait aujourd’hui
partie de notre patrimoine, on oublie volontiers
que l’avant-gardisme d’un homme de Barbès, Jules
Ouaki, est la source de ce succès international qui
ne cesse de coloniser nos villes depuis 1948. Grim-
pons l’arbre généalogique de Tati, entreprise
familiale aux multiples branches.
Impossible de longer le boulevard
Rochechouart sans être happé
par la foule qui entre et sort des
magasins Tati. Difficile aussi
d’imaginer qu’à l’emplacement
de l’actuel magasin principal,
on ne faisait pas la queue aux
caisses mais devant l’assommoir
du Père Lacombe qui servit de décor
au roman de Zola. C’est la vocation des
murs de cacher des mystères et nous allons
tenter de percer le secret d’un succès.
Après la guerre, Jules Ouaki, sellier tunisien, ouvre
un premier bazar de 50m2 au 18, boulevard Roche-
chouart. Bien qu’annexant petit à petit une grande
partie du boulevard, le magasin de Barbès restera
l’unique Tati jusqu’en 1978. À l’origine, l’enseigne
aurait dû se nommer Tita, du surnom de sa mère,
Esther, mais la marque étant déjà déposée, c’est bien
le nom Tati porté par les couleurs « Bardot » qui sera
l’étendard de l’inventeur du libre-service textile. Il a
une idée simple, inspirée par son ancienne activité
d’exportateur et l’environnement populaire de Bar-
bès dans lequel il évolue, il souhaite permettre à des
familles entières de s’habiller au plus bas prix. Pour
cela, il achète cash des lots soldés qu’il renouvelle à
haute fréquence, de la culotte à 1 franc aux fameuses
robes de mariées à moins de 500 francs dès la fin
des années 60. La ménagère en a pour son
argent ! Un concept fort et novateur
doublé d’une solide intuition marke-
ting. Les prix sont affichés en très
gros, les fringues disposées dans
de gros bacs à roulettes dans
lesquels les coquettes devaient
fouiller. C’est le début du dis-
count textile. Très rapidement, la
gamme s’élargit à l’homme et l’en-
fant, puis aux voyages, aux bijoux, aux
produits de beauté et arts ménagers.
Tout d’abord constituée par les immigrés du
quartier, la clientèle ne cesse de s’étendre et répond
de plus en plus présente, ce qui encourage notre
audacieux ! Il existe même un Tati Bonbon, ce qui n’a,
bien sûr, rien pour nous déplaire.
La suite de l’histoire, nous la connaissons. Dès les
années 80, d’autres magasins voient le jour à Paris
puis bientôt à l’international. Au décès de Jules, l’af-
faire est restée en famille, mais sans la ferveur du
père, elle est rachetée par un grand groupe au début
des années 2000. Tati, c’est plus qu’une marque, c’est
une institution.
TatiUNE IDÉE QUI A FAIT DES PETITS
16 — 18
16 — 18
Un tout nouveau bar qui a l’ambition de nous faire
faire la fête ! Happy Hour : 17h-20h - 5 euros le simple
cocktail, 8 euros le double, 2,50 euros le shot toute la
journée. 8, rue du Poteau - Tél. : 01 74 30 22 45
* Pour 4 personnes min / Valable jusqu’au 5 janvier 2013
Caffé Poteau
Pendant l’happy hour
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Bimonia
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argentBoutique-atelier de bijoux
27, rue Eugène Carrière
Tél. : 01 42 58 27 14/06 10 07 55 21
Ouvert tous les jours de 12 h à 19 h,
Le samedi de 12 h à 15 h ou sur rdv
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Ying et Yang
Cet hiver il va faire froid,
venez manger chaud chez Ying et Yang ! -20% sur tous les
plats
Cuisine chinoise authentique
8, rue Aristide Bruant - Tél. : 01 42 64 95 81
www.yuanwei.fr
Ouverture : 7j/7j - 12 :00 -14 :30 - 19 :00 -12 :00
Atelier Arts et Créations
Ateliers de Loisirs créatifs adultes et enfants
46, rue Lamarck
Tél. : 01 71 60 15 28
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Bières artisanales et pop culture
Bistrot pop rock garage
Ouvert de 11h à minuit le mardi, mercredi,
dimanche et de 11h à 2h le jeudi, vendredi, samedi
www.supercoin.net - 3, rue Baudelique
Le Supercoin
Un gâteau maison offert pour tout
repas acheté
La Bould’ Ange
Pour tout menu acheté 1 café offert
Boulangerie de Montmartre
Un bel assortiment de pains spéciaux et autres
délices !
42, rue Damrémont - Tél. : 01 42 64 81 33
de 7h à 20h30 sauf le vendredi
La Balançoire
Une cuisine ludique et bistrotière plutôt bon enfant
6, rue Aristide Bruant
Tél. : 01 42 23 70 83 - Ouvert du mardi au samedi
Page Facebook : La Balançoire
Venez déguster nos plats pour Noël
Isador’art
Un lieu où trouver des livres, de l’art, de la
convivialité, de la papeterie et de la carte-
rie, des ouvrages sur Montmartre…et
des objets curieux
Vous pouvez aussi y commander vos livres préférés !
Horaires de la Librairie Isador’art : du mardi au
dimanche, 11h30-20h30, et le mardi 15h-20h30 sauf
évènement exceptionnel. 35, rue des Trois Frères
[email protected] - Tél. : 06 58 29 71 70
Les petits et les grands seront repus, par un fond
divers et choisi
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Trouvez-moi le perroquet qui a
chié sur la tête de Chloé
Ma petite feuille morte, laisse moi te cueillir et t’emmener avec moi.
Charlotte aux fraises, pas trop de crème pour
les fêtes.
Recherche châteauà Montréal,
septembre 2014. Contactez moi au
06 59 10 19 74
Bienvenue à Eléonore Zelda et bravo à Elodie et
Matou !
Bernie Bijoux, une créatrice de bijoux
qui a le mérite d’être originale !
facebook.com/BernieBijoux
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ci
À toute l’équipe du
Bonbon, je vous
souhaite de joyeuses
bulles de fin d’année.
JDLC
A défaut de trouver un mec, j’ai une
coloc’ poilue! haha ;)
Tom, toujours pas refumé…
respect !
Notre belle aventure continue, après les chupitos les kangourous … et bien d’autres <3
Bah alors Pierrot,
t’es caché où?
Quel kiffe d’être avec
vous, ma petite famille
chérie ! Je vous aime.
JDLC
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Donner sans rien
attendre en retour
est une sensation
délicieuse.
Lionel et son nouveau costume
Smalto… Sexy demain !
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Le vers dans la pomme est parti…
Quel bonheur !
BIG UP à notre coloc’
et à nos chaussettes
trouées!
Sophie, besoin d’un pompier pour éteindre
le feu?…
Ouii mon Nickniiick
Lila, tu déchires
grave !
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18 — 18 19 — 18
le bon artisan Texte & photo Jérôme Casanova
Au 86 de la rue Lamarck, un charmant atelier attire
le regard par ses douces lumières. À l’intérieur, un
homme chaleureux et passionné nous accueille :
Eric Katz. Créateur de lampes, sculptures lumi-
neuses, vases et autres mobiliers de décoration,
Eric aime à partager ses inventions qu’il associe à
de la « haute couture du luminaire ». L’artiste non
seulement déploie ses créations dans cette caverne
aux merveilles mais invite aussi les passagers de ce
voyage dans le clair-obscur à apprendre à réparer ou
à créer des éléments de décor du quotidien.
Après un parcours scolaire éclectique, Eric Katz
travaille dans l’événementiel puis devient styliste,
accessoiriste dans le bijou avant de rejoindre le lumi-
naire où il retrouve le mélange de l’or et de l’argent
au travers du verre et du chrome (le verre absorbe la
lumière et le chrome la renvoie). Travailler sur l’ab-
sorption et la réfraction de la lumière le pousse à
travailler sur l’éclairage.
Dans ses montages, il est impossible de reconnaître
l’origine des matériaux. Le jeu de la matière, le travail
de la puissance lumineuse, l’harmonie des matériaux
et la rencontre des époques donnent une unité à l’ob-
jet. « J’aime détourner les objets, les fonctions, les
matériaux, les époques : tout détourner ».
L’atelier-showroom d’Eric permet plusieurs possi-
bilités : acheter un produit déjà réalisé ou apporter
des matériaux que l’artiste peut intégrer dans ses
créations. Eric propose parallèlement des ateliers de
décorathérapie, un concept de bien-être global dont
le but est de « mettre en lumière sa richesse inté-
rieure » en ravivant un objet par soi-même.
Eric se positionne comme un « nostalgique vision-
naire » : ses luminaires sont faits avec le passé et il
leur accorde une nouvelle définition, une nouvelle
vie. Selon lui, la création est forcément vision-
naire mais utilise des références du passé. L’atelier
est visité par des personnes qui ne sont pas là par
hasard. Les clients d’Eric sont sensibles à l’objet : il
faut comprendre ses origines, rentrer dans son his-
toire. Il y a une réelle démarche intimiste de la part
de l’artiste, un rapport personnel avec ses clients.
Eric ne rêve que d’une chose : continuer à vivre de la
création. C’est vital. Cet artiste fier de ses créations
souhaite conserver un savoir faire, une tradition ; res-
ter dans le monde de la « petite série ». Rester dans
la lumière.
Metal D’Alcôve
86, rue Lamarck
Tél. : 01 42 52 02 02
metal.alcove.free.fr
—
Sur rendez-vous du lundi au vendredi de 14h à 20h
Sans rendez-vous le samedi de 15h à 20h
Eric Katz
NOSTALGIE DE LA LUMIèRE
18 — 18 19 — 18
20 — 18 21 — 18
les bons shops Textes Elise Monnier
Photo DR & Bulle Solvet
SEE MON Optic10/10 à chaque oeil
Ça sent la peinture fraîche au 98 rue des Martyrs, et
pour cause ! Simon, opticien-visagiste, inaugure sa
boutique-atelier SEE MON Optic dans un esprit alliant
authenticité et modernité.
Souhaitant créer un pont entre son âme de com-
merçant et son besoin de sérieux, Simon tourne ses
grands yeux clairs vers la voie de l’optique. De retour
d’un voyage d’un an en Asie et Océanie, il décide,
inspiré, de réaliser son projet pour le confort de nos
yeux et de nos économies. Dans l’espace transpa-
rent à l’allure rétro-industrielle, est exposée une
sélection moyenne-haute gamme de montures de
grandes marques comme de créateurs plus confi-
dentiels, le tout à un prix toujours abordable. En
effet, les classiques Ray-Ban se disputent la vedette
avec les modernes Cheap Monday ou des montures
italiennes délicates. Il y en a pour tous les goûts,
toutes les bourses et surtout pour tous les visages.
Simon s’engage à dénicher pour vous le modèle « le
plus adapté au teint et à la forme de votre visage ».
Après avoir trouvé la monture qui sublimera votre
frimousse, notre opticien minutieux passe à l’atelier
pour achever, sous vos yeux, la paire de vos rêves.
Choisir de nouvelles lunettes c’est s’offrir un nouveau
visage.
98, rue des Martyrs - Tél. : 09 83 30 30 50
www.facebook.com/SeeMonOptic
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h30
Le dimanche de 11h à 16h
Le Marché MalikBien dans ses baskets
Une fois n’est pas coutume, Le Bonbon traverse le
périph’ pour vous présenter une adresse qui vaut le
détour. Carrefour entre passé et avenir, le Marché
Malik est un incontournable de votre virée aux Puces.
Agé de près de 100 ans, le Marché Malik est l’un des
plus vieux marchés des Puces de Saint-Ouen et forme
avec les marchés Biron, Serpette, Paul Bert, Vernaison,
Dauphine, Valles et Cambo, un îlot unique au monde.
Classé au patrimoine national, ce haut lieu de prome-
nade parisien rassemble une clientèle hétéroclite et
internationale : du collectionneur fortuné au chineur,
du touriste de passage à la famille bobo ou à l’étudiant.
Tous se pressent à la recherche de l’objet rare, du vête-
ment culte ou hype. Situé entre les rue Henri Fabre et
Jules Vallès, Le Marché Malik et ses 125 stands spé-
cialisés dans le vêtement, les accessoires et les vinyles
a toujours su jouer avec son temps. A la fin des 80’s,
Patrick Duprez et Daniel Gantarsky ont su redonner
un second souffle architectural et donner leur chance
à des jeunes artistes des cités à créer leurs marques
originales et décalées. Au cœur de la culture urbaine,
venez flâner dans les allées ponctuées de fresques
street-art et faites le plein de la mode de demain au
son du meilleur hip-hop d’aujourd’hui.
Marché Malik
Puces de Saint Ouen
Ouvert du vendredi au lundi
de 10h à 18h environ.
20 — 18 21 — 18
les bons shops Textes Elise Monnier & Perrine Postic
Photo DR & Perrine Postic
BimoniaLa poésie des pierres
S’il est assez naturel de porter aux pierres précieuses
une fascination quasi enfantine, Nicole Emig s’at-
tache à perpétuer le rêve. Nous vous invitons à faire
un détour dans sa boutique-atelier afin de vous faire
passer la bague au doigt par une fée.
Ne soyez pas timide et sonnez à la porte de cette
boite végétale où vous attendent mille éclats. Amou-
reuse des pierres depuis toujours, Nicole offre il y
a tout juste un an, un nouvel écrin à ses bijoux. Elle
nous raconte : « Les pierres, c’est ma passion, ce sont
elles qui m’ont amenée à mon métier de bijoutière-
joaillière, j’ai besoin de rester en contact avec elles,
je ne suis pas seulement designer, je fabrique et elles
me parlent ! » Après avoir travaillé dans de grandes
maisons de la Place Vendôme, Nicole s’émancipe des
codes de la haute joaillerie et s’attache à créer l’inat-
tendu dans l’association des matières. « Je m’inspire
de la nature asymétrique » précise-t-elle. Ainsi, elle
se met rapidement à travailler les opales qui n’ont
pas les bonnes grâces des superstitieux. Montée
sur or ou argent, l’opale semble tout droit échappée
d’un conte, et, sublimée par Nicole, devient presque
magique. Venez absolument découvrir la « Série des
pierres brutes » dont la poésie « met en valeur les
miracles de la nature ».
27, rue Eugène Carrière - www.bimonia.fr
Tél. : 01 42 58 27 14 – 06 10 07 55 21
Ouvert tous les jours de 12 h à 19 h,
Le samedi de 12 h à 15 h ou sur rdv
La Compagnie des MersUn vent de bonnes affaires souffle sur la butte
En panne d’idées cadeaux pour les fêtes de fin d’an-
née ? Pas de panique ! Filez à La Compagnie des Mers,
rue Lamarck. Vous y trouverez des vêtements origi-
naux de bonne qualité : de très jolies vestes en laine
bouillie y côtoient des robes habillées très classe et
des pulls en lurex tendance.
Côté accessoires, vous ne serez pas en reste : vous
trouverez de jolis bracelets incorporant des cristaux
Swarovski, des pochettes et des sacs en cuir de très
bonne facture fabriqués en Italie (qui sont à -20%
jusqu’aux fêtes !) et aussi de jolies écharpes et fou-
lards colorés pour moins de dix euros. Bienvenue à
La Compagnie des Mers, le bébé de Patrick. Parisien
passionné par la mer, il décide il y a quatre ans de
diversifier ses activités et d’ouvrir une boutique de
vêtements et accessoires pour femmes. Son credo : un
rapport qualité / prix imbattable. Son secret : il passe
commande directement auprès d’ateliers et d’artisans
dont il connaît le savoir-faire. La confiance, l’humain
et l’échange sont des valeurs que Patrick aime parta-
ger et que l’on retrouve dans l’esprit de sa boutique. En
somme, un repaire de bonnes affaires qui fait du bien
au moral et au porte-monnaie en vue des fêtes !
69, rue Lamarck - Tél. : 01 42 57 94 16
Page Facebook
www.facebook.com/compagniedes.mers
Ouvert le lundi de 15h à 19h
et du mardi au samedi de 11h à 19h.
22 — 18 23 — 18
le bon homme
Rencontre sans fausse pudeur avec Charles-Bap-
tiste, chanteur de variété. Un prénom, le sien, mais
pas que ! En attendant la sortie de son premier
album en début d’année, ce jeune homme élégant
passe à confesse sans détour et nous fait ses « pre-
miers aveux » avec amour.
C’est dans un de ses repaires du quartier, le Café du
Commerce (rue de Clignancourt), que Charles-Bap-
tiste nous donne rendez-vous. Vous aurez peut-être
vous aussi l’occasion de le croiser en mode vampire-
en-retour-de-tournée vers 13h, devant un burger et
un Coca. Ce matin-là, pas de lunettes noires mais
un regard doux et franc qui promet. Ses premiers
mots ? « Le comptoir, c’est le lieu de vie parisien par
excellence ! Le quartier est fait pour ça, il y a tous les
copains. » Et c’est justement l’impression que laisse
Charles-Baptiste derrière lui, la tendre familiarité
d’un ami. Profondément optimiste, il voit toujours le
verre à moitié plein et « s’il est vide, je recommande ! »
s’amuse-t-il. « Je viens d’avoir 30 ans et je ne suis pas
dans la complainte du mec dans son salon qui fait sa
crise existentielle. L’adolescence et la vingtaine sont
faites pour ça, à coups d’idéal et de passionnément ! »
Après une enfance passée à étouffer ses émotions
dans le milieu sclérosé de la petite bourgeoisie de
province, Charles-Baptiste débarque à Paris, secrè-
tement en route vers la destinée dont il rêvait. Pour
nous, il précise ce rêve: « quand on a des lunettes en
province et qu’on est gringalet la période de virginité
est plus longue ! la préférence des filles va aux sur-
feurs ! » Il se trouva l’alibi HEC pour que la société, si
rassurée par les cases dorées, lui foute la paix.
Malgré une formation solide en piano au conser-
vatoire, il délaisse provisoirement son instrument,
« pour moi, le conservatoire c’était des couloirs rem-
plis de Japonaises qui font leurs gamme, et en 2002
fallait miser sur la guitare ! » Il n’y reviendra qu’en
janvier 2007, lors d’un concert au Divan du Monde
où il reprend tout son répertoire au piano, il nous
explique: « c’est mon instrument, je l’ai juste retra-
vaillé de manière pop ». Cette année marquera le
début d’une ascension qui n’est pas prête de s’ar-
rêter. Désormais, il compose dix mois de l’année au
piano, l’été à la guitare et part à la recherche de mélo-
dies fortes car selon lui « sans mélodie, autant écrire
des livres ».
De « ses années rallye » il garde le foulard et son
look faussement sage à base de veste en velours et
de bonnes manières, mais aussi un besoin impérieux
Charles-Baptiste
VARIÉTÉ IS NOT DEAD
Texte Elise Monnier
Photo Arnaud Pyvka
22 — 18 23 — 18
minons sur un éclat de rire : « avoir un coeur, c’est
déjà pas mal ! », impatients d’être l’oreille attentive
qui recevra ses sentiments inavouables.
EP Premiers aveux
disponible en digital sur iTunes
Album Les sentiments inavouables
prévu début 2013
Concert (avec invités) le 5 décembre à la Manufac-
ture chanson et le 26 mars au Café de la Danse.
de s’exprimer. C’est de la sincérité que naît l’hu-
mour dans ses chansons, sans fausse provocation,
en disant juste quelque chose qui ne devrait pas
être dit. Il résume très justement : « Pour exister en
variété, il faut être radicalement soi. » Charles-Bap-
tiste est un exalté, un amoureux de la vie qui, même
dans la mélancolie, fait triompher la légèreté avec
«une petite tape dans le dos qui dit: vas-y mon gars ! »
A défaut d’avoir le « coeur de rockeur » de Julien
Clerc qu’il considère « comme une icône dans une
église à qui on porte un cierge de temps en temps » ,
Charles-Baptiste a un coeur de chanteur. Nous ter-
BÉLIER 22 mars / 21 avril
En ce mois festif vous aurez à cœur de vous occuper
de vos proches et de leur faire plaisir. Côté boulot le
succès sera au rendez-vous, Mercure vous donnera
une totale présence d’esprit et une grande souplesse.
Côté cœur, une page se tournera… pour le meilleur !
Vous vous montrerez tour à tour conquérant(e),
amical(e), léger(e) ou sérieux(se). En couple lâchez
un peu de lest et vous verrez que tout ira mieux.
Laissez libre cours à votre tempérament fougueux et
battant. Un dernier conseil : gardez espoir en l’avenir.
TAUREAU 22 avril / 21 mai
L’hiver arrive, mais étonnamment votre moral est au
beau fixe. Vous avez la pêche et vous la partagez avec
votre entourage. Célibataire, c’est le moment de sor-
tir, les astres sont de votre côté ! En couple, la routine
s’installe et vous en avez plus qu’assez. Côté travail,
des responsabilités que vous n’attendiez pas vont
chambouler votre programme. N’ayez crainte tout va
rentrer dans l’ordre aux alentours du 12 décembre.
Un mois agité qui vous donnera assez de force pour
entreprendre tous vos projets laissés de côté durant
l’automne.
GÉMEAUX 22 mai / 22 juin
Après quelques semaines plutôt moroses, vous
retrouvez enfin votre dynamisme et votre bonne
humeur légendaires ! Les rencontres et les nouveaux
projets s’enchaîneront et le mois de décembre ne
vous laissera aucun répit. Au boulot, faites atten-
tion à ne pas vous laisser déborder et soyez attentifs
aux instructions. Côté santé, n’hésitez donc pas à
prendre quelques jours de repos pour décompresser
et profiter de votre aura rayonnante ! Côté cœur, vos
désirs vont se concrétiser et une jolie relation poin-
tera le bout de son nez.
26 —
le bon astro
CANCER 23 juin / 21 juillet
L’hiver arrive vous souffrez d’une baisse de tonus et
ça se ressent. Évadez-vous, partez vous ressourcer,
sortez de votre carapace, brisez ce cercle vicieux
et reprenez le dessus ! Lancez-vous, osez, sautez,
fermez les yeux et laissez-vous aller ; ce mois de
décembre vous offrira de nombreuses opportunités
de rencontres ! Si vous ne les laissez pas passer le
21 décembre vous profiterez donc de la fin du monde
sous votre couette au chaud, à deux ! Un pas en
arrière ne marquera pas un échec mais une avancée
pour vous .
LION 22 juillet / 23 août
La fin du monde ne vous fait pas peur. Vous déci-
dez de l’affronter la tête haute, en prenant quelques
résolutions primordiales pour préparer la nouvelle
année qui approche. Serrage de ceinture peut-être,
mais on ne vous empêchera pas de croquer la vie à
pleines dents. Mars en Vénus vous confère l’énergie
nécessaire à vos projets les plus ambitieux, et fait
grimper au plafond votre libido hivernale. Dansez,
riez, tentez, buvez, aimez, car ce dernier mois de
l’année va vous combler ! En couple, gare toutefois
aux prises de bec aux alentours de Noël.
VIERGE 24 août / 23 sept.
Amour. Célibataire : ne tentez pas les pickpockets,
votre cœur est un bien précieux, ne le donnez pas au
premier venu. En couple : un homme avec une boucle
d’oreille va mettre en danger l’être aimé, restez sur
vos gardes ! Niveau boulot, c’est pas de la tarte pour
décembre ! Vous allez en baver, mais toujours avec le
sourire… Attention au surmenage qui pourrait avoir
des effets néfastes sur votre santé. Avec une ten-
dance à la gourmandise et aux excès de tous genres,
gare à la crise de foie et à l’épuisement !
Texte Dame Sucette
BALANCE 24 sept. / 23 oct.
Côté coeur, rien ne va plus. Vous allez vous faire
balancer ! Ne perdez pas espoir, pomponnez-vous
et allez dans votre bar fétiche. Faites-vous ccom-
pagner de vos copines les moins jolies et foncez ! Au
boulot, l’ambiance est au rendez-vous. Vous faites
du bon travail et vous pouvez espérer une augmen-
tation avant la retraite. Santé : Pensez à vous couvrir
et sortir tout votre attirail (bonnet, cagoule, écharpe,
gants…) afin de ne pas tomber malade et pouvoir
profiter de cet hiver avec un nouvel amoureux… qui
sait ?
sCORpION 24 oct. / 22 nov.
Mercure et Vénus vont feront tourner en bourrique
ce mois-ci ! Vous serez amené à résoudre moulte
conflits. Jupiter se confrontant avec Vénus en milieu
de mois, mesdames, messieurs en couple, atten-
dez-vous à vous chamailler ! Célibataires, faites
attention à vos futures rencontres, apprenez à vous
maîtriser (que diable !). Mais rassurez-vous natifs du
Scorpion ! La fin d’année sera des plus exquises, les
astres seront bienveillants en fin de mois, vous lais-
sant en paix pour les fêtes de Noël ! PS : attendez-
vous à être gâté(e) par vos proches…
sAGITTAIRE 23 nov. / 22 déc.
Le mois de décembre est votre mois, vous fêtez
votre anniversaire et tout se chamboule dans votre
tête. Des projets vont tomber à l’eau pour vous offrir
d’autres perspectives auxquelles vous n’aviez pas
réfléchi, ne vous affolez pas tout va rentrer dans
l’ordre vers le 8 décembre. Votre carrière va prendre
le tournant que vous attendiez depuis des mois : ne
ratez pas le côche ! L’amour est au rendez-vous mais
vous n’avez pas la tête à ça, c’est dommage car vous
pourriez rater le prince charmant.
CApRICORNE 23 déc. / 20 janv.
Vous avez l’impression que vous ne comptez pas, que
votre avis n’est pas assez pris en compte, bref, que
vous ne vous exprimez pas assez en cette fin d’an-
née. Imposez-vous ! Vous avez un rôle à jouer, que ce
soit dans votre milieu familial ou dans votre couple,
et tout le monde attend que vous vous exprimiez !
Côté travail, c’est le moment de demander une pro-
motion. Foncez.
VERsEAU 21 jan. / 19 février
Ah, enfin décembre ! Le mois que l’on apprécie pour
sa magie, Noël en famille et le passage dans une
nouvelle année. Pour vous les Verseaux, ce mois
sera « coquin », célibataires, vous allez rencon-
trer quelqu’un de tout à fait different de toutes vos
anciennes relations, et ce sera LA personne. Un bon
conseil, ne laissez aucune porte fermée. Côté job,
voilà une année bien remplie qui prend fin, et vous
finirez sur les chapeaux de roues ! Votre moral sera
explosif et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle.
pOIssONs 20 fév. / 21 mars
Une fin d’année harmonieuse et douce se profile pour
décembre… Les enfants qui s’entendent à merveille,
votre étalon qui vous monte allègrement. Au boulot,
vos collègues sont de vrais copains. Attention, tout
de même au copinage au travail, il faut toujours gar-
der une petite distance de sécurité ! C’est vrai quoi
à la fin… Vous allez passer de superbes fêtes de fin
d’année, en famille… car tout compte fait, il y a rien
de mieux !
26 — 27 —
le bon astro Décembre 2012
Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
© Elise Monnier© Clara Rosenfeld
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28 — 18 29 — 18
le conte est bon
Vive les vidéoclubs ! Et particulièrement celui de la
Butte, un endroit rare et incontournable qui se situe
à mi chemin entre une librairie de quartier et le café
du commerce. Tenu par trois thénardiers passion-
nés, ce lieu ensorcelant vaut tout simplement un
aller simple.
Trente ans qu’il existe. Dix ans que Christophe Petit,
sa femme Céline et son frère François ont repris l’af-
faire. « On y va depuis qu’on est gamin. Personne ne
voulait reprendre le flambeau. On l’a fait », raconte
Christophe. « Depuis son ouverture, aucun film n’a
jamais été jeté. On a plus de 15000 références avec
12000 DVDs, 3000 VHS et des Blu Ray », continue-t-il.
Sachez que ces supers loueurs prêtent des magné-
toscopes pour visionner ces VHS encore très prisées.
Et pour cause, certains titres n’ont pas été réédités
en DVD. Du film de fond de catalogue au blockbus-
ter, rien ne manque à l’appel. Et cerise sur le pop
corn, ces trois cinéphiles savent vraiment conseiller,
donner envie et papoter cinéma juste pour le plaisir.
Je ne vous dirai pas que Mélanie Laurent venait juste
de partir, celle-ci loupant de peu Mister Gondry. Non,
n’insistez pas, je ne vous dirai pas que de cet îlot
consacré au 7e Art, on ne veut plus le quitter. Ou du
moins, qu’on a hâte de se lover sous sa couette pour
regarder les pépites qu’on a louées.
Séquence flash-back avec le film qui leur a donné le
goût du cinéma. Pour Céline, ça se joue côté western,
avec Il était une fois dans l’Ouest de Sergio Leone,
un film que son père lui a fait découvrir quand elle
était enfant. Pour François, la douceur de vivre à
l’italienne prend la vedette avec La Strada de Fellini.
Christophe repense à La Traversée de Paris avec bon
nombre d’acteurs trop peu connus qui ne vous diront
assurément rien, tels que Gabin, Bourvil et De Funès !
Zoom sur le film le plus marquant de ces dix derniè-
res années : Céline hésite indéniablement entre le
superbe film allemand La vie des autres et le film
turc tradi-punk Head-On sur une jeunesse pleine de
Vidéo-club de la Butte
SOYEZ SYMPAS, REMBOBINEZ !
Rédaction & photo Clara Rosenfeld
28 — 18 29 — 18
de Corneau (conseil de François) et le dernier Spi-
der Man, histoire de m’endormir façon super-héros !
Bon… Etant donné que vous me le demandez… Oui,
j’ai réussi à avoir mon train ! Et sans conteste je vais
y retourner et je vous conseille vivement de faire de
même !
Vidéo Club De la Butte
49, rue Caulaincourt - Tél. : 01 42 59 01 23
Ouvert 7 jours sur 7 de 14h00 à 23h00
Pour les lecteurs du Bonbon, offre découverte :
une location de film offerte !
rage. Pour Christophe, pas de doute, la géniale farce
macabre Affreux, sale et méchant de Ettore Scola
sort du lot. Enfin François opte pour le thriller lunaire
qu’est L’investigateur : l’histoire de Malkav, un méde-
cin légiste. Pour pouvoir financer l’expatriation de sa
mère afin qu’elle soit soignée, il accepte de commet-
tre un meurtre. Imprévu cauchemardesque quand il
reçoit deux jours après une lettre de sa victime… Ils
continuent de m’entrainer dans les univers de mille
et un films… Si je n’avais pas eu un train à prendre,
soyez certain que je serais reparti les bras chargés
de cinéma. Avec peut-être L’Atalante de Jean Vigo, le
film asiatique Locataires de Kim Ki-Duk, Série noire
30 — 18 31 — 18
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
Si le Monde nous emporte dans sa fin le 21
décembre prochain, veuillez ne pas prendre en
compte nos prescriptions postérieures à cette date.
Optimistement vôtre, Le Bonbon.
Musique
LA CIGALE
Zut électrique musique - concert pour enfants
02 décembre
Demaison s’évade
Du 4 au 9 décembre
China Moses et Raphaël Lemonnier
10 décembre
Willy en grand
14 et 15 décembre
Bastian Baker
17 décembre
Jonathan Lambert
Du 18 au 31 décembre
LE TRIANON
Django Django
3 décembre
Mathieu Boogaerts
4 décembre
Izia
du 5 au 8 décembre
Stupeflip
9 décembre
Jacques Weber
14 et 15 décembre
Arthur H
22 décembre
LE DIVAN DU MONDE
Winter Camp Festival
13 décembre
Tal
18 et 19 décembre
Kim
26 décembre
LA MACHINE DU MOULIN ROUGE
David Lynch presents: Chrysta Bell
2 décembre
Madeon « European Tour 2012 »
5 décembre
AIM Label Night
7 décembre
Wet for me: Chloé + Planningtorock dj set
8 décembre
We are the 90’s
14 décembre
30 — 18 31 — 18
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
ThéâTre
THÉÂTRE DE L’ATELIER
La rose tatouée de Tennessee Williams
Mardi au samedi 21h - Matinée le samedi 16h
Premier amour – Samuel Beckett/Sami Frey
Mercredi - Vendredi - Samedi à 19h00
THÉÂTRE DE LA VILLE – ABBESSES
Une petite douleur
Harold Pinter - Marie-Louise Bischofberger
Du 7 au 22 décembre
Les percussions claviers de Lyon
Tout public partir de 6 ans - Musique vidéo
Du 27 au 29 décembre
MANUFACTURE DES ABBESSES
Voyage, voyages
A partir du 11 octobre. Jeudi, vendredi et samedi à
21h. Dimanche à 17h.
Loulou (à partir de 4 ans)
Jusqu’au 6 janvier. Mercredi 10h30 & dimanche 15h.
Même pas peur ! Ou Le Voyage de Marcel (à partir
de 7 ans)
Jusqu’au 5 janvier. Mercredi et samedi 15h
Autopsie de l’Amour
Jusqu’au 31 décembre
Dimanches, Lundis, Mardis, Mercredis à 21h
CINÉ 13
Au plus simple
Du 7 novembre au 5 janvier
Du mercredi au samedi 19h30 - Dimanche 15h30
Amours et Feydeau
Du 7 novembre au 5 janvier
Du mercredi au samedi 21h30 - Dimanche 17h30
Lady Chocolat (jeune public)
Du 14 nov au 5 janvierMercredi et samedi 14h30
exposiTions
LE BAL
Paul Graham
Derniers jours jusqu’au 9 décembre
Ceux qui arrivent
La jeune création au bal…
Du 14 décembre 2012 au 6 janvier 2013
INSTITUT DES CULTURES D’ISLAM
Vidéo box ICI.dz
Jusqu’au 12 janvier
CINÉ 13
Paris Me
Jusqu’au 13 janvier
HALLE SAINT-PIERRE
Banditi dell’arte
Jusqu’au 6 janvier
évèneMenTs
La Petite Papeterie Française – Vente de Noël
01 décembre à Little Big Gallery
www.pepa.fr
WMN! & Technopol présentent Remue-méninges
électronique#2
13 décembre au Centre Fleury Goutte d’Or
www.wmnetwork.fr
Marché de Noël des Abbesses
Du 1er au 31 décembre - Place des Abbesses
Le programme complet sur www.lepic-abbesses.fr
Fin du monde
21 décembre
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les bonnes adresses Régie publicitaire
06 33 54 65 95
LE SUPERCOIN
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Tél. :01 45 33 03 86
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Tél. : 01 48 78 70 14
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8, rue du Poteau
Tél. : 01 74 30 22 45
ISADOR’ ART
35, rue des Trois Frères
Tél. : 06 58 29 71 70
LA BOULD’ANGE
42, rue Damrémont
Tél. : 01 42 64 81 33
YING ET YANG
8, rue Aristide Bruant
Tél.: 01 42 64 95 81
SHOWROOM PEINTURES DU XVIIIe
34, rue Custine
Tél. : 01 42 51 05 07
BIMONIA
27, rue Eugène Carrière
Tél. : 01 42 58 27 14 / 06 10 07 55 21
ATELIER ART ET CRÉATION
46, rue Lamarck
Tél. : 01 71 60 15 28
LA BALANÇOIRE
6, rue Aristide Bruant
Tél. : 01 42 23 70 83
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